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Channel: Visites des musées des Beaux-Arts de province
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GAILLAC

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Musée des Beaux-Arts - Château de Foucaud
(département : Tarn)

Visite le mercredi 10 août 2011
Musée entièrement restauré en 1995.

Jean-Jules Pendaries (1862-1933) : sculpteur, élève de Mercié et Falguière. Plusieurs oeuvres.

Jean-Jules Pendaries : La Muse et le Poète. Marbre.

Jean-Jules Pendaries : La Fin du Jour. Bronze.

Jean-Jules Pendaries : L’Entrave. Marbre (1909).

Henri Loubat (1855-1926) : plusieurs oeuvres.
Henri Loubat : Portrait d’Augustin Loubat.

Pauline-Françoise Adour (20e) : L’Eté.

Dans l'escalier -
Atelier de François Gérard : Portrait de Charles X en costume de sacre.

Premier étage - Salle Salabert
Augustin-Firmin Salabert (1811-95) : Elève d’Ingres.
Augustin-Firmin Salabert : Portrait d’Ingres (Salon de 1836)
-La Foire de la St André à Annecy. -Le Mont Blanc vu le matin, des Aravis.
-La Tournette au soleil couchant et le lac d’Annecy.


Augustin-Firmin Salabert : Place de la Fontaine de Gaillac.
-Vue sur Gaillac – Les Baigneuses
Plusieurs paysages.

Charles Escot (1834-1902) : Autoportrait
Pastels d’après Liotard et Quentin de la tour.

Marie Bermont – Raymond Tournon (père et fils)
Raymond Tournon : Scène de vendanges près de Gaillac.


Une exposition temporaire consacrée aux « Peintres de la réalité poétique ».


ALBI

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Cathédrale – salle du Trésor

Jacques Blanchard (1600-38) : Jésus remettant les clés à St Pierre. Première oeuvre connue du peintre.

Ec. italienne (14e) : Polyptyque. Scènes de la vie de Jésus (1345)



Palais de La Berbie - Musée Toulouse-Lautrec
(département : Tarn)

Dernière visite le jeudi 11 août 2011
Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, les évêques d’Albi entreprennent la construction du Palais de la Berbie (déformation du nom occitan Bisbia qui signifie évêché) à proximité de la cathédrale Sainte-Cécile et des rives du Tarn. Véritable forteresse, le palais témoigne de la puissance passée des évêques d’Albi.
Cette architecture médiévale, dotée de murs d’une extraordinaire hauteur et épaisseur, s’organise autour d’une cour d’honneur et d’un donjon. Les prélats qui se succèdent de la Renaissance au XVIIIe siècle la transforment et l’agrandissent en un palais d’agrément avec des salons d’apparat et des jardins à la française.
Situé en plein cœur du centre historique de la ville, le Palais de la Berbie, classé Monument Historique, constitue l’un des ensembles épiscopaux les mieux conservés de France. Il fait partie de la cité épiscopale d’Albi, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le 31 juillet 2010.
En 1905, la loi de séparation des biens de l’Eglise et de l’Etat permet de transformer le Palais de la Berbie, résidence des archevêques, en musée.

Les galeries Toulouse-Lautrec sont inaugurées au Palais de la Berbie en 1922 grâce au legs exceptionnel du comte et de la comtesse de Toulouse-Lautrec. Albi détient la plus importante collection au monde d'oeuvres de Toulouse-Lautrec (
plus de 1000 oeuvres).

Depuis 2001, il est engagé dans un ambitieux programme de restructuration à l’issue duquel il affirmera sa place parmi les grands musées contemporains.

Les travaux en cours ne permettent d’accéder qu’aux salles présentant les œuvres de Toulouse-Lautrec. Elles sont remarquablement aménagées sur 3 niveaux.

René Princeteau (1849-1914) : Toulouse-Lautrec de dos – Portrait de Toulouse-Lautrec.

René Princeteau : Le Comte Geoffroy de Ruillé chassant à courre avec son fils à ses côtés (acquis en 2004).Très à la mode dans les salons parisiens de son époque, Princeteau est l'héritier de la « Sporting Painting » anglaise et de Dedreux. Ami de la famille Toulouse-Lautrec, c'est à lui que Henri, âgé de 17 ans, montra ses premiers dessins. Princeteau, sourd-muet, dut compatir à l'infirmité du jeune homme qu'il encouragea et, un peu plus tard, qu'il accueillit dans son atelier du Faubourg Saint-Honoré que fréquentaient en voisins John Lewis-Brown et Jean-Louis Forain. C'est donc un grand format caractéristique du mentor de Toulouse-Lautrec que le musée d'Albi a préempté chez Christie's Paris le 30 mars 2004 (58 750 € frais compris).On aperçoit dans le fond le château de Gallerande (Sarthe) où la toile fut conservée jusqu'au décès d'Anne de Ruillé.

Javal : Portrait de Toulouse-Lautrec.
Edouard Vuillard : Profil de Toulouse-Lautrec.

Edouard Vuillard : Toulouse-Lautrec à Villeneuve-sur-Yonne chez les Natanson (1898).
Fernand Cormon : Portrait de Mlle Rochefort.

Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) : Plusieurs petites toiles, œuvres de jeunesse (1880-81)

Autoportrait devant le miroir (c. 1882).

Henri de Toulouse-Lautrec : Artilleur sellant son cheval (1879). Toulouse-Lautrec réalise cette oeuvre, étonnante de naturel et de justesse, à l'âge de 15 ans.


-Le Jeune Routy à Céleyran (1882).
-Céleyran, un tombereau.
-Etude d’après un plâtre – Etude de nu (1882).

-Le Dr Gabriel Tapié de Céleyran (1894)
-M. Maurice Joyant (1900)

-Désiré Dihau lisant (1890)
- M. Henri Dihau (1891).

-Louis Pascal, cousin du peintre (1893).


Sur le mur du fond : 4 portraits.
-Mme Juliette Pascal au pianodans le salon de Malromé (1895)

-La comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec dans le salon du château de Malromé (1887)

-Mlle Dihau au piano (1890)


-La comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec (1881)





-Monsieur, Madame et le chien (1894). Les tenanciers d’une maison close.
-Le Divan, Rolande (1894)

-Au Lit (1894)


-Les deux Amies (1894)


Le Blanchisseur de la « maison » (1894)


-Femme de « maison » blonde (1894)


-Au Salon de la rue des Moulins (1894)
– Etude préparatoire du tableau. Pastel.

-Mlle Lucie Bellanger (1896)

-Femme rousse vue de dos.

A la Toilette (1896)


-Deux Femmes à demi nues.-Femme qui tire son bas (1894)



Au sous-sol – Les célèbres lithographies


-Napoléon (1895)
-La Vache enragée (1896)

-Babylone d’Allemagne (1894). Roman de Victor Joze.


-Reine de Joie (1892). Roman de Victor Joze.

-Le matin, au Pied de l’Echafaud


-La Chaîne Simpson (1896)
-L’Artisan moderne

-Paul Sescau, Photographe.
-La Troupe de Mlle Eglantine (1896)

-Jane Avril (1899)
Confetti (1894)

-Aristide Bruant dans son cabaret.
-Eldorado, Aristide Bruantdans son cabaret (1892)
-Théâtre Antoine, La Gitane (1899)

-Divan Japonais (1892)
-Jardin de Paris, Jane Avril (1893)
-Moulin Rouge, La Goulue et Valentin le désossé (1891). Affiche et dessin préparatoire.

-La Revue Blanche (1896)

-Au Moulin de la Galette, La Goulue et Valentin le désossé (1891). Peinture en noir et blanc.
-Les grands Concerts de l’Opéra, Ambroise Thomas assistant à une répétition (1896). Peinture.

-La Loï Fuller aux Folies Bergères (1893)


-Yvette Guilbert.


-Yvette Guilbert saluant le public (1894)


-L’Anglaise du « Star » au Havre (1899)


-Un Examen à la Faculté de Paris (1901). Dernière toile de l'artiste.


-Tête de Lad d’écurie de Course (1895)


-Soldat anglais fumant la pipe (1898)


-Monsieur Romain Coolus (1899)

Mezzanine

-Le Jockey (Nombreuses lithos)

-Elles : série importante de lithos (et dessins)
-La Clownesse assise, Cha-U-Kao (1896)

-Femme au Tub


Femme au Corset, Conquête de passage. Peinture.
Etc.

La canne à système de Henri de Toulouse-Lautrec.


Deux oeuvres très importantes :

Georges de La Tour (1593-1652) : St Jacques le Mineur.


Georges de La Tour : St Jude Thaddée.

Emile Bernard : Portrait de ma Soeur Madeleine (1888) - Pont-Aven (1890).
Paul Sérusier
(1865-1927) : Sous-bois - Le Huelgoate (1892) - Pommes et Ecuelle bleue (1922)

Félix Valloton
(1865-1925) : Madame Vallotton au piano (1899).

Maurice Denis
: St François du Désert.
Esquisses pour la décoration du théâtre des Champs-Elysées.
Edouard Vuillard
(1868-1940) : Souvenir d'une dernière visite à Forain (c. 1928) - Charlotte Lysès (1912).

Pierre Bonnard
(1867-1947) : Le Golfe de St-Tropez au couchant (1937).

Henri Matisse
(1869-1954) : Intérieur à Ciboure (1940).

Forain
(1852-1931) : Le Salon.
Degas : L'Homme au Gibus. Pastel.
Georges Rouault
: Le Clown Patrice (1958)



Consulter l'article de La Tribune de l'Art
 

MONT-de-MARSAN

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Donjon Lacataye – Musée Despiau - Wlérick
(département : Landes)

Visite du musée le mercredi 24 août 2011.

Le musée Despiau-Wlérick de Mont-de-Marsan est un musée des Beaux-Arts municipal contrôlé par l'État. Il ouvre en 1968, c'est le seul musée français consacré exclusivement à la sculpture figurative de la première moitié du XXe siècle. Il est situé dans le donjon Lacataye.
Il est indispensable de parcourir la ville et ses jardins pour découvrir d'autre sculptures.

A l’extérieur du musée :
Félix Févola (1882-1953) : Faune.


Sur la terrasse
Au premier plan - Henri Bouchard :Le Sculpteur (1924). Bronze.

Henri Bouchard : L'Architecte (1924). Bronze.

Hall d’entrée
Louis J.-Jacques Durameau (1733-96) : Cléobis et Biton (Salon de 1779).
Dans la mythologie grecque, Cléobis et Biton, fils de Cydille (prêtresse d'Héra), sont deux frères d'Argos. Ils traînent un jour au temple d'Héra le char de leur mère, parce que les bœufs tardaient à venir.
Cydippe, ravie de leur piété, prie la déesse de leur accorder en récompense ce qui leur serait le plus avantageux : en sortant du temple, elle les trouve endormis pour toujours dans les bras l'un de l'autre.

Robert Wlérick (1882-1944) : Athlète au Javelot ou Hercule (1938). Plâtre original.

Pierre Traverse
(1892-1979) : Baigneuse assise.
Charles Despiau (1874-1946) : Le Réalisateur (1930). Plâtre.
Ensemble de 3 plâtres (à gauche) :
Charles Despiau : Assia – Adolescente.

Charles Despiau : Paulette (c. 1939). Bronze.
Paulette (1909-10). Marbre.

Charles Despiau : Petite Fille des Landes (1904). Bronze.
La Liseuse (1909). Pierre.
Odette assise (1934). Bronze.

Charles Despiau : Le Faune (1913). Bronze


Dans une vitrine - Gaston et Lucien Schnegg.
Lucien Schnegg (1864-1909) : plusieurs œuvres.

Gaston Schnegg (1866-1953) : Autoportrait - plusieurs œuvres.

Lucien Schnegg : Buste de Jane Poupelet.

Léopold Kretz (1907-90) : Jouvence. Plâtre.
Charles Despiau : Eve (1925)


Premier étage
Robert Wlérick : Malherbe (1913).
Robert Wlérick : Condorcet.

Robert Wlérick : L’Enfant au Poisson (1936-41).
Jeune Fille au Poisson.
Robert Wlérick : Lulu Lapalue (1931). Bronze.
Monument aux morts de Saugnac-et-Muret (1922). Plâtre.

Robert Wlérick : Maquette de la statue équestre du maréchal Foch (1936). Plâtre.
Plâtre grandeur nature de la tête du cheval. Plâtre.
Buste du maréchal Foch. Plâtre.

Robert Wlérick : Statue équestre du maréchal Foch, place du Trocadéro à Paris.


Robert Wlérick : Calme hellénique (1928-29). Plâtre.

Robert Wlérick : Torse de Zeus (1937). Bronze.

Robert Wlérick : Rolande (1842). Bronze. Et 11 esquisses préparatoires en plâtre.
Robert Wlérick : La Toilette (1928-29). Bronze.
Baigneuse au Turban (1919). Plâtre patiné.
Buste de Françoise. Bronze doré.
Buste de Jacqueline. Robert Wlérick :
Buste de Gabriel Lacroix, orfèvre.

Robert Wlérick : L’Enfant aux Sabots.

Robert Wlérick : Le petit Landais.
La petite Landaise. Bronze.
L’Homme qui rit.
Buste de Francis Planté. Bronze.

Hommage à Baudelaire (femme nue allongée)

Escalier - Vitrine consacrée à Marcel Mérignargues (1884-1965)


Deuxième étage

Roger de Villiers : L’Epoque romaine.
René Letourneur : La Tapisserie moderne (1937). Plâtre.

Louis-Charles Muller : Le Rythme (1937). Plâtre doré.

Georges Guyot : Chevaux pour une fontaine.
François Méheut : L’Architecture.
Robert Wlérick : Zeus. Plâtre.

Menon-Nouailhac : La Nature et l’Univers inspirant les lois de la mécanique (1937). Métal. (à gauche)
Léon Ernest Drivier : Femme nue assise. Bronze. (au centre)

Albert Bartholomé (1848-1928) : La Gloire, monument à J.-Jacques Rousseau. Bronze.

Evariste Jonchères : Les Arts du Théâtre. Eléments de décor en plâtre patiné bronze.

Léon Ernest Drivier (1878-1951) : Artisan Tonnelier.
Pierre Traverse : Le Charpentier.

Salle fermée au public - Léon Ernest Drivier : Monument aux morts de Strasbourg (plâtre) - Groupe.

Léon Ernest Drivier : Monument aux morts de Strasbourg.

Escalier -Vitrine consacrée à Paul Niclausse (1879-1958).


Extérieur, jardin.
Robert Wlérick : Hercule-Athlète. Bronze.

Robert Wlérick : Zeus. Bronze.

Pablo Gargallo (1881-1934) : Urano.
Louis Chavignier : Le Prophète.
Etienne Hajdu : Stèle.
Charles Despiau : Bacchante (1909).
Etc.


Une belle initiative !
Exposition de statues de bronzes dans les rues de Mont-de-Marsan :
Antoine Bourdelle : La France.

Ossip Zadkine

Charles Despiau : Apollon.

Robert Wlérick : Calme hellénique.

Robert Wlérick :Offrande.

Jean Carton : L'Athlète vaincu.

Devant l'entrée des arènes - Mauro Corda : Le Torero. Bronze.

LIMOGES

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Ce billet est composé de trois chapitres :
1 -
Musée des Beaux-Art. de Limoges
2 - A la fin de ce billet, une brève information sur
le musée national de la porcelaine Adrien Dubouché.
3 - A la fin de ce billet, une brève information sur le
Centre d'Art contemporain du Lac de Vassivière.

Vue du musée côté cour

Vue du musée côté jardin
1 - Musée des Beaux-Arts - Ancien évêché
(département : Haute-Vienne)

Visite du musée des beaux-Arts de Limoges, le mercredi 31 août 2011

Après d’importants travaux le musée a rouvert ses portes en décembre 2010.
Les collections sont réparties sur 3 niveaux clairement séparés.
-Au sous-sol : les collections d’art égyptien, les collections d’antiquités gallo-romaines, et l’histoire de la ville.
-Au rez-de-chaussée, les collections de peintures et sculptures.
-Le premier étage est entièrement consacré aux émaux limousins, de l’époque médiévale à l’époque contemporaine.
Les travaux réalisés sont une vraie réussite. Les collections sont remarquablement présentées dans un musée très agréable à parcourir.
La visite commence par le niveau inférieur.

Passage souterrain où sont présentés des vitraux Art Déco de Francis Chigot

Léon Prieur-Bardin : Vase ornemental. Allégories aux Beaux-Arts (1894)



Collection égyptienne

Collection gallo-romaine et histoire de la ville : Statue de Jupiter (fin du 1er s. début du 2e s.)

Salle romane
Salle gothique.

Rez-de-chaussée.
Joos van Cleve : Vierge à l’Enfant.

Ec. allemande (16e) : Ste Catherine d’Alexandrie. (recto du panneau)

Ec. allemande (16e) : St Léonard. (verso du panneau).

Ec. flamande : Adoration des Mages (1617)
Ec. napolitaine (Giacomo Farelli ?) (17e) : Personnage expirant.

Jacques Stella (1596-1657) : Le Christ mort soutenu par la Vierge.

Entourage de Lubin Baugin (17e) : Le Passage de la Mer rouge.

Carle van Loo : Les Mages aux pieds d’Hérode. Belle composition.

J.-Baptiste Gardel : Judith et Holopherne.


Chapelle des évêques
Joseph Benoît Suvée : St Louis recevant la Couronne d’épines (1772). Retable.

Maurice Denis : Ensemble de 8 panneaux. Les Béatitudes. faisaient partie de la collection de Gabriel Thomas.
Maurice Denis : L'un des panneaux.


Entourage de Perugino (Niccolo Soggi ?) : Vierge à l’Enfant.

Andrea Piccinelli : Le Christ de douleurs tenant la croix.
Giovanni Ricci et atelier (16e) : Tarquin et Lucrèce.

Agnolo Gaddi (14e) : Vierge à l’Enfant, avec Ste Catherine d’Alexandrie, Ste Marie-Madeleine, St J.-Baptiste, et St Antoine.

Jacopo del Sellaio (1442-93) : Vierge l’Enfant avec St J.-Baptiste.

J.-Marc Nattier (1685-1766) : Portrait de la marquise de Boufflers en Source.
Ec. de Nicolas de Largillierre : Portrait d’homme.

Henri Pailler : Le vieux Chemin à Vitrat près de Cazaut (1903).
Eugène Alluaud : Paysage près de Crozant, effet du matin (1905)

Armand Guillaumin : 5 toiles.
Armand Guillaumin : Paysage de la Creuse (1908)

Armand Guillaumin : Le Moulin de la Folie à Crozant (c. 1902)

Armand Guillaumin : Le Barrage de Génétin (1900)

Paul Madeline – Charles Bichet.
Armand Guillaumin (1841-1927) : Portrait de Pissarro peignant.


Salle des Renoir

Auguste Renoir (Limoges 1841-1919) : Portrait de Marie-Zélie Laporte (1864)

Auguste Renoir : Portrait de Colonna Romano (1916) - Roses dans un Vase (c. 1890)

Trois oeuvres de Pierre Auguste Renoir.

Auguste Renoir : Ode aux Fleurs (1903-06)
Auguste Renoir : Portrait de Jeanne Mathon enfant (1880). Terre cuite.

Portrait de son fils Jean (1899). Très joli portrait. Avec son nœud blanc dans ses cheveux blonds, Jean Renoir ressemble à une fillette.

Berthe Morisot : Portrait de Louise Riesener (1888)
Les Enfants de Gabriel Thomas (1894).

Berthe Morisot : Les Enfants de Gabriel Thomas (1894). Gabriel Thomas a été un grand mécène.

Adolphe-Martial Thabard (1831-1905) : Le Charmeur de Serpent. Plâtre (Salon de 1872)

Adolphe-Martial Thabard : Le Charmeur de Serpent. Marbre dans le jardin du palais royal à Paris.

Adolphe-Martial Thabard : Jeune Homme agaçant un Faucon émerillon. Bronze (1869)
J.-Louis Ducis (1775-1847) : 4 toiles "troubadour".
La Poésie - La Musique - La Sculpture - La Peinture
("Van Dyck peignant son premier tableau").


Salon des Assemblées

Suzanne Valadon (1865-1938) : La Chambre bleue (1923)

Portrait de Miss Lily Walton (1922). Très beau. Miss Walton est assise dans un fauteuil, à gauche du tableau. Dans son prolongement, une commode s'étire vers la droite, selon un fort effet de perspective.

Suzanne Valadon : La Couturière (1914).

Trois toiles de Suzanne Valadon

Suzanne Valadon : Maurice Utrillo, sa Grand-mère et son chien (1910)

Suzanne Valadon : Roses dans un Verre (1936)

Suzanne Valadon : Bouquet de Fleurs.

Paul-Elie Ranson (1861-1909) : Le petit Poucet (c. 1900).

Paul-Elie Ranson : Vanité aux Souris.
Henri Laurens : 3 bronzes.

Suzanne Lalique : Frank Burty-Haviland.

Elie Lascaux : Peintre naïf. 12 oeuvres.


David-Ossipovitch Widhopff : Les Acrobates à cheval (1924)
David-Ossipovitch Widhopff : Parade burlesque.

Jules Pascin () : Nus. Deux nymphettes allongées. Vues en plongée.
André Beaudin :

Etienne Hajdu : 3 oeuvres (à l'arrière-plan).
Simone Boisecq : Plusieurs oeuvres (1922 - au premier plan).
Hans Arp : 2 petites oeuvres.

Jean Lurçat : La Soupedes Paysans (1936)

Marcel Gromaire : La Pompe (1930)

Série de tableaux montrant des aspects de Limoges :
Paul Laurent Courtot (1856-1925) : Rue de l'Abbesaille - Le pont St Etienne - Rue du Consulat - Rue du canard. Maurice Denis () : Rue de la boucherie.


Dans l'escalier
Noël Hallé (1711-82) : Achille à Scyros à la Cour du roi Lycomède (1769). Carton de tapisserie.

Gérard Seghers (1591-1651) : L’Assomption de la Vierge, d’après Rubens.


Premier étage
Vierge à l'Enfant (13e s.)

Importante collection d'émaux. De l'époque médiévale jusqu'à l'époque contemporaine.
De nombreux émaux (27 objets médiévaux) on été volés en 1981.

Coffret eucharistique. Christ en gloire, entouré de la Vierge, d'apôtres et d'anges. [provient du Trésor de l4abbaye de Grandmont] - vers 1200. Don de la Société d'Agriculture à la Société Archéologique et Historique du Limousin en 1846. Volé le 1/1/1981.

Chasse de sainte Valérie et de saint Martial. Cuivre champlevé, gravé, émaillé et doré. Limoges, (1270-80)

Plaque émaillée, élément de châsse : Crucifixion (c. 1200)

Ange-reliquaire (c. 1120-40). Provient du trésor de l'abbaye de Grandmont.

Reliquaire (milieu XIIIe s.)

Vierge à l'enfant en bronze émaillé (XIIIe s.)

Encensoir (13e s.)

Encensoir (13e s.)

Salle des émaux du 16e s.

