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10i-"L'atelier de Léon Cogniet", par sa soeur, Marie-Amélie

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Étude de deux toiles de Marie-Amélie Cognietreprésentant l’atelier de Léon Cogniet.

Par Jean-Louis Gautreau 

Au printemps 1892, 16 caisses, contenant 1 240 dessins et 167 peintures, furent déposées au musée des Beaux-Arts d’Orléans. Il s’agissait de l’important legs Cogniet-Thévenin : les donatrices étaient Caroline Cogniet, née Thévenin (épouse du peintre Léon Cogniet, Grand Prix de Rome), et sa sœur, Rosalie Thévenin.  Il rassemble des œuvres majeures de Léon Cogniet, mais également de sa sœur, Marie-Amélie, ainsi que de Caroline et Rosalie.  De nombreuses études des élèves du Maître figuraient aussi dans ce legs. Cet ensemble joua un rôle déterminant dans la constitution du fonds de peinture du XIXe siècle du musée.

Nous allons étudier deux petites toiles de Marie-Amélie Cogniet, actuellement exposées dans la salle 23 du musée d’Orléans.

Les peintres

Marie-Amélie Cogniet (1798-1869) était une artiste peintre, à la fois sœur et élève du peintre et professeur d'art Léon Cogniet. Elle a été sa principale assistante.

En 1831, elle exécute des vues du grand atelier parisien de son frère, installé au no 9, rue de la Grange-aux-Belles (10earrondissement, près du canal Saint-Martin). Dans cet espace de grandes dimensions, Marie-Amélie a choisi de montrer son frère en train de travailler à une commande officielle destinée à un plafond du musée du Louvre.

Entre 1840 et 1860, Marie-Amélie anima également, un atelier de femmes sous la direction de son frère qui dirigeait principalement l'atelier des hommes. Très fréquenté, cet atelier féminin était au no 50, rue des Marais-Saint-Martin (la rue a en grande partie disparu, elle était située de l’autre côté du canal), Par ailleurs, Marie-Amélie a exposé aux Salons de 1831 à 1843.

Plus tard, l'atelier des femmes sera dirigé par Rosalie Thévenin(1813-1892), une élève du Maître, qui épousera tardivement Léon Cogniet en 1865. Ce dernier avait 70 ans.

Il est aussi probable que ces deux femmes ont été des collaboratrices du peintre pour certaines grandes compositions.

Léon Cogniet(1794-1880) entre à l’école des Beaux-Arts de Paris en 1812. Il étudie avec Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833 – Prix de Rome en 1797), et devient l’ami de Théodore Géricault, Eugène Delacroix, Ary Scheffer, Henry Scheffer, Jean Alaux, etc.

Après deux échecs, en 1815 (« Briséis pleurant Patrocle » ou « Briséis, rendue à Achille, découvre dans sa tente le corps de Patrocle » – musée d’Orléans), et en 1816 (« Oenone refusant de secourir Pâris » - musée de Fécamp), il remporte le Grand Prix de Rome de Peinture d’Histoire en 1817, avec « Hélène délivrée par Castor et Pollux » (Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris). Il part à la villa Médicis à Rome en compagnie du peintre Achille-Etna Michallon (1796-1822), lauréat, cette même année, du Grand Prix de Rome du Paysage historique, nouvelle catégorie du concours, créée en 1816. .

Léon Cogniet reste pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1817 à 1822.

A son retour en France, il participe aux salons de peinture avec succès, et reçoit des commandes officielles. Il ouvre un atelier, fréquenté par de jeunes artistes,

1 - Marie-Amélie Cogniet (1798-1869) : Léon Cogniet dans son atelier (c. 1831). Huile sur toile. 46 x 38 cm (sans le cadre)

Description des deux tableaux

Ces deux petites toiles présentent un intérêt documentaire exceptionnel. Elles montrent, avec une grande fidélité, et sous deux angles différents, l’atelier personnel du Maître. Elles illustrent aussi l’atmosphère d’un atelier d’artiste de renom qui prépare des élèves au concours du Grand Prix de Rome.

1-Premier tableau. Composition verticale

Le tableau montre la grande verrière, généralement orientée au nord, qui éclaire l’atelier. Au centre de la toile, Léon Cogniet, vêtu d’une redingote verte à col noir, est assis sur un plan incliné. Il porte des lunettes. Il est dans une attitude de réflexion et semble contempler quelque chose (probablement l’une de ses toiles) hors cadre. Derrière lui, une échelle permet d’accéder à un rebord situé au niveau de la verrière, afin de pouvoir régler l’intensité de la lumière à l’aide de toiles. A droite de la composition, on reconnaît la Vénus de Médicis, en plâtre, posée sur un poêle en faïence blanche. Devant les pieds de la Vénus, on remarque un buste en plâtre d’Homère.

Dans l’angle inférieur droit, une étude pour le portrait du Maréchal Nicolas Joseph Maison, est posée contre le poêle. En 1829, Léon Cogniet a reçu la commande de ce portrait en pied, afin d’orner la salle des Maréchaux au Palais des Tuileries (détruit en 1871). Une petite esquisse du tableau final est conservée dans la salle 23 du musée d’Orléans.

Au fond de l’atelier, Marie-Amélie, en robe bleue, peint une toile posée sur un chevalet. Derrière elle, on remarque un petit cabinet fermé par une porte jaune. On peut imaginer qu’il contient un lit de repos. Un escalier de bois permet de monter sur le toit du cabinet où sont disposés des plâtres d’art. Sur le mur du fond, on distingue quatre petites études de nus. A gauche de la verrière, une ouverture donne peut-être accès à une terrasse. 

2 - Marie-Amélie Cogniet : Intérieur de l’atelier de Léon Cogniet en 1831 (1831). Huile sur toile. 33 x 40,2 cm

2-Second tableau. Composition horizontale

Même atelier, un autre jour. A gauche, Léon Cogniet, en blouse blanche et pantalon gris à rayures, se tient debout sur une petite caisse ; il est appuyé contre l’échelle qui mène à la verrière. Un pinceau à la main, il a pris du recul pour contempler la grande toile ébauchée sur laquelle il travaille : « L’Expédition d’Egypte sous les ordres de Bonaparte », destinée au plafond de la salle des papyrus et des manuscrits grecs du musée Charles X, au Louvre. Commandée en 1828, cette toile (3,76 x 5,80 m) sera livrée en 1835. 

Marie-Amélie est assise devant la toile, elle porte une robe et une coiffure à la mode romantique. Elle tient aussi un pinceau, et regarde son frère, attendant ses ordres ou ses indications. Elle est peut-être chargée d’ombrer le dessin porté sur la toile, afin de mettre en place les volumes.

Sur le côté droit, apparaît l’amorce d’une grande toile encadrée.

A l’arrière plan, un élève, assis devant un chevalet, copie un portrait du Maître. A l’extrême gauche, un jeune apprenti surgit dans la composition. Au premier plan, un élégant manteau rouge à doublure rose, appartenant à Marie-Amélie, est jeté négligemment sur une chaise.

L’arrière-plan de l’atelierest très intéressant. On retrouve le poêle en faïence surmonté de la Vénus Médicis. Une vingtaine de petites toiles sont rassemblées autour d’une horloge (dans une monture ronde et rouge) qui rythme la vie de l’atelier. Les toiles sont les pochades de paysages ou de portraits que le peintre a rapportées de son séjour en Italie.

La grande table est couverte de feuilles de papier d’où émerge un petit cheval blanc. A droite de la Vénus, appuyée contre une pile de dessins, une petite peinture est identifiable, c’est l’« Etude d’Oriental » de Michallon (collection du musée d’Orléans).  Deux cartons bourrés de dessins sont appuyés contre la table.

Sur le mur, la grande toile représente « Caïn et Abel ». Cette œuvre de Léon Cogniet n’est pas localisée, mais le musée possède plusieurs études préparatoires. Sous le cadre, un petit plâtre est suspendu. Selon un correspondant du musée, il est possible que ce soit le masque mortuaire de Théodore Géricault. Ce peintre, décédé prématurément en 1824, était un ami proche de Léon Cogniet. En effet, quelques années après sa mort, le masque mortuaire de Géricault fit l’objet d’une véritable vénération de la part des artistes, qui en accrochaient fréquemment un exemplaire dans leurs ateliers.

Masque mortuaire de Géricault. Plâtre

A gauche, on découvre un autre cabinet semblable à celui du premier tableau, il occupe l’angle opposé de la pièce. La porte est ouverte. Sur le mur du cabinet, on reconnaît une esquisse de la toile qui a permis à Cogniet d’obtenir le second prix au concours de 1815 (« Briséis pleurant Patrocle »). Des plâtres d’art sont rassemblés au-dessus du cabinet, parmi lesquels on distingue la tête de l’un des « esclaves » de Michel-Ange.   


L’atelier de Léon Cogniet - Préparation au concours

Dans l’atelier de Léon Cogniet, comme dans tous les ateliers d’artistes importants, les élèves apprenaient à travailler selon des méthodes académiques:

-d’après des moulages en plâtre de sculptures antiques célèbres. La pratique du dessin était d’une importance primordiale.

-d’après des modèles vivants (uniquement masculins) qui posaient nus. Pour dessiner des sujets féminins, les élèves devaient se contenter de sculptures en plâtre.

-et en copiant les œuvres du Maître.

Seuls les élèves les plus talentueux préparaient le concours du Prix de Rome.

Le concours du prix de Rome

Le concours était ouvert à tout concurrent de sexe masculin (les femmes n’obtiendront le droit de concourir qu’en 1903), célibataire, âgé de moins de trente ans, et déjà admis à l’École des Beaux-Arts.

Il se déroulait sur quelques semaines et en trois étapescorrespondant à trois épreuves successives.

1-Durant la première épreuve, les candidats (une centaine) devaient réaliser, en douze heures, une esquisse peinte à l’huile (format 32,5 x 40,5 cm) dont le thème était toujours emprunté à l’histoire biblique ou mythologique.

2-À l’issue de cette épreuve, les sélectionnés (une vingtaine) devaient peindre une étude de nu (format 81 x 65 cm), en quatre sessions de sept heures.

3-La troisième et dernière épreuve, la plus importante, se déroulait en deux phases. Les candidats étaient enfermés dans des cellules individuelles, à l’intérieur de l’école.

Dans un premier temps, sur un sujet historique imposé (antiquité, mythologie, thème biblique), les candidats devaient exécuter, en douze heures, une esquisse de leur composition finale (format 24,5 x 32,5 cm).

Enfin, dans une phase ultime de soixante-douze jours, les élèves travaillaient à leur grande toile (format 113,7 x 146,5 cm). La composition finale ne devait pas différer de l’esquisse initiale conservée par les juges.

Chaque année, le lauréat du premier prix bénéficiait d’un séjour de cinq ans, tous frais payés, dans la villa Médicis à Rome. A son retour en France, il était assuré d’avoir une belle carrière, et de recevoir des commandes officielles.

Quelques élèves de Léon Cogniet ont accédé à une réelle célébrité - certains ont obtenu le Grand Prix de Rome :

-Félix-Joseph Barrias (1822-1907 – Grand Prix de Rome en 1844) – Léon Bonnat (1833-1922) – François Chifflard (1825-1901 – Grand Prix de Rome en 1851) – Alfred Dedreux (1810-60) – Alfred Dehodencq (1822-82) - Augustin Feyen-Perrin (1826-88) – Adolphe Hervier (1818-79) - Jean-Paul Laurens (1838-1921) – Fortuné Layraud (1833-1913 – Grand Prix de Rome en 1863) - Jules Lefebvre (1834-1912 – Grand Prix de Rome en 1861) – Ernest Meissonier (1815-91) – Dominique Papety (1815-49 – Grand Prix de Rome en 1836) – Tony Robert-Fleury (1837-1911).

Parmi ses nombreuses élèves figurait Nélie Jacquemart (1841-1912) qui sut rassembler avec son époux, Edouard André, la prodigieuse collection du musée Jacquemart-André à Paris, et de l’abbaye de Chaalis (Oise).

Conclusion

Dans ces deux petites toiles au charme indéniable, Marie-Amélie a su rendre l’atmosphère romantique et studieuse qui régnait dans cet atelier qu’elle fréquentait assidûment. Elle leur a donné une étonnante et authentique valeur documentaire, par les nombreux petits détails très précis qu’elle a rassemblés. C’est aussi un hommage admiratif à son frère. En regardant attentivement ces deux petites œuvres, nous pouvons, par l’imagination, nous retrouver plongé dans l’atelier d’un peintre officiel, Grand Prix de Rome, au début du règne de Louis-Philippe.  

 

 


YERRES - Propriété Caillebotte

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    Propriété Caillebotte

(département : Essonne - 91)

En 1824, la maison est transformée en villa de style néo-classique par le restaurateur parisien Pierre-Frédéric Borrel qui soigne les aménagements et décors intérieurs.

Mais en 1843, sa faillite l’oblige à vendre le domaine à la veuve de Martin-Guillaume Biennais, célèbre orfèvre et ébéniste de Napoléon 1er et de la famille impériale.

De son passage dans la maison ne restera que le mobilier de la chambre à coucher  en acajou et bronze doré provenant directement des ateliers de son défunt mari (et ce jusqu’en 1962).

La famille Caillebotte acquiert le domaine en 1860pour en faire sa résidence d’été. Martial Caillebotte père l’embellit et agrandit notablement le potager.

L'un de ses fils, Gustave Caillebotte (1848-94) est un célèbre peintre proche des impressionnistes, et grand collectionneur. C'est dans cette propriété qu'il réalisa plus du tiers de ses œuvres (89 toiles).

La famille vend la propriété en 1879, peu de temps après le décès de la mère de Gustave Caillebotte.

Après avoir connu plusieurs autres propriétaires, le domaine est acquis par la commune en 1973 au franc symbolique.

De 1995 à aujourd’hui, la municipalité n’a eu de cesse de la rénover, célébrant ainsi l’art de vivre au XIXe siècle d’une maison de la bourgeoisie française au sein d’un vaste parc.

Pour la restitution des décors de la maison, « Les amis de la Propriété Caillebotte » ont été très actifs : de nombreux donateurs ont permis de faire d’importantes acquisitions. Par ailleurs, le Mobilier national a fait de nombreux dépôts.

La propriété a été labellisée « Maison des Illustres » par le ministère de la Culture et inscrite à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Visite de la propriété caillebotte le dimanche 27 février 2022

 

Rez-de-chaussée

1-Le vestibule

L’entrée dans la maison se fait par le vestibule, tel que l’avait conçu Pierre-Frédéric Borrel. Une fontaine murale permettait aux visiteurs de se rafraîchir en entrant.

L’accueil et la boutique de la maison Caillebotte sont situés dans la cuisine qui a été restituée.

2-La salle à manger

Elle était la pièce maîtresse pour un restaurateur comme Pierre-Frédéric Borrel. Un décor panoramique des jardins français ornait les murs.

3-Le salon

Le salon était davantage réservé aux dames. Au mur sont installées des « grisailles » représentant l’histoire de Psyché. La majeure partie du mobilier et la pendule ("L'Amour couronné par Psyché") proviennent des collections du Mobilier national.

4-La salle de billard

Plutôt destinée aux messieurs. C’est la seule représentation d’intérieur peinte par Gustave Caillebotte. Pendule, « L’Amour couronné par Psyché »

Gustave Caillebotte : « Le Billard » (1875 – coll. privée), resté inachevé. Ce tableau a permis de restituer les décors.

5-Le salon Zoé

Salon de jeu et de musique. petit meuble appelé "billet-doux"

6-La bibliothèque

Pierre-Fédéric Borrel avait constitué une bibliothèque de près de 6 000 ouvrages sur la gastronomie française.

Premier étage

6-La salle de l’histoire du domaine

Une périssoire devant la photo d’un tableau de Caillebotte

Périssoiressur l’Yerres (1878 - Rennes)

7-8-9-Ces trois pièces sont consacrées à l’évocation de trois membres de la famille Caillebotte : Gustave (le peintre) - Martial (le frère, passionné de photographie, de philatélie, et collectionneur de faïences) – Alfred (demi-frère, curé).

Salle 8 consacrée à Martial, frère de Gustave Caillebotte

10-La chambre à coucher

La dernière pièce à l’étage est la chambre à coucher parentale que Gustave occupera après le décès de ses parents.

Psyché - Le somptueux mobilier Empire par Biennais, fut vendu en 1962, et a pu être racheté en 2016 pour retrouver son lieu d’origine.

Second étage

11-L’atelier du peintre - Au centre, "Le Canotier au Chapeau haut-de-forme" (1878 - coll. privée)


Le grand parc est orné de divers bâtiments : la volière, l'orangerie, la chapelle, lekiosque, la glacière, etc.

Gustave Caillebotte : Portraits à la campagne (1876 - Bayeux). C'est dans le parc de la propriété que ce tableau a été réalisé

 

BRUNOY

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 Musée Robert-Dubois-Corneau

(département : Essonne – 91)

Visite du musée de dimanche 27 février 2022


Le musée Robert-Dubois-Corneau est un musée municipal labellisé Musée de France. Il est installé dans l'ancienne maison de l’historien et collectionneur Robert Dubois-Corneau (1876-1951), passionné d'histoire locale, qui a légué à sa ville l'ensemble de ses collections.

Le musée est officiellement inauguré en 1980 mais il n'ouvre ses portes qu'en 1988.

Une première salle est consacrée aux œuvres d'Alice Dubois, sœur de Robert Dubois-Corneau, avec des évocations du château de Jean Paris de Monmartel (1690-1766), évocation des constructions du futur Louis XVIII, alors comte de Provence : le grand et le petit château, tableaux du paysagiste Numance Bouel (1824-84), sculptures de Maurice Prost, sculpteur animalier (1894-1969). Une seconde salle est consacrée aux arts du spectacle de la période 1750-1850, autour de la figure du tragédien François-Joseph Talma. Quatre toiles du peintre Maurice Eliot, qui habitait et peignit la région, appartiennent aux collections.

Dans le parc

Maurice Prost (1894-1969) : Jeunesse. Pierrre

Maurice Prost : Les Chevreuils. Pierre

Maurice Prost : Les Sangliers. Pierre

Entrée - Escalier

Alice Dubois(1875-1945) : Pavots et Dahlias dans un panier

Premier étage

Maquette du château de Brunoy

Le parc et les grandes eaux du château de Brunoy. Le château de Brunoy a été la propriété tour à tour du marquis de Brunoy, puis du comte de Provence (futur Louis XVIII), avant d'être démantelé à la Révolution française

Jean-Baptiste Pigalle (1714-85) : L’Enfant à la cage. Marbre

Ec. française (18e) : Jean Pâris de Monmartel (1690-1866). Financier, parrain de la future marquise de Pompadour

Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-78) : Joseph Paris Duverney (1760). Terre cuite

François Denis Née(1732-1817) : Hôtel de la marquise de Brunoy. Gravure. Hôtel bâti par Etienne-Louis-Boullée en 1772 sur le faubourg Saint-Honoré à Paris

Ec. française (18e) : Charles-Philippe, comte d’Artois. Pastel. Frère cadet de Louis XVI et du comte de Provence, futur Charles X

Jean-Baptiste Génillion (1750-1829) : Le petit château de Brunoy

Henri Grevedon (1776-1860) : Portrait deTalma (1814). Dessin au crayon. François-Joseph Talma (1763-1826), célèbre tragédien admiré par Napoléon 1er, a vécu à Brunoy.

Lithographie d’après Zéphirin Belliard (début 19e) : Talma en Néron dans Britannicus de Racine. Gravure

Gravure époque Premier Empire : Talma donnant une leçon de grâce et de dignité impériale

Joseph-Nicolas Robert-Fleury (1797-1890) : Les derniers moments de Talma (1826)

Pierre-Jean David d’Angers (1788-1856) : Projet de statue représentant Talma (1637). Plâtre

Alice Dubois(1875-1945) : Portrait de Monsieur Simon Corneau (1897). Simon Corneau est le grand-père maternel de l’artiste.

Alice Dubois : Homme à la chemise blanche

Alice Dubois : Portrait de femme

Alice Dubois : Portrait de Moine

Alice Dubois : Portrait d’homme barbu

Alice Dubois : Prêtre lisant

Alice Dubois : Iris

Alice Dubois : Nature morte aux tomates

Alice Dubois : Meules au Sauvageon à Brunoy(1906)

Photo : Alice Dubois peignant des meules

Dans la cage d’escalier

Amédée Varin(1818-83) : La Vallée du Réveillon (à gauche)

Maurice Eliot (1862-1945) : Enterrement d'une jeune fille, Epinay-sur-Sénart (1888)

Maurice Prost (1894-1967) : Le Pont de Soulins

Amédée Varin(1818-83) : La Vallée du Réveillon

Second étage

Maurice Eliot : Portrait de Numance Bouel

Numance Bouel (1824-84) : La Ferme de Soulins

 

Salle Maurice Eliot(1862-1945) 

Maurice Eliot : Scène champêtre, plaine d’Épinay-sous-Sénart

Maurice Eliot : La Fête-Dieu, légende picarde (1884 – Salon de 1885)

Maurice Eliot : Le Retour des prix(1887)

Maurice Eliot : Le viaduc d’Épinay-sous-Sénart

Maurice Eliot : Femme en bleu. Pastel

Florimont Guénot (1825-) : Le petit pont à Savigny-sur-Orge (1876)

 

Première salle des œuvres du sculpteur art déco Maurice Prost(1894-1969)

Dans la vitrine

Maurice Prost : Panthère à l’affût. Plâtre patiné (à gauche)

Maurice Prost : Lynx caracal (1936). Pierre (à droite)

Maurice Prost : Panthère se léchant. Plâtre

Maurice Prost : Panthère marchant(1928). Bronze

Maurice Prost : Panthère sur une branche. Bronze

Maurice Prost : Tête d’éléphant. Terre cuite

Pierre Dandelot (1910-2007) : Gorille. Plâtre

Pierre Dandelot : Saint Jean-Baptiste. bronze

Maurice Prost : Serpentaire (1939). Bronze patiné rehaussé d’or

Maurice Prost : La Prière (1931). Bronze

Maurice Prost : Touaregs (1931). Bronze

Maurice Prost : Lion couché. Dessin

 

Deuxième salle des sculptures de Maurice Prost

Dans la vitrine

Maurice Prost : Jeune fille aux chevreaux. Bronze(en haut, à gauche)

Maurice Prost : Jeunesse. Terre cuite, maquette du marbre installé dans le parc (en haut)

Maurice Prost : Sangliers et marcassins (1955). Plâtre

Maurice Prost : Tête de Cobra (1934). Marbre

Maurice Prost : Lionnes. Terre cuite

Maurice Prost : Mowgli accompagné d'une panthère et d'un serpent. Terre cuite

Maurice Prost : Deux Marabouts (au centre) – Condor (à droite)

Photo : Maurice Prost sculptant la « Tête de lionne » – Tête de Lionne. Pierre

Maurice Prost : Tigre. Dessin

Maurice Prost : Faune et chevreau. Pierre

Maurice Prost : Chevreaux luttant – Envol de canards – Rhinocéros – Course d’antilopes. Bronzes

Maurice Prost : Chevreau se léchant. Pierre

 

 

Brunoy - Église St-Médard

Au XVIIIe siècle, Jean Pâris de Monmartel œuvra à la décoration de l'église avec la pose de lambris peints, la sculpture de guirlandes dorées, des panneaux peints sur le thème des litanies de la Vierge, et de tableaux réalisés par Jean-Bernard Restouit (1732-97) entre autres.

 

 

MEDAN

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Maison d’Émile Zola – Musée Dreyfus

(Département : Yvelines - 78)

Visite le dimanche 6 mars 2022

Émile Zolaacheta la maison de Médan en 1878 grâce aux gains de son roman L’Assommoir,publié en 1877, le septième volume de la série « Les Rougon-Macquart ». La maison était limitée à la partie centrale de la maison actuelle.

La maison a été agrandie à son idée avec la construction des tours Germinal et Nana. Il conservera la demeure pendant 24 ans, jusqu'à sa mort en 1902. De 1878 à 1902, Médan sera la résidence principale de Zola, il y passe huit mois de l’année, retournant à Paris l'hiver. Le pavillon Charpentier (au centre de la photo) était réservé aux invités.

Photo de Zola avec Jeanne Rozerot et ses enfants

En 1888, il tombe amoureux de Jeanne Rozerot, la lingère de sa maison de Médan. Il aura deux enfants de Jeanne et jusqu'à sa mort Zola vivra une double vie. Il installera sa deuxième famille à Paris puis à proximité immédiate de Médan. À la mort de Zola, sa femme Alexandrine fit reconnaître les deux enfants naturels, Denise et Jacques, qu'il avait eus avec Jeanne Rozerot.

Zola semble énormément apprécier cette demeure (proximité de sa maîtresse et de Paris) ; c'est pourquoi il y écrit huit de ses romans dont Nana(1880), Au Bonheur des Dames (1883), Germinal (1885),et La Bête humaine (1890).

Les « Soirées de Médan » est un recueil collectif de six nouvelles, publié le 15 avril 1880 chez G. Charpentier éditeur à Paris, réunissant Émile Zola, Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis. Les six écrivains furent alors périodiquement qualifiés de « groupe de Médan »

En 1905, Alexandrine Zola fait donation de la propriété à l'Assistance publique de Paris pour devenir une maison de convalescence pour enfants.

En 1982/1983, la maison de Médan servit d'école de personnels de santé (ambulanciers). Par arrêté du 21 mars 1983, l'ensemble du domaine est inscrit monument historique.

Alors que les activités sanitaires ont cessé et que le lieu est laissé vide, se pose la question de sa restauration. C'est Jean-Claude Le Blond Zola, petit fils de l'écrivain, qui parvient à faire entendre sa situation à François Mitterrand. 

C'est finalement en 2016 qu'est achevée la rénovation du lieu

La salle de billard et le grand hall

Photos de Zola qui ont permis de reconstituer le décor de la salle

Vitraux de la salle

Mur orné d’instruments de musique

La salle à manger, lieu où furent organisées les célèbres « soirées de Médan », et où Zola aimait inviter Guy de Maupassant ou encore Joris-Karl Huysmans. Le gratin de la littérature de la fin du XIXe siècle.

Buffet et vaisselier de style néo-gothique

La cuisine

La chambre de l’écrivain

La salle de bain

La lingerie

Le bureau de l’écrivain, dans un style néo-gothique. L’immense salle est ornée d’armures et d’éléments décoratifs asiatiques. Une mezzanine contenait la bibliothèque. Au-dessus de la grande cheminée, est inscrite la devise « Nulla dies sine linea» : "Pas un jour sans une ligne". Car c’est ici que Zola écrivait ses romans. Devant une gigantesque baie vitrée donnant sur une ligne de chemin de fer, on l’imagine sans mal avoir trouvé l’inspiration pour rédiger des œuvres comme La bête humaine (1890). "Tous les jours il montait à 9 heures du matin avec son chien Pinpin. Sa femme n’avait pas le droit de passer la porte. Il écrivait jusqu'à 13 heures, avec comme objectif d'écrire quatre pages de manuscrit. Le même rituel pendant 24 ans".

La cheminée

Un grand meuble chinois marqueté (fin 18e)

Photo de Zola dans son bureau

 

Cette bâtisse champêtre où il vécut une vingtaine d'années est aujourd'hui rénovée et accueille depuis 2021 un Musée Dreyfus.

C'est dans un bâtiment annexe à la Maison, construit après la mort de Zola, qu'est aujourd'hui situé le Musée Dreyfus. L'endroit retrace l'histoire d'Alfred Dreyfus (1859-1935), officier français de confession juive, victime d’une machination judiciaire en 1894. Avec Louis Gautier, Président de la Maison Zola, et Philippe Oriol, directeur scientifique du Musée Dreyfus.

Philippe Oriol (spécialiste de l’Affaire Dreyfus), et Directeur de la Maison Zola-Musée Dreyfus à Médan.

 

L’accueil du musée est installé dans le pavillon Charpentier (à gauche) - Le musée Dreyfus occupe l’ancien lazaret (à droite)

Introduction au musée Dreyfusconsacré aux destins entrecroisés de Zola et Dreyfus.

Deux enfants de la République

Photos des membres de la famille Dreyfus - Alfred Dreyfus à l'école polytechnique

Photos de Zola

Zola engagé

Journal L’Aurore du jeudi 13 janvier 1898  - « J’accuse… ! »

La Presse - Le Pilori – illustration anti-dreyfusarde

Galerie consacrée aux différentes étapes de l’affaire Dreyfus

La Vérité sortant du puits. Bronze

L’exposition française de 1899 (illustration satirique anglaise) - les responsables anti-dreyfusards au pilori

Henri Chapu : La Jeunesse. Bronze. Inscription sur le fronton : « Le capitaine Dreyfus est innocent… Je demande la révision du procès… resterai-je seul à parler au nom du droit ? Bernard Lazare oct. 1899 »



Mantes-la-jolie - Hôtel-Dieu

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Musée de l’Hôtel-Dieu

(près de la collégiale Notre-Dame)

(département : Yvelines - 78)

Visite de l’Hôtel-Dieu de Mantes le dimanche 6 mars 2022

Édifié au XIVe siècle sous le règne de Charles V et fortement remanié au cours des XVI et XVIIe siècles, l'Hôtel-Dieu était une institution gérée par l’Église.

Le bâtiment abritera tour à tour un hospice, un orphelinat, une prison sous la Révolution, un théâtre, un cinéma, avant d'être acquis par la ville de Mantes-la-Jolie en 1962. Inscrite en 1964, à l'inventaire des Monuments Historiques, pour sa façade du XVIIe siècle caractérisée par ses pilastres corinthiens, sa grande rosace ornée d'une tête d'ange ailé et ses ornementations.

La chapelle de l'Hôtel-Dieu est devenue musée en 1996 et labellisé musée de France en 2002. Il détient la plus grande collection au monde d’œuvresdeMaximilien Luce (1858-1941).

Maximilien Luce était l’un des plus grands peintres du début du siècle dernier, ami de Van Dongen, Seurat, Signac, Bonnard ou Pissarro.

Ce peintre post-impressionniste s'est installé dans la région, à Rolleboise, en 1917. Il a particulièrement illustré les thématiques du paysage en vallée de Seine, les activités sur et au bord du fleuve, l’essor industriel, ainsi que les conditions de travail de l’époque.

C’est au musée de l’Hôtel-Dieu à Mantes-la-Jolie qu’est conservée une collection inégalée de toiles du maître. De ses portraits de jeunesse à ses peintures engagées, de ses dessins satiriques à ses toiles de fin de vie, apaisées et empreintes d’un profond bonheur de vivre, le musée nous révèle le parcours d’un artiste enfin réhabilité aux côtés des peintres de son temps.

Frédéric Luce, le fils de l’artiste, a fait don en 1971 d’une partie du fonds d’atelier de son père, à la condition « d’exposer les œuvres dans les locaux aménagés, dans l’ancienne chapelle de l’Hôtel-Dieu ».

Dans les lieux refaits à neuf, on peut découvrir une collection permanente composée de 77 réalisations de l'artiste, essentiellement des tableaux issus de dons, ou acquis par la ville.

 

Le musée de l'Hôtel-Dieupossède 3 espaces muséographiques:

Au rez-de-chaussée

Salles d’archéologie médiévale

Vierge à l’enfant (début 13e). Chêne

Ec. d’Anvers(16e) : Le Christ mort soutenu par Joseph d’Arimathie. Fragment de retable

Buste reliquaire de St Éloi (18e). Bois polychrome

Ec. française (17e) : Crucifixion

Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : La Fuite en Égypte (1840)

La dernière salle du rez-de-chaussée met en avant les peintres qui travaillé à Mantes-la-Jolie au XIXesiècle et au début du XXe siècle : La Seine, les lavandières, les cheminées d’usines, les baigneurs et voiliers habitent les œuvres d’Hippolyte Camille Delpy, d’Albert Dagnaux, d’Abel Lauvray et d’Alfred Veillet.

Jean-Pierre Cacheux (19e) : La Collégiale de Mantes vue de l’île aux vaches

Albert Dagnaux (1861-1933) : Les Lavandières (1906)

Gaston Balande (1880-1971) : Le barrage de Méricourt

Édouard Planchais (1909-95) : Construction du pont de Limay

Abel Lauvray(1870-1950) : La Seine à Mantes

 

Au premier étage - L'univers de l'artiste Maximilien Luce

Les œuvres exposées retracent de façon chronologique et thématique la vie et l’œuvre de Luce

1-Jeunesse et formation (1876-86) – Étude au sein de l’atelier de Carolus Duran. Influence des peintres naturalistes et de l’école de Barbizon

Maximilien Luce : Autoportrait (c. 1910)

Le Pont de Solférino (1885 – acquis en 2018)

L’Écurie (1880)

Jean Chambois dans son jardin au Petit Montrouge

Tante Octavie (1880)

Évocation de l'atelier de Maximilien Luce

Jean Texcier (1888-1957) : Portrait de Maximilien Luce (1939)

 

2-Luce néo-impressionniste (1887-1900)

Maximilien Luce : Portrait d’un travailleur(1905)

La Blanchisseuse (Philiberte Givort) (c. 1905)

Madame Bouin à sa toilette (1901)

Portrait d’Henri-Edmond Cross (1908-09)

Portrait de Félix Fénéon (c. 1901)

La Baignade(c. 1900)

Le Pont des Saints-Pères (c. 1910)

 

3-Le Monde ouvrier–L’un des sujets favoris de Luce fut celui des travailleurs

Maximilien Luce : Le Fardier

Fonderie à Charleroi, la coulée (1896)

Fonderie à Charleroi, la coulée. Reproduction en relief d’une huile sur toile de M. Luce

Travailleurs poussant un wagonnet

Livraison d’un tonneau de vin

Les Débardeurs (c. 1920)

Construction quai de Passy (1907)

Portrait d’Émile Verhaeren à son bureau (entre 1892 et 1898)

 

4-Peintre d’actualité et d’histoire

Luce trouva ses sujets dans l’actualité. Il se fit parfois le défenseur d’une cause, notamment en prenant position dans l’affaire Dreyfus en 1898. Deux épisodes tragiques qu’il vécut le conduisent à la réalisation d’œuvres héritières du genre de la peinture d’histoire : la Commune de 1871, et la Première Guerre mondiale.

Maximilien Luce : Vive la Commune

L’Exécution de l’Alsacienne (1914)

-Étude pour L’Exécution de l’Alsacienne

L’Exécution de Varlin

Gare de l’est sous la neige (1917)

Gare de l’Est, les poilus (1917)

Les Escaliers de la rue d’Alsace (1916)

Transport d’un blessé (1916)

 

5-Voyages et paysages

De la Bretagne à la Bourgogne en passant par la Normandie, Luce ne se cantonna pas à Paris, sa ville natale, mais fut au contraire un peintre itinérant, en quête de nouveaux motifs. Dans la continuité des peintres impressionnistes, il peignit d’abord en Ile-de-France, puis franchit très jeune les frontières pour découvrir des pays étrangers.

Maximilien Luce : Saint-Laurent-en-Caux, la cour normande (c. 1908)

La Roche-Guyon, chantier du port (1934)

Mers-les-Bains, les falaises (1933)

Paramé par gros temps (1934)

Kermouster, la plage (1914)

Kermouster, le chemin

La Drague à Rotterdam (1908)

Chantier à Dunkerque

Le Tréport, la plage (1931)

Le Tréport, les quais, la drague (1934)

Kees van Dongen : Portrait de Maximilien Luce (c. 1907)

 

6-Peindre le Mantoisscènes apaisantes, scènes édifiantes

En 1917, Luce trouva une nouvelle destination, Rolleboise (village à 10 km de Mantes), car son ami Alfred Veillet y résidait. Infatigable marcheur, il parcourait la campagne ; il renoua alors avec la grande tradition du paysage français. Ses œuvres allient une composition solidement ordonnancée à une douceur lumineuse et colorée.

Sa maison fut aussi l’objet de peintures et devint le décor d’une production de sujets bibliques : des « scènes édifiantes ».

Maximilien Luce : Rolleboise, le pont d’Herville

Rolleboise, l’arbre en fleurs

Rolleboise, l’église et la maison du peintre

Rolleboise, la cour de ferme

Le Bon Samaritain (1906-07)

Rolleboise, le retour de l’enfant prodigue

Les Voleurs de poules (1927)

 

7-Peindre le Mantois– Autour des boucles de la Seine

Dans le Mantois, Luce partageait son temps enter l’étude du paysage et des moments conviviaux avec ses voisins et amis. C’est la Seine qui constituait le sujet principal de ses toiles. Luce représente beaucoup de jeunes baigneurs se prélassant sur les rives, nageant ou sautant depuis le plongeoir de Méricourt. En 1941, il fut enterré au cimetière de Rolleboise.

Maximilien Luce : Baigneurs

Baignade à Rolleboise (1920)

Rolleboise, la baignade dans le petit bras (c. 1920)

Méricourt, la plage (1930)

L’arc-en-ciel (1918)

Méricourt, le barrage

Mantes, la Collégiale et la tour Saint-Maclou

Mantes, la Seine (1939)

 

Le second étage est réservé aux expositions temporaires

Exposition : « Les Arts de l’Islam » (les objets proviennent du musée du Louvre)

Iran (18e ou 19e) : des versets du Coran sont gravés sur cette pierre en cristal de roche

Allemagne (Augsburg - c. 1590) : Casque à la Turque. Ce casque gravé était destiné au grand vizir Sinan Pacha (1512-96). Jamais livrée à son destinataire, cette armure est restée à Vienne, où le casque a été prélevé par les troupes françaises durant la période napoléonienne.

Iran (début 18e) : Portrait de Hassan-Beg-Torkaman 

Syrie (1300-1400) : Chandelier orné d’armoiries

Etc.

 

ORLEANS - Expo Markus Lüpertz

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Exposition au MBA d’Orléans 

Markus Lüpertz– « Le faiseur de dieux »

du 5 mars au 4 septembre 2022

 Markus Lüpertz est né en 1941 à Libérec en Tchéquie, et travaille entre Berlin, Karlsruhe et Düsseldorf. Il est considéré comme un des plus importants représentants du néo-expressionnisme allemand. Surnommé « le prince des peintres » pour ses apparitions publiques spectaculaires, pour son utilisation d’une rhétorique égocentrique et pour son style de vie extravagant, il est proche d’autres peintres allemands contemporains comme Jörg Immendorff ou Georg Baselitz.

En opposition aux nombreuses tendances abstraites dans la peinture en vogue dans l'après-guerre, Markus Lüpertz se concentre sur des motifs simples, essentiels et figuratifs, qu’il peint de manière expressive. Cela commence à Berlin au début des années 1960, avec les « peintures dithyrambiques » présentées, en 1964, à la galerie Großgörschen 35.

Entre 1969 et 1977, Lüpertz peint des grands formats dans une série dominée par des motifs extraits de l’histoire allemande (avec des figures symboliques clés comme le casque, les drapeaux, les monuments aux morts, etc.).

À partir de 1977, Lüpertz développe des peintures de « grand style », où il s'approche des styles abstraits nés dans les années 1950. Il développe cette pratique dans le début des années 1980, bien qu’il s’inspire alors de plus en plus de tableaux pris dans l'histoire de l'art (Poussin ou Corot, par exemple).

Invité à présenter ses peintures et dessins au musée des Beaux-Arts d’Orléans.  Par Ailleurs, onze sculptures monumentales sont réparties autour de la cathédrale et en différents lieux de la ville. Ses œuvres, aux sujets classiques mais au traitement primitif, réjouissent par leur vitalité. À découvrir du 5 mars au 4 septembre 2022 au musée des Beaux-Arts d’Orléans

Quelques commentaires personnels

Quand j’ai vu, récemment, des peintures de Markus Lüpertz que je ne connaissais pas, je les ai trouvées plutôt « moches ». La deuxième fois également…

J’avoue avoir quelques difficultés avec certains néo-expressionnistes allemands comme Georg Baselitz, alors que j’apprécie plus facilement Anselm Kiefer et Bjön Immendorff. Mais je me suis interrogé sur mes réactions concernant les œuvres de Lüpertz, et j’ai pensé qu’on pouvait y percevoir un certain humour à transgresser ainsi, avec autant de jouissance, les références aux codes du « grand genre » en peinture, et de la sculpture classique. Lüpertz, qui semble être un personnage assez excentrique, s’empare des thèmes traditionnels touchant à l’Antiquité, et des personnages du monde gréco-latin : Athéna, Ulysse, Hercule, Judith,  etc. qui sont aussi des représentations du beau idéal, et il les tourne en dérision. Dans ses sculptures en bronze, il utilise des formes volontairement rugueuses et disgracieuses, en les barbouillant de couleurs vives et agressives. Je vois Markus Lüpertz dans la peau d’un « sale gosse » soixante-huitard (malgré ses 80 ans, et 81 ans le 25 avril 2022) espiègle, trublion provocateur et iconoclaste, qui s’amuse en s’attaquant aux symboles et illustrations du "Beau" académique. « Tout ce que vous admirez, regardez ce que j’en fais ! », semble-t-il dire.

Au MBAO– peintures et dessins

Entrée de l’exposition

Texte de présentation

Séduction – Lac de Siethen (2020)

Dante + Béatrice – Lac de Siethen (2020)

Nature morte(à gauche) et Composition (1998)

Noir (à gauche) et Composition 1998)

Paysage, Ensemble et Paysage (1998 - de gauche à droite)

 

Salle des grands formats 1

Arcadie – Élégie (2013 - à gauche)

Arcadie – Nausicaa (2013)

Arcadie – Diane (2013)

Arcadie – Circé (2013)

Arcadie – Amour rouge (2013)

Arcadie – Amour + Psyché (2013)

Arcadie – Amour menace (2013)

 

Salle des grands formats 2

Arcadie – la haute montagne (2013)

Arcadie frise de la vie II (2013)

Galant bleu(2012)

Arcadie frise de la vie I (2013)

Jason(2014)

Toit blanc(2013)

Arcadie – Monde souterrain (2013)


Dessins et esquisses

Bronze et études pour Mozart (2006)

Bronze et études pour Hercule (2010)

Bronze et études pour Judith (1995)

Bronze et études pour Daphné (2003)

 

En ville– sculptures en bronze polychromées

Devant le musée - Daphné (2003)

Fragonard(2018)

Devant la cathédrale – Berger (1986)

Rue Fernand Rabier – Achille (2014)

Place Cardinal Touchet – Saint Sébastien (1987)

Jardin de l’Hôtel Groslot – Hercule, étude 32 (2010)

Devant l’Hôtel Cabu – Athéna (2010)

Femme à la cruche (1995)

Parc Pasteur – Judith (1995)

Mozart(2005)

Ulysse
I (2014)

VERSAILLES - Gal. des carrosses

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Grande Écurie du Roi - Galerie des Carrosses

(département : Yvelines – 78)

Visite de la galerie le dimanche 27 mars 2022

Les écuries royales

« Tout prince d’Europe en eût fait son palais, ce n’était pourtant que les écuries du roi de France ». Les contemporains de Louis XIV s’étonnaient ainsi de l’ampleur et de la majesté des écuries de Versailles. Leur situation exceptionnelle, face au château, manifeste à elle seule la place accordée au cheval dans la représentation du pouvoir sous l’Ancien Régime.

Grande et Petite Écuries. Leur dénomination ne tient pas à leurs dimensions, mais à leur affectation. Au nord, la Grande Écurie, sous l’autorité du Grand écuyer de France, appelé « Monsieur le Grand », a la charge des chevaux de main, parfaitement dressés pour la chasse et la guerre. Au sud, la Petite Écurie, dirigée par le Premier écuyer, appelé « Monsieur le Premier », a le soin des montures servant à l’ordinaire, des chevaux d’attelage et de voitures. En principe, le Grand écuyer commande l’ensemble des écuries et haras, mais le Premier écuyer supporte mal cette subordination, la rivalité est constante.

La construction. Les écuries royales de Versailles sont le plus grand chantier royal jamais entrepris pour loger des chevaux. ; un double chantier lancé en 1679 en prévision de l’installation de la Cour et du gouvernement à Versailles. Placé sous la direction de l’architecte Jules Hardouin-Mansart, il est réalisé par une armée d’ouvriers en un temps record : 3 années, de 1679 à1682.

Modèle de carrosse
. Chobert, joaillier du roi (18e s.). Bois sculpté et doré, or, brocart d’argent, métal, verre.

Ce type de modèle était présenté au commanditaire d’un carrosse, afin de visualiser le projet pour d’éventuelles modifications. Cette précieuse maquette a probablement été exécutée pour une cérémonie concernant le Dauphin, premier fils de Louis XV : soit en 1729, soit en 1737, à l’occasion de son baptême.

Etienne-Barthélémy Garnier (1759-1849) : Le Cortège du mariage de Napoléon Ier et de Marie-Louise traversant le Jardin des Tuileries, le 2 avril 1810 (1810 – Versailles). Pour lui-même, il utilisa le carrosse qu’il avait fait construire pour son sacre en 1804, et qu’il avait donc déjà utilisé en compagnie de Joséphine. Le carrosse du couronnement a disparu.

La Cornaline– Berline de ville et de gala (Paris, 1810)

1810-Réalisée pour le mariage de Napoléon 1er et Marie-Louise

1853-Modifiée pour le sacre projeté de Napoléon III à Rome

L’Améthyste – Berline de ville et de gala (Paris, 1810)

1810-Réalisée pour le mariage de Napoléon 1er et Marie-Louise

1853-Modifiée pour le sacre projeté de Napoléon III à Rome

La Brillante– Berline de gala (Paris, 1804)

1804-Réalisée pour le couronnement de Napoléon 1er

1810-Utilisée pour le mariage de Napoléon 1er et Marie-Louise

1853-Modifiée pour le mariage de Napoléon III, puis une seconde fois pour son sacre projeté à Rome

L’Opale– Berline de gala (Paris, 1804 ou 1809)

1810-Réalisée pour le mariage de Napoléon 1er et Marie-Louise

1853-Modifiée pour le sacre projeté de Napoléon III à Rome

Chaise à porteurs aux armes ducales (Paris, vers 1750-65)

Repeinte vers 1780, cette chaise est ornée d’un décor de style Louis XVI

La Victoire– Berline de gala (Paris, 1804)

1804-Réalisée pour le couronnement de Napoléon 1er

1810-Utilisée pour le mariage de Napoléon 1er et Marie-Louise

1853-Modifiée pour le mariage de Napoléon III, puis une seconde fois pour son sacre projeté à Rome

1856-Restaurée pour le baptême du Prince impérial, fils de Napoléon III

La Turquoise- Berline de gala (Paris, 1804)

1804-Réalisée pour le couronnement de Napoléon 1er

1810-Utilisée pour le mariage de Napoléon 1er et Marie-Louise

1853-Modifiée pour le mariage de Napoléon III, puis une seconde fois pour son sacre projeté à Rome

1856-Restaurée pour le baptême du Prince impérial, fils de Napoléon III

La Topaze- Berline de gala (Paris, 1804) - avec l'attelage à 4 chevaux

1804-Réalisée pour le couronnement de Napoléon 1er

1810-Utilisée pour le mariage de Napoléon 1er et Marie-Louise

1853-Modifiée pour le mariage de Napoléon III, puis une seconde fois pour son sacre projeté à Rome

1856-Restaurée pour le baptême du Prince impérial, fils de Napoléon III

Berline du baptême du duc de Bordeaux– Berline de grand gala (Paris, 1808)

1808-Réalisée pour Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, frère de Napoléon 1er

1821-Enrichie pour baptême du duc de Bordeaux

1853-Modifiée pour le mariage de Napoléon III, puis une seconde fois pour son sacre projeté à Rome

1856-Restaurée pour le baptême du Prince impérial, fils de Napoléon III, la berline devant transporter l’enfant

Brides de grand gala

1814-Réalisées en prévision du sacre de Louis XVIII

1825-Complétées et transformées pour le sacre de Charles X

1853 et 1856-Réutilisées pour le mariage de Napoléon III, et pour le baptême du Prince impérial

Petite berline du dauphin Louis Joseph Xavier de France (1781-89)

La voiture de promenade du Dauphin, premier fils de Louis XVI, présente les caractéristiques les plus modernes, comme une vraie berline de type vis-à-vis.

Le Dauphin, atteint d’une tuberculose osseuse, devait mourir en 1789 à l’âge de huit ans. Dans ses dernières années, il ne pouvait plus marcher et se déplaçait dans sa petite berline, tirée par un valet grâce à une poignée fixée à l’extrémité du timon.

Petite calèche du dauphin Louis Charles de France, futur Louis XVII (1785-95)

Cette petite calèche élégante et luxueuse a appartenu au Dauphin Louis Charles qui l’utilisa dans les jardins du château de Saint-Cloud. On pouvait y atteler deux animaux, sans doute des chèvres.

Chaise à porteurs de la Maison du Roi (Paris, 1770) – repeinte après 1830

Chaise à porteurs dite "aux Marines" (1720-30)

Autres chaises à porteurs

Carrosse du sacre de Charles X -avec l'attelage à 8 chevaux.
H. : 4,48 m ; Poids : 4,5 tonnes.

Commencée en 1814 par le carrossier Duchesne selon les plans de l’architecte Charles Percier pour le sacre de Louis XVIII, la construction de ce carrosse est abandonnée lorsque le roi, en prudent politique, renonce à cette cérémonie rituelle.

Lors de son accession au trône, en 1824, le roi Charles X annonce sa volonté d’organiser son sacre, renouant ainsi avec la tradition de ses ancêtres. Le carrosse est remis en chantier.
Panneaux de caisse originels du carrosse du sacre de Charles X (1824)

Louis François Lejeune (1775-1848) : Entrée de Charles X à Paris après le sacre le 6 juin 1825(Versailles)

Après le sacre, le 6 juin, il ressert le lendemain pour le cortège se rendant à la cathédrale Notre-Dame de Reims, tiré par huit chevaux caparaçonnés, puis le 6 juin 1825 pour l’entrée de Charles Xà Paris. Il est utilisé une dernière fois en 1856, pour le baptême du prince impérial, fils de l’empereur Napoléon III.

Considéré comme l’un des plus beaux carrosses du monde, c’est le seul carrosse du sacre d’un roi de France conservé aujourd’hui.

Ornements de passementerie des harnais de grand gala (181818-19)

Ces ornements d’une extrême richesse s’agrafaient sur les harnais de cuir et de bronze doré pour en rehausser encore le faste et l’éclat

Char funèbre

Ce char a été conçu en 1809 pour les obsèques du Maréchal Lannes, duc de Montebello

1820-Réutilisé pour les obsèques du duc de Berry

1824-Char funèbre de Louis XVIII (reconstitution actuelle)

Le 16 septembre1824, après dix ans de règne, Louis XVIII s’éteint. Les Chambres votent des crédits exceptionnels pour les pompes funèbres dont la magnificence doit rehausser le prestige d’une dynastie contestée. Le 23 septembre a lieu le cortège des funérailles les plus fastueuses de la monarchie française.

1830-Réutilisé pour les obsèques du dernier des princes de Condé

1835-Obsèques du Maréchal Mortier

1842-Obsèques de Monseigneur le duc d’Orléans, fils de Louis-Philippe

1860-Obsèques du Roi Jérôme, frère de Napoléon 1er

1894-Obsèque du Président Sadi Carnot

1899-Obsèques du Président Félix Faure


Les Traîneaux de la Cour

Lorsque les allées du parc de Versailles sont couvertes de neige, et que le Grand Canal est pris par les glaces, le Roi et la Cour s’offrent le plaisir de courses de traîneaux. Cette mode, importée des cours nordiques, est suivie durant les trois règnes, de Louis XIV à Louis XVI.

Traîneau « à la Sirène » (vers 1740) – Traîneau « à la Tortue » (1732) – Traîneau « aux Jeux chinois » (1732) – Traîneau « aux Roseaux » (1740) – Traîneau « aux Patineurs » (1715-25)

Traîneau « au Léopard » (vers 1730-40)


Le canot de Marie-Antoinette
À la fin du XIXe siècle, Pierre de Nolhac, conservateur du musée de Versailles, fait une découverte des plus intéressantes : il retrouve le canot de promenade Marie-Antoinette, remisé dans un hangar de la « petite Venise » à proximité du Grand Canal !
Devant l’état de conservation de l’embarcation, il prit la décision d’amputer le bateau de la partie centrale, pour n’en garder que la proue et la poupe. Confiés à l’Amiral Miot pour le Musée national de la Marine en octobre 1894 et restaurés en 1899, les vestiges furent rétrocédés au château de Versailles en 2018 pour y être exposées dans la Galerie des Carrosses.

Surnommé « La Marie-Thérèse », le canot était utilisé par la Reine pour ses promenades sur le Grand Canal. Seul vestige des nombreuses embarcations de parade du Grand Canal, le canot aurait été réalisé en 1777 par un sculpteur anonyme, puis offert à la Reine par Charles-Alexandre de Calonne, ministre et contrôleur général des finances de Louis XVI.

En bois peint blanc, les moulures rechampies or, le canot d’environ dix à douze mètres de long se présentait comme un véritable salon flottant. Il était composé d’une banquette, de cinq sièges de traverse, d’un gouvernail et d’un marchepied pour le pilote. À l’arrière, une cabine vitrée permettait à la Reine de s’installer confortablement lors de ses promenades sur le Grand Canal.

Modèle au 1/15 du canot de Marie-Antoinette

 

Berline de gala de la présidence de la République (Londres, vers 1890)

-Rapatriée de l’ambassade de France à Londres en 1896, pour la venue à Paris du tsar Nicolas II

Coupé de gala de la présidence de la République (Paris, vers 1880)

-Rapatriée de l’ambassade de France à Madrid en 1896, pour la venue à Paris du tsar Nicolas II

 

 

SCEAUX - Château et parc

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Gravure famille des Perelle(XVIIe s.) : Vue perspective du château de Sceaux au temps de Colbert, prise depuis l'avenue d'entrée.


Parc et château de Sceaux - Musée de l'Ile-de-France

(département : Hauts-de-Seine - 92)

Seconde visite le samedi 21 mai 2022

En 1670, Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, qui souhaite disposer d'un domaine près de Paris, et non loin de Versailles, achète la terre de Sceaux à la famille Potier de Gesvres. Il procède à d'importantes acquisitions foncières afin d'agrandir le domaine qu'il porte à une centaine d'hectares. Lorsque le fils de Colbert, le marquis de Seignelay, fera l'acquisition de la seigneurie de Châtenay, le parc atteindra la superficie de 225 hectares (environ 700 arpents). Colbert fait agrandir l'édifice au début du 17ème siècle, et dessiner un parc à la française par André Le Nôtre.

Situé au cœur du Domaine de Sceaux qui fut aménagé par Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, le musée est installé dans le château construit entre 1856 et 1862 pour le duc et la duchesse de Trévise, à l'emplacement de l'ancien Château de Colbert (détruit après la Révolution). Créé en 1937, le musée de l'Ile-de-France regroupe des oeuvres d'art : peintures de paysages, arts, graphiques, céramiques et mobiliers retraçant l'histoire de la région parisienne du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle.

Les collections du musée comptent 686 peintures, parmi lesquelles de beaux portraits et de remarquables paysages. Environ un quart d’entre elles sont exposées dans le château au rez-de-chaussée et au premier étage.

Fonds d’œuvres d’arts graphiques : 2 500 dessins – 9 500 estampes.

L'orangerie est réservée aux expositions temporaires et à diverses manifestations.

Donations Fautrier, Millet et Dunoyer de Segonzac.

 

Rez-de-chaussée- Couloir

Michel Corneille l’Ancien (1603-64) : Jésus chez Marthe et Marie (c. 1650 – musée du Grand Siècle, donation Rosenberg)

Attr. à Jean Nocret (1615-72) : Portrait de Louis XIV jeune, en armure à la romaine (c. 1670)

Georges Lallemant (1575-1636) : La Rixe (c. 1625-30 – musée du Grand Siècle)

Jacques Stella (1596-1657) : Présentation de la Vierge au Temple (c. 1646)

Pierre Mignard (1612-95) : Ecce Homo(c. 1690 – musée du Grand Siècle)

Philippe de Champaigne (1602-74) : Portrait de Louis de Béthune, comte puis duc de Charost (c. 1655-60 – musée du Grand Siècle)

Jacques Blanchard (1600-38) : Apollon et Daphné (c. 1631-32 – musée du Grand Siècle)

 

Première salle– 

Anonyme : Portrait de Louis XV enfant (c. 1715-20)

 

Chacune des salles suivantes est consacrée à l’un des propriétaires du château

1-Les Colbert, créateurs de Sceaux – Jean-Baptiste Colbert et son fils le marquis de Seignelay

D’après François Girardon (1628-1715) : Statue équestre de Louis XIV d’après le monument érigé à Paris, place Louis-le-Grand, actuelle place Vendôme. Bronze

d’après Charles Le Brun, François Verdier (1651-1730) : L’Ancienne Loi accomplie par la Nouvelle. Copie de la coupole de la chapelle du château de Sceaux

Anonyme : Portrait de Jean-Baptiste Colbert

Charles Le Brun (1619-90) : Le Char de l’Aurore(c. 1655 - musée du Grand Siècle). Modello préparatoire au plafond du grand cabinet du château de Saint-Mandé (disparu)

Nicolas Loir(1624-79) : Colbert protecteur des arts (c. 1670 - dépôt)

Jacques Laumosnier (1664-1744) : La Nymphe de Sceaux(1735 - en haut)

Pierre Mignard (1612-95) : Portrait de Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay (c. 1685 – coll. part.)

Michel II Corneille (1642-1708) : Le Repentir du Grand Condé (1691 – musée du Grand Siècle). Esquisse préparatoire pour une toile réalisée pour la galerie des batailles du château de Chantilly

Charles Le Brun (1619-90) : Le Soir ou Le Retour du Fils prodigue (c. 1650 – musée du Grand Siècle). Sur bois

 

Salle en hémicycle – exposition de céramiques de la manufacture de Sceaux

Terrine en forme de hure de sanglier (1750)

 

2-Salle consacrée au duc et à la duchesse du Maine– un prince légitimé et une princesse du sang

François de Troy (1645-1730) : Le Jeu du pousse-épingle (c. 1720)

François de Troy : La Leçon d’Astronomie de la duchesse du Maine (c. 1702 – acquis en 1988)

François de Troy : Portrait de la comtesse de Brionne et de son fils Louis de Lorraine (c. 1697) - François de Troy, en raison de ses liens avec le duc et la duchesse du Maine et la cour de Sceaux, est un artiste important pour le Musée de l'Ile-de-France. En 2008, il s'est enrichi d'un tableau du peintre représentant La Comtesse de Brionne et son fils, donné par Monique et Elwin Milgromà l'occasion de l'exposition de leur collection.

François de Troy : Portrait de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, en armure (1715 - au centre)

François de Troy : Portrait du peintre et de sa famille (c. 1715)

François de Troy : Le Festin de Didon et Enée(1704)

Sous couleur d'un sujet mythologique, l'artiste représente en réalité la Cour de Sceaux du duc et de la duchesse du Maine. Selon Le Mercure de France : « Tous les Personnages y sont dans la ressemblance la plus exacte, disposez & ajustez avec toute la grace, la décence & la convenance qu'exigeoient leurs rangs differens & leurs caracteres. Tableau que l'on peut nommer le dernier effort & le chef-d'œuvre de l'Art. »1En observant l'âge des enfants représentés, Dominique Brême a pu dater cette toile, exposée au Salon de 1704, entre avril et octobre 1702.

Le couple ducal est figuré sous les traits de Didon et Enée tandis que les autres protagonistes n'ont pu tous être identifiés. Le palais de Didon est imaginaire. La toile fut installée dans les appartements des Maine au palais des Tuileries à Paris puis, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, fut transférée au château de Sceaux. Elle appartenait, en 1997, à une collection particulière américaine.

Acquisition – En février 2008, le Ministère de la Culture avait lancé dans le Journal Officiel un avis d'appel à mécénat pour l'acquisition, par le Musée de l'Ile-de-France à Sceaux, d'un tableau de François de TroyLe Festin de Didon et Enée. La société Totala su profiter des avantages fiscaux liés aux trésors nationaux afin de permettre l'entrée dans les collections publiques de cette œuvre importante, pour la somme de 1 450 000 €.

Bernard II van Risenburgh (1705-66) : Commode en laque de Coromandel (c. 1730). En 2005, le musée de l'Ile-de-France à Sceaux a préempté une commode de BVRB (Bernard II van Risenburgh). Selon l'avis de la Commission consultative des trésors nationaux : « elle constitue, avec son décor gravé, un des rares exemplaires connus de cet artiste, recouverts de laque ancienne de Coromandel ; sa réalisation précoce, autour de 1730, en fait un prototype de meuble du début du style rocaille. Cette commode, revêtue de la marque de Sceaux, a une provenance prestigieuse attestée, puisque, livrée par le marchand-mercier Hébert pour le « Cabinet de la Chine » installé au château de Sceaux, elle a appartenu à la duchesse du Maine.  Conservée dans un état remarquable, elle constitue un témoignage capital de l'essor du style rocaille, particulièrement important pour l'histoire du mobilier français ».

Bibliothèque

 

Escalier conduisant au premier étage

Anonyme (17e) : Portrait dit de Marius, d’après le portrait antique du Romain inconnu, dit Marius, conservé à la glyptothèque de Munich. Marbre

 

Premier étage

Sur le palier

D’après Antoine Coysevox (1640-1720) : La Renommée. Bronze (fonte 19e)

D’après Antoine Coysevox (1640-1720) : Mercure chevauchant Pégase. Bronze (fonte 19e). Réduction des statues situées à l’entrée du jardin des Tuileries

 

3- salle consacrée au duc de Penthièvre– Un petit-fils de Louis XIV

Jean-Baptiste Charpentier (1728-1806) : Portrait de Louis Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (c 1760)

François Boucher (1703-70), Alexis Peyrotteet Augustin-Laurent Peyrotte : 4 panneaux sur le thème des « Enfants jardiniers » (1751-57). Préemptés pour 400 000€ en 2018 (Photo Rouillac)

Attr. à Jean-Marc Nattier (1685-1766) : Portrait de Louis Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (c 1742-45)

A. Piery : Portrait de Louis Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1790). Plâtre

D’après Edme Bouchardon (1698-1762) : L’Amour se taillant un arc dans la massue d’Hercule (copie de 1750). Marbre

Attr. à Jean-Baptiste Martin le vieux, dit des Batailles (1659-1735) : Portrait équestre de Marie Leszczynska devant la château de Fontainebleau (c. 1725)

Jean-Baptiste Charpentier (1728-1806) : La famille du duc de Penthièvre

Claude-Louis Chatelet (1753-94) : La Tour de Marlborough dans le jardin anglais de Mesdames au château de Bellevue (1784)

Anonyme (début 19e) : Vue du parc de Méréville

Hubert Robert : Le Château et le parc de Méréville (1791)

D’après François Boucher : 5 dessus-de-porte.

Vénus revenant du palais de Neptune – Arion sauvé par un dauphin (allégorie de l’Eau) – Vertumne et Pomone (allégorie de la Terre) – La Pipée de la Bergère – Le Crépuscule

 

4-Petite salle consacrée à la période révolutionnaire

D’après Jean-Antoine Houdon (1741-1828) : Buste de Jean-Antoine-Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet. Plâtre

Hubert Robert (1733-1808) : Démolition du château de Meudon (1806)

 

5-salle consacrée aux Trévise

Louis-Alexandre-Eustache Lorsay (1822-71) : Portrait de Paul de Kock dans son jardin à Romainville (1849)

Ec. française : Portrait de Mme de Kock et de ses enfants à Romainville (c. 1835)

Claude-François-Théodore Caruelle d’Aligny (1798-1871) : La Chasse – Les Vendanges – Les Fruits – La Pêche (1847)

Mur couvert de petits paysages

Jean-Victor Bertin (1775-1842) : Entrée du parc de Saint-Cloud (c. 1802)

Jean-Victor Bertin : L’Aqueduc d’Arcueil(début 19e)

Georges Michel : Paysage dans la plaine de Saint-Denis (c. 1830)

Hubert Robert : Le décintrement du pont de Neuilly, le 22 septembre 1772. Esquisse du tableau exposé au Salon de 1775

Cabinet flamand (18e) : Bois orné de plaques d’ivoire gravées

Manufacture des Frères Darte : Cabaret en porcelaine de Paris (c. 1806)

Charles-Philippe Larivière (1798-1876) : Portrait de Napoléon-César-Edouard Mortier, deuxième duc de Trévise (1840-45). Fils du maréchal d’Empire.

Aline Clé : L’Abbatiale de Saint-Denis(1840)

Constant Troyon (1810-65) : L’Entrée du village à Sèvres (1834)

François-Etienne Villeret (1800-66) : Intérieur de l’Église de Nogent-sur-Marne (1834)

Léon Fleury(1804-58) : Saint-Cloud et la lanterne de Démosthène (1837)

Jean-Jacques Pradier, dit James Pradier (1790-1852) : Le Président de Belleyme, magistrat français (1848). Marbre

Pierre-Benoît Marcion (1769-1840) : Deux fauteuils, un siège curule et un tabouret de pied (c. 1808)

 

6-Salle consacrée au château de Neuilly– des Murat aux Orléans

Hippolyte Lecomte (1781-1857) : Le Château de Neuilly (1823)

Plusieurs meubles de l’ancien château de Neuilly, présentés dans l’ancienne chambre de la duchesse de Trévise. Cet ensemble comprend notamment un lit prestigieux commandé par la princesse Caroline Murat à l’ébéniste Jacob-Desmalter, une paire de consoles en acajou ayant appartenu à la princesse Clémentine d’Orléans

Fauteuil Consulat (Frères Jacob), bureau à cylindre, etc.

 

Salle consacrée aux arts de la table au XVIIIe s.

Ec. française : Portrait d’homme (c. 1740-60)

Pierre Gobert (1662(1744) : Portrait présumé de la duchesse du Maine.

Manufacture de Sceaux - Terrine en céramique

Manufacture Samson (Montreuil-sous-Bois) : Bustes des quatre saisons (Hiver et Printemps)

 

 

Dans  les anciennes écuries du château - Exposition temporaire– du 6 mai au 17 août 2022

« Le Trait et l’Ombre » - Acte 1 : de Poussin à David

Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans (quelques dessins reproduits ici)

 

1-L’Eveil à la modernité

Claude Vignon (1593-1670) : StCharles Borromée en prière (c. 1640-42)

Michel 1er Corneille (1603-64) : Étude d’une tête d’homme de trois-quarts (c. 1645-60)

Attr. Laurent de La Hyre, d’après Rubens (1606-56) : Marie de Médicis fuyant Blois

 

2-La naissance d’une École française

Pierre Mignard (1612-95) : Ste Thérèse d’Avila en prière devant le Christ en croix

 

3-L’inflexion baroque

François Verdier (1651-1730) : Enlèvement de Proserpine. Le groupe central est inspiré de la sculpture du Bernin.

Attr. à Antoine Rivalz (1667-1735) : Jupiter foudroyant les Titans (fin 17e)

Nicolas Bertin (1667-1736) : Étude d’homme sciant

Anonyme, suiveur de Pierre Puget : La Galère « L’Ambitieuse » vue de la poupe (c. 1704)

François Chauveau (1613-73), d’après François Girardon : Projet de décor de la poupe de la galère Réale (1671)

François Chauveau (1613-73), d’après François Girardon : Projet de décor de la proue de la galère Réale (1671)

 

4-Le choix de la grâce

Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) : Tête de Loup(c.1750)

François Boucher (1703-70) : Groupe de cinq Gentilshommes (c. 1734-35)

Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) : Jeune Fille debout vue de dos (c. 1770)

Charles-Joseph Natoire (1700-1777) : St Jérôme (c. 1745)

 

5-Persistance du Grand Genre

Jean Restout(1692-1768) : La Dédicace du Temple de Salomon (1743)

Jean Restout : Pygmalion amoureux de sa statue(1743)

Jean Bardin(1732-1809) : Herminie pleurant Tancrède blessé (1780)

Jean Bardin : Salomon sacrifiant aux idoles (c. 1777)

Hugues Taraval (1729-85) : Évêque agenouillé (1743)

 

6-Dessins de sculpteurs

Jean-Guillaume Moitte (1746-1810) : Homme drapé vu de face (1772)

 

7-Portraits et personnages

Jean Valade (1710-87) : Portrait de Mme Godefroid (1755 - préempté en 2019) 

Quentin de La Tour (1704-88) : Portrait d'un jeune Noir (1747)

Nicolas-Bernard Lépicié (1735-84) : L’atelier du menuisier (c. 1753)

Hubert Robert (1733-1808) : Intérieur d’un moulin à eau (c. 1765-70)

Hubert Robert : Partie de Cartes à Sainte-Pélagie : Jean-Antoine Roucher et son fils ? (1793-94)

 

8-Paysages

Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800) : Vue de la ville d’Orléans (1761). Gravure (Photo musée d'Orléans)

Jean-Simon Berthélemy (1743-1811) : Les Cyprès de la villa d’Este à Tivoli (c. 1774)

Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) : Jeux d’eau de la Villa Aldobrandini à Frascati (c. 1760-65)

Hubert Robert : Une prison imaginaire, dit aussi Le Prétoire et la Flagellation(c. 1760)

 

9-Vers d’autres temps

Jacques-Louis David (1748-1825) : Jeune Cavalier, étude présumée pour le Portrait équestre de Stanislas Potocki (c. 1781)

 

Acte2 - de Géricault à Picasso, présenté du 8 septembre au 31 décembre 2022 sera consacré aux deux siècles suivants (19e-20e). 

 



Le beau parc
mérite une visite, avec l'orangerie, le Pavillon de Hanovre, et le Pavillon de l'Aurore.

Plan du parc

Cascade

Pavillon du Hanovre

Pavillon de l’Aurore

Peinture de la coupole : un chef-d’œuvre de Charles Le Brun : L’Aurore(1672).

 


DIJON - Musée Rude

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Église Saint-Étienne (à droite) et entrée du musée Rude -  (à gauche, l’église Saint-Michel)

 Musée Rude

(Département : Côte-d’Or – 21)

Visite du musée Rude, le dimanche 12 juin 2022.

En 1947 la ville de Dijon fonde ce musée Rude dans le transept et le chœur de l'église Saint-Étienne, dédié au sculpteur dijonnais François Rude (1784-1855), un des maîtres de l’école romantique.

Le musée expose des moulages en plâtre grandeurs natures acquis par la municipalité entre 1887 et 1910, des principales œuvres de l'artiste exposées dans d'autres musées de France.

 

Vue d’ensemble du musée

Jeanne d’Arc écoutant ses voix
(1845). Plâtre

Version en pierre (Louvre)

Buste de Jacques-Louis David (1826). Plâtre (à gauche)

Buste de J-François de Galaup, comte de La Pérouse (1828). Plâtre

Buste du Maréchal de Saxe (1838). Plâtre

Mercure rattachant ses talonnières (1828). Plâtre (version en bronze, au Louvre)

Départ des Volontaires de 1792 (« La Marseillaise »)

Arc-de-triomphe de l’Étoile (Paris)

Jeune Pêcheur napolitain jouant avec une tortue (1831)

Version en marbre (Louvre)

Gisant de Godefroy Cavaignac (1847). Plâtre

Le Maréchal Ney (1838). Plâtre

Version en bronze (Paris)

Napoléon Bonaparte s’éveillant à l’immortalité (1847). Plâtre

Version en bronze (Fixin (Côte-d’Or), Parc Noizot)

Gaspard Monge (1849). Plâtre

Monument à Gaspard Monge. Version en bronze (Beaune)

Vestiges de la crypte de l’église Saint-Étienne

 

 

DIJON - Musée Beaux-Arts

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Musée des Beaux-Arts

(Département : Côte-d’or – 21)

Visite le dimanche 12 juin 2022

Le musée des Beaux-Arts de Dijon est situé au cœur de la ville, il occupe l'ancien palais ducal, siège au XVe siècle de l’État bourguignon. Lorsque le duché est rattaché au royaume de France, le palais devient le logis du roi, puis se transforme au XVIIe siècle en palais des États de Bourgogne, sur un projet de Jules Hardouin-Mansart.

À partir de 2006, le musée fait l'objet d'une rénovation totale et d'un agrandissement. Le musée, entièrement rénové avec 1 500 œuvres sur 50 salles, est inauguré le 17 mai 2019

Aujourd'hui, les collections du musée sont parmi les plus riches des musées français. De l'Antiquité à l'art contemporain, de la peinture aux arts décoratifs en passant par les dessins et les sculptures, toutes les formes d'art sont représentées au sein des quelque 130 000 œuvres conservées.

Les collections médiévales sont sans doute les plus remarquables, par leur qualité et leur quantité.

Le tombeau de Philippe le Hardi, orné de pleurants, et celui de son fils Jean sans Peur, sont parmi les plus célèbres monuments funéraires de la fin du Moyen Âge.

La collection médiévale est riche de peintures italiennes, flamandes, et d'un ensemble de peintures suisses et allemandes unique en Franc

La Renaissance italienne est brillamment représentée avec un beau choix de peintures et un ensemble d'objets d'art. L’École de Fontainebleau est représentée.

La peinture européenne du XVIIe siècle est particulièrement bien représentée, de l'Italie aux Pays-Bas en passant par la France et les Flandres. En contrepoint, les œuvres bourguignonnes permettent d'observer comment les artistes régionaux ont réagi aux grandes nouveautés de leur époque.

La plupart des grands peintres du XVIIIe siècle sont présents.

Dominées par l'École française, les collections du XIXe siècle forment un ensemble homogène qui fait la part belle aux artistes d'origine bourguignonne. Du romantisme au symbolisme, en passant par le réalisme, l'académisme, et l’impressionnisme, cette collection reflète les mutations d'un siècle foisonnant et novateur. L’orientalisme est aussi représenté par quelques peintres.

Le XXe siècle est fortement associé à l'importante donation effectuée par Pierre et Kathleen Granville en 1974, 1976 et 1986. À côté de la donation Granville, des artistes régionaux et des peintres figuratifs prolongent la tradition du XIXe siècle.

Le musée s'ouvre à l'art du XXIe siècle, avec notamment les œuvres de Yan Pei Ming.

En raison du grand nombre d’œuvres exposées, seule une sélection est présentée dans cet article.

Cour de Bar

Henri Bouchard (1875-1960) : Statue du sculpteurClaus Sluter. Bronze. Il a réalisé Le Puits de Moïse et le tombeau de Philippe le Hardi

Vue vers la place de la Libération

 

Le Moyen Age en Europe - Du Ve au XVe siècle– 2(les collections médiévales sont très riches)

Zanobi di Machiaveli (1418-79) : Le Couronnement de la Vierge (1474)

Alvaro Pires de Evora (début 14e) : La Vierge allaitant l’enfant entre St Pierre et St François

Maître de Montefloscoli (début 15e) : La Vierge et L’enfant entre St Jacques, St Antoine et deux saintes(c. 1400 - au centre)

Neroccio di Landi (1447-1500) : Vierge à l’enfant (à droite)

Giovanni di Marco (1385-1437) : Saint Michel et St Barthélémy (c. 1434)

Taddeo Gaddi(1300-66) : L’Adoration des Bergers(c. 1327 - à droite, en haut)

Biagio d’Antonio (1446-1516) : L’Adoration des Mages (à droite, en bas)

Domenico di Michelino (1417-91) : La Vierge à l’enfant entourée de saints et d’un donateur

Art toscan(début 15e) : Vierge à l’enfant. Albâtre

Grand escalier

 

Le Moyen Age en Europe - Du XVe au XVIe siècle - 3

Suisse(fin 15e) : St Grégoire et St Ambroise, St Jérôme et St Augustin. Deux volets de retable recto verso. Huile sur bois

Giovanni di Francesco (1412-59) : St Antoine présentant un pèlerin à St Jacques. Huile sur bois

Leonardo Boldrini (15e) : St Libéral ? (c. 1475)

Vue de la galerie

Konrad Witz(1400-45) : St Augustin (c. 1435) – L’Empereur Auguste et la Sibylle de Tibur (c. 1435)

Allemagne du sud : St Jacques le Majeur, St Simon, St Jacques le Mineur (c. 1470)

Ec. Allemande : St Jacques (c. 1475)

Suisse ou Allemagne du sud (début 16e) : St Sébastien. Huile sur bois

Ec. Allemande (15e) : St Joachim – Ste Catherine d’Alexandrie – St Michel. Bois polychrome

Maître à l’œillet de Baden (fin 15e-début 16e) : Ste Barbe et Ste Ursule. Deux volets de retable recto verso

Maître à l’œillet de Baden : Retable de la Passion. Deux volets de retable recto verso.

La Cène – Le Christ au Mont des Oliviers – Le Christ devant Caïphe – La Flagellation

Ecce Homo – Le Christ aux outrages – La Déposition de croix – Le Portement de croix

Attr. à Martin Hoffmann : St Jean endormi (c. 1515). Sur bois (tilleul)

Allemagne du sud (fin 15e) : St Pierre et St Paul

Maître à L’œillet de Baden (fin 15e-début 16e) : Deux volets de retable recto verso

St Fridolin accompagné du mort qu’il a ressuscité - St Otmar

Maître d’Alfajarin (Espagne, fin 15e) : Consécration d’un évêque

Maître de Saint-Jean-de-Luze : Portrait dit d’Hughes de Rabutin (c. 1470) -

Maître de Saint-Jean-de-Luze : Portrait dit de Jeanne de Montagu. Huile sur bois

Goswijn van der Weyden (1465-1538) : Petit-fils de Rogier van der Weyden

Triptyque de la Crucifixion. Portement de croix – Crucifixion – Résurrection

Albrecht Bouts (1455-1549) : Christ couronné d’épines. Huile sur bois

Maître de la Légende de Ste Lucie (15e) : Deux apôtres

Attr. à Jan Provost (1465-1529) : Piéta

 

La galerie de Bellegarde – Evocation de la Chartreuse de Champmol- 6

Le Maître de Flémalle (15e) : LaNativité et l’Adoration des Bergers(c. 1430)

Peintre au service de Jean sans Peur : Portrait de Jean-sans-Peur, duc de Bourgogne. Copie vers 1500, d’après original vers 1404-10

Portrait de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. Copie 17e, d’après un original vers 1400

Jacques de Baerze (sculpteur) et Merchior Broederlam (peintre - 14e) : Retable de la Crucifixion (1390-99)

Bourgogne(milieu 15e) : Retable de St Georges

Attr. à Claus de Werve (14e) : St Luc écrivant l’Évangile

 

Les Tombeaux des ducs - 7

Ces exceptionnels monuments de marbre et d’albâtre sont dédiés aux deux premiers ducs, Philippe-le-Hardi et son fils Jean-sans-Peur. Ils proviennent de la Chartreuse de Champmol fondée pour servir de nécropole à la nouvelle dynastie des Valois. Les tombeaux se trouvaient à l’origine dans le chœur de l’église de la chartreuse où ils sont restés jusqu’à la Révolution. Il s’agit de cénotaphes, les cercueils des ducs étant initialement enterrés dans la crypte.

Tombeau de Jean sans Peur et de son épouse Marguerite de Bavière

Pleurants du tombeau de Jean sans Peur

Tombeau de Philippe le Hardi

Pleurants - et pleurant récemment acquis

 

Carle Van Loo (1705-65) : La Condamnation de St Denis (1741)

Carle Van Loo : St Georges terrassant le Dragon (1741). Carle Van Loo reçoit la commande de deux tableaux pour illustrer les vies de St Denis et St Georges dans la chartreuse de Champmol.

Jean Restout(1692-1768) : Le Baptême du Christ(1745)

 

La Renaissance en Europe

Anvers(début 16e) : Retable de la Passion

Bourgogne(début 16e) : Piéta

 

La Renaissance en Italie XVe - XVIe siècles - 16

Bernardino Luini (1485-1532) : Vierge à l’enfant (début 16e)

Jacopo Carucci Pontormo (1494-1557) : St Jean-Baptiste (c. 1515)

Giorgio Vasari (1511-74) : St Pierre marchant sur les Eaux (1545)

Giovanni Tommaso (fin 15e– début 16e) : La Vierge et l’enfant entre deux Anges

Titiano Vecellio, dit Le Titien (1488-1576) : La Vierge à l’enfant avec Ste Agnès et St Jean-Baptiste (début 16e)

Lorenzo Lotto (1480-1556) : Portrait de femme (c. 1505)

France (c. 1510) : Jeune Homme coiffé d’une Toque

Jacopo Palmale jeune (1548-1628) : La Vierge et l’enfant entre St J-Baptiste et St Sébastien (c. 1580)

Giovanni da Asola (1480-1531) : La Vierge et l’enfant entre des saints. St Jean l’Évangéliste – St François – St Bernardin et St J-Baptiste

Jacopo Bassano (1510-92) : Le Martyre de St Sébastien (1574)

Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-88) : L’Assomption de la Vierge (c. 1580)

Paolo Caliari, dit Véronèse : Moïse sauvé des eaux (c. 1580)

 

La Renaissance françaiseXVIe- 17

Grégoire Guérard (1480- c. 1538) : Vierge à l’enfant et St J-Baptiste (c. 1516-17)

Grégoire Guérard : L’Arrestation du Christ (1520)

Nicolas de Hoey (1540-1611) : Claude Bretagne, Conseiller au Parlement de Bourgogne et fils, gendres et petit-fils(1607)

Nicolas de Hoey : Denise Barjot, femme du conseiller au Parlement de Bourgogne, Claude Bretagne et ses filles (1607). Huile sur bois

Nicolas de Hoey : St Luc peignant la Vierge(1603)

Ec. de Fontainebleau (16e ) : Dame à sa toilette

France (16e) : La Mort. Pierre

 

Le maniérisme en Europe – XVIe - 18

Léonard Bramer (1596-1674) : La Chute de Simon le Magicien (1623). Huile sur cuivre

Dirck de Quade Van Ravesteyn (1564-1620) : Vénus endormie (1608)

Pieter Isaacsz (1569-1625) : L’Adoration des Mages

 

Le XVIIe siècle en Europe

Nicolas Régnier (1591-1667) : David triomphant tenant la tête de Goliath (c. 1625)

Claude Vignon (1593-1670) : La Mort de Sénèque (1626)

Andrea Commodi (1560-1638) : Judith (17e)

Philippe Quantin (1600-36) : Une Muse(Polymnie)

Philippe Quantin (1600-36) : Une Muse (Uranie)

Philippe Quantin : La Circoncision (1635). Triptyque

Philippe Quantin : St Bernard écrivant

Georges De La Tour (1593-1652) : Le Souffleur à la Lampe (1640). Triptyque

Franz Francken (1581-1642) : Thomyris(1621)

 

Traduire la réalité du monde– Pays-Bas - 20

Attr. à Hieronymus II Francken (1578-1623) : Galerie d’objets d’art (début 17e)

Jacob Duck(1600-67) : Soldat endormi. Huile sur bois

David Teniers le jeune (1610-90) : Intérieur de Tabagie (1643)

Thomas Wijck(1616-77) : La Dentellière

Hendrik Cornelisz Van der Vliet (1611-75) : Intérieur de la Nieuwe Kerk à Delft

Jan van de Venne (c. 1600-50) : Tête de Vieillard

Pieter Harmensz Verelst (1618-68) : Portrait d’Agatha van Hartigsvelt (1642)

Jan Fyt(1611-61) : Gibier gardé par un chien. Huile sur toile

Jean-François de Le Motte (17e) : Vanité et Trompe-l’œil

Attr. à Pieter van Boucle (1610-73) : Corbeille de fruits

Frans Hals(1580-1666) : Portrait de Gentilhomme (1619)

Abraham Govaert (1589-1626) : La Vierge dans une forêt

David Teniers le jeune (1610-90) : Vision de St Jérôme

Joos de Momper (1564-1635) : La Conversion de St Paul

Attr. à Claes Molenaer (1630-76) : Départ des traîneaux. H/bois

 

Un nouveau genre : le paysage

Nicolas Berchem (1620-83) : Paysage méridional avec un Port (c. 1675)

Jan Brueghelde Velours (1568-1625) : Le Château de Mariemont (1612)

 

Mathurin Moreau (1822-1912) : La Fée de Fleurs (1853). Bronze

 

La France et l’Italie – milieu XVIIe - 21

Guido Reni(1575-1642) : Le Père éternel bénissant le monde (1630-40)

Bernardo Strozzi (1581-1644) : Ste Cécile et l’Ange (c. 1630)

Sébastien Bourdon (1616-71) : Le Repos de la sainte Famille (fin 17e)

Jean Tassel(1608-67) : Portrait de Catherine de Montholon (c. 1648). Fondatrice du couvent des Ursulines de Dijon

Jean Tassel : L’Adoration des Mages

Gabriel Revel (1643-1712) : Portrait du sculpteur dijonnais Jean Dubois

Michel Corneille l’ancien (1602-64) : La Présentation de la Vierge au Temple (c. 1642)

Charles Errard (1606-89) : Énée transportant Anchise

François Perrier (1594-1656) : Le Sacrifice d’Iphigénie (c. 1632-33)

 

Le siècle de Louis XIV - 22

Attr. à Charles Le Brun (1619-90) : Cupidon, sous les traits d’Ascagne, inspire à Didon de l’amour pour Énée

Thomas Blanchet (1614-89) : Iris coupe le cheveu fatal à Didon sur le bûcher (1655-60)

Charles Le Brun (1619-90) : La Chute des Anges rebelles (1685). Projet pour la partie centrale du plafond de la chapelle du château de Versailles

Bureau dit Mazarin (fin 17e)

Antoine Coysevox (1640-1720) : Buste deLouis XIV (c. 1686). Marbre

Attr. à André-Charles Boulle (1642-1732) : Pendule ornée des figures du Jour et de la Nuit (1728). Inspirées des sculptures de Michel-Ange

Jean-Baptiste Corneille (1649-95) : La Mort de Caton d’Utique (1687)

Jean Jouvenet (1644-1717) : Vénus dans la Forge de Vulcain (1699)

Antoine Coypel (1661-1722) : Le sacrifice de la Fille de Jephté (1695-97)

Attr. à Etienne Le Hongre (1628-90) : Statue équestre de Louis XIV (fin 17e)

Commode 18e

Pierre Mignard (1612-95) : Portrait d’un peintre (à gauche)

Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait d’Antoine-Bernard Bouhier (c. 1713)

Hyacinthe Rigaud : Portrait de François Girardon (1705)

 

Le XVIIIe siècle en EuropeSalon Condé - 24

Bénigne Gagneraux (1756-95) : Jeune Homme lisant Homère (1786)

Bénigne Gagneraux : Vénus priant Neptune d’être favorable à Énée (1779)

Anne-Nicolas Dubois (18e) : Marius Curius Dentatus refuse les présents des Samnites (1776)

Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) : Portrait de François Devosge (1788)


Pierre-Paul Prud’hon : Jeune Zéphir se balançant au-dessus de l’eau (1814)

Bénigne Gagneraux : Le Génie des Arts(1789)

Bénigne Gagneraux : Le Passage du Rhin par l’armée française sous le commandement du Grand Condé en 1672. (1790)

Claude Ramey(1754-1839) : Allégorie à la gloire des princes de Condé (c. 1780). Terre cuite

Charles-André Van Loo (1705-65) : Portrait de Louis XV (c. 1750)

Bénigne Gagneraux : La Bataille de Senef(1788)

Nicolas Bornier (1762-1829) : Le Grand Condé à la bataille de Senef (1787). Terre cuite – morceau de réception du concours du prix de Rome de Dijon

Bénigne Gagneraux : La Chasse au lion(1795)

Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) : Portrait de Georges Anthony (1796)

Pierre-Paul Prud’hon : Portrait de Mme Georges Anthony (Louise) et ses deux fils (1796)

Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) : Canards et Poissons (1726)

Louis-Jean-François Lagrenée (1725-1805) : Les deux veuves d’un chef indien se disputant les honneurs du bûcher (1783)

Jean-Charles-Nicaise Perrin (1754-1831) : La Mort de Sénèque (1788)

Joseph-Benoît Suvée (1743-1807) : L’Amiral de Coligny en impose à ses assassins (1787)

Hubert Robert (1733-1808) : Galerie en ruines (1798)

 

Salle des Statues- 25

François Rude (1784-1855) : L’Amour dominateur du Monde (1855-57). Marbre

François Rude : Hébé et l’Aigle de Jupiter(1855-57)

François Rude : Buste de François Devosge(1832). Directeur de l’école de dessin de Dijon en 1811. Il commande à Rude le portrait de son père, puis « l’Amour dominateur du monde »

Pierre Petitot (1760-1840) : Gladiateur combattant, dit Borghese (1786). Marbre

Charles-Alexandre Renaud (1756-1815) : L’Apollon du Belvédère (1779). Copie en marbre. Premier sculpteur ayant reçu le pris de Rome dijonnais en 1776

Nicolas Bornier (1762-1829) : Buste de Caracalla. Marbre

François Rude : Louis XIII à 16 ans(1878). Bronze

Pierre-Paul Prud’hon : Apothéose du baron de Joursanvault (1780)

Jean-Claude Naigeon (1753-1832) : La Mort d’Archimède (fin 18e)

 

Orientalisme et exotisme – 36

Constant-Georges Gasté (1869-1910) : Intérieur arabe (sud algérien) (1896)

Constant-Georges Gasté : Portrait de Bédouin (1897)

Constant-Georges Gasté : Portrait de femme de Bou-Saâda (Algérie) (1896)

François-Alfred Delobbe (1835-1915) : N’Fissa, femme d’Alger (1872)

Gustave Guillaumet (1840-87) : Les Femmes du Douar à la rivière (1872)

Félix Ziem(1821-1911) : Constantinople(fin 19e)

James Tissot(1836-1902) : La Japonaise au bain(1864)

Gustave Moreau (1826-98) : Le Cantique des Cantiques (1853)

Eugène Delacroix (1798-1863) : Le Christ au Pilori (1852)

Antonin Mercié (1845-1905) : Buste de Dalila (1871)

 

Paysages bourguignons et francs-comtois – 37

Henri Bouchard (1875-1960) : Faucheur(1904). Bronze

 

Le paysage réaliste - 38

Gustave Courbet (1819-77) : La Trombe, Étretat (c. 1869-70)

Adolphe Appian (1818-98) : Le Soir(1890)

 

De l’impressionnisme au pointillisme - 39

Eugène Boudin (1824-98) : Le Port de Honfleur (1897)

Alfred Sisley (1839-99) : Saint-Mammès sur le Loing (1885)

Claude Monet(1840-1926) : Étretat la Porte d’Aval – Bateaux de pêche sortant du port (1885)

Camille Pissarro (1830-1903) : Effet de neige à Eragny (1894)

Henri Martin(1860-1943) : Le Pont

Hippolyte Petitjean (1854-1929) : Jeune femme debout (1894). Portrait de Louise Claire Chardon devenue Mme Hippolyte Petitjean en 1904

Henri-Edmond Cross (1856-1910) : La Barque bleue (1899)

 

Salle François Pompon - 42

François Pompon (1855-1933) : Le grand Taureau (1932). Plâtre. Une version en bronze à Saulieu, sa ville natale

François Pompon : Ara (1930). Plâtre

François Pompon : Grand Duc (1927-30). Bronze

François Pompon : Grand Cerf (1929). Plâtre

De nombreuses études de petits formats, dans des vitrines.

 

La donation Granville - 43

Pierre et Catherine Granville ont collectionné près d’un millier d’œuvres qu’ils ont offertes au musée des Beaux-Arts de Dijon en 3 donation, en 1969-1974 et 1986. La donation posthume de 2006 constitue l’épilogue d’une aventure artistique exceptionnelle. Les Granville ont apporté au musée un enrichissement majeur pour l’art du XIXe siècle (Romantisme, École de Barbizon, Symbolisme)et une ouverture inespérée sur l’art du XXe siècle (Cubisme, seconde École de Paris).

Aroldo Governatori (1937-) : L’Amateur(1984-85 - Granville)

Arpad Szenes(1897-1985) : Portrait de Vieira(1947 - Granville)

Maria-Héléna Vieira da Silva (1908-92) : Urbi et Orbi (1963-72)

Jean Pougny(1892-1956) : L’accordéoniste(1921)

Maurice Denis (1870-1943) : Triptyque de l’Illustration de Pétrarque (1931)

 

Le Cubisme et l’art africain – Début du XXe siècle- 43

Juan Gris
(1887-1927) : Verre de bière et carte à jouer (c. 1912-13 - Granville)

Juan Gris : Le Compotier (Granville)

Roger de la Fresnaye (1985-1925) : Livres sur un guéridon (1912)

Louis Marcoussis (1878-1941) : Trois personnages

Louis Marcoussis : Nature morte à l’Ananas (1920 - Granville)

Albert Gleizes (1881-1953) : Crucifixion(1935)

Georges Desvallières : Le bon Larron

Georges Desvallières (1861-1950) : St Sébastien (1912)

Robert Delaunay (1885-1941) : Relief-Rythme(1930 - Granville)

Francis Gruber (1912-48) : Le Calvaire(1935 - Granville)

 

Des années 1920 aux années 1940 - 44

 

Charles Despiau (1874(1946) : Assia(1937). Bronze

Henri Matisse (1869-1954) : Henriette II(c. 1930)

Raoul Dufy(1877-1953) : Portrait de Nico Mazaraki (1932)

Raoul Dufy : Portrait présumé de Mme Bignou (c. 1938)

Jean Fautrier (1898-1964) : L’Homme ouvert(c. 1928-29 - Granville)

Jean Fautrier : Fleurs dans un vase(1926-29 - Granville)

Jacques-Emile Blanche (1861-1942) : Régates à Cowes

Jacques-Emile Blanche : Entraînement de rugby

Georges Rouault (1871-1958) : Portrait de Verlaine (c. 1937)

Pierre Tal Coat (1905-85) : Vanité (c. 1937 - Granville)

Nicolas de Staël (1914-55) : Footballeurs(1952 - Granville)

 

Rez-de-chaussée – Art moderne Salle 47

Zoran Antonio Music (1909-2005) : Nous ne sommes pas les derniers (1974)

Maria-Helena Vieira da Silva (1908-92) : La Ville rouge (1947 – Granville)

 

Charles Lapicque(1898-1988) - Plusieurs œuvres 

 

La peinture  gestuelleSalles 48-49

Jean Bazaine(1904-2001) : Couple dans les bois(1947 - à gauche)

Jean Le Moal(1909-2007) : Saint-Jean d’Été(1955)

Hans Hartung(1904-89)

Judit Reigl(1923-) : Éclatement (1956)

Pierre Soulages (1919-) : Peinture 195 x 130 cm  – 11 juillet 1953 (à droite)

Georges Mathieu (1921-2012) : Louis IX débarque à Damiette (1958 – acquis en 208)

Gérard Schneider (1896-1986) : Opus 76D(1960)

 

L’ouverture au XXIe siècle– Salle 50

Yan Pei-Ming(1960-) : Autoportrait n° 3 (2000)

Yan Pei-Ming : Le Rêve (2013)

 

Une belle collection de dessins

Jean-Claude Naigeon (1753-1832) : Académies d’hommes

 

Ancienne cuisine du palais

 

Expo temporaire : « A la mode »- du 13 mai au 22 août 2022

Jean Raoux(1677-1834) : Portrait de Mme Boucher, née Marie-Françoise Perdrigeon (1733 - Dijon)

Joseph-Marie Vien (1716-1809) : Jeune femme tenant un serin sur son doigt (1766 – Dijon)

Jean Raoux(1677-1734) : Vierges antiques(1728 - Lille)

Jean Raoux : Vierges modernes (1728 – Lille)

Pierre Subleyras (1699-1749) : Portrait de la comtesse Mahony (c. 1740 – Caen)

Louis-Roland Trinquesse (1745-1800) : Le Serment à l’amour (1786 – Dijon)

Louis-Roland Trinquesse : L’Offrande à Vénus (1786 – Dijon)

Jean-François Colson (1733-1803) : Le Repos (1759 - Dijon)

Jean-François Colson : L’Action(1759 - Dijon)

Donatien Nonotte (1708-85) : Portrait de Jean Hupeau et sa famille (c. 1760 – Orléans)

François-Hubert Drouais (1727-75) : Portrait de la Marquise de Pompadour (1763 - Orléans)

 

 

VERSAILLES - Gal. des sculptures

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                                        Petite Ecurie du Roi                               
                                                 

Galerie des sculptures et des moulages

Visite de la galerie, le dimanche 3 juillet 2022

Cet espace, à l’architecture simple et majestueuse, abritait autrefois les chevaux d’attelage et les voitures. Il accueille depuis 1970 la gypsothèque du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre, une collection de moulages d’après l’antique, sans égale, tant par son importance que par sa qualité. On y trouve non seulement des tirages datant des XVIIe et XVIIIe siècles, mais aussi des pièces colossales, comme l’angle du Parthénon de l’Acropole d’Athènes ou la statue de l’un des Dioscures du Quirinal à Rome. A ce magnifique ensemble, ont été récemment adjoints, dans le cadre de la campagne de sauvegarde des chefs-d’œuvre sculptés des jardins de Louis XIV, de nombreux originaux en marbre provenant du Petit Parc de Versailles. Le lien qui unit les tirages en plâtres, références antiques, aux plus belles réalisations de la sculpture française du Grand siècle, est ainsi mis en lumière de la plus éclatante des manières.

 

Jean-Baptiste Poultier (1653-1719) : Cérès, dite aussi L’Été(1689). Terme, marbre

Jean-Jacques Clérion (1637-1714) : Junon (1687). Terme, marbre

Corneille Van Cleve (1645-1732) : Mercure(1687). Terme, marbre

Barthélemy de Mélo (1660-1720) : Apollonius(1688). Terme, marbre

Reconstitution des façades ouest et est du Trésor de Siphnos (Sanctuaire de Delphes). Plâtre (1896)

Colonne des danseuses de Delphes (Sanctuaire de Delphes). Plâtre (1900)

Pierre Granier (1635-1715) : Ino et Mélicerte (1691). Marbre

Sébastien Slodtz (1655-1726) : Aristée et Protée (1714). Groupe en marbre

Jean-Baptiste Tuby (1635-1700) : Vase de la Paix (1686). Marbre

Pierre 1er Legros (1629-1714) : Le Point du Jour (1696 - à gauche)

 

En 1666, Louis XIV passa commande de trois groupes sculptés pour garnir les niches de la grotte de Thétis. Ces trois groupes forment le chef d’œuvre de la sculpture française du XVIIe siècle.

Vue du fond de la grotte de Thétis (détruite)

François Girardon (1628-1715) : Apollon servi par les Nymphes (1675). Marbre

Gilles Guérin (1611-78) : Chevaux du Soleil s’abreuvant (1665). Marbre

Gaspard Marsy (1624-81) : Chevaux du Soleil pansés par des Tritons. Marbre

 

Simon Hurtrelle (1648-1724) : Théophrastedit aussi Hippocrate (à gauche). Terme, marbre

Coureuse Barberini. Plâtre (19e)

Apollon de Délos. Plâtre (19e) (deux exemplaires)

Le Discophore (deux exemplaires)

Athéna à la "Cuneï". Plâtre (original en marbre par Agoracrite de Paros, à la Villa Albani)

Zeus debout. Plâtre (marbre de Phidias, à l’Albertinum de Dresde)

Athéna Pallas de Velletri (marbre au musée Pouchkine) - et le baldaquin de l’Erechthéion. Plâtre

Tirage de la 30emétope sud du Parthénon, représentant un Centaure et un Lapithe. Plâtre (19e). Marbre original au British Museum

Tirage de la 31emétope sud du Parthénon, représentant un Centaure et un Lapithe. Plâtre (19e). Marbre original au British Museum

Reconstitution d’un angle du Parthénon. Plâtre (19e)

Domenico Guidi (1625-1701) : La Renommée du Roi (1686). Marbre

Cheval du Capitole (Dioscures). Plâtre

Vue d’une galerie. A droite, deux exemplaires d’un Hercule

François Lespingola (1644-1705) : Paetus et Arria (à gauche). Groupe en marbre (1688)

Gaulois mourant et Hercule Farnese. Plâtres

Le Laocoon– deux exemplaires en plâtre

Martin Carlier (1653-1700)  et Benoît Massou : La Paix des Grecs, dite aussi Papirius et sa mère (1688). Groupe en marbre

Deux Lutteurs ou Pankratiastes

Castor et Pollux (antique original à Madrid). Marbre

Hermès rattachant sa sandale (antique original au Louvre). Marbre

Polymnie

Cratère Médicis. Plâtre, atelier romain (17e ou 18e)

Pasquinoou Ménélas portant le corps de Patrocle(groupe original en marbre à Florence). Plâtre 19e

Piédestal de la colonne trajane. Plâtre (18e)

Le groupe de Niobéou Niobé et ses enfants. Plâtre, atelier flore
ntin 1821

Les reliefs dits du Maître de Trajan. La Geste de Trajan. Plâtre, atelier romain 1839.

Trois torses. Plâtre

Guerrier assis et Spinario (à gauche). Plâtre

Deux lutteurs et Faune au Chevreau

Satyre ivre. Plâtre

Dioscure du Quirinal. Plâtre

Jacques Houzeau (1624-91) : Le Colérique(1683). Marbre

Matthieu Lespagnandelle (1616-89) : Le Flegmatique (1675). Marbre

Anselm Flamen (1647-1717) : Faune au Chevreau (1686) et Cyparisse et son cerf (1688). Marbres

Antinoüs de Delphes. Plâtre (19e)

Faune dansant aux cymbales
. Plâtre (19e)

 

 

 

 

SAINT-BENOIT-sur-LOIRE - Abbatiale et Belvédère

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Abbatiale et basilique

La basilique de Saint-Benoît-sur-Loire, qui était à l'origine l'église abbatiale de l'abbaye de Fleury, est classée Monument historique depuis 1840. Elle fut construite à partir de 1067 ; le monastère reconstruit à ses côtés à partir de 1944 abrite aujourd'hui une communauté monastique.

L'église abbatiale renferme le gisant de Philippe 1er(1052-1108), roi de France (1060-1108) ; dans la crypte sont conservées les reliques de saint Benoît de Nurcie mort au monastère du Mont Cassin en 547. Les reliques ont été rapportées au bord de la Loire à la fin du VIIe siècle.

Dernière visite le 8 mai 2022

La tour-porche (1020-1032) et les arcades de la façade ouest

Chapiteau corinthien portant le nom du maître d’œuvre de la tour : UNBERNATUS ME FECIT

Chapiteau aux lions et lionceaux

Chapiteau à la Visitation

Chapiteau aux Martyrs - et David et Goliath (à droite)

Chapiteau au Christ et St Pierre

La Jérusalem nouvelle avec le Christ entouré des élus - et les 2 damnés

Chapiteau avec la Fuite en Égypte – La Vierge assis de face sur l’âne, symbolise aussi l’Église (en haut à droite, la main de Dieu orientée vers l’est)

Chapiteau : La Gourmandise et l’Avarice

Chapiteau : les Cavaliers de l’Apocalypse

Chapiteau consacré à St Martin

Chapiteau aux chevaux

Chapiteau aux lions

 

Portail gothique nord

Le linteau surmonté du Christ bénissant entouré des 4 évangélistes

Dans la partie inférieure, une frise raconte le vol et le transfert des reliques de St Benoît

Statues colonnes du portail gothique (à gauche, Abraham et Isaac)

 

Nef de la basilique

Stalles (début 15e) et détail ("L'annonciation")

Le gisant du roi de France Philippe 1er (1052-1108) et le pavement de marbres

Dans le transept nord - Vierge en Albâtre du 14e siècle, vénérée par Max Jacob

Crypte avec le reliquaire contenant les restes de St Benoît de Nurcie

Chapelle St Mommole avec le tabernacle réalisé par le sculpteur Bernard Foucher


Bernard Foucher
(1944-2020) : St Benoît.Bronze surmontant une fontaine devant la basilique –

 

 

Le Belvédère

Le Belvédère, centre d'interprétation de l'abbaye de Fleury, ouvert en novembre 2019.

Cour intérieure avec l’implantation de l’abbatiale dans la ville

La vie monastique dans l'abbaye bénédictine de Fleury

Salle des maquettes - Le premier étage détaille les 3 principaux chantiers de construction de l’abbatiale actuelle : la tour-porche (avant 1020-1302), le chevet (vers 1070-1108), et la nef (vers 1160-1207).

La tour-porche

Le chevet

La voûte de la nef

Les miracles de St Benoît

Sur une terrasse intermédiaire, des panneaux rappellent quelques jalons historiques de la vie de l'abbaye

Frise historique : quelques dates repères

 

Le Belvédère aborde différents aspects du rayonnement intellectuel de l’abbaye à son apogée, du IXe au XIIe siècle : l’enseignement monastique, la copie des manuscrits au scriptorium de l’abbaye, la constitution de sa bibliothèque, la musique.

 

Accessible par un escalier et par un ascenseur, la terrasse du troisième étage offre un point de vue unique sur l’abbatiale, et notamment sur son chevet.

 

Max Jacob à Saint-Benoît sur-Loire

Ancien presbytère. En 1921, L’abbé Fleureau accueille Max Jacob dans une pièce du rez-de-chaussée, lors de sa première retraite (1921-28) à Saint-Benoît.

Ancienne maison de Mme Persillard – C’est ici que Max Jacob a été arrêté par la Gestapo, le 24 février 1944 (seconde retraite à Saint-Benoît de 1936 à 1944)

Max Jacob en 1937

Roger Toulouse (1918-94) : Portrait de Max Jacob ou Le Poète à l’orchidée(1942 – musée de Quimper). Roger Toulouse a connu et rencontré Max Jacob de 1936 à 1944

De gauche à droite, Roger Toulouse, Max Jacob, le sculpteur Marcel Gili, M. Prévost (beau-père de Gili) et Marguerite Toulouse, devant la tour-porche de la basilique de Saint-Benoît, en 1943

Son tombeau au cimetière de Saint-Benoît est orné d'un médaillon de bronze réalisé en 1949 : René Iché () : Profil de Max Jacob

 

CAHORS - Henri Martin

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Musée de Cahors Henri Martin

(département : Lot - 46)

En 1929, le musée de Cahors regroupe tous les fonds dont il a la charge dans l'ancien palais épiscopal concordataire.

Le musée de Cahors Henri-Martin est installé depuis 1929 dans l’ancien palais épiscopal concordataire.

Créé en 1833, le musée de Cahors a bénéficié au cours des premières années de la IIIe République, de nombreuses donations et de plusieurs dépôts de l'Etat qui constituent une part importante de ses collections.

Son fonds, constitué d’environ 10 000 objets et documents, intéresse l’archéologie (préhistorique, égyptienne, gallo-romaine et médiévale), l’ethnographie extra-européenne (Océanie), l’histoire (personnalité de Léon Gambetta), l’histoire de l’Art (peinture et sculpture principalement de l’école Française du XVIe au XIXe siècle), et l’art contemporain (photographie et vidéo).

En 2002, il prend le nom de « musée de Cahors Henri-Martin » en hommage à l'artiste Henri Martin, et devient musée de France.

Le fonds Henri Martin est la plus grande collection d’œuvres de ce peintre détenue par un musée français.

Le musée est fermé à compter du 30 décembre 2015 pour rénovation et agrandissement dont les travaux ont commencé en mars 2018. La direction de cette opération a été confiée aux architectes Franck Martinez et Laurent Beaudoin à la suite d'un concours d'architecture. Les travaux qui devaient durer deux ans pour une réouverture au second semestre 2020 sont prolongés à cause de la pandémie de Covid-19. Le musée de Cahors Henri-Martin a rouvert ses portes au public le 6 mai 2022.

Seconde visite du musée, le dimanche 4 septembre 2022

Mathilde Thomas-Soyer (1858-1940) : Cuirassier (1883). Bronze

Horloge représentant Corneille (milieu 19e). Bronze (à gauche)

Anonyme(17e) : Portrait de la femme de Giron Dadines d’Hauteserre, morte à 22 ans

Henri Martin(1860-1943) : Poétesses au bord d’un lac (c. 1930-35). Étude

Henri Martin : Les Champs-Élysées (1939). Étude

René Letourneur (1898-1990) : Buste de Léon Gambetta (1932). Marbre

 

Galerie - peintures anciennes

Anonyme, Atelier de Véronèse (16e) : Scène champêtre ou Rébecca à la Fontaine.

Alexandre Denis Abel de Pujol (1787-1861) : Sisyphe roule éternellement son rocher (c. 1819). Présence inhabituelle de la Gorgone. Œuvre commandée par Louis XVIII

Charles Mellin (1597-1649) : Femme nue allongée (1627)

Henri Joseph de Forestier (1787-1872) : La Mort de Jacob (Grand Prix de Rome en 1813) 

Henri-Joseph de Forestier : Jésus guérissant un possédé du Démon (1818)

Émile Jean-Baptiste Bin (1825-97) : L’Illyssos(1867)

Anonyme(début 19e) : La Mort de saint Joseph

Allemagne du sud : Annonciation (c. 1500). Bois sculpté peint et doré

Nicolaas Daems (entre 1611 et 1632) : Nativité(c. 1600). Albâtre et dorures. Cadre sculpté

Anonyme(fin 14e) : Vierge à l’enfant. Bois polychrome

Théodore Gudin (1802-80) : Marine par temps d’orage (1837)

Charles Suisse (1813-71) : Étude de Rochers(fin 19e). Huile sur papier marouflé sur toile

Gustave Courbet (1819-77) : La Vallée(c. 1850) – Les Coquelicots (c. 1850) (en haut)

Anonyme : Le Ruisseau dans le sous-bois (1846) – Gustave Courbet : la Forêt de Fontainebleau (c. 1850 - à droite)

Adolphe Brune (1802-75) : Joseph le Nègre(c. 1840)

Guillaume Guillon-Lethière (1760-1832) : La Métamorphose de Daphné (c. 1784)

Johan-Andreas-Joseph Franck (1756-1804) : Daphnis et Chloé (fin 18e– début 19e)

Pierre Mignard (1612-65) : Vénus et Vulcain(17e)

Anonyme, copie d’après Rubens : Les Horreurs de la Guerre (fin 18e). L’œuvre originale, datée de 1637, est conservée au Palais Pitti à Florence

 

Espace consacré à Léon Gambetta (né le 2 avril 1838 à Cahors – mort le 31 décembre 1882)

Frédéric-Auguste Bartholdi (1634-1904) : « A Gambetta, les Alsaciens reconnaissants » (1872). Bronze argenté et marbre.

Bocquet : Portrait de Léon Gambetta (1865 - à gauche)

A. Vincent : Portrait de Joseph Gambetta (1879)

Henri Scott(1846-84) : Les Funérailles de Gambetta (1883). H. 1,51 x L. 2,76 m

Objets personnels ayant appartenu à Gambetta et objets souvenirs

 

Grande salle - Henri Martin grand décorateur

Henri Martin (1860-1943) : Monument aux Morts de Cahors (1932). 3 toiles de 3,85 x 2,80 m. Ce triptyque n’a jamais occupé les trois arcades de l’Hôtel de Ville de Cahors auxquelles il était destiné.

Henri Martin : Études pour le« Monument aux Morts de Cahors »

Henri Martin: La Fenaison (1910)

 

Galerie consacrée à Henri Martin (né à Toulouse en 1860 – mort à Labastide-du- vert en 1943)

Henri Martin : Orphée (1880)

Henri Martin : Buste de Femme (1879)

Henri Martin : Caïn  (1883-84). Étude

Henri Martin : La Mort de Mithridate (1879). Avec ce tableau, il remporte le 1er prix de fin d’année de l’École des Beaux-Arts de Toulouse en 1879.

Henri Martin : Rêverie automnale (1900)

Henri Martin : Les trois Muses (c. 1890-1900)

Henri Martin : Méditation (c. 1890-1900)

Henri Bellery-Desfontaines (1867-1909) : Portrait d’Henri Martin (1899)

Henri Martin : Profil au voile (1902)

Henri Martin : Muse pensive au Jardin (1894)

Henri Martin : La Justice (1897)

Henri Martin : Berger et ses trois Muses (1906)

Henri Martin : Berger rentrant ses moutons (1894)

Henri Martin : Charité (1895)

Henri Martin : Berger et ses moutons dans les Causses(c. 1896-1900)

Henri Martin : La vieille Maison aux derniers rayons(c. 1900)

Henri Martin : Chevrière devant une vieille maison à Labastide (c. 1900)

 

Les lieux de la création– Domaine de Marquayrol acquis en 1900 – Maison à Saint-Cirq-Lapopie acquise en 1912 – Maison à Collioure, en 1923

Henri Martin : La Terrasse à Marquayrol, temps pluvieux

Henri Martin : Marquayrol, le portillon blanc

Henri Martin : Dans la lumière (1913). Étude d’un détail d’une toile représentant le peintre et sa femme, Marie-Charlotte

Henri Martin : Portrait de Mme Henri Martin (c. 1910) et Autoportrait (c. 1938). Sur panneaux de bois

Henri Martin : Autoportrait (1912)

Henri Martin : Le Pont à Labastide-du-Vert

Henri Martin : Le Pont à Labastide-du-Vert

Henri Martin : Le Vert aux Peupliers et au Saule. Le Vert est une petite rivière qui traverse le village de Labastide-du-Vert

Henri Martin : Labastide-du-Vert, le matin (c. 1925)

Henri Martin : Le Pont à Labastide-du-Vert (après 1900)

Henri Martin : Le Pont à Labastide-du-Vert, la chèvre blanche (c. 1920)

Henri Martin : Les Toits (c. 1912). A Saint-Cirq-Lapopie

Henri Martin : Saint-Cirq-Lapopie (1920)

Henri Martin : Bouquet de fleurs des champs (c. 1938)

Henri Martin : Barques à Collioure

William Didier-Pouget (1864-1949) : La Vallée du Lot, Saint-Cirq-Lapopie (c. 1890)

Sarkis Diranian (1854-1918) : Les Laveuses au bord du Lot (c. 1888)

 

Espace consacré à Edmée Larnaudie (1911-2002) – Élève de Maurice Denis. Second Grand Prix de Rome en 1937

Edmée Larnaudie : Prédication dans le désert(1943)

Edmée Larnaudie : Le Repos aux champs(1937)

Edmée Larnaudie : Le Modèle dans l’atelier de Fernand Sabatté (entre 1932 et 1940)

Edmée Larnaudie : Portrait de ma sœur dans l’atelier de Fernand Sabatté (entre 1932 et 1940)

Edmée Larnaudie : Le Moine sculpteur

Edmée Larnaudie : La Communiante (Salon de 1939)

Et d’autres œuvres


Jacques-Edmond Leman (1829-89) : Jehan Chandos à Cahors – Prise de la ville de Cahors par les Anglais (fin 19e)

Œuvres vues précédemment :

Joseph-Marie Vien (1716-1809) : Deux femmes au bain 1763)

Henry-Eugène Delacroix (1845-1930) : Les Anges rebelles (1876)

Eugène Alexis Girardet (1853-1907) : Dans les Hauts plateaux, après l’orage

Louis Valtat(1869-1952) : Rochers de l’Estérel(c. 1905)

Roger Bissière (1886-1964) : Femme assise (1921)

François, dit Hippolyte Moreau(1832-1927) : Un Buveur ou Le Printemps (Salon 1877). Plâtre

 

Salle archéologique– Divona, la Cahors antique

Stèle et mosaïque

Sarcophage avec scène de chasse (IIIe-IVe s.). Marbre 

 

Expo temporaire : "Margrethe II de Danemark – Artiste et Reine"

Œuvres abstraites

Collages – La Reine des neiges...

 

 

 

AMBOISE - Hôtel Morin

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Musée Hôtel Morin – Hôtel de Ville

Le bâtiment est construit entre 1500 et 1505 sur ordre de Pierre Morin et de sa femme, née Françoise Prévost.

Fils d’un riche marchand drapier, trésorier de France sous Louis XII puis maire de Tours, Pierre Morin est financièrement aisé : sa maison est construite en pierre de taille, contrastant avec les briques et le bois utilisés alors pour la construction des maisons avoisinantes.

Plusieurs propriétaires se succèdent par la suite à travers les siècles.

Le duc de Choiseul achète l'Hôtel Morin afin d'y faire le siège de sa justice seigneuriale, la chambre des comptes et la prison. L'édifice est alors connu sous le nom de « Palais ducal ».

À la mort du duc de Choiseul en 1785, le duc de Penthièvre achète le domaine, dont sa fille héritera en 1793. Confisqué à la Révolution, l'Hôtel Morin est donné à l'hospice général de Tours.

La ville d'Amboise en devient locataire jusqu'en 1826, date à laquelle elle l'achète à l'hospice général de Tours pour 8 500 francs. Y sont alors installés la prison, la justice de paix et le grenier à sel.

En 1855, la mairie s’installe à l’Hôtel Morin, sous l’impulsion du maire de l’époque, M. Trouvé. En 1880, la demeure est classée Monument Historique.

En 1890, l’état de l’édifice nécessite une importante restauration. Les travaux réalisés sont d’une grande ampleur puisqu’ils touchent à la fois les pierres et la décoration intérieure.

Des années 1890 jusqu'en 1970, la mairie et le musée cohabiteront dans ce même bâtiment.

En 1970, les services administratifs sont transférés dans les nouveaux bâtiments construits à proximité. Un passage permettant l'accès direct de l'un à l'autre des bâtiments permet encore l'utilisation de certaines salles à des fins municipales.

Seconde visite le samedi 17 septembre 2022

 

Jean-Louis Nicolas Jaley(1802-66) : Louis XI (1838)

Rez-de-chaussée

Salle Léonard de Vinci

Pierre-Athanase Chauvin (1774-1832) : Entrée de Charles VIII dans Acquapendente, le 7 décembre 1494 (1819)

Vierge du Beffroi (14e). Pierre polychrome

Michele Vidani : Buste de Léonard de Vinci (1952). Bronze

Buste de Léonard de Vinci. Les derniers instants de Léonard de Vinci

Francesco La Monaca (1882-1937) : Gisant de Léonard de Vinci (1935). Bronze.

 

Couloir

Pierre-Justin Ouvrié (1806-79) : Vue d’Amboise (1847)

Auguste-Jacques Régnier (1787-1860) : Vue nocturne d’Amboise (1845)

d'après Martin Lambert, Helena Darmesteter (1848-1940) : Portrait de Henri et son cousin Charles Beaubrun (1891)

Anonyme(18e) : Annonciation. Copie d’après Louis II de Boullogne

 

Autre salle

J.-Marc Nattier : Portrait de Louis XV (1740), d’après Louis-Michel Van Loo.

At. de Louis-Michel Van Loo (18e) : Portrait d’Étienne François, duc de Choiseul, marquis de Stainville.

Henri Varenne (1960-1933) : Jeune femme agenouillée (1898)

 

Salle des mariages

J.-Baptiste Monnoyer (1636-99) : Corbeille de fleurs

J.-Baptiste Monnoyer (1636-99) : Vase d’or avec des fleurs

Bartolomeo Manfredi (1582-1622) : La Diseuse de Bonne Aventure. D’après Caravage

At. de Louis-Michel Van Loo : Portrait du duc de Choiseul

At. de Louis-Michel Van Loo (18e) : Portrait d’Étienne François, duc de Choiseul, marquis de Stainville, surfond de bataille.

At. de Hyacinthe Rigaud : Portrait du duc de Bourgogne, père de Louis XV. (original à Versailles). Non exposé

Sept Tapisseries d’Aubusson (18e) qui proviendraient du château de Chanteloup

Cheminée aux armes de Pierre Morin, trésorier du roi Louis XII, et maire de Tours.

 

Premier étage

Couloir. Portraits des maires d’Amboise.(non exposés)

Jean-Antoine-MarieIdrac(1840-1884) : L’Amour piqué(1876). Bronze.

Jules-Adolphe Goupil (1839-83) : Le dernier Jour de captivité de Mme Roland. (1880)

D’après Isidore Pils,.Paul-Charles Chocarne-Moreau (1855-1931) : Rouget de Lisle chantant « LaMarseillaise » pour la première fois chez le Maire de Strasbourg (25 avril 1792).

Anonyme : Apollon et les Muses ou Allégorie aux Arts (c. 1666-72)

 

Autres salles

D’après J-L David, Jean Léon Petua : Léonidas aux Thermopyles (1874)

Calèche

Charles Alexandre Ernest Mouton, dit Charles Dugasseau (1812-85) : Portrait de

frère Jean (1874)

Louis Gabriel Eugène Isabey (1803-86) : Bateau démâté

Laroche (19e) : Une Promenade ou Jeune napolitaine et sa fille

Henri Guinier (1867-1927) :Petite Fille aux Champs (1893)

Édouard Debat-Ponsan (1847-1913) : La Vérité sortant du puits (1898). Ce tableau qui fait allusion à l’affaire Dreyfus, déchaîna les passions. Non exposé.

 

En ville - Mobile d'Alexander Calder (1898-1976), devant l'Hôtel Morin

Fontaine de Max Ernst (1891-1976) "Aux cracheurs, aux drôles, au génie" (1968)

 

 

VILLENEUVE-sur-Lot - Gajac

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                                          Musée de Gajac

(département : Lot-et-Garonne – 47)

Visite le dimanche 4 septembre 2022

Situé sur les bords du Lot, le musée de Gajac était originellement un moulin à eau.

Le « Moulin de Gajac » est ainsi mentionné dans l'acte de fondation de la bastide remontant à 1264. Le moulin à proprement parler fut fondé en 1185 par la puissante abbaye bénédictine d'Eysses. Lors des guerres de religion, le bâtiment fut saccagé et subit alors des travaux de restauration et d'extension. Pour des raisons financières, l'abbaye le vendit à de riches marchands villeneuvois, les Bercegol, au XVIIIe siècle. En 1860, un négociant de Bordeaux, Jean-Osmin Jaubert, en fit l'acquisition et le transforma en véritable minoterie industrielle. En 1896, la société Renoux modifia une nouvelle fois la fonction de ce moulin médiéval : elle y installa des turbines afin de produire de l'électricité.

À la fin des années 1960, l'édifice cessa toute activité. La ville s'intéressa dès 1969 à ce site qui fut alors classé. Ainsi, Georges-Henri Rivière, passionné d'écomusées et de musées de société, venu en inspection, suggéra d'aménager le lieu. La ville fit l'acquisition du moulin en 1981. L'intérieur et la couverture du moulin ont été complètement modifiés entre 1986 et 1989 sous l'impulsion du conservateur départemental Louis Moyret.

Le musée est inauguré en 1999 avec une exposition intitulée Rêve de pierre, dans scénographie des gravures de Piranèse par Benoît Peeters et François Schuiten.

Le musée comprend une aile contemporaine divisé en deux espaces distincts : l'un consacré à une partie des collections permanentes présente des tableaux et sculptures des XVIIe au XXe siècles, l'autre étant réservé aux expositions temporaires.

Dans le hall d’entrée 

Maurice Réalier-Dumas : Le Goûter sur l’herbe (musée de Gajac)

Manolo Ruiz Pipo (1929-98) : Contraste(musée de Gajac)

René Iché (1897-1954) : La Contrefleur. Bronze

 

Salles d'arts anciens et modernes

André Crochepierre
(Villeneuve-sur-Lot, 1860-1937) : Monsieur Vivier (1904)

André Crochepierre : Monsieur Albre – Madame Albre

André Crochepierre : Portrait de Madame Dartigue

Eva Gonzalès(1849-83) : Enfant de Troupe(Salon de 1870)

Hippolyte Flandrin (1809-64) : La comtesse Maison (1852)

Maurice Réalier-Dumas (1860-1928) : Intérieur

Maurice Réalier-Dumas : Intérieur d’une demeure

Maurice Réalier-Dumas : Nature morte au vieux cuivre

Maurice Réalier-Dumas : La Fête du Grand’Père

Maurice Réalier-Dumas : Chevalet de mine en Lorraine (1889)

Maurice Réalier-Dumas : Atelier d’artisan

Henri Cadiou(1906-89) : Nature morte aux Asperges. 11 x 22 cm

André Crochepierre : Le Vieillard (1913)

André Brasilier (1929-) : Trondheim

Marcel Gimond (1894-1937) : Figure debout. Bronze

André Crochepierre : Dévideuse (Salon de 1901)

André Crochepierre : La Couture (Salon de 1909)

André Crochepierre : Rêverie (1909)

André Crochepierre : Autoportrait au foulard rouge (1931)

André Crochepierre : Le Chaudron aux oranges

André Crochepierre : La Soupière blanche(1912)

Georges Rohner (1913-2000) : Deux Poulets blancs (1953)

May Zao(1930-72) : Sans titre. Bronze(au premier plan)

Subira Puig(1925-2015) : Oppression. Bois et acier

Louttre B.(1926-2012) : La Femme de Rude

Maria Manton(1910-2003) : Pavillon haut


 

Salle consacrée aux gravures de Giovanni Battista Piranesi(1720-78)

Le musée de Gajac possède 936 gravures de Piranèse  sur les 1025 existantes. Ces planches éditées en 1836 à Paris par les Editions Firmin Didot ont été déposées en 1926 au musée de la ville par le Ministère de l’Instruction Publique. Ces œuvres sur papier  furent oubliées durant e nombreuses années dans une réserve du musée primitif, et ce n’est qu’en 1970 qu’elles furent redécouvertes intactes par Chantal Lanvin, conservatrice de 1970 à 1994. Depuis, leur étude ne cesse de stimuler chercheurs et artistes.

Les gravures sont exposées par roulement pour des raisons de conservation.

Vue du Ponte Mollo à deux miles de Rome (à gauche)

François Schuiten (1956-) : Rêves de Pierre (1999 - au centre)

Vue du Ponte Lugano sur l’Anio (à droite)

Vue du Ponte Salario

Vue du Pont et du Château Saint-Ange

Vue du Ponte Fabriccio, aujourd’hui Quattro Capi

Vue du Ponte Ferrato, autrefois Ponte Cestius

 

Exposition temporaire– « La rivière au fil de l’Art… »

Maurice Réalier-Dumas (1860-1928) : Deux enfants sur une barque (musée de Gajac, Villeneuve-sur-Lot)

Maurice Réalier-Dumas : Jeunes filles au bord de la rivière (musée de Gajac)

Maurice Réalier-Dumas : Le Néophyte (musée de Gajac)

Émile Friant (1863-1932) : Les Souvenirs (Petit-Palais, Paris)

Roger Bissière (1886-1964) : Baigneuses(Agen)

Henri Lebasque (1865-1937) : Baigneuses à Pierrefonds (Agen)

Michel Kikoïne (1892-1968) : Personnages près de la rivière (Paris, Musée d’art et d’histoire du judaïsme)

Michel Kikoïne : Le petit Pont de Perrigny(Paris)

Charles Camoin (1879-1965) : Canotage près du Pont de Chatou (Chatou, Musée Fournaise)

Henri Martin(1860-1943) : Labastide-du-Vert(Cahors)

Didier Pouget (1864-1959) : Vallée du Lot, le matin (musée de Gajac)

Edmond Yarz(1845-1920) : Le Pont du Carrousel(Pau)

Maurice Réalier-Dumas : L’Inondation(musée de Gajac)

Albert Marquet (1875-1947) : Notre-Dame(soleil) (1904 - Pau)

Albert-Charles Lebourg (1849-1928) : Bords de la Veulette (Agen)

Albert-Charles Lebourg : Bords de la Veulette (Agen)

J.-Baptiste Antoine Guillemet (1841-1918) : Vue de Moret-sur-Loing (1901 - Agen)

André Derain(1880-1956) : La Chapelle Saint-Léonard à Croissy-sur-Seine (Chatou)

 

En ville. Monument aux morts. Georges Bareau (1866(1931) : « Pour le Drapeau »

 

 

 

 


BORDEAUX - Expo Rosa Bonheur

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Galerie des Beaux-Arts

Expo : « Rosa Bonheur(1822-99) » - 18 mai–18 septembre 2022

 

À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur à Bordeaux, le musée des Beaux-Arts de sa ville natale et le musée d’Orsay (Paris), organisent une importante rétrospective de son œuvre. Le Château de Rosa Bonheur à Thomery (Seine-et-Marne), où l’artiste vécut près d’un demi-siècle, ainsi que le Musée départemental des peintres de Barbizon sont les partenaires exceptionnels de l’exposition. Il s’agit de la première rétrospective consacrée à l’artiste depuis celle présentée, en 1997, à Bordeaux, Barbizon et New York.

Cette exposition met à l’honneur Rosa Bonheur, artiste hors normes, novatrice et inspirante. Véritable icône de l’émancipation des femmes, Rosa Bonheur a placé le monde vivant au cœur de son travail et de son existence et s'est engagée pour la reconnaissance des animaux dans leur singularité. Renouvelant le regard porté sur cette artiste et son œuvre, longtemps limité à une vision caricaturale, l’exposition révèle des pans moins connus de sa création : sa virtuosité dans l’art du dessin, le souffle épique de son inspiration ouest-américaine, sans oublier son talent incomparable de portraitiste des animaux dont elle sut si bien capter l’âme.

 

Après la mort de sa mère, en 1833, Rosa Bonheur fréquente l'école élémentaire, puis est mise en apprentissage comme couturière, puis en pension. Son père finit par la prendre dans son atelier, où se révèlent ses aptitudes artistiques. Il sera son seul et unique professeur

Elle expose pour la première fois, à 19 ans, au Salon de 1841. Elle obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1845, et une médaille de 1re classe (or) au Salon de 1848 pour Bœufs et Taureaux, Race du Cantal. Cette récompense lui permet, d'obtenir, à 26 ans, une commande de l'État pour réaliser un tableau agraire

Le tableau issu de cette commande d'État, le « Labourage nivernais », devait rejoindre le musée des Beaux-Arts de Lyon. Mais au Salon de 1849, son succès est tel que la direction des Beaux-Arts décide de le conserver à Paris, au musée du Luxembourg. À la mort de Rosa Bonheur, l'œuvre entre au musée du Louvre, avant d'être transférée, en 1986, au musée d’Orsay.

En 1850, elle fait un voyage dans les hauts pâturages des Pyrénées et en rapporte de nombreuses études dont elle se sert tout au long de sa carrière. Elle séjourne aussi, à plusieurs reprises, en Auvergne, et dans le Cantal en 1846 et 1847 et plus tard en 1889.

Avec son tableau de très grande taille « Le Marché aux chevaux » (2,44 × 5 m) présenté au Salon de 1853, Rosa Bonheur acquiert une grande notoriété. Son agent et ami Ernest Gambart achète le tableau pour 40 000 francs en le faisant voyager dans plusieurs pays (dont Angleterre et Écosse). Par la suite, il sera acheté par un riche collectionneur américain qui en fait don au Metropolitan museum de New York en 1887…

En 1865, elle est la première femme peintre à recevoir la Légion d’honneur, de l’impératrice Eugénie.  

Visite le dimanche 28 août 2022

 

Auguste François Bonheur (1824-84) : Portrait de Rosa Bonheur(Salon de 1848 – Bordeaux, musée des Beaux-Arts)

Rosa Bonheur (1822-99) : Deux Lapins (1840 - Bordeaux, musée des Beaux-Arts)

Rosa Bonheur : Tête de Lion (1871- Londres)

 

Les travailleurs de la terre

Rosa Bonheur : Le Labourage (1844 – coll. part.)

Rosa Bonheur : Labourage nivernais (1849 – Orsay)

Rosa Bonheur et Nathalie Micas (1824-89) : Le Marché aux chevaux (1855 – Londres). Copie réduite

La grande version se trouve au Metropolitan de New York : 244 x 506 (1852-55)

Rosa Bonheur : Le Marché aux chevaux (c. 1853 – By-Thomery). Cette grande étude préparatoire dessinée sur toile, a été récemment redécouverte roulée dans l’atelier  de Rosa Bonheur, au château de By. L. 4,50 m

Rosa Bonheur : Un homme assis à califourchon (c. 1853 – Orsay). Dessin préparatoire pour « Le Marché aux chevaux » (à gauche)

Rosa Bonheur : Un homme assis à califourchon, tenant les rênes (c. 1853 – Orsay). Dessin préparatoire pour « Le Marché aux chevaux » (à droite)

Rosa Bonheur : Huit études de jambes de cheval (c. 1850 - Orsay)

Édouard Dubufe (1819-83) : Portrait de Rosa Bonheur(1857). Le taurillon a été peint par Rosa Bonheur.

 

Émile Lassalle (1811-71) : Tête de Bélier (1852). Lithographie d’après Rosa Bonheur

George Achille-Fould
(1865-1961) : Rosa Bonheur dans son atelier(1893 - Bordeaux)

Rosa Bonheur : Barbaro après la chasse (c. 1858 - Philadelphie)

Rosa Bonheur : Une famille de Cerfs (1865- Floride)

Rosa Bonheur : Le Roi de la forêt (1878 - coll. part.)

Rosa Bonheur : Le Lion chez lui (1881 – Kingston-upon-Hull, UK)

Rosa Bonheur : El Cid, tête de Lion (1879 - Madrid)

Rosa Bonheur : L’Aigle blessé (c. 1870 – Los Angeles)

Rosa Bonheur : Chat sauvage (1850 – Stockholm)

 

L’étude au cœur de la création

Rosa Bonheur : Le Lion contemplatif. Pastel, fusain et crayon sur papier bleu (château de By-Thomery)

Rosa Bonheur : Étude de cheval blanc, de dos (château de By-Thomery)

Rosa Bonheur : Études de lions (Roubaix)

Rosa Bonheur : Le Duel (1896 – Coll. part.). Fusain et rehauts de craie blanche sur papier

 

En 1836, à l'âge de 14 ans, Rosa Bonheur fait une rencontre déterminante : celle d'une fillette de deux ans plus jeune qu'elle, Nathalie Micas (1824-89), qui deviendra sa compagne. Seule la mort de Nathalie, 53 ansplus tard, les séparera.

Anna Klumpke (1856-1942), « digne sœur du pinceau »

Portraitiste née en Californie. Anna étudie à Paris à l’académie Julian. A l’automne 1889, elle fait la connaissance de Rosa Bonheur. Anna repart aux États-Unis, mais les deux femmes échangent une abondante correspondance et se revoient à plusieurs reprises entre 1895 et 1898. Anna Klumpke adule Rosa Bonheur, et lui propose de réaliser son portrait. Les nombreuses séances de pose rapprochent les deux femmes. Rosa Bonheur voit en cette Californienne de 34 ans sa cadette la personne idéale pour transmettre sa mémoire à la postérité. En 1898, elle invite Anna Klumpke à s’installer auprès d’elle au château de By, et en fait sa légataire universelle. A la mort de Rosa Bonheur en 1899, elle accomplit un prodigieux travail d’inventaire. Elle photographie sur plaques de verre chacune des œuvres présentes dans l’atelier. Anna Klumpke est inhumée au cimetière du Père Lachaise, dans le caveau de la famille Micas, aux côtés de Rosa Bonheur et Nathalie Micas.

Anna Klumpke : Portrait de Rosa Bonheur (1898 – Met de New York)

 

Voyages en Écosse et dans les Pyrénées

Rosa Bonheur : Changement de pâturage ou Une Barque (Écosse) (1863 – Hambourg)

Rosa Bonheur : Taureaux traversant un lac à Ballachulish(1867-73 - Orsay). Fusain

Rosa Bonheur : Le Berger des Highlands (1859 – Hambourg)


Rosa Bonheur
 : Les Poneys de l’île de Skye (1861 – coll. Part. UK)

Rosa Bonheur : Le Sevrage des veaux (1879 - Met-New York)

Rosa Bonheur : Muletiers des Pyrénées (1879 - Aberdeen)

 

Le rêve de l’Ouest américain

Rosa Bonheur : Colonel William F. Cody (Buffalo Bill) (1889 – Cody)

Rosa Bonheur : Chevaux en liberté (1890-99 – By-Thomery). Toile inachevée

Rosa Bonheur : Rochy Bear et Red Shirt (1890 – Cody)

Rosa Bonheur : Rochy Bear et Chief Red Shirt (1890 – Tacoma)

 

Au musée des Beaux-Arts de Bordeaux

Rosa Bonheur : La Foulaison du blé en Camargue(1864-99).

 

2020 - Acquisition du musée des Beaux-Arts de Bordeaux

Rosa Bonheur : La Halte du Cavalier (1854)

 

Pour consulter l’article consacré au château de Rosa Bonheur à Thomery

 

 

 

 

BAYONNE - M. basque - Expo Léon Bonnat

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                        Musée basque et de l’histoire de Bayonne

Exposition Léon Bonnat

(département : Pyrénées-Atlantiques – 64)

Installé depuis 1924 sur le quai des Corsaires à Bayonne, dans la maison Dagourette, demeure bourgeoise de la fin du XVIe siècle, le musée basque et de l'histoire de Bayonne abrite la plus importante collection ethnographique consacrée au Pays basque en France.

En attendant la réouverture du musée Bonnat-Helleu, le musée basque accueille une exposition consacrée à Léon Bonnat.

Visite le dimanche 21 août 2022

 

Plan relief du port de Bayonne en 1805

Henri Caro-Delvaille (1876-1928) : Le Paon blanc (1908). Commande destinée à la décoration du hall d’honneur de l’hôtel Westminster à Paris. L’artiste a pris pour modèles les membres de sa famille.

Robert Gabriel Gence (1670-1728) : Portrait de Salvat de Lespès de Hureaux (1713)

Robert Gabriel Gence : Le chevalier Jean de Larrétéguy en Apollon, jouant de la lyre (1715)

Ec. française (17e) : Antoine III de Gramont (c. 1670)

Charles Beaubrun (1604-92) : La duchesse de Gramont et son fils (c. 1645)

Jean Nocret(1615-72) : Allégorie sur la Bidassoa (1660-70). Le mariage de Louis XIV avec l’infante Marie-Thérèse à Saint-Jean-de-Luz en 1660

Anonyme(18e) : Confluent de l’Adour et de la Nive (c. 1750 - à gauche)

Anonyme(18e) : Vue de Bayonne et de la Nive (c. 1750)

Anonyme(19e) : Portrait de Vincent Simonet avec son fils Eugène Pierre (c. 1840)

Pierre-louis Delaval (19e) : Amiral Jacques Bergeret (1854)

Hélène Feillet (1812-89) : Entrée du duc d’Orléans à Bayonne en 1839

Jules Jacques Veyrassat (1828-93) : Basquaises, après le bain (1870)

Alexandre Marie Guillemin (1817-80) : Intérieur de maison de la vallée d’Anso (c. 1860)

Félix Élie Bonnet, dit Tobeen(1880-1938) : Buveur à la gourde(c. 1910)

Amélie-Léonie Fayolle (1826-1920) : L’Impératrice Eugénie (1868)

Portrait de Mgr François Lacroix, évêque de Bayonne (19e) (à droite)

Jean AndréRixens (1846-1925) : Portrait en pied du maréchal comte Jean Isidore Harispe (1768-1855)

Hippolyte Victor Valentin Sebron (1801-79) : La Plage de Biarritz et le Palais impérial (1870)

 

Sculptures religieuses

 

Traditions basques

Périco Ribera (1867-1949) : Danse nationale,le fandango à Saint-Jean-de-Luz (c. 1930)

Gabriel Roby(1878-1917) : Zalmazain (1914). Homme-cheval, l’un des personnages principaux de la mascarade souletine, effectuant la danse du verre

Joseph Saint-Germier (1860-1925) : Pasaka au trinquet Sarazola de Saint-Jean-de-Luz (c. 1885)

Eugène Pascau (1875-1944) : Fernand Forgues (1912). Capitaine de l’Aviron Bayonnais

Eugène Pascau : Porte-étendard basque(1935-37)

Gustave Colin (1828-1910) : Partie de pelote sous les remparts de Fontarabie (1863)

Henri de La Tourrasse (1885-1973) : Portrait de Joseph Apesteguy, dit Chiquito de Cambo, célèbre joueur de pelote (1948)

Collection de raquettes et de chisteras - panier allongé en osier, fixé à la main du joueur de pelote basque par un gant en cuir

 

Exposition temporaire : « Léon Bonnat,peintre il y a cent ans »

Du 8 juillet au 31 décembre 2022

Léon Bonnat(1833-1922) : Autoportrait (1855 - Orsay) (à gauche)

Léon Bonnat : Autoportrait (1858 - Orsay). Plume et encre sur papier

Une palette du peintre

Léon Bonnat : Madame Bonnat, née Servel, mère de l’artiste (1865 – Bayonne)

Léon Bonnat : Académie d’homme (1858 – Orsay). Crayon noir sur papier

Léon Bonnat : Jules Labat (1862 – Bayonne) (à gauche)

Léon Bonnat : Gabrielle Labat (1862 – Bayonne)

Léon Bonnat : La Résurrection de Lazare (1857 – Bayonne)

Léon Bonnat : Étude d’un damné du Jugement Dernier(1858 – Petit Palais, Paris). Plume, encre et crayon sur papier

Léon Bonnat : Petit Danseur italien (1869 – Coll. privée)

Léon Bonnat : Italienne (1872 – Bayonne)

Léon Bonnat : Mendiants italiens (c. 1870 – Bayonne)

Léon Bonnat : Intérieur de la Chapelle Sixtine (c. 1880 – Orsay)

Léon Bonnat : Pèlerins au pied de la statue de saint Pierre dans l’église Saint-Pierre de Rome (1864 – coll. du Louvre, dépôt à Bayonne)

Léon Bonnat : Adam et Eve trouvant Abel mort (c. 1861 – Lille)

Léon Bonnat : L’Assomption (c. 1868 – Bayonne). Etude

Léon Bonnat : L’Assomption (1868 – Eglise Saint-André, Bayonne)

Léon Bonnat : Le Bon Samaritain (1859 – coll. du Centre National des Arts Plastiques, dépôt à Bayonne) et esquisse (à droite)

Léon Bonnat : Le Bon Samaritain (1859 – Bayonne). Esquisse

Léon Bonnat : Job (1880 – Orsay)

Léon Bonnat : La Lutte de Jacob (c. 1876 - Bayonne). Esquisse

Léon Bonnat : La Lutte de Jacob (c. 1876 – coll. privée). Non exposée

Léon Bonnat : La Rade de Toulon (c. 1870 – Bayonne)

Léon Bonnat : Le Lac de Gérardmer (1893 – Beauvais)

 

L’attrait de l’Orient

Léon Bonnat : Porte au Caire (1868 – Bayonne)

Léon Bonnat : Arabe enlevant une épine de son piedc. 1869 – Dijon)

Léon Bonnat : Cheiks de la Kaaba (c. 1872 – Bayonne). Esquisse

 

Le portrait, entre apparat et intimité

Léon Bonnat : Anne-Marie Pascal, née Lucas, et son chien Tiny (1905 – Pau)

Léon Bonnat : La Comtesse Potocka, née Emmanuela Maria Carolina Pignatelli di Cherchiara (1880 – Bayonne)

Léon Bonnat : Portrait présumé d’Henriette Halphen (1879 – Bayonne)

Léon Bonnat : Mme Pasca(1874 – Orsay)

Léon Bonnat : Autoportrait (1919 – Rodez)

Léon Bonnat : Ignacy Paderewski (c. 1907 – Bayonne)

Léon Bonnat : Le Christ en croix 1874 – Petit Palais, Paris)

Léon Bonnat : La Force – La Justice (c. 1873 – Bayonne)

Léon Bonnat : Armand Fallières (1841-1913), président de la République (1907 – Orsay)

Léon Bonnat : Alexandre Dumas fils (1886 – Orsay) (à gauche)

Léon Bonnat : Ernest Renan (1892 – Tréguier, Maison E. Renan)

Léon Bonnat : Victor Hugo (1879 – Orsay)

Léon Bonnat : Victor Hugo sur son lit de mort (22 mai 1885 – maison de V. Hugo, Paris)

Léon Bonnat : Adolphe Thiers – cardinal Lavigerie – Léon Gambetta

Léon Bonnat : Adolphe Thiers (1878 – Orsay)

Léon Bonnat et Daniel Saubès : Le cardinal Charles Lavigerie (1889 – Bayonne)

 

L’atelier de Léon Bonnat 

Henry Caro-Delvaille (1876-1928) : Madame Landry et sa fille Hélène (1902 – Amiens)

Marie Garay(1861-1943) : Léon Bonnat et ses élèves (1914 - Bayonne)

Marie Garay : La Tribune des hommes à l’église de Ciboure (1908 – M. basque, Bayonne)

Marie Garay : La Procession de la Fête-Dieu(1899 – dépôt du musée de Pau)

 

 

 

 

COSSE-le-Vivien - M. Robert-Tatin

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                               Musée Robert Tatin

(département : Mayenne - 53)

Visite du musée Robert tatin le vendredi 7 octobre 2022

Le musée Robert-Tatinest un « environnement d’art » créé par l'artiste Robert Tatin (Laval, 1902- Cossé-le-Vivien, 1983), entre 1962 et 1983, sur le lieu-dit La Frénouse à Cossé-le-Vivien, en Mayenne.

À l'origine du site se trouve une maison ancienne que l'artiste a aménagé pour y vivre avec sa femme. Au fil des ans, il a construit un domaine décoré de grandes sculptures en ciment coloré, en s'inspirant notamment de ses voyages et des courants artistiques du passé. Le site regorge d'ailleurs de références aux religions du monde, à l'histoire et aux grands artistes. Robert Tatin l'avait imaginé comme un lien entre les civilisations de l'Orient et celles de l'Occident.

L'allée des Géants est le premier espace aménagé par Robert Tatin. Il s'agit à l'origine du chemin communal qui permet d'accéder à la maison de La Frénouse. La première statue est érigée en 1967, et au cours des 21 ans qui suivent, l'artiste en ajoute dix-neuf. Ces statues qui bordent l'allée sont faites en ciment coloré et elles représentent des grandes figures historiques comme Vercingétorix, des concepts abstraits ou encore des artistes célèbres. L'allée peut être divisée en deux parties, la première représentant le cheminement intellectuel de Robert Tatin enfant et adolescent, et la deuxième rendant hommage aux artistes modernes et contemporains ainsi qu'à leur quête de la perfection. Il n'y a plus que dix-neuf statues, La Fleur ayant été endommagée puis retirée par Tatin en 1978

La première partie commence avec Vercingétorixet Jeanne d’Arc, qui symbolisent la découverte de l'histoire par les enfants.

Ensuite? les verbes Être et Avoir suggèrent les questionnements qui surviennent à la fin de l'enfance.

Sainte-Anne et la Vierge de l’Épine font référence à la mystique et aux interrogations de l'adolescence

Le Maître Compagnon rappelle la vocation de bâtisseur de Robert Tatin ainsi que sa quête de la perfection - il porte les emblèmes maçonniques

La deuxième partie rassemble André Breton, le Douanier Rousseau

Paul Gauguin, Georges Seurat

Auguste Rodin, Léonor Fini,

Alfred Jarry, Ubu Roi

Toulouse-Lautrec, Suzanne Valadon et son fils ("Ubu Roi"à gauche)

Maurice Utrillo et Jules Verne


La Maison des Champs se trouve au centre du complexe imaginé par Robert Tatin. Il s'agit d'une vieille maison traditionnelle que l'artiste a restaurée, puis totalement transformée afin d'y vivre.

La maison est entourée d'un jardin clos dans lequel se trouve la tombe de l'artiste ; il y repose depuis 1983, inhumé sous cette stèle de marbre noir.

La maison de Robert Tatin fait partie des 171 édifices classés « Maisons des Illustres » par le ministère de la culture.

 

La Porte des Géants où figurent les 5 artistes privilégiés de Robert Tatin : Rembrandt, Van Gogh, Léonard de Vinci, Goya et Delacroix.

Le Dragonest le gardien bienveillant du cœur du musée. C’est une entrée symbolique dans l’univers de l’artiste. (marque l'entrée du Jardin des méditations)

Le Jardin des Méditations

De la Porte du Soleil (au levant) à la Porte de la Lune (au couchant), le Jardin des méditations se déploie sur 500 m². 

Autour du bassin central, le déambulatoire conduit dans les salles d’exposition où Robert Tatin a lui-même disposé céramiques, peintures, écrits, dessins et aquarelles.

Robert Tatin : Les Mystères de la Femme (1968). Les 4 éléments : l’eau, l’air, le feu, la terre ou le Jardin d’Éden

Robert Tatin : Le Cœur ou les trois Pêches (1974 - à gauche). Thème de la tentation : le goût du fruit défendu, l’artiste et ses choix

Robert Tatin : L’Homme au Camélia (1971). De la vie à la mort, une course contre le temps pour l’artiste

Robert Tatin : Le Cri (1970). Un instant d’émerveillement quand apparaît l’œuvre à son créateur

Robert Tatin : Sinaï ou Fleur de Lys (1971). Montagne et vallée : les deux pôles, le masculin et le féminin associés pour la vie

Robert Tatin : Maryvonne fille de Lune (1969). Profil et face de femmes étendues entre ciel et terre

Robert Tatin : Arcane 6 (1971). Apothéose, le ciel et la terre, ultime union avant de se perdre dans le chaos des hommes

Robert Tatin : Ça Voir (1977). C’est voir cela, prendre un verre grossissant pour regarder le monde et non pas le savoir convenu

Robert Tatin : La lettre « E » ou fenêtre(1978). Œuvre testament, Robert Tatin y livre sa vie et celle de sa famille – c’est l’espace dans lequel il s’est construit – les couleurs symboliques : noir = nuit – blanc = jour – rouge = sang

 

Les œuvres contemporaines

Conformément aux souhaits de Robert Tatin qui voulait faire de son musée un lieu vivant ouvert à toutes formes de création, les jardins du musée accueillent régulièrement, depuis 2004 et l’inauguration du « champ de sculpture », des dons d’œuvres d’artistes contemporains.

Sylvain Hairy : Ensemble de sculptures(1979-86). Bronze et aluminium

Anthony Trossais : Starshaman, Le Taureau céleste (2006). Acier

Leb(Jean-Yves Lebreton) : La Marche(2015). Tube PVC, résine polyester, peinture acrylique

Leb : La Fontaine de la Solidarité(2011-12). Résine polyester, peinture acrylique

Et d’autres : Gilles Guerrier, Dominique Coutelle, Bernadette Nel.

 

 

LAVAL - MANAS

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Musée d’Art Naïf et d’Arts Singuliers (MANAS)

(département : Mayenne – 53)

Visite du MANAS le vendredi 7 octobre 2022

Le donjon cylindrique est la pièce maîtresse du Vieux Château de Laval. Il a été élevé dans le premier tiers du XIIIe siècle. Cette tour, haute de 34 m, conserve des hourds considérés comme les plus anciens de France (1219). Le Vieux Château est à l'origine de la création de la ville de Laval. 

Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Antoine Philippe de La Trémoille, prince Talmont, fils du dernier comte de Laval. Général vendéen (1826 - Musée de Cholet) 

Depuis 1967, le Vieux Château accueille le premier musée d'art naïf d'Europe. Le musée fut créé en hommage au Douanier Rousseau, suite à la donation Jules Lefranc (artiste naïf). Il rassemble les œuvres de Bauchant, Bombois, Vivin, et d'artistes locaux comme Trouillard, Lefranc et, bien sûr, le Douanier Rousseau.

Les collections d'art naïf sont constituées essentiellement d'œuvres d'artistes français, yougoslaves et brésiliens. Parmi ceux-ci, on compte des œuvres de Vivin, Robert Tatin ou de Séraphine Louis. Des centaines d'œuvres se trouvent dans les réserves.

Plan du musée et présentation des collections

 

Milo Dias (1945- ) : La Collerette (2010). Bois, bijou fantaisie

Milo Dias : Jeu télévisé (1996)

Ise(1967-) : La Nef. Techniques textiles mixtes et peinture

Marcel Favre(1907-72) : Le Grand-père vannier(1955 - à gauche)

Marcel Favre : Vieux Marin à la Chaume (1965)

Marcel Favre : Portrait d’homme (1856)

Aristide Caillaud(1902-90) : La Grande Nativité

Maxime(1896-1985) : Angers, la Maine, le Château (1960)

Maxime : Sarajevo, Yougoslavie (1958)

 

Vue salle 2

Colette Beleys(1911(98) : La Pont sur la Seine(1934)

Fernand Lefresne(1924-2001) : Sans Titre. Vue du château de Laval

Henri Rousseau (Laval, 1844-1910) : Le Pont de Grenelle (c. 1892)

Jules Lefranc(1887-1972) : Vue du pont de La Chaume (1966)

Jules Lefranc : Paris sous la Tour Eiffel (c. 1952)

Fernand Lefresne : Le Vieux Laval (1988)

Henri Rousseau : Vue de l’île Saint-Louis prise du pont Henri IV (c. 1909). Étude préparatoire

Henri Trouillard(1892-1972) : Autrefois n° 2. Étude préparatoire

Benoît Crépin(1900-90) : Le Balisier (1977)

Jacqueline Benoît(1925-2012) : La Halle aux poissons(1962)

André Bauchant(1879-1958) : L’Assomption de la Vierge (1924). (A l’arrière-plan, à gauche, une toile d’Eva Lallement)

Jules Lefranc : Le Lancement du Normandie (1933)

Jules Lefranc : Paris du pont Alexandre III (1932)

Véronique Filozof (1904-77) : Place de la Concorde

Louis Vivin(1861-1936) : Paris, église Saint-Germain-l’Auxerrois

Louis Vivin : Paris, le Panthéon (en bas)

Louis Vivin : Canaux en hiver

Pierre-Jean Arcambot (1914-89) : Sur le Pont de Bir-Hakeim (1948)

Camille Bombois(1883-1970) : Le Moulin de Provins

Camille Bombois : Rue du faubourg

Jacqueline Benoît : Partir (2001)

René Rimbert(1896-1991) : L’Art et la Vie(1975)

Jules Lefranc : Laval, rue de Chapelle (c. 1943)

Antonio Restivo(1916-74) : Venise (1968)

Eva Lallement(1916-91) : La Fifine (1975)

Jean-Louis Cerisier(1957-) : Maison de Poupée(2010)

Antoine-Joseph Pesenti(1900-79) : Navire

Simone Le Moigne(1911-2001) : Le Lac enchanté (à droite)

Petar Ristic(1927-) : L’Oiseau ou Le Coq(1978)

Ivan Lacovic (1932-2004) : La Cueillette (1969)

Louis-Gabriel Le Guern(1914-81) : Autoportrait

Claude Prat(1874-) : Une Noce chez le Photographe (1952)

Jacqueline Benoît (1925-2012) : Le Salon rouge (1965)

Alain Lacoste(1935-) : Anne, ma sœur Anne(1978)

 

Salle ronde (dans une tour du château)

Louis Cattiaux(1904-53) : Portrait de Lunza del Vasto (1945)

Camille Bombois (1883-1970) : Portrait de M. Bing

Serge Fiorio(1911-2011) : Portrait de Jean Giono(1934)

Jean Eve(1900-68) : Portrait de Maximilien Gauthier (1939)

Joachim Quilès(1930-) : Hommage à Picasso(1969)

Ferdinand Desnos(1901-58) : La Cène sur la Seine(1954)

Daniel-Yves Collet(1923-2006) : Le Douanier Henri Rousseau (1999). Encre de Chine sur papier

Antigore Baglione(1902-96) : Le Champ de lavande(c. 1975)

 

Dominique Lagru(1873-1960) : Avant l’Homme(1949)

Raymond Riec-Jestin(1905-91) : Sans titre (à droite)

Henri Rousseau (1844-1910) : Paysage (c. 1905)

Jacqueline Benoît(1925-2012) : La Rêveuse (2000)

Antun Bahunek(1912-85) : Bouquet d’arbres(1971 - en haut)

Murat Saint-Vil(1955-) : Retour de voyage(2007 - en bas)

Jean Eve(1900-68) : Printemps à Giverny

Fernande Grossin(1886-1975) : Cyclone à St-Leu, île de la Réunion, en 1922 (1966)

Antoine Rigal(1966-) : Dad is dead (1995)

Alain Lacoste(1935-) : Le Fétiche (1994 - à gauche)

Alain Lacoste : Golfeuse ou du balai (2004)

Henri Trouillard(1892-1972) : Autrefois n° 1(1934)

Henri Trouillard : Autrefois n° 2 (1956)

Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis (1864-1942) : Bouquet de Mimosas (c. 1929)

Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis : Branche de fruits (c. 1915) (à droite)

 

François Monchâtre(1928-) : Le Combat des Amazones(1882) (à droite)

Alain Lacoste(1935-) : Les Dieux de la Basse Époque (2003)

André Bauchant(1879-1958) : L’Apothéose d’Homère(1927)

Aristide Caillaud(1902-90) : Ulysse et Circé (c. 1947)

Jacqueline Benoît : Les Noces d’Orphée (1980) (à gauche)

Philippe Le Gouaille(1912-2001) : La Vierge à l’enfant entre saint Nicolas et sainte Thérèse (1978)

André Bauchant : Le Martyre de Saint André (1949)

Maria Lourdes de Guanabara ( ?) : Festa para iermanja (1972)

Germain van der Steen (1897-1885) : Chat

Francisco Da Silva() : Les Animaux fantastiques

Ivan Generalic(1914-92) : Mort en bière

Louis-Gabriel Le Guern(1914-81) : La Résurrection des morts

Louis-Auguste Déchelette(1894-1964) : La Force au service de la Justice (1942) (à gauche)

Louis-Auguste Déchelette : L’Angleterre seule sauve la Liberté grâce à la Royal Air Force (1940)

Jean( ?) : Les Généraux se réunirent pour entendre lire l’acte de l’Indépendance

François Monchâtre(1928-) : Veuillez répondre à toutes nos questions (1991). Bois peint

Henri Trouillard(1892-1972) : Winston Churchill en dieu Mars (1955)

Danièle Karsenty-Schiller (1933-) : Camp de Dachau, section féminine (1971)

 

D’autres artistes présents dans les collections (vus lors d’une précédente visite) :

Cécile Favier - Daniel Ferrara -Jean Fous - Anne Mandeville -

Armand Kniazian : Village

Jean Lucas : La Cathédrale et la Porte Beucheresse à Laval.

Maxime Voyet : Le Train dans un Paysage.

Gertrude O'Brady - Franjo Mraz - Ivonaldo - Waldemiro de Deus - Mary Lino -

Maria Lacerido - Jose Pinto - Maria Auxiliadora - Gerson - Elisa da Silvera - Iracema - Eduard Odenthal -

André Bauchant : Le Couronnement de la Vierge - Adam et Eve chassés du Paradis - Clovis et St Rémi

 

 

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Musée Sainte-Croix

(département : Vienne - 86)

Dernière visite du musée, le dimanche 23 octobre 2022

C'est le plus grand musée de la ville. Construit en 1974 sur les plans de l'architecte poitevin Jean Monge, le musée Sainte-Croix se dresse à la place de l'ancienne abbaye Sainte-Croix. C'est une vaste structure de béton et de verre, dans le plus pur style des années 1970. Il a en outre la particularité d'être construit sur un ancien site de fouilles dans son département Archéologie.

D’importants travaux récents ont libéré plus de 1000 m2 de surface d'exposition au sein du bâtiment. Il accueille en exposition permanente les époques de la préhistoire à l'art contemporain, en passant par la période médiévale et les Beaux-Arts. Il possède notamment plusieurs sculptures majeures de Camille Claudel.

Cour intérieure
Évariste Jonchère
(1892-1956) : L’Art du Théâtre (1937). Bronze

 

Paolo Veneziano (14e) : 14 fragments d’un polyptyque de l’atelier de Paolo Veneziano

Ec. Bourgogne ou Picardie : Sainte Barbe,un saint évêque et un cardinal en prière (c. 1450). Ce panneau est la partie droite d'une pietà, comme l'indiquent les pieds du Christ en bas à gauche. La partie centrale du triptyque semble perdue. Le panneau de gauche, représentant ste Catherine et un saint évêque est conservée au musée du Petit Palais à Avignon

François Nantré (16e) : Le Siège de Poitiers par l’amiral Gaspar de Coligny en 1569 (1619)

Anonyme(17e) : Le Miracle des clés

Ec. flamande(fin 15e ) : Portrait de Ferdinand d’Aragon

Antoine Lefrère (16e-17e) : Portrait du pape Adrien VI (1522)

Attr. à Ambrosius Bosschaert l’aîné (1573-1621) : Nature morte - Fleurs au papillon (17e)

Attr. à Aernout van der Neer (1603-77) : Paysage d’Hiver

Marten van Valckenborch (1534-1612) : L’Hiver (1585)      

Entour. Joos de Momper le jeune (1564-1635) : Voyageurs dans la montagne

Attr. Jan Brueghel de velours (1568-1625) : Allégorie de la Nuit

Frans Francken II (1581-1642) : Le Festin de Balthazar (début 17e)

 

Salle de Louis XIII

Guillaume Bertelot (1583-1648) : Statue de Louis XIII (1635). Marbre. Provient du pavillon d’entrée du château de Richelieu

Nicolas Guillain (1550-1639) : La statue funéraire de Claude de l’Aubespine (c. 1614). Marbre

Giovanni Lanfranco (1581-1647) : Élie et la Veuve de Sarepta (1625)

D’après Caravage (1571-1610) : Madeleine en extase (1610-20)

Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) : Portrait de l’artiste Geneviève Blanchot (fin 17e)

Marie-Renée-Geneviève Brossard de Beaulieu (1760-1835) : La poésie pleurant la mort de Voltaire (1785)

François-Xavier Fabre (1766-1837) : Délia pleurant Corydon (1795)

Attr. François Boucher (1703-70) : Suzanne et les Vieillards (1740)

Jean-Baptiste-Marie Pierre (1714-89) : Aurore et Tithon (1747)

 

Salle de la petite fille en rouge

Jean Escoula(1851-1911) : Le Sommeil (1885). Marbre. Sculpture inspirée d'un poème de Victor Hugo

Alfred de Curzon (1820-95) : Dante et Virgile, sur le rivage du purgatoire, voient venir la barque des âmes que conduit un ange (1857)

François Édouard Zier (1856-1924) : Portrait de Madame Édouard Zier (1895 - à gauche)

Guillaume Dubufe (1853-1909) : Portrait de Mme Beauchamp et ses enfants, Christiane et François (1895)

Charles-Louis Müller (1815-92) : La Fête de la Raison dans Notre-Dame de Paris le 10 novembre 1793 (1878)

 

Autre vue de la salle

Jacques Pillard (1811-98) : L’Éducation de la Vierge (Salon de 1841)

Hippolyte Flandrin (1809-64) : La Mission des Apôtres pour réunir les nations dans une même foi (1861)

J-Paul Laurens (1838-1931) : Étude pour « La Mort de sainte Geneviève » (1880 - à gauche)

J-Paul Laurens : Cavalier de dos – Étude pour »Récit des temps mérovingiens » (c. 1887)

Evariste-Vital Luminais (1822-96) : Retour de Chasse (1867)

J-Baptiste Brunet (1849-1917) : La Nuit du Sabbat (1877)

Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : Marguerite et Marthe à l’église (Salon de 1894)

André Brouillet (Poitiers, 1857-1914) : La petite Fille en rouge (1895). Yvonne, fille adoptive du peintre

 

Jean-François Gechter (1795-1844) : Le Combat de Charles Martel et d’Abderame, roi des Sarrasins (c. 1833)

Stanislas Lépine (1835-92) : Neige sur Montmartre (1860)

Alfred Sisley (1839-99) : Le Village ou Une rue dans un village (1892)

Stanislas Lépine : La Seine à Saint-Cloud(c. 1880)

Eugène Boudin (1824-98) : Promeneurs sur la plage à Trouville (c. 1865)

Eugène Isabey (1803-86) : Marine(1828)

 

Alfred de Curzon (1820-95) : Saint Louis recevant la soumission du comte de la Marche et de sa famille, à Pons, près de Saintes (1874). Étude

Gustave Housez (1822-94) : Marie Stuart et Châtelard (1858)

Hippolyte Lecomte (1781-1857) : Le Réveil de Richard Cœur de Lion ou La Reine Bérengère (1834)

Léopold Burthe (1823-60) : Saint Sébastien(1852)

Léopold Burthe : Hercule aux pieds d’Omphale (1845)

Eugène Amaury-Duval (1808-85) : Ange de profil(1861 - en haut)

Jean-Dominique Ingres (1780-1867) : Étude de bras pour Tyndare dans « L’Apothéose d’Homère »(1827)

Victor Orsel(1795-1850) : Une Madeleine(1825)

Jean-Victor Bertin (1767-1842) : Vue de la ville de Phénéos et du temple de Minerve Caphyes (1801)

Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819) : Énée et Didon fuyant l’orage (1792)

Jan Wijnants(1632-1684) : Paysage à la Mare(1675)

D’après Nicolas Chaperon (1612-56) : L’Alliance de Bacchus et de Vénus

Anonyme : Portrait de Gilles Isaac, Maistre de l’Hôtel de France (1693)

Jean-Jacques Pradier, dit James(1792-1852) : Gisant de Melle de Montpensier (c. 1845). Plâtre

Jean Broc(1771-1850) : La Mort d’Hyacinthe(1801). Dans un esprit de renouveau, le mouvement des Barbus se crée au sein de l'atelier de Jacques-Louis David; Jean Broc en fut proclamé un temps le chef de file. Ces artiste réclamaient un retour à une peinture basée sur les motifs linéaires purs des vases grecs ou sur les compositions simples du début de la Renaissance italienne

Jacques Augustin Pajou (1766-1828) : Œdipe maudissant Polynice (1804). Fils du sculpteur Augustin Pajou

Gabriel-François Doyen (1726-1806) : Mars blessé par Diomède (1781)

 

Le voyage en Orient

Eugène Fromentin (1820-76) : Une Fantasia, Algérie (1869 - Salon de 1870)

Théodore Chassériau (1819-56) : L’Eunuque de la reine d’Éthiopie (1834)

Alfred Dehodencq (1822-82) : Une Noce juive à Tanger (1870)

Auguste François Biard (1799-1882) : Sultane dans un intérieur (c. 1835)

 

André Brouillet (1857-1914) : Violation du tombeau de l’évêque d’Urgel (1881)

André Brouillet : Ecce Homo (1880)

André Brouillet : Un Chantier (1883)

Jean Brunet(1850-1917) : Caron (1879). Caron passait sur une barque les morts à travers le fleuve Styx, vers le royaume d’Hadès

Léon Perrault (1832-1908) : Jeune Baigneur surpris par la marée ou Le petit Naufragé (1874)

Léon Perrault : Le premier Meurtre(1899). Caïn et Abel

 

Sarah Lipska(1882-1973) : Portrait de femme(1932)

Sarah Lipska: Antoine et ses rêves (1934

Chana Orloff(1888-1968 : Portrait de Mme Lipska, dite Femme au turban. Acajou

Sarah Lipska : Buste de Colette. Ciment teint

Max Ernst(1891-1976) : Petite Tortue(1967 et 1974). Marbre

 

Béatrice-Romaine Goddard, dite Romaine Brooks(1874-1970) : The Weeping Venus(1916-17 – « La Vénus triste »)

Romaine Brooks : Gabriele d’Annunzio, le poète en exil (1912)

Romaine Brooks : Portrait de Paul Morand(1925)

Antonio de La Gandara (1861-1917) : Portrait d’Ida Rubinstein (1913)

Albert Braïtou-Sala (1885-1972) : Portrait d’Elena Olmazu (1931)

Kay Sage(1898-1963) : Baskets (1938)

Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Orphée (c. 1927)

Odette Pauvert (1903-66) : Psyché s’éveillant sur la montagne (1936)

Albert Marquet (1875-1947) : La Plage des Sables d’Olonne au remblai quadrillé (1933)

Maurice Marinot (1882-1960) : Étude d’Atelier

Attr. à Louis Anquetin (1861-1932) : Femmes à leur toilette (c. 1890)

 

Salle 11 – Auguste Rodin et Camille Claudel

Auguste Rodin (1840-1917) : Le Baiser(c. 1898-1918)

Camille Claudel (1864-1943) : Niobide blessée 1906). Bronze

Camille Claudel : Buste de Paul Claudel à 37 ans (1905). Plâtre

Camille Claudel : Buste d’Auguste Rodin(1892). Bronze

Camille Claudel : Femme lisant une lettre(1895-97). Plâtre

Camille Claudel : Profonde Pensée (1900). Marbre

Camille Claudel : La Fortune (c. 1904)

Camille Claudel : Jeune Femme aux yeux clos(c. 1885)

Camille Claudel : La vieille Hélène ou Vieille Femme (1885)

Camille Claudel : L’Abandon (1888). Bronze

Camille Claudel : La Valse (1895). Bronze

 

Auguste Leroux (1871-1954) : Maga("La Magicienne" - 1901)

William Laparra (1873-1920) : Les Fiancés(c. 1900)

Hermann Göhler (1874-1959) : Portrait de femme (1902)

Édouard Vuillard (1868-1940) : La Couture(c. 1902)

Pierre Bonnard (1867-1947) : Sur le Yacht(1906)

Piet Mondrian (1872-1944) : Femme à Oehle(1906)

Salle 12 - Le Symbolisme

Gustave Moreau (1826-98) : La Sirène et le Poète (1895)

Henry Daras(1850-1928) : Samson (1882)

Eugène Carrière (1849-1906) : Femme au sein nu (1894 - en hautt)

Odilon Redon(1840-1916) : L’Homme rouge(1905)

Giuseppe Gambogi (1862-1938) : Anthinéa. Marbre

Edgard Maxence (1871-1954) : Sérénité(1912)

Pierre Amédée Marcel-Béronneau (1869-1937) : Orphée démembré par les Ménades (1895)

Pierre Amédée Marcel-Béronneau : Le Christ marchand sur les eaux (1897)

 

Jean Gargot(17e) : Le Grand’Goule(1677).Bois polychrome. Cette figure est empruntée à la « Légende dorée » de sainte Radegonde, fondatrice de l’abbaye Sainte-Croix, patronne de Poitiers.

Vierge à l’Enfant (16e-17e). Calcaire polychrome

 

Artistes ou sujets poitevins 

Victor Béni-Gruié (1855-93) : Le vieux Poitiers (1883)

André Brouillet (Poitiers, 1857-1914) : Le petit Gardien de chèvres (1885)

Charles Descoust (1882-1974) : Au bord du Clain : Été  (1927)

Guillaume Gilbert (1862-1942) : Intérieur de l’église Saint-Hilaire de Poitiers (1914)

Emma Ruff(1884-1959) : Poitiers, Notre-Dame-la-Grande (1949)

Arthur Gué(1857-1916) : Place du marché Notre-Dame à Poitiers (1906)

Charles Lallemand (1826-1904) : Les Volliers, environs de Civray (c. 1882)

Raoul Carré(1868-1933) : Nature morte au Vase de Pivoines et au Cavalier chinois (1916 - à gauche)

Aristide Caillaud (1902-90) : Les Usines Renault (1947)

André Brouillet (Poitiers, 1857-1914) : L’Amour aux Champs (1888)

 

Paul Jouve(1878-1973) : Toutoum

Paul Jouve : Panthère tachetée et sa proie

Paul Jouve : Deux Perroquets

Charles Brun(1825-1908) : Portrait de Germaine Pichot (1881)

André Brouillet : Intimité : l’Heure du thé fumant et des livres fermés (1893)

André Brouillet : Autoportrait (1898)

Giovanni Battista Recco (1615-60) : Nature morte aux poissons et légumes

Marcel Favre(1907-72) : Le Colinot (1949)

 

 

Œuvres vues précédemment(2001) :

Phillips Augustyn Immenraet (1627-75) : Paysage

André Mervache (1498-1578) : Portrait de Guillaume Sacher (c. 1578)
Ec. flamande (fin 16e) : Adoration des Mages.
Ec. flamande (17e) : A Carthage,les dieux rappellent Énée à son destin.
Roeland Roghman (1620-86) : Paysage de montagne.

Everard Quirijnz van der Maes (1577-1647) : Très belle et importante série de 14 peintures (huile sur cuivre).
-Le Sacrifice d'Abraham - L'Annonciation - L'Annonce aux bergers - Jésus et la femme adultère - Flagellation - Le Couronnement d'épines (à l'arrière plan, Jésus devant Pilate) - Jésus présenté au peuple par Pilate (à gauche, 2 petits chiens, dont un caniche, gravissent des marches) - Jésus est cloué sur la croix - Jésus sur la croix entre la Vierge et St Jean l’Évangéliste - Mise au tombeau - La Résurrection - Le repas d'Emmaüs (2 apôtres) - L'Incrédulité de St Thomas - La Pentecôte.

Alfred de Curzon : Dominicains peignant leur chapelle (1866)

Alfred de Curzon : Sérénade dans les Abruzzes - Une Mère pauvre - Jeune Amour

Léon Perrault (Poitiers, 1832-1908) : Portrait de Henry Perrault à 17 ans (1884)
-Portrait d'Émile Perrault - Portrait de Harry.

Léopold Burthe (1823-60) : Ophélia - La jeune Fille à la fontaine

Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819) : Souche d'arbre dans une forêt.
Louis Laffitte (1770-1828) : Portrait de famille (1799)

Jules Marlet (1815-81) : Romains et Gaulois ou Bataille d’Alésia
Carolus-Duran (1864-1943) : Portrait de la mère du peintre.

Evariste Luminais (1822-96) : Famille vendéenne en prière - Braconniers bretons.

Léon Perrault
 : Le Vieillard et les trois jeunes gens (1861)

Paul Belmondo : Buste de jeune Garçon. Marbre

Robert Wlérick : ensemble d'œuvres.

Jean Fautrier (1898-1964) : Fille au tablier bleu (1925).

J.-Louis Forain – Manzana Pissarro - Paul Guigou - Armand Guillaumin – Charles Lacoste – Maximilien Luce

Alfred Courmes (1898-1993) : Le Départ. Le soldat qui quitte sa femme et son enfant, a une tête de mort.
Henri de Waroquier – O. Debré - Robert Couturier - J.-Pierre Pincemin 

Bernard Pagès - Daniel Dezeuze - Jean Degottex - Richard Serra

Raymond Hains - Martial Raysse - François Morellet - Jean Dewasne.

 

Département archéologie

Statue d’Athéna, marbre romain découvert à Poitiers en 1901 (IerIIe siècle ap. J.-C.)

 

Exposition temporaire : « Le voyage en Italiede Louis Gauffier» -  14 octobre 2022 – 12 février 2023

Première rétrospective consacrée au peintre Louis Gauffier (1762-1801) né à Poitiers. Cette exposition s’est tenue au musée Fabre de Montpellier, pendant l’été 2022.

Lauréat du Prix de Rome, il rejoint Rome en 1784, et passe toute sa carrière en Italie jusqu’à sa mort prématurée en 1801. Gauffier est un peintre d’histoire, mais aussi portraitiste et peintre de paysages. Cette exposition invite à un voyage entre Rome et Florence.

Peintures d’histoire

Louis Gauffier (Poitiers, 1762-1801) : La Cananéenne aux pieds du Christ (1784 - Poitiers). Après deux tentatives infructueuses, Gauffier obtient, avec ce tableau, le prestigieux prix de peinture de l'Académie (Prix de Rome)

Jean Germain Drouais (1763-88) : La Cananéenne aux pieds du Christ (1784 – Louvre)

Louis Gauffier (Poitiers, 1762-1801) : La Cananéenne aux pieds du Christ (1784). Étude préparatoire (en haut)

Jean Germain Drouais (1763-88) : La Cananéenne aux pieds du Christ (1784). Étude préparatoire (en bas)

Louis Gauffier et Pauline Gauffier, née Châtillon (1772-1801) : Portrait de la famille Gauffier (1793 - Florence)

Louis Gauffier : Le Sacrifice de Manué, dit aussi La prédiction de la naissance de Samson (1786)

Louis Gauffier : Jacob et les Filles de Laban (1787 - Louvre)

Louis Gauffier : L’Apparition des Anges à Abraham (1793 - Fontainebleau)

Louis Gauffier : Les Femmes romaines suppliant la famille de Coriolan (1792 – Fontