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ANGERS - M. David d'Angers

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Musée David d’Angers

 (département : Maine-et-Loire – 49)

 Visite le dimanche 6 novembre 2022

Pierre-Jean David, dit David d’Angers (Angers, 1788 -1856) est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du XIXe siècle.

À Paris, en 1808, David sculpte des ornements à l’arc de triomphe du Carrousel sous la direction de Besnier, puis il travaille sur une frise du palais du Louvre.

En 1810, Il remporte le second prix de sculpture, et en 1811 le grand Prix de Rome avec le bas-relief La Mort d’Epaminondas. Il part comme pensionnaire de l’Académie de France à Rome.

Le pouvoir royal lui confie l’exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d’honneur du château de Versailles. En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur et, en 1826, il est élu membre de l’Institut de France et nommé, le 11 janvier 1826, professeur à l’école des Beaux-Arts de Paris.

Il produit une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837.

Mais en 1852, après le coup d’Etat de Napoléon III, il doit quitter la France et s'exiler en Grèce. Sa santé déclinant, il rentre en France où il meurt le 6 janvier 1856 à Paris. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père Lachaise.

L’Abbaye Toussaint d’Angers – Entrée

L'abbatiale, rebâtie au milieu du XIIIe siècle suivant un plan en tau, est encore debout aujourd'hui. La construction d'une nouvelle charpente avec une toiture en verre a permis de sauver l'édifice de la destruction complète et d'y transférer en 1984 la galerie David d’Angers. Cloître et chevet

Vue de la nef depuis l’entrée

Marquis de Bonchamp. Plâtre. Surmoulage en 1883. Modèle original en 1825. Le marquis de Bonchamp, chef vendéen, combat à la tête de l’insurrection contre-révolutionnaire. Il est mortellement blessé devant Cholet le 15 octobre 1793. Avant de mourir, il ordonne la grâce des 5 000 républicains emprisonnés dans l’église de Saint-Florent-le-Vieil. Le Père de David d’Angers en faisait partie.

Le marbre original est installé dans le chœur de l’abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil

Le roi René(1819). Plâtre.

L’original en pierre est installé sur le Cours Mirabeau à Aix-en-Provence

Quelques petites statues (plâtres) qui entourent la statue du roi René installée devant l’entrée du château d’Angers

Cardinal de Cheverus (1844). Plâtre. La statue est inaugurée à Mayenne, sa ville natale, en août 1844

Xavier Bichat (1843). Plâtre. Professeur à l’école de médecine et médecin à l’Hôtel-Dieu de Paris. Monument érigé en 1843 à Bourg-en-Bresse (commune proche du lieu de naissance de Bichat)

Xavier Bichat (1855). Plâtre. Dernière sculpture monumentale de David.

Ambroise Paré (1839). Plâtre. Chirurgien et anatomiste, considéré comme le père de la chirurgie mosderne

Ambroise Paré. Statue en bronze à Laval

Philopoemen(1837). Plâtre. Guerrier grec. Commande du gouvernement de Louis-Philippe pour le jardin des Tuileries

Johannes Gutenberg (1840). Vers 1540, il invente les caractères métalliques mobiles servant à l’imprimerie. La statue est accompagnée de quatre bas-reliefs évoquant la diffusion de l’imprimerie sur les quatre continents (Europe et Asie)

Gutenberg. La statue en bronze est inaugurée à Strasbourg en présence de David, en juin 1840.

Georges Cuvier (1838). Un des fondateurs de l’anatomie comparée. Professeur au muséum de Paris. Représenté vêtu de son costume universitaire

Jean Bart(1845). Corsaire intrépide, il participe à de nombreuses batailles navales. La statue en bronze est inaugurée en 1845 à Dunkerque

Fénelon(1826). François Armand de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit couramment Fénelon, surnommé « le Cygne de Cambrai », est un homme d'Église, théologien, pédagogue et écrivain français. Archevêque de Paris

Fénelon. La sculpture en marbre orne son tombeau dans la cathédrale de Cambrai

De gauche à droite, Maréchal Gouvion Saint-Cyr (1838) – FénelonGénéral Maximilien Foy (1827). Plâtres

Le tombeau du général Foy est orné de bas-reliefs qui illustrent des épisodes de sa vie : Génie de l’éloquence et génie de la Guerre - Le général Foy à la chambre des députés – Bataille en Espagne – Les Funérailles du général Foy

Tombeau du général Foy au Père Lachaise

Dominique Jean Larrey (1846). Plâtre. Chirurgien en chef de la Grande armée de Napoléon. Les bas-reliefs évoquent les batailles auxquelles il a participé : Bérésina – Pyramides – Austerlitz

Général Jacques Nicolas Gobert (1847). Plâtre. Général de division dans l’armée sous la Révolution, le Consulat et l’Empire. Il est tué à la bataille de Baylen (Espagne) en 1808. Des bas-reliefs ornent le socle de la statue

Tombeau du général Gobert au Père Lachaise

Vue vers la nef

Fronton du Panthéon

Othryadès. Plâtre réalisé en 1810 à l’École des Beaux-Arts à Paris. Guerrier spartiate qui donne la victoire à l'État lacédémonien à la bataille des Champions en -544

La Mort d’Epaminondas. Avec ce bas-relief en plâtre, David gagne le Premier Prix de Rome en 1811

Étude des deux soldats de gauche pour « La Mort d’Epaminondas » (1811). Crayon

Étude de nu pour le personnage d’Epaminondas (1811). Crayon

La Jeune Grecque (1827). Plâtre. Elle est en train de déchiffrer le nom de Marco Botzaris (gravé dans la pierre), l’un des chefs grecs de la guerre d’Indépendance contre les Turcs (1821-23). Il meurt en 1823 lors du siège de Missolonghi.

Grand Condé (1817). Plâtre. Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé, cousin de Louis XIV, l’un des meilleurs généraux du XVIIe siècle.

L’Enfant à la grappe (1827). Plâtre

Profil de Claude Joseph Rouget de l’Isle (1829). Médaillon en marbre. Le profil est entouré par le texte et la musique de son œuvre la plus célèbre.

Hannibal enfant (1832). Buste en plâtre

Charles Poupard (1810). Ce buste en plâtre représente son ami de jeunesse, le lieutenant Poupard (premier buste connu de David)

 

Sur la mezzanine– Vue vers la nef

Joseph Barra(1838). Marbre. Jeune soldat républicain tué à 14 ans par les Vendéens pendant la guerre de Vendée.

Nombreux bustes de personnages illustres

A gauche – Karl Gustav Carus (1835). Plâtre. Médecin et philosophe – Antoine Laurent de Jussieu (1837). Terre cuite. Botaniste, directeur du Muséum à Paris

Victor Hugo (1837). Terre cuite. Poète et romancier

De gauche à droite –1- Johann Wolfgang von Goethe (1831). Poète –2- Alexandre Humboldt (1843). Naturaliste –3- François-René de Chateaubriand (1829). Écrivain –4- Honoré de Balzac (1844). Romancier

 

 

 

 


ANGERS - M. Beaux-Arts

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Musée des Beaux-Arts

(département : Maine-et-Loire – 49)

Dernière visite du musée le dimanche 6 novembre 2022

Le musée des Beaux-Arts est installé depuis 1796 dans l’hôtel particulier du Logis Barrault (XVe s.), fleuron de l’architecture civile de la Renaissance, ainsi que dans le Grand séminaire (XVIIe et XVIIIe s.).

Les œuvres présentées sont issues de nombreux dons, legs, acquisitions ou dépôts.

Sous le Directoire, Angers fut l’une des villes les mieux servies et les mieux dotées par des envois de l'État (en 1798-99), grâce à, Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux, l’un des Directeurs du gouvernement (né en Anjou).

En 1859, Lancelot-Théodore Turpin de Crisséenrichit les collections du musée par un important legs : antiquités égyptiennes, grecques et romaines, bronzes antiques, vases grecs, verreries, émaux et faïences, plusieurs dessins, nombreux tableaux dont ceux de Jean Auguste Dominique Ingres (Paolo et Francesca), et quelques Primitifs dont un triptyque de l'école d'Avignon. D’autres legs suivront.

Après 5 années de travaux de rénovation et d’extension, le musée a rouvert ses portes en 2004.

Le parcours Beaux-Arts présente une riche collection de peintures ponctuée d’objets d’art et de sculptures, retraçant chronologiquement les différents courants artistiques du XIVe au XXe siècles. Deux salles au premier étage, restaurées par les Monuments historiques, sont consacrées aux Primitifs du XIVe siècle (français, italiens et flamands) et aux objets d’art de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, mais aussi aux écoles du Nord des XVIeet XVIIe siècles, aux écoles françaises et italiennes des XVIe et XVIIe siècles

Au deuxième étage, le visiteur découvre les œuvres du XVIIIe siècle sous les règnes de Louis XV et Louis XVI, puis les grands tableaux de la première moitié du XIXe siècle.

Au premier étage, une grande salle est consacrée à l’art moderne du XXe siècle et à l’art contemporain. Enfin, au rez-de-chaussée, la salle Gumery présente des toiles grand format de la deuxième moitié du XIXe siècle et des sculptures.

Le cabinet d’arts graphiques du musée des Beaux-Arts d’Angers conserve plus de 13 500 dessins, ce qui en fait l'une des collections les plus riches de France.

Au sous-sol, de vastes espaces sont consacrés aux expositions temporaires.

Une exposition temporaire : « Jules-Eugène Lenepveu(1819-1898) – Peintre du monumental » - 24 juin 2022 – 8 janvier 2023

 

Sur la place Saint-Eloi, devant l’entrée du musée – Bronze de Igor Mitoraj (1944-2014)

Cour intérieure (ancienne entrée du musée)

Dans la cour du musée – Sculpture de Niki de Saint-Phalle (1930-2002)

 

Premier étage

Attr. à Francesco Pisano (14e) : Vierge à l’enfant Jésus. Sur bois

Anonyme, Avignon(14e) : La Crucifixion(c. 1380). Marie, Jean-Baptiste et Marie-Madeleine sont rassemblés autour de la croix. Une Annonciation est représentée dans la partie supérieure des volets. Sur le volets de gauche, St Sébastien et Ste Catherine d’Alexandrie, ainsi que le commanditaire agenouillé. Sur le volet de droite, deux saints évêques. Sur bois

Segna di Bonaventura (Sienne 1280-1331) : Le Jugement dernier. Le Christ dans une mandorle

Sandro Botticelli(1445-1510) : La Vierge, saint Jean-Baptiste et un ange adorant l’enfant Jésus (fin 15e). Sur bois

Domenico di Zanobi(fin 15e-début 16e) : La Vierge et saint Jean-Baptiste adorant l’enfant Jésus (fin 15e). Sur bois

Atel. de Raffaello Sanzio, dit Raphaël(1483-1520) : La sainte Famille à L’Agneau. Original au Prado. Sur bois

Maître à l’œillet de Baden (vers 1500) : LaCirconcision. Sur bois. Nombreux personnages. Jésus dans les bras du prêtre assis. Le sang gicle. La Vierge à l’extrême gauche.

Pietro Vanucci, dit Il Perugino(1445-1523) : St Sébastien et St Jérôme. Sur bois

Anonyme, Florence : Le Siège de Carthage par Scipio Aemilianus, en 146 avant JC (fin 15e). Sur bois. Élément d'un cassone (coffre de mariage)

Maître de la Rédemption du Prado : Vierge à l’Enfant entourée des saints Jean-Baptiste, Pierre, Côme et Damien (1460-80). Sur bois

Anonyme, Pays-Bas : Portrait d’un homme (16e). Sur bois

Anonyme, Angleterre(16e– proche de Hans Eworth) : Portrait d’une Dame anglaise (1560-70). Sur bois

Ambrosius Benson(1495-1550) : Portrait d’Andrea Alciati

Maître de Ste Gudule
(fin 15e) : Le Christ devant Pilate (c. 1430). Sur bois

Maître de Hoogstraten(16e) : Crucifixion (c. 0505). Sur bois. Jésus entouré de 5 personnages

Jean Bellegambe(1470-1534) : Triptyque sur bois (c. 1505). - Vierge et l’enfant Jésus (au centre). Volet gauche, saint Guillaume (en armure). Volet droit, un abbé (commanditaire ou donateur)

Le Siècle d'or, Flandres et Hollande - XVIIe et début XVIIIe s.