Pierre Courteys : Le Laocoon (c. 1560). L'un des plus grands émaux jamais réalisés à la Renaissance (76 cm), commandé par Anne de Montmorency. L'émail a été réalisé à partir d'une gravure qui avait vulgarisé la récente découverte de la sculpture.

Emaux du 19e s.

Emaux Art Nouveau

Léonard Limosin (1505-76) : L'Incrédulité de saint Thomas. Peinture (Léonard Limosin est un peintre sur émail important)

Léonard Ardant du Masjambat : St Martial (1845)


Et d'autres oeuvres :
Ec. flamande (16e) : Annonciation - Vénus au bain avec Amour.
Ec. italienne (17e) Le Dominiquin (?) : Le Mont des Oliviers.
Pierre-Jacques Cazes (1676-1754) : Grand Prix de Rome 1699. L'Amour parcourant l'univers.
Charles-François Daubigny (1817-75) : Une vue aux environs de Paris, près d'Argenteuil. Beau paysage avec rivière.
Adolphe-Félix Cals (1810-80) : Effet de neige.

Gustave Castan (1823-92) : Les Bords de la Creuse à Gargilesse (1865).
Eugène Ciceri (1813-90) - Jules Vialle (1824-85) - Eugène Carrière.

Hubert Robert (1733-1808) : La Maison carrée, les Arènes de Nîmes, la tour Magne, et le Pont du Gard. Paysage de fantaisie.
J.-Baptiste Monnoyer (1636-99) : Boules de neige et roses.
Odilon Redon (1840-1916) : Tête d'Orphée sur la Lyre. (1880)
François Barraud (1899-1934) : Autoportrait au chevalet. Etrange et très beau. Le peintre, longiligne, vêtu de gris, face à son chevalet, regarde le spectateur.
Suzanne Lalique (nature morte) - Serge Charchoune (composition abstraite) -

Andrée Karpelès (1885- ) : Nature morte. Une belle harmonie de gris-argent et de blanc. Une cruche en argent avec de beaux reflets. A droite, deux citrons jaunes posés sur la nappe blanche. A gauche, un petite branche d'eucalyptus avec ses feuilles en faucille vert-gris, et ses capsules violettes.



NB - Je tiens à remercierClaude Viviani qui m'a proposé d'inclure dans ce billet quelques-unes de ses belles photos prises au musée de Limoges. De plus, il m'a enseigné quelques manipulations techniques (adaptées à mon faible niveau en informatique) qui m'ont permis d"améliorer considérablement la qualité de nombreuses illustrations de ce blog. Qu'il en soit vivement remercié.




A ne pas manquer !
2 - Musée national de la porcelaine Adrien Dubouché
8 bis place Winston Churchill

Visite le samedi 21 mars 2009

En 1865, Adrien Dubouché accepta de prendre la direction du musée (créé en 1845 par le père de Berthe Morisot). Il fréquenta régulièrement les milieux artistiques parisiens. Dès 1866, il fit don de 400 objets au musée. En 1868, il créa une école d’art qu’il installa dans le même bâtiment que celui du musée, afin que les collections servent de source d’inspiration pour les artistes. A la mort de son ami Albert Jacquemart, spécialiste de la céramique orientale, il racheta sa collection constituée de 587 pièces et en fit don au musée. Pour le remercier de son geste généreux, le conseil d’Etat, sur la demande de la ville de Limoges, décida que le musée porterait son nom.
En 1880, c’est la collection de Paul Gasnault, conservateur du musée des arts décoratifs de Paris, qu’il racheta pour le musée. Ses dons s’élevèrent ainsi à plus de 4 000 objets. La collection de poteries possède des pièces du VIIe siècle avant J.-C., de la période gréco-romaine et du Moyen Age.
Le musée abrite plus de 12 000 objets dans un bâtiment de la Belle Epoque. Il possède la plus importante collection mondiale de porcelaines et céramiques.


Statue en bronze d'Adrien Dubouché dans le hall d'entrée

Vue sur les vitrines

Détail d'une vitrine

Pot à eau et bassin, manufacture du Comte d’Artois, Limoges après 1785.

C’est en 1771, que fut fondée la première manufacture de porcelaine à Limoges. En 1774 elle reçut la protection du comte d’Artois, futur Charles X. Les objets durent alors être marqués en creux des initiales du prince CD, marque qui demeura après le rachat par la manufacture royale de Sèvres en 1784. C'est l’un des plus beaux objets que l’on connaisse de la production de la manufacture. La qualité des bouquets, la palette des couleurs employées, le raffinement du décor, la monture en vermeil au poinçon de Paris, prouvent l’influence de la manufacture de Sèvres dans la transmission d’un réel savoir-faire à Limoges.

Bouillon couvert et son plateau. Limoges, Manufacture royale des porcelaines de Limoges, vers 1788. Porcelaine dure, décor de petit feu.

Surtout du service grain de riz. Manufacture Pouyat, Limoges (1878)

Vase 1925


A voir absolument avant de quitter Limoges :
La gare des Bénédictins, "la plus belle gare d'Europe" (Limoges). De style Art déco.

A l'intérieur, vitraux de Francis Chigot.


3 - Lac de Vassivière - Le centre d'Art contemporain se trouve dans une île

Le Centre d'Art contemporain

Exposition temporaire : Thomas Houseago

Cyclops N° 1

Thomas Houseago

Ce Centre est consacré à la sculpture. Plusieurs dizaines d'oeuvres, d'artistes contemporains, sont dispersées dans l'île. Je n'avais pas assez de temps pour explorer toute l'île...


Thomas Houseago. Bronze.

Réplique agrandie d'un casque de soldat allemand

Pierre Digan : Le Berger de Saint-Genest

Nick Terrett

Andy Goldsworthy


6 - Arts décoratifs Premier Empire

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Les arts décoratifs sous le Premier Empire


Ce billet aborde un sujet qui sort du cadre habituel que je me suis fixé en créant ce blog.
J'ai toujours admiré les ouvrages réalisés sous le Premier Empire, dans le domaine des arts décoratifs.
Juste pour le plaisir, en voici quelques exemples :
1 - Les porcelaines
2 - L'orfèvrerie
3 - Le mobilier
4 - Les joyaux
5 - Quelques ensembles décoratifs prestigieux


1 - Les porcelaines
Eléments du "Surtoutdu Service particulier de l'Empereur Napoléon 1er" : la pièce centrale (le char), et une paire de candélabres (1809-10 – Louvre). Un siège de Bacchus (Fontainebleau). En biscuit de la manufacture de Sèvres.
Payé environ 70 000 francs de l'époque, l'ensemble du service se composait de trois éléments :
un surtout de table en biscuit (25 pièces), un service d'entrée et de dessert (178 pièces dont 72 assiettes de dessert), et un cabaret à café égyptien (25 pièces).

"Service particulier de l'Empereur" - Assiette de dessert. "Palais de Saint-Cloud" (23 assiettes de dessert à Fontainebleau - 19 assiettes de dessert du même service à la Fondation Napoléon - quelques autres dans divers musées : Louvre - Versailles - Sèvres - Malmaison). Le plus beau service de l'Empire.
En 2006, le musée Napoléon de Fontainebleau a acquis une assiette de ce service : "Vue du canal de l'Ourcq". Estimée 30/35 000€, elle a été adjugée à 92 500€ !


"Service particulier de l'Empereur" : Glacière d'une paire (Fontainebleau)


Cabaret égyptien de Napoléon 1er (1809-10 – Louvre).

 
Service Egyptien - Service de table en porcelaine de Sèvres donné par Napoléon 1er au Tsar Alexandre 1er en 1807, Musée du palais de Kuskovo (Moscou).

"Service à tableaux" de Joséphine et d'Eugène de Beauharnais. Vue d'une cinquantaine de pièces présentées au château de Malmaison.
(Les deux services constituaient un ensemble de 312 pièces ; une centaine de pièces sont conservées au musée de l'Ermitage).

 
Assiette du "Service iconographique antique" du cardinal Fesch. Profil de Thémistocle (1810-11 - collection particulière).

Glacières à gorge du "Service iconographique antique" du cardinal Fesch. (Collection particulière).

Jacques François Joseph Swebach (1769-1823) : "Service Encyclopédique". Sèvres (1805-06 – Louvre).Service offert par Napoléon Ier à Hugues-Bernard Maret, futur duc de Bassano.
Jean-Marie-Ferdinand Régnier : "Déjeuner Régnier à reliefs" dit aussi Déjeuner Castiglione (1813 – Musée national de Sèvres).

Marie-Victoire Jaquotot (1772-1855) : Tasse "Jasmin à pied cannelé" et sa soucoupe : portrait de Joséphine et trophées militaires (1810 – Sèvres).
Antoine Béranger (1785-1867) : Vase de forme étrusque à rouleaux - "L'entrée à Paris des œuvres destinées au Musée Napoléon" (1813 - Sèvres, musée national de la Céramique)Georget Jean (1763-1823) : Vase fuseau de Madame Mère - "Le Premier consul franchissant les Alpes au col du Grand Saint-Bernard" ; d'après David Jacques-Louis (1811 - Louvre)

Vase fuseau avec le "portrait de l'impératrice Joséphine". Sèvres (1813 – Malmaison)
Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) : Vase forme d'œuf, fond bleu lapis (d'une paire), cartel peint par Swebach : "Napoléon entrant à Vienne" (1807 – Versailles) 

2 - L'orfèvrerieAigle de drapeau du 143e régiment d'infanterie, modèle 1804 - par Chaudet et Thomire (Paris, musée de l'Armée). Bronze.

François Gérard : Portrait de l'Empereur Napoléon 1er en costume de sacre. Il porte les Regalia réalisés par Biennais : la Couronne de feuilles de laurier, le Sceptre, la Main de Justice, le Globe, le Collier de Grand maître de la Légion d'Honneur du 1er type, l'Anneau du couronnement orné d'une émeraude, et l'Epée du Sacre ornée du Régent. A l'exception de l'épée (à Fontainebleau), les Regalia ont été fondus en 1814 par Louis XVIII. Le Trône que l'on voit à l'arrière-plan est celui du palais des Tuileries (actuellement au Louvre).

Martin-Guillaume Biennais : "Couronne aux camées", dite "de Charlemagne". Utilisée pour le sacre de Napoléon 1er, parmi "Les Honneurs de Charlemagne" (1804 – Louvre)

Nicolas-Noël Boutet (1761-1833), François-Regnault Nitot (1779-1853), Jean-Baptiste-Claude Odiot (1753-1850) : Epée du sacre de Napoléon 1er (Fontainebleau)
Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) : Epée dite aux coraux (Fontainebleau)


Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) : Glaive royal de Westphalie au chiffre du Roi Jérôme (Fontainebleau)
Nef de l'Empereur, par Henry Auguste. Grand Vermeil (1804 - Fontainebleau).


Nef de l'Impératrice, par Henry Auguste. Grand Vermeil (1804 - Fontainebleau).


Martin-Guillaume Biennais : Service à thé de Napoléon 1er. Livré en 1810. (Louvre).


Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) : Ecritoire de Napoléon Ier (1806 – Fontainebleau) 


Encrier surmonté de la figure d'Apollon, par Thomire. Destiné à être placé sur le bureau de l'Empereur. (Versailles - legs de Madame Ruxton-Love, 2005) 

Ecritoire du Roi Jérôme, avec le portrait de Madame Mère (musée de la Légion d'Honneur) 
Nécessaire de voyage de Napoléon 1er, par Martin-Guillaume Biennais (1807 – Louvre)


Nécessaire de toilette de Joséphine, par Félix Rémond (Malmaison)


Martin-Guillaume Biennais : Nécessaire de voyage de Marie-Louise (Residenz, Munich)

Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) : Sucrier et ses douze cuillers de la reine Hortense de Beauharnais (1809-14 – Louvre). 

Jean-Baptiste-Claude Odiot (1753-1850) - Pièces du Service Demidoff (en vermeil)
- Paire de salières (1817 – Louvre)
Paire de candélabres Premier Empire, attribués à Thomire (coll. privée)
Paire de candélabres en bronze (c. 1810 - coll. privée)


Gérard-Jean Galle : Paire de Candélabres en bronze doré (coll. privée) 

François Rémond : Paire de candélabres au Griffon, en bronze doré. 

Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) : Candélabre à six lumières (Malmaison)


Paire de vases en bronze doré, décorés de frises décrivant "Les Triomphes d'Auguste et Alexandre", par Piat-Joseph Sauvage (c. 1804 - coll. privée) 

Pierre-Philippe Thomire : Pendule - "Représentation sous l'allégorie de Mars et Minerve, le mariage de Napoléon Ier et de Marie-Louise". (Vers 1810 – Louvre) 
 Pendule aux "Trois Grâces", biscuit de Sèvres d'après Chaudet, mouvement de Lepaute, Antoine Denis Chaudet (vers 1803 - Malmaison)

André-Antoine Ravrio (1759-1814) : Pendule ornée de deux figures entourant le buste d'Homère

Jean-Joseph Lepaute (1768-1846) : Pendule, Chambre du prince Impérial (Fontainebleau)   

Claude Galle : Pendule "La Chute de Phaéton" 

Pendule-monument conçue par Louis Duguers de Montrosier à la mémoire de Frédéric II, roi de Prusse (1806 - Mobilier national). H : 2,51 m.

3 - Le mobilier

François-Honoré Jacob-Desmalter : Trône de Napoléon 1er. Provenance : château des Tuileries (1804 - Louvre)Trône de Napoléon 1er, exécuté par Jacob Desmalter pour la salle du trône du château de Saint-Cloud (1808 – Fontainebleau)François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter : Trône de l'Empereur Napoléon 1er. Commandé par le Sénat le 3 mars 1804 à la maison Jacob (1804 - Paris, Sénat)


Percier et Fontaine : Trône de Napoléon 1er, pour le Conseil Législatif (musée des arts décoratifs).
François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter : Fauteuil de représentation pour la salle du trône de l'Empereur Napoléon 1er au Palais des Tuileries.
François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter : Bureau de l'Empereur Napoléon 1er (Fontainebleau)

Fauteuil du bureau de Napoléon 1er aux Tuileries (Malmaison)

François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (1770-1841) : Meuble en bas d'armoire du Grand Cabinet de l'Empereur Napoléon Ier au Palais des Tuileries (1812 – Versailles)

Martin-Guillaume Biennais : "Athénienne de Napoléon 1er". Provenance : chambre de Napoléon 1er au palais des Tuileries (1800-04 – Louvre).
Athénienne de l'Impératrice Joséphine (Château de Malmaison)

Tabouret (d'une paire) en X, par Martin-Guillaume Biennais (Malmaison)



Table d'Austerlitz (ou des Maréchaux) commandée en 1806 par l'Empereur (1808-10 – Malmaison)
Jacob-Desmalter : Guéridon
Guéridon circulaire supporté par 3 lions ailés (Louvre)
Serre-bijoux de l'Impératrice provenant du palais des Tuileries (Louvre)


Simon Mansion : Commode à secret et abattants (Malmaison)


Jacob-Desmalter : Commode à 2 vantaux (1805 - Louvre)


Jacob-Desmalter : Secrétaire dit de Bordeaux (1800-05 - Louvre)


Pierre-Philippe Thomire : Console (1800-06 - Louvre)


Jacob-Desmalter : Table-console (Grand Trianon)


Serre-papiers aux armes de l'Impératrice Joséphine, par Martin-Guillaume Biennais (Fondation Napoléon)


Table-lit de Joséphine (Malmaison)

Fauteuil gondole (série de quatre), avec accoudoir en forme de cygne ; provenant du boudoir de l'impératrice au palais de Saint-Cloud, par Jacob-Desmalter (vers 1804 – Malmaison)

François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter : Table à coiffer, boudoir de l'Impératrice Marie-Louise (Compiègne)

Alexandre Maigret : Métier à broder de Marie-Louise (château de Compiègne)

François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (1770-1841) : Fauteuil, chambre de l'Impératrice Marie-Louise (1809 – Compiègne)

Berceau du Roi de Rome (1811 - Wien, Hofburg). De grands artistes travaillèrent à sa réalisation. Le peintre Prud'hon fit les dessins, les bronziers et orfèvres Thomire et Odiot fondirent et ciselèrent le meuble en argent doré, le sculpteur Roguier modela les figures. L'objet, d'un luxe inouï, figure parmi les plus belles pièces du mobilier impérial.


Berceau du Roi de Rome provenant du palais des Tuileries (1811 - Fontainebleau)


Barbière du prince Eugène de Beauharnais (Malmaison - acquise en 2004)



4 - Les joyaux

Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) : Collier de Grand Maître de l'ordre de la Légion d'Honneur ayant appartenu à Napoléon Ier (1807 – musée de l’Armée) 
 
Etoile de la Légion d’Honneur en diamants, par Nitot, ayant appartenu à l’Empereur Napoléon 1er ; commandée pour son mariage avec l’Impératrice Marie-Louise en 1810 (193 diamants - 126 émeraudes). Acquis en 2004 par un collectionneur français, pour 231 000€. 

François-Regnault Nitot : Insigne de dignitaire de la Couronne de Fer de Napoléon Ier. Or, diamants et saphirs (vers 1810 – musée de l’Armée)


Croix de Grand Commandeur de l'ordre de la Couronne de Westphalie du roi Jérôme. Or et perles (Fontainebleau) 

François Pascal Simon Gérard, baron : Portrait de l'impératrice Joséphine, en costume de sacre. Parure d'émeraudes, perles et diamants (Malmaison) 

Bague du Couronnement de l'Impératrice Joséphine (Château de Malmaison) 


Andrea Appiani (1754-1812) : L'Impératrice Joséphine en costume de reine d'Italie. Parure de perles, rubis et camées (Château de Malmaison). 


Diadème d’émeraudes et diamants de Joséphine (collection royale de Norvège) 

Diadème de perles et diamants de Joséphine (Nitot - coll. Chaumet) 

Victor Viger du Vigneau, dit Hector Viger (1819-1879) : L'impératrice Joséphine portant une parure de perles : diadème, collier, bracelet, broche, boucles d'oreilles (Château de Malmaison) 
 
Paire de boucles d'oreilles de la parure de perles de Joséphine (Louvre) 


Diadème de camées de Joséphine, offert par Murat (musée Masséna, Nice) 

Diadème de cornaline de Joséphine, offert par Caroline Murat (1808 - V&A Museum, London). 

Parure de malachites entourées de perles de Joséphine (Fondation Napoléon) 

Broche "Brin de laurier" ayant appartenu à Joséphine. Diamants et rubis.

Montre de l'impératrice Joséphine - Réalisée en 1800, en or, émail et diamants, elle est l'un des premiers exemplaires des "montres à tact" inventés par Abraham Louis Breguet vers 1790. Ce système permettait de lire l'heure d'un simple toucher, pour éviter par courtoisie d'avoir à sortir sa montre de sa poche.


Ce diadème de camées sertis de perles a été porté par Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, qui l'offrit à sa nièce Joséphine de Leuchtenberg à l'occasion de son mariage avec le prince Oscar de Suède, futur roi Oscar 1er. (collection royale suédoise) 

Parure d'opales de la reine Hortense (Château d'Arenenberg, musée Napoléon) 


Diadème de saphirs et diamants de Pauline Bonaparte 

Diadème aux intailles de Caroline Bonaparte 

Demi-parure de Caroline Bonaparte. Croix et pendants d'oreilles, en or, rubis et calcédoine. 

Parure d'émeraudes offerte par Napoléon à sa fille adoptive Stéphanie de Beauharnais, par Nitot (1806 - V&A Museum, London).

Salomon-Guillaume Counis : Portrait de l'Impératrice Marie-Louise portant une parure de rubis et diamants. Miniature (Ajaccio).


François-Regnault Nitot : Collier et paire de boucles d'oreilles. Appartient à la parure d'émeraudesofferte par Napoléon Ier à Marie-Louise à l'occasion de leur mariage en 1810 (Louvre)

Ce collier de diamants fut offert par Napoléon à l’impératrice Marie-Louise en 1811à l’occasion de la naissance de leur fils, le roi de Rome. Le collier partit en Autriche avec Marie-Louise en 1814. (Smithsonian Institution de Washington). 
 

Diadème de perles et diamants de Marie-Louise.

François-Regnault Nitot : Parure en or et mosaïques, avec son écrin. Composée d'un collier, d'une paire de bracelets et de boucles d'oreilles ; offert par Napoléon Ier à l'archiduchesse Marie-Louise comme présent de mariage le 28 février 1810 (Louvre)


Montre de col de Marie-Louise (Fontainebleau)

Montre de col de Marie-Louise (Collection P.J. Chalençon)



5 - Quelques ensembles décoratifs prestigieux


Salle du trône (Fontainebleau)


Chambre de l'Empereur (Fontainebleau)


Chambre à coucher de l'Impératrice (château de Compiègne)


Salle du Conseil de l'Empereur (Malmaison)


Chambre de l'Impératrice (Malmaison)


Chambre de l'Empereur (Malmaison)

Bibliothèque de l'Empereur (Malmaison)

Salon des malachites (Versailles, Grand Trianon)

Hôtel de Beauharnais : Le Salon Vert (Ambassade d'Allemagne, Paris)

Hôtel de Beauharnais : Le Salon Cerise (Ambassade d'Allemagne, Paris)

Hôtel de Beauharnais : Le Salon des 4 saisons (Ambassade d'Allemagne, Paris)


Il est possible de trouver sur ce même blog une documentation complémentaire sur les Arts décoratifs sous le Premier Empire en consultant les musées suivants :-Ile-d'Aix : musée national napoléonien
-Cendrieux
: Musée napoléon au château de la Pommerie
-Fontainebleau
: musée Napoléon



2b - Nouveautés

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Nouveautés dans ce blog

News !

Derniers musées mis en ligne (new museums in this blog) :
- Octobre-novembre 2011
- Sète - Le-Cap-d'Agde - Béziers - Narbonne - Château-Thierry - Boulogne-Billancourt - Varzy
- Parçay-les-Pins - Auch - Issoudun - Blois (Ben) - Le Cateau-Cambrésis (Matisse) -


Musées récemment enrichis par de nouvelles illustrations :
(new photos in these museums)

-Octobre 2011 :
Roubaix - Bayonne - Blois - Chartres
- 2012 - 2013 :
Moulins - Agen - Auch - Mirande - Chambéry - Riom - Arras -



Nouvelles pages thématiques :
- Février 2011 - Une nouvelle galerie présentant plus de160 autoportraits de peintres(présents dans les collections publiques françaises).
(More than 160 self-portraits in French Public Collections)

- Septembre 2011 - Une galerie consacrée aux Arts décoratifs sous le Premier Empire.

- Octobre 2011
Mise en vente d'un livre : Les mémoires de mon père
"Avant de quitter la scène - Souvenirs d'une vie et mémoires de guerres".

- Janvier 2012 - Etude d'un tableau d'Antonio de Bellis: St Sébastien évanoui.

- Juin 2012 - Mes visites de musées et d'expos
Travail en cours
-Décembre 2011
- mars 2012
Je remercie vivementClaude Vivianipour l'aide technique qu'il m'a apportée. Cela m'a permis de faire uneimportante amélioration de la qualité des illustrations (redressement, recadrage, lumière, contraste, couleurs)dans la plupart des musées de ce blog.(musées dont les photos ont été améliorées : A-B-C-D-E-F-G-H-L-M-N-O-P-Q-R-S-).

