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Channel: Visites des musées des Beaux-Arts de province
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ISSOUDUN

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Musée de l’Hospice St-Roch

 (département : Indre)

Troisième visite le mercredi 3 avril 2013 


Le musée de l’hospice Saint-Roch, installé dans l’ancien Hôtel-Dieu (fondé au XIIe siècle et reconstruit au XVe siècle), présente à travers ses collections archéologiques de l’Age du Fer (objets en bronze provenant de Lizeray, de la tombe à char d’Issoudun…), de l’époque Gallo-romaine (borne milliaire, stèle de Mithra…) et médiévale (dont une remarquable plaque-boucle reliquaire en os du VIe s.), l’histoire de la ville d’Issoudun.
Les anciens bâtiments hospitaliers conservent, une chapelle du 15°s ornée de deux exceptionnels Arbres de Jessé sculptés, ainsi qu’une apothicairerie des 17° et 18°siècles. Parmi la collection de peintures et de mobilier citons le clavecin Jean II Denis, de 1648, le plus ancien daté et signé des collections publiques françaises.
En 1995 l’architecte Pierre Colboc a réalisé un bâtiment destiné aux expositions temporaires, agrandi en 2002 pour recevoir les collections ethnographiques de Papouasie-Nouvelle-Guinée de la congrégation des missionnaires du Sacré-Cœur d’Issoudun, et la donation des artistes Fred Deux et Cécile Reims comprenant des sculptures des cinq continents, et leurs œuvres dessinées et gravées. De nouvelles salles créées en 2007 sont dédiées à l’art contemporain et à l’art moderne, - restitution du salon Art Nouveau de Léonor Fini - et plus particulièrement au Surréalisme, enrichies de dépôts du MNAM Centre Georges Pompidou et du Centre national des arts plastiques FNAC-CNAP.
Le musée d’Issoudun a une histoire très particulière. Parti de l’ancien Hôtel-Dieu, il s’est développé par étapes, dans une architecture moderne, élégante et discrète, à la suite de dons, legs, acquisitions et dépôts. Si les collections permanentes sont limitées, de belles salles permettent  de présenter des expositions temporaires de qualité. Le résultat est étonnant et original. Le symbole de ce projet volontaire de la municipalité et de l’équipe du musée, est la présence, devant l’entrée, d’un beau bronze d’Etienne Martin que bien des musées doivent lui envier. 

Etienne-Martin : Demeure 17 – Le Puits-Fontaine. Bronze (acquis en 1989-90).
 

-Expo temporaire Nicolas Alquin


Nicolas Alquin : Le Haut du Monde (2012). Plaque de bronze en haut-relief.
-Orion – Helios – Cœur volé


-Expo temporaire Gérard Deschamps (né en 1937) et Raymond Hains (1926-2005).
Deux représentants des « Nouveaux réalistes ».



Donations de Fred Deux et Cécile Reims : nombreuses gravures et dessins. Artistes surréalistes.

 
Fred Deux (dessin) – Cécile Reims (gravure) : Celui qui voit (1993)
Et des œuvres de leur collection. 

Pierre Bettencourt : Les Filles aveugles et le Roi fou (c. 1960)

Masque Lula - Fred Deux et Cécile Reims ont donné en 2000 et 2004 leur collection d’Arts Premiers : Quatre-vingt œuvres dont 35 pièces d’Afrique (notamment du Mali et Nigéria), 24 d’Océanie (Papouasie-Nouvelle-Guinée), 9 d’Amérique centrale et 12 d’Asie. Des œuvres remarquables dont un masque LULA (République démocratique du Congo), un Malanggande Nouvelle-Irlande.
Masque Kepong de l’ancienne collection André Breton.



Collections océaniennes : Objets de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En 2000, la congrégation des missionnaires du Sacré-Cœur, fondée à Issoudun par le Père Jules Chevalier en 1854, cédait sa collection d’objets rapportés de 1884 à 1940 de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Cet important ensemble de plus de mille objets, importés de ses missions d’évangélisation de la Micronésie et de la Mélanésie, provient essentiellement de la région du Golfe de Papouasie, le long de la côte sud de l’île depuis le delta du Purari jusqu’à Samaraï à l'est (sociétés Eléma, Mékéo, Roro, Pokao), ainsi que des Hautes-Terres ou Highlands (sociétés Tawade, Kuni et Fuyughe).
Cette collection comprend des objets de cérémonies, (masques, massues, boucliers, rhombes, tambour, parures), de nombreux témoins de la vie quotidienne, (peignes, gourdes à chaux, pipes, jupes, ceintures en tapas, bilum, charmes), liés à la chasse ou à la pêche (armes de jets, filets, coquillages, oiseaux empaillés) ainsi que plus de 300 plaques de verre photographiques des années trente.
Elle s’enrichit régulièrement de dons complémentaires de pères missionnaires (collections Mongin, Comte, Morand, Seveau…).



Le salon du peintre Léonor Fini
Reconstitution du salon de son appartement de la rue de Vrillière à Paris. Installation au musée d’Issoudun en 2007.



Ec. italienne (18e) : Alexandre le Grand rend hommage au Grand Prêtre Joddua.
Ec. italienne (17e) : Judith et Holopherne.
Jan Brueghel de Velours : Marine, une Tempête.
Ec. hollandaise (16e) : Portrait d’un Homme âgé de 31 ans.
Abraham Begeyn (1637-97) : Plantes, Papillon, Oiseaux, Insectes
Cornelisz de Heem : Fleurs et Fruits sur un entablement.
Frédérick de Moucheron : Paysage.
Alfred Courmes : St Roch.
Raoul Dufy : Sirène au Trident.
Edouard Rosset-Granger : L’accident. Devant la boutique d’une Pharmacie.



L’Apothicairerie (17e-18e) a été réinstallée à son lieu d’origine en 1995 (fondée en 1646). Une des plus belles et complètes de France. Elle présente 379 pots de pharmacie en faïence blanche de Nevers, ainsi que 31 boites en bois décorées, mortiers, instruments de chirurgie, et bibliothèque.



Retable de la chapelle de l’hospice du Saint-Enfant Jésus, dit Les Incurables (17e-18e). Bois polychrome. Restauré en 2001.



Chapelle de l’hospice St Roch : deux Arbres de Jessé.

A gauche, l’Arbre des Prophètes (orné de feuilles de chêne) : les ancêtres spirituels du Christ. (Moïse).

A droite, l’Arbre des rois de Juda (orné de feuilles de figuier) : les ancêtres du Christ, de Jessé à Joseph. (Le roi David).



Bâtons de confréries.


Salles où sont présentées les collections archéologiques : Préhistoire, Egypte, époques Gallo-romaine, et médiévale.


BLOIS - Fondation du doute

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La Fondation du doute - Blois

La façade accueille depuis 1995 le monumental Mur des mots de Ben.

Visite le dimanche 14 avril  2013

La Fondation du Doute a ouvert ses portes le 6 avril 2013. Le mouvement Fluxus est à l'honneur grâce à l'artiste Benjamin Vautier, plus connu sous le pseudo Ben. 40 artistes investissent un lieu qui se veut ludique et d'échanges loin des musées classiques. Un bar aménagé par Ben accueille le visiteur, un ring comme lieu de joutes idéologiques et esthétiques où chacun peut prendre le risque de défier l'autre. Le centre mondial du questionnement en somme. Présentation des artistes par le trublion de l'art contemporain en personne.
 « Fluxus, c’est un cactus dans le cul de l’art », a écrit Benjamin Vautier, alias Ben. L’artiste franco-suisse, surtout connu pour ses « écritures » blanches sur fond noir, a inauguré vendredi 5 avril son nouveau QG Fluxus : la Fondation du doute, à Blois. Pourquoi Blois ? « Parce que c’est un trou perdu. C’est comme Compostelle, faire le chemin jusqu’à la Fondation du doute, c’est déjà douter », glousse Ben, coincé entre ses attachés de presse et une flopée de journalistes. La métaphore ravageuse, c’est son truc. Si vous comptez vous rendre à Blois pour obtenir (enfin) une définition claire de ce que fut Fluxus, cette nébuleuse artistique des années 60 et 70 dont Ben est un pur produit, c’est peine perdue. Vous y verrez près de 300 œuvres d’une cinquantaine d’artistes, performers, plasticiens et musiciens « Fluxus mais aussi post, para et au-delà Fluxus », insiste Ben. Complexe. Pour faire plus simple : des artistes contestataires, qui ont systématiquement remis l’art (et parfois la condition humaine) en question, dans la lignée de Marcel Duchamp et des dadaïstes. Cela dit, les Fluxus ne sont même pas d’accord sur leur manifeste… qui n’a été signé que par leur fondateur George Maciunas.
Pour réincarner cet « esprit » Fluxus en plein cœur de la région Centre, Ben dispose de près de 1000 m2 dans les enceintes de l’école d’art de Blois-Agglopolys, et du conservatoire de musique départemental. Certes ce n’est pas Beaubourg, mais les œuvres présentées - issues notamment de la collection Gino Di Maggio - composent un bel ensemble. On y retrouve, au rang des inspirateurs du mouvement, le compositeur expérimental  John Cage, ou encore le collectif japonais Gutai : ses artistes spécialisés (l’un transperçait des toiles en les traversant de son corps, un autre peignait avec ses pieds…) sont à la base de l’art performance européen et américain. « Qu’est-ce que l’art ? Quelles sont ses limites ? », se demandait Fluxus. 

Ses piliers sont tous là, avec notamment un grand ensemble de portières accidentées de Wolf Vostell (Fandango, 1974), des tableaux pièges astro-gastronomiques de Daniel Spoerri(1975), mais aussi des œuvres importantes de Nam June Paik, Allan Kaprow ou encore Yoko Ono

Tables piégées de Daniel Spoerri.

Nam June Paik : Bouddha.
Et Ben a promis d’accrocher l’italien Piero Manzoni, auteur notamment des Pièces limites, dont des boîtes de conserve artistiquement remplies de ses propres matières fécales (Merda d’artista, 1961).
 
Durant près de vingt ans Fluxus restera fidèle à un humour provocateur, à l’explosion des limites de la pratique artistique, à son désir d’abolir toute frontière entre l’art et la vie.
Fluxus compte parmi ses représentants Éric Anderson, Joseph Beuys, George Brecht, John Cage, Guiseppe Chiari, Philipp Corner, Charles Dreyfus, Jean Dupuis, Robert Filliou, Henry Flynt, Geoff Hendricks, Dick Higgins, Allan Kapprow, Alison Knowles, La Monte Young, Charlotte Moorman, Jackson MacLow, George Maciunas,Nam June Paik, Yoko Ono,Ben Patterson, Willem de Ridder,Serge III, Daniel Spoerri, Benjamin Vautier, Wolf Vostell, Emmett Williams, Groupe Zaj et bien d’autres encore.

Un lieu stimulant où l’humour pointe son nez dans toutes les salles. A voir. 


Une salle d'art postal où il est possible d'envoyer une carte originale, aux frais de La Poste...

Une salle d'exposition temporaire avec des artistes proches de Fluxus

Et un bar décoré par Ben


REGALIA de la Couronne - Joyaux

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Un billet thématique sortant du cadre habituel de ce blog. Juste pour le plaisir des yeux...

Regalia de la Couronne de France
Joyaux ou "Diamants de la Couronne"

A - Regalia de la Couronne de France

Frans II Pourbus : La Vierge de la famille de Vic. Agenouillé, "Charlemagne" porte l'ensemble des Regalia des rois de France, en particulier la couronne de Saint Louis (1617 - Eglise St-Nicolas-des-Champs, Paris)

Dessin de la Sainte Couronne de France (ou couronne de Saint Louis) réalisé d'après le tableau de Pourbus. Détruite à la Révolution (aquarelle, B.N.F.) 

Reconstitution de la couronne dite "de Charlemagne", et de la couronne des reines. Créées pour Philippe Auguste (XIIe), détruites pendant les guerres de Religion. Gouache de Félix Comte, d'après Bernard Morel.

Sceptre de Charles V. Surmonté d'une figure de Charlemagne. Or, perles, pierres précieuses. (Avant 1380 - Louvre)

Hyacinthe Rigaud : Louis XIV en costume de sacre (1638-1715). (vers 1701 - Louvre). Remarquer le grand collier de l'Ordre du saint-Esprit et l'épée du sacre.

Regalia : Couronne, Sceptre, et Main de Justice de Louis XIV (détail du tableau de Rigaud). Fondus à la Révolution.

Epée du sacre, dite ''de Charlemagne'' (Louvre)

Paire d'éperons d'or du sacre des rois de France, (Louvre)

Calice du sacre des rois de France (vers 1200 - palais du Tau, Reims)

"Coupe des Ptolémées". Utilisée comme calice lors du sacre des reines de France. (IIIe siècle avant J.-C - Paris, Cabinet des Médailles). Vue de la coupe avec son pied d'orfèvrerie, avant le vol de 1804 et la destruction du pied.

Patène de serpentine, datant du 1er siècle avant ou après Jésus-Christ, remaniée à l'époque de Charles le Chauve (IXe siècle). Utilisé lors du sacre des reines (Louvre)

Couronne de Louis XV. Paris 1722. Argent doré (vermeil). Et son écrin (Louvre)

Le Fermail du couronnement, servant à fixer le manteau. Vendu pendant la Révolution. (détail du portrait de Louis XV âgé de 13 ans, par Belle)

Jacques-Louis David : Le Couronnement de l’Impératrice Joséphine à Notre-Dame de Paris(1805 – Louvre). 6,21 x 9,79 m.
Jacques-Louis David : "Le Couronnement de l'Impératrice Joséphine" (détail). L'empereur tient la couronne de Joséphine.

François Gérard : Napoléon 1er en costume de sacre (1805 – Fontainebleau). L'Empereur porte les Honneurs qui seront fondus en 1819.

La Couronne de laurier et le Grand collier de la Légion d'Honneur, le Sceptre, la Main de Justice et le Globe, réalisés par Biennais. Ils faisaient partie des "Honneurs de l'Empereur". Fondus en 1819 sur ordre de Louis XVIII. (détails du tableau de Girodet)

Tabatière contenant une feuille d'or de la couronne du sacre de Napoléon 1er. (Fontainebleau)

Tunique du sacre de l'Empereur (1804 - château de Fontainebleau)

Ceinture du sacre de l'Empereur (1804 - château de Fontainebleau)

Epée du sacre de Napoléon 1er. Par Nitot, joaillier (Fontainebleau)

Manteau pourpre du "Petit habillement" du Sacre de Napoléon Ier, avec parements et collet (1804 - Fontainebleau)

Bague dite " du couronnement de l'Impératrice Joséphine" (château de Malmaison)

Couronne dite de « Charlemagne », présente au sacre de Napoléon 1er, par Biennais (1804 - Louvre) 

Main de justice, et sceptre. "Honneurs de Charlemagne" utilisés lors du sacre de Napoléon 1er (Louvre)

Aiguière du sacre en vermeil, par Henri Auguste (1804 - château de Fontainebleau)

Bassin du sacre en vermeil, par Henri Auguste (1804 - château de Fontainebleau)

François Gérard : Le Couronnement de Charles X à Reims (5,14 x 9,72 m) (1827 - château de Versailles)

Francois Gérard : Charles X en grand costume de sacre (1757-1836) (1825 - Versailles)

Couronne du sacre de Charles X. Créée par Ménière et Bapst pour Louis XVIII, remaniée pour le sacre de Charles X. (détruite en 1887) (détail du tableau de Gérard)

Reliquaire de la Sainte Ampoule. Pour le sacre de Charles X (1824 - Reims, Palais du Tau)

Sainte Ampoule, pour le sacre de Charles X. (1824 - Reims, Palais du Tau)

Pain d'offrande du sacre de Charles X, par Jean-Charles Cahier (1825 - Reims, Palais du Tau)

Manteau royal du sacre de Charles X (Reims, Palais du Tau). Commandé par Louis XVIII.

Epée du sacre de Charles X, créée par Evrard Bapst, ornée de 1576 diamants. (1825 - volée au musée du Louvre en 1976)

Franz Xaver Winterhalter (1805-73) : Napoléon III en costume de sacre (1852) et Regalia. L’Empereur n’a jamais été couronné.

Couronne en or de l'Impératrice Eugénie. Exécutée par Gabriel Lemonnier en 1855 (56 émeraudes, et 2 490 diamants). Ancienne collection des "Diamants de la Couronne" (Louvre – don de M. et Mme Roberto Polo en 1988)


B - Joyaux ou "Diamants de la Couronne" (Louvre)

Spinelle rouge, dit ''Côte de Bretagne''. Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Attribué au Louvre en 1887). La pierre la plus ancienne.

Insigne de la Toison d'Or porté par Louis XV. Au centre, on reconnaît le spinelle ''Côte de Bretagne''. Et au-dessous, le Diamant Bleu (qui sera retaillé après le vol de 1792).

Le « Régent » (découvert en Inde en 1698 - 140,64 carats). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Attribué au musée du Louvre en 1887)

Le « Sancy » (55,23 carats). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - acquis en 1978)

Le Diamant roseà 5 pans, dit ''Hortensia'' (20 carats). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Attribué au musée du Louvre en 1887)

Broche-pendentif de l’Impératrice Eugénie. (27 gros diamants dont les « Mazarins » 17 et 18). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (attribué au Louvre en 1887). Et son écrin.