Adrien Pieterz Van de Venne (1589-1662) : Moïse frappant le rocher

Jacob Jordaens(1593-1678) : Autoportrait (c. 160)

Pieter van Lint(1609-90) : Les Vierges sages et les Vierges folles. Sur bois

Hendrick van Balen(1575-1632) - Jan Brueghel de velours(1568-1625) : Le Banquet des dieux (c. 1606-10). Sur cuivre

Hendrick van Balen : La sainte Famille dans un Jardin

Roelof Jansz van Vries(1631-81) : Paysage

Jakob Isaakszoon Ruysdael (1625-82) : Paysage(1653)

Attr. à Peeters Gillis l’Ancien (1612-53) : Paysage

Abraham Storck(1644-1708) : La Flotte hollandaise dans la rade d’Amsterdam

Nicolas Vleughels(1668-1737) : La Diseuse de bonne aventure

Nicolas Vleughels : Hérodiade présente la tête de St Jean-Baptiste à Hérode

Karel de Moor(1656-1738) : Jardinières (à gauche)

Karel de Moor : Partie de plaisir

Willem van Mieris(1622-1747) : L’Enlèvement des Sabines (1698). Sur bois

Entour. de Pierre-Paul Rubens : Silène ivre (17e)

Jan Thomas van Yperen(1617-73) :St Sébastien couronné de laurier par 2 anges

 

Philippe de Champaigne(1602-74) : Le Souper d’Emmaüs(c ; 1656). Envoi de l’Etat en 1799

Michel Corneille(1642-1708) : La Vierge, l’enfant Jésus et saint J.-Baptiste. Envoi de l’Etat en 1799

Nicolas Loir(1624-79) : Moïse sauvé des eauxEliézer et Rébecca.

Philippe de Champaigne : Jésus retrouvé au Temple par ses parents (1663). Envoi de l’Etat en1799

Jacques Stella (1596-1657) : La sainte Famille. 3 personnages. Joseph tient un panier contenant des fruits (pomme et raisins). Entré en 1799

Attr. à Charles de La Fosse (1636-1717) : La Résurrection du Christ - Le Christ et la Madeleine.

Charles Le Brun(1619-90) : Hercule Terrassant Diomède. Entré en 1799

Pierre Mignard(1612-95) : La Vierge, l’Enfant Jésus et saint J-Baptiste (c. 1648). Envoi de l’Etat 1799

François de Troy(1645-1730) : Portrait de Marie-Thérèse d’Autriche, reine de France. Envoi de l’Etat en 1799

Antoine Coypel(1661-1722) : L’Olympe (c. 1703). Esquisse pour le plafond de la galerie d’Enée au Palais royal de Paris

Raffaello Vanni(1587-1673) : Mardochée comblé d’honneurs par Assuérus – Esther devant Assuérus

Pier Francesco Mola(1612-66) : Agar au désert.

Giuseppe Baldrighi(1723-1703) : La Charité romaine(1753)

Giambattista Tiepolo(1696-1770) : Apothéose de la famille Pisani (1761). Esquisse d’un plafond

Francesco Guardi(1712-92) : La Giudecca à Venise – San Simeone piccolo

Francesco Solimena(1657-1747) : Annonciation (c. 1690). Envoi de 1820

Lorenzo Lippi(1606-65) : Allégorie de la Simulation ou Femme au masque (c. 1640).

 

Deuxième étage

Luca Giordano(1632-1705) : La Vierge adorant l’enfant Jésus endormi. A l’arrière plan, Joseph (à gauche), et 8 angelots. Envoi de 1820.

Luca Giordano : Adam et Eve, et leurs enfants Caïn et Abel


Jusepe Ribera(1590-1652) : St Pierre repentant

Jean Restout (1692-1768) : Le Bon Samaritain(1736). Envoi en 1798

Charles-André Van Loo, dit Carle Vanloo  (1705-65) : St Augustin en extase(c. 1750)

Carle Van Loo (1705-65) : Enée sauve son père Anchise et son fils Ascagne de l’incendie de Troie (1729). Envoi de 1799

Carle van Loo : Ste Clothilde au pied du tombeau de St Martin

Alexandre François Desportes (1661-1743) : Fleurs, fruits, animaux et gibier mort (1714). Très beau chien blanc. Envoi en 1798

Noël Hallé(1711-81) : Les Génies de la Poésie, de l’Histoire, de la Physique et de l’Astronomie (1761)

François Boucher(1703-70) : Les Génies des Arts(1761). Pendant du tableau de Noël Hallé. Commandé par le frère de Mme de Pompadour, ce tableau a servi de carton de tapisserie

Jean-Honoré Fragonard(1732-1806) : Céphale et Procris – Jupiter, sous les traits de Diane, séduisant Callisto (c. 1750)

J-François de Troy(1679-1752) : Vénus et l’Amour piqué par une abeille (c. 1750)

Etienne-Maurice Falconet(1716-91) : Buste du Dr Camille Falconet (1760). Marbre

Jean-Baptiste Lemoyne II() : Buste du maréchal Ulrich Frédéric Valdemar, comte de Lewender (1750). Terre cuite

J-Baptiste Van Loo(1684-1745) : Renaud dans les bras d’Armide (c. 1735)

Jean-Honoré Fragonard : Corésus et Callirrhoé (c. 1765). Esquisse d’une toile du Louvre. Entré en 1799

Jean-François de Troy : Bethsabée au bain (1727). Entré en 1799

J-Baptiste Pater(1695-1736) : Les Baigneuses (c. 1725). Entré en 1799

Jean-Antoine Watteau(1684-1721) : La Déclaration attendue (c. 1716). Entré en 1799

Jean Siméon Chardin(1699-1779) : Fruits, bouteille et pot de faïence (c. 1765). Entré en 1799

Jean Siméon Chardin : Corbeille de raisins, avec trois pommes d’api, une poire et deux galettes (1764). Entré en 1799

Jean Siméon Chardin : Pêches et Prunes (c. 1764). Entré en 1799

J.-Jacques Bachelier(1724-1806) : Canard contre une planche (1753). Entré en 1799 (en haut)

J-Louis Prévost(1760-1810) : Fleurs et Fruits. Entré en 1799 (à droite)

Gérard van Spaendonck(1746-1822) : Vase avec un bouquet de fleurs (c. 1775). Entré en 1799


Louis-J.-François Lagrenéel’Aîné (1725-1805) : Mercure confie Bacchus enfant aux Nymphes de l’île de Naxos (1773). Envoi de 1798 (en haut)

J-Jacques Lagrenéele jeune (1739-1821) : Un Mariage antique (1776). A l’arrière plan à gauche, 2 jeunes hommes dénudés. Envoi de 1798

François-Guillaume Ménageot(1744-1816) : Cléopâtre rendant un dernier hommage au tombeau d’Antoine. Très grand. Envoi de 1798.

François-Guillaume Ménageot : Astyanax arraché des bras de sa mère. Esquisse et grand format : composition inversée, nombreux détails différents. Envoi de 1798

Baron François Pascal Simon Gérard(1770-1837) : Portrait de Louis-Marie de La Réveillère-Lépeaux. Fait partie du Directoire dès 1795. Enrichit le musée d’Angers par des envois

Baron François Gérard : Joseph reconnu par ses frères (1789). Concours pour le prix de Rome en 1789. Envoi en 1798 (en haut)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (Montargis 1767-1824) : La Mort de Tatius. Troisième tentative au concours du Prix de Rome en 1788. GrandPrix de Rome en 1789.Envoi en 1799 (en bas)

Attr. à Joseph-Marie Vien(1716-1809) : Portrait de Jacques-Louis David adolescent (c. 1765)

Joseph-Marie Vien : Le Retour de Priam avec le corps d’Hector(1785). Etendu sur un chariot au premier plan. Grand format. Envoi en 1798

François-André Vincent(1746-1816) : Hercule et Antée(1774)

François-André Vincent : Le Combat des Romains et des Sabins interrompu par les femmes Sabines (1781). Grand format. Envoi de 1799

Siméon Berthélemy(1743-1811) : Eléazar préférant mourir que de manger de la chair défendue (1789). Envoi de 1799

Jean Antoine Houdon(1741-1828) : Buste de François Marie Arouet, dit Voltaire(1778). Marbre

Jean Antoine Houdon : Buste de Charles François Dumourier(1792). Terre cuite

Jean Barbault
(1718-1762) : Ruines avec la Pyramide de Sextius (1754). Envoi en 1799

 Jean Barbault : Ruines avec la statue d’Esculape (c. 1754) Envoi en 1799

J-Baptiste Greuze (1725-1805) : Portrait de l’abbé Duboys (1785)

J-Baptiste Greuze : Portrait présumé de Mme de Porcin. Entré en 1799

J-Baptiste Le Prince (1692-1768) : L’Amour à l’espagnole (1773)

J-Baptiste Le Prince : Le Concert russe

J-Baptiste Lallemand(1710-1805) : Marine, Soleil couchant (1761). Entré en 1799

Claude-Joseph Vernet(1714-89) : Marine, effet d’orage(1750). Envoi de 1799

Et autres œuvres.

Hubert Robert(1733-1808) : La Fontaine de Minerve à Rome (1772). Entré en 1799

Pierre Antoine Demachy(1723-1807) : Arc de Triomphe(c. 1779. Entré en 1799

Antonio Canova(1757-1822) : Buste de Napoléon Bonaparte. Marbre

 

Pierre-Jean David
, dit David d’Angers (1788-1856) : Le jeune Berger (1816)

Antoine Etex (1808-88) : Hyacinthe renversé et tué par le palet d’Apollon (1829). Marbre

J.-Pierre Cortot (1787-1843) : Narcisse (1818). Marbre

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (1782-1859) : Alexandrie, vue de la ville et de la Colonne de Pompée (1800)

Etienne Barthélémy Garnier (1759-1849) : Eponine et Sabinus (1810). Envoi en 1816

J-Baptiste Mauzaisse(1784-1844) : Arabe pleurant son coursier mort (1812). Envoi en 1820

Eugène-Marie-François Devéria(1808-65) : La Mort de Jeanne d’Arc(1866)

François Dubois(1790-1871) : Marguerite d’Anjou prise par des brigands (1832)

François Alexandre Pernot (1793-1865) : Les Fossés de Vincennes en 1815 (1822)

Henri de L’Etang(1809-73) : Clotilde demandée en mariage par Clovis est emmenée par Aurélien, ambassadeur de ce prince(1837)

Pierre Puvis de Chavannes (1824-98) : Noli me tangere (c. 1857)

Emile Signol(1804-92) : Réveil du Juste, Réveil du Méchant. (1835)

Henri Lehmann(1814-82) : Jérémie prophète dictant ses prophéties (1842)

Alexandre-Victor de Lassus(1781-1830) : Haradian Barberousse(1822). Envoi de l’Etat en 1826

Louise-Marie-Jeanne Hersent(1784-1862) : Le Prophète Elie ressuscitant le fils de la veuve de Sareptha (1819)

Jean-Auguste-Dominique Ingres(1780-1867) : Deux têtes d’homme (à gauche)

Jean-Auguste-Dominique Ingres : Les Tragiques Grecs (1866) (à droite)

Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : La Jalousie. Deux esquisses (c. 1802)

Antoine-Laurent Dantan(1798-1878) : Buste de Pierre-Narcisse Guérin(1866). Marbre

 

Les peintres en Italie – 1ère moitié du XIXe siècle

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (1782-1859) : Vue du Temple de Vesta à Tivoli (1831)

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé : Venise, intérieur de la chapelle de Saint-Marc (1839)

François Marius Granet (1775-1849) : Intérieur de l’église d’un couvent de Capucins (c. 1830)

Guillaume Bodinier(1795-1872) : La demande en Mariage ; costume d’Albano près de Rome (1825)

Guillaume Bodinier : La Vendetta

Guillaume Bodinier : Brigand mourant (1824)

Guillaume Bodinier : Jeune Fille italienne à la Fontaine(c. 1835)

Guillaume Bodinier: Jeunes Baigneurs sur un rocher à Capri

Claude-Félix-Théodore d’Aligny, dit Caruelle d’Aligny(1798-1871) : Vue prise à Capri, royaume de Naples (1841)

François Marius Granet : La Villa Médicis (c. 1808)

J-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : Campagne de Rome (1827)