- Mai 2013 : REGALIA de la Couronne de France et "Diamants de la Couronne".



ROCHECHOUART

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Vue de la cour
Château de Rochechouart
musée départemental d'art contemporain
(département : Haute-Vienne)

Visite du musée du château le mercredi 25 août 2010

Le château de Rochechouart, dont les bâtiments datent pour l'essentiel du XVe siècle, abrite depuis 1985 le musée départemental d'art contemporain. Les murs du château ont gardé un ensemble de fresques du XVIe siècle retraçant l'histoire d'Hercule, et des scènes de chasse à courre.

La salle des chasses : Elle est recouverte d'une peinture murale richement colorée, qui relate une journée de chasse au cerf aux environs du château de Rochechouart au tout début du XVIe siècle.

Départ de la Chasse

Le cortège des chasseurs et l'hallali.

Scène de banquet.



La galerie d'Hercule : Cette salle est ornée de fresques peintes en grisaille datant du premier quart du XVIe siècle, qui retrace les épisodes de la vie du célèbre héros mythologique. (vue vers le fond de la galerie)
Au sol, une oeuvre de Richard Long : La "Rochechouart Line".

Vue de l'ensemble de la galerie d'Hercule (vers l'entrée)

Galerie d'Hercule : début du cycle

Au-dessus de la porte : Jupiter

Hercule nouveau-né étouffant les serpents d'Héra, au pied du lit d'accouchée de sa mère Alcmène.

-Hercule et le Lion de Némée (à gauche)
-Hercule combattant le roi Acheloüs dans sa triple métamorphose
(à droite)

Le combat avec l'Hydre de Lerne.

-Hercule portant les colonnes d'Hercule.
-La Punition de Cacus.
-Antée abattu par Hercule (scène très lacunaire).
-Hercule emmène Cerbère enchaîné.
-Hercule victorieux des Centaures

Le centaure Nessus percé par une flèche en tentant d'enlever Déjanire.

Fin du cycle : Le Porteur de la tunique de Nessus - Hercule s'immolant sur son bûcher.


Le Fonds Raoul Hausmann - Né en 1886, Raoul Hausmann est un des principaux fondateurs du mouvement Dada à Berlin. À la fin de la Première Guerre mondiale, il se lance avec ses camarades dans une redéfinition complète de l'art. Hausmann est alors un des inventeurs du photomontage et un initiateur de la poésie sonore. Au-delà de son iconoclasme affiché, Dada remet en cause les cloisonnements artistiques et la frontière entre l'art et la vie, ouvrant pour la création du XXe siècle un chantier encore inachevé.
En 1933, Hausmann doit fuir l'Allemagne nazie. Après un périple européen, il trouve refuge en Limousin (Peyrat-le-Château) avant de s'installer en 1945 à Limoges où il résidera jusqu'à son décès en 1971.
Depuis 1986, date des premières acquisitions, le Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart a entrepris la création d'un fonds Raoul Hausmann. Témoignage du séjour de l'artiste en Haute-Vienne, cette collection comporte plus de 600 œuvres et un ensemble conséquent de documents (écrits théoriques, correspondances...).

Raoul Hausmann : Poule dada (1968)

Tableau-Ecriture (1962)



Sous les combles(belle charpente)
Le Musée possède une collection exceptionnelle d'œuvres d'artistes représentés dans les plus grands musées d'Europe.
Ensemble d'œuvres d'Arte Povera et du Land Art
Giovanni Anselmo - Alighiero Boetti - Hamish Fulton - Tony Cragg - Richard Long - Giuseppe Penone - Michelangelo Pistoletto - Christian Boltanski - etc.

Au premier plan, une oeuvre de Richard Long

Michelangelo Pistoletto : Mur de chiffon.


Collection de photographies contemporaines (J.M. Bustamante, G. Cadieux, G. Forg, H. Fulton, R. Graham, T. Ruff, P. Tosani, J. Welling...).


TOULOUSE - Abattoirs

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Les Abattoirs
musée d'Art moderne et contemporain
(département : Haute-Garonne)


Visite du musée le vendredi 29 août 2003

En 1823, la ville de Toulouse décide de regrouper ses différents abattoirs sur un site unique. C’est l’architecte Urbain Vitry qui est chargé, en 1825, du projet d’architecture du bâtiment. Il réalise une construction de type basilical, marquée par une articulation symétrique et un langage néo-classique. En 1995, le projet des architectes Antoine Stinco et Rémi Papillault est retenu pour la création de l’ « espace d’art moderne et contemporain de Toulouse Midi-Pyrénées ». Les travaux débutent en 1997, et Les Abattoirs (dénomination finalement adoptée) ouvrent officiellement en 2000.


Centré sur des artistes actifs dès les années 1950, il illustre de nombreux courants ou tendances artistiques nés de la Seconde Guerre mondiale tels que l’abstraction lyrique ou gestuelle, l’art brut, l’art informel, ou encore Cobra. Cette partie de la collection s’est trouvée considérablement enrichie par la donation d’œuvres du collectionneur Anthony Denney, et par le dépôt effectué par le centre Georges Pompidou d’une partie de la donation du galeriste Daniel Cordier.
La collection d’Anthony Denney (1913-1990) se compose essentiellement de peintures réalisées dans les années 1950 et 1960, par des artistes tels que Karel Appel, Alberto Burri, Jean Dubuffet, Lucio Fontana, Sam Francis, Georges Mathieu, Riopelle, Antonio Saura, Antoni Tapies, Vasarely, et les artistes japonais du groupe Gutai.
La collection de Daniel Cordier témoigne du parcours d’un amateur et galeriste avec, entre autres, des œuvres d’Arman, Hans Bellmer, Brassaï, César, Chaissac, Robert Combas, Dado, Jean Dubuffet, Marcel Duchamp, Hans Hartung, Robert Mapplethorpe, Henri Michaux, Robert Rauschenberg, Bernard Réquichot ou encore Claude Viallat. Depuis 2005, Daniel Cordier enrichit cet ensemble exceptionnel par de nouveaux dons, cette fois-ci d’arts premiers, d’artefacts ethnographiques et de toutes sortes d’objets de curiosités, dans le but d’illustrer ce qu’il appelle « les désordres du plaisir ».

On trouve aussi, dans la collection, l’exceptionnel rideau de scène de Picasso, La Dépouille du Minotaure en costume d’Arlequin. Créé par l’artiste en 1936 avec la collaboration de Luis Fernàndez, cette immense œuvre (8,30 x 13,25 m) a été réalisée pour 14 Juillet, pièce de Romain Rolland, donnée au Théâtre du peuple le 14 juillet 1936. Cette œuvre fait l’objet d’une présentation spécifique six mois par an seulement en raison de sa fragilité, dans un espace aménagé au sous-sol.

La collection se compose d’environ 3 400 œuvres couvrant la seconde moitié du XXe siècle et le début du XXIe siècle.


Les décors extérieurs : Sculpture de Bernar Venet

Mosaïque de Fernand Léger : "La Partie de Campagne". Transposition d'une toile de 1953.

Fernand Léger : "Acrobates et Musiciens"

Fernand Léger : "La grande Parade"

Mosaïques de Fernand Léger : "Marie l'Acrobate"

Fernand Léger : La grande Fleur qui marche


Intérieur : le hall central

1 - Quelques peintures :
Karel Appel : Boys in Street
Arman : Cachet (c. 1958)

Miquel Barcelo : El pintor damunt el cuadro (1983). Acrylique sur cartons marouflés sur toile.

Bissière

Alberto Burri : Sacco IV (1954)

Robert Combas : Un Homme et une Femme

Miograd Djuric, dit Dado : Le Cycliste (1955)

Miograd Djuric, dit Dado : Scène de Guerre (1997-99)

Jean Dewasne (1921-99) : Prométhée (1952)

Jean Dubuffet : La Bouture (1956)

Erro : Moteur à Explosion (1961)

Simon Hantaï (1952)

Georges Mathieu : La Bataille d'Hastings (1956)

Roberto Matta (1911-2002) : Sans titre (1960)

Roberto Matta : Matière (1961)

J.-Michel Meurice : Pénélope II (1973)

Manolo Millares : Cuadro 33 (1957)

Pierre Soulages (1959)

Claude Viallat : n° 40 (1968)


2 - Quelques sculptures :
Arman : Accumulayion de vis

Pierre Bettencourt (1917-2006) : Entre Ciel et Terre (1965)

César (1921-98) : Coque Vallelunga n° 1 (1986)

Robert Morris : Felt Piece (1971)

Vassilakis Taquis : Signal

Frédéric Valabrègue : Rivière (1983)

Frédéric Valabrègue : Rivière (1984)

Yayoi Kusama : Dots Obsession


3 - Quelques dessins :
Pierre Bettencourt : Papillons (1961)

Gaston Chaissac (1961)

Miograd Djuric, dit Dado : St Jérôme (1955)

Jean Dubuffet : Femme galante (1944)

Hans Hartung (1947)

Michel Lablais : Marat (1972)

Jean Le Gac : Ramon Navarro (1975)

Henri Michaux (1955)



4 - Quelques photographies :
Hans Bellmer : La Poupée

Robert Mapplethorpe : Dennis Speight (1983)

Robert Mapplethorpe : Jimmy Freeman (1981)

Joel-Peter Witkin : Hermes (1981)

Joel-Peter Witkin : Madame X (1981)

Joel-Peter Witkin : Mort autoérotique (1981)



Au sous-sol, une oeuvre exceptionnelle :
Pablo Picasso : Rideau de scène du 14 juillet (1936). Sur toile : 8 x 13 m.
En 1936, pour célébrer la fête nationale, le gouvernement du Front Populaire décide de présenter au théâtre de Paris, ou théâtre du Peuple, une pièce de Romain Rolland intitulée "14 juillet" et commande à Pablo Picasso une " toile de fond " pour servir de décor aux représentations.
Picasso, assisté par son ami Luis Fernandez, réalise le rideau de scène à partir d’une gouache titrée "La dépouille du Minotaure en costume d’Arlequin".


Les acquisitions du FRAC :




SETE

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Musée Paul Valéry
(département : Hérault)

Visite du musée Paul Valéry le samedi 29 octobre 2011
Le musée Paul Valéry de Sète est installé dans un bâtiment contemporain conçu par l'architecte Guy Guillaume et inauguré en novembre 1970. Tout récemment, de grands travaux ont permis de réaménager le musée permettant l'extension des salles ouvertes au public et une nouvelle présentation des collections.


Adolphe Joseph Monticelli : Réunion au château.


Toussaint Roussy (1847-1931) : Le Déjeuner du Violoneux.
-Nature morte à la Cruche - L’Heure du Bock -Nature morte à l’Orange.
Toussaint Roussy : A Bord de l’Hérault (1897).


Toussaint Roussy : Le Mousse à Bord de l’Hérault.


Maurice Marinot : Nature morte aux Piments (1904)
-Femmes lisant dans un Paysage.
Albert Marquet : Voiliers à Sète.
Robert Mols : Le Port de Sète (1897)


Gustave Courbet : Mer calme à Palavas (1857). Une composition très minimaliste.
Jules Troncy (1855-1915) : L’Entrée du Port de Cette (1892)
Julius Histz : Vue de la ville et du port de Sète.

Peintures orientalistes
James Alexandre Walker : Alerte arabe.
Julien Lévy-Dhurmer : Fileuse tunisienne (Huile sur toile) -
Algérien (pastel) – Village arabe.

Julien Lévy-Dhurmer : Algériens (huile)


Auguste Albert Louis Paul : Fumeurs de Kiff (1887)


Charles Bitte (1866-95) : La Malaria.

Edouard Antoine Marsal : Satyre et Bacchante. Etonnant sujet...


Salle des peintures du XIXe siècle.

Abraham Storck
: Vue d’un Port méridional.
Pierre Auguste Cot : Etude de tête.
Ernest Azéma (1871-1917) : Spartiate montrant un esclave ivre à son fils (c. 1902)
Jean Tassel (1608-67) : Diane rencontrant Vénus.


Pierre Cabanel : Philoctète abandonné dans l’île de Lemnos.
Jean Jules Antoine Lecomte du Nouÿ : Françoise de Rimini aux Enfers (1863)


Salle des peintures du XIXe siècle.

Pierre Cabanel (1838-1917) : L’Enfant prodigue.

Eugène Castelnau (1827-94) : La Leçon de Musique (1866)

J.-Paul Raphaël Sinibaldi (1857-1909) : Claude nommé Empereur.


Salle des peintures du XIXe siècle.

Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926) : Le Sac de Rome par les Wisigoths en 410 (1890)


Emile Pichot : La Mort de Démosthène (1879)
Uranie Colin-Libour : L’Aïeule.


Gaston Marquet : Le Lavoir de Saint-Pierre (Idylle à Montmartre)


Marius Roy (1833-1924) : Le Rétamage.


Marius Roy : A la salle d’Armes, Leçon de veille.

Robert Mols
: Le Port de Bordeaux (1886)
J.-Désiré Bacoules – Charles Labor –
Eugène CastelnauYves Brayer.


Henri Martin : Collioure (1932).
Victor Falies (1849-1904) : La Mosson à Grabels


François Desnoyer (1894-1972) : Le Port de Beppu (1968)


François Desnoyer : La grande Plage de la Corniche (1947)

Gabriel Couderc
(1905-94) : une série de toiles

Le Port de Sète, le matin (1948)
-Les Joutes sétoises.
Gabriel Couderc : Le Souk d’Alep (1949)
Jean Hugo – Maurice Sarthou.
Raymond Espinasse (1897-1983) : Vue du Mont Saint-Clair.
Salle consacrée à Paul Valéry : dessins, ouvrages, lettres, documents, souvenirs, etc.


Expo temporaire :
Raymond Guerrier (1920-2002) : Les Argileux.
Ladislas Kijno : Grande icône en hommage aux Journalistes assassinés.
Jean Messagier – Maurice Sarthou – Yan Pei Ming – André Cervera.


Robert Combas : Le Contournement de Sète par Hannibal (2000)


Richard di Rosa : Déesse de marbre (2002).


Belle et intéressante exposition temporaire consacrée à Juan Gris (1887-1927).

Juan Gris : Le Livre (1911 - Centre Pompidou)



BEZIERS

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Musées des Beaux-Arts
(département : Hérault)

Visite des musées de Béziers le dimanche 30 octobre 2011.

Les collections du musée des Beaux-Arts de Béziers (créé en 1859) sont réparties entre deux hôtels particuliers : l'Hôtel Fabrégat et l'Hôtel Fayet.


1 - Hôtel Fabrégat

Il présente un bel ensemble de peintures anciennes, italiennes, hollandaises, espagnoles, et la collection d'art moderne ayant appartenu à Jean Moulin (Chirico, Soutine, Dufy).
Il abrite également une centaine de dessins de J.-Marie Vien, et une importante donation Maurice Marinot (peintures, dessins, verreries).



Henri Lehmann : Le Repos.
Gabriel Decamps : Moulin en Hollande.
Narcisse Diaz de la Peña : Paysage avec Baigneuses.
Eugène Isabey : Portrait d'Hippolyte Delpy.
Théodore Rousseau – Charles François Daubigny – J.-Victor Bertin.

Camille Corot : Le Marais aux 5 Vaches.
Richard Parkes Bonington : Port de mer sur la Côte bretonne – Marine.
Eugène Devéria : Femme et Enfant jouant avec un Chien.
Théodore Géricault : Portrait de Suzanne

Théodore Géricault : Etude d’un Cheval gris.
Eugène Delacroix : Alberthe de Rubempré, cousine de l’artiste, en Catherine d’Alexandrie.

Achille Devéria : Portrait d’Homme en costume rouge.
Adolphe Appian.

Hippolyte Moulin (1832-84) : Enlèvement de Ganymède. Marbre.

Pina Nicolet : Consolez-vous les uns les autres. Marbre.

Pierre Laprade – Ker Xavier Roussel – Albert André.
Othon Friesz : Sous-bois – Enfant dans la prairie – Entrée du Port de Honfleur –

Othon Friesz : Le Port de Honfleur.

Pinchus Krémègne : Nu blond (épouse du peintre).
Tal Coat – Chaïm Soutine – Léopold Survage - Raoul Dufy.

Maurice Utrillo : Le Lapin agile (1938)

Giorgio De Chirico (1888-1978) : Composition avec autoportrait (1926)
Edouard Goerg – Auguste Chabaud – Marie Laurencin – Moïse Kisling.
Auguste Rodin
: Buste de Falguière. Plâtre.

Salle expo temporaire
Gaston Cugnenc : peintre et caricaturiste.
Bouquet de Fleurs.

Gaston Cugnenc : Le Martyre de St Etienne.

Dans l'escalier
Marcel Féguide (1890-1968) : Cycle d’Orphée et Eurydice (1928).
La Disparition d’Eurydice – Orphée rencontre Eurydice – Eurydice écoute le Chant d’Orphée– Orphée charme les Ombres - Eurydice aux Enfers – Orphée sollicite l’entrée aux Enfers - La Désobéissance d’Orphée – Orphée chantant au son de sa Lyre.

Premier étage
Alexandre Colin : Christophe Colomb devant le Conseil de Salamanque.

Ec. flamande (15e) : Vierge à l’Enfant. Un religieux penché sur la balustrade est entre le monde divin et le monde terrestre.
Ec. flamande (15e) : Portrait d’un abbé.
Ec. flamande (15e) : La Visitation
Martin Schaffner (1478-1546) : Vierge à l’Enfant.
Francesco Raibolini : Vierge à l’Enfant.
Antonio Badile : Vierge à l’Enfant.
Ec. italienne (16e) : Vue de la Piazzetta à Venise.
Ec. italienne (16e) : Portrait d’une jeune Fille.

Vue de la grande salle.

François Bunel (1552-95) : Personnages de la Comédie italienne.

Ec. vénitienne (16e) : Portrait d’une jeune femme de l’aristocratie.

Giulio Pippi, dit Jules Romain : Vierge à l’Enfant, d’après Raphaël.

Jan van den Hoecke (1611-51) : Portrait d’une femme.

Michiel Coxie (1499-1592) : Portrait d’une femme à la Coiffe blanche.
Hans Holbein : Portrait d’un banquier. Au verso, une tête de mort (Vanité).


Anton van Dyck : Portrait d’un jeune homme.
Juan Carreno de Miranda (Ec. de) : L’Archiduchesse Cariana.
Juan Antonio de Frias y Escalante : L’Annonciation.
Ec. de Séville (17e) : Marie-Madeleine.
Pedro de Moya : St François d’Assise.
Francesco Herrera l’Ancien : Prédication de St Jean-Baptiste.
Sebastian de Llanos y Valdes : Christ portant sa croix (1635)

Vue de la grande salle.

Au centre, le tableau de Jacques Stella, entouré des 2 pendants de Pierre-Nicolas Huilliot.

Jacques Stella (1596-1657) : Présentation de Jésus au Temple.

Pierre Nicolas Huilliot : L’Automne (à gauche)
Pierre Nicolas Huilliot : L’Eté ou La Musique. (à droite)

Joseph Parrocel
: Bataille entre Maures et Castillans.
Sébastien Bourdon (1616-71) : La Mort de Didon.

Sébastien Bourdon : Portrait de la Reine Christine de Suède.
Giovanni Romanelli : Tête de Bacchante.
Viviano Codazzi : Architecture en ruine

Viviano Codazzi : Ruines romaines. Deux pendants.

Viviano Codazzi : Campo Vaccino à Rome.

Domenico Zampieri, dit Le Dominiquin : Portrait du pape Grégoire XV et son neveu le cardinal Ludovico Ludovisi.
Philips De Coninck : Portrait d’homme.
Frédérick Moucheron (1634-86) : Rue de Village (1652).
Jean Miel : Le Repos des champs.

Orazio Gentileschi (1563-1639) : Le Martyre de St Sébastien.

Guido Reni : Les Adieux de Didon à Enée
– Sainte Conversation.

Anton Raphaël Mengs : Portrait du pape Clément XIII.


Vue de la grande salle.
Philippe Jacques de Loutherbourg (1740-1812) : La Gravière.
Jean Grimou : Portrait d’une jeune musicienne avec sa fille.
Jacques-Louis David (attr. à) : Portrait du comédien Jean Mauduit de Larive (c. 1778)
Jean Santerre : Jeune Femme cachetant une Lettre.

Horace Vernet : Tête de bélier.

Jean Broc : La Bonne Aventure.
Michel-François Dandré-Bardon (1700-83) : Sophonisbe buvant le Poison.
Joseph Marie Vien : Samson après la Bataille de Leschi – Tête de Lansquenet.
J.-François Saire : La Mort de Germanicus.
Jacques Gamelin : Patriarche donnant le voile à une Vestale.
-L’Accordée du Village – Titus accordant la Liberté à des Prisonniers.
-Ste Marie-Madeleine pénitente.

Philippe Mercier : Jeune Homme au Verre de Vin.

Jean Pillement (1728-1808) : Scène de Naufrage.
Quiringh van Brekelenkam (1620-68) : Concert de famille.
Jan van der Capelle : Marine.
Jan Fyt (1611-61) : Chat sauvage flairant du Gibier.
Jan Brueghel de Velours : Le Chariot renversé.
Dick Maas : Chevaux à la porte de l’hôtellerie.

Dans l'escalier
Auguste François Gorguet : Le Jardin des Hespérides (Salon de 1894). Grande toile très académique.

Deuxième étage
Jules Jacques Veyrassat (1828-93) : Les Cascarottes au Lavoir.

J.-Paul Laurens (1838-1921) : Les Funérailles de Guillaume le Conquérant.

Collection de céramiques.




2 - Hôtel Fayet

Dans cet hôtel particulier, sont exposées des peintures du 19e s. et le
fonds d'atelier du sculpteur biterrois Jean-Antoine Injalbert (1845-1933), Grand Prix de Rome en 1874.

Salle du rez-de-chaussée
Au premier plan, L’Enfant au Poisson (Salon de 1891). Plâtre original, projet pour la fontaine du Plateau des Poètes à Béziers.

Jean-Antoine Injalbert : L’Enfant au Poisson. Plateau des Poètes.

Premier étage
Jean-Antoine Injalbert : Hippomène. Plâtre.

Jean-Antoine Injalbert : Mirabeau nu. Plâtre. Etude pour le marbre du Panthéon.

Jean-Antoine Injalbert : Mirabeau. Marbre au Panthéonà Paris.

Autre plâtre d'Injalbert

Jean-Antoine Injalbert :Hippomène. Bronze.
-Faune ivre. Bronze.

Jean-Antoine Injalbert :Amour aux Colombes. Bronze.
-Plusieurs sculptures érotiques. Terre cuite.
-Nombreuses esquisses pour des commandes officielles.


Alexandre Cabanel (1823-89) : Oreste (1848). Grand format. Premier envoi de Rome. Oreste est probablement représenté après qu'il a tué sa mère Clytemnestre et son amant Egisthe.

Alexandre Cabanel : Cléopâtre VII

Alexandre Cabanel : Judith

Charles Labor : La Ville et Moulins de Béziers, le matin (1889)
-Le Parthénon – Paysage oriental.
-La Plaine du Rébaud au soleil couchant (1882)

Charles Labor : La Place couverte à Béziers.
Adolphe Perrot -
Auguste Glaize : Monna Belcolore (1866)

Auguste Glaize : Les Amours à l’Encan. Grand format (à gauche).
Pierre-Louis Peyranne : La Charmeuse de serpent à Corinthe. Plâtre (au premier plan).

Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926) : La Mort de Sénèque (Salon de 1875)
Ernest Azéma : Jésus guérissant les malades.
Pierre Auguste Cot : Ste Elisabeth de Hongrie soignant un malade.
Eugène Brunel : Les Peupliers argentés du Bosquet.


Gabriel Fayet : Les Bords de l’Agout
-Enfants au torrent – Vue de Béziers.
Henri Martin – Léon Fayet.
Louis Paul : Plusieurs toiles.
Femme aux Oranges – Le Ruisseau de Bagnols – Arabes jouant de la Musique.

Fabius Brest (1823-1900) : Istanbul (1861).

Aimé Ponson : L’Embarras du Choix (1874). Nature morte aux Livres, une souris s’apprête à faire un festin.

Raphaël Ponson : La Calanque de Port-Pin près de Cassis (1873)

J.-Antoine Injalbert : L’Amour domptant la Force – La Force domptée par l’Amour. Deux plâtres originaux grandeur nature des sculptures placées sur la promenade du Peyrou à Montpellier.

J.-Antoine Injalbert : L’Amour domptant la Force. Promenade du Peyrou à Montpellier.

J.-Antoine Injalbert : La Force domptée par l’Amour. Promenade du Peyrou à Montpellier.


LE CAP d'AGDE

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Le musée de l’Ephèbe
Musée d’Archéologie Sous-Marine



Visite du musée le samedi 29 octobre 2011

Ce musée ne rentre pas réellement dans le projet de ce blog, mais les pièces exceptionnelles qui y sont conservées expliquent ce choix.

Inauguré en 1987, le Musée de l’Ephèbe est le premier à se consacrer exclusivement à l’archéologie sous-marine et subaquatique.
Dans la pinède du Cap d'Agde, il présente la plus importante collection française de bronzes antiques trouvés in-situ.
Les collections présentées proviennent des fouilles du GRASPA (Groupe de recherches archéologiques sub-aquatiques et de plongée d'Agde), et des groupes de plongée locaux.


Le musée est organisé en 3 départements distincts :
-Le département moderne : céramiques médiévales, armement de la flotte royale, et cargaisons d'épaves du XIIe au XIXe siècle.
-Le département antique : le commerce maritime (amphore, vaisselle), la cité grecque et le bateau antique (architecture navale, ancres, vie à bord), une mosaïque illustrant une scène peu connue de la mythologie gréco-romaine, "Le Jugement de Marsyas".
-Ledépartement des bronzes : l'Ephèbe d'Agde, un prestigieux bronze grec découvert dans les eaux de l'Hérault en 1964, daté du IVe siècle avant J-C, un trépied en bronze étrusque, une série de canons pierriers, une aile de victoire, et des pièces exceptionnelles découvertes récemment : deux statues romaines (Cupidon et un jeune garçon vêtu d'une tunique romaine) datées entre le 1er siècle avant et le 1er siècle après J-C.

Le musée est passionnant à parcourir, de nombreux panneaux explicatifs relatent les circonstances des découvertes et les techniques de conservation mises en œuvre.
Disposé sur 3 niveaux, les collections sont présentées de façon rationnelle, chronologique et attractive, en partant des époques plus récentes pour s'enfoncer peu à peu dans le temps. Les collections sont étonnament riches et variées. L'émotion culmine en fin de parcours avec la découverte de la pièce majeure du musée, une merveille magnifiquement mise en valeur : le bronze d' Alexandre le Grand.


Département des bronzes
L’Ephèbe ou l’Alexandre d’Agde
Découverte le 13 septembre 1964 dans le fleuve Hérault, par Jacky Fanjaud (du GRASPA), la statue de l'Ephèbe d’Agde, grand bronze antique représente un jeune homme dans la nudité héroïque d’une hauteur de 1,33 m. Cette œuvre d'art de style grec fut nommée ainsi au moment de sa découverte, dans l’attente d’une identification plus précise. L’épaule gauche porte une chlamyde repliée dans les deux sens, laissant tomber un drapé lourd vers l’arrière qui vient s’enrouler sur l’avant-bras ; cette manière de porter ce manteau correspond au vêtement militaire macédonien. Le corps au torse élancé possède une musculature apparente et légère, en plein accord avec la jeunesse adolescente du sujet. La tête tournée sur la droite est légèrement inclinée vers l’épaule. Le visage porte une expression douce et juvénile, au profil fin et conventionnel, nez dans le prolongement du front, menton rond, pommettes hautes. Les lèvres minces et la finesse des traits laissent poindre une expression individuelle. Sur l’arrière d’une chevelure symétriquement répartie, le diadème retenant l’ensemble de la coiffure se rapproche du modèle en argent doré de la tombe de Philippe II de Macédoine, emblème royal.
L’ensemble de l’œuvre évoque le style du sculpteur Lysippe de Sicyone. Cet artiste a beaucoup travaillé le bronze, il s’est particulièrement intéressé aux effets gestuels ; sensible à la beauté des athlètes, il excellait dans l’art du portrait, créant tout particulièrement des effigies réalistes et sublimées d’Alexandre le Grand. Les textes antiques expliquent comment Lysippe sculptait les portraits d’Alexandre ; le cou légèrement penché vers l’épaule gauche, le regard relevé et une certaine douceur des traits. Quelques portraits d’Alexandre de Lysippe montrent des similitudes avec son style la coiffure léonine du conquérant et les mèches dressées sur le front, sa jeunesse et son air rêveur. Il est difficile d’affirmer, qu'Agde possède un véritable portrait d’Alexandre exécuté par Lysippe. Mais son visage est très proche des portraits idéalisés d’Alexandre ce qui laisse penser qu'il s'agit plus que d’une inspiration.

Seule statue en bronze de la période hellénistique (IVe s. avant JC) à avoir été découverte en France (et présentée in-situ), «l’Ephèbe» d’Agde est une représentation d’Alexandre le Grand.
L’avant-bras gauche est une restauration antique (à l'époque romaine) sur une statue plus ancienne, et donc importante.

Une nouvelle restauration a eu lieu en 2009-2010.
Alexandre en cours de restauration


Le 26 décembre 2001, Nicolas Figuerolles, plongeur amateur, a découvert fortuitement dans le sable, par environ 6 mètres de fond à 400 m au large du Cap-d'Agde, deux statues en bronze tout à fait exceptionnelles. Une tempête et l'action du courant sous-marin qui a déplacé des bancs de sable sont à l'origine de cette découverte. Bien qu'incomplètes, les statues étaient dans un état de conservation remarquable permettant d'apprécier la très grande qualité de leur modelé et de leur facture. Ces deux statues en bronze, de 65 et 80 cm de haut, représentent deux enfants.
Eros en bronze
La première est un Amour ou « Eros » nu, magnifique bambin potelé dont les pieds reposent sur un socle circulaire à tores et qui regarde vers le lointain. Malheureusement, ses bras et ses ailes manquent.

"Césarion". Bronze
La seconde statue, plus originale et de très belle facture, est un jeune garçon au déhanché élégant dont le manteau rejeté vers l'arrière dévoile une tunique courte. Chaussé de sandales à lanières, il porte à la cheville un bracelet à motif de serpent et, sur la tête, une coiffe ornée d'une possible évocation solaire. Il portait vraisemblablement des boucles d'oreilles. Toutes deux indiquent une origine italique et pourraient dater de l'époque hellénistique tardive ou du début du Haut Empire (entre le Ier siècle avt. et le Ier siècle apr. J-C).
Cet enfant royal pourrait représenter Césarion, fils de Cléopâtre et de César.

Depuis mai 2003, ces deux pièces remarquables occupent une place de choix auprès du célèbre « Éphèbe d'Agde » portant ainsi la collection des bronzes d'Agde au niveau national et même international de par leur rareté et leur conservation.

Une magnifique aile en bronze provenant probablement d'une Victoire


Département antique

Mosaïque romaine : Apollon et Marsyas.

Importante collection d'amphores romaines de différents types :

Amphores à col, bouchonnées de liège

Chaque forme correspond à une provenance différente, ou à un usage spécifique.

Reconstitution partielle d'une fouille sous-marine

Une des nombreuses ancres romaines présentées. Dans les trous inférieurs des morceaux de bois étaient insérés pour accrocher le fond marin.

Grandes jarres à vin romaines

Cruche romaine en bronze très raffinée. L'anse est en forme de lion.

Très nombreuses pièces archéologiques romaines de toutes sortes.

Vue de l'espace intérieur du musée. A l'étage inférieur, reconstitution d'un atelier de bronzier romain.


Département moderne

Canons anciens XVIIe-XVIIIe s.

Des maquettes de bateaux et de nombreux objets trouvés dans les épaves : ustensiles divers, instruments de navigation, armes (certaines sont présentées dans leur état originel, dans leur gangue de concrétions), etc.


Un dernier regard sur Alexandre.



NARBONNE

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Musée d’Art et d'histoire - Palais épiscopal
(département : Aude)


Visite le dimanche 31 octobre 2011

Situé dans le Palais neuf, au deuxième étage,
dans les anciens appartements des Archevêques, on accède au musée d’art par un monumental et magnifique escalier du 18e siècle.
Le musée d'art qui présente un panorama intéressant de la peinture classique des différentes écoles : française, italienne, espagnole et flamande du XVIe au XIXe siècle avec des œuvres de Oudry, Greuze ou Géricault, Le Tintoret, Lippi, Ribera ou encore Brueghel, mais aussi des réalisations de peintres languedociens célèbres tels que Joseph-Marie Vien, Sébastien Bourdon ou Hyacinthe Rigaud.

Dans un décor qui invite au voyage, le musée d'Art de Narbonne abrite dans ses collections un ensemble exceptionnel de peintures orientalistes. Des œuvres de qualité, d'une très grande richesse, constituent un panorama de plus de 130 tableaux exposés en permanence.

L'escalier monumental du XVIIIe s.


Atel. de Pierre Mignard : Portrait équestre de Louis XIV.
Charles Galleri (17e) : Les Consuls narbonnais de 1596 agenouillés devant St Paul Serge, premier évêque de Narbonne.

Charles Galleri (17e) : Les Consuls narbonnais de 1600 agenouillés devant le Christ en croix.
Charles Galleri (17e) : Les Consuls narbonnais de 1603 agenouillés devant St Sébastien.
Anonyme (17e) : Les Consuls narbonnais de 1607 agenouillés devant St Pierre.
René Antoine Houasse : Diane et Endymion.
Claude II Audran : Vulcain remet à Vénus les Armes de Enée.
Bartolomeo Schedone : La Sainte famille avec St Jean-Baptiste.

Nicolas Maes : Portrait de femme.
Claude Lefèvre : Portrait de Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne.
Pierre Subleyras : La Charité romaine.

Jean Barbault : Le Garde du seigneur.
Hyacinthe Rigaud : Portrait d’Homme.
-Portrait du peintre Antoine Ranc.
Antoine Rivalz : La Mort de Cléopâtre.
Jean de Troy : Moine en méditation.

Nicolaes Knupfer (1603-60): Zorobabel devant Darius.
J.-Louis François Lagrenée : Ulysse dans le Palais d’Alcinoüs.
J.-Baptiste Monnoyer : Nature morte de fleurs.
Nicolas Poussin : St Jean baptisant le peuple sur les bords du Jourdain.
Carlo Cigagni : Les 5 sens.

Vue de la grande salle
Giacomo Francesco Cipper, dit Il Todeschini (1664-1736) : Les Lavandières.
Antoine Rivalz (1667-1765) : Diane et ses Nymphes surprises au bain par Actéon.
Eghert van Heemskerck (1634-1704) : Intérieur de tabagie.
Jacopo da Ponte, dit Bassano (Bassano, 1515-92) : Adoration des Bergers.
Leandro da Ponte, dit Leandro Bassano (1557-1622) : Adoration des Mages.
Daniel Seghers : Fleurs Oiseaux et Animaux.
Pieter Brueghel d’Enfer (1565-1636) : Danse de Noce.
Frédérick de Moucheron (1634-85) : Paysage.
Andries Vermeulen (1763-1814) : Voyageurs en traîneau sur une rivière en Hollande.
Giovanni Ghisolfi (1623-83) : Ruines d’Architecture.

Giovanni Paolo Panini (1691-1765) : Paysage à la Pyramide.

Andrea Locatelli (1695-1741) : Paysage.
Paul de Vos (1592-1678) : Chasse au Cerf par des Amazones.
Balthasar-Paul Ommeganck (1755-1826): 2 pendants. -Paysages avec figures et animaux.
Adriaen van Utrech : Intérieur de Cuisine.
Sebastiano del Piombo (c. 1485-1547) : Portrait d’un Lettré.
Abraham Brueghel (1631-90) : Fleurs, fruits et oiseaux.

Pieter de Grebber (1600-52) : Saint Augustin

Jacob Jordaens (1583-1678) : La Famille de Darius devant Alexandre.

Nicolaes Eliaszoon Pickenoy (1588-1656) : Portrait de femme.
Jan Davidsz de Heem (1606-84) : Nature morte.

Michelangelo Cerquozzi (1602-60) : Nature morte.

Pier Francesco Fiorentino (fin 15e) : Vierge à l’Enfant avec St Jean-Baptiste et 2 Anges. Tondo avec cadre doré.

Jan de Beer (c. 1475-1528) : Triptyque.
Au centre : L’Adoration des Mages.
Le couple de donateurs, accompagnés de leur saint patron, figurent sur les volets latéraux.
De chaque côté du triptyque, deux panneaux d'albâtre (15e) représentant la Crucifixion et la Flagellation.
Albert Bouts (c. 1452-1549) : Christ en croix entre la Vierge et St Jean.


Vue de la seconde grande salle
François Boucher : Paysage.

Jules Boilly (1796-74) : Dante à Vérone

J.-Baptiste Oudry : Chienne allaitant ses petits (1754)
Lodewyk de Vadder : Paysage avec figures et animaux.
Jacopo Vignali : La Mort de St Joseph.
Nicolas Loir (1624-79) : La Ste Famille.
Luigi Garzi : Le Voyage de Jacob.

A gauche - Benvenuto Tisi, dit Il Garofalo : Jésus et la Samaritaine.

Jacopo Robusti, dit Le Tintoret : Vierge en Gloire et saints.

José de Ribera (1591-1652) : St André. Ancienne collection de Louis-Philippe.

Jacopo Robusti, dit Il Tintoretto (1518-94) : L’Amiral Tommaso Contarini.
Ferdinand Elle (1580-1637) : Portrait d’homme.
Ferdinand Voet (1639-1700) : Portrait d’un jeune Seigneur.

Lorenzo Lippi (1606-64) : Judith tenant la tête d’Holopherne.
Bon Boullogne : Mgr Le Goux de la Berchère.
Donat Nonotte (1708-85) : Portrait de femme.
J.-Baptiste Monnoyer : Fleurs dans un Vase.
Jean Ranc (1674-1735) : Portrait d’une grande Dame.
Giuseppe Bonito (1707-89) : Portrait d’une jeune Fille (1745)
Pierre Mignard : deux portraits de femme.
-Liselotte de Palatinat.

Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-88) : Le Sacre du roi David(c. 1555). L'original est à Vienne.
Louis-Michel Van Loo (1707-71) : Portrait de Louise Thérèse d’Orléans, duchesse de Bourbon.
J.-Marc Nattier : Portrait de jeune femme.
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Autoportrait.
Jacques-Louis David (1748-1825) : Portrait d’un élève de David.

Wolfgang Adam Töpffer (1766-1847) : L'Arrivée de la Diligence (1807)

Pierre Duval Le Camus (1790-1854) : Un petit savoyard dit encore Le petit Ramoneur.
Salon de 1824.


Gilbert de Séverac (1834-97) : La Mort d'Absalon (Salon de 1869)

Paul Sibra : Les Voix de la France (Salon de 1925)



Deux belles salles consacrées aux peintres orientalistes du XIXe et XXe siècle :
Première salle orientaliste

Seconde salle orientaliste
Remarquable présentation dans un décor évoquant des architectures musulmanes (la seconde salle est inspirée de la mosquée de Cordoue) , et une discrète diffusion de musiques arabes.

Jean Adolphe Beaucé (1818-75) : Défense héroïque du capitaine Lelièvre à Mazagran (1842).

Ambroise louis Garneray : La Bataille de Navarin (1827)

Charles Baptiste Schreiber (1845-1903): Le Passage Genet, Alger.

Eugène Isabey : Rue dans la Casbah d'Alger (1830).

Mathieu Barathier (1784-1867) : Les Délices du Harem (1849)

Mathieu Barathier : Bayadère dansant devant un Prince

Adolphe Aze (1822-84) : Le Départ de l'Artiste, Scène d'Egypte.

Eugène Fromentin (1820-76) : Le Chef arabe (1863).

Giuseppe Gabani (1830-1913) : Cavaliers devant la boutique d'un Brocanteur.

Edmond Hédouin (1820-89) : Café à Constantine.

Narcisse Berchère (1819-91) : Attente à l’Embarquement.

Vincent Courdouan (1810-93) : Embarquement de zouaves partant d’Alger.

Charles Théodore Frère (1814-86) : Paysage d'Algérie.

Charles Théodore Frère : La Halte de chameaux au caravansérail.

Charles Théodore Frère : Chameaux dans une Clairière.

Louis Auguste Girardot : Le Repos.

Albert Girard: Femme dans un Intérieur à Alger.

Alfred Chataud : Les Belles du Harem

François Lehoux : Vue d'un petit khan près de Beyrouth (Syrie).

Théophile Lybaert : Garde turc en prière.
Giulio Vittini – Michele Cortegiani - Hippolyte Gourse.

Hippolyte Lazerges (Narbonne, 1817-87) : Marchand d'oranges dans une ruelle d'Orient.

Hippolyte Lazerges : Rêverie.

Emmanuel de Dieudonné : Fatma.

Etienne Dinet (1861-1929) : Caravane à El Grara, près de Ghardaïa

Etienne Dinet : Prière sur une terrasse à Bou-Saada (c. 1920 - Algérie)

Camille Rogier : Promeneurs aux abords de la colonnade de Bacchus à Latakieh.

George Washington : Le Puits

Louis Emile Pinel de Grandchamp : Enfant et son âne.

– José Ortega – Rogeré Bezombes - J.-Baptiste Carpeaux

Fernand Cormon : Le Harem, scène des Mille et une Nuits.

Henri Duvieux (1855-1920) : Coucher de soleil sur Constantinople.

Louis Mouchot : Prière dans le Mihrab

Barthélemy Lauvergne (1805-71) : Naufrage à l'entrée de Mers-El-Kébir

Armand Point (1860-1932) : Le Passage de l'Oued.

Henri Rousseau : Cavaliers arabes près du Mausolée.

J.-Joseph Benjamin-Constant (1845-1902) : Odalisque.

J.-Joseph Benjamin-Constant : Un Caïd marocain.

Maxime Noiré : L’oued Bou-Saada - Jeune orientale sur une terrasse à Alger.

Isidore Pils (1813-75) : Tête de Kabyle.

Anonyme (19e) : Marchand et hemmel sur les quais.

Charles Gaugiran Nanteuil (1811-1901) : Conversation à la Fontaine.

Paul Sibra : Vue de Sidi-Bou-Saïd (Tunisie)

Léon Cauvy : Le Pavillon de l'Algérie à l'Exposition Coloniale de Paris en 1931.




CHATEAU-THIERRY - La Fontaine

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Maison natale de Jean de La Fontaine
(département : Aisne)

Visite du musée le samedi 22 mai 2010

Au pied de la vieille forteresse de Château-Thierry, dans une rue tortueuse qu’on nommait jadis la rue des Cordeliers et qui, depuis la Révolution, porte le nom de Jean de La Fontaine, s’élève un élégant logis du XVIe siècle : la maison natale de Jean de La Fontaine.


Nicolas Houasse (1645-1710) : Louis XIV en buste.


Philippe de Champaigne : Portrait du cardinal de Richelieu


Hyacinthe Rigaud : Jean de La Fontaine.

Anonyme (17e) : Portrait de Jean de La Fontaine, de l'Académie Françoise.

Gabriel Revel (1643-1712) : Réunion de Portraits. Départ pour un bal costumé.


Ec. flamande (16e) : Homme à la Licorne.


Ec. des frères Le Nain (17e) : La Marchande de Châtaignes.
-Famille de Paysans après le Repas.


Francesco Monti (1685-1768) : La Toilette de Minerve. (restauré)
Wille Bortz, dit Bosschaert (1613-54) : Le Génie de la Guerre.


Léon Lhermitte : La Rue haute de Mont-St-Père (1872).

Dans le couloir
Léon Rousseau (19e) : suite de panneaux verticaux.

Léon Rousseau : Le Corbeau et le Renard


Léon Rousseau : Les 2 Pigeons

Léon Rousseau : Le Lièvre et la Sarcelle.
Léon Rousseau : Le Héron
Salon 18e

J.-Baptiste Claudot (1733-1805) : Le Cochet, le Chat et le Souriceau.


J.-Baptiste Claudot (1733-1805) : L’Aigle et le Hibou.


J.-Baptiste Claudot : La Lionne et l’Ourse.

Nicolas Vleughels (1668-1737) : Le petit Chien qui secoue de l’Argent et des Pierreries.
-Le Gascon puni.

Sébastien-Jacques Leclerc (1734-85) : Les Lunettes. (acquis en 1999)
Scène érotique tirée du conte de La Fontaine. Un jeune blondinet s’était introduit dans un couvent de nonnes en se faisant passer pour une fillette. Il n’avait pas 15 ans, il passa pour sœur Colette. Il séduit Agnès, une jeune nonne, qui dut « élargir sa ceinture », et donna naissance à un enfant. Scandale dans l’abbaye. La Prieure envoie la nonne en prison et enquête. Les murs sont hauts, il est impossible de pénétrer dans l’abbaye, alors le loup est dans la bergerie : un garçon déguisé en fille. Elle ordonne que toutes les nonnes se déshabillent. Le garçon attacha son sexe avec un fil. Mais le garçon est en présence des 20 nonnettes nues devant lui. Et quand la prieure qui portait des lunettes observa de près le garçon, le fil se rompit et le membre en se redressant brutalement fit voler les lunettes. Les vieilles nonnes empoignent le garçon, l’attachent à un arbre, le dos à l’air, et vont chercher dans les cuisines, verges, balais et disciplines pour le punir. Un jeune meunier passe par là, coureur de filles, il s’étonne de voir le garçon attaché. Il lui demande pourquoi il est ainsi. Le garçon lui fait croire que c’est parce qu’il n’a pas voulu céder aux avances des nonnes. Le Meunier rit, le délie, et lui propose de prendre sa place. Le garçon se sauve. Les vieilles nonnes reviennent et accomplissent le châtiment, malgré les promesses du Meunier de les rendre heureuses.
Louis Hersent (1777-1860) : Deux pendants - La Fiancée du roi de Garbe.


Louis Hersent (1777-1860): Joconde (1818-19)


J.-Baptiste Oudry : Le Loup et les Brebis.


J.-Baptiste Oudry : Le Loup devenu Berger.


Gabriel Decamps : Bertrand et Raton ; Le Singe et le Chat.


Gabriel Decamps : Le Rat qui s'est retiré du monde.


François Boucher : Léda et le Cygne.


Anonyme (18e) : Vénus et Adonis. Terre cuite.

Pierre Julien : Jean de La Fontaine. Assis dans un fauteuil. Terre cuite et biscuit.


J.-Antoine Houdon : Molière. Buste en marbre.


Simon Louis Boizot (d’après) : Jean Racine. Buste en marbre.
Pierre Deseine (1740-1822) : Jean de La Fontaine. Plâtre patiné.


Dans l'escalier
Gabriel Bernard Seurre : Statue de Jean de La Fontaine. En pied, grandeur nature, plâtre patiné.


Premier étage

Cabinet de travail de Jean de La Fontaine


Un superbe bureau du XVIIe siècle, dit bureau Mazarin, vient d'entrer dans les collections permanentes du musée. Pour notre plus grand bonheur, le Rotary Club de Château-Thierry qui célèbre cette année le centenaire du rotary International, a sélectionné le projet soumis par notre association et lui a réservé son mécénat. Ce bureau est visible dans le cabinet de travail de La Fontaine. (acquis en 2005)

Jan Frans van Dael (1764-1840): Bouquet de Fleurs.
Mathieu Withoos (1627-1703) : Bouquet de Fleurs.
Jan van Goyen (1596-1656) : Paysage.

D’après Oudry : La Lice et sa Compagne.


Louis-Emile Villa: Le Héron.


David II Teniers : L’Alchimiste.


Dans l’escalier : nombreuses estampes anciennes illustrant les Fables et les Contes.

Carle Vernet : Le Meunier, son Fils et l'âne. Lithographie.

J.-Baptiste Oudry : Le Loup et l'Agneau. Gravure.

Illustrations des fables par Salvador Dali et Marc Chagall :

Salvador Dali : Le Cheval et le Loup.


Jacques Denizart (17e) : Paysage

Anonyme (17e) : Mauricette Febronie de La Tour d'Auvergne ; Duchesse de Bavière


Hortense Haudebourt-Lescot : Le Meunier, son Fils et l’âne.


Jules Louis Philippe Coignet : Le Chêne et le Roseau.

Lien
Eugène Buland (1852-1926) : Le Repas du Jardinier (1899)


Le site du Musée Jean de La Fontaine

9 - Etude d'un tableau d'Antonio de Bellis

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Saint Sébastien évanoui par Antonio de Bellis
Un héros humain

A mon avis, un tableau mérite de figurer parmi les plus belles œuvres du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Il s’agit du Saint Sébastien évanoui, par Antonio de Bellis.
Ce grand et beau tableau (1,30 x 1,05 m), présenté dans un imposant cadre doré, a été donné en 1887 au musée des Beaux-Arts par M. Bertrand, un amateur orléanais. Il l’avait acheté à la vente de M. Otto Mündler, le 27 novembre 1871. Otto Mündler (1811-1870) figurait, à son époque, parmi les historiens de l’art les plus réputés.

Antonio de Bellis
On sait peu de choses de la vie d’Antonio de Bellis, sinon qu’il fut actif à Naples des environs de 1630 à 1660. On suppose qu’il est né vers 1616, et il est certain qu’il a peint un cycle de tableaux représentant des épisodes de la vie de Saint Charles Borromée, dans une église de Naples (1636-38). Il a essentiellement peint des tableaux religieux, et quelques scènes mythologiques.

Au musée d’Orléans, ce tableau est exposé parmi les peintres caravagesques. Il appartient bien à ce mouvement que l’on peut caractériser par trois idées principales : utilisation du clair obscur, sobriété et clarté de la composition, et refus de toute idéalisation physique des personnages (des gens du peuple sont utilisés comme modèles).

La vie légendaire de saint Sébastien et ses représentations
La vie de saint Sébastien (vers 256 – martyrisé vers 288).
Selon Jacques de Voragine dans « La Légende Dorée » (XIIIe s.) :
Sébastien était le favori des co-empereurs Dioclétien et Maximien, qui l’avaient nommé commandant de la garde prétorienne. Mais Sébastien s’opposa au supplice de chrétiens, et accomplit plusieurs miracles qui entraînèrent de nombreuses conversions.
« Alors Dioclétien le fit lier au milieu d’une plaine et ordonna aux archers qu’on le perçât à coups de flèches. Il en fut tellement couvert qu’il paraissait être comme un hérisson ; quand on le crut mort, on se retira. Mais ayant été hors de danger quelques jours après, il vint se placer sur l’escalier, et reprocha durement aux empereurs qui descendaient du palais les maux infligés par eux aux chrétiens. »
Selon la légende, il fut soigné par une jeune veuve nommée Irène (qui n’était pas une sainte, comme il est parfois fait mention par erreur).

Furieux, l’empereur Dioclétien le fit à nouveau arrêter, et fouetter ou bastonner jusqu’à la mort, et il ordonna de jeter son corps dans le grand égout de Rome (la Cloaca maxima), « pour qu’il ne fût pas honoré par les chrétiens comme un martyr. »
Cependant, après sa mort, il apparut en vision à sainte Lucine qui, avec d’autres chrétiens, retrouva son corps, et l’enterra dans les catacombes, auprès des apôtres.

Saint Sébastien a donc subi un double martyre : une sagittation et une flagellation.
Sébastien ne meurt pas, malgré les nombreuses flèches qui le percent de toutes parts. Comme il avait triomphé de son martyre par les flèches, il était invoqué par les chrétiens pour les protéger de la peste (ainsi que saint Roch), car on pensait que cette maladie se propageait par des flèches invisibles.
Depuis l’époque médiévale, la peste est endémique en Italie. A l’époque de de Bellis, une terrible épidémie de peste dévasta Naples entre mai et décembre 1656, tuant une grande partie de sa population.
Dans toute la chrétienté, ce thème de la sagittation, devenu très populaire, a donné lieu à d’innombrables représentations de saint Sébastien, tant peintes que sculptées.

Rappelons aussi la présence au musée d’Orléans de ce qui est sans doute la meilleure copie d’atelier connue, d’un tableau disparu de Georges de La Tour : Saint Sébastien soigné par Irène.

La composition
Je crois n’avoir jamais vu une telle disposition d’un corps dans un tableau. Sébastien est effondré, affalé, dans l’angle inférieur droit du tableau. Après avoir reçu quelques flèches, la douleur a provoqué son évanouissement. Malgré ces circonstances dramatiques, on ne peut que remarquer une certaine élégance dans la position du saint.
Le corps occupe toute la moitié droite du tableau, délimitée par une diagonale qui va de l’angle inférieur gauche à l’angle supérieur droit.
L’autre moitié de la toile est occupée par des nuages sombres qui soulignent le drame de la scène, et un coin de ciel bleu qui pourrait symboliser l’espérance de la vie éternelle.

La composition est essentiellement orthogonale. L’axe vertical du corps suit le bord droit du tableau. Le poignet droit, toujours lié à l’arbre, est fixé dans l’angle supérieur droit de la toile, le bras tendu suit le bord, et se poursuit, après la tête (qui est exactement à mi hauteur du cadre), par le bras gauche dont le coude marque l’angle inférieur droit de la composition.
L’avant-bras gauche, prolongé par la cuisse gauche, et la jambe repliée dans un magnifique et puissant raccourci, assurent la base horizontale de la composition.
On constate avec surprise que le saint a un visage aux traits ordinaires, banals, sans caractère marqué, ce qui est probablement une conséquence de la révolution caravagesque, qui rejetait toute idéalisation physique des saints. Le héros nous paraît ainsi d’autant plus accessible et humain.
Le « Saint Sébastien » de Georges de La Tour a lui aussi un visage très commun.

La nudité du saint est protégée par un important tissu blanc, enveloppant ses reins, et largement noué sur le devant.
Ce linge évoque immanquablement le perizonium porté traditionnellement par Jésus sur la croix. Le corps du saint repose sur un vaste manteau rouge étalé sur le sol, seule tache de couleur dans ce camaïeu de bruns et d’ocres. La couleur du manteau semble être la seule référence à son statut d’officier de la garde impériale. Le nœud du linge blanc, spectaculaire, imposant et complexe, ainsi que le drapé du lourd manteau rouge, sont d’essence baroque.
Le rapprochement entre le martyre de Sébastien et le crucifiement de Jésus est souvent fait. La posture de notre Sébastien ne rappelle-t-elle pas une descente de croix ?

La lumière
Est-ce une scène diurne ou nocturne ? La réponse n’est pas simple. Le petit coin de ciel bleu peut nous laisser penser que la sagittation a eu lieu à l’aube, mais le corps dénudé du martyr est éclaboussé de lumière. D’où provient cette lumière violente ?
Il n’y pas de lanterne comme dans le « Sébastien soigné par Irène ». La source lumineuse est située très haut à gauche, dans le dos du spectateur, elle est surnaturelle,… et même divine.
Le corps du saint est mis en valeur par un violent contraste, d’un côté avec le manteau rouge, et de l’autre avec une zone sombre où l’on devine le tronc d’arbre et la végétation environnante.

L'anatomie du jeune martyr est traitée avec beaucoup de soin : une belle musculature à la fois fine et solide. Tous les détails corporels témoignent de la maîtrise de l’artiste. On imagine très bien le peintre, dans son atelier, en train de tracer d’une main sûre quelques dessins préparatoires, en observant un modèle posant dans cette position.

Les blessures
Deux flèches ont atteint leur cible et sont restées fichées dans la chair de l’homme : l’une a complètement traversé les muscles du bras droit, juste au-dessus de l’aisselle ; l’autre s’est enfoncée dans le côté droit de l’abdomen. C’est manifestement la blessure la plus profonde et la plus dangereuse, un important filet de sang s’en écoule.
Une troisième flèche est fichée horizontalement dans le tronc d’arbre auquel Sébastien était attaché. Elle nous indique quelle était la position des archers.
Mais l’archer qui a décoché cette troisième flèche était-il maladroit ? Cela semble surprenant de la part d’un soldat de l’Empereur. Peut-être a-t-il volontairement manqué sa cible, craignant pour son passage dans l’au-delà ? A moins qu’il ne fût lui-même chrétien ?...
Trois autres traces de blessures plus ou moins superficielles sont visibles : à la poitrine et à l’épaule du côté gauche ; et à la cuisse droite. De cette dernière, un filet de sang s’est écoulé sur la cuisse gauche après avoir souillé le linge blanc.
Remarquons que le peintre s’est limité à représenter 5 blessures ; elles font probablement référence à celles de Jésus.

Un drame humain
Selon la légende, Sébastien a été martyrisé sur le Champ de Mars à Rome. Ancien terrain d'exercices pour l'armée, ce quartier était très urbanisé au IIIe siècle (Panthéon, théâtre, etc.).
De nombreux artistes ont représenté le martyre de saint Sébastien, soit devant un paysage, soit dans un environnement urbain et architecturé (Liberale da Verona - Antonello da Messina - Mantegna).
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Quelle différence avec le choix de notre peintre qui a situé son Sébastien dans un espace indéfini, sans aucune référence architecturale ! Le héros est seul, accablé, loin de toute présence humaine, encore lié par le poignet droit à l’arbre auquel il était attaché lors de son supplice. Dans la zone sombre qui surmonte le corps, on devine un tronc d’arbre, et une branche coupée.

Dans d’autres œuvres, le futur saint paraît transformé en « hérisson » - comme le précise Jacques de Voragine - par les nombreuses flèches (chez Benozzo Gozzoli, ou Matteo di Giovanni). Il a souvent un air méditatif, et semble parfaitement insensible à la douleur.
Il en va autrement ici. Cette peinture édifiante est en accord avec les orientations préconisées dans le cadre de la Contre-réforme, et l’artiste a intégré les leçons du Caravage : la scène est réaliste et vraisemblable. Deux flèches plantées dans le corps, et trois autres impacts, ont suffi à faire perdre connaissance à Sébastien, qui n’est plus un héros au courage et à l’endurance exceptionnels. Il n’est ni héroïque, ni indifférent, il n’est qu’un homme fragile, blessé, accablé par son destin. Le spectateur peut ainsi mieux s’identifier à ce jeune homme dénudé, qui, bien qu’officier commandant la première cohorte de la garde prétorienne, montre sa souffrance.
L’intensité de ce drame absolu est accentuée par la solitude du saint, que les archers ont laissé pour mort. On imagine les évènements qui ont précédé la scène décrite par le tableau : les bousculades, les huées, les insultes des soldats, l’ordre de l’officier, le sifflement des flèches, la douleur intense, insupportable, de chaque trait qui perce les chairs et les muscles, l’irrépressible sursaut du corps à chaque impact, les hurlements. C’en est trop. Sébastien a sombré dans le néant qui le protège de la douleur. Les archers sont partis. Moment intermédiaire. Moment d’abandon. Moment de solitude. Moment d'apaisement. Moment de silence. Toute l’attention est concentrée sur ce corps lumineux. Le souffle du héros est à peine perceptible. Est-il mort ? Il en a l’apparence. Mais nous savons que bientôt ce silence sera rompu par les lamentations affligées et les pleurs d’Irène accompagnée de sa servante, qui vont découvrir le corps ensanglanté de Sébastien, et entreprendre de le soigner. Elles parviendront à le sauver une première fois…

Conclusion
Ce tableau typiquement caravagesque est admirable par la sobriété, l’originalité et l’efficacité des moyens mis en œuvre par le peintre, pour raconter un épisode dramatique de la vie d’un martyr chrétien. Tous les éléments du tableau, utilisés avec maîtrise et parcimonie, contribuent à provoquer chez le spectateur une attitude compassionnelle pleine d’émotion. De cette belle composition, très expressive, se dégage une grande humanité. Une œuvre religieuse ? Certes, mais surtout un drame humain bouleversant auquel nous sommes confrontés.
Jean-Louis Gautreau

BOULOGNE-BILLANCOURT

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Espace Landowski - Musée des Années 30
(département : Hauts-de-Seine)

Visite du musée des Années 30, le samedi 10 mars 2012

L’espace Landowski est un rond point culturel qui donne accès au Musée. Le grand totem en façade est une réplique en béton et résine de l’Arbre cubiste des frères sculpteurs Joël et Jean Martel, fait en collaboration avec Mallet-Stevens pour l’exposition internationale de Paris en 1925.
Le Musée des années 30 est pluridisciplinaire et regroupe peintures, sculptures, céramiques, mobilier, accessoires et maquettes d’immeubles sur le thème unique de l’époque de l’entre deux guerres : 1920 à 1940. Toutes ces œuvres sont proposées en une approche thématique : Ecole de Paris, orientalisme, art colonial, etc.
C'est le plus important musée de France entièrement consacré à cette époque. Il se développe sur 4 niveaux.

En 1983, Emmanuel Bréon prend la succession du docteur Besançon, mort à 103 ans, et donne une nouvelle direction à la politique du musée, en le recentrant sur l'exploration du patrimoine des années 1930.
À cette époque, en effet, de nombreux artistes, architectes, peintres, sculpteurs, cinéastes, sont attirés dans cette ville où les prix des terrains et des ateliers restent abordables. Rebaptisé « musée des Années 30 » en 1994, le musée s'installe en 1998 dans ses nouveaux locaux de l'Espace Landowski. Suivant l'idée qu'un tel musée devait rendre compte de tous les aspects artistiques de ce début de XXe siècle, le musée des Années 1930 présente une série d'œuvres orientalistes. Sont exposées de nombreuses œuvres issues des réserves du musée des Arts africains et océaniens.
Sur 3 000 m² de surface d'exposition, le musée présente 800 peintures, 1 500 sculptures, 20 000 dessins, ainsi que du mobilier, des céramiques, des affiches originales et documents d'archives.
De nombreux dons et acquisitions : le peintre Henri de Waroquier a légué 900 dessins et une trentaine de peintures.
J'ai ressenti un vrai coup de coeur pour ce musée : l'architecture est intéressante, et les collections, d'une richesse et d'une diversité étonnantes, sont présentées agréablement ; elles manifestent une véritable volonté commune entre la municipalité et
les conservateurs successifs, de constituer un musée passionnant.

Hall du centre Paul Landowski
Carlo Sarrabezolles (1888-1971) : Pallas Athena ou Minerve (1925). Plâtre patiné.

Charles Malfray (1887-1940) : Consolation (1920). Plâtre.

Auguste Guénot (1882-1966) : Adolescent à la Grappe (1930). Bronze.


Rez-de-chaussée
Georges Sabbagh (1887-1951) : L’Eglise de la Clarté à Perros-Guirec (1920)
Alfred Muller : Maternité. Plâtre.
Paul Cornet : Baigneuse marchant (1946). Bronze.
Roger de Villiers : La Source (1937). Plâtre patiné.
Alfred Janniot (1889-1969) : Les Arts majeurs (1946). Tapisserie.

Alfred Janniot : Diane (1940). Marbre.

Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Dunoyer de Segonzac et Boussingault peignant (1914).

Vue d'ensemble de la salle du rez-de-chaussée

Paul Landowski : Le Pugiliste (1920). Grand plâtre et petit bronze. Le modèle est Georges Carpentier, célèbre boxeur.
Paul Landowski : Hymne à l’Aurore (1908). Plâtre.

Robert Wlérick : Rolande (1942). Plâtre.
Alfred Janniot : Eros ou Femmes et Amour (1922). Pierre.
André Greck (1912-93) : Apollon (1940). Plâtre patiné.

Joseph Bernard (1866-1931) : Femme à la Cruche.
Jean et Joêl Martel : Trinité (1929). Totem.
Joseph Bernard : Femme à l’Enfant (1912).

Jacques Zwobada (1900-67) : Maternité (1939). Ce bas-relief se trouvait dans le bureau du ministre Jean Zay.
Alfred Jean Halou : Danseuse (1925).


Quatrième étage - La visite commence par l'étage supérieur du bâtiment.

Paul Landowski : Maquette des fontaines de la Porte de Saint-Cloud : Les Sources de la Seine (1936). Plâtre.
Max Blondat : La Victoire (1920). Terre cuite.

Henri Arnold : Première Offrande ou Fillette à la Colombe (1923). Plâtre.

Mobilier Ruhlmann conçu pour le sculpteur Joseph Bernard.
Auguste Clergeau : La Sieste (1934). Peinture sur le mur à droite. Emile-Jacques Ruhlmann : Table de jeu – Meuble au Char.

Don de la société L'Oréal : ce bureau monumental, attribué à Jacques-Émile Ruhlmann, a provoqué une polémique. En effet, Florence Camard, expert mondial de Ruhlmann, réfute l’authenticité de ce meuble.

Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Le Pensionnat de Nemours (1909).

Pascal Boureille : Le Potier (1940). Plâtre.

Max Blondat : Amour endormi (1911). Terre cuite.

Pierre Petit (1900-69) : Vitrail "Les Biches" (1928 - détail)

Maquettes de villas et immeubles : Le Corbusier, Mallet-Stevens, etc.

Jacques-Emile Blanche : Portrait de Robert Mallet-Stevens (1933).

Adolphe Gumery (1861-1943) : Le plus beau Voyage (1932).
Maurice Ehlinger : Nonchalance ou Rêverie (1931).
J.-Gabriel Domergue : Femme au Miroir (1930).


Troisième étage

Paul Jouve (1878-1973) : Grand Duc cloué (1935).

Paul Jouve : Panthère noire, pattes croisées (1960).

Paul Jouve : Panthère marchant de face. Peinture.
Jacques Loutchansky : Bison (1933). Pierre.
Olga Yversen : Cacatoès (1940). Pierre.
Paul Jouve : Tête de taureau (1937). Bronze.

Paul Jouve : Jeune Panthère assise (1934). Bronze.
-Lionne et son petit (1945). Bronze.
Richard Fath : Chat siamois (1933). Terre cuite.
Charles Virion : Eléphants d’Afrique (1895-1900). Bronze.
Berthe Martine : Deux Biches (1934). Bronze.
Paul Simon : Orang-outang (1947).
Marcel Derny : Tigre royal (1940). Grès.

Othon Friesz : Honfleur.
Auguste Chabaud –André Dauchez –
Marcel Mouillot - Jean Aujame.

Henry de Waroquier (1881-1970) : Le Poulet de Bresse

Gaston Louis Roux : La Chute d’Icare (1929).
Henri Delcambre : Femme enceinte (1948). Bronze.
Elie Lascaux : Saint-Cloud (1932).

Pablo Gargallo (1881-1934) : Le Grand Arlequin (1931)
Suzanne Roger – André Beaudin (bronze) –

Juan Gris : Panier et Siphon (1925).

Salle consacrée à l'orientalisme et à l'art colonial

Georges Hamard : Buste de Femme Peuhl (1938)

Paul-Elie Dubois : Pastorale au Hoggar (1947)
Raymond Heudebert : Indigènes traversant un Oued (1931).
Jean Bouchaud : Autour d’un Puits au Dahomey (1933).

Suzanne Castille : Femme Mangbétou (1930). Fond de feuilles d’argent.

Henri Albert Lagriffoul : Tête de Soudanais (1940). Bronze.

Emile Monier (1883-1970) : Jeune Homme Peuhl (1935)

Antoine Lyée de Belleau : Jeune Somalien assis (1936).
J.-Charles Duval : Au Djebel Druze (Syrie) (1925).

Paul Jouve (1878-1973) : Touaregs devant un Bivouac

Evariste Jonchère (1892-1956) : Rythme africain (1951). Grand plâtre patiné.

Une des salles

Evariste Jonchère : Danseuse royale cambodgienne (1930).

Emile Monier (1883-1970) : Gombélé (1930). Buste d’un chef Sénoufo. Bronze.
Léon Cauvy (1874-1933) : Les Ouled-Naïls (1932). A l'arrière-plan.

Raymond Delamarre (1890-1986) : La Force et l’Intelligence (1930). Maquette d’un monument à la défense du canal de Suez.

Salle consacrée aux gravures de Augustin Rouart


Louis Billotey (1833-1940) : St Sébastien (1929).

Philippe Lejeune (né en 1924) : Le Repas chez Simon (1950)
Paul Landowski.

Georges Desvallières (1861-1950) : La Bonté (1930)


Deuxième étage

Gilbert Privat : Baigneuse aux Tresses (1930)

Paul Landowski : Sun Yat Sen (1930). Plâtre original.

Oscat Miestchaninoff : L’Homme au chapeau haut de Forme (1922). Portrait du peintre Isaac Païlès.

Georges Rohner (1913-2000) : Le Noyé (1939)
Raymond Daussy – André Marchand

Hans Johan Witt : Moines franciscains devant la Basilique d’Assise (1927).

Pierre-Marie Poisson : Claude (1928).
Paul Belmondo : Buste de J.-Paul enfant.

Henry de Waroquier : Portrait de Mme Waroquier (1922)

Tamara de Lempicka : Portrait de Thadesz Lempicki (1928). Magnifique portrait du mari de Tamara. Réalisé au moment de leur séparation, le tableau est resté inachevé : la main gauche qui devait porter l'alliance n'a pas été peinte.

Alfred Courmes : Portrait de la Sœur de l’Artiste (1921)
Alexandre Zinoviev : L’Homme à la Colonne (1913-14)

Paul Robert Baze : Portrait d’un Homme (1932)
René Letourneur : Jean Jaurès (1939). Plâtre original.
Robert Wlérick – Charles Despiau

Carlo Sarrabezolles : Le Génie de la Mer (1935)

Yves Brayer : L’Officier et la Dame (1932)

André Maire : Ronda, Vue d’Espagne (1933)

Jean Despujols : La Partie de Pêche (1925)
Maurice de Vlaminck

Alexandre Zinoviev : Le Marin (1915)


Consulter le site desAmis du musée des Années 30





VARZY

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Musée Auguste Grasset
(département : Nièvre)

Visite le dimanche 29 avril 2012.

C’est en 1862 qu' Auguste Grasset s’installe à Varzy. A bien des égards, ce petit bourgeois nivernais est l’héritier des collectionneurs du 17e siècle : curieux de tout, voulant tout, acceptant tout, sa manie de l’objet ne connaît pas de limites. Ses contemporains le décrivent comme un sempiternel quémandeur ou comme une variété de rapiat qui n’a de cesse d’enrichir son musée. Ses centres d'intérêt très variés donnent à ses collections l'allure d'un cabinet de curiosités.
Le legs de ses collections à la ville comporte plus de 3 000 pièces.

Rex Paulain Barrat (Varzy, 1914-74) : Plusieurs toiles.
Les Marais du Nohain –
Automne sur le Canal –
Le Vielleux (1950) – Le petit Violoniste - etc.

Premier étage
Ec. espagnole (16e) : SteTrinité.

Ec. de Jan Massys (1509-73) : Judith et Holopherne.

Ec. italienne (16e) : St Jérôme.
Ec. italienne (16e) : St Jérôme.

Ec. de Jan II Brueghel (16e) : Le Paradis terrestre.

Paulus Moreelse : Princesse à l’Oiseau (1609)

Philippe Peyrane (1780-1865) : La Mort du général Kléber (1810)

Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) : La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime (1808)
Ec. française (19e) : La Mort de Lucrèce.

Jules Chamerlat (1828-68) : Jérusalem !

Philippe Peyrane : Elève de David. L’Apparition d’Isman à Soliman.

Ary Scheffer : La Mort de Malvina (1811)
CFT Caruelle d’Aligny : Etude pour le Songe d’Ossian.
Emile Boisseau : La Jeunesse entre l’Amour et l’Amitié. Bronze.

Paysages
-Alexandre François Loisel – CharlesDesavary – Hyppolite Lebas – Camille Moreau
– Fritz Niederhausern-Koechlin (1828-88)

Adrien Dauzats : La Ville de Loja (Andalousie)

Jean Remond : Paysage (1817)
Charles Daubigny – CFT Caruelled’Aligny.
J.-François Colson : Portrait d’Hélène Vassel (1787)
Philippe Peyrane : Portrait de Femme (1829)
Louis Galloche (1670-1761) : La Chasse au Cerf.

Michel Boyer (1667-1724) : 2 pendants
Michel Boyer : Port au Soleil couchant
Repas dans une architecture.

Deuxième étage
Anonyme : Femme allaitant (c. 1760)

Robert Lefèvre : L’Amour aiguisant ses traits (1801)

Egbert van Heemskerk : Scène de Cabaret (deux versions)

Nicolas van Houbraken (17e) : Nature morte.

Baron François Gérard (d’après) : Portrait de Charles X. En buste.
Ec. David de Heem : Nature morte aux fruits.
J.-Victor Bertin : Scène de Baignade. Petit panneau.
Ec. française (17e) : Nativité – Ste Famille allant à Jérusalem.
Henri Harpignies – Jules Monteigner.

Emile Bidault : Le Château de Coucy (1861)

Louis Tixier (1839-81) : En sortant du Bal (1865) (A gauche).
AlfredGarcement – Hector Hanoteau – Edouard Pail.

-Collection d'objets d'Océanie

-Collection égyptienne

-Collection d’instruments de musique anciens

-Collection de céramiques



PARCAY-les-PINS

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Musée Jules Desbois
(département : Maine-et-Loire)

JulesDesbois (1851-1935), ami et collaborateur de Rodin, est l’un des meilleurs sculpteurs de son temps. Arts décoratifs, sculpture d’édition, groupes monumentaux célèbrent le corps humain, mêlant sensualité du modelé et maîtrise du mouvement.
Parçay-les-Pins,sa commune natale, a voulu rendre hommage à cet “enfant du pays” : le musée donne à voir et à comprendre son œuvre sculpté aux multiples facettes. Le musée,situé en face de la maison natale de l’artiste, a été ouvert en 2001 dans une ancienne maison et ses dépendances. Une centaine de ses œuvres sont présentées dans un parcours de sept salles.

Visite le dimanche 3 juin 2012

Jules Desbois : Satyre et Nymphe (1886). Marbre.
-Satyre et Nymphe. Esquisse, plâtre patiné.
-Alda Moreno (1910). Plâtre.
-Masque mortuaire de Jules Desbois (1935). Plâtre, par Paul Moreau-Vauthier.

-Portrait de Marie Desbois.
Peinture
-Portrait de Jules Desbois (père). Peinture.

Salle présentant de nombreux objets d’art et statuettes réalisées par Jules Desbois.
Gourde en étain - Assiette en étain – Légumier en argent – Vide-poches – Vases - Pichets,etc.

-Léda et le Cygne. Bronze. Au premier plan.
-Léda sur le Cygne (1915). Plâtre.
-Eté. Marbre.
-Le Printemps (1900). Bronze.

-La Dryade (1903). Marbre.

-Léda et le Cygne (1892-94). Grand marbre.
-La Muse de la Peinture (1917). Grand plâtre.
-Torse d’homme (1925). Plâtre. La grande version en bronze est au Musée d'Orsay.

-La Mort casquée (c. 1920). Bois.
-La Mort casquée (c. 1920). Terre cuite.
-La Mort casquée (c. 1930). Bronze.

-La Misère (1894). Grand plâtre patiné.Vieille femme décharnée accroupie.

-Buste de Rodin. Pierre.

-Valmy 1792(1926). Plâtre grandeur définitive.
-Valmy 1792. Petite esquisse préparatoire en plâtre.

La grande version en marbre de "Valmy 1792" se trouve au Panthéonà Paris.


-Fragmentsdu Monument aux Morts d’Angers (1920-21). Plâtre.

-L'Hiver (1904). Petit plâtre et bronze

-L’Hiver(1907). Grand marbre.
-La Source (1918). Pierre.

-Le Rocherde Sisyphe (1909). Pierre.

2c - Mes VISITES - expos et musées

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Expositions et musées

Je me suis amusé à noter les expositions, les musées et les châteaux, que j'ai visités au cours de ces dernières années (seulement à partir de l'an 2000). 

Une liste dépourvue de commentaires :




Samedi 29 juin 2013 - Paris 
Louvre : « Un Allemand à la Cour de Louis XIV, de Dürer à Van Dyck, la collection nordique d’Everhard Jabach ».(E. Jabach par Van Dyck)

Mercredi 26 juin 2013– Château de Pierrefonds
Arras : « Roulez carrosses !» - les carrosses de Versailles
Jeudi 27 juinLens : musée Louvre-Lens : « l’Europe de Rubens »


Vendredi 14 juin 2013 - Paris
Pinacothèque : « Tamara de Lempicka – La reine de l’Art Déco »

Galerie G. Sarti :  "Peintres caravagesques italiens – Peintres de la réalité"

Dimanche 26 mai Château de Cheverny
Vente Rouillac : Un somptueux coffre japonais, ayant appartenu au cardinal Mazarin, a été acquis par le Rijksmuseum d'Amsterdam pour un montant de 7,3 millions d'€.

Samedi 18 mai 2013 - Musée de Chambéry
Dimanche 19 mai– Musées de St-Etienne et Riom


Dimanche 21 avril 2013Paris
Louvre : « Giotto e compani »
-« L’Art du contour » (Egypte)

Dimanche 14 avril - Blois
Fondation du doute (Ben - Fluxus)

Vendredi 12 avrilParis
Musée d’Orsay : L’Ange du Bizarre (W. Bouguereau)
Louvre : de l’Allemagne – 1830-1939 (de Friedrich à Beckmann)
-Deux statuettes en ivoire du 13e s. complétant un groupe (acquisition d'un Trésor national)
-Diptyque byzantin (acquisition d'un Trésor national)

Mercredi 3 avril

Mercredi 30 janvier 2013 - Paris
Musée Maillol : Canaletto à Venise
Pinacothèque de Paris : "Hiroshige, l’art du voyage" – "Van Gogh, rêves de Japon"

Dimanche 27 janvier 2013Paris
Musée Delacroix : "Des Fleurs en hiver" 

Lundi 7 janvier 2013Paris
Louvre : « L'Apoxyomène de Croatie ». Magnifique.
-Johann Georg Pinsel. Sculpteur baroque méconnu.
Grand Palais : "Edward Hopper". Un grand peintre passionnant.
– “Bohèmes”


2012
Mercredi 31 octobre 2012 - Paris
Louvre : Luca Penni (dessins) - "Chypre"
Musée des Arts décoratifs : Van Cleef & Arpels

Vendredi 19 octobre 2012 - Paris
Louvre : "Arts de l’Islam"

Louvre : "Les dernières années de Raphaël"

Samedi 15 – samedi 22 septembre 2012– Voyage en Puglia – Italie
Samedi 15 – Voyage Orléans-Paris-Lecce
Dimanche 16 – Otrante – Gallipoli– Nardo - Lecce
Lundi 17 – Lecce – Taranto
Mardi 18 – Ostuni – Alberobello (trulli) – Martina Franca - Barletta
Mercredi 19 – Bari – Castel del Monte
Jeudi 20 – Castellana (grottes) – Matera (sassi)
Vendredi 21 – Promontoire de Gargano – Vieste – Monte S. Angelo
Samedi 22 – Trani (port – cathédrale)

Dimanche 9 septembreChâteau de Blois
Expo : « Festins de la Renaissance »



Mercredi 25 août 2012
Montmorillon (octogone) – Prieuré de Villesalem – Abbaye de Fongombault –

Château d’Azay-le-Ferron (beau mobilier)

Dimanche 12 juillet
Toulouse
St Sernin – Chapelle des Carmélites - Musée des Augustins (expo)
-Eglise baroque de Lachapelle
Samedi 11 juillet 2012
Musée des Beaux-Arts d’Agen -
Prieuré roman de Moirax – Musée de Mirande - Musée des Beaux-Arts d’Auch
Samedi 7 juillet 2012Château de Chamerolles (Loiret) : Importante et passionnante expo sur "Femmes artistes - Passion, muses et modèles".

Jeudi 14 juin 2012 - Paris
-Grand Palais : Monumenta – Daniel Buren. Magnifique.
-Musée du Judaïsme : "Les Juifs dans l’orientalisme". Un choix de belles oeuvres.
-Centre Pompidou : "Matisse – paires et séries". Thème intéressant.
-Musée de la Légion d’Honneur : la berline de l’Empereur (histoire du butin)

Dimanche 3 juin 2012
Tours - musée des Beaux-Arts : Expo "Tours 1500 - capitale des arts"
Parçay-les-Pins - musée Jules Desbois
-Château de Giseux

Jeudi 17 mai 2012 - Paris
-Musée du Luxembourg : Cima da Conegliano. Oeuvres de grande qualité, bien présentées.
-Pinacothèque : "Les masques Maya"
-"Modigliani, Soutine et l’aventure de Montparnasse" - collection Jonas Netter

Mardi 24 avril 2012Moulins : Musée Anne de Beaujeu
Jeudi 26 avril – Aix-les-Bains : Musée Faure– Abbaye de Hautecombe.
Dimanche 29 avril 2012Varzy : musée Auguste Grasset

Vendredi 13 avril 2012 - Paris
-Musée Maillol : Artemisia Gentileschi. Un grand peintre encore à découvrir.
-Louvre : La "Sainte Anne" de Léonard de Vinci. Exposition riche et passionnante.
-"Les Belles Heures du duc de Berry" (du Met de New York). Exceptionnel.

Samedi 10 mars 2012 - Paris
-Boulogne-Billancourt : Musée des années 30
-Louvre : "Thomas Cole et la naissance de la peinture de paysage en Amérique"
-Dessins de Paul Delaroche

-"César, le Rhône pour mémoire" (20 ans de fouille dans le Rhône à Arles). Époustouflant !

Jeudi 26 janvier 2012 - Paris
-Grand-Palais : 16 plans-reliefs du musée de l'Armée (Vauban). Magnifique.
-Musée Maillol : "Pompéi". Remarquable mise en scène.
-Musée d’Art moderne de la ville de Paris : Baselitz sculpteur. Une vraie découverte.


2011
Mercredi 7 décembre 2011 - Paris
-Orsay : "Beauté, Morale et Volupté dans l'Angleterre d'Oscar Wilde"
-et nouvelle présentation des salles des Impressionnistes.
-Pinacothèque : "Giacometti et les Etrusques"
-"Collection Kremer"

Jeudi 27 octobre 2011
Brioude (cathédrale) – La Chaise-Dieu (abbaye)
Le Puy-en-Velay (St-Michel de l’Aiguilhe) – Mende (cathédrale)
Vendredi 28 octobre – Lodève (cathédrale) – Mèze.
Samedi 29 octobre – Agde (cathédrale) – Le Cap d’Agde : musée de l’Ephèbe
Sète (musée - cimetière marin) -
Dimanche 30 octobre –Béziers (cathédrale et clocher – 2 musées)
Lundi 31 octobre 2011Narbonne (cathédrale – palais épiscopal – donjon – 2 musées - horreum)
Mardi 1er novembre 2011 – Montagnac (église) – Pézenas (ville)
Mercredi 2 novembre – Millau – Viaduc de Garabit – St-Flour.

Dimanche 24 octobre 2011
Blois : Château – musée des Beaux-Arts

Jeudi 20 octobre 2011 - Paris
-Grand Palais : "Matisse, Cézanne, Picasso : l'aventure des Stein"
-Louvre : « Au royaume d’Alexandre le Grand »
-"La Cité interdite au Louvre"

Dimanche 25 septembre 2011
Rambouillet : château – laiterie de la reine – chaumière

Vendredi 23 septembre 2011
Vernon : musée Alphonse-Georges Poulain - ville
Giverny : Musée des Impressionnismes : "collection Klark" - Maison de Claude Monet
Gaillon : château

Samedi 17 septembre 2011Paris– Journées du patrimoine
-Hôtel de Boisgelin – Ambassade d’Italie Hôtel de Gallifet – Institut culturel italien - Palais du Luxembourg-Sénat - Petit Luxembourg – Hôtel de Villeroy (min. Agriculture) - Hôtel de Clermont (ministère chargé des Relations avec le Parlement)

Mercredi 31 août 2011
Limoges : musée des Beaux-Arts
-Lac de Vassivière : Centre d’Art contemporain

Mercredi 24 août 2011
Mont-de-Marsan : musée Despiau-Wlérick
Aire-sur-l’Adour : collégiale – etc.
Eglise de Brocas – château dePoyanne - Dax

Mercredi 10 août 2011
Montauban : musée Ingres
Gaillac : musée des Beaux-Arts
Castelnau-de-Montmirail – Puycelci - Bruniquel – Cordes-sur-Ciel

Jeudi 11 août 2011
Albi : musée Toulouse-Lautrec
Castres : musée Goya

Mercredi 27 juillet 2011
Mont-de-Marsan : musée Despiau-Wlérick
Château de Morlanne
Bagnères-de-Bigorre : musée

Jeudi 28 juillet 2011
Pau : musée des Beaux-Arts

Jeudi 30 juin 2011Paris
-Orsay : "Manet, inventeur du Moderne"
-Jacquemart-André : "Les frères Caillebotte"
-Pinacothèque : "Hugo Pratt"

Dimanche 12 juin 2011– Château de Troussay
-Château de Fougères-sur-Bièvre

Samedi 28 mai 2011
-Château de Chinon

Dimanche 29 mai 2011
Château de Richelieu et la ville
-Château de Saumur - N-Dame des Ardilliers

Lundi 30 mai 2011
– Abbaye de Fontevraud – Château de Montreuil-Bellay - Candes

Vendredi 22 avril 2011
Flers : Château-musée
Alençon : musée des Beaux-Arts

Jeudi 21 avril 2011
Vannes : Musée La Cohue

Mercredi 20 avril 2011
Cholet : musée d’Art et d’Histoire
Les-Lucs-sur-Boulogne : Historial et mémorial de Vendée

Jeudi 14 avril 2011Paris
-Grand-palais : "Odilon Redon, Prince du Rêve"
-Nature et idéal : "Le paysage à Rome (1600-1650)"
-Légion d’Honneur : "Ecrins impériaux"
-Louvre : "Pietro da Cortone" (dessins)

Jeudi 7 avril 2011
Tours - Musée des Beaux-Arts : Expo "Richelieu à Richelieu". (décor intérieur)
Orléans - Musée des Beaux-Arts : Expo "Richelieu à Richelieu " (décor extérieur du château)

Vendredi 25 mars 2011
Nemours : château-musée : expo sculpteur Sanson
Château de Fontainebleau : Expo "Enfance impériale, le Roi de Rome, fils de Napoléon" - Petits appartements de l’Empereur – galerie des Cerfs

Jeudi 3 mars 2011 - Paris
-Musée du Luxembourg : "Lucas Cranach"
-Louvre : « Les 3 Grâces » de Lucas Cranach. (nouvelle acquisition)
-Beaubourg : Piet Mondrian– "De Stijl" - Jean-Michel Othoniel

Vendredi 4 février 2011 - Paris
-Musée de la Chasse : "collection de Lastic"
-Pinacothèque : collection permanente
-"Collection Romanov" – "Collection Esterhazy".
-Louvre : revu « Antiquité rêvée »
-Franz Xaver Messerschmidt – Dessins de Luca Cambioso
-Œuvres de Tony Cragg.


2010
Dimanche 26 décembre 2010 - Paris
-MAM de la ville de Paris : Jean Michel Basquiat– et - "Photos de Larry Clark"
-Collections permanentes
-ENSBA : « Charles Garnier, un architecte pour un Empire »
-Galerie des Gobelins : « L’heure, le feu, la lumière 1800-1870 – Bronzes du Garde-Meuble impérial et royal ».

Jeudi 9 décembre 2010 - Paris
-Orsay : Expo "Jean-Léon Gérôme - L'Histoire en spectacle".
-Grand-Palais : "France 1500" (2e visite)
-Louvre : « Antiquité rêvée : innovations et résistances au 18e s. »

Mercredi 24 novembre 2010Paris
-Musée de la Vie romantique : tableaux de la galerie Trétiakov
-Musée Maillol : "Trésors des Médicis"
-Pinacothèque : "l’Or des Incas".
-Musée du Louvre : "Dais de Charles VII" (nouvelle acquisition)
-Studiolo d’Urbino – collection Campana - Art grec.

Jeudi 4 novembre 2010Paris
-Grand-Palais : "Monet"
-Galeries nationales : "France 1500 – entre Moyen Age et Renaissance".
-Louvre : les musées de papier – les nouvelles salles d’art grec.

Samedi 18 septembre 2010Paris (Journées du patrimoine)
-L'Ecole militaire, que je ne connaissais pas. Quelques belles salles dans le "château".
-Ambassade de Pologne (Hôtel de Monaco), assez délirant par son décor fin 19e.
-Biennale des Antiquaires (Grand Palais), qui compose toujours un superbe musée temporaire.
-Louvre pour voir (enfin exposé) le grand nœud de diamants d'Eugénie. Et une belle expo sur les beaux dessins achetés au cours des 5 dernières années (plus de mille achetés, qq dizaines présentés)...

Mercredi 25 août 2010
-Rochechouart : musée du château.
-Oradour-sur-Glane
que je n'avais jamais vu...
-
Eymoutiers : Espace Rebeyrolle
-
Guéret : musée des Beaux-Arts

Jeudi 8 juillet – Château de Chamerolles (près d'Orléans) : expo "Foujita et ses amis du Montparnasse"

Samedi 12 juin 2010– Greve in Chianti - Retour
Vendredi 11 juin – Florence
Jeudi 10 juin – Cinqueterre (Ligurie)
Mercredi 9 juin – Pistoia et Vinci
Mardi 8 juin – San Geminiano et Volterra
Lundi 7 juin – Pisa et Carrara
Dimanche 6 juin – Lucca et 2 villas
Samedi 5 juin 2010voyage en Toscane (Italie) - Arrivée à Montecatini Terme.

Dimanche 23 mai 2010
Fontainebleau : Château

Samedi 22 mai 2010
Meaux : musée Bossuet.
Château-Thierry : maison natale de Jean de La Fontaine.

Mercredi 19 mai 2010 - Paris
-Musée d’Orsay : Le Lieu du Crime (Crime et Châtiment) – Expo Meijer de Haan
-Musée Jacquemart-André : Collection Pérez Simon « Du Greco à Dali ».
-Louvre (3 petites expos) : Méroé – Toussaint Dubreuil – Collection "Motais de Narbonne" (peintures françaises et italiennes 17e et 18e s.)
-Centre Pompidou-Beaubourg : "Lucian Freud– L’atelier".

Samedi 17 avril 2010
Tournus : Hôtel-Dieu - Musée Greuze
Autun : Cathédrale St Lazare – Musée Rolin.

Vendredi 16 avril 2010
Mâcon : Musée des Ursulines

Samedi 27 mars 2010Paris
-Musée de l’Armée : ouverture de l'aile rénovée "Louis XIV - Premier Empire - 1870"-Louvre : plafond de Cy Twombly

Jeudi 18 mars 2010 - Paris
-Pinacothèque : "Edvard Munch".
-Musée Maillol : "Vanités de Caravage à Damien Hirst"
-Louvre : "La Sainte Russie - des origines à Pierre le Grand".

Vendredi 19 février 2010 - Paris
-Musée du judaïsme : "La splendeur des Camondo, de Constantinople à Paris".
-Grand-Palais - Monumenta : "Boltanski"
-Marmottan : collection du musée von Heydt à Wuppertal
-Louvre : Vitraux de Morellet– dessins de Battista Franco (vénitien)


2009
Jeudi 19 novembre 2009 – Paris
-Grand-Palais : "De Byzance à Istanbul, un port pour deux continents".
-Musée Cernushi : "Les Bouddhas du Shandong"
-Musée Jean-Jacques Henner.

Vendredi 30 octobre 2009 – Paris
-Pinacothèque : "L’Age d’or hollandais – De Rembrandt à Vermeer".
-Louvre : Les "Caftans de Topkapi au Louvre" - "D'Izmir à Smyrne"
-"Titien, Tintoret, Véronèse." (2e visite).

Jeudi 8 octobre 2009 - Paris
-Musée Cognacq-Jay : "Marguerite Gérard, artiste en 1789".
-Galerie des Gobelins : "Les tapisseries de Louis XIV".

Dimanche 27 septembre 2009 - Château de Chambord.

Jeudi 17 septembre 2009 – Paris
-Grand Palais : Salon du collectionneur
-Louvre : "Titien, Tintoret, Véronèse - Rivalités à Venise".

Jeudi 18 juin 2009 – Paris
-Musée Carnavalet : "Bâtir pour le roi - Jules Hardouin-Mansart"
-Musée des Arts et Métiers
-Tour de Jean sans Peur

Jeudi 28 mai 2009 – Paris
-Hôtel de Soubise (Archives) - Eglise St-Eustache (oeuvre de Pierre et Gilles)
-Musée Jacquemart-André : Expo "Les Primitifs italiens - La collection d'Altenbourg"

Mercredi 20 mai 09 – Paris
-Grand-Palais : "Andy Warhol"
-Petit-Palais : Monastères du Mont Athos - William Blake.
-Louvre : Le tableau de Francisco deGoya (don de Pierre Bergé).
-« Les Funérailles de Monna Lisa », par Yan Pei-Ming.
-« Les premiers retables »
-« Photos du Louvre pendant la guerre ».

Mercredi 6 mai 09 - Nantua : Eglise romane et tableau de Delacroix ("Le Martyre de St Sébastien").
Jeudi 7 mai 09 - Paray-le-Monial : musée du Hiéron.

Mercredi 15 avril 09
-Mémorial de Vimy aux soldats Canadiens morts en 1917.
Béthune : Grand place – Beffroi.
-Coupole de Wizernes : 2e base de lancement de V2 (restée inachevée).
Hazebrouck : musée.

Jeudi 16 avril 2009
St-Omer :
Musée de l'hôtel Sandelin (très beau) - belle cité fortifiée - cathédrale
Eperlècques : bunker - 1ére base de lancement de V2. (non visitée - rendue inutilisable par des bombardements)
Bergues : cité fortifiée (musée fermé)
Dunkerque : Hôtel de Ville - musée des Beaux-Arts - musée d'Art contemporain.

Vendredi 17 avril 09
Gravelines : cité fortifiée (Vauban).
Calais :
Musée des Beaux-Arts - Hôtel de ville (devant, le bronze de Rodin : les Bourgeois).
-Cap Blanc Nez - Cap Gris Nez (bourrés de fortifications allemandes)
A l'entrée de Boulogne-sur-Mer - Monument de la Légion d'Honneur : présenté comme le lieu où s’est déroulée la première remise de la LH, ce qui est une erreur puisque la première a eu lieu aux Invalides un mois auparavant.
-Colonne de la Grande Armée (Wimille) : très beau site, bien mis en valeur.
Boulogne-sur-mer :
château-musée - Ville haute fortifiée - remparts - basilique.

Samedi 18 avril 09
Rouen : musée des Beaux-Arts.

Samedi 21 mars 09
Limoges : musée de la porcelaine Adrien Dubouché– mémorial St Martial -
Visite de la gare
Ambazac - église St Antoine (châsse reliquaire et dalmatique de St Etienne de Muret)
–Eglise de St-Sylvestre (chef-reliquaire de St Etienne de Muret) – Le Dorat : abbatiale romane.

Jeudi 12 mars 09 – Paris
-Musée Maillol–Dina Vierni : "Séraphine Louis" – "Avant-garde russe"
-Louvre : Egypte, « Les Portes du ciel »
-Expo "Ferdinand Georg Waldmüller"

Vendredi 9 janvier 09 - Paris
-Musée Jacquemart-André : "Van Dyck".
-Musée de la Légion d’Honneur : "Honneur et Gloire. Trésors de la collection Spada".


2008
Vendredi 12 décembre 08 – Paris
-Grand Palais : "Emil Nolde"
-Petit Palais : "Pavillon d’or, Pavillon d’argent : bouddhisme Zen".
-Louvre : "Mantegna "(2e fois) - Dessins du musée de Budapest.

Jeudi 11 décembre 08 – Paris
-Centre Pompidou : "Futurisme italien"

Jeudi 20 novembre 08 - Paris
-Institut du monde arabe : « Bonaparte et l’Egypte – Feu et Lumières 1768-1868 ».
-Louvre : "Andrea Mantegna"
-Bronzes français de la Renaissance au siècle des Lumières.
-Nicolai Abildgaard (Danois) – Delacroix
-Picasso : autour de « Femmes d’Alger dans leur appartement ».

Samedi 25 octobre
Compiègne : expo Victoria.
NoyonSt-Quentin : musée Antoine Lécuyer
–Abbaye d’Ourscamp – Sézanne – Provins
Nogent-sur-Seine : musée Paul Dubois - Alfred Boucher

Dimanche 21 septembre 08 – Paris - Journées du patrimoine
-Hôtel du Ministère des Affaires étrangères (Quai d’Orsay) – Hôtel de Noirmoutier (résidence du Préfet de région) - Hôtel de Brienne (Ministère de la Défense) - Hôtel de Béhague (Ambassade de Roumanie) - Hôtel de Bourvallais (Ministère de la Justice)

Lundi 15 septembre - Paris
-24e Biennale des Antiquaire (Grand Palais)
-Musée du Judaïsme : les tableaux des MNR (Musées Nationaux Récupération).

Mardi 9 – samedi 13 septembre 2008 – Berlin
-Pergamon – Altes – Alte – Berliner Dom – Gemälde - Charlottenburg - etc.
Samedi 13 - Potsdam : Palais de Sans-Souci

Dimanche 24 août 2008
Angoulême : musée des Beaux-Arts
Poitiers : musée Rupert de Chièvres – musée Sainte-Croix.

Dimanche 30 juin 2008
Ferrières : Parc et château.
Melun : musée municipal.

Jeudi 12 juin 2008 – Paris
-Orsay : "Lovis Corinth - entre impressionnisme et expressionnisme".
-Louvre : "oeuvres de Jan Fabre" – dessins de Pierre Mignard.
-Musée Carnavalet.
-Bibliothèque historique de la ville de Paris : Expo de photos de André Zucca : « Des Parisiens sous l’Occupation ».

Samedi 17 mai 2008 – Fontainebleau

Vendredi 16 mai 08 – Paris
-Louvre : "Babylone" – "Marie d’Orléans".
-Musée Rodin : "Camille Claudel".
Boulogne-Billancourt - Bibliothèque Marmottan : Expo "Charles Meynier".

Mercredi 23 avril 08 - Bourg-en-Bresse : Monastère royal de Brou.
Jeudi 24 avril – Annecy : château-musée.

Lundi 28 avril – Aix-les-Bains : musée Faure.
Chambéry : musée des Beaux-Arts.

Vendredi 11 avril 08 –
Valençay : Visite du château – Musée de l’automobile.
Nouans-les-Fontaines : revu la « Descente de croix », par Jean Fouquet.
St-Aignan/Cher : collégiale, fresques romanes dans la crypte.

Vendredi 4 avril 08 - Paris
-
Luxembourg : Expo « Vlaminck, un instinct fauve » (1900-1915).
-
Grand-Palais : Expo « Marie-Antoinette »-Musée des Arts décoratifs : « Napoléon, symboles des pouvoirs sous l’Empire »

Jeudi 13 mars 08 – Paris
-Cité de l’architecture et du patrimoine.
-Louvre - expos de : Gabriel de St-Aubin – gravures de van Dyck – dessins de Bandinelli.
-Combat de David et Goliath (D. da Volterra) - « Service encyclopédique » (Empire), etc.

Samedi 1er mars 08 – Chambord : Visite du château

Jeudi 21 février 2008 – Paris
-Pinacothèque : expo "Chaïm Soutine"
-Eglise de la Madeleine : Triqueti, Pradier, Rude…
-Musée Antoine Bourdelle, et « Henry Moore et la mythologie ».
-BnF François Mitterrand : « L’Enfer de la bibliothèque ».

Jeudi 24 janvier 08 – Paris - Musée Rodin.

Samedi 12 janvier 2008
Château de Versailles : Exposition : « Quand Versailles était meublé d’argent ».
-Galerie des glaces – Grand appartement de la reine – Appartements de Mesdames – Appartement du dauphin.
Sceaux : Parc et musée de l’Ile-de-France– exposition : « Parcours d’un collectionneur ».


2007
Jeudi 20 décembre 07 - Paris
-Grand Palais : "Gustave Courbet".
-Orsay : "Ferdinand Hodler"
-Musée de la Vie romantique : "J.-Jacques Henner".

Jeudi 8 novembre 07 – Paris
-Musée de l’Armée : les armures – les 2 guerres mondiales (et 2 petites expos)
-Institut néerlandais (Custodia) : ‘’A la Cour de Louis-Napoléon’’.
-Louvre : "Chefs-d’œuvre islamiques de l’Aga Khan" (Museum de Toronto)
-Le Chant du Monde (l’art de l’Iran Safavide).
-Expo "Biedermeier" – dessins français du musée de Darmstadt

Dimanche 28 octobre 2007 – Rueil-Malmaison
-Visite du château de Malmaison – Eglise St-Pierre et St-Paul (tombeaux)

Dimanche 21 octobre 2007 – Montargis.
-Expo "Henry de Triqueti" : décor de la chapelle Wolsey du château de Windsor.

Mercredi 17 octobre : Orléans– Expo Henry de Triqueti

Mercredi 10 octobre 2007 - Fontainebleau
-Appartement du pape – Galerie de Diane
-expo : Picasso à Fontainebleau.
-Musée Napoléon

Lundi 8 octobre 2007 - Paris
-
Luxembourg : Expo "Giuseppe Arcimboldo"

Samedi 15 septembre 2007 - Paris– Journées du patrimoine
-Visite du chantier de restauration du ministère de la Marine (terrasse aménagée sur le toit : magnifique vue aérienne sur la place de la Concorde) - et visite des salons (beau mobilier et objets d'art).
-Eglise de la Madeleine – Hôtel de Charost : Ambassade de Grande-Bretagne (ancienne résidence de Pauline Bonaparte, beau mobilier Empire)
-Jeu de Paume : Expo "Pierre et Gilles, double je". Superbe.
-Visite de la Banque de France : somptueuse galerie dorée.
-Visite du ministère de la Culture - du Conseil d'Etat - et du Conseil constitutionnel : Beau mobilier ancien (Consulat - Empire) et contemporain. Beaux salons officiels, etc.
-Louvre pour revoir les salles consacrées aux arts décoratifs du XIXe. Il y a encore quelques années, les salles Restauration, Charles X, et Louis-Philippe, étaient d'un ennui profond et d'une pauvreté affligeante. Cela a bien changé, des donations importantes et des achats ont permis de remplir les salles d'objets et de mobiliers très intéressants.

Dimanche 2 septembre 2007 - Niort - Fontevraud
-Château médiéval de Coudray-Salbart. En restauration (très intéressant)
-Collégiale de St-Marc-la-Lande.
-Ville de Parthenay : remparts médiévaux et église romane de Parthenay-le-vieil
-Château de St-Loup-sur-Thouet (17e)
-Eglise abbatiale d’Airvault – Eglise abbatiale de St-Jouin-de-Marnes
-Donjon de Moncontour – Abbaye royale de Fontevraud.

Eté 2007
Bordeaux : Musée des Beaux-Arts– Galerie des Beaux-Arts : « André Lhote »
-Château du Bouihl (St-André-de-Cubzac)
Libourne : musée des Beaux-Arts.

Dimanche 24 juin - Saint-Denis
-Visite commentée de la Basilique – Musée d’Art et d’Histoire.

Jeudi 24 mai 2007 - Paris
-Centre Pompidou : Expo "Pierre Klossowski" - et collections permanentes.
-Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme : expo ‘’Rembrandt et la nouvelle Jérusalem’’
-Louvre : revu « Praxitèle »
-Expo collection Louis La Caze.
-Galerie des Gobelins : expo du Mobilier national.


Mercredi 9 mai 2007 - Ecosse
Jeudi 10 mai : Glasgow
-Hunterian Art Gallery (Université) – Kelvingrove Art Gallery.
-Glasgow School of Art et Willow tea Room (Mac Intosh). GOMA (Gallery of Modern Art)

Vendredi 11 mai : Pollok House – Burrell Collection.
-Hall d’entrée et escaliers de l’Hôtel de ville.
-Provand’s Lordship – Saint Mungo Museum - Cathédrale Saint Mungo et cimetière.

Samedi 12 mai - petite incursion vers le sud. Culzean Castle (Coulane) près de Ayr.

Dimanche 13 mai - Edinburgh
-Château et palais royal – National Gallery of Scotland et Royal Scottish Academy
Lundi 14 mai : Dean Gallery - Scottish National Gallery of Modern Art – Scottish National Portrait Gallery – Holyroodhouse (palais royal)
Mardi 15 mai : South Queensferry
-Forth road bridge (suspendu) – Forth rail bridge (victorien) – Hopetoun House. Calton Hill (Edinburgh).

Mercredi 16 mai : petite incursion vers le nord. Stirling – Callender – Dunmore Park – Falkirk - Edinburgh.


Jeudi 12 avril 2007
Reims : Cathédrale et Palais du Tau.
Châlons-en-Champagne : Musée ND-en-Vaux – Musée d’Art et Histoire

Vendredi 13 avril
Metz : Cathédrale – Musées de la Cour d’Or.
Vic-sur-Seille : Musée Georges de La Tour.
Nancy : Musée des Beaux-Arts– Musée Lorrain -
Place Stanislas.

Samedi 14 avril
Epinal : Musée départemental d’Art ancien et contemporain.
Langres : Musée d’Art et d’Histoire.

Jeudi 29 mars 2007 - Paris
-Petit Palais : « Les peintres de la lumière, Sorolla, Sargent ».
-Musée de la Chasse et de la Nature.
-Louvre : « Praxitèle ».

Jeudi 8 mars 2007 - Paris
-Grand Palais : « Trésors engloutis d’Egypte ». 500 objets exceptionnels. Ces objets (statues monumentales, pièces de monnaies, bijoux ou objets de culte…) témoignent de l'importance des trois cités légendaires que sont le port antique d'Alexandrie et ses quartiers royaux, la cité perdue d’Héraklion et Canope Est qui, dans l'Antiquité, comptaient parmi les plus réputés des centres de commerce, de science, de culture et de religion. -Louvre : Expo des dessins de la collection Chennevières. « Armenia sacra » – Orfèvrerie.

Dimanche 21 janvier 2007 : Château de Fontainebleau
-Musée Napoléon – Salle du Jeu de paume (en activité)
-Expo du boudoir de Marie-Antoinette - Appartement de Mme de Maintenon - Chapelle St Saturnin (chapelles haute et basse) - Appartement du Tibre (pavillon du Tibre) – Salle des Colonnes.


2006
Jeudi 21 décembre 2006 - Paris
-Exposition "Pierre et Gilles" à la galerie Jérôme de Noirmont.
-Musée du quai Branly - Et expo temporaire : « D’un regard l’autre ».
-Musée national de la Légion d’Honneur.
-Musée d’Orsay : donation Rispal (Art nouveau) – Expo "Maurice Denis".

Jeudi 23 novembre 06 - Paris.
-Musée des Arts décoratifs.
-Louvre : "William Hogarth" – Dessins et gravures de Rembrandt

Mercredi 8 novembre 06 : Paris
-Musée du Luxembourg : «
Titien, le Pouvoir en face ».-Grand Palais : « Portraits publics – Portraits privés »

Vendredi 27 octobre 06 - Amiens : Cathédrale – Musée de Picardie.

Jeudi 26 octobre 06 - Musée de Dieppe
-Eu : Château-musée– Château fort de Rambures.

Mercredi 25 octobre 06 - Château d’Ecouen
 
-Beauvais : Musée départemental et cathédrale.

Jeudi 19 octobre 06 : Château de Fontainebleau
-Théâtre Napoléon III – Circuit classique (Grands appartements, etc.) Musée chinois – Galerie de peinture.

Mercredi 20 septembre 2006 : Paris
-Biennale des Antiquaires (au Grand Palais – l’équivalent d’un grand musée)
-Musée de l’Orangerie.

Samedi 16 septembre 06
Chevreuse : Château médiéval.
-Site de Port-Royal-des-Champs : ruines de l’abbaye et les granges.
-Château de Dampierre (Ingres) – Ruines de l’abbaye des Vaux de Cernay.

Mercredi 13 septembre 06
Amboise : Visite du musée des beaux-Arts et du château
-Visite de la Pagode de Chanteloup - Château de la Bourdaisière (princes de Broglie)

Lundi 4 septembre 2006 - Paris
-Louvre : Expo des dessins de Hubert Robert. « Les artistes américains et le Louvre »
-« Le Trésor du monde » Joyaux indiens au temps des Grands Moghols. Cette exposition présente les plus belles pièces de la collection de joyaux et d’objets d’art constituée durant de longues années par le cheikh Nasser al-Sabah (Koweit) avec un sens aigu de la beauté et de l’objet rare. Elle témoigne de l’extrême raffinement et de l’opulence au temps des Grands Moghols.
-Musée national Eugène Delacroix.

Dimanche 3 septembre 2006.
Loches : Expo des 2 toiles de Caravage (à la Chancellerie)
Blois : Expo « François 1er, images d’un roi »

Eté 2006 - Bordeaux.
Musée des Beaux-Arts – CAPC - Eglise St Bruno
-Galerie des Beaux-Arts : Expo « Un Regard Fauve »

Dimanche 18 juin 2006 : Paris.
-Musée du Petit Palais 

–Musée national de la céramique à Sèvres 
–Parc national de St-Cloud, jeux d’eau et grande cascade.

Dimanche 4 juin 2006 - Visite de 3 châteaux.
St-Fargeau (Michel Guyot) – Guédelon (château médiéval en construction) – Château de Ratilly (médiéval).

Jeudi 1er juin 2006 - Tours
-Expo "Jean Genet", avec de nombreux documents, et une vingtaine de dessins érotiques de Jean Cocteau : illustrations pour « Querelle de Brest ».

Vendredi 21 avril 2006 - Paris
-Expos "Henri Rousseau" et "Pierre Bonnard" (superbe)
-Chapelle expiatoire
 
-Louvre : Ingres (2e visite)

Mardi 18 avril 2006 : Versailles
Chambre du roi, appartements du dauphin et de la dauphine - Grands appartements,
-expo sur les « Trésors de la cour de saxe » - Jardins, Trianons.

Lundi 17 avril - Caen
-Musée des Beaux-Arts ; expo sur les Splendeurs de Venise dans les collections publiques françaises.
Dimanche 16 avril - Caen.
-Abbaye aux Hommes (messe pascale), château ducal (restaurations), et ville.

Samedi 15 avril : Normandie
Musée de Bayeux– château de Fontaine-Henry
–Deux sites du débarquement : La batterie de Longues-sur-Mer, et le Grand Bunker d’Ouistreham.

Vendredi 14 avril 2006 - Musée de St-Lô– château de Balleroy.

Jeudi 30 mars 2006 - Paris
-Musée Marmottan : Expo Camille Claudel
-ENSBA : expo de la collection de dessins italiens et français de Jean Bonna.
-Louvre : Expo "Ingres"

Jeudi 23 mars 06 - château de Vincennes.

Samedi 18 mars - Orléans
Visite de l’expo Ivan Messac à la galerie « Le Garage ».

Jeudi 23 février - Paris
-Musée de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris ND de Paris –
-Eglise St Nicolas-des-Champs – Eglise St-Merri
-Louvre : Tintoret – Etudes du « Paradis ».
-Luxembourg : la collection Duncan Phillips ("Le Déjeuner des Canotiers")

Samedi 21 janvier 2006
MAC VAL de Vitry-sur-Seine– Expo temporaire Monory.
Dimanche 22 - Paris
-
Fondation Cartier : Expo "Ron Mueck".

Jeudi 12 janvier 2006 - musée d’Orléans : Inauguration de l’expo sur la "Figuration narrative".


2005
Jeudi 24 novembre 2005 : Paris 

-Grand palais : « Mélancolie ». Superbe.  (Wallis) 
-Louvre : Expo "Girodet" (vue 3 fois)

Samedi 15 octobre 2005 : Paris
-Grand Palais : "Klimt – Schiele – Moser – Kokoschka".

Vendredi 23 septembre 2005 - Paris
-Louvre : Expo "Girodet"
-« La France romane au temps des premiers Capétiens » (987-1152)
-« Frans Post (1612-1680) - Le Brésil à la cour de Louis XIV »

Samedi 17 septembre 2005
St-Germain-en-Laye : Le Prieuré - Musée Maurice Denis.

Vendredi 5 août 2005 – Bergerac
-Château de Bannes – Château de Lanquais - Abbaye de Cadouin – Beaumont – Issigeac – St-Avit – Sénieur - Eymet

Vendredi 19 août – Gironde
-Château de Montastruc - Château de la Gaubartie – St-Grorges-de-Mondard
Cendrieux (château de la Pommerie, musée Napoléon)
-Château de Commarque – Château de Puymartin – Jardins de Marqeyssac.

Vendredi 26 août – St-Emilion – Eglises de St-Georges-de-Montagne, de ND-de-Parsac.
-Château de Ferrand
– château de Vayres.
Libourne : musée des Beaux-Arts

Vendredi 3 juin 2005 – Paris
-Grand Palais : "Peintures françaises des XVIIe et XVIIIe s. dans les collections allemandes".

Samedi 12 février 05 – Château de Fontainebleau.


2004
Mardi 14 décembre 2004 – Orléans
MBAOrléans : Expo Max Jacob

Mercredi 24 novembre 2004 – Paris
-Grand Palais : “Turner – Whistler – Monet”.
-Luxembourg : "Véronèse".
-Galerie Emeric Hahn : expo dessins Norblin de la Gourdaine.

Dimanche 14 novembre 2004 - Château de Breteuil.

Samedi 6 novembre 2004 - Paris
-Musée Jacquemart-André : Expo des collections de la Fondation Napoléon.
-Louvre : - "Porphyre. La pierre pourpre, des Ptolémées aux Bonaparte - Des statues colossales de la collection Borghese à l'Aigle de Suger", cette exposition réunit également bustes et vases, permettant notamment de mieux comprendre l'histoire de ces œuvres, souvent difficiles à dater.
-"Primatice, maître de Fontainebleau". L'Italie à la cour de France

Samedi 12 juin 2004 - Cambrai : Musée des Beaux-Arts - Hôtel de Francqueville.

Vendredi 11 juin 2004 - Valenciennes
-Musée des Beaux-Arts. Et exposition : « Watteau et la Fête galante »

Jeudi 10 juin 2004. Lille
-Musée des Beaux-Arts et expo Rubens.
Roubaix : Musée d’Art et d’Industrie. « La Piscine ».

Jeudi 13 mai 04 - Versailles : Trianons et hameau de la reine.

Jeudi 1er avril 04 – Los Angeles : Getty Center.
Mardi 6 avril - Las Vegas : Wynn collection.
Vendredi 9 avril – San Francisco.
-California Palace of the Legion of Honor - San Francisco Museum of Art.
Lundi 12 avril - Los Angeles : LACMA

Samedi 28 février 2004 - Paris
-Musée Marmottan - Louvre

Dimanche 18 janvier 2004 – Paris Musée Marmottan : Frédéric Bazille Musée d’Orsay : « Aux origines de l’Abstraction »

Lundi 5 janvier 2004 – Paris
-Grand-Palais : Edouard Vuillard « Gauguin-Tahiti »


2003
Vendredi 19 décembre 2003 - Paris.
-Musée du Luxembourg : Botticelli.
-Louvre : Terres cuites 1740-1840. L'orfèvre de Napoléon, Martin-Guillaume Biennais
-Léonard de Vinci. Dessins et manuscrits

25 octobre – 6 novembre 2003 - Mexique

Samedi 13 septembre 03 – Cholet (musée)

Jeudi 28 août 03 - Carcassonne (musée).
Vendredi 29 août - Châteaux de Latours - et Toulouse (Augustins-Abattoirs).

Jeudi 22 mai 2003 – Evreux (musée) – Vernon (musée)

30 janvier – 2 Février 2003 – Vienne – Wien (Autriche)
Hofburg - Kunsthistorisches Museum – Belvédère - Gemälde – Léopold - Schönbrunn


2002
Jeudi 5 décembre 2002 - Paris.
-Grand Palais – Expo : Matisse-Picasso.
-Orsay : Manet–Velàzquez.

Samedi 30 octobre 2002 - Meaux : Musée des Beaux-Arts.

Dimanche 1er septembre 2002 – Nouans-les-Fontaines – Montrésor.(château - musée)

Mercredi 15 mai 2002 – Riom (musée) – Clermont-Ferrand – Royat.

Jeudi 16 mai – Montferrand (musée) – Thiers – Roanne (musée) – Ancy-le-Duc

Vendredi 17 mai - Moulins (musée) - Souvigny – Châyeau de Meillant.

Samedi 4 mai 2002 – Château de Bouges
Châteauroux : Musée-Hôtel Bertrand. - Argentomagus

Jeudi 28 février 2002 – Paris
-Grand Palais - Expo Théodore Chassériau
-Musée Carnavalet.


2001
Vendredi 7 décembre 2001 - Paris.
-Galerie Jérôme de Noirmont : "Pierre et Gilles".
-Musée Guimet.
-Musée de la Musique – expo : « Figures de la passion ».

Jeudi 25 octobre 01 – château de Chantilly

Samedi 27 octobre 01 - Reims (musées)

Mardi 7 août 01 – Angoulême (musée)

Mercredi 8 août 01 – Périgueux (musée)

Vendredi 24 août 01 – Bayonne (musée) - Hendaye.

Mars 2001 – juillet – Paris
-"Diamants. Au coeur des étoiles, au coeur de la Terre, au coeur du pouvoir". Le Muséum national d'Histoire naturelle organise la plus grande exposition jamais consacrée au diamant.

Lundi 4 juin 2001
Angers : Musée des Beaux-Arts

Mardi 5 juin 2001
Le Faouët – Ste Barbe – St Nicolas – Quimperlé – Pont-Aven (musée) – Port-Manech
Mercredi 6 juin
Quimper (musée) – Penmarc’h – Echmühl – ND de Tronoën - Audierne.

Jeudi 7 juin 2001
Pointe du Raz – Baie des Trépassés – Locronan – Chateaulin – Pleyben – Ménez-Hom – Argol – Crozon – Camaret – pointe de Penhir – Cap Chèvre – Landévennec – Daoulas – Plougastel-Daoulas.
Vendredi 8 juin 2001
Plougastel – Brest (musée) – Pointe St Mathieu - Landernau – La Martyre – Ploudiry – Sizun – Pencran – Lampaul-Guimillau – Guimillau – St Trégonnec .
Samedi 9 juin
Morlaix (musée) - Rennes (musée) – Laval (Musée)

Jeudi 22 mars 2001 - Londres


2000
Vendredi 29 décembre 2000 - Paris.
-Petit Palais - Chine : "La gloire des Empereurs"
-Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris : « L’Ecole de Paris : 1904-1929 la part de l'Autre ».
-Louvre : "L’Albane" (dans la chapelle)

Lundi 13 novembre – Ile de Malte
Valletta : musée des Beaux-Arts.
Mercredi 15 novembre
Mdina : Musée de la cathédrale

Vendredi 10 novembre 2000 - Paris
-Orsay : Donation Philippe Meyer

Samedi 7 octobre 2000 - Paris.
-Musée du Luxembourg : Collection du Dr Rau.
-Mairie du Ve : « Settecento, Rome - Paris »

Mercredi 23 août 2000
Bayonne (musée) - Pau : château et musée.
Jeudi 24 août – Tarbes (musée) - Bagnères-de-Bigorre (musée)
Vendredi 25 août - Auch

Samedi 20 mai 2000 – Rennes (musée).
Dimanche 21 mai 2000 - Cherbourg (musée)
Lundi 22 mai 2000 - Bayeux
(musée)
Mercredi 24 mai - Rouen
(musée)
Jeudi 25 mai - Fécamp
(musée)
Vendredi 26 mai - Amiens
(musée)
Samedi 27 mai – Bernay
(musée) - Alençon (musée)

Samedi 29 avril 2000 – Paris
-Grand Palais : Exposition « 1900 »
-Grand Palais : « Les Esprits, l'or et le chamane - musée de l'Or de Colombie »
-Louvre : gravures et dessins de Rembrandt. « Le Temps »
-« Les Représentations sexuelles dans l’art occidental » (superbe expo de dessins)

Vendredi 28 janvier 2000 – Paris
-Musée Cognacq-Jay – Musée Picasso
Deux églises : St Sulpice – St Paul-St Louis (Delacroix)

AUCH

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Statue de d'Artagnan sur l'un des paliers de l'escalier monumental


Musée - Ancien couvent des Jacobins
(département : Gers)

Visite le mercredi 25 août 2000 – samedi 11 août 2012.

Le musée présente une petite mais intéressante collection de peintures

Jacob Smets (1680-1764) : 4 natures mortes.
Nature morte au bouquet de fleurs - Nature morte au jeu de cartes - Nature morte au panier de raisins -


Jacob Smets : Nature morte au panier de framboises (1736).

J.-Baptiste Smets (1712-89) :(fils de Jacob) L’Annonciation - Abraham chassant Agar.
J.-Baptiste Smets (1712-89) : Pieta.


Nicolas Tournier (1590-1639) : Joueur de flûte et Femme tenant une rose.


Michele Desubleo (1602-76) : Ulysse et Nausicaa.
Henri Louis Aimé Pottin : Idylle (1867).

Gustave de Lasalle-Bordes : Nature morte aux Fruits et aux Gibiers (1850-60).

J-Louis Roumeguerre : Phases de la lumière (1905). 10 petits panneaux.
-Etudes d’atmosphère (1911)
Louis Watteau de Lille : Carnaval des animaux (1785).
Attr. à Sébastien Bourdon : Ste Famille.
Salle consacrée essentiellement aux œuvres du sculpteur Antonin Carlès (1851-1919)En 1921, la veuve d’Antonin Carlès fit don au musée d’Auch du fonds d’atelier de son mari. Il comprenait plus de 70 plâtres originaux dont il reste aujourd’hui moins du tiers.
C’est pourquoi, depuis plusieurs années, le musée poursuit la reconstitution de cet ensemble par l’acquisition d’épreuves de bronze ou de marbre des modèles originaux ayant appartenu à cette collection.

Armand Berton : Portrait d’Antonin Carlès.
Antonin Carlès (1851-1919) : La Gloire (1890-1900).
-Buste de Louis Schneider. Plâtre (1913)

Antonin Carlès : Retour de Chasse (1888). Bronze.


La grande version est installée dans le jardin des Tuileries.


-Bacchus (1903). Bronze.
-Buste de jeune femme. Plâtre.
-Nymphe de l’Oise. Plâtre (1898). Allongée.

-Namouna. Marbre (1885)


Antonin Carlès : Dans les Gaules (1913). Marbre. Jeune Gaulois.
Plusieurs bronzes et plâtres.

Plusieurs toiles de Mario Cavaglieri.
-Les Fiancés réconciliés (1916). Né dans une riche famille bourgeoise à Rovigo (Italie), Mario Cavaglieri abandonne vite ses études juridiques pour se consacrer uniquement à la peinture. Jusqu’en 1925, date à laquelle il s’installe dans le Gers, son œuvre est marquée par l’influence des Nabis, de l’expressionnisme allemand et la Sécession autrichienne. En 1916, pour célébrer les fiançailles d’un couple d’amis, il peint cette grande composition. À la suite d’une brouille, les fiancés se séparent et Mario Cavaglieri doit couper la toile pour les séparer. Réconciliés par la suite, le tableau est alors réuni.


Autres collections :
Depuis quelques années, le musée a entrepris la mise en valeur de plusieurs collections variées : Egypte - Archéologie gallo-romaine - Art du Moyen Age (collections lapidaires) - Art précolombien - Art et traditions populaires de Gascogne - etc.

Maquette d'une maison gallo-romaine
Une sculpture exceptionnelle :Grande sculpture en marbre de l’Empereur Trajan, en provenance de la collection Borghese.


Le musée des Jacobins possède la deuxième collection publique d’art précolombien de France (après le musée du quai Branly) : Art Aztèque, Totonaque, Maya, Zapotèque, etc.
La collection a été constituée par Guillaume Pujosà la fin du XIXe siècle. Présentée dès 1907, elle fut léguée au musée d’Auch en 1921. Acquisition entre 1983 et 2008 de plus d’une centaine d’objets. Entre 2005 et 2008, donation de près de 7 000 pièces provenant du Pérou, Equateur, Colombie, Costa-Rica, Venezuela, Brésil, Mexique.
Un objet exceptionnel : "La Messe de Saint Grégoire" (1539). Mosaîque de plumes sur bois.
Cette œuvre représente le pape Grégoire le Grand (540-604) en train de célébrer la messe en l'église Sainte-Croix-de-Jérusalem de Rome, avec en face de lui sur l'autel la vision du Christ en tant qu'Homme de douleur, en réponse à sa prière pour convertir une personne doutant de la présence réelle.

Et une rare collection d’art sacré latino-américain (sculptures).
Christ aux cheveux naturels (Brésil - 18e s.)


10 - Etude de 2 tableaux : Bisschop - Doomer

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Deux portraits de famille très différents

Le musée des Beaux-Arts d’Orléans a la chance de posséder deux grands portraits de famille réalisés par deux peintres hollandais, ayant vécu à la même époque : Cornelis Bisschop (1630-74) et Lambert Doomer(1624-1700). Ces deux beaux tableaux, traités de façon très différente, méritent d’être étudiés comparativement.

Cornelis Bisschop(Dordrecht, Hollande, 1630-1674) : Portrait de famille (c. 1660). Huile sur toile : 163 x 148 cm. Legs du Lieutenant-colonel Marchand-Raffaintin en 1983.

A son entrée dans les collections du musée, l’œuvre était anonyme ; elle a d’abord été attribuée au portraitiste Bartholomeus van der Helst. Cette toile a été restaurée en 1995, et c’est probablement à cette occasion qu’elle a été attribuée à Cornelis Bisschop.
Le peintre a été formé dans l’atelier de Bol, mais a subi diverses influences d’artistes de son temps.
Le roi du Danemark lui proposa de venir à Copenhague, comme peintre de Cour, peu de temps avant sa mort.

Composition : le cercle de famille
La scène se situe sur une terrasse suggérée par le dallage du sol, et par le paysage évoquant un parc boisé qu’on distingue dans la partie droite de la composition.
Cornelis Bisshop représente une famille de la grande bourgeoisie hollandaise et protestante de Dordrecht. Les membres de la famille posent sans affectation, avec simplicité et naturel. Le raffinement des costumes et les bijoux, indiquent une situation sociale très aisée.
Un bonheur paisible semble régner dans cette famille aimante. Cependant, la tête de la mère est anormalement petite (par rapport au corps) et son visage lisse semble dépourvu d’expression. Cela pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un portrait posthume, réalisé après la mort de la mère, afin de conserverle souvenir de l’harmonie qui régnait au sein de la famille au temps de sa présence. Cette hypothèse semble étayée par le visage légèrement mélancolique du père, et son regard intérieur méditatif.

Le jeu savant et élégant des gestes des bras et des mains unit ici les personnages : le père semble présenter un fruit à la fillette, la main droite très raffinée de la mère montre les garçons placés à gauche. Les mains des deux garçons, de la mère, et de la fillette, toutes dans des positions différentes, décrivent une gracieuse courbe.
Si les deux parents ont une attitude assez retenue, les enfants sont représentés avec un grand naturel et apportent fraîcheur et spontanéitéà la composition.
Les deux garçons, au côté de leur père, ont un air très épanoui, et regardent dans notre direction (vers le peintre) ; le plus âgé, vêtu de noir, s’appuie avec confiance sur la cuisse gauche de son père, ilsemble très attentif à ce qu’il voit. Quant au plus jeune, encore vêtu d’une robe, comme le veut la mode du temps, il est figuré un gâteau à la main qu’il essaie de protéger de la convoitise de son chien. Par ailleurs, on ne peut que remarquer le net strabisme convergent de la fillette placée près de sa mère.

Les vêtements et les couleurs
Dans la bonne société de la Hollande protestante, la richesse ne saurait se montrer de manière trop ostentatoire. Les membres de cette famille sont vêtus d’élégants costumes à la mode des années 1660, inspirés de la mode espagnole. Le noir, signe de moralité, domine dans les costumes austères ; il met en valeur les blancs immaculés (cols, manchettes, robes).
L’homme est assis et s’appuie sur une table couverte d’un tapis précieux, probablement persan (ces tapis étaient de trop grande valeur pour être posés sur le sol), sur lequel est posé un plat en faïence de Delft rempli d’oranges.
L’épouse, plus hiératique dans sa pose, est habillée de luxueux vêtements, prétexte à la description raffinée de plusieurs étoffes : une robe noire laissant voir une magnifique jupe en soie moirée à parements noirs, et un large col blanc en lin amidonné. La robe de la fillette est dans les mêmes tons que celle de sa mère, mais le blanc immaculé domine.
Les habits de cette famille protestante sont peints dans un beau camaïeu de noir, gris, et blanc. Dans la partie inférieure, cette sobriété est brutalement rompue par la grande tache rouge vermillon de la robe du garçonnet, qui éclaire et anime le tableau.
De petites touches de bleu sont réparties sur la toile : la broche de la mère – les petits nœuds du bonnet, le ruban et le bracelet du petit garçon – le nœud à la manche de la fillette.


Lambert Doomer (Amsterdam, 1624-1700) : Portrait de François Wijnants et d’Alida Essingle, en Elquanah et Anne venant recevoir la bénédiction d’Eli. (1668). 130 x 192 cm.
Tableau a été acquis pour 120 000F, auprès de la galerie Julius H. Weitzner à Londres en 1969, avec les indemnités de dommage de guerre.

Lambert Doomer est un peintre baroque, avant tout dessinateur, à l'œuvre assez diversifiée. Vers 1642, il devient l'élève de Rembrandt, mais restera peu sensible à sa manière. Entre 1644 et 1646, il exécute de nombreux dessins au cours de ses voyages en Hollande, en Allemagne, puis en France en compagnie du peintre Willemn Sckellinks. Entre 1669 et 1695, il vit à Alkmaar où il réalise des portraits de notables, et peint des vues de la ville. Il retourne à Amsterdam en 1695 et s'éteint dans cette ville en 1700.
Lors de la récente exposition consacrée à Richelieu (au musée d’Orléans), nous avons pu admirer un très beau dessin aquarellé de Doomer représentant la façade du château du cardinal.

L’histoire racontée par le tableau
Ce portrait de famille est une transposition d’un passage de l’histoire de Samuel (Livre de Samuel 1, 24 à 28). Anne, épouse stérile d’Elquanah, avait fait vœu à Jéhovah de lui consacrer le fruit de ses entrailles, si elle avait un enfant. Le vœu exaucé, Anne présenta son jeune fils Samuelà Eli, pour le consacrer à Dieu.
Eli est selon la Bible le nom de l'un des derniers Juges d’Israël. Il était aussi le Grand Prêtre, et fut le mentor de Samuel qui deviendra une importante figure biblique, à la fois prophète, prêtre et juge.

François Wynants, apothicaire d’Amsterdam (selon une inscription ancienne sur le revers du tableau), commande ce portrait de sa famille peu après son emménagement dans sa maison avec sa femme et ses enfants Dirk et François« junior ».
En remerciement de la naissance récente de son dernier fils François (alias Samuel), son épouse, Alida Essingle (alias Anne, le présente au Grand Prêtre, en souhaitant probablement qu’il embrasse une carrière religieuse. La tenue blanche immaculée de François/Samuel, et l’urne portée par son frère Dirk, renvoient, probablement aux autres enfants du couple, fauchés par la mortalité infantile (le couple a eu 6 enfants, dont 2 ont survécu). Le tableau constitue un acte de reconnaissance et de foi.

Composition – Une mise en scène théâtrale
Ce tableau est aux antipodes du tableau de famille de Cornelis Bisschop. Ce sont les détails surprenants qui en font l’intérêt ; ils permettent de nombreux commentaires, et sont révélateurs de la mentalité des commanditaires.
La moitié gauche de la toile est occupée par le Grand Prêtre Eli, assis sur un monumental trône en marbre. Une colonne centrale sépare le monde religieux du monde profane.
Les quatre membres de la famille Wijnants se dirigent vers Eli. Ils sont disposés les uns derrière les autres, et tous regardent le spectateur (vers le peintre), le prenant à témoin de l’accomplissement du vœu. Le père, au front dégarni, est en retrait, dans une semi obscurité. La mère présente son dernier fils au Grand Prêtre. En pleine lumière, vêtue d’une robe voyante et de bijoux de perles et d’or, elle tient le devant de la scène et dirige la cérémonie ; son visage peu avenant et son regard autoritaire, presquerevêche, à la limite du défi, révèlent bien son caractère. Dans cette famille, c’est certainement elle qui « porte la culotte ». Mais ne pourrait-on attribuer, au moins en partie, la dureté de son regard aux dures épreuves endurées par cette mère lors de la perte successive de ses enfants ?
Les enfants ont les yeux bleus du père ; ils ne semblent guère se réjouir de l’évènement ; si Dirk paraît indifférent, le regard du petit « Samuel » exprime la tristesse ; tous deux acceptent passivement leur rôle. Quelle différence avec les enfants radieux du tableau de Bisschop !

Les vêtements et les couleurs
Le Grand Prêtre porte un étonnant habit sacerdotal très coloré qui est une restitution quasi archéologique. Cet habit anachronique est très spectaculaire. Le bleu et jaune orangé de ses vêtements sont deux couleurs complémentaires. Un broc d’or ou doré repose sur une table recouverte d’un précieux tapis d’Orient.
En revanche, la famille de l’apothicaire porte des habits de leur temps. La mère est vêtue d’une robe voyante rouge vermillon avec des manches à crevés laissant voir la chemise blanche. Le rouge de la robe est repris dans la manche du jeune garçon, dans les attaches du manteau du père, dans les motifs du tapis (à gauche), dans les ornements sacerdotaux du prêtre, ainsi que dans ses babouches.
Le fils aîné (Dirk) porte un élégant et souple vêtement précieux qui semble fait d’un brocard d’argent et d’or ; les boutons et boutonnières sont brodés de fils de mêmes couleurs ; il tient un vase doré. Tout cela est en harmonie avec sa magnifique et abondante chevelure blonde aux larges boucles. Quel contraste avec son jeune frère, destiné au monde religieux, vêtu d’une simple chemise et d’un bonnet blancs. Il semble offert en sacrifice.


Comparaison des tableaux à travers deux éléments significatifs
Je voudrais attirer l’attention sur deux éléments qui me paraissent significatifs : l’utilisation du rouge vermillon, et les bijoux.
Nous découvrons deux utilisations différentes de la même couleur.
Dans le tableau de Bisschop, le rouge vermillon attire l’attention sur le mignon garçonnet rieur, dernier rejeton de la famille. Ce charmant détail égaie toute la toile.
Doomer utilise le vermillon pour la robe de la mère. L’immense surface rouge attire irrésistiblement les yeux du spectateur sur le personnage de la mère, personnage central de la famille, dont on découvre le regard sévère. Ici, le rouge symbolise l’énergie et la détermination.

La représentation des bijoux dans les deux tableaux est aussi révélatrice de la mentalité des deux familles.
Dans le tableau de Bisschop, on perçoit un luxe discret. La mère porte une alliance à l’index de la main droite (tradition protestante), un diamant à l’auriculaire de la main gauche, et un bracelet d’or à chaque poignet. Une broche bleue centrée d’une perle fixe son large col blanc. On remarque aussi une paire de pendants d’oreilles ornés d’une perle en poire, et une fine rangée de perles sur sa coiffe.
La fillette porte en bandoulière une chaînette en or à laquelle pend un médaillon du même métal. Chaque poignet du petit garçon en robe est orné d’un petit bracelet, un précieux hochet en or et cristal de roche est attaché à sa taille par un ruban bleu. Le petit chien noir avec lequel il joue, a un joli collier orné de perles et de morceaux de coraux.

Dans le tableau de Doomer, un luxe ostentatoire domine. La mère porte une importante et coûteuse parure de perles fines (les perles de culture n’existaient pas à cette époque) : collier, bracelet de trois rangs de perles, et de lourds ornements de cheveux, ainsi que des pendants d’oreilles en diamants. Son fils aîné porte une somptueuse tunique, et levase doré est un objet très spectaculaire.  

Bisschopnous décrit la richesse d’une famille de grands bourgeois qui se manifeste par une élégance discrète et raffinée, presque aristocratique. Chez Doomer, la richesse s’exprime par un luxe tapageur qui peut être interprété comme le signe d’une certaine vulgarité propre à de nouveaux riches.

Conclusion
Bisschop nous présente un cercle familial, dans une attitude naturelle et touchante, décrivant un moment calme et harmonieux. Doomer opte pour une mise en scène artificielle, baroque et extravagante qui peut se justifier par la dimension symbolique d’ex-voto que l’on peut accorder à ce tableau.
Un sobre camaïeu de noir, gris, et blanc, chez l’un ; des couleurs éclatantes chez l’autre. Nous pouvons supposer que les couleurs utilisées dans l’un et l’autre cas sont porteuses de valeurs morales et symboliques.

Ces deux tableaux, si différents, nous présentent deux familles appartenant à deux milieux que tout oppose, en dehors de l’aisance financière, mais ils montrent aussi les tempéraments des deux peintres qui font le choix de représenter leurs clients dans des compositions très particulières. Ces deux œuvres de grande qualité offrent de nombreux détails amusants ou séduisants, que nous regardons avec un plaisir sans cesse renouvelé. Et nous ne pouvons qu’admirer le talent des artistes qui ont su pénétrer et révéler le caractère intime de ces deux familles hollandaises, avec une grande perspicacité.

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