Insigne de l'Ordre de l’Eléphant de Danemark, par Evrard Bapst, ayant appartenu à Louis XVIII. Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (déposé au Louvre en 1887)

Épingle : Dauphin, dit le ''Dragon perle'' (XVIe siècle) - Ancienne collection des « Diamants de la Couronne ». (Attribuée au musée du Louvre en 1887)

La Montre du Dey d’Alger, offerte par Husseïn ben El-Husseïn, dey d'Alger, à Charles X. (ornée de 265 diamants). (Attribuée au Louvre en 1887)

L'Aigle de Pologne. Grenat hessonite, 149 rubis, émeraude, perle. Ancienne collection de Louis XIV. (Attribuée au Louvre en 1887)

Grande plaque de l’Ordre du Saint-Esprit. A été offerte par Louis XV, à son gendre l’infant Philippe, duc de Parme (400 brillants et un rubis).(Louvre - acquis en 1953)

Paire de bracelets de rubis et diamants de la duchesse d'Angoulême (fille de Louis XVI). Réutilisation d’une parure de Marie-Louise (72 rubis et 420 brillants). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - don Claude Menier en 1973)

Paire de Boucles d’oreilles de Joséphine. Deux grosses perles poires (Louvre - don Claude Menier en 1973)

Parure complète de saphirs et diamants de la reine Marie-Amélie. Réutilisation d’une parure de la reine Hortense (42 saphirs et 2 147 diamants)(Louvre - acquise en 1985)

Le diadème de perles et diamants de l’impératrice Eugénie (212 perles, et 1998 diamants). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - acquis en 1992pour 3 719 730 F)

Ecrin de la parure en or et mosaïques (Louvre - acquis en 2001)

Parure en or et mosaïques de Marie-Louise(1810), par François-Regnault Nitot. Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - acquise en 2001 pour 609 202 F)

Diadème d’émeraudes et diamants de la duchesse d’Angoulême, par Frédéric et Evrard Bapst (40 émeraudes et 1 031 brillants). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne ». (Louvre - acquis en 2002)

Collier et pendants d’oreille de la parure de diamants et émeraudes offerte par Napoléon à l'impératrice Marie-Louise, par Nitot (38 émeraudes, et 1 256 diamants). (Louvre - acquis en 2004 pour 3,7 M€)

Grand Nœud de ceinture offert par Napoléon III à l'Impératrice Eugénie en 1855 (2634 diamants). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - acquis en avril 2008 pour 10 millions de dollars, soit 6,72 millions d’euros)

Boîte à portrait de Louis XIV - Portrait par Jean I Petitot. (enrichie de 92 diamants) (Louvre - acquis en février 2009 pour 481 000 €)

Coffret contenant plusieurs joyaux célèbres : la grande Opale de Louis XVIII (en haut) - la grande émeraude de Louis XIV (au centre) - etc. (Attribués au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris en 1887)

Le Grand Saphir de Louis XIV (ou « Ruspoli » - 135,80 cts). Ancienne collection des Diamants de la Couronne. (Attribué au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris en 1887)

L’Emeraude dite de Saint Louis (ornait la Sainte Couronne du royaume de France). Collection Muséum national d'Histoire naturelle de Paris

Ecrins des Diamants de la Couronne conservés au musée du Louvre

Coffret à bijoux de Marie-Antoinette (dauphine), par Martin Carlin. Acquis en 1997 pour 14 MF, soit 2,1 M€ (1770 - Versailles)

Serre-bijoux de Marie-Antoinette, par Jean-Ferdinand Schwerdfeger (1787 - Versailles)

Serre-bijoux(dit Grand Ecrin) de l'Impératrice Joséphine, puis de Marie-Louise au château des Tuileries. Réalisé par Jacob-Desmalter (1809 - Louvre)

L'un des meubles serre-bijoux de l'Impératrice Eugénie, par Charon frères (vers 1855 - château de Compiègne)

Toilette-serre-bijoux de l'Impératrice Eugénie (Compiègne)


Quand la nouvelle présentation des joyaux sera achevée dans la vitrine de la galerie d’Apollon du musée du Louvre, nous pourrons admirer un ensemble de bijoux, de provenance royale ou impériale, rassemblant plus de 11 000 pierres et perles.


La vente de 1887
Mis à l’abri pendant la guerre de 1870, les « Diamants de la Couronne » de France furent exposés avec succès à Paris en 1878, à l’occasion de l’Exposition universelle, puis en 1884, au Louvre, dans la salle des Etats. A ce moment, la collection était riche de 77 486 pierres et perles, une des plus belles collections du monde. Mais ils étaient menacés par la haine de la monarchie. La République encore fragile voulut priver à jamais les prétendants de la possibilité d’utiliser les Diamants de la Couronne. L’adversaire le plus efficace de ces derniers fut le fils de Raspail, le député Benjamin Raspail. Il déposa à la Chambre en 1878 une motion demandant la vente, qui fut approuvée, en juin 1882 seulement, par 342 voix contre 85. 
Sur la photo, on reconnaît le grand noeud de diamants (à gauche), et le diadème de perles et diamants (en haut, à droite).
La vente se déroula au Louvre, dans la salle des Etats, en neuf vacations, du 12 au 23 mai 1887. Grâce à la stupidité de certains hommes politiques de la IIIe République, la France a perdu un patrimoine précieux.
Depuis 1953, le musée du Louvre tente de reconstituer en partie cette magnifique collection.


Deux documents :
Pour plus d'informations sur les Regalia de la Couronne de France 

Pour plus d'informations sur les "Diamants de la Couronne" de France




LE CATEAU-CAMBRESIS - Musée Matisse

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                                         Musée Matisse

Visite le jeudi 27 juin 2013

Le musée Matisse du Cateau-Cambrésis a été créé en 1952 par Matisse lui-même dans la ville où il est né le 31 décembre 1869. Le peintre offre à ses concitoyens du Cateau, 82 œuvres qu’il installe dans l’Hôtel de Ville Renaissance.
Installé dans l’ancien palais Fénelon depuis 1982, le musée Matisse offre un superbe panorama de l’œuvre de cet artiste, un des plus grands du XXe siècle: Dix-sept salles d'exposition ont été aménagées dans le musée Matisse rénové.
La collection Matisse est installée dans le corps du Palais Fénelon. Dix salles qui, en dix étapes, racontent la vie et l'œuvre d'Henri Matisse.
La collection d'Auguste Herbin est agencée dans le nouveau bâtiment, en cinq salles retraçant le parcours de l'artiste né à Quiévy en 1882.
La salle Tériade présente la donation du célèbre éditeur : 27 livres et quelque 500 gravures réalisées par les plus grands artistes : Chagall, Léger, Rouault, Miro, Matisse, Le Corbusier...

En 1982, lors du transfert du musée au Palais Fénelon, la famille Matisse doubla la collection  Enfin, les plâtres originaux des bas-reliefs Dos de Matisse ont été déposés récemment et le département du Nord a acquis Femme à la gandoura bleue et Intérieur avec barres de soleil.
Troisième collection Matisse de France, enrichie ultérieurement des dons de Herbin et de Claisse, le musée compte près de 400 oeuvres.
Une fois passé l'impressionnant portail de style néo-classique avec colonnes et
entablement, on découvre le palais Fénelon (Archevêques-Ducs de Cambrai, seigneur du Câteau) constitué d'un corps central flanqué de deux ailes. Il donne sur un très beau parc aux tilleuls bicentenaires plantés au bord d'une grande pelouse qui descend en pente douce jusqu'à une pièce d'eau.

Donation Tériade en 2007 : 39 œuvres 
AlbertoGiacometti : Portrait de Tériade

Pablo Picasso : Tête de Femme couronnée de Fleurs
Georges Rouault : Série de quinze petites toiles.
Joan Miro : Le Père Ubu. Sculpture

Fernand Léger : Nature morte devant la Fenêtre – Nu avec Branche – Le Roi de carte.
Nombreuses estampes de plusieurs artistes.

Reconstitution de la salle à manger de Tériade, de la villa Natacha à S-Jean-Cap-Ferrat, décorée par Henri Matisse : « l’Arbre » de (1952) – et le vitrail.

Donation Auguste Herbin en 1955 : 24 œuvres
-Chrysanthèmes (1905)

-Maman Rose (1910) – Rue de Bastia – Quai du Port de Bastia (1907)
En 1909, il s’installe au Bateau-Lavoir à Paris.

Piano à décor géométrique (1925-27)
-Synchromie en noir (1939)

Apollon et Dionysos (1947)
Et d’autres œuvres.

Réplique d’un vitrail pour une école primaire du Cateau : « La Joie »

Collection Henri Matisse
Salle 1 – œuvres de jeunesse (1869-1903) 
Le Tisserand breton (1895-96)
-Fleurs dans un vase (1903)
-Bouquet de marguerites (1895)
-L’Allée à la Rivière (1903)

Salle 2 – Matisse élève de Gustave Moreau.
-La Liseuse (1895)


Nu dans l’atelier (1899)
-Nature morte à la Bouteille de Skiedam(1896)

Première nature morte orange (1898-99)
-Deux copies d’après Chardin (« La Raie »)
-Bronzes

Salle 3 – Invention du fauvisme
-Collioure, rue du Soleil (1905). Toile fauve.

Salle 4 – de Nice à Tahiti 
Fenêtre à Tahiti II (Nice – 1936)
-Grand nu assis. Bronze (1922-29)
-Henriette II. Bronze (1927)

Autoportrait (1918)
Et d’autres petits bronzes.

Salle 5 – les années 40 – La plénitude  
Femme à la Gandoura bleue (1951)
-nu rose, intérieur rouge (1947)

Deux jeunes filles, la Robe jaune et la Robe écossaise (1941)
-Jeune femme à la Pelisse, fond rouge(1944)
-Intérieur aux barres de soleil (1942)

Salle 6 – découpages
Vigne. Composition verticale (1953) - Océanie, la Mer (1946)
-Océanie, le Ciel (1946)

Salle 7 – Plâtres originaux des bas-reliefs « Dos » (1909-30)

Au rez-de-chaussée

Cabinet des dessins

Le plafond de Matisse : Portraits de ses 3 petits-enfants. Dessin réalisé au fusain fixé à l’extrémité d’une canne à pêche (1950)

Maquettes de la chapelle des dominicaines de Vence.






LENS - Louvre-Lens

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Le Louvre-Lens

Le Louvre-Lens a été officiellement ouvert au public le 12 décembre 2012. Il se déploie sur un parc de vingt hectares. Les bâtiments (5 bâtiments principaux reliés entre eux) ont une surface totale de 28 000 m2, dont 7 000 m2 de surface d’exposition et de réserves visitables, et 1 000 m2abritant les réserves d’œuvres d’art.
Deux-cent-cinq œuvres en provenance du musée du Louvre sont présentées dans La Galerie du Tempslors de son inauguration ; elles y resteront pour une durée de cinq ans au maximum, et un cinquième doit être renouvelé chaque année, à la date anniversaire de l'inauguration. L'œuvre la plus médiatisée est La Liberté guidant le Peuple d'Eugène Delacroix, peinte en 1830, si bien qu'elle est un peu « La Joconde du Louvre-Lens ». L'accès à La Galeriedu temps est gratuit la première année. Les sculptures et les tableaux sont placés de manière chronologique et transversale, du IVe siècle av. J.-C. jusqu'à 1850. Alors que soixante-dix œuvres concernent l'Antiquité, quarante-cinq concernent le Moyen Age, et quatre-vingt-dix pour l'époque moderne.

Visite le jeudi 27 juin 2013

La Galerie du Temps : quelques œuvres sélectionnées
1 - L’Antiquité : Mésopotamie - Egypte – Grèce – Rome, etc.   
-Le Pharaon Psammétique II  (595 avt JC)

-Athlète tenant un disque (Discophore) (130-150 apr JC – Coll.Borghese)

-Jupiter (150 apr JC – Coll. Borghese)

-Marc-Aurèle (160 apr JC – coll. Borghese)

-Hermaphrodite endormi (130-150 apr JC). Ex-collection du pape Pie VI (Braschi). Côté pile et côté face : on peut remarquer qu'Hermaphrodite a été privé de son membre viril (était-il amovible?)

-Mithra, dieu iranien du soleil, sacrifiant un taureau (100-200 apr JC)

-Buste d’Octave-Auguste (à gauche)
-Fragment du décor d’un arc de Triomphe (garde prétorienne)

2 - Le Moyen Age
Triptyque en ivoire : épisodes de la vie de la Vierge

Cor de chasse ou de guerre en ivoire (oliphant) - Italie vers 1090.

Bassin Egypte ou Syrie


3 - Les Temps modernes
Carlo Crivelli : St Jacques de la Marche.

Sandro Botticelli : Vierge à l’enfant.

Raphaël : Portrait de Balthazar Castiglione

Baccio Bandinelli : Mercure, dieu des voyageurs et des bergers. Marbre (1512) (à gauche)
Perugino : St Sébastien. Le rapprochement entre les 2 œuvres attire l'attention sur les attitudes semblables.

Van Cleve : Portrait d’Homme
Hans Maler : Portrait d’Anton Fugger, banquier, humaniste.
Jean Goujon : dalle funéraire d’André Blondel de Rocquencourt. Bronze.

El Greco : Portrait d’Antonio de Covarrubias

Lambert Sustris : Vénus et Amour.

Pierre-Paul Rubens : Le roi Ixion trompé par Junon qu’il voulait séduire. On reconnaît Junon (à droite) à son attribut traditionnel, le Paon.

Nicolas Poussin : Paysage avec Orphée et Eurydice.

Domenico Fetti : La Mélancolie.

Antoine Coysevox (1640-1720) : Buste de Charles Le Brun (à gauche)
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Jules-Hardouin Mansard. Rapprochement. physique entre les deux personnages.
Vittore Ghislandi, dit Fra Galgario : Le comte Galeatius Secco Suardo. (à gauche)
Francesco Maria Schiaffino : Le duc de Richelieu, Maréchal de France, en habit de l’ordre du St-Esprit (1748). Rapprochement des attitudes.

Félix Lecomte : Jean Le Rond d’Alembert. Marbre. Et vue sur l'espace 19e s.

J.-Baptiste Greuze : Le Fils puni.

J.-Honoré Fragonard : Figure de fantaisie (anciennement « Diderot »)

Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828) : Portrait de Mariana Waldstein, neuvième marquise de Santa Cruz.

Joshua Reynolds, Sir (1723-1792) : Master Hare enfant.

Augustin Pajou : Buste du peintre Elisabeth Louise Vigée-Lebrun. Terre cuite (1783)
-Athénienne de Napoléon 1er aux Tuileries, par Biennais. 

Jean-Louis Jaley : Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans. Marbre (1842)

Jean Auguste Dominique Ingres : Portrait de Louis-François Bertin (1832)

Antoine Louis Barye (1795-1875) : Le Lion au Serpent. Bronze.

Eugène Delacroix : La Liberté guidant le Peuple (1830)

Trois petites salles rondes sur 3 thèmes : Le Jour – Vie de l’Homme et vie du monde – L’année.

« Géant » de Valenciennes (au fond), et une version de "Géant" par Raymond Hains 


Exposition temporaire : "L'Europe de Rubens" 
Pierre-Paul Rubens : Prométhée enchaîné


Voir toutes les oeuvres de la Galerie du Temps


 

NIORT

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Musée municipal Bernard d'Agesci.
26 Av. de Limoges. (ancien collège de jeunes filles)

Le musée Bernard d’Agesci, né d’une politique culturelle ambitieuse, est installé dans l’ancien lycée de jeunes filles Jean Macé situé avenue de Limoges à Niort. Situé en plein cœur de la ville, le Musée abrite 3 collections : Beaux-arts, Histoire Naturelle et un Conservatoire de l'éducation.
Vous pourrez ainsi découvrir les instruments de musique fabriqués par Auguste Tolbecque, grand luthier niortais ; apprécier une magnifique collection de faïences de Parthenay, ou encore lever les yeux vers un étonnant plafond en faïence, réalisé par Prosper Jouneau pour l'exposition universelle de 1889.
Ce vaste et très beau musée, est très agréable à parcourir : collections intéressantes, variées, très bien mises en scène. Il est parfois conçu comme un grand cabinet de curiosité.

Visite du musée, le dimanche 14 juillet 2013

Baptiste Baujault (1828-99) : Au Gui l’An neuf (Salon de 1870). Plâtre original. Le marbre original est au musée d’Orsay.
Baptiste Baujault : L’Education de Vercingétorix (1896). Plâtre.

Louis-Alphonse Combe-Velluet : Paysage du marais poitevin (1880)

Henri Chapu : Monument funéraire de Marie d’Agoult – A Daniel Stern. Plâtre du monument du Père Lachaise. Femme écrivain connue sous le nom de Daniel Stern.

Alexandre Oliva (1823-90) : Buste de René Caillié.

Paul Dubois : Le Courage ou Valeur militaire. Bronze.

Premier étage

Statue funéraire de Louis de La Trémoille (17e s.). Marbre.


Salle des objets d’art religieux
-Emaux limousins – plaques en ivoire (14e– 17es.)
-Riche collection d‘objets liturgiques (14e– 19es.) : calices, patènes, crucifix.
-Ensemble de précieux vêtements liturgiques.

Anonyme (17e s.) : Panneaux historiés de la chapelle du château de La Mothe Saint-Héray, peints d’après un ensemble gravé de Peter Van der Borcht (1545-1608). Ensemble exceptionnel.
5 grandes séries regroupant 12 ou 16 petits panneaux de chêne, illustrant des scènes de l’Ancien ou du Nouveau Testament.
A-Ensemble de 4 panneaux : parmi lesquels « Jonas tombe du bateau ».
B-Ensemble de 12 panneaux : parmi lesquels « Le Passage de la Mer rouge »

C-Ensemble de 16 panneaux (9 conservés) : parmi lesquels « Création d’Eve » - 
« L’Arche sur le mont Ararat, sortie de l’Arche » 
« Construction de la Tour de Babel ».

D-Ensemble de 16 panneaux : parmi lesquels « Annonciation » - « Adoration des Mages »

E-Ensemble de 16 panneaux : parmi lesquels "Caïn tue Abel" 
-"Construction de l’Arche de Noé" - "Le Déluge : montée des eaux".

F-Ensemble de 16 panneaux : parmi lesquels « Adoration du Veau d’or ».


Pierre Mignard : L’Espérance.
-La Foi. Allégorie, avec une femme et trois putti. Répliques d’atelier.

Julien Thibaudeau (1859-1963) : Entrée du Bosphore à Istanbul.
Plusieurs toiles orientalistes :
Charles Edouard Boutibonne : La Sieste(1881). Nu féminin.
Collection d’objets arabes : provenance : Iran, Turquie, etc.

Ec. française (17e) : La Dame au Livre.

Ec. française (17e) : Portrait d’un Jeune Homme.

Charles et Henri Beaubrun : Anne d’Autriche, Marie-Thérèse et le Grand Dauphin (1630). La Famille royale.
Simon Bernard de Saint-André : Vanité ou Les Bulles de savon. Nature morte.
Charles Parrocel : Combat entre Turcs et Chrétiens.

Georges Trautmann : La Chapelle en ruines – Les Chercheurs de Trésor.
Adriaen Jan van Ostade : Le Cabaret.
Hermann Saft-Leven (1609-85) : Patineurs.

Willem van Mieris : Vendeurs de Légumes (1730) 
- Vendeurs d’oignons (1750).
Willem Grasdorp (1678-1723) : Guirlande de Fleurs.

Alexander Coosemans : Fruits et crustacés.

Hermann van Steenwyck : Poissons, Gibier et Fruits.

Ec. hollandaise (17e) : Gros temps en mer. (à gauche de la photo)
Ec. hollandaise (17e) : Combat naval. (à droite de la photo)
Philips Wouvermans : Un Camp militaire.

Cornelisz Gerritsz Decker : La Chaumière au bord de l’eau.

Stefano Orlandi (1681-1760) : Diane et Actéon.

Simon Vouet (entourage) : Salomé. d’après Guido Reni.
Elena Recco (17e s.) : Nature morte aux Poissons.

Giacinto Diano (1731-1803) : Extase de St Augustin.

Domenico Fetti : Saint Augustin. Belle œuvre. Diagonale du vêtement.

François Desportes : Chien gardant du gibier.

André Bouys (1656-1740) : La duchesse d’Orléans,La Palatine(c. 1700). Manteau violet. Robe orange bordée de dentelles blanches. Elle tient une perle en poire dans sa main gauche
Louis de Boulogne : Thalie (1715)

Pierre Mignard (1612-95) : Françoise d’Aubigné.

Jean Raoux (1677-1734) : Portrait de Jean Restout.
Charles-Antoine Coypel (1694-1752) : Portrait de Démocrite.
-Athalie et Joas.

Alexis Grimou (1678-1733) : Le marquis d’Artaguiette en buveur(1720).

Pierre-Hubert Subleyras : Le Bon Samaritain.
Charles de La Fosse : Vierge de l’Annonciation.

J.-Marc Nattier (1685-1766) : Mme Adelaïde en Diane (1745).
Louis-Michel van Loo : Portrait de Louis XV (1767).

Gaspard Jean Lacroix (1810-78) : Le Coup de Vent.

 
Salle Augustin Bernard, dit Bernard d'Agesci (Niort 1756-1829) : Elève de Restout et Lagrenée.
Sur les 2 photos ci-dessus : La Justice La Muse Erato  – L’Enlèvement d’Europe 
-La jeune Dessinatrice –  La Famille Corneille 
–Mercure et Argus(d’après Salvator Rosa) - L’Abbé Maury.
-Piéta. Trois personnages : Vierge, Jésus et Marie-Madeleine. Grande composition modifiée par le peintre, après un acte de vandalisme.


Deuxième étage– Peintre et sculpteurs régionaux.
Louis-Georges Brillouin (1817-93) : La famille du condamné attendant les derniers adieux.
-Madeleine en prière  – Le Portrait de l’Hôte – La Fin du Voyage.
Louis-Georges Brillouin: Le Colporteur


Collection de bustes :
Gustave Crauk : Buste du général A. Segrétain. (1890). Marbre.
Baptiste Baujault : Buste d’Amable Picard (1877). Marbre.

Collection de pièces d’argenterie

Salle Tolbecque– consacrée à la lutherie et au luthier :
Une Viole de gambe par Auguste Tolbecque (1899)

Salle consacrée aux faïences de Parthenay
Plafond à caissons en faïence de Parthenay (1889), par Prosper Jouneau.


Salle Pierre-Marie Poisson (né à Niort en 1876 - 1953) : ensemble de sculptures orientalistes. (Un bronze de lui au musée d'Orléans : "Buste de son fils Claude")
Pierre-Marie Poisson : Danseuse Ouled-Naïl 

-Danseuses – BaigneusesPetite fille de Bou-Saada - Jeune fille à l'arc. Bronze (1926).
-Claude. Buste du fils de l’artiste.

Corot : Paysage
Frédéric Villeneuve : Les Moulins de Grésy-sur-Aix(Savoie)
Henri Zuber : La Forêt de Hêtres.

Julien Thibaudeau : Plusieurs scènes bretonnes.

Maxime Maufra : Souvenir d’Ecosse (1908).
Eliane Larus : Partie de Pêche (1981)

Henri Geoffroy (1853-1924) : A l'Asile de nuit. Grande composition nocturne sombre. Réalisme populaire.

Etienne-Barthélémy Garnier (1759-1849) : Pâris se contemplant dans un miroir.
Edmond Charles Joseph Yon : La Rivière d’Eure à Acquigny (1881)

François Bonvin (1817-87) : La Charité (1851).

Hippolyte-Félix Lanouë : Bord de la Neva à Saint-Pétersbourg (1855).
Ec. italienne (style de Giotto) : Ecce Homo ou Christ aux Liens. Ex coll. Campana.  

Eugène Nicolas Clément d’Astanières (1841-1918) : Un Bon petit Diable (Salon de 1900). Marbre.


Conservatoire de l’Education - Reconstitution d'une salle de classe.
Emile Louis Picault (1833-1915) : L’Etude affranchit la Pensée. Bronze


Histoire naturelle et collection ornithologique



TARBES

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Musée Massey

Le Musée Massey est installé dans un beau parc. Il a rouvert ses portes le 18 avril 2012. Il est désormais connu dans le monde entier comme le premier Musée international des Hussards
La belle collection de peintures est présentée au premier étage, dans deux grandes salles entièrement rénovées et dotées d’un éclairage de qualité.

Deuxième visite le jeudi 22 août 2013   (petit catalogue).

Edmond Desca (1855-1918) : L’ouragan. Le plâtre a été présenté au Salon de 1883.

Au premier étage
Première salle

Bernardo Strozzi (1581-1644) : Musiciens.
Carlo Francesco Nuvolone (1608-61) : Loth et ses Filles.

Sébastien Vrancx (1573-1647) :L’ancien port d'Anvers, ou Les Enfants de Mercure.
-Les Enfants d'Apollon. Les deux tableaux font partie d'une série intitulée "Les enfants des planètes".

Hans Vrederman de Vries (1525-1606) : Le Massacre des Triumvirs. Au premier plan, un alignement de têtes coupées. Grande composition complexe.
-Réception d’un Souverain.

Ec. de Carracche : Apollon.

Ec. italienne (17e) : Apollon.

Attr.à Frans de Vrient, dit Frans Floris (1516-70) : Le jugement de Pâris. Peinture maniériste flamande. Pâris, assis en bas, à gauche ; Vénus reçoit la pomme de la main de Pâris, Junon et Minerve sont déçues.

Baron François Pascal Simon Gérard(1770-1837) : Elève de David.
Achille retrouvant le corps de son ami Patrocle. Achille est assis au centre ; le torse nu de Patrocle repose sur sa cuisse droite. A droite, une femme lui apporte ses armes. Achille blond a les cheveux nattés !

Donato Creti (1671-1749) : Achille traînant le corps d'Hector autour des murailles de Troie. Achille est au centre, confortablement assis sur son char. La position d'Hector est assez bizarre…
Petrus van Hattich (17e) : Paysage de composition.

Paul de Vos (1595-1678) : Trophée de chasse. Nature morte. Un jeune chevreuil est placé en diagonale. A droite, un plat d'huîtres et une corbeille de fruits.
Ec. flamande (17e) : Chasse au Sanglier.
Ec. hollandaise (17e) : Marine.

Thomas de Keyser (1596-1667) : Portrait d'une jeune Hollandaise. (1631)
Très beau. Jeune femme très élégante, avec une grande fraise blanche très raffinée ; manchettes et coiffe de dentelles ; plastron brodé d'or. Ouverture à l'arrière plan sur un paysage.

Antonio Moro (1520-78) : Portrait d’homme.
Frans II Francken (1581-1642) : Salomon entouré de ses femmes. Clair obscur.


 Deuxième salle

Jacopo Carucci, dit Jacopo da Pontormo (1493-1557) : Christ aux liens.

Tisio dit Benvenuto da Garofalo (1481-1559) : Vierge à l'enfant.

Jan van Scorel (1495-1562) : Adoration des Mages.

Peter Cock (1502-50) : Vierge à l'enfant. Triptyque. A gauche, St Jean l'Evangéliste ; à droite, St Jérôme pénitent.
Federico Baroccio (1535-1612) : La Ste Famille.
Atel. Jean Gossaert : Vierge à l’Enfant.

Hendrick de Clerck (1570-1629) : Adoration des Mages. Grande toile, belle œuvre. 

Attr. à Alonso Cano (1601-67) : Ste Famille.
Mario Balassi : Ste Marguerite.

Theodoor van Thulden (1606-69) : Jésus et Marie-Madeleine.

Johann Georg Platzer (1704-61) : Jésus chassant les marchands du Temple. Très beau, très raffiné. Nombreux détails très finement peints, avec un soin extrême. Au centre, Jésus, vêtu d'une robe rose et d'un manteau bleu roi, lève son bras armé d'un fouet sur un marchand qui s'enfuit dans une attitude extravagante. Au premier plan, des objets renversés et des animaux ; à l'arrière plan, une architecture très complexe s'estompe peu à peu vers le fond (couleurs atténuées pour rendre la profondeur).
Ec. espagnole (17e) : St Jacques.

Juan Montero de Roxas : Ivresse de Noé (vers 1683). Grand peintre baroque espagnol. Noé étendu, nu, au premier  plan. Ses 3 fils sont à gauche ; l'un d'eux désigne son père en se moquant de lui.
Giacinto Brandi (1621-91) : St Sébastien.

François Pierre Bernard Barry (1813-1905) : Entrée du vieux Port de Marseille.
Charles Lapostolet (1824-90) : Le canal St Martin, Paris.

Jean-Léon Gérôme (1824-1904) : L’Idylle,L'Innocence ou Daphnis et Chloé. A gauche, debout, un beau jeune homme nu, blond, les fesses appuyées contre le rebord d'une fontaine. Il tient un bouquet de fleurs devant son sexe. A droite, une jeune fille intégralement nue, appuyée d'une main sur le rebord de la même fontaine. Entre les deux jeunes gens, un jeune daim.

Adrien Dauzats (1804-68) : Intérieur de l’Eglise St Jean des Rois à Tolède. Grande composition symétrique avec une cérémonie religieuse.
Johann Barthold Jongkind (1819-91) : Marine.
Charles Daubigny : Bords de l'Oise.
Luigi Loir (1845-1916)

Attr. à Le Dominiquin : Le Martyre de St Sébastien. Etude d’un détail.
Hendrick van Balen (1575-1632) : Le Triomphe de Neptune.
Ec. de Fontainebleau (16e-17e) : Le Lai d’Aristote.


D’autres œuvres vues précédemment :
Jean Tassel (1608-67) : Le Charlatan.
Pieter Jacobsz Van Laer(1582-1642) : Scène de marché.

Jean Michelin (1623-96) : Adoration des Bergers. Scène paysanne réaliste ; les bergers ne sont pas idéalisés, et portent des vêtements usagés et déchirés.
J.-Baptiste Leprince (1734-81) : Autoportrait.
Henri Borde : Ensemble d'œuvres.
Peter Wtewael (1560-1638) : La Nativité. Belle composition complexe traitée en clair obscur. Au centre, l'enfant Jésus d'où rayonne une lumière qui éclaire une belle tête de bœuf (à droite), et Marie (à gauche). Au premier plan, un agneau aux pattes liées, prêt pour le sacrifice. Trois sources de lumière : Jésus, la lanterne, l'ange à l'extérieur de la grotte.
William Gove Ferguson (1632-95) : Trophée de chasse avec oiseaux et gibier.
Cornelis Janssens van Ceulen (1593-1661) : Portrait de femme. Raffiné, élégant : elle porte une robe bleue, des perles dans les cheveux, aux oreilles, au cou, et trois rangs au poignet droit.

Antoine Forbera (XVII e) : Les trois âges de la vie. Vanité en trompe-l'œil.
Attr. à Sebastiano del Piombo (1485-1547) : Portrait de Cavalcanti.
G. del Pacchia (1477-1535) : Vierge à l'enfant et les saints. A droite, Pierre ; et Jean Baptiste avec Joseph (?), ou le père de Jean.
Louis Carrier-Belleuse (1848-1913) : Nature morte.
Pierre-Roch Vigneron (1789-1872) : Les Suites d'un duel. Six personnages. A gauche, au premier plan, un jeune homme blond est allongé sur le sol, mortellement blessé, la poitrine découverte ; il est soutenu par ses deux témoins.
François-Vincent-Matthieu Latil (1796-1890) :
Moralité du peuple en l'absence des Lois. Journées révolutionnaires de juillet 1830.
La fille d'un vétéran de la grande Armée. Scène d'intérieur assez pauvre. Une jeune fille pensive, assise dans l'embrasure d'une fenêtre, est penchée sur un travail d'aiguille. A droite, l'uniforme de son père est posé sur un fauteuil.

Jean-Alphonse Roehn (1799-1864) :Boissy d'Anglas, présidant la séance de la Convention du 1er prairial an III, salue la tête de Féraud, député des Hautes Pyrénées. (Voir tableau de Delacroix, sur le même thème)
J.-H. Vanderburch (1796-1854) : Effet de lumière sous une voûte.
Guillaume Chevalier, dit Gavarni (1804-88) : Série de pierres lithographiques.

Maurice Utrillo (1883-1955) : La Préfecture des Hautes-Pyrénées à Tarbes. Sous la neige.


Au rez-de-chaussée
Le musée international des Hussards

La collection rassemble plus de 15 000 objets évoquant 500 ans d’histoire et 34 pays.
Les grandes étapes du parcours muséographique mettent l'accent sur l’originalité tactique qui donna naissance au " phénomène hussard ", son expansion à travers le monde du 16ème au 20ème siècle, la permanence de l'origine hongroise dans l'identité et le rôle de Tarbes comme conservatoire pour la France.
Plus de cent cinquante mannequins et bustes, six cents armes, et une centaine de peintures d'artistes tels que Horace Vernet, Ernest Meissonnier ou Edouard Detaille racontent l’histoire mouvementée de ces hussards de trente pays différents.





12 - Expo : MASCULIN / MASCULIN

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Bien que j'aie consacré ce blog aux musées des Beaux-Arts de Province, je fais une exception en évoquant une magnifique exposition organisée par le musée d’Orsay.

A voir absolument !

 "MASCULIN / MASCULIN - L'Homme nu dans l'art de 1800 à nos jours"

Visite de l'expo MASCULIN / MASCULIN le jeudi 10 octobre 2013

Les 200 oeuvres exposées (70 peintures, une vingtaine de sculptures, des dessins et photographies) sont regroupées en plusieurs ensembles thématiques. 


1-L’idéal classique 
Pierre Puget (1620-94) : Faune. Marbre (Marseille) 

Georges de La Tour (attr.) : St Sébastien soigné par Irène à la Lanterne (Rouen)


Pierre Mignard : Ecce Homo (1690 – Rouen)

Guido Reni : St Sébastien martyr (1620 – Louvre)

Jacques-Louis David : Patrocle (1780 – Cherbourg)

Thomas Lawrence : Satan exhortant ses Légions (Louvre)

Emile Peynot : Torse du Belvédère. Copie en marbre dans le cadre du Grand Prix de Rome (1881 - ensba)

Pierre-Narcisse Guérin : Orphée pleurant sur le tombeau d’Eurydice (Orléans)

Théodore Géricault : Académie d’homme debout(1808-12 – Rouen)

Nicolai Abraham Abildgaard : Philoctète blessé (1775 - Copenhague - ex-collection Rudolf Noureev)

William Blake : L’Ange de la Révélation (1803-05 - Met NYC)

Pierre et Gilles : Mercure. Enzo (2001 – coll. part.). Photographie peinte marouflée sur aluminium.


François Léon Bénouville : La Colère d’Achille (1847 - Montpellier)

Faune Barberini. Marbre (Munich). L'oeuvre présentée à l'exposition est une copie en plâtre du Louvre.

J.-Baptiste Frédéric Desmarais : Le Berger Pâris (1787 - Ottawa)

Gustave Moreau : Prometheus (1868 – musée Gustave Moreau). 2,05 x 1,22 m.

François-Joseph Heim : Thésée vainqueur du Minotaure (1807 – ensba)

Louis Vincent Léon Pallière : Ulysse et Télémaque massacrant les Prétendants de Pénélope (1812 – ensba)

Edward Burne-Jones : La Roue de la Fortune (1875-83 - Orsay)

Giulio Paolini : Mimesi. Plâtre (Nantes)

Pablo Picasso : Les Adolescents (1906 – musée de l’Orangerie).

Photos - Gaudenzio Marconi : Etude d’homme dans la position de la Création d’Adam(1870).

José Maria Sert : Le Monde bienheureux, étude de nu (1927-29).

Fred Holland Day : Jeune homme noir. Chef Ethiopien. Torse.
Edmond Lebel : Etude de nu masculin de dos (1850 - Orsay)

Raymond Voinquel : Hommage à Michel-Ange.

George Hoyningen-Huene (1900-68) : Horst à cheval (1931 - Hambourg)

Wilhelm von Gloeden : Concert de Flûte (1900)

Wilhelm von Gloeden : Modèle italien (1900) 


2-Le nu héroïque

Antonin Mercié : David. Bronze (1872 - Orsay)

Jules-Elie Delaunay (1828-91) : David triomphant (1874 - Nantes)

Nicolai Abraham Abildgaard : Le Suicide d’Adrastos sur le tombeau d’Atys (1774-75 – Aarhus)

George Desvallières (1861-1950) : Tireurs à l’arc (1895 - Orsay). Grand pastel : 1,37 x 2,27 m 


Gustave Moreau : Le Jeune homme et la Mort. Aquarelle (1881-82 – Orsay). 0,36 x 0,22 m.
Gustave Moreau : Le Jeune homme et la Mort.(Fogg Art Museum, Harvard University, USA) Huile/toile : 2,16 x 1,23 m. Non présent à l'exposition.

Gustave Moreau : Etude pour Hercule et l’hydre de Lerne. Pierre noire et sanguine (1876 – musée G. Moreau)

Pierre et Gilles : Hercule contre l’Hydre de Lerne. J.-Christophe Blin (2006) 
Armand Point : Eros (1896 – coll. part.)


Photos - Frank Eugene Smith : L’Archer(1914 – Munich)

George Platt Lynes (1907-55) : La deuxième naissance de Dionysos (1939).
Raymond Voinquel : Jean Marais (1938).

Herbert List : Plâtres dans l’Académie des Beaux-Arts (1946)


3-Les Dieux du stade

Eugène Jansson (1862-1915) : Epaulé jeté à 2 bras II (1913 – coll. part.)

Arno Breker (1900-91) : La Vie active. Plâtre patiné et doré (à gauche) (1939 – Gal. Alb Antiquités).

Pierre et Gilles : Achille. Staïv Gentis (2011)

Henri-Camille Danger (1857-1939) : Fléau ! (1901 - Orsay)

Kehinde Wiley : Ecce Homo (2009 – New York C)

Pierre et Gilles : Vive la France. Serge, Moussa et Robert (2006)

Antoine Bourdelle : Le Grand Guerrier. Bronze (1900 - musée Bourdelle)

Karl Sterrer : Le Titan, ou Atlas (1910 – Vienne)

Marsden Hartley : Madawaska - Acadian Light-Heavy(1940 – Chicago). Portrait d'un boxeur Acadien.

Alexandre Falguière : Lutteurs(1875 – Orsay)

David LaChapelle : Eminem, About to Blow (1999)

Photos - Patrick Sarfati : Sculptures du Foro italico – “Roma” – DiscoboleRameur (1985)

Jean-Loup Sieff : Yves Saint-Laurent nu, assis (1971).

George Hoyningen-Huene : Portrait de Horst P. Horst (1931 - Hambourg)


4-Dur d’être un héros
Alexandre Cabanel : L’Ange déchu (1847 – Montpellier)

Joseph-Désiré Court (1797-1865) : La Mort d’Hippolyte (1825 –Montpelier).
Johann Heinrich Füssli (1741-1825) : Hercule tuant l’Aigle de Prométhée(1781-85 – Zurich).

Jean Jules Antoine Lecomte du Noüy : Mort pour la Patrie(Salon de 1892 – Angers)

J.-Baptiste Giraud (1752-1830) : Achille blessé. Marbre. Morceau de réception à l’Académie royale de sculpture (1789 – musée Granet). Superbe.

Jean Duseigneur (1808-66) : Roland furieux (1867). Le plâtre a été présenté au Salon de 1931.


5-Nuda veritas
Photos - Richard Avedon : Andy Warhol et des membres de la Factory (1969). A gauche, Joe Dalessandro (nu) ; à droite, Andy Warhol.

Juergen Teller : Autoportrait avec Blanche Neige (2002).

RobertMapplethorpe : Dennis Speight (1980)

Lucian Freud : Parties de Leigh Bowery (1992).

Egon Schiele : Autoportrait 

Egon Schiele : Autoportrait agenouillé (1910)
-Autoportrait nu de dos (1910)

Egon Schiele : Autoportrait en Prédicateur. Crayon et gouache.

Richard Gerstl : Autoportrait à demi nu (1904-05 - Vienne).

Lucian Freud : David et Eli (2003-04)
Egon Schiele : Autoportrait nu (1912 - Vienne). 2 dessins.

Auguste Rodin : L’Age d’airain. Bronze.
Paul Richer : La Poursuite (groupe de 3 coureurs). Plâtre (1900). Trois mouvements différents.
Konrad Helbig : Noir sautant et son ombre (1968)

George Platt Lynes : « Orphée ». Trois photos du ballet de Balanchine.


6-Sans complaisance
Armand Bloch : Le Supplicié. Acajou (1902 – Montbéliard)

William Adolphe Bouguereau : Egalité devant la Mort(1848 – Orsay)

Ron Mueck : Dad Dead. Le père de l'artiste mort.


J.-Jacques Henner : Jésus au Tombeau (1879 – Orsay)

Léon Bonnat: Job (1880 - Bayonne)

Auguste Rodin : Etude de Balzac. Plâtre (1894 – musée Rodin).
Une photo à l'arrière plan :
Nan Goldin : Stefan in the Bathtub, Sag harbor (1999)

Photos - Frank Stürmer : Tudor, Bucarest(2004)
Raymond Voinquel : Pierre (allongé).


7-Im Natur
Ludwig von Hofmann : Six Garçons se baignant (1908 – Zurich)

Georges Paul Leroux : Les Baigneurs du Tibre (1909 – Beauvais)

Hippolyte Flandrin : Jeune homme nu assis (1836 – Louvre)


Wilhelm von Gloeden : Caïn, Taormina (1913 - Vienne). 

Photos – RobertMapplethorpe : Ajitto(1981)

Rudolf Koppitz : Dans les bras de la nature (1923 - Vienne).

Rudolf Koppitz : Le Lanceur de pierre (1923).

George Minne : Agenouillé à la Fontaine. Bronze (1898 – Louvre)

Karloman Moser : Le Printemps (1900).

Ferdinand Hodler : Regard dans l’ infini III (1903-06 - Lausanne).
Frantisek Kupka : Méditation. Pastel en camaïeu (1899)
Edvard Munk : Les Baigneurs (1915 – Oslo)

Vilmos Perlrott Csaba (1880-1955) : Garçons se baignant (Pécs – 1911)

Paul Cézanne : Baigneurs (1890 - Orsay)

Frédéric Bazille : Pêcheur à l’épervier (1868 - ancienne coll. Rau, Remagen)

Photos - Wilhelm von Gloeden : Nu masculin. Pascuale.

Herbert List : Ikarus sur Sfakia. Crète (1937 - Munich).


8-Dans la douleur
Francis Bacon : Figure allongée (1969 – Bâle)

Jules-Elie Delaunay : Ixion précipité dans les Enfers (1876 - Nantes)
George Platt Lynes : Ixion sur sa roue (1938). 

Francis Bacon : Triptyque. Trois personnages dans une pièce (1964 – Centre Pompidou)

Juste Becquet : L’Abîme. Marbre (1901 – Orsay)

Henri Léon Greber : Coup de grisou. Marbre(Orsay)

Louise Bourgeois : Arch of Hysteria (1993). Bronze.
Egon Schiele : Nu allongé à la serviette verte (1910 - Vienne). Aquarelle.

Jean Cocteau : Maison de santé (1928). Dessin.

Adi Nes : Noé (2006).

Kehinde Wiley : Etude pour la Mort d’Abel (2008)

Camille Félix Bellanger : Abel (1874-75).

David LaChapelle : Would-Be Martyr and 72 Viergins (2008).

J.-Jacques Henner : Adam et Eve trouvant le corps d’Abel (1858 - ensba)

Pierre et Gilles : La Mort d’Adonis. Paul (1999)

Henri Foucault : Homme en noir (2008). Couvert de cristaux Swarovski.

George Platt Lynes : LeSomnambule (1935 - Hambourg).


9-Le corps glorieux
Alfred Courmes : Ex-voto à St Sébastien 

Alfred Courmes : St Sébastien de dos à l'écluse St Martin.

Gustave Moreau : St Sébastien

Gustave Moreau : St Sébastien avec l’ange. Dessin.

Claude Ferdinand Gaillard : St Sébastien (1876 – Orsay)

François-Xavier Fabre : St Sébastien expirant (1789 – Montpellier)

Angel Zàrraga : Ex-Voto de St Sébastien (1910 - Mexico)

Horace Le Blanc : Martyre de St Sébastien (1624 – Rouen)

William Bouguereau : La Flagellation du Christ (1880 - La Rochelle)


10-L’objet du désir
Jean Broc : La Mort de Hyacinthe (1801 – Poitiers)

Pierre et Gilles : David et Jonathan. Jean-Yves et Moussa (2005)

Gustave Moreau : Jason et Médée (1865 – Orsay).

Gustave Moreau : Œdipe et le Sphinx (1864 – musée Gust. Moreau). Dessin.

Pierre et Gilles : Ganymède. Frédéric Lenfant (2001). Triptyque.


Eustache Le Sueur : Ganymède (1630 – coll. part.)

Jean Delville : L’Ecole de Platon (1898 - Orsay) 

Jean-Antoine Idrac : Mercure inventant le caducée. Marbre (1878 - Orsay)


Ferdinand Hodler : Printemps III (1907-10).

Claude Marie Dubufe : Apollon et Cyparisse (1821 – Avignon)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Le Sommeil d’Endymion (1791 – Montargis)


11-La tentation du mâle
Photos - Will McBride : Salem (1959 - Munich)

Herbert Tobias : La Ballade de la dépendance sexuelle (1954)

Boris Ignatovitch : Le Bain (1935)
Gulielmo Plüschow : Amitié. Deux hommes dans l’embrasure d’une porte.
-Nu masculin allongé de dos (1900).

George Platt Lynes : Nu masculin (1935).

Cecil Beaton : Johnny Weissmuller en Tarzan (1932 - Londres) 

Orlan : L’Origine de la Guerre. En réponse à "L'Origine du Monde " de Courbet..

Zoe Leonard : Pin-Up n° 1, Jennifer Miller en Marilyn Monroe (1995). Femme à barbe, artiste.

Dessins – Jean Cocteau : Les Amants. Le Sommeil (1946-47)

Jean Cocteau : Jeune marin assis (1925-28) 
– Toulon-Le Faron (1931)
Andy Warhol : Homme nu couché (1956)


David Hockney : Bain de soleil (1966 - Cologne)

Extraits du film de David Hockney : « A bigger Splash » (1975).

Alexandre Deineka : La Douche. Après la Bataille (1944 – Kursk)

Paul Cadmus : Le Bain (1951 – New York C)

Paul Cadmus : Finistère (1952 - New York C)

Giorgio de Chirico : Visite aux Bains mystérieux I (1935)

Aristide Maillol : Le jeune Cycliste. Bronze (1907-08 - Orsay)

Extraits du film de James Bidgood : « Pink Narcissus » (1971).

Et deux caricatures :


Voir l'expo sur le site du musée d'Orsay



BEAUFORT-en-Vallée

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Musée Joseph Denais
(département : Maine-et-Loire)

Né à Beaufort en 1851 dans une famille bourgeoise sans fortune, Joseph Denais se passionne très tôt pour l’histoire de sa « petite patrie ». Clerc de notaire, il devient journaliste grâce à son engagement dans le milieu catholique social. Volontaire et pugnace, Joseph Denais gagne alors la confiance de Beaufortais qui lui donnent nombre d’objets témoins de la vie locale. Pour compléter les collections amassées lors de ses voyages, il recourt aux dépôts auprès de musées comme Cluny.
Ce cabinet de curiosités est l’aboutissement du rêve de Joseph Denais qui a créé ce musée en 1905. Il est installé dans un curieux bâtiment, agrémenté d'une extension dans une ancienne caisse d'épargne. Il a été récemment rénové par les soins du Conseil Général et inauguré en 2011. La rénovation a respecté l'esprit du lieu, et rend compte du charme de ces accumulations.
Le musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée est la dernière collection européenne du XIXe siècle qui relie la conception moderne du musée aux multiples formes qui l'ont anticipée : cabinet de curiosités des encyclopédistes, studioli de la renaissance italienne, etc.
Près de 7 000 objets constitue une collection foisonnante au caractère encyclopédique. Si l’histoire de Beaufort constitue sa « colonne vertébrale », tous les domaines y sont représentés : archéologie, égyptologie, ethnographie, beaux-arts et histoire naturelle. Un parcours de sept salles s’ouvre alors aux visiteurs. Dans la galerie d’histoire naturelle, les collections abordent la minéralogie, la paléontologie, l’ornithologie et la zoologie.
Un musée rare et très agréable à découvrir.

Visite du musée Joseph Denais le dimanche 20 octobre 2013

Le sire Guérin de Fontaine, vainqueur des Anglais en 1421. Plâtre.

Dans l’escalier
David d’Angers : Buste de George Washington (1828). Plâtre patiné.


1-Galerie d’histoire naturelle
Dans la galerie d’histoire naturelle, les collections abordent la minéralogie, la paléontologie, l’ornithologie et la zoologie.

Ferdinand Taluet (1821-1904) : Empédocle. Plâtre (Salon de 1875). Philosophe Grec.

2-Salle des Beaux-Arts
Un ensemble intéressant de sculptures d’artistes académiques du XIXe siècle :
Au premier plan, buste d'Arsène Houssaye, par Jules Noêl

Max Blondat : Jeunesses(1904). Plâtre.
-Plusieurs exemplaires de la « Fontaine de la Jeunesse » à Dijon, Denver, Odessa…

Georges Saulo (1865-1945) : Paradis perdu (1896). Groupe en plâtre.

J.-Marie Boucher : Antique et Moderne. Plâtre (Salon de 1901). Le marbre est au musée de Nantes.

Auguste Bartholdi(1834-1904) : Modèle au 1/3 du groupe principal du Monument commémoratif des Trois Sièges de Belfort (1912). Plâtre. Recto et verso. 
-Le groupe en bronze est à Belfort.

Louis Noël : Beaumarchais – David d’Angers – Le comte Alfred de Falloux, etc. Plâtres.
Lucien Pallez : La Pleureuse. Monument à Henry Litolff. Plâtre (1900).
-Buste de Henry Litolff. Plâtre.
Henry Litolff était un pianiste et compositeur virtuose. Son tombeau (buste et pleureuse en bronze) est l’œuvre de du sculpteur Lucien Pallez (Cimetière de Colombes).

Maximilien Louis Bourgeois : Le peintre Eustache Le Sueur. Plâtre.  
-La sculpture de pierre orne l’Hôtel de Ville de Paris.

Paul Loiseau-Rousseau : Bébé s’amuse. Marbre (1902).

Robert David : Mon Fils Pierre. Marbre (1862)
David d’Angers : Profils en grands médaillons – Rouget de Lisle. Plâtre.
Jérôme Gohier (1746-1830). Plâtre. Membre du Directoire, consul général de France à Amsterdam. 
-Jérôme Gohier. Médaillon en marbre au Père-Lachaise.

Camille Claudel : La petite Châtelaine. Bronze (1895)
Nombreux petits plâtres et terres cuites de plusieurs sculpteurs.

Peintures :
Jules-Eugène Lenepveu : Portrait de Joseph Denais (1893)

Amable Paul Coutan : L’Assomption de la Vierge. Grande toile.

Antoine Talcourt(1638-85) : Annonciation. Ce tableau aurait été donné à l'église par Madame de Montespan que ce tableau représente sous les traits de la Vierge. La sœur de Madame de Montespan, Marie-Madeleine Adelaïde de Rochechouart était abbesse de Fontevrault depuis 1670.

Blanche Noriac : La petite Savetière (Salon de 1897)
Nombreuses petites toiles représentant des paysages des environs de Beaufort.
Armand Cassagne, etc.

Vitrines thématiques présentant divers objets : Faïences - Porcelaines de Sèvres - Verreries, etc.

Autres salles thématiques :
3-Salle de l’archéologie méditerranéenne
Trois momies et de nombreux petits objets égyptiens provenant de fouilles.

4-Beaufort des origines au Moyen Age
Objets d’archéologie locale

5-Beaufort sous l’Ancien Régime

6-Beaufort de la Révolution au XIXe siècle.
-La Révolution à Beaufort
-La Garde nationale
-La Musique municipale
-Les poids et mesures, etc.

7-De la guerre de 1870 à la Première Guerre mondiale

8-Les voyages de Joseph Denais
Objets divers présentés dans des vitrines.


Pour voir le site du musée Joseph Denais

NEVERS

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Musée municipal de la Faïence
(département : Nièvre)

Visite du musée le mercredi 30 octobre 2013

Créé en 1844 par la municipalité de Nevers, le musée est installé depuis 1975 à l'emplacement de l'ancienne abbaye bénédictine Notre-Dame, transformé en hôtel particulier (maison Roussignhol) au XIXe siècle.

En 2003, le musée ferme au public pour préparer les lieux à de grandes transformations. Une année entière est nécessaire pour emballer, répertorier, photographier et mettre en caisse, l’ensemble du fonds. Petit à petit, un autre musée se dessine, composé de vestiges médiévaux mis en valeur, de bâtiments modernes réhabilités et de constructions contemporaines qui donnent à l’établissement, les moyens architecturaux dont il a besoin pour exister. La surface de fonctionnement est multipliée par quatre. Le musée a fait l'objet de travaux de rénovation de 2007 à 2013. (dix ans de travaux)
Aujourd’hui le musée compte environ 19 000 pièces tels que peintures, sculptures, céramiques, verres émaillés, estampes, dessins, meubles, objets monnaies et autres. Une place prépondérante est réservée aux faïences et aux verres émaillés. Mais le fonds Beaux-Arts que possède le musée n’est pas ignoré et certains espaces lui sont dévolus.
Ce nouveau musée est magnifique et très agréable à parcourir. L’intégration d’éléments d’une architecture médiévale dans un espace contemporain est une vraie réussite architecturale.


Salle des Sculptures :
Jean Gautherin (1840-90) : Clotilde de Surville. Plâtre (1877). Le marbre est au musée d’Orsay (1879). Poétesse (1405-98). 
Ernest Tixier : David lançant sa fronde. Marbre. 

Philippe-Louis-Edmond Cougny : Après la Bataille. Plâtre (1879)

André Allar : Mlle Lili ou L’Enfant au chat. Marbre (1878) (de gauche à droite)
Jean Gautherin : Portrait du jeune Pierre L. Plâtre (1883)
Alix Marquet (1875-1939) : Buste deRoger Bureau. Plâtre (1883)
-Jacqueline Leboeuf. Plâtre (1905)

Vitrine contenant des œuvres de sculpteurs animaliers : Etienne-Maurice Perrat – France Bruffault – Auguste Cain – Emmanuel Frémiet– etc.


Premier étage 
Salle des verres émaillés (ou verres filés) - Une étonnante et rare collection


Salon du 17esiècle
Jacques Courtois, dit Le Bourguignon : Bataille de Cavalerie.

Roger de Piles (1636-1709) : Femme à la Collerette

Bernardo Cavallino (1616-56) : Ste Agathe guérie par St Pierre.

Giuseppe Ruoppoli (1631-1710) : Nature morte aux fruits et fleurs.

Pier Francesco Mola : Le Repos de la Ste Famille.

Bonaventura Peeters (1614-52) : Bataille navale.


Salon du 18esiècle

Pierre-Jacques Cazes : Le Jugement de Pâris 

Pierre-Jacques Cazes : La Toilette de Vénus.

Charles-Antoine Coypel (1694-1752) : Alceste rendue à son époux par Hercule.
Pierre Jouffroy : Vénus et Anchise – Venus et Omphale – L ’Enlèvement de Perséphone – Orion et l’Aurore.

Charles de La Fosse (1636-1716) : Hercule entre la Volupté et la Vertu. Ce tableau ornait le salon du billard du château vieux de Meudon.

Salon Maurice Bardin
Johan Barthold Jongkind : 2 aquarelles – Montapin – Danseuse au tambourin.


Deuxième étage 
Salle des faïences

Sous les combles 
Galerie de peintures du 19e siècle

Emile Clerget (1836-80) : Homard.
Dominique Rozier : Fleurs
Irène Bizard : Oranges.

Anaïs Beauvais (1832-98) : La Sirène et le Berger.

Eugène Jaudelle : La Croisade des enfants.

Amédée Bar : Les Femmes franques.
Auguste Sutat : La Mort de Rachel.

Hector Hanoteau (1823-90) : Les Nénuphars (1885) (la grande toile)

Jules Achille Noël (1810-81) : Le Port de Fécamp (1877)

Ec. de David : Portrait du Dr J.-Baptiste Léveillé, médecin de l’armée de Napoléon.
Théodore Claude Félix Caruelle d’Aligny : Environs de Rome, vue prise à la Serpentara. Nocturne (en bas à droite). 
Antoine-Jean Gros (1771-1835) : Femme au Turban.
Gustave Mohler : Le Père Jean Gelé.

Léon Cogniet (1794-1880) : Portrait de M. André Grinsour.

Urbain Bourgeois (1842-1911) : Scène de Déluge.

Maximilien Luce : Portrait de Félix Fénéon (+ revers) (1903)

Maximilien Luce : Portrait de Mme Fanny Fénéon (1902) (à gauche)
Pierre Hodé (1889-1942) : Le Boxeur Fred Bretonnnel (1925)

Maurice de Vlaminck (1876-1958) : Nature morte.
Moïse Kisling (1891-1953) : Marine.
Maurice Utrillo (1883-1955) : Le Lapin agile.
Suzanne Valadon (1865-1938) : Le Grand Arbre.

Pierre Hodé : Le Port de Honfleur.
Emile Boyer : Le Moulin hollandais.

Francis Picabia : La Rivière, bord de la Doucine.
Edouard Goerg : Sancho Pança – La Jolie Femme.
Moïse Kisling : Nature morte à la Cruche.

Robert Poughéon (1886-1955) : Homme agenouillé. (acquisition récente )

Dessins de : Marcel Gromaire – André Derain.
Georges Seurat : L’Attelage.

Sculptures : Bustes 
Alix Marquet : Buste de Paul-Louis Martin, dit des Amoignes. Plâtre.
Philippe-Louis-Edmond Cougny : Buste de M. Hector Hanoteau. Plâtre.
Jean Gautherin : Théodore Caruelle d’Aligny (1875). Bronze. 



Dans la cathédrale : une exceptionnelle collection de vitraux contemporains
Jean-Michel Alberola
Autres ensembles de vitraux de : Raoul Ubac - Claude Viallat - Gottfried Honegger - François Rouan - etc. 



Plus d'informations sur les faiences et les collections du musée de Nevers



LE CATEAU-CAMBRESIS - Musée Matisse

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                                         Musée Matisse

Visite le jeudi 27 juin 2013

Le musée Matisse du Cateau-Cambrésis a été créé en 1952 par Matisse lui-même dans la ville où il est né le 31 décembre 1869. Le peintre offre à ses concitoyens du Cateau, 82 œuvres qu’il installe dans l’Hôtel de Ville Renaissance.
Installé dans l’ancien palais Fénelon depuis 1982, le musée Matisse offre un superbe panorama de l’œuvre de cet artiste, un des plus grands du XXe siècle: Dix-sept salles d'exposition ont été aménagées dans le musée Matisse rénové.
La collection Matisse est installée dans le corps du Palais Fénelon. Dix salles qui, en dix étapes, racontent la vie et l'œuvre d'Henri Matisse.
La collection d'Auguste Herbin est agencée dans le nouveau bâtiment, en cinq salles retraçant le parcours de l'artiste né à Quiévy en 1882.
La salle Tériade présente la donation du célèbre éditeur : 27 livres et quelque 500 gravures réalisées par les plus grands artistes : Chagall, Léger, Rouault, Miro, Matisse, Le Corbusier...

En 1982, lors du transfert du musée au Palais Fénelon, la famille Matisse doubla la collection  Enfin, les plâtres originaux des bas-reliefs Dos de Matisse ont été déposés récemment et le département du Nord a acquis Femme à la gandoura bleue et Intérieur avec barres de soleil.
Troisième collection Matisse de France, enrichie ultérieurement des dons de Herbin et de Claisse, le musée compte près de 400 oeuvres.
Une fois passé l'impressionnant portail de style néo-classique avec colonnes et
entablement, on découvre le palais Fénelon (Archevêques-Ducs de Cambrai, seigneur du Câteau) constitué d'un corps central flanqué de deux ailes. Il donne sur un très beau parc aux tilleuls bicentenaires plantés au bord d'une grande pelouse qui descend en pente douce jusqu'à une pièce d'eau.

Donation Tériade en 2007 : 39 œuvres 
AlbertoGiacometti : Portrait de Tériade

Pablo Picasso : Tête de Femme couronnée de Fleurs
Georges Rouault : Série de quinze petites toiles.
Joan Miro : Le Père Ubu. Sculpture

Fernand Léger : Nature morte devant la Fenêtre – Nu avec Branche – Le Roi de carte.
Nombreuses estampes de plusieurs artistes.

Reconstitution de la salle à manger de Tériade, de la villa Natacha à S-Jean-Cap-Ferrat, décorée par Henri Matisse : « l’Arbre » de (1952) – et le vitrail.

Donation Auguste Herbin en 1955 : 24 œuvres
-Chrysanthèmes (1905)

-Maman Rose (1910) – Rue de Bastia – Quai du Port de Bastia (1907)
En 1909, il s’installe au Bateau-Lavoir à Paris.

Piano à décor géométrique (1925-27)
-Synchromie en noir (1939)

Apollon et Dionysos (1947)
Et d’autres œuvres.

Réplique d’un vitrail pour une école primaire du Cateau : « La Joie »

Collection Henri Matisse
Salle 1 – œuvres de jeunesse (1869-1903) 
Le Tisserand breton (1895-96)
-Fleurs dans un vase (1903)
-Bouquet de marguerites (1895)
-L’Allée à la Rivière (1903)

Salle 2 – Matisse élève de Gustave Moreau.
La Liseuse (1895)


Nu dans l’atelier (1899)
-Nature morte à la Bouteille de Skiedam(1896)

Première nature morte orange (1898-99)
-Deux copies d’après Chardin (« La Raie »)
-Bronzes

Salle 3 – Invention du fauvisme
-Collioure, rue du Soleil (1905). Toile fauve.

Salle 4 – de Nice à Tahiti 
Fenêtre à Tahiti II (Nice – 1936)

Grand nu assis. Bronze (1922-29)
-Henriette II. Bronze (1927)

Autoportrait (1918)
Et d’autres petits bronzes.

Salle 5 – les années 40 – La plénitude  
Femme à la Gandoura bleue (1951)

Nu rose, intérieur rouge (1947)

Deux jeunes filles, la Robe jaune et la Robe écossaise (1941)
-Jeune femme à la Pelisse, fond rouge(1944)
-Intérieur aux barres de soleil (1942)

Salle 6 – découpages
Vigne. Composition verticale (1953) - Océanie, la Mer (1946)
-Océanie, le Ciel (1946)

Salle 7 – Plâtres originaux des bas-reliefs « Dos » (1909-30)

Au rez-de-chaussée

Cabinet des dessins

Le plafond de Matisse : Portraits de ses 3 petits-enfants. Dessin réalisé au fusain fixé à l’extrémité d’une canne à pêche (1950)

Maquettes de la chapelle des dominicaines de Vence.






2b - Nouveautés

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Nouveautés dans ce blog

News !

Derniers musées mis en ligne (new museums in this blog) :
- depuis Octobre-novembre 2011
Le-Cap-d'Agde - Béziers - Narbonne - Château-Thierry - Boulogne-Billancourt - Varzy
- Parçay-les-Pins - Auch - 
- En 2013

Issoudun - Blois (Ben) - Le Cateau-Cambrésis (Matisse) - Lens - Niort - Beaufort-en-Vallée - Nevers - 


Musées récemment enrichis par de nouvelles illustrations :
(new photos in these museums)


- 2012 - 2013 :
Moulins - Agen - Auch - Mirande - Chambéry - Riom - Arras -Tarbes - Sens - Moulins (Centre National du Costume de Scène) - 



Nouvelles pages thématiques :

- Septembre 2011 - Une galerie consacrée aux Arts décoratifs sous le Premier Empire.

- Janvier 2012 - Etude d'un tableau d'Antonio de Bellis: St Sébastien évanoui.

- Juin 2012 - Mes visites de musées et d'expos


- Mai 2013 : REGALIA de la Couronne de France et "Diamants de la Couronne".

- Octobre 2013 - Expo au musée d'Orsay : "MASCULIN/MASCULIN - L'Homme nu dans l'art de 1800 à nos jours





ROCHECHOUART

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Vue de la cour
Château de Rochechouart
musée départemental d'art contemporain
(département : Haute-Vienne)

Visite du musée du château le mercredi 25 août 2010

Le château de Rochechouart, dont les bâtiments datent pour l'essentiel du XVe siècle, abrite depuis 1985 le musée départemental d'art contemporain. Les murs du château ont gardé un ensemble de fresques du XVIe siècle retraçant l'histoire d'Hercule, et des scènes de chasse à courre.

La salle des chasses : Elle est recouverte d'une peinture murale richement colorée, qui relate une journée de chasse au cerf aux environs du château de Rochechouart au tout début du XVIe siècle.

Départ de la Chasse

Le cortège des chasseurs et l'hallali.

Scène de banquet.



La galerie d'Hercule : Cette salle est ornée de fresques peintes en grisaille datant du premier quart du XVIe siècle, qui retrace les épisodes de la vie du célèbre héros mythologique. (vue vers le fond de la galerie)
Au sol, une oeuvre de Richard Long : La "Rochechouart Line".

Vue de l'ensemble de la galerie d'Hercule (vers l'entrée)

Galerie d'Hercule : début du cycle

Au-dessus de la porte : Jupiter

Hercule nouveau-né étouffant les serpents d'Héra, au pied du lit d'accouchée de sa mère Alcmène.

-Hercule et le Lion de Némée (à gauche)
-Hercule combattant le roi Acheloüs dans sa triple métamorphose
(à droite)

Le combat avec l'Hydre de Lerne.

-Hercule portant les colonnes d'Hercule.
-La Punition de Cacus.
-Antée abattu par Hercule (scène très lacunaire).
-Hercule emmène Cerbère enchaîné.
-Hercule victorieux des Centaures

Le centaure Nessus percé par une flèche en tentant d'enlever Déjanire.

Fin du cycle : Le Porteur de la tunique de Nessus - Hercule s'immolant sur son bûcher.


Le Fonds Raoul Hausmann - Né en 1886, Raoul Hausmann est un des principaux fondateurs du mouvement Dada à Berlin. À la fin de la Première Guerre mondiale, il se lance avec ses camarades dans une redéfinition complète de l'art. Hausmann est alors un des inventeurs du photomontage et un initiateur de la poésie sonore. Au-delà de son iconoclasme affiché, Dada remet en cause les cloisonnements artistiques et la frontière entre l'art et la vie, ouvrant pour la création du XXe siècle un chantier encore inachevé.
En 1933, Hausmann doit fuir l'Allemagne nazie. Après un périple européen, il trouve refuge en Limousin (Peyrat-le-Château) avant de s'installer en 1945 à Limoges où il résidera jusqu'à son décès en 1971.
Depuis 1986, date des premières acquisitions, le Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart a entrepris la création d'un fonds Raoul Hausmann. Témoignage du séjour de l'artiste en Haute-Vienne, cette collection comporte plus de 600 œuvres et un ensemble conséquent de documents (écrits théoriques, correspondances...).

Raoul Hausmann : Poule dada (1968)

Tableau-Ecriture (1962)



Sous les combles(belle charpente)
Le Musée possède une collection exceptionnelle d'œuvres d'artistes représentés dans les plus grands musées d'Europe.
Ensemble d'œuvres d'Arte Povera et du Land Art
Giovanni Anselmo - Alighiero Boetti - Hamish Fulton - Tony Cragg - Richard Long - Giuseppe Penone - Michelangelo Pistoletto - Christian Boltanski - etc.

Au premier plan, une oeuvre de Richard Long

Michelangelo Pistoletto : Mur de chiffon.


Collection de photographies contemporaines (J.M. Bustamante, G. Cadieux, G. Forg, H. Fulton, R. Graham, T. Ruff, P. Tosani, J. Welling...).


TOULOUSE - Abattoirs

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Les Abattoirs
musée d'Art moderne et contemporain
(département : Haute-Garonne)


Visite du musée le vendredi 29 août 2003

En 1823, la ville de Toulouse décide de regrouper ses différents abattoirs sur un site unique. C’est l’architecte Urbain Vitry qui est chargé, en 1825, du projet d’architecture du bâtiment. Il réalise une construction de type basilical, marquée par une articulation symétrique et un langage néo-classique. En 1995, le projet des architectes Antoine Stinco et Rémi Papillault est retenu pour la création de l’ « espace d’art moderne et contemporain de Toulouse Midi-Pyrénées ». Les travaux débutent en 1997, et Les Abattoirs (dénomination finalement adoptée) ouvrent officiellement en 2000.


Centré sur des artistes actifs dès les années 1950, il illustre de nombreux courants ou tendances artistiques nés de la Seconde Guerre mondiale tels que l’abstraction lyrique ou gestuelle, l’art brut, l’art informel, ou encore Cobra. Cette partie de la collection s’est trouvée considérablement enrichie par la donation d’œuvres du collectionneur Anthony Denney, et par le dépôt effectué par le centre Georges Pompidou d’une partie de la donation du galeriste Daniel Cordier.
La collection d’Anthony Denney (1913-1990) se compose essentiellement de peintures réalisées dans les années 1950 et 1960, par des artistes tels que Karel Appel, Alberto Burri, Jean Dubuffet, Lucio Fontana, Sam Francis, Georges Mathieu, Riopelle, Antonio Saura, Antoni Tapies, Vasarely, et les artistes japonais du groupe Gutai.
La collection de Daniel Cordier témoigne du parcours d’un amateur et galeriste avec, entre autres, des œuvres d’Arman, Hans Bellmer, Brassaï, César, Chaissac, Robert Combas, Dado, Jean Dubuffet, Marcel Duchamp, Hans Hartung, Robert Mapplethorpe, Henri Michaux, Robert Rauschenberg, Bernard Réquichot ou encore Claude Viallat. Depuis 2005, Daniel Cordier enrichit cet ensemble exceptionnel par de nouveaux dons, cette fois-ci d’arts premiers, d’artefacts ethnographiques et de toutes sortes d’objets de curiosités, dans le but d’illustrer ce qu’il appelle « les désordres du plaisir ».

On trouve aussi, dans la collection, l’exceptionnel rideau de scène de Picasso, La Dépouille du Minotaure en costume d’Arlequin. Créé par l’artiste en 1936 avec la collaboration de Luis Fernàndez, cette immense œuvre (8,30 x 13,25 m) a été réalisée pour 14 Juillet, pièce de Romain Rolland, donnée au Théâtre du peuple le 14 juillet 1936. Cette œuvre fait l’objet d’une présentation spécifique six mois par an seulement en raison de sa fragilité, dans un espace aménagé au sous-sol.

La collection se compose d’environ 3 400 œuvres couvrant la seconde moitié du XXe siècle et le début du XXIe siècle.


Les décors extérieurs : Sculpture de Bernar Venet

Mosaïque de Fernand Léger : "La Partie de Campagne". Transposition d'une toile de 1953.

Fernand Léger : "Acrobates et Musiciens"

Fernand Léger : "La grande Parade"

Mosaïques de Fernand Léger : "Marie l'Acrobate"

Fernand Léger : La grande Fleur qui marche


Intérieur : le hall central

1 - Quelques peintures :
Karel Appel : Boys in Street
Arman : Cachet (c. 1958)

Miquel Barcelo : El pintor damunt el cuadro (1983). Acrylique sur cartons marouflés sur toile.

Bissière

Alberto Burri : Sacco IV (1954)

Robert Combas : Un Homme et une Femme

Miograd Djuric, dit Dado : Le Cycliste (1955)

Miograd Djuric, dit Dado : Scène de Guerre (1997-99)

Jean Dewasne (1921-99) : Prométhée (1952)

Jean Dubuffet : La Bouture (1956)

Erro : Moteur à Explosion (1961)

Simon Hantaï (1952)

Georges Mathieu : La Bataille d'Hastings (1956)

Roberto Matta (1911-2002) : Sans titre (1960)

Roberto Matta : Matière (1961)

J.-Michel Meurice : Pénélope II (1973)

Manolo Millares : Cuadro 33 (1957)

Pierre Soulages (1959)

Claude Viallat : n° 40 (1968)


2 - Quelques sculptures :
Arman : Accumulayion de vis

Pierre Bettencourt (1917-2006) : Entre Ciel et Terre (1965)

César (1921-98) : Coque Vallelunga n° 1 (1986)

Robert Morris : Felt Piece (1971)

Vassilakis Taquis : Signal

Frédéric Valabrègue : Rivière (1983)

Frédéric Valabrègue : Rivière (1984)

Yayoi Kusama : Dots Obsession


3 - Quelques dessins :
Pierre Bettencourt : Papillons (1961)

Gaston Chaissac (1961)

Miograd Djuric, dit Dado : St Jérôme (1955)

Jean Dubuffet : Femme galante (1944)

Hans Hartung (1947)

Michel Lablais : Marat (1972)

Jean Le Gac : Ramon Navarro (1975)

Henri Michaux (1955)



4 - Quelques photographies :
Hans Bellmer : La Poupée

Robert Mapplethorpe : Dennis Speight (1983)

Robert Mapplethorpe : Jimmy Freeman (1981)

Joel-Peter Witkin : Hermes (1981)

Joel-Peter Witkin : Madame X (1981)

Joel-Peter Witkin : Mort autoérotique (1981)



Au sous-sol, une oeuvre exceptionnelle :
Pablo Picasso : Rideau de scène du 14 juillet (1936). Sur toile : 8 x 13 m.
En 1936, pour célébrer la fête nationale, le gouvernement du Front Populaire décide de présenter au théâtre de Paris, ou théâtre du Peuple, une pièce de Romain Rolland intitulée "14 juillet" et commande à Pablo Picasso une " toile de fond " pour servir de décor aux représentations.
Picasso, assisté par son ami Luis Fernandez, réalise le rideau de scène à partir d’une gouache titrée "La dépouille du Minotaure en costume d’Arlequin".


Les acquisitions du FRAC :



SETE

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Musée Paul Valéry
(département : Hérault)

Visite du musée Paul Valéry le samedi 29 octobre 2011
Le musée Paul Valéry de Sète est installé dans un bâtiment contemporain conçu par l'architecte Guy Guillaume et inauguré en novembre 1970. Tout récemment, de grands travaux ont permis de réaménager le musée permettant l'extension des salles ouvertes au public et une nouvelle présentation des collections.


Adolphe Joseph Monticelli : Réunion au château.


Toussaint Roussy (1847-1931) : Le Déjeuner du Violoneux.
-Nature morte à la Cruche - L’Heure du Bock -Nature morte à l’Orange.
Toussaint Roussy : A Bord de l’Hérault (1897).


Toussaint Roussy : Le Mousse à Bord de l’Hérault.


Maurice Marinot : Nature morte aux Piments (1904)
-Femmes lisant dans un Paysage.
Albert Marquet : Voiliers à Sète.
Robert Mols : Le Port de Sète (1897)


Gustave Courbet : Mer calme à Palavas (1857). Une composition très minimaliste.
Jules Troncy (1855-1915) : L’Entrée du Port de Cette (1892)
Julius Histz : Vue de la ville et du port de Sète.

Peintures orientalistes
James Alexandre Walker : Alerte arabe.
Julien Lévy-Dhurmer : Fileuse tunisienne (Huile sur toile) -
Algérien (pastel) – Village arabe.

Julien Lévy-Dhurmer : Algériens (huile)


Auguste Albert Louis Paul : Fumeurs de Kiff (1887)


Charles Bitte (1866-95) : La Malaria.

Edouard Antoine Marsal : Satyre et Bacchante. Etonnant sujet...


Salle des peintures du XIXe siècle.

Abraham Storck
: Vue d’un Port méridional.
Pierre Auguste Cot : Etude de tête.
Ernest Azéma (1871-1917) : Spartiate montrant un esclave ivre à son fils (c. 1902)
Jean Tassel (1608-67) : Diane rencontrant Vénus.


Pierre Cabanel : Philoctète abandonné dans l’île de Lemnos.
Jean Jules Antoine Lecomte du Nouÿ : Françoise de Rimini aux Enfers (1863)


Salle des peintures du XIXe siècle.

Pierre Cabanel (1838-1917) : L’Enfant prodigue.

Eugène Castelnau (1827-94) : La Leçon de Musique (1866)

J.-Paul Raphaël Sinibaldi (1857-1909) : Claude nommé Empereur.


Salle des peintures du XIXe siècle.

Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926) : Le Sac de Rome par les Wisigoths en 410 (1890)


Emile Pichot : La Mort de Démosthène (1879)
Uranie Colin-Libour : L’Aïeule.


Gaston Marquet : Le Lavoir de Saint-Pierre (Idylle à Montmartre)


Marius Roy (1833-1924) : Le Rétamage.


Marius Roy : A la salle d’Armes, Leçon de veille.

Robert Mols
: Le Port de Bordeaux (1886)
J.-Désiré Bacoules – Charles Labor –
Eugène CastelnauYves Brayer.


Henri Martin : Collioure (1932).
Victor Falies (1849-1904) : La Mosson à Grabels


François Desnoyer (1894-1972) : Le Port de Beppu (1968)


François Desnoyer : La grande Plage de la Corniche (1947)

Gabriel Couderc
(1905-94) : une série de toiles

Le Port de Sète, le matin (1948)
-Les Joutes sétoises.
Gabriel Couderc : Le Souk d’Alep (1949)
Jean Hugo – Maurice Sarthou.
Raymond Espinasse (1897-1983) : Vue du Mont Saint-Clair.
Salle consacrée à Paul Valéry : dessins, ouvrages, lettres, documents, souvenirs, etc.


Expo temporaire :
Raymond Guerrier (1920-2002) : Les Argileux.
Ladislas Kijno : Grande icône en hommage aux Journalistes assassinés.
Jean Messagier – Maurice Sarthou – Yan Pei Ming – André Cervera.


Robert Combas : Le Contournement de Sète par Hannibal (2000)


Richard di Rosa : Déesse de marbre (2002).


Belle et intéressante exposition temporaire consacrée à Juan Gris (1887-1927).

Juan Gris : Le Livre (1911 - Centre Pompidou)




BEZIERS

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Musées des Beaux-Arts
(département : Hérault)

Visite des musées de Béziers le dimanche 30 octobre 2011.

Les collections du musée des Beaux-Arts de Béziers (créé en 1859) sont réparties entre deux hôtels particuliers : l'Hôtel Fabrégat et l'Hôtel Fayet.


1 - Hôtel Fabrégat

Il présente un bel ensemble de peintures anciennes, italiennes, hollandaises, espagnoles, et la collection d'art moderne ayant appartenu à Jean Moulin (Chirico, Soutine, Dufy).
Il abrite également une centaine de dessins de J.-Marie Vien, et une importante donation Maurice Marinot (peintures, dessins, verreries).



Henri Lehmann : Le Repos.
Gabriel Decamps : Moulin en Hollande.
Narcisse Diaz de la Peña : Paysage avec Baigneuses.
Eugène Isabey : Portrait d'Hippolyte Delpy.
Théodore Rousseau – Charles François Daubigny – J.-Victor Bertin.

Camille Corot : Le Marais aux 5 Vaches.
Richard Parkes Bonington : Port de mer sur la Côte bretonne – Marine.
Eugène Devéria : Femme et Enfant jouant avec un Chien.
Théodore Géricault : Portrait de Suzanne

Théodore Géricault : Etude d’un Cheval gris.
Eugène Delacroix : Alberthe de Rubempré, cousine de l’artiste, en Catherine d’Alexandrie.

Achille Devéria : Portrait d’Homme en costume rouge.
Adolphe Appian.

Hippolyte Moulin (1832-84) : Enlèvement de Ganymède. Marbre.

Pina Nicolet : Consolez-vous les uns les autres. Marbre.

Pierre Laprade – Ker Xavier Roussel – Albert André.
Othon Friesz : Sous-bois – Enfant dans la prairie – Entrée du Port de Honfleur –

Othon Friesz : Le Port de Honfleur.

Pinchus Krémègne : Nu blond (épouse du peintre).
Tal Coat – Chaïm Soutine – Léopold Survage - Raoul Dufy.

Maurice Utrillo : Le Lapin agile (1938)

Giorgio De Chirico (1888-1978) : Composition avec autoportrait (1926)
Edouard Goerg – Auguste Chabaud – Marie Laurencin – Moïse Kisling.
Auguste Rodin
: Buste de Falguière. Plâtre.

Salle expo temporaire
Gaston Cugnenc : peintre et caricaturiste.
Bouquet de Fleurs.

Gaston Cugnenc : Le Martyre de St Etienne.

Dans l'escalier
Marcel Féguide (1890-1968) : Cycle d’Orphée et Eurydice (1928).
La Disparition d’Eurydice – Orphée rencontre Eurydice – Eurydice écoute le Chant d’Orphée– Orphée charme les Ombres - Eurydice aux Enfers – Orphée sollicite l’entrée aux Enfers - La Désobéissance d’Orphée – Orphée chantant au son de sa Lyre.

Premier étage
Alexandre Colin : Christophe Colomb devant le Conseil de Salamanque.

Ec. flamande (15e) : Vierge à l’Enfant. Un religieux penché sur la balustrade est entre le monde divin et le monde terrestre.
Ec. flamande (15e) : Portrait d’un abbé.
Ec. flamande (15e) : La Visitation
Martin Schaffner (1478-1546) : Vierge à l’Enfant.
Francesco Raibolini : Vierge à l’Enfant.
Antonio Badile : Vierge à l’Enfant.
Ec. italienne (16e) : Vue de la Piazzetta à Venise.
Ec. italienne (16e) : Portrait d’une jeune Fille.

Vue de la grande salle.

François Bunel (1552-95) : Personnages de la Comédie italienne.

Ec. vénitienne (16e) : Portrait d’une jeune femme de l’aristocratie.

Giulio Pippi, dit Jules Romain : Vierge à l’Enfant, d’après Raphaël.

Jan van den Hoecke (1611-51) : Portrait d’une femme.

Michiel Coxie (1499-1592) : Portrait d’une femme à la Coiffe blanche.
Hans Holbein : Portrait d’un banquier. Au verso, une tête de mort (Vanité).


Anton van Dyck : Portrait d’un jeune homme.
Juan Carreno de Miranda (Ec. de) : L’Archiduchesse Cariana.
Juan Antonio de Frias y Escalante : L’Annonciation.
Ec. de Séville (17e) : Marie-Madeleine.
Pedro de Moya : St François d’Assise.
Francesco Herrera l’Ancien : Prédication de St Jean-Baptiste.
Sebastian de Llanos y Valdes : Christ portant sa croix (1635)

Vue de la grande salle.

Au centre, le tableau de Jacques Stella, entouré des 2 pendants de Pierre-Nicolas Huilliot.

Jacques Stella (1596-1657) : Présentation de Jésus au Temple.

Pierre Nicolas Huilliot : L’Automne (à gauche)
Pierre Nicolas Huilliot : L’Eté ou La Musique. (à droite)

Joseph Parrocel
: Bataille entre Maures et Castillans.
Sébastien Bourdon (1616-71) : La Mort de Didon.

Sébastien Bourdon : Portrait de la Reine Christine de Suède.
Giovanni Romanelli : Tête de Bacchante.
Viviano Codazzi : Architecture en ruine

Viviano Codazzi : Ruines romaines. Deux pendants.

Viviano Codazzi : Campo Vaccino à Rome.

Domenico Zampieri, dit Le Dominiquin : Portrait du pape Grégoire XV et son neveu le cardinal Ludovico Ludovisi.
Philips De Coninck : Portrait d’homme.
Frédérick Moucheron (1634-86) : Rue de Village (1652).
Jean Miel : Le Repos des champs.

Orazio Gentileschi (1563-1639) : Le Martyre de St Sébastien.

Guido Reni : Les Adieux de Didon à Enée
– Sainte Conversation.

Anton Raphaël Mengs : Portrait du pape Clément XIII.


Vue de la grande salle.
Philippe Jacques de Loutherbourg (1740-1812) : La Gravière.
Jean Grimou : Portrait d’une jeune musicienne avec sa fille.
Jacques-Louis David (attr. à) : Portrait du comédien Jean Mauduit de Larive (c. 1778)
Jean Santerre : Jeune Femme cachetant une Lettre.

Horace Vernet : Tête de bélier.

Jean Broc : La Bonne Aventure.
Michel-François Dandré-Bardon (1700-83) : Sophonisbe buvant le Poison.
Joseph Marie Vien : Samson après la Bataille de Leschi – Tête de Lansquenet.
J.-François Saire : La Mort de Germanicus.
Jacques Gamelin : Patriarche donnant le voile à une Vestale.
-L’Accordée du Village – Titus accordant la Liberté à des Prisonniers.
-Ste Marie-Madeleine pénitente.

Philippe Mercier : Jeune Homme au Verre de Vin.

Jean Pillement (1728-1808) : Scène de Naufrage.
Quiringh van Brekelenkam (1620-68) : Concert de famille.
Jan van der Capelle : Marine.
Jan Fyt (1611-61) : Chat sauvage flairant du Gibier.
Jan Brueghel de Velours : Le Chariot renversé.
Dick Maas : Chevaux à la porte de l’hôtellerie.

Dans l'escalier
Auguste François Gorguet : Le Jardin des Hespérides (Salon de 1894). Grande toile très académique.

Deuxième étage
Jules Jacques Veyrassat (1828-93) : Les Cascarottes au Lavoir.

J.-Paul Laurens (1838-1921) : Les Funérailles de Guillaume le Conquérant.

Collection de céramiques.




2 - Hôtel Fayet

Dans cet hôtel particulier, sont exposées des peintures du 19e s. et le
fonds d'atelier du sculpteur biterrois Jean-Antoine Injalbert (1845-1933), Grand Prix de Rome en 1874.

Salle du rez-de-chaussée
Au premier plan, L’Enfant au Poisson (Salon de 1891). Plâtre original, projet pour la fontaine du Plateau des Poètes à Béziers.

Jean-Antoine Injalbert : L’Enfant au Poisson. Plateau des Poètes.

Premier étage
Jean-Antoine Injalbert : Hippomène. Plâtre.

Jean-Antoine Injalbert : Mirabeau nu. Plâtre. Etude pour le marbre du Panthéon.

Jean-Antoine Injalbert : Mirabeau. Marbre au Panthéonà Paris.

Autre plâtre d'Injalbert

Jean-Antoine Injalbert :Hippomène. Bronze.
-Faune ivre. Bronze.

Jean-Antoine Injalbert :Amour aux Colombes. Bronze.
-Plusieurs sculptures érotiques. Terre cuite.
-Nombreuses esquisses pour des commandes officielles.


Alexandre Cabanel (1823-89) : Oreste (1848). Grand format. Premier envoi de Rome. Oreste est probablement représenté après qu'il a tué sa mère Clytemnestre et son amant Egisthe.

Alexandre Cabanel : Cléopâtre VII

Alexandre Cabanel : Judith

Charles Labor : La Ville et Moulins de Béziers, le matin (1889)
-Le Parthénon – Paysage oriental.
-La Plaine du Rébaud au soleil couchant (1882)

Charles Labor : La Place couverte à Béziers.
Adolphe Perrot -
Auguste Glaize : Monna Belcolore (1866)

Auguste Glaize : Les Amours à l’Encan. Grand format (à gauche).
Pierre-Louis Peyranne : La Charmeuse de serpent à Corinthe. Plâtre (au premier plan).

Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926) : La Mort de Sénèque (Salon de 1875)
Ernest Azéma : Jésus guérissant les malades.
Pierre Auguste Cot : Ste Elisabeth de Hongrie soignant un malade.
Eugène Brunel : Les Peupliers argentés du Bosquet.


Gabriel Fayet : Les Bords de l’Agout
-Enfants au torrent – Vue de Béziers.
Henri Martin – Léon Fayet.
Louis Paul : Plusieurs toiles.
Femme aux Oranges – Le Ruisseau de Bagnols – Arabes jouant de la Musique.

Fabius Brest (1823-1900) : Istanbul (1861).

Aimé Ponson : L’Embarras du Choix (1874). Nature morte aux Livres, une souris s’apprête à faire un festin.

Raphaël Ponson : La Calanque de Port-Pin près de Cassis (1873)

J.-Antoine Injalbert : L’Amour domptant la Force – La Force domptée par l’Amour. Deux plâtres originaux grandeur nature des sculptures placées sur la promenade du Peyrou à Montpellier.

J.-Antoine Injalbert : L’Amour domptant la Force. Promenade du Peyrou à Montpellier.

J.-Antoine Injalbert : La Force domptée par l’Amour. Promenade du Peyrou à Montpellier.


LE CAP d'AGDE

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Le musée de l’Ephèbe
Musée d’Archéologie Sous-Marine



Visite du musée le samedi 29 octobre 2011

Ce musée ne rentre pas réellement dans le projet de ce blog, mais les pièces exceptionnelles qui y sont conservées expliquent ce choix.

Inauguré en 1987, le Musée de l’Ephèbe est le premier à se consacrer exclusivement à l’archéologie sous-marine et subaquatique.
Dans la pinède du Cap d'Agde, il présente la plus importante collection française de bronzes antiques trouvés in-situ.
Les collections présentées proviennent des fouilles du GRASPA (Groupe de recherches archéologiques sub-aquatiques et de plongée d'Agde), et des groupes de plongée locaux.


Le musée est organisé en 3 départements distincts :
-Le département moderne : céramiques médiévales, armement de la flotte royale, et cargaisons d'épaves du XIIe au XIXe siècle.
-Le département antique : le commerce maritime (amphore, vaisselle), la cité grecque et le bateau antique (architecture navale, ancres, vie à bord), une mosaïque illustrant une scène peu connue de la mythologie gréco-romaine, "Le Jugement de Marsyas".
-Ledépartement des bronzes : l'Ephèbe d'Agde, un prestigieux bronze grec découvert dans les eaux de l'Hérault en 1964, daté du IVe siècle avant J-C, un trépied en bronze étrusque, une série de canons pierriers, une aile de victoire, et des pièces exceptionnelles découvertes récemment : deux statues romaines (Cupidon et un jeune garçon vêtu d'une tunique romaine) datées entre le 1er siècle avant et le 1er siècle après J-C.

Le musée est passionnant à parcourir, de nombreux panneaux explicatifs relatent les circonstances des découvertes et les techniques de conservation mises en œuvre.
Disposé sur 3 niveaux, les collections sont présentées de façon rationnelle, chronologique et attractive, en partant des époques plus récentes pour s'enfoncer peu à peu dans le temps. Les collections sont étonnament riches et variées. L'émotion culmine en fin de parcours avec la découverte de la pièce majeure du musée, une merveille magnifiquement mise en valeur : le bronze d' Alexandre le Grand.


Département des bronzes
L’Ephèbe ou l’Alexandre d’Agde
Découverte le 13 septembre 1964 dans le fleuve Hérault, par Jacky Fanjaud (du GRASPA), la statue de l'Ephèbe d’Agde, grand bronze antique représente un jeune homme dans la nudité héroïque d’une hauteur de 1,33 m. Cette œuvre d'art de style grec fut nommée ainsi au moment de sa découverte, dans l’attente d’une identification plus précise. L’épaule gauche porte une chlamyde repliée dans les deux sens, laissant tomber un drapé lourd vers l’arrière qui vient s’enrouler sur l’avant-bras ; cette manière de porter ce manteau correspond au vêtement militaire macédonien. Le corps au torse élancé possède une musculature apparente et légère, en plein accord avec la jeunesse adolescente du sujet. La tête tournée sur la droite est légèrement inclinée vers l’épaule. Le visage porte une expression douce et juvénile, au profil fin et conventionnel, nez dans le prolongement du front, menton rond, pommettes hautes. Les lèvres minces et la finesse des traits laissent poindre une expression individuelle. Sur l’arrière d’une chevelure symétriquement répartie, le diadème retenant l’ensemble de la coiffure se rapproche du modèle en argent doré de la tombe de Philippe II de Macédoine, emblème royal.
L’ensemble de l’œuvre évoque le style du sculpteur Lysippe de Sicyone. Cet artiste a beaucoup travaillé le bronze, il s’est particulièrement intéressé aux effets gestuels ; sensible à la beauté des athlètes, il excellait dans l’art du portrait, créant tout particulièrement des effigies réalistes et sublimées d’Alexandre le Grand. Les textes antiques expliquent comment Lysippe sculptait les portraits d’Alexandre ; le cou légèrement penché vers l’épaule gauche, le regard relevé et une certaine douceur des traits. Quelques portraits d’Alexandre de Lysippe montrent des similitudes avec son style la coiffure léonine du conquérant et les mèches dressées sur le front, sa jeunesse et son air rêveur. Il est difficile d’affirmer, qu'Agde possède un véritable portrait d’Alexandre exécuté par Lysippe. Mais son visage est très proche des portraits idéalisés d’Alexandre ce qui laisse penser qu'il s'agit plus que d’une inspiration.

Seule statue en bronze de la période hellénistique (IVe s. avant JC) à avoir été découverte en France (et présentée in-situ), «l’Ephèbe» d’Agde est une représentation d’Alexandre le Grand.
L’avant-bras gauche est une restauration antique (à l'époque romaine) sur une statue plus ancienne, et donc importante.

Une nouvelle restauration a eu lieu en 2009-2010.
Alexandre en cours de restauration


Le 26 décembre 2001, Nicolas Figuerolles, plongeur amateur, a découvert fortuitement dans le sable, par environ 6 mètres de fond à 400 m au large du Cap-d'Agde, deux statues en bronze tout à fait exceptionnelles. Une tempête et l'action du courant sous-marin qui a déplacé des bancs de sable sont à l'origine de cette découverte. Bien qu'incomplètes, les statues étaient dans un état de conservation remarquable permettant d'apprécier la très grande qualité de leur modelé et de leur facture. Ces deux statues en bronze, de 65 et 80 cm de haut, représentent deux enfants.
Eros en bronze
La première est un Amour ou « Eros » nu, magnifique bambin potelé dont les pieds reposent sur un socle circulaire à tores et qui regarde vers le lointain. Malheureusement, ses bras et ses ailes manquent.

"Césarion". Bronze
La seconde statue, plus originale et de très belle facture, est un jeune garçon au déhanché élégant dont le manteau rejeté vers l'arrière dévoile une tunique courte. Chaussé de sandales à lanières, il porte à la cheville un bracelet à motif de serpent et, sur la tête, une coiffe ornée d'une possible évocation solaire. Il portait vraisemblablement des boucles d'oreilles. Toutes deux indiquent une origine italique et pourraient dater de l'époque hellénistique tardive ou du début du Haut Empire (entre le Ier siècle avt. et le Ier siècle apr. J-C).
Cet enfant royal pourrait représenter Césarion, fils de Cléopâtre et de César.

Depuis mai 2003, ces deux pièces remarquables occupent une place de choix auprès du célèbre « Éphèbe d'Agde » portant ainsi la collection des bronzes d'Agde au niveau national et même international de par leur rareté et leur conservation.

Une magnifique aile en bronze provenant probablement d'une Victoire


Département antique

Mosaïque romaine : Apollon et Marsyas.

Importante collection d'amphores romaines de différents types :

Amphores à col, bouchonnées de liège

Chaque forme correspond à une provenance différente, ou à un usage spécifique.

Reconstitution partielle d'une fouille sous-marine

Une des nombreuses ancres romaines présentées. Dans les trous inférieurs des morceaux de bois étaient insérés pour accrocher le fond marin.

Grandes jarres à vin romaines

Cruche romaine en bronze très raffinée. L'anse est en forme de lion.

Très nombreuses pièces archéologiques romaines de toutes sortes.

Vue de l'espace intérieur du musée. A l'étage inférieur, reconstitution d'un atelier de bronzier romain.


Département moderne

Canons anciens XVIIe-XVIIIe s.

Des maquettes de bateaux et de nombreux objets trouvés dans les épaves : ustensiles divers, instruments de navigation, armes (certaines sont présentées dans leur état originel, dans leur gangue de concrétions), etc.


Un dernier regard sur Alexandre.



NARBONNE

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Musée d’Art et d'histoire - Palais épiscopal
(département : Aude)

Visite le dimanche 31 octobre 2011

Situé dans le Palais neuf, au deuxième étage,
dans les anciens appartements des Archevêques, on accède au musée d’art par un monumental et magnifique escalier du 18e siècle.
Le musée d'art qui présente un panorama intéressant de la peinture classique des différentes écoles : française, italienne, espagnole et flamande du XVIe au XIXe siècle avec des œuvres de Oudry, Greuze ou Géricault, Le Tintoret, Lippi, Ribera ou encore Brueghel, mais aussi des réalisations de peintres languedociens célèbres tels que Joseph-Marie Vien, Sébastien Bourdon ou Hyacinthe Rigaud.

Dans un décor qui invite au voyage, le musée d'Art de Narbonne abrite dans ses collections un ensemble exceptionnel de peintures orientalistes. Des œuvres de qualité, d'une très grande richesse, constituent un panorama de plus de 130 tableaux exposés en permanence.

L'escalier monumental du XVIIIe s.


Atel. de Pierre Mignard : Portrait équestre de Louis XIV.
Charles Galleri (17e) : Les Consuls narbonnais de 1596 agenouillés devant St Paul Serge, premier évêque de Narbonne.

Charles Galleri (17e) : Les Consuls narbonnais de 1600 agenouillés devant le Christ en croix.
Charles Galleri (17e) : Les Consuls narbonnais de 1603 agenouillés devant St Sébastien.
Anonyme (17e) : Les Consuls narbonnais de 1607 agenouillés devant St Pierre.
René Antoine Houasse : Diane et Endymion.
Claude II Audran : Vulcain remet à Vénus les Armes de Enée.
Bartolomeo Schedone : La Sainte famille avec St Jean-Baptiste.

Nicolas Maes : Portrait de femme.
Claude Lefèvre : Portrait de Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne.
Pierre Subleyras : La Charité romaine.


Jean Barbault : Le Garde du seigneur.
Hyacinthe Rigaud : Portrait d’Homme.
-Portrait du peintre Antoine Ranc.
Antoine Rivalz : La Mort de Cléopâtre.
Jean de Troy : Moine en méditation.


Nicolaes Knupfer (1603-60): Zorobabel devant Darius.
J.-Louis François Lagrenée : Ulysse dans le Palais d’Alcinoüs.
J.-Baptiste Monnoyer : Nature morte de fleurs.
Nicolas Poussin : St Jean baptisant le peuple sur les bords du Jourdain.
Carlo Cigagni : Les 5 sens.


Vue de la grande salle
Giacomo Francesco Cipper, dit Il Todeschini (1664-1736) : Les Lavandières.
Antoine Rivalz (1667-1765) : Diane et ses Nymphes surprises au bain par Actéon.
Eghert van Heemskerck (1634-1704) : Intérieur de tabagie.
Jacopo da Ponte, dit Bassano (Bassano, 1515-92) : Adoration des Bergers.
Leandro da Ponte, dit Leandro Bassano (1557-1622) : Adoration des Mages.
Daniel Seghers : Fleurs Oiseaux et Animaux.
Pieter Brueghel d’Enfer (1565-1636) : Danse de Noce.
Frédérick de Moucheron (1634-85) : Paysage.
Andries Vermeulen (1763-1814) : Voyageurs en traîneau sur une rivière en Hollande.
Giovanni Ghisolfi (1623-83) : Ruines d’Architecture.


Giovanni Paolo Panini (1691-1765) : Paysage à la Pyramide.


Andrea Locatelli (1695-1741) : Paysage.
Paul de Vos (1592-1678) : Chasse au Cerf par des Amazones.
Balthasar-Paul Ommeganck (1755-1826): 2 pendants. -Paysages avec figures et animaux.
Adriaen van Utrech : Intérieur de Cuisine.
Sebastiano del Piombo (c. 1485-1547) : Portrait d’un Lettré.
Abraham Brueghel (1631-90) : Fleurs, fruits et oiseaux.

Pieter de Grebber (1600-52) : Saint Augustin


Jacob Jordaens (1583-1678) : La Famille de Darius devant Alexandre.


Nicolaes Eliaszoon Pickenoy (1588-1656) : Portrait de femme.
Jan Davidsz de Heem (1606-84) : Nature morte.


Michelangelo Cerquozzi (1602-60) : Nature morte.

Pier Francesco Fiorentino (fin 15e) : Vierge à l’Enfant avec St Jean-Baptiste et 2 Anges. Tondo avec cadre doré.


Jan de Beer (c. 1475-1528) : Triptyque.
Au centre : L’Adoration des Mages.
Le couple de donateurs, accompagnés de leur saint patron, figurent sur les volets latéraux.
De chaque côté du triptyque, deux panneaux d'albâtre (15e) représentant la Crucifixion et la Flagellation.
Albert Bouts (c. 1452-1549) : Christ en croix entre la Vierge et St Jean.



Vue de la seconde grande salle
François Boucher : Paysage.


Jules Boilly (1796-74) : Dante à Vérone


J.-Baptiste Oudry : Chienne allaitant ses petits (1754)
Lodewyk de Vadder : Paysage avec figures et animaux.
Jacopo Vignali : La Mort de St Joseph.
Nicolas Loir (1624-79) : La Ste Famille.
Luigi Garzi : Le Voyage de Jacob.

A gauche - Benvenuto Tisi, dit Il Garofalo : Jésus et la Samaritaine.

Jacopo Robusti, dit Le Tintoret : Vierge en Gloire et saints.


José de Ribera (1591-1652) : St André. Ancienne collection de Louis-Philippe.


Jacopo Robusti, dit Il Tintoretto (1518-94) : L’Amiral Tommaso Contarini.
Ferdinand Elle (1580-1637) : Portrait d’homme.
Ferdinand Voet (1639-1700) : Portrait d’un jeune Seigneur.


Lorenzo Lippi (1606-64) : Judith tenant la tête d’Holopherne.
Bon Boullogne : Mgr Le Goux de la Berchère.
Donat Nonotte (1708-85) : Portrait de femme.
J.-Baptiste Monnoyer : Fleurs dans un Vase.
Jean Ranc (1674-1735) : Portrait d’une grande Dame.
Giuseppe Bonito (1707-89) : Portrait d’une jeune Fille (1745)
Pierre Mignard : deux portraits de femme.
-Liselotte de Palatinat.
Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-88) : Le Sacre du roi David(c. 1555). L'original est à Vienne.
Louis-Michel Van Loo (1707-71) : Portrait de Louise Thérèse d’Orléans, duchesse de Bourbon.
J.-Marc Nattier : Portrait de jeune femme.
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Autoportrait.
Jacques-Louis David (1748-1825) : Portrait d’un élève de David.

Wolfgang Adam Töpffer (1766-1847) : L'Arrivée de la Diligence (1807)


Pierre Duval Le Camus (1790-1854) : Un petit savoyard dit encore Le petit Ramoneur. Salon de 1824.

Jean-Germain Drouais (1763-88) : Torse d'Homme renversé.

Gilbert de Séverac (1834-97) : La Mort d'Absalon (Salon de 1869)

Paul Sibra : Les Voix de la France (Salon de 1925)


Deux belles salles consacrées aux peintres orientalistes du XIXe et XXe siècle :

Première salle orientaliste
Seconde salle orientaliste
Remarquable présentation dans un décor évoquant des architectures musulmanes (la seconde salle est inspirée de la mosquée de Cordoue) , et une discrète diffusion de musiques arabes.


Jean Adolphe Beaucé (1818-75) : Défense héroïque du capitaine Lelièvre à Mazagran (1842).
Ambroise louis Garneray : La Bataille de Navarin (1827)


Charles Baptiste Schreiber (1845-1903): Le Passage Genet, Alger.Eugène Isabey : Rue dans la Casbah d'Alger (1830).


Mathieu Barathier (1784-1867) : Les Délices du Harem (1849)
Mathieu Barathier : Bayadère dansant devant un Prince

Adolphe Aze (1822-84) : Le Départ de l'Artiste, Scène d'Egypte.

Eugène Fromentin (1820-76) : Le Chef arabe (1863).


Giuseppe Gabani (1830-1913) : Cavaliers devant la boutique d'un Brocanteur.


Edmond Hédouin (1820-89) : Café à Constantine.

Narcisse Berchère (1819-91) : Attente à l’Embarquement.


Vincent Courdouan (1810-93) : Embarquement de zouaves partant d’Alger.


Charles Théodore Frère (1814-86) : Paysage d'Algérie.

Charles Théodore Frère : La Halte de chameaux au caravansérail.

Charles Théodore Frère : Chameaux dans une Clairière.

Louis Auguste Girardot : Le Repos.


Albert Girard : Femme dans un Intérieur à Alger.

Alfred Chataud : Les Belles du Harem


François Lehoux : Vue d'un petit khan près de Beyrouth (Syrie).
Théophile Lybaert : Garde turc en prière.
Giulio Vittini – Michele Cortegiani - Hippolyte Gourse.
Hippolyte Lazerges (Narbonne, 1817-87) : Marchand d'oranges dans une ruelle d'Orient.



Hippolyte Lazerges : Rêverie.


Emmanuel de Dieudonné : Fatma.



Etienne Dinet (1861-1929) : Caravane à El Grara, près de Ghardaïa


Etienne Dinet : Prière sur une terrasse à Bou-Saada (c. 1920 - Algérie)


Camille Rogier : Promeneurs aux abords de la colonnade de Bacchus à Latakieh.
George Washington : Le Puits


Louis Emile Pinel de Grandchamp : Enfant et son âne.
– José Ortega – Rogeré Bezombes - J.-Baptiste Carpeaux
Fernand Cormon : Le Harem, scène des Mille et une Nuits.


Henri Duvieux (1855-1920) : Coucher de soleil sur Constantinople.


Louis Mouchot : Prière dans le Mihrab


Barthélemy Lauvergne (1805-71) : Naufrage à l'entrée de Mers-El-Kébir


Armand Point (1860-1932) : Le Passage de l'Oued.


Henri Rousseau : Cavaliers arabes près du Mausolée.


J.-Joseph Benjamin-Constant (1845-1902) : Odalisque.


J.-Joseph Benjamin-Constant : Un Caïd marocain.

Maxime Noiré : L’oued Bou-Saada - Jeune orientale sur une terrasse à Alger.
Isidore Pils (1813-75) : Tête de Kabyle.


Anonyme (19e) : Marchand et hemmel sur les quais.


Charles Gaugiran Nanteuil (1811-1901) : Conversation à la Fontaine.
Paul Sibra : Vue de Sidi-Bou-Saïd (Tunisie)

Léon Cauvy : Le Pavillon de l'Algérie à l'Exposition Coloniale de Paris en 1931.




CHATEAU-THIERRY - La Fontaine

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Maison natale de Jean de La Fontaine
(département : Aisne)

Visite du musée le samedi 22 mai 2010

Au pied de la vieille forteresse de Château-Thierry, dans une rue tortueuse qu’on nommait jadis la rue des Cordeliers et qui, depuis la Révolution, porte le nom de Jean de La Fontaine, s’élève un élégant logis du XVIe siècle : la maison natale de Jean de La Fontaine.


Nicolas Houasse (1645-1710) : Louis XIV en buste.


Philippe de Champaigne : Portrait du cardinal de Richelieu


Hyacinthe Rigaud : Jean de La Fontaine.

Anonyme (17e) : Portrait de Jean de La Fontaine, de l'Académie Françoise.

Gabriel Revel (1643-1712) : Réunion de Portraits. Départ pour un bal costumé.


Ec. flamande (16e) : Homme à la Licorne.


Ec. des frères Le Nain (17e) : La Marchande de Châtaignes.
-Famille de Paysans après le Repas.


Francesco Monti (1685-1768) : La Toilette de Minerve. (restauré)
Wille Bortz, dit Bosschaert (1613-54) : Le Génie de la Guerre.


Léon Lhermitte : La Rue haute de Mont-St-Père (1872).

Dans le couloir
Léon Rousseau (19e) : suite de panneaux verticaux.

Léon Rousseau : Le Corbeau et le Renard


Léon Rousseau : Les 2 Pigeons

Léon Rousseau : Le Lièvre et la Sarcelle.
Léon Rousseau : Le Héron
Salon 18e

J.-Baptiste Claudot (1733-1805) : Le Cochet, le Chat et le Souriceau.


J.-Baptiste Claudot (1733-1805) : L’Aigle et le Hibou.


J.-Baptiste Claudot : La Lionne et l’Ourse.

Nicolas Vleughels (1668-1737) : Le petit Chien qui secoue de l’Argent et des Pierreries.
-Le Gascon puni.

Sébastien-Jacques Leclerc (1734-85) : Les Lunettes. (acquis en 1999)
Scène érotique tirée du conte de La Fontaine. Un jeune blondinet s’était introduit dans un couvent de nonnes en se faisant passer pour une fillette. Il n’avait pas 15 ans, il passa pour sœur Colette. Il séduit Agnès, une jeune nonne, qui dut « élargir sa ceinture », et donna naissance à un enfant. Scandale dans l’abbaye. La Prieure envoie la nonne en prison et enquête. Les murs sont hauts, il est impossible de pénétrer dans l’abbaye, alors le loup est dans la bergerie : un garçon déguisé en fille. Elle ordonne que toutes les nonnes se déshabillent. Le garçon attacha son sexe avec un fil. Mais le garçon est en présence des 20 nonnettes nues devant lui. Et quand la prieure qui portait des lunettes observa de près le garçon, le fil se rompit et le membre en se redressant brutalement fit voler les lunettes. Les vieilles nonnes empoignent le garçon, l’attachent à un arbre, le dos à l’air, et vont chercher dans les cuisines, verges, balais et disciplines pour le punir. Un jeune meunier passe par là, coureur de filles, il s’étonne de voir le garçon attaché. Il lui demande pourquoi il est ainsi. Le garçon lui fait croire que c’est parce qu’il n’a pas voulu céder aux avances des nonnes. Le Meunier rit, le délie, et lui propose de prendre sa place. Le garçon se sauve. Les vieilles nonnes reviennent et accomplissent le châtiment, malgré les promesses du Meunier de les rendre heureuses.
Louis Hersent (1777-1860) : Deux pendants - La Fiancée du roi de Garbe.


Louis Hersent (1777-1860): Joconde (1818-19)


J.-Baptiste Oudry : Le Loup et les Brebis.


J.-Baptiste Oudry : Le Loup devenu Berger.


Gabriel Decamps : Bertrand et Raton ; Le Singe et le Chat.


Gabriel Decamps : Le Rat qui s'est retiré du monde.


François Boucher : Léda et le Cygne.


Anonyme (18e) : Vénus et Adonis. Terre cuite.

Pierre Julien : Jean de La Fontaine. Assis dans un fauteuil. Terre cuite et biscuit.


J.-Antoine Houdon : Molière. Buste en marbre.


Simon Louis Boizot (d’après) : Jean Racine. Buste en marbre.
Pierre Deseine (1740-1822) : Jean de La Fontaine. Plâtre patiné.


Dans l'escalier
Gabriel Bernard Seurre : Statue de Jean de La Fontaine. En pied, grandeur nature, plâtre patiné.


Premier étage

Cabinet de travail de Jean de La Fontaine


Un superbe bureau du XVIIe siècle, dit bureau Mazarin, vient d'entrer dans les collections permanentes du musée. Pour notre plus grand bonheur, le Rotary Club de Château-Thierry qui célèbre cette année le centenaire du rotary International, a sélectionné le projet soumis par notre association et lui a réservé son mécénat. Ce bureau est visible dans le cabinet de travail de La Fontaine. (acquis en 2005)

Jan Frans van Dael (1764-1840): Bouquet de Fleurs.
Mathieu Withoos (1627-1703) : Bouquet de Fleurs.
Jan van Goyen (1596-1656) : Paysage.

D’après Oudry : La Lice et sa Compagne.


Louis-Emile Villa: Le Héron.


David II Teniers : L’Alchimiste.


Dans l’escalier : nombreuses estampes anciennes illustrant les Fables et les Contes.

Carle Vernet : Le Meunier, son Fils et l'âne. Lithographie.

J.-Baptiste Oudry : Le Loup et l'Agneau. Gravure.

Illustrations des fables par Salvador Dali et Marc Chagall :

Salvador Dali : Le Cheval et le Loup.


Jacques Denizart (17e) : Paysage

Anonyme (17e) : Mauricette Febronie de La Tour d'Auvergne ; Duchesse de Bavière


Hortense Haudebourt-Lescot : Le Meunier, son Fils et l’âne.


Jules Louis Philippe Coignet : Le Chêne et le Roseau.

Lien
Eugène Buland (1852-1926) : Le Repas du Jardinier (1899)


Le site du Musée Jean de La Fontaine

9 - Etude d'un tableau d'Antonio de Bellis

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Saint Sébastien évanoui par Antonio de Bellis
Un héros humain

A mon avis, un tableau mérite de figurer parmi les plus belles œuvres du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Il s’agit du Saint Sébastien évanoui, par Antonio de Bellis.
Ce grand et beau tableau (1,30 x 1,05 m), présenté dans un imposant cadre doré, a été donné en 1887 au musée des Beaux-Arts par M. Bertrand, un amateur orléanais. Il l’avait acheté à la vente de M. Otto Mündler, le 27 novembre 1871. Otto Mündler (1811-1870) figurait, à son époque, parmi les historiens de l’art les plus réputés.

Antonio de Bellis
On sait peu de choses de la vie d’Antonio de Bellis, sinon qu’il fut actif à Naples des environs de 1630 à 1660. On suppose qu’il est né vers 1616, et il est certain qu’il a peint un cycle de tableaux représentant des épisodes de la vie de Saint Charles Borromée, dans une église de Naples (1636-38). Il a essentiellement peint des tableaux religieux, et quelques scènes mythologiques.

Au musée d’Orléans, ce tableau est exposé parmi les peintres caravagesques. Il appartient bien à ce mouvement que l’on peut caractériser par trois idées principales : utilisation du clair obscur, sobriété et clarté de la composition, et refus de toute idéalisation physique des personnages (des gens du peuple sont utilisés comme modèles).

La vie légendaire de saint Sébastien et ses représentations
La vie de saint Sébastien (vers 256 – martyrisé vers 288).
Selon Jacques de Voragine dans « La Légende Dorée » (XIIIe s.) :
Sébastien était le favori des co-empereurs Dioclétien et Maximien, qui l’avaient nommé commandant de la garde prétorienne. Mais Sébastien s’opposa au supplice de chrétiens, et accomplit plusieurs miracles qui entraînèrent de nombreuses conversions.
« Alors Dioclétien le fit lier au milieu d’une plaine et ordonna aux archers qu’on le perçât à coups de flèches. Il en fut tellement couvert qu’il paraissait être comme un hérisson ; quand on le crut mort, on se retira. Mais ayant été hors de danger quelques jours après, il vint se placer sur l’escalier, et reprocha durement aux empereurs qui descendaient du palais les maux infligés par eux aux chrétiens. »
Selon la légende, il fut soigné par une jeune veuve nommée Irène (qui n’était pas une sainte, comme il est parfois fait mention par erreur).

Furieux, l’empereur Dioclétien le fit à nouveau arrêter, et fouetter ou bastonner jusqu’à la mort, et il ordonna de jeter son corps dans le grand égout de Rome (la Cloaca maxima), « pour qu’il ne fût pas honoré par les chrétiens comme un martyr. »
Cependant, après sa mort, il apparut en vision à sainte Lucine qui, avec d’autres chrétiens, retrouva son corps, et l’enterra dans les catacombes, auprès des apôtres.

Saint Sébastien a donc subi un double martyre : une sagittation et une flagellation.
Sébastien ne meurt pas, malgré les nombreuses flèches qui le percent de toutes parts. Comme il avait triomphé de son martyre par les flèches, il était invoqué par les chrétiens pour les protéger de la peste (ainsi que saint Roch), car on pensait que cette maladie se propageait par des flèches invisibles.
Depuis l’époque médiévale, la peste est endémique en Italie. A l’époque de de Bellis, une terrible épidémie de peste dévasta Naples entre mai et décembre 1656, tuant une grande partie de sa population.
Dans toute la chrétienté, ce thème de la sagittation, devenu très populaire, a donné lieu à d’innombrables représentations de saint Sébastien, tant peintes que sculptées.

Rappelons aussi la présence au musée d’Orléans de ce qui est sans doute la meilleure copie d’atelier connue, d’un tableau disparu de Georges de La Tour : Saint Sébastien soigné par Irène.

La composition
Je crois n’avoir jamais vu une telle disposition d’un corps dans un tableau. Sébastien est effondré, affalé, dans l’angle inférieur droit du tableau. Après avoir reçu quelques flèches, la douleur a provoqué son évanouissement. Malgré ces circonstances dramatiques, on ne peut que remarquer une certaine élégance dans la position du saint.
Le corps occupe toute la moitié droite du tableau, délimitée par une diagonale qui va de l’angle inférieur gauche à l’angle supérieur droit.
L’autre moitié de la toile est occupée par des nuages sombres qui soulignent le drame de la scène, et un coin de ciel bleu qui pourrait symboliser l’espérance de la vie éternelle.

La composition est essentiellement orthogonale. L’axe vertical du corps suit le bord droit du tableau. Le poignet droit, toujours lié à l’arbre, est fixé dans l’angle supérieur droit de la toile, le bras tendu suit le bord, et se poursuit, après la tête (qui est exactement à mi hauteur du cadre), par le bras gauche dont le coude marque l’angle inférieur droit de la composition.
L’avant-bras gauche, prolongé par la cuisse gauche, et la jambe repliée dans un magnifique et puissant raccourci, assurent la base horizontale de la composition.
On constate avec surprise que le saint a un visage aux traits ordinaires, banals, sans caractère marqué, ce qui est probablement une conséquence de la révolution caravagesque, qui rejetait toute idéalisation physique des saints. Le héros nous paraît ainsi d’autant plus accessible et humain.
Le « Saint Sébastien » de Georges de La Tour a lui aussi un visage très commun.

La nudité du saint est protégée par un important tissu blanc, enveloppant ses reins, et largement noué sur le devant.
Ce linge évoque immanquablement le perizonium porté traditionnellement par Jésus sur la croix. Le corps du saint repose sur un vaste manteau rouge étalé sur le sol, seule tache de couleur dans ce camaïeu de bruns et d’ocres. La couleur du manteau semble être la seule référence à son statut d’officier de la garde impériale. Le nœud du linge blanc, spectaculaire, imposant et complexe, ainsi que le drapé du lourd manteau rouge, sont d’essence baroque.
Le rapprochement entre le martyre de Sébastien et le crucifiement de Jésus est souvent fait. La posture de notre Sébastien ne rappelle-t-elle pas une descente de croix ?

La lumière
Est-ce une scène diurne ou nocturne ? La réponse n’est pas simple. Le petit coin de ciel bleu peut nous laisser penser que la sagittation a eu lieu à l’aube, mais le corps dénudé du martyr est éclaboussé de lumière. D’où provient cette lumière violente ?
Il n’y pas de lanterne comme dans le « Sébastien soigné par Irène ». La source lumineuse est située très haut à gauche, dans le dos du spectateur, elle est surnaturelle,… et même divine.
Le corps du saint est mis en valeur par un violent contraste, d’un côté avec le manteau rouge, et de l’autre avec une zone sombre où l’on devine le tronc d’arbre et la végétation environnante.

L'anatomie du jeune martyr est traitée avec beaucoup de soin : une belle musculature à la fois fine et solide. Tous les détails corporels témoignent de la maîtrise de l’artiste. On imagine très bien le peintre, dans son atelier, en train de tracer d’une main sûre quelques dessins préparatoires, en observant un modèle posant dans cette position.

Les blessures
Deux flèches ont atteint leur cible et sont restées fichées dans la chair de l’homme : l’une a complètement traversé les muscles du bras droit, juste au-dessus de l’aisselle ; l’autre s’est enfoncée dans le côté droit de l’abdomen. C’est manifestement la blessure la plus profonde et la plus dangereuse, un important filet de sang s’en écoule.
Une troisième flèche est fichée horizontalement dans le tronc d’arbre auquel Sébastien était attaché. Elle nous indique quelle était la position des archers.
Mais l’archer qui a décoché cette troisième flèche était-il maladroit ? Cela semble surprenant de la part d’un soldat de l’Empereur. Peut-être a-t-il volontairement manqué sa cible, craignant pour son passage dans l’au-delà ? A moins qu’il ne fût lui-même chrétien ?...
Trois autres traces de blessures plus ou moins superficielles sont visibles : à la poitrine et à l’épaule du côté gauche ; et à la cuisse droite. De cette dernière, un filet de sang s’est écoulé sur la cuisse gauche après avoir souillé le linge blanc.
Remarquons que le peintre s’est limité à représenter 5 blessures ; elles font probablement référence à celles de Jésus.

Un drame humain
Selon la légende, Sébastien a été martyrisé sur le Champ de Mars à Rome. Ancien terrain d'exercices pour l'armée, ce quartier était très urbanisé au IIIe siècle (Panthéon, théâtre, etc.).
De nombreux artistes ont représenté le martyre de saint Sébastien, soit devant un paysage, soit dans un environnement urbain et architecturé (Liberale da Verona - Antonello da Messina - Mantegna).
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Quelle différence avec le choix de notre peintre qui a situé son Sébastien dans un espace indéfini, sans aucune référence architecturale ! Le héros est seul, accablé, loin de toute présence humaine, encore lié par le poignet droit à l’arbre auquel il était attaché lors de son supplice. Dans la zone sombre qui surmonte le corps, on devine un tronc d’arbre, et une branche coupée.

Dans d’autres œuvres, le futur saint paraît transformé en « hérisson » - comme le précise Jacques de Voragine - par les nombreuses flèches (chez Benozzo Gozzoli, ou Matteo di Giovanni). Il a souvent un air méditatif, et semble parfaitement insensible à la douleur.
Il en va autrement ici. Cette peinture édifiante est en accord avec les orientations préconisées dans le cadre de la Contre-réforme, et l’artiste a intégré les leçons du Caravage : la scène est réaliste et vraisemblable. Deux flèches plantées dans le corps, et trois autres impacts, ont suffi à faire perdre connaissance à Sébastien, qui n’est plus un héros au courage et à l’endurance exceptionnels. Il n’est ni héroïque, ni indifférent, il n’est qu’un homme fragile, blessé, accablé par son destin. Le spectateur peut ainsi mieux s’identifier à ce jeune homme dénudé, qui, bien qu’officier commandant la première cohorte de la garde prétorienne, montre sa souffrance.
L’intensité de ce drame absolu est accentuée par la solitude du saint, que les archers ont laissé pour mort. On imagine les évènements qui ont précédé la scène décrite par le tableau : les bousculades, les huées, les insultes des soldats, l’ordre de l’officier, le sifflement des flèches, la douleur intense, insupportable, de chaque trait qui perce les chairs et les muscles, l’irrépressible sursaut du corps à chaque impact, les hurlements. C’en est trop. Sébastien a sombré dans le néant qui le protège de la douleur. Les archers sont partis. Moment intermédiaire. Moment d’abandon. Moment de solitude. Moment d'apaisement. Moment de silence. Toute l’attention est concentrée sur ce corps lumineux. Le souffle du héros est à peine perceptible. Est-il mort ? Il en a l’apparence. Mais nous savons que bientôt ce silence sera rompu par les lamentations affligées et les pleurs d’Irène accompagnée de sa servante, qui vont découvrir le corps ensanglanté de Sébastien, et entreprendre de le soigner. Elles parviendront à le sauver une première fois…

Conclusion
Ce tableau typiquement caravagesque est admirable par la sobriété, l’originalité et l’efficacité des moyens mis en œuvre par le peintre, pour raconter un épisode dramatique de la vie d’un martyr chrétien. Tous les éléments du tableau, utilisés avec maîtrise et parcimonie, contribuent à provoquer chez le spectateur une attitude compassionnelle pleine d’émotion. De cette belle composition, très expressive, se dégage une grande humanité. Une œuvre religieuse ? Certes, mais surtout un drame humain bouleversant auquel nous sommes confrontés.
Jean-Louis Gautreau

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