J-Baptiste Camille Corot : Temple de Minerve Medica (1826). Esquisse

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (1782-1859) :Le Chasseur de l’Apennin (c. 1822)

Jean-Charles-Joseph Rémond(1795-1875) : Vue prise à Olevano(1828)

Jean-Auguste-Dominique Ingres : Paolo et Francesca (1819)

Auguste Couder(1789-1873) : Une scène de Roméo et Juliette de Shakespeare (c. 1820)

Jules-Joseph Dauban(1822-1908) : Réception d’un étranger chez les Trappistes (1864)

 

Pierre Puvis de Chavannes (1824-98) : Melle de Sombreuil buvant un verre de sang pour sauver la vie de son père (1853)

Eugène Devéria(1805-65) : La lecture de la sentence de Marie Stuart (1826)

Théodore Géricault(1791-1827) : Le Naufrage du radeau de la Méduse (1819). 4e esquisse, dite « esquisse Bessonneau »

Ary Scheffer (1795-1858) : Ste Elisabeth de Hongrie distribuant ses bijoux aux pauvres (1829)

Isidore Patrois(1815-84) : Jeanne d’Arc insultée dans sa prison (1866)

Antoine-Jean Gros(1771-1835) : Portrait de Léonor Drouin (1827)

Louis-André-Gabriel Bouchet(1759-1842) : Portrait de Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (c. 1807)

Marcellin Desboutin(1823-1902) : Le Sâr Joséphin Péladan (1891)

Jacques-Emile Blanche(1861-1942) : Portrait de Emily Montgomery-Lang (1911)

Jean-Jacques Henner(1829-1905) : Portrait de Melle Laura Leroux (1898)

Jean-Jules Antoine Lecomte du Noüy (1883-1947) : Mort pour la Patrie (1892)


J-Paul Flandrin(1811-1902) : Les environs de Marseille (c. 1859)

 

Johan-Barthold Jongkind (1819-91) : Vue de Paris, la Seine, l’Estacade (1853)

Eugène Boudin (1824-98) : Pont de Camaret (1872)

Alfred Sisley(1839-98) : La Seine, vue des coteaux de By (1881)

Henri Lebasque (1865-1937) : Le Goûter sur l’Herbe (1903)

Claude Monet(1840-1926) : LeTrain dans la campagne (c. 1871)

Maurice Denis (1870-1943) : Saint Georges aux Rochers rouges (1910)

Georges Ribemont-Dessaignes (1884-1974) : Paysage de bord de mer (c. 1907)

 

Salles d’art contemporain

Alexis Mérodack-Jeaneau (1873-1919) : La Montreuse de singe – La Danseuse jaune – L’Ecuyère verte (1913)

Bengt Lindström (1925-2008) : Visage-paysage (1997)

Jan Voss (1936-) : Grand Triangle (1988)

Bertrand Lavier (1949-) : Rue du Pont Louis-Philippe (2000)

Benjamin Vautier, dit Ben (1935-) : Est-ce bien de l’art ?

Agnès Thurnauer (1962-) : Grande prédelle rouge (2009)

Philippe Cognée (1957-) : Recyclage n° 3 (2005)

Gérard Garouste (1946-) : Gardien de l’anneau (1990). Bronze

Daniel Tremblay (1950-85) : Sans titre (1982)

Michel Blais(1941-) : Pour Daniel Tremblay(1985)

Charles Christopher Hill (1948-) : Pindal(2001)

Niele Toroni(1937-) : Empreinte de pinceau n°50 répétées à intervalle régulier (30 cm) (1996)

Salle consacrée à François Morellet(1926-2016) – plusieurs œuvres

 

Salle Charles Gumery – Grands formats

Charles-Alphonse-Achille Gumery (1827-71) : La Danse (1871). Pierre. Était destinée à remplacer la sculpture de Carpeaux devant l’opéra

Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : La Mort de Priam. 4,35 x 6,30m. Grande toile restée inachevée en 1833. Grand Prix de Rome en 1797

Pierre-Narcisse Guérin (1817) : La Mort de Priam (1833). Esquisse préparatoire

Eugène Appert(1814-67) : Néron à Baïes (1839)

Pierre-Jules Cavelier (1814-96) : Cornélie, mère des Gracques (1855). Plâtre

Hippolyte Maindron (1801-84) : Sainte Geneviève désarme Attila (1848). Plâtre. Le marbre est dans l’église Notre-Dame de Cholet

Henri Gervex (1852-1929) : Diane et Endymion 1875)


Cabinet d’arts graphiques

Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Académie masculine

Joseph-Ferdinand Lancrenon (1794-1874) : Académie masculine

Jules-Elie Delaunay (1828-91) : Amphion (fils de Zeus et d’Antiope)

 

 

Exposition temporaire– « Jules-Eugène Lenepveu (1819-98) – Peintre du monumental »

Joséphine Berthault (1853-1923) : Portait de Jules-Eugène Lenepveu(1891 - Angers) et photo de son atelier

Jules-Eugène Lenepveu : Le Martyre de St Saturnin (1847 – coll. part.)

Jules-Eugène Lenepveu : Cincinnatus recevant les députés du Sénat (1844). Second prix de Rome

Jules-Eugène Lenepveu : Torse, concours de la demi-figure(1845 – ENSBA de Paris)

Jules-Eugène Lenepveu : Alexandre et son médecin Philippe(Angers). Concours du prix de Rome en 1846

Jules-Eugène Lenepveu : La Mort de Vitellius (1847 – ENSBA de Paris). Premier prix de Rome en 1847

Paul Baudry (1828-86) :La Mort de Vitellius (1847 – La Roche-sur-Yon). Second prix de Rome en 1847

Jules-Eugène Lenepveu : Moines dans un cloître (entre 1848 et 1853 – Coll. part.)

Jules-Eugène Lenepveu : Adam et Eve chassés du Paradis (1844 – Coll. part.)

Jules-Eugène Lenepveu : St Ambroise interdit l’entrée de l’église à l’empereur Théodose (1876 - Angers). Fusain. Carton préparatoire à taille d’exécution pour la chapelle St-Ambroise de l’église Saint-Ambroise à Paris

Eugène-Hippolyte Maindron (1801-84) : Velléda (1839 – Angers). Plâtre (à gauche)

Jules-Eugène Lenepveu : Velléda, effet de lune (1883 – Quimper). Prêtresse gauloise rendue célèbre par Chateaubriand

Jules-Eugène Lenepveu : Esquisse du plafond du Grand Théâtre d’Angers (1871). Thème : « Les quatre Éléments », symbolisés par « l’Apothéose d’Apollon, le triomphe de Bacchus, la toilette de Vénus et l’enlèvement de Proserpine »

Jules-Eugène Lenepveu : Cycle narratif de la vie de Jeanne d’Arc au Panthéon (1889)

Jules-Eugène Lenepveu (1819-98): Copie réduite du plafond de l’opéra de Paris – Les Muses et Heures du Jour et de la Nuit (1872 - Orsay) 

Jules-Eugène Lenepveu : Élément dessiné, à taille d’exécution, du plafond de l’opéra de Paris

Actuellement, le plafond de Lenepveu est dissimulé par celui réalisé par Marc Chagall (1964)

 

 

Sceaux - Petit château - Préfig M. Grand Siècle

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Petit château du domaine départemental de Sceaux

 (département : Hauts-de-Seine - 92)

Construit en 1661 par Nicolas Boindin, conseiller du roi, il est acheté par Colbert en 1682 pour l’inclure dans son domaine. Plus tard, la duchesse du Maine l’aménage pour l’éducation de ses enfants, en grande partie pour les tenir à l’écart des mondanités de la Cour. La vaste demeure reste considérée comme un véritable bijou d’architecture, conservant son allure du 17e siècle, un beau portail monumental Louis XIV, ainsi qu’un jardin et une pièce d’eau. En 1890, les frères Berger y habitent : Théodore, financier et Paul, chirurgien. En souvenir de ce dernier, la Ville a choisi de donner son nom à la rue. De 1956 à 1985, le Petit château a abrité la bibliothèque municipale. Aujourd’hui, il est l’un des espaces d’exposition du musée de l’Ile-de-France.

Façade côté cour

Façade côté jardin

Fontaine en bronze de Claude Lalanne (1925-2019) : L’Olympe (1994)

 


Maquette du futur musée du Grand Siècle à Saint-Cloud

Caserne de Sully à Saint-Cloud, futur musée du Grand Siècle

Le projet est né de la volonté de Pierre Rosenberg, ancien directeur du musée du Louvre, de donner toutes ses collections d'art à une institution publique. Après un premier projet resté inabouti, Pierre Rosenberg a souhaité faire cette donation au département des Hauts-de-Seine.

La donation de Pierre Rosenberg, signée officiellement le 25 septembre 2020, comprend trois ensembles : 673 tableaux (XVe siècle-XXe siècle), 3 502 dessins (XVIe siècle-XXe siècle), et 802 animaux en verre de Murano (datés entre 1928 et les années 2000). S'y ajoutent une bibliothèque de 50 000 ouvrages et une riche documentation accumulée pendant un demi-siècle de recherche

Les collections du musée du Grand Siècle seront composées d'une partie de la donation Rosenberg, d'acquisitions ciblées faites par le département des Hauts-de-Seine, enfin de dépôts d'œuvres provenant de réserves de musées français. Tous les arts seront ainsi représentés : peintures, sculptures, arts décoratifs et mobiliers, architecture, arts graphiques, objets scientifiques, etc.

 

Préfiguration du musée du Grand Siècle

acquisitions récentes 2020-2022

Pouvoirs

Atel. Pierre Puget (1610-94) : Portrait de Louis XIV en médaillon (c. 1688). Marbre (acquis en 2022)

Atel. Henri Testelin (1616-95) : Portrait de Louis XIV en costume de sacre (c. 1660 – dépôt coll. privée).

D’après modèle attr. à Jean Poultier (1653-1719) : Le Grand Dauphin (c. 1700). Bronze doré (acquis en 2020)

D’après Pierre Mignard (1612-95) : La Famille du Grand Dauphin (c. 1690 - toile redécouverte en 2020, musée Lambinet)

Attr. à Jean II Caravaque (1673-1754) : Portrait de Nicolas de Ranché, commissaire général des Galères de France (c. 1722). Marbre (acquis en 2021)

Attr. à Alexandre Oppenordt (1639-1715) : Écritoire (c. 1700). Écaille et laiton (acquis en 2022

Philippe de Champaigne (1602-74) : Portrait de Louis de Béthune, comte, puis duc de Charost (c. 1660 – acquis en 2021)

Nicolas de Largillière (1656-1746) : Portrait de Philibert Bernard Gagne de Perrigny (c. 1715 – acquis en 2022) (en haut)

Michel II Corneille (1642-1708) : Le Repentir du Grand Condé (1691 - acquis en 2020)

 

Art de vivre

Ec. française : Cabinet d’ébène et de bois noirci (Intérieur, bois précieux, ivoire écaille de tortue) (c. 1630 – acquis en 2020)

Pierre-Denis Martin le jeune (1663-1742) : Vue du Château de Pontchartrain depuis la cour d'entrée (c. 1700 – acquis en2020)

Pierre-Denis Martin le jeune (1663-1742) : Vue du Château de Pontchartrain depuis les jardins (c. 1700 – acquis en2020)

Jacques Blanchard (1600-38) : Apollon et Daphné (c. 1632 – acquis en 2020)

François Anguier (1604-69) et Michel Anguier(1612-86) : Deux Captifs (c. 1660 – acquis en 2020). Bronze

Michel 1er Corneille (1602-64) : La Mort de Virginie (c. 1645 – acquis en 2022)

Antoine Monnoyer (1672-1747) : Nature morte aux pièces d’orfèvrerie, plats de raisins et de pêches, guirlandes et fleurs (c. 1725 – acquis en 2021) - détail du perroquet

Reynaud Levieux (1613-99) : Nature morte au melon, à la grenade, raisins et figues(1670 – don amis du musée du Grand Siècle, en 2022)

Attr. à François Garnier (1600-58) : Nature morte aux fruits (c. 1650 – don Fondation La Marck en 2022)

Charles Le Brun (1619-90) : Le Char d'Apollon (c. 1660 - acquis en 200)

Charles Hoyau : Tête de femme (c. 1640 - acquis en 2020). Terre cuite

 

Foi

France (17e) : Tabernacle en chêne (acquis en 2022)

François Perrier (1594-1649) : Le Sacrifice d’Isaac (c. 1645 – dépôt d’Edwin et Monique  Milgrom)

Lubin Baugin(1612-63) : Le Martyre de saint Laurent (c. 1650 – Don Rosenberg)

Jean Lemaire, dit Lemaire-Poussin (1598-1659) : Saints Paul et Barnabé à Lystres (c. 1640 – dépôt Ville de Paris (COARC))

Jacques Stella (1596-1657) : Présentation de la Vierge au Temple (1646 – acquis en 2020)

Pierre-Simon Jaillot (1631-81) : Crucifix(1664 – acquis en 2021). Ivoire de mammouth

Pierre Mignard (1612-95) : Ecce Homo(c. 1685 – acquis en 2020)

Michel II Corneille (1642-1708) : Moïse exposé sur les eaux (Don Delecourt)

Michel Corneille l’Ancien (1603-64) : Jésus chez Marthe et Marie (c. 1650 – musée du Grand Siècle, donation Rosenberg)

Charles Le Brun (1619-90) : St Louis en prière, vénérant la couronne d'épines (donation Pierre Rosenberg)

Atel. de Jacques II Laudin (1663-1729) : Saint Vincent de Paul (acquis en 2022). Émail peint sur cuivre

Jean Armand(1600-70) : Coffret à décor de grotesques aux armes de l’Oratoire (c. 1650 – acquis en 2022)

France : Chasuble ornée du Saint-Esprit et son manipule (c. 1640 – acquis en 2020)

 

Cabinet du collectionneur - donation Rosenberg

Ec. française (19e) : Diagoras porté en triomphe par ses fils (1814)

Joseph Benoît Suvée (1743-1807) : Jésus et les enfants (1771)

Louis Boulanger (1806-67) : St François en prière dans un paysage (c. 1830)

Collection d’animaux en verre de Murano

 

Société

François de Troy (1645-1730) : Le Jeu du pousse-épingle (c. 1725 – acquis en 2021)

Entour. des frères Le Nain : Les Enfants à leur ouvrage (c. 1645 – acquis en 2021) (en haut)

Charles Le Brun (1619-90) : Le Soir ou Le Retour du fils prodigue (c. 1640 – acquis en 2020)

J-Baptiste Santerre (1651-1717) : Portrait de femme vêtue à l’espagnole (c. 1705 – 2022)

Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Portrait d’un jeune abbé (c. 1680 – acquis en 2022)

Georges Lallemant (1575-1636) : La Rixe(c. 1630 – acquis en 2020)

Atel. de Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait de François Girardon (c. 1710 – acquis en 2022)

 

La Curiosité à l’œuvre – Dessins de la donation Pierre Rosenberg

Giovanni Francesco Barbieri, dit Guercino (Le Guerchin – 1591-1666) : Saint Guillaume d’Aquitaine recevant l’habit monastique (1620)

Rosalba Carriera (1675-1757) : Portrait de Giovanni Poleni (c. 1735). Pastel

Anonyme primaticien (16e) : Jupiter foudroyant les combattants          

Georges Lallemant (1575-1636) : Déploration sur le Christ mort (c. 1620)

Charles Le Brun (1619-90) : Étude pour un ange ; reprises des bras et des mains (c. 1650)

Simon Vouet(1590-1649) : Étude pour Apollon tuant le serpent Python (c. 1648)

Nicolas-Guy Brenet (1728-92) : Étude pour saint Joseph assis (1776)

Pierre Peyron (1744-1814) : Athéna sur son char (c. 1780)

Johan Tobias Sergel (1740-1814) : Il Matrimonio divino (1800)

Georges Dorignac (1879-1925) : Étude de Tête de profil, dite L’Égyptienne(1913). Fusain

Alexandre Iacovleff (1887-1939) : Portrait d’André Gide (1927). Sanguine

 Et d'autres...

 

 

SCEAUX - Expo dessins d'Orléans - Acte 2

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Le Trait et l’Ombre

Acte 1 de l’exposition

Les dessins français du musée d’Orléans, Acte 1– « De Poussin à David », sont reproduits à la fin de l’article consacré aux collections du château de Sceaux - (expo terminée)

 

Anciennes écuries du château de Sceaux

Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans

Acte 2– « De Géricault à Picasso » – 8 septembre - 31 décembre 2022

 

1 – L’Antiquité moderne

François-André Vincent (1746-1816) : Étude de deux femmes nues, pour « Arria et Poetus se donnant la mort » (c. 1784). Plume et encre brune sur papier collé sur carton (à gauche)

François-André Vincent : Étude d’homme nu, de profil à gauche, pour « Arria et Poetus se donnant la mort » (c. 1784 - à droite)

Pierre Borel(1761-91) : Scène antique : un enfant présenté à une assemblée. Plume et encre brune sur papier

Louis Lafitte (1770-1828) : Les Trois Agesou Une famille de héros antique (c. 1790). Pierre noire sur papier

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1767-1824) : Junon, irritée contre les Troyens, veut les empêcher d’aborder en Italie, elle va trouver Éole. Crayon sur papier

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Le Combat des Troyens contre les Rutules.
Plume et encre noire sur papier

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Désespoir de la mère d’Euryale. Crayon noir sur papier

Théodore Géricault (1791-1824) : Le Cortège de Silène (c. 1817). Crayon, lavis d’encre brune

Jacques-Louis David (1748-1825) : Buste de jeune fille nue (c. 1819). Crayon noir sur papier

 

 

2 – Entre deux Révolutions

Jean-Marie Delaperche
(1771-1843) : Le Charlatan (c. 1795). Technique mixte

Pierre-Nolasque Bergeret (1782-1863) : Bonaparte distribuant des sabres d’honneur aux soldats blessés sur le champ de bataille (c. 1803). Plume, lavis d’encre brune, rehauts de gouache blanche

Jean-Pierre Noblin de la Gourdaine (1745-1830) : Napoléon sur le champ de bataille d’Eylau (1807). Plume et encre brune, lavis gris et brun

Jean-Marie Delaperche : Le 20 mars 1815 (Pâques 1815). Crayon, plume, encres grises et noires. Napoléon est devenu le cauchemar de Jean-Marie Delaperche après la mort de deux de ses fils adolescents à Vilnius, dans la débâcle de la Grande Armée, en 1812. Cette allégorie du retour d’exil triomphant de l’Empereur à Paris, le 20 mars 1815, est caractéristique de sa rhétorique antinapoléonienne

Jean-Marie Delaperche : Le Naufrage (c. 1815). Plume et encre noire, lavis d’encre noire

Jean-Marie Delaperche : Les Adieux de Louis XVI à sa famille (c. 1814-17). Crayon, plume, encre et lavis d’encre

Jean-Marie Delaperche : Les Cent Jours. La Chute de Napoléon (Pâques 1815). Crayon, plume, encre et lavis d’encre. Artiste visionnaire, Delaperche prophétise la chute réelle de Napoléon dans cette composition allégorique

Jacques-Louis David (1748-1815) : Étude de Barnave nu, pour « Le Serment du Jeu de Paume » (1791). Crayon sur papier

 

 

3 – Cogniet et compagnie

Nicolas Auguste Hesse (1795-1869) : Portrait de Léon Cogniet (1822). Crayon noir sur papier

Achille-Etna Michallon (1796-1822) : Vue de Rome, prise de la villa Médicis vers la Trinité-des-Monts(1819). Plume et encre brune, lavis d’encre brune

Léon Cogniet(1794-1880) : Académie d’homme(c. 1812-16). Pierre noire, rehauts de craie blanche

Théodore Géricault (1791-1824) : Palefrenier guidant un cheval (1817). Crayon noir

Théodore Géricault : La Course de chevaux barbes : la Mossa (1817). Crayon noir

Guillaume Bodinier (1795-1872) : Brigand italien (1823). Aquarelle sur papier

Léon Cogniet (1794-1880) : Jeune Femme suppliant deux brigands, et étude de tête. Crayon sur papier

Léon Cogniet : Étude d’homme noir agenouillé, de dos, pour« L’Expédition d’Égypte sous les ordres de Bonaparte » (c. 1830-33). Crayon noir et rehauts de craie blanche

Léon Cogniet : Maria Robusti sur son lit de mort, étude pour « Le Tintoret peignant sa fille morte » (c. 1843). Pastel noir et blanc, fusain

Léon Cogniet : LeTintoret peignant sa fille morte (c. 1843 - Bordeaux)

Léon Cogniet : Jeune homme en costume de l’époque de Louis XIII, tête d’expression (1846). Crayon, craie blanche, pastel

Léon Cogniet : Portrait de Théodore Géricault(1824). Crayon sur une esquisse au fusain

Léon Cogniet : Adam et Eve après la chute. Fusain, craie blanche sur papier

 

 

4 - Romantismes

Jules-Robert Auguste (1789-1850) : Cavalier en armure sur son cheval caparaçonné. Pastel

Alfred Johannot (1800-37) : L’Entrée de Melle de Montpensier à Orléans, pendant la Fronde, en 1652 (1833). Crayon, aquarelle, gouache sur papier

Anonyme(19e) : Léda et le Cygne, d’après Cornelis Bos ou Nicolas Béatrizet, d’après Michel-Ange. Plume et encre, rehauts de gouache blanche

Nicolas Toussaint Charlet (1792-1845) : Scène domestique (1845). Crayon et gouache sur papier bleu

Alexandre Antigna (1817-78) : Étude pour « L’Incendie » (c. 1850). Fusain, rehauts de pastel

 

5 – L’exotisme

Jules-Robert Auguste (1789-1850) : Turc assis par terre (c. 1828-30). Pastel (à gauche)

Jules-Robert Auguste : Portrait d’un homme noir (c. 1828-30). Pastel (en haut, à droite)

Gabriel Charles Gleyre (1806-74) : Albanais(1835). Crayon graphite sur papier

Prosper Georges Antoine Marilhat (1811-47) : Fontaine de Seby-el-Bedawieh au Caire (c. 1831(33). Crayon graphite

François-Edouard Bertin (1797-1871) : Tombeau des Califes au Caire (1845). Gouache, lavis d’encre, crayon, craie blanche

 

6 – Paysages

Louis-François Cassas (1756-1827) : Paysage avec autoportrait (c. 1792). Plume et aquarelle

Théodore Gudin (1802-80) : Bateau à vapeur dans la tempête (c. 1840). Pastel

Léon Cogniet (1794-1880) : Une Chute d'eau (c. 1860). Pastel (Photo MBAO)

Antonin Moine (1796-1849) : Paysage oriental, effet de clair de lune (c. 1835). Pastel

Charles Pensée (1799-1871) : Vue de la place du grand marché (1830). Aquarelle, rehauts de gouache blanche

Charles Pensée : Vue de l’ancien Hôtel-Dieu(1842). Aquarelle, rehauts de gouache blanche

 

7 – Portraits et autoportraits

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1767-1824) : Autoportrait (1824)

Henri Auguste (1759-1816) : Portrait de Jules Robert Auguste (An IX). Pierre noire, rehauts de craie blanche

Jean-Auguste Dominique Ingres (1780-1867) : Portrait de Jean Charles Auguste Simon, dit Simon fils (An XI). Pierre noire, rehauts de craie blanche

Jean-Auguste Dominique Ingres : Portrait de Jean Charles Auguste Simon, ditSimon fils (1806). Crayon graphite

Eugène Amaury-Duval (1808-1885) : Autoportrait (1875). Fusain et rehauts de craie blanche

 

8 – Jeanne d’Arc : images d’un culte

Achille Devéria (1800-57) : La princesse Marie d’Orléans devant la statue de Jeanne d’Arc (1843-44). Lavis d’encre brune, rehauts de gouache blanche

Louis Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : L’Entrevue de Chinon (1896). Crayon, plume et encre noire (en haut)

Louis Maurice Boutet de Monvel : Le Procès de Jeanne d’Arc (1896). Crayon, plume et encre noire (en bas)

Luc-Olivier Merson (1846-1920) : Entrée de Jeanne d’Arc à Orléans (1895). Plume et encre noire, lavis gris, rehauts de gouache blanche

Maurice Denis (1870-1943) : Jeanne d’Arc au sacre de Charles VII, première esquisse peinte (1909). Huile sur papier

Roger de La Fresnaye (1885-1925) : Étude pour Jeanne d’Arc (1912). Gouache et crayon sur carton

Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Deux Anges agenouillés aux pieds de Jeanne d’Arc, étude pour le portrait d’Ingrid Bergman en Jeanne d’Arc (1948). crayon sur papier

Jacques Prévert (1900-77) : La Bienheureuse Jeanne d’Arc (1972). Collage sur papier

 

 

9-Tradition et modernité

Camille Pissarro (1830-1903) : Étude de paysannes (c. 1881). Encre brune, crayons

Louis Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : Portrait de Jacques André, enfant (c. 1892). Aquarelle, crayon, rehauts de gouache blanche

Maurice Denis (1870-1943) : Deux femmes drapées debout et détail d’une tête de femme drapée (1920). Fusain et pastel

Georges Rouault (1871-1958) : Le Député(c. 1910-15). Gouache sur papier

Raoul-Henri Dreyfus (1878-1965) : Improvisation(1913). Pastel

Henri Martin(1860-1943) : Jeune Fille au chapeau, étude pour « Le Travail de la terre » (décor du Conseil d’État) (1916-20). Fusain sur papier

Antoine Bourdelle (1861-1929) : La Victoire blessée ou La Paix s’éveille (c. 1925). Encre brune, aquarelle, gouache


10 – Henri Gaudier-Brzeska(1891-1915) - sculpteur

Portrait de Sophie Brzeska (1912). Pinceau et encre noire sur papier

Deux études de femme nue allongée (1912). Plume et encre bleue

Étude d’homme assis (1912). Plume et encre noire

Autobus(1914). Pastel sur papier. En 1914, Gaudier-Brzeska exécute au pastel quatre compositions vorticistes. Leur invention consiste à déconstruire un objet réel dans un schéma géométrique structuré par la couleur. Celui du musée d’Orléans est la recherche la plus poussée dans le sens de l’abstraction

Étude pour « Caritas » (1914). Pinceau et encre noire

Henri Gaudier-Brzeska : Caritas, dit aussi Maternité (1914 – musée d’Orléans). Pierre de Portland

 

11 – Max Jacob et ses amis

Pablo Picasso (1881-1973) : Portrait de Max Jacob lauré (1928). Crayon noir et fusain

José Victoriano Gonzales-Perez, dit Juan Gris(1887-1927) : Portrait de Max Jacob(1916). Crayon graphite

Jean Metzinger (1883-1956) : Le Fumeur(Portrait de Max Jacob) (1913). Crayon graphite

Max Jacob(1876-1944) : Apollinaire et sa Muse(c. 1913). Plume et encres noire et brune, lavis brun, crayons de couleur

Max Jacob : Crucifixion (c. 1934). Plume et encre brune, pastel et gouache

Max Jacob : Déjeuner breton (1930). Gouache et aquarelle sur papier

Max Jacob : Vision de guerre (c. 1942-43). Plume et encre brune, aquarelle et gouache. « Vision de guerre » figure parmi les œuvres les plus emblématiques du poète en raison de son aspect prémonitoire. Elle préfigure sa propre arrestation, et sa mort le 5 mars 1944

Pablo Picasso : Nature morte à la tête de Minotaure. Étude préparatoire pour le tableau « Buste de Minotaure devant une fenêtre », du 19 avril 1937 (1937). Plume et encre noire sur carton (boîte d’allumettes découpée et dépliée à plat)

Pablo Picasso : Femme qui hurle (6 oct. 1937). Crayon sur carton (provient d’une boîte de cigarettes Gitanes) (Photo MBAO)

 

Le cabinet de travail de l’amateur de dessin

 

 

 

ORLEANS - MBA-Expo Jean Bardin

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Exposition au musée des Beaux-Arts d’Orléans

« Jean Bardin (1732-1809) – Le feu sacré » (Du 3 décembre 2022 au 30 avril 2023)

Inauguration le vendredi 2 décembre 2022 : Olivia Voisin, Conservatrice en chef des musées d’Orléans

Redécouvrir Jean Bardin

Le feu d’un jeune peintre (1760-68)

Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-89) : La Résurrection du Christ (c. 1759 – MBAO)

Jean-Baptiste Marie Pierre : Mercure amoureux de Hersé, change en pierre Aglaure qui voulait l’empêcher d’entrer chez sa sœur (1763 – Auxerre) (en bas)

Jean Bardin(1732-1809) : Homme debout de dos, bras levés (1765-68 – Beaux-Arts de Pais). Sanguine (à gauche)

Jean Bardin : Homme assis de face (1765-68 – Beaux-Arts de Paris). Pierre noire, rehauts de craie blanche (à droite)

 

Le Prix de Rome - Jean Bardin obtient le Premier prix au concours du prix de Rome de 1765. Le sujet imposé cette année-là : « Tullie faisant passer son char sur le corps de son père ».

Trois tableaux, réalisés lors de ce concours, sont présentés côte à côte : ceux de deux artistes, Jean Simon Berthélemy et François Guillaume Ménageot, et celui du lauréat, Jean Bardin, accompagné de son modello. Cette confrontation permet d’observer les options des trois candidats, ainsi que leurs faiblesses et leurs qualités picturales respectives.  

Jean Simon Berthélemy (1743-1811) : Tullie faisant passer son char sur le corps de son père (1765 – Coll. part.)

François-Guillaume Ménageot (1744-1816) : Tullie faisant passer son char sur le corps de son père (1765 – Nancy)

Jean Bardin (1732-1809) : Tullie faisant passer son char sur le corps de son père (1765 – Mayence). Grand Prix de Rome

Jean Bardin : Tullie faisant passer son char sur le corps de son père (1765 – MBAO). Esquisse  

 

Jean Bardin : Le Martyre de saint Barthélémy (1765 – église de Mesnil-le-Roi). Le tableau a bénéficié d’une importante restauration

Jean Bardin : L’Éducation de la Vierge (1765 – Cathédrale de Bayonne)

Jean Bardin : Saint Charles Borromée donnant l’eucharistie aux pestiférés (1767 – MBAO). Plume et encre noire


Une parenthèse romaine (1768-72)

Jean-Guillaume Moitte (1746-1810) : Homme drapé assis sur un degré (1772 - MBAO). Sanguine

Jean Bardin (1732-1809) : Bacchanale ou Le Retour des Vendangeurs (1768-72 – Besançon)

Jean-Baptiste Regnault (1754-1829) : Académie d’homme (c. 1768 - MBAO)

Jean Bardin : Lucius Albinus cédant son char aux vestales, qu’il rencontre chargées de vases sacrés (coll. part.). Huile sur papier marouflé sur carton

 

A la conquête du public (1773-79)

Jean Bardin (1732-1809) : Le Sacrifice d’Iphigénie (c. 1773 - Coll . part.). Esquisse

Jean Bardin (1732-1809) : Autoportrait (1773 – coll. part.)

Jean Bardin : Salomon sacrifiant aux idoles (1777 – MBAO). Plume et encre noire

Jean Bardin : La Maladie d’Antiochus découverte par le médecin Erasistrate (1774 – Montbard, M. Buffon). Plume et encre noire.

Jean Bardin : La Maladie d’Antiochus découverte par le médecin Erasistrate (1775 – Beaux-Arts de Paris). Plume, encres noire et brune.

Jean Bardin : Alexandre malade donnant à Philippe d’Arcanie la lettre qui l’accuse (1774 – Montbard M. Buffon). Plume et encre noire

Jean Bardin : Alexandre malade donnant à Philippe d’Arcanie la lettre qui l’accuse (1775 – Beaux-Arts de Paris). Plume, encres noire et brune.

Jean Bardin : L’Enlèvement des Sabines (1773 – Salon de 1776 – coll. part.). Pierre noire et rehauts de craie blanche

Jean Bardin : Le Sacrifice à l’Amour (1775-80 – Alès)

Jean Bardin : Apollon descendant de son char (1776 – Vienne, Albertina). Plume et encre noire

Jean Bardin : Le Corybante dansant (1776 – coll. part.). Plume et encre noire

 

Le dessin de collection au temps de Bardin

Simon Julien(1735-1800) : Apollon et Daphné(1772 - MBAO). Pierre noire et rehauts de gouache blanche (à gauche)

Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821) : L’Annonce aux Bergers (Paris, Galerie Coatalem). Plume et encre noire

Jacques Gamelin (1738-1803) : Alexandre et les Captives (Montpellier). Plume et encre noire

Jean Bardin : Herminie pleurant Tancrède blessé (c. 1780 – MBAO)

Jean-Guillaume Moitte (1746-1810) : Jupiter accueillant Vénus dans l’Olympe, ou Vénus, toujours irritée contre Télémaque, demande sa perte à Jupiter (Montpellier). Plume et encre noire

 

L’ambition du peintre d’histoire

Jean Bardin : La Promenade de Téthys (1787 – Coll. part.). Plume et encre brune

Jean Bardin : Ecce Mater tua (1784 - MBAO). Pierre noire et craie blanche

Jean Bardin : Mars sortant des bras de Vénus pour aller à Troie (1782 - MBAO). Esquisse

Jean Bardin : Mars sortant des bras de Vénus pour aller à Troie (1782 – MBAO). En 1782, Jean Bardin présente l’esquisse de son Morceau de réception à l’Académie royale de peinture. Pour des raisons inconnues, le tableau définitif qui aurait dû marquer son entrée parmi les académiciens, n’a jamais été remis. Bardin ne fut donc pas reçu académicien.

Étude du tableau et de son modello par Jean-Louis Gautreau

 

Jean Bardin : La Résurrection du Christ (1780 – église de Charmentray, Seine-et-Marne). Le tableau a bénéficié d’une importante restauration

 

L’œuvre d’une vie : Les sept Sacrements pour la chartreuse de Valbonne

Jean Bardin (1732-1809) : L’Eucharistie (1783 – Chartreuse d’Aula Dei à Saragosse)

Jean Bardin : La Pénitence (Salon de 1781 – MBAO, acquis en 2020). Esquisse

Jean Bardin : La Pénitence (1782 – Chartreuse de Saragosse) et détail de la signature

Jean Bardin : L’Extrême-onction (Salon de 1785 - Chartreuse de Saragosse)

Jean Bardin : L’Ordination (1786 – Chartreuse de Saragosse)

Jean Bardin : La Confirmation (1788 – Chartreuse de Saragosse)

Jean Bardin : La Baptême (1790 – Chartreuse de Saragosse)

Jean Bardin : Le Mariage (1791 – Chartreuse de Saragosse). La Révolution ayant aboli les Ordres religieux, les chartreux durent abandonner Valbonne, et « Le Mariage » resta la propriété de Bardin. Ses six premiers sacrements ayant été transférés dans la cathédrale de Nîmes entre 1800 et 1806, la ville de porta acquéreur du septième tableau lorsque Etienne Alexandre Bardin, qui en avait hérité, décida de le vendre en 1829.

 

L’engagement pédagogique

Certificat du prix de seconde classe décerné à Louis Moreau (10 fructidor an XII -28 août 1804). Mairie d’Orléans, école gratuite de dessin dirigée par M. Bardin

Anonyme(18e) : Académie d’homme agenouillé (MBAO). Sanguine

Charles Joseph Natoire (1700-77) : Académie d’homme (MBAO). Pierre noire et rehauts de craie blanche

Charles Joseph Natoire : Étude de Berger jouant de la flûte (1740-42 - MBAO). Pierre noire

Pierre Bardin : Le Bienheureux Siméon tenant l’Enfant Jésus devant la porte du Temple (Louvre). Plume et encre brune

 

Une famille d’artistes de la Révolution à l’Empire

Liste des douze membres du Comité de surveillance de la section des Piques (mars 1793). Le nom de Jean Bardin figure en 6eposition

Ambroise Marguerite Bardin (1768-1842) : Autoportrait de l’artiste peignant son père, le peintre Jean Bardin(1791 - MBAO). Pastel

Etienne Alexandre Bardin (1774-1841) : (fils de Jean Bardin) Règlement sur l’habillement, la coiffure, les marques distinctives, le grand et le petit équipement et l’armement des troupes de Terre de l’armée française, ainsi que le harnachement des chevaux des officiers et de la cavalerie de toutes armes (1812 – musée de l’armée). On doit au colonel E.A. Bardin la réforme du costume militaire sous l’Empire et la Restauration.

Joseph Chinard (1756-1813) : Portrait d’Étienne Alexandre Bardin (1800-05 – coll. part.). Terre cuite

Jean Bardin : Allégorie de la Paix d’Amiens (c. 1802). Plume et encre grise

« La Paix offre au Commerce, à l’Agriculture et aux Arts l’olivier. La Renommée proclame les exploits des Armées Françaises et la Liberté des Mers. Les Nations ennemies se réconcilient. Le Génie des Arts réduit en cendres les Attributs de la Guerre. »

 

L’héritage de Jean Bardin

Jean Bardin : Flore (1803 – coll. part.). Plume et encres brune et noire

Jean Bardin : Le Sacrifice offert à Diane  après une chasse (c. 1800 – Galerie Paris)

Jean Bardin : La Charité (c. 1800 – MBAO). Plume et encre noire

Jean Bardin : Tête de vieillard (MBAO)

Anonyme : Portrait de Gabriel Rabigot et de deux artistes orléanais (c. 1815). Pierre noire

Gabriel Rabigot (1753-1834) : Autoportrait(1812 – MBAO)

Gabriel Rabigot : Intérieur de l’école gratuite de dessin d’Orléans (1817 – MBAO, acquis en 2022).

 

 

 


10j - "Caïn et Abel" - Un tableau non localisé de Léon Cogniet

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Marie-Amélie Cogniet (1798-1869) : Intérieur de l’atelier de Léon Cogniet en 1831. Détail (musée des Beaux-Arts d’Orléans)

Dans le précédent numéro (n° 41) de cette revue, nous avons publié un article consacré à deux petites toiles de Marie-Amélie Cogniet, qui décrivent, avec une précision extrême, vu sous deux angles différents, l’atelier parisien de son frère, Léon Cogniet.

Dans l’une des compositions, une grande toile accrochée sur le mur du fond, attire l’attention. Son titre : « Caïn et Abel ». Ce tableau de Léon Cogniet n’est pas localisé à ce jour, mais paradoxalement, le musée d’Orléans possède de nombreuses études dessinées et peintes de cette œuvre : 4 petites huiles sur toiles et 15 dessins ou esquisses répartis sur 12 feuilles de papier. Le tableau de Marie-Amélie est aussi un témoignage important. L’ensemble de ces documents faisait partie du fonds d’atelier de Léon Cogniet, légué au musée d’Orléans, en 1892, par Caroline Cogniet (épouse de l’artiste) et sa soeur, Rosalie Thévenin 

Le peintre

Léon Cogniet (1794-1880) est admis à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1812. Dans l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833), Cogniet a pour condisciple Théodore Géricault et Eugène Delacroix, les artistes d’inspiration romantique les plus novateurs, ainsi qu’Ary Scheffer. Il prépare à trois reprises le concours du Grand Prix de Rome (rétabli en 1797 après une interruption en 1793) ; il réussit en 1817, et part achever sa formation à la villa Médicis. Comme tous les lauréats du Prix de Rome, devenu pensionnaire de la villa Médicis, il doit faire des envois à Paris, reflétant sa progression artistique (des tableaux toujours à sujet mythologique ou biblique). Pour son premier envoi, vers 1819, Léon Cogniet choisit d’illustrer le meurtre d’Abel par Caïn.

De nombreux artistes ont traité ce thème : Titien – Andrea Schiavone – Le Tintoret - Palma Il Giovane – Domenico Cresti (MBA d’Orléans) - Abraham Bloemaert – Pierre-Paul Rubens - Daniele Crespi – Sebastiano Ricci, et bien d’autres.

 

L’histoire de Caïn et Abel est un épisode de la Genèse (début du chapitre 4) – C’est le récit du premier meurtre de l’humanité.

« Et l’Éternel Dieu le [Adam] mit hors du jardin d’Éden, pour labourer le sol, d’où il avait été pris […]

1-Et l’homme [Adam] connut Ève, sa femme. Et elle conçut et enfanta Caïn. Et elle dit : Avec l’aide de l’Éternel, j’ai formé un homme.

2-Et elle enfanta encore Abel, son frère, et Abel faisait paître le menu bétail et Caïn labourait la terre.

3-Et il arriva, au bout de quelque temps, que Caïn apporta des produits de la terre, en offrande à YHWH.

4-Et Abel apporta, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau avec leur graisse. Et YHWH eut un regard [favorable] sur Abel et son offrande.

5-Mais YHWH n’eut pas de regard [favorable] sur Caïn et son offrande. Caïn en fut très irrité et son visage fut abattu.

6-Et YHWH dit à Caïn :

« -Pourquoi es-tu irrité et pourquoi ton visage est-il abattu ?

7-Si tu [agis] bien, ne te relèveras-tu pas ? Et si tu n'[agis] pas bien, le péché n’est-il pas couché à la porte ? Et son désir sera [tourné] vers toi, et toi tu le domineras. »

8-Et Caïn parla à Abel son frère. Et il arriva, comme ils étaient aux champs, que Caïn se jeta contre son frère Abel et le tua. »

 

Et comment ne pas évoquer un texte que tous les élèves de France ont dû lire ou apprendre à un moment de leur scolarité ? Dans son poème « La Conscience », Victor Hugo décrit la fuite éperdue de Caïn après le meurtre de son frère. Le dernier vers est très célèbre.

[…]

Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul
[Caïn] au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’œil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : « Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L’œil était dans la tombe et regardait Caïn.

 

Étude de l’œuvre

L’artiste a hésité entre deux versions pour la composition du tableau

Nous allons tenter d’évoquer les étapes de la réflexion de l’artiste, lors de la conception de cette œuvre, à travers ses travaux préparatoires. Pour clarifier les commentaires, nous avons utilisé les numéros d’inventaire. (ex. : Inv. 200 – les numéros en gras sont reproduits dans cet article)

1 - Étude pour une première version complète (format horizontal) - Inv. 200

Léon Cogniet (1794-1880) : Étude pour Caïn et Abel (c. 1819-20). Huile sur toile. 37,8 x 43 cm. Inv. 200

Cogniet a choisi d’illustrer le passage de la « Genèse » racontant les offrandes faites à Dieu par Caïn et Abel. Caïn, le laboureur, offrit à l’Éternel des produits de la terre ; Abel, le pasteur, sacrifia les premiers nés de son troupeau et leur graisse. Dieu porta alors un regard favorable sur Abel et son offrande, mais pas sur celle de son frère.

Caïn, par jalousie, tue son frère. Maudit, il est alors condamné à errer sur la Terre. 

Dans son premier projet, Cogniet a choisi un format horizontal (paysage).

La scène représente le moment précis où Caïn vient de se saisir de l’arme du meurtre, ici une pierre, pour tuer son frère. Au premier plan, Caïn occupe toute la moitié droite de la toile, il est enveloppé et partiellement dissimulé par les volutes d‘une épaisse fumée noire. Il est doté d’une puissante musculature. Debout, l’air furieux, il se tourne violemment vers Abel, agenouillé à l’arrière-plan à gauche. Abel, sous les traits d’un jeune adolescent, est en prière devant son offrande ; il est éclairé par une lumière « divine ». Il est possible de trouver cette brutale opposition un peu simpliste, entre le meurtrier enveloppé de fumée noire, et la jeune victime placée dans la lumière : le bien et le mal, le vice et la vertu.Mais c’est efficace.

Les deux foyers sont du même côté de la composition.

Cependant, l’interprétation de cette scène est déroutante. Selon la tradition, « l’offrande d’Abel (un agneau) est, en signe d’acceptation, consumée par le feu, et la flamme de l’encens monte droit vers le ciel ; tandis que, du côté de Caïn, la fumée se rabat vers son visage ».

On peut s’étonner que la combustion d’une simple gerbe de blé, offerte par Caïn, produise une telle fumée, alors que celle d’un agneau bien gras, sacrifié par Abel, émette une fumée claire… La réalité conduirait à une représentation inverse.

De plus, en consultant les dossiers des œuvres, rassemblés à la bibliothèque du musée d’Orléans, on peut trouver un commentaire de David Ojalvo (conservateur du musée d’Orléans de 1968 à 1990), qui fait une constatation surprenante :

« Pour dissocier l’espace des personnages et accentuer leur dichotomie, Cogniet a inversé leurs offrandes : Abel est agenouillé devant le foyer où brûle la gerbe de blé de Caïn, alors que celui-ci  est associé à l’agneau sacrifié du pasteur qui provoque une épaisse fumée noire. »

En effet, dans les deux dessins préparatoires représentant la scène, on distingue nettement un agneau sur le foyer de Caïn ! (au lieu d’une gerbe de blé)

D. Ojalvo émet l’hypothèse suivante : « Peut-être cette incohérence doit-elle être mise au compte d’une confusion de l’auteur. »

En voulant donner une connotation symbolique à cette représentation, une épaisse  fumée noire du côté du criminel, une fumée claire du côté de la victime, l’artiste a peut-être été entraîné à commettre cette « confusion ». Étonnant et troublant !

 

Léon Cogniet (1794-1880) Tête de Jeune homme. Étude pour "Caïn et Abel", vers 1820. Huile sur papier marouflé sur toile. Inv. 232

Étude de Tête pour Abel – Inv. 232

Cette remarquable étude d’après nature (d’après le modèle « Julien ») pour la tête d’Abel, le regard levé vers le ciel, correspond à une première étape dans la conception de la figure. L’étude réaliste constitue la référence à partir de laquelle l’artiste va élaborer la version finale de son personnage. Les traits juvéniles du modèle annoncent le caractère candide d’Abel. Une belle lumière façonne ses traits.


Dessins préparatoires pour le premier projet

Je remercie vivement M. Mehdi Korchane, responsable de la conservation des arts graphiques au musée des Beaux-Arts d’Orléans, de m’avoir permis de consulter tous les dessins préparatoires en relation avec ce tableau. Découvrir ces dessins originaux fut pour moi, un moment de grande émotion. Si tous les dessins sont intéressants car ils permettent de comprendre l’évolution du travail de l’artiste, certains d’entre eux sont d’une très grande qualité.

Caïn, étude pour « Caïn et Abel » (1819) – Inv. 532.12

Sur cette feuille figurent deux études abouties de Caïn, au crayon graphite. Dans le dessin de gauche, la musculature est tracée avec une grande fermeté, et nous pouvons ressentir le mouvement pivotant du corps.  

Une esquisse (Inv. 532.8) et une étude d’ensemble (Inv. 532.9) pour « Caïn et Abel »

Ces deux études dessinées sont en relation avec l’étude peinte de la première version. Tous les principaux éléments de la composition sont en place.

Caïn s’apprête à frapper son frère à l’aide d’une pierre. Le texte biblique ne précise pas l’arme utilisée par le meurtrier. Une tradition iconographique veut que Caïn ait assommé son frère à l’aide d’une mâchoire d’âne.

Cogniet préfèrera deux autres solutions : une pierre, dans l’esquisse de la première version du tableau ; un bâton, dans la seconde.

Dans une première esquisse (Inv. 532.8), le rehaut à la craie blanche, montre l’intention de l’artiste, de placer Abel dans une vive lumière.

Seconde étude d’ensemble- Inv.532.9 – Cette étonnante et superbe étude du premier projet, est très élaborée. Nous pouvons remarquer le beau mouvement de Caïn, ainsi que le beau raccourci de sa jambe gauche ; la vigueur du trait, très nuancé, contribue à évoquer les volumes du corps. Les deux foyers pour les sacrifices sont rassemblés du côté gauche de la feuille. On distingue nettement le corps d’un agneau sur le foyer de Caïn.

Ces détails montrent que l'artiste, par l'assurance de son tracé, a le sentiment de "tenir" la composition qu'il souhaite. Pourtant ce premier projet sera abandonné pour une composition verticale.

 

2 - Étude pour une secondeversion complète(format vertical) Inv. 199

Léon Cogniet (1794-1880) : Esquisse pour Caïn et Abel (c.1819-20) – Huile sur toile – 35,6 x 27,1 cm. – Inv. 199

Cette esquisse correspond au tableau terminé, visible dans la vue de l’atelier peinte par Marie-Amélie Cogniet.

Les deux esquisses d’ensemble ne révèlent pas de différences majeures dans la conception du sujet, mais dans cette seconde version, Cogniet a opté pour un format vertical (figure).

Le format vertical intensifie le côté monumental et puissant du corps de Caïn. Son attitude est tout aussi vigoureuse, mais moins démonstrative que dans la première version. Bien que son mouvement de violence soit plus retenu, sa présence écrase celle du frêle Abel. La grande surface sombre qui enveloppe Caïn (elle occupe les trois-quarts de la toile), contribue à accentuer le contraste entre ombre et lumière. Le foyer de Caïn a été déplacé vers la droite de la toile, ce qui en clarifie la composition ; son aspect rougeoyant dramatise encore la situation.

Étude de tête d’un homme barbu (c. 1820) – Inv. 201

Cette belle étude peinte d’après nature a peut-être été réalisée pour la tête de Caïn de la première version esquissée par Cogniet, mais la position de trois-quarts gauche est plus proche de la seconde version.

Trois études de tête d’hommes barbus pour Caïn – Inv.575.312 – Inv. 575.313 et Inv. 575.460 –

Deux dessins sont faits d’après le même modèle, un portrait vu de profil  et un second vu de trois-quarts vers la gauche. Dans l’une de ces deux études (Inv. 575.460), proche de la composition peinte, on constate toute la virtuosité du dessinateur : la maîtrise des hachures nuancées qui ombrent le visage, la force de celles qui donnent du volume aux cheveux, et la barbe toute en boucles légères. On imagine le mouvement de la main de l’artiste et de son crayon, virevoltant avec élégance et maîtrise sur la feuille, pour tracer ce magnifique dessin.

Un troisième portrait (Inv. 575.313), sur papier bleu, est d‘un autre modèle.

Quatre études de Caïn – Inv. 532.14 – Inv. 532.13 –Inv.532.16Inv.532.15

Cette belle série de quatre études au crayon de Caïn (2e version) montre la progression du travail de l’artiste. Peu à peu, les détails sont précisés et mis en place. Le beau dessin (Inv. 532.15), correspond à la version finale, le corps s'est affiné, l'expression du visage prend forme, le mouvement de la fourrure est affirmé. Une nouvelle arme du meurtre apparaît : un bâton.


Abel, étude pour "Caïn et Abel" Inv. 532.11

Étude d’Abel agenouillé. Il est possible de penser que cette étude a été réalisée après que le peintre a pris la décision d’opter pour une composition verticale, car dans la partie inférieure de la feuille un petit dessin précise la composition d’ensemble. De plus, nous pouvons distinguer, dans l’angle inférieur droit de la feuille, un léger tracé reprenant les détails du vêtement d’Abel.

Étude pour "Caïn et Abel" (2e version) – Inv. 532

Dans ce dessin, principalement travaillé au crayon noir et au lavis d’encre brune, l’artiste installe la composition d’ensemble. Il joue déjà sur les contrastes d’éclairage et les nuages de fumée : au premier plan dans l’ombre, entouré d’une épaisse fumée, Caïn est opposé à Abel, en prière, en pleine lumière. Ce dernier est vêtu d’un léger vêtement rehaussé de craie blanche. Les deux foyers sont disposés de part et d’autre de la feuille, ce qui permet de mieux les identifier.

Conclusion

Quand nous regardons cet ensemble de dessins et de peintures préparatoires, nous avons l’impression d’entrer dans l’intimité de l’artiste qui fait des choix, et affine peu à peu ses idées. Nous le devinons progressant dans son processus créatif. Cogniet travaillait lentement ; chaque tableau est le résultat de longues recherches. Il est très émouvant de l’imaginer travaillant dans son atelier, concentré, reprenant chaque partie, chaque détail de la composition, afin de trouver l’idée qui donnera la plus grande efficacité à son projet initial.

Espérons que ce tableau, sur lequel nous disposons d’une documentation exceptionnelle, resurgisse un jour sur le marché de l’art,… et que le musée d’Orléans puisse alors l’acquérir. Quelle découverte ce serait !

 


 

NEMOURS - Chapelle des Tanneurs

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Façade de la chapelle des Tanneurs

Visite le dimanche 15 janvier 2023

 Cette petite chapelle sert d’annexe au musée-château de Nemours. Une vingtaine de plâtres originaux y sont conservés. Certains de ces plâtres étant en mauvais état, un programme de restauration a été engagé et se poursuit au rythme de deux œuvres chaque année. Le résultat est spectaculaire. Une douzaine de plâtres originaux sont actuellement présentés. 

Escalier d’accès à la chapelle

Vue d’ensemble de la chapelle

Jean-Jules Allasseur (1818-1903) : Moïse sauvé des eaux (Salon des artiste français de 1853). Plâtre original

Version réduite en marbre (Lille)

Jean-Jules Allasseur : La République (1880 - projet pour un monument place de la République à Paris - Non réalisé)

Charles Jean Cléophas Desvergnes (Bellegarde, 1860-1928) : Statue de Jeanne d’Arc (1920). Plâtre original

Jeanne d'Arc a été canonisée en 1920. Commande d’une sculpture en marbre pour la cathédrale Notre-Dame de Paris. Statue inaugurée en 1921

Jean André Delorme (1829-1905) : Ariane abandonnée sur l’île de Naxos (1893). Plâtre

Édouard Pépin (1842-1927) : Pandore. L’épouse du sculpteur aurait servi de modèle, et son corps moulé par le sculpteur. Plâtre (don de Mme Eva Pépin).

Jules Blanchard (1832-1916) : Éros décochant une flèche (1898). Plâtre

Gabriel-Jules Thomas (1824-1905) : Allégorie pour le monument à Louis Thuillier (1856-83), mort pour la Science (1883-88). Plâtre avec traces de mise-aux points. Le marbre correspondant ornait un monument élevé à Louis Thuillier, à Alexandrie (Egypte), ville où il est décédé en étudiant le choléra.

Vue d’une sculpture en cours de restauration

Louis-Ernest Barrias (1841-1905) : Le monument à Victor Hugo

Au centre de la place Victor Hugo à Paris, un monument rendant hommage à Victor Hugo est inauguré en 1902, à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain. Ce monument de 11 mètres de hauteur, réalisé par Louis-Ernest Barrias, est en bronze et son socle en pierre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous le régime de Vichy, la partie en bronze est envoyée à la fonte.

Cependant les 4 hauts-reliefs (2 par Ernest Barrias – 2 autres par André Allar) furent sauvés, on peut en retrouver un au musée des beaux-arts de Calais (« Souvenir de la nuit du 4 décembre 1851 ») et les trois autres, sur le monument à Victor Hugo à Veules-les Roses (Seine-Maritime), avec « Hugo entouré des personnages de ses romans ».

Louis-Ernest Barrias : Souvenir de la nuit du 4 décembre 1851, appelant à la résistance au Coup d’État (c. 1900). Plâtre. Femme éplorée avec son fils mort sur ses genoux (deux impacts de balles au front.

Au-dessus de la femme éplorée, un portrait de Napoléon III figure dan sun cadre

Louis-Ernest Barrias : Hugo entouré des personnages de ses romans. Esméralda et Quasimodo – La Flécharde et ses enfants – Jean Valjean, Gavroche et Cosette – Gilliat et la pieuvre. Plâtre 

Justin Chrysostome Sanson (1833-1910) : Ulysse ramenant Chryséis à son père. Haut-relief en plâtre. Œuvre réalisée pour le Prix de Rome (1861 - dépôt de l’ENSBA)  

Justin Chrysostome Sanson: Piéta. Plâtre original présenté au Salon de 1876.

Dans l'église St Jean-Baptiste de Nemours

Justin Chrysostome Sanson (1833-1910) : Piéta. Bronze

 

 

Une œuvre bien connue des Orléanais : 

Charles Desvergnes : Monument à la Défense des Aydesà Orléans (1897). Bronze

La maquette en plâtre est au château de Bellegarde. Il s'agit de la maquette d'un monument aux morts de 1870 réalisé par Desvergnes après avoir remporté un concours lancé en 1897. Il commémore un fait d'armes qui s'est déroulé dans le faubourg des Aydes (quartier au nord d'Orléans). Cinq mille soldats français résistent une demi-journée face à quarante mille Prussiens. Leur chef, le commandant Arago, est tué. Le monument est inauguré en 1899.

 

 

FONTEVRAUD - Abb - MAM

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Entrée de l’Abbaye et le bâtiment de la Fannerie

Visite de l'abbaye et du Musée d'Art Moderne, le jeudi 16 mars 2023

Musée d'Art Moderne

Édifié vers 1786, le bâtiment dit de la Fannerie, est l’un des tout derniers construits du temps du fonctionnement de l’abbaye de Fontevraud. Son nom est à mettre en relation avec le stockage du foin nécessaire aux chevaux, et il fait à l’origine partie d’un ensemble de bâtiments consacrés aux écuries et équipages du complexe monastique.

Sans affectation depuis près d’un siècle, les espaces intérieurs étaient dans un état d’abandon, et attendaient un projet de réaffectation.

D’importants travaux de restauration des extérieurs ont été réalisés en 2008, précédés d’une étude d’archéologie du bâti en 2002. La création du  Musée d’Art Moderne, collections nationales Martine et Léon Cligman, vient donc à point nommé.

Le 23 juillet 2018, l’État a reçu de Martine (née en 1932)et Léon Cligman (26 mai 1920-15 mai 2022), pour la Région des Pays de la Loire, le don de 561 œuvres. Une seconde donation à la Région d’environ 300 objets a suivi en 2019. Cet ensemble constitue le fonds de la collection du musée d’Art moderne de Fontevraud, inauguré le 19 mai 2021.

Martine Lévy est elle-même fille de collectionneurs. Élevée parmi les toiles de Maurice de Vlaminck, de Raoul Dufy et de Chaïm Soutine, les sculptures d’Auguste Rodin et les dessins de Degas, Martine ne pouvait que s’engager très jeune vers les chemins de la création et avoir aussi l’envie de les collectionner.

Lorsqu’elle rencontre Léon Cligman au sortir de la guerre, le jeune homme, brillant élève de l’École supérieure de commerce, et Résistant à l’âge de vingt ans, entame une carrière d’industriel dans le domaine du textile, une activité qu’il poursuivra avec succès dans les sociétés qu’il crée ou rachète, dont Newman, Saint Laurent Rive Gauche, Christian Lacroix ou Lacoste sont les marques phares.

Mariés en 1954, Léon et Martine Cligman décident de suivre la tradition familiale et commencent à acquérir les objets qui constitueront leur environnement quotidien pendant toute leur vie : attirés par les expressions d’une modernité classique, ils collectionnent les tendances figuratives de l’art de l’entre-deux-guerres comme les artistes venus d’Europe de l’Est qui participèrent, dès le début du 20e siècle, à la vitalité de l’École de Paris.

Entrée de l'abbaye et du musée

Édouard Goerg (1893-1969) : Les Jeunes Filles (1928)

Germaine Richier (1902-59) : La Vierge folle(1946)

Pérou : Masque funéraire céphalomorphe (culture Chancay - 900-1200). Bois

 

Germaine Richier : La Feuille (1948 - à gauche)

Germaine Richier : L’Homme des bois(1979)

Pérou : Masque funéraire céphalomorphe (culture Chancay - 900-1200). Bois

Pierre Puvis de Chavannes (1824-98) : Portrait de Forget en costume espagnol (1854)

Antoine Chintreuil (1814-73) : Troupeau dans la prairie (c. 1850)

Jean-Achille Benouville (1815-91) : Paysage d’Italie (c. 1865 - en bas)

Paul Guigou(1834-71) : Pâturage en Ile-de-France(1865 - à droite) 

Eugène Carrière (1849-1906) : Nature morte à la théière (c. 1887)

Jacques-Emile Blanche (1861-1942) : Portrait de Charlotte Aman-Jean (1917)

François Bonvin (1817-87) : Chez Grand-père(c. 1860)

Jean-Baptiste-Camille Corot (1796-1875) : Intérieur de Cuisine à Mantes (1855-60)

Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) : Toulouse-Lautrec, de dos (c. 1884)

Ce brouillard qui masque une partie du tabouret sur lequel le peintre est assis, ne se comprend que grâce à l’inscription sur la toile blanche qu’un repeint de pudeur a longtemps atténué : « Oh, que ce pet pue ! ».

Eugène Carrière : Portrait de la fille de l’artiste (c. 1890 - à gauche)

Eugène Carrière : Portrait de la femme de l’artiste (c. 1890)

Edgar Degas (1834-1917) : Danseuseregardant la plante de son pied droit (c. 1890-1900). Bronze

Edgar Degas : Femme surprise (1896 - à droite). Bronze

Jean-Louis Forain (1852-1931) : Le Peintre(1907)

Eugène Carrière : Mère et Enfant (1885)

 

Charles Laval (1862-94) : Portrait de Frédéric Satre (1889 - à gauche)

Maurice Denis (1870-1943) : Le Balcon de Silencio au soleil couchant (1911)

Paul Sérusier (1864-1927) : Paysage mauve : Châteauneuf-du-Faou (c. 1917 - centre)

Jacques-Emile Blanche : Intérieur(1912 - à droite)

Albert Marquet (1875-1947) : Le Quai des Grands-Augustins (1905)

Kees Van Dongen (1877-1968) : Tête de Gitane(c. 1910 - au centre)

Egypte : Masque funéraire féminin (1er- IIe s.). Stuc peint

 

Roger de La Fresnaye (1885-1925) : Environs de Munich : Bogenhausen (1909-10)

Roger de La Fresnaye : L’Homme buvant et chantant (1910)

André Mare(1885-1932) : Le Pont d’Alby-sur-Chéran (c. 1910)

André Mare : Le Cheval près de la Ferme(1922)

 

Les Verreries de Maurice Marinot (1882-1960). Importante collection

 

Maurice de Vlaminck (1876-1958) : Inondation à Ivry (1910)

Mali : Coiffe Tyi Wara (Bambara). Bois

Mexique : Statuette de personnage assis (4e-5e s.). Terre cuite

 

Roger de La Fresnaye : Grande nature morte aux Tasses blanches (1910)

Roger de La Fresnaye : Nature morte à la Bouilloire (c. 1911)

Henry de Waroquier (1881-1970) : Vue sur le Lac de Côme (1912)

Maurice Marinot : Au Maroc, Femme arabe(1917)

Maurice Marinot : Au Maroc (1917 - à droite)

Maurice Marinot : Au Maroc (1917)

Statue d’Orant assis (Sumer – 2300 avt-JC). Pierre volcanique

 

Germaine Richier (1902-59) : L’Échiquier – Le Roi, la Reine, Le Cavalier, le Fou, la Tour (1959). Bronze

Bernard Buffet (1928-99) : Vue de Manhattan(1958)

Longue de 3,30 m, la plus grande peinture de la collection du musée d’Art moderne de Fontevraud est impressionnante. Réalisées après un voyage de Bernard Buffet aux États-Unis en compagnie de Christian Dior et de Pierre Bergé, plusieurs de ces toiles ont servi de décor à des photographies de mode publiées dans le célèbre magazine Harper’s Bazaar en 1959.

Bernard Buffet (1828-99) : Nature morte aux deux Bouteilles (1956)

 

En noir et blanc – cabinet d’art graphique. Collection de dessins

Edgar Degas (1834-1917) : La Repasseuse (1884). Crayon

Émile Bernard (1868-1941) : Vue de la ville de Sienne (1920-30)

 

Le musée imaginaire

Cambodge : Torse de Bodhsattva Lokesvara (culture Kmère – 12e-13es.). Grès

Cambodge : Tête de divinité (culture Khmère, style Koh Ker – 10e s.). Grès

Bavière(c. 1560) : Élément de retable Tilleul

Italie (15e) : Saint Roch. Bois

Japon : Bishamonten (Epoque Heian – 11e-12e). Le plus puissant des Rois du ciel qui protègent les quatre directions des temples bouddhistes.

France (14e-15e) : Vierge à l’enfant. Bois polychrome

Nigéria : Masque Gélédé (Yoruba – fin 19e). Bois

Bénin : Plaque décorative murale (peuple Edo – 16e-17e). Bronze (à gauche)

Ghana : Tête funéraire (Ashanti – 18e-19e). Terre cuite

 

Amédée de La Patellière (1890-1932) : La Main auprès de la table (1927)

César Baldaccini, dit César (1921-98) : Trois Masques (Tête à têtes) (1972). Bronzes

Mascaron du Pont-Neuf à Paris (17e ou 19e). Pierre

Pérou : Pectoral en forme de Jaguar (1er-6e s.). Cuivre repoussé et or

Mésopotamie du sud (culture sumérienne) : Tête de prince sumérien (2120-210 avt-JC). Diorite verte

 

Salle des tapisseries – Animaux légendaires

Sumatra(peuple Batak) : Tête de singe. Bois

Jean Lurçat (1892-1966) : Le Coq (1952). Tapisserie d’Aubusson

Jean Lurçat : Menuhim 1954). Tapisserie d’Aubusson

Jean Lurçat : Esculape accueille les signes de la poésie (1941). Aubusson

Charles Dufresne (1876-1938) : Lion attaquant(1925)

Charles Dufresne : Le Rêve

 

Duilio Barnabé (1914-61) : Pierrot (c. 1861)

Duilio Barnabé : Nature morte (c. 1959)

Robert Delaunay (1885-1941) : Femme au marché (Portugal) (1915)

Georges Rouault (1871-1958) : Scène biblique(1946)

Charles Dufresne (1876-1938) : Nature morte à la Guitare (1920)

Juan Gris(1887-1927) : Les Mots croisés(1925)

Tal Coat(1905-85) : La Table servie(1942)

André Derain(1880-1954) : Nature morte à la Bouteille (c. 1938)

André Derain : Le Poète (1913)

André Derain : Portrait de Gitan (1930)

André Derain : Nature morte au Panier et fruits

Édouard Goerg : Le Bal nègre (1921)

Auguste Chabaud (1882-1955) : La Fête populaire (c. 1925)

Amédée de La Patellière (1890-1932) : Nature morte au ciel d’orage (1927)

Amédée de La Patellière : La Conversation dans l’atelier (1927)

Marcel Gromaire (1892-1971) : L’Antiquaire(1922)

Henry de Waroquier (1881-1970) : La Ville sur le Var (Entrevaux) (1921)

Jean Fautrier (1898-1964) : Émilienne(1925)

Georges Rousse (1947-) : Peinture préparatoire à la photographie (1984)

 

L’École de Paris

Georges Kars(1882-1945) : Les Perroquets verts(1935 - au centre). Plusieurs œuvres

Michel Kikoïne (1892-1968) : Autoportrait(1930)

Michel Kikoïne : Le Village aux Toits rouges (c. 1922)

Chaïm Soutine (1893-1943) : Les Oranges sur fond vert (1916)

Chaïm Soutine : Nature morte au Pain et au Poisson (1922)

Mikhaïl Larionov (1881-1964) : Le Bouquet(c. 1909)

Émile Othon Friesz (1879-1949) : Baigneuses, Le Havre (1921)

Émile Othon Friesz : Le Port de Toulon(1929)

Jean Pougny(1892-1956) : Le Tramway (1946)

Jean Pougny : La Façade - Le Boulevard (1946)

Jean Pougny : Nature morte au Masque (c. 1953)

Jean Pougny : Arlequin au loup blanc – Le Fiacre

 

Collection de bols japonais (17e-19e s.)

 

Atelier d’artiste de Martine Cligman, dite Martine Martine(1932-)

Auguste Rodin (1840-1917) : Buste de Balzac (1892). Bronze

Raoul Dufy(1877-1943) : L’Atelier de la rue Jeanne d’Arc (1942)

Maurice Marinot (1882-1960) : Le Modèle dans l’atelier (1905)

Bernard Buffet : Atelier de Manine(1956) (Propriété de Manimes à Domont (95) ?)

Martine Martine : Le Grand Cheval-Homme(2007). Bronze

Martine Martine : La Naufragée (1978). Bronze. Et nombreuses autres œuvres…

La collection est aussi composée de nombreuses petites œuvres provenant de cultures diverses : objets africains, précolombiens, provenant d’Océanie, ainsi que d’Extrême-Orient.

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Et quelques photos de l’abbaye royale de Fontevraud

Fondée en 1101 par le moine Robert d’Abrissel, aux confins des provinces de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine, l’Abbaye royale de Fontevraud est la lus grande cité monastique de France.

Elle doit notamment sa puissance aux Plantagenêt et à ses liens étroits avec Aliénor d’Aquitaine, figure emblématique de ce lieu si mystérieux. La reine de France, puis d’Angleterre, entretient en effet une relation particulière avec la cité. Son gisant trône aujourd’hui encore au cœur de l’abbatiale aux côtés de ceux de son époux Henri II et de son fils Richard Cœur de Lion. Le quatrième gisant est celui d’Isabelle d’Angoulême, épouse de Jean sans Terre, qui régna après la mort de son frère Richard 1er. Cinquième et dernier fils du roi Henri II, il n’était pas destiné à régner, c’est pourtant lui qui assura la descendance de la dynastie des Plantagenêt. Après la mort de son mari, Henri (en 1189), et de son fils, Richard (en 1199), Aliénor se retire à l’abbaye à partir de 1200 et commande les tombeaux. Elle meurt en 1204 à l’âge de 82 ans.

Plus que nul autre lieu, l’Abbaye Royale de Fontevraud est aujourd’hui reconnue comme la nécropole de la dynastie régnante en Angleterre de 1154 à 1485.

Façade de l’abbatiale

Nef de l’abbatiale

Tombeaux des rois et reines d’Angleterre

Tombeaux d’Henri II Plantagenêt et d’Aliénor d’Aquitaine

Tombeau d’Aliénor

Tombeau de Richard Cœur de Lion et d’Isabelle d’Angoulême

Cloître du Grand-Moûtier

Entrée de la salle capitulaire

Salle capitulaire

Suite des fresques de la salle capitulaire : Les peintures de la salle ont été réalisées par Thomas Pot vers 1565. Elles représentent la Passion du Christ jusqu'à la Dormition de la Vierge, en 10 scènes.

Le Lavements des pieds(avant de se mettre à table pour la Cène)

Le Baiser de Judas

La Crucifixion

La Descente de Croix

La Mise au Tombeau

La Résurrection du Christ

Les célèbres cuisines romanes

 

 

  




Jean-Louis GAUTREAU nous a quitté

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Le blog «Notes de musées» vous permet de visiter les Musées des Beaux-Arts de province. Vous êtes encore nombreux à venir trouver ou revoir des œuvres que Jean-Louis GAUTREAU a sélectionnées. Sur la page d’accueil de ce blog, il disait qu’il contenait «plus de 200 musées (…) et plus de 9000 photos.»

 

Mais la maladie a figé ses doigts trop loin de son appareil photo et de son clavier pour qu’il continue à alimenter ce précieux outil de connaissance des contenus des musées de nos belles provinces.   

 

Nous avons la tristesse de vous annoncer 

que Jean-Louis nous a quittés le 8 août 2023, 

il venait d’avoir 80 ans.

 

Nous essaierons de maintenir cet espace virtuel en place, mais nous sommes incapables de poursuivre son expansion, puisque nous ne disposons pas de ses extraordinaires capacités à courir à travers notre pays pour y recenser les œuvres dispersées, les apprécier et enfin vous les proposer. 


Durant ses obsèques, cinq interventions ont permis de cerner l’homme qu’il fut :

  • Son neveu Gérard FREY, qui avec le concours de sa sœur Pascale, nous offrit un éclairage familial (consulter ce texte).
  • Le général Abel MOITTIÉ, président de l’association des Amis de Roger Toulouse, dont Jean-Louis, qui en était vice-président, fut «la cheville ouvrière».
  • Claude VIVIANI, président de l’ACORFI, association dont Jean-Louis était membre du conseil d’administration et brillant conférencier chaque année depuis 2010.
  • Monique MUSSON, présidente des Amis des musées d’Orléans. Jean-Louis fournissait à la revue de cette association chaque année un article.
  • Corentin DURY, conservateur du patrimoine au Musée des Beaux-Arts d’Orléans, a évoqué entre autres, son intérêt pour ce blog avant son arrivée à Orléans et ensuite sa surprise de rencontrer son auteur dans la cité johannique.

 

Trois articles de presse complétent ce panorama :

  • «Disparition : Jean-Louis Gautreau, grand mécène du musée des Beaux-Arts d’Orléans, s’est éteint», un article de la République du centre, le journal d’Orléans, publié le 17 août 2023.
  • «Jean-Louis Gautreau n’est plus», un article daté du 10 août 2023, de MagCentre.fr, la revue en ligne de la région Centre-Val de Centre.
  • Un texte d’Olivia VOISIN, directrice des Musées d’Orléans et les titres des 13 articles rédigés par Jean-Louis GAUTREAU dans le bulletin n°43 des Amis des Musées d’Orléans.

  

Merci Jean-Louis…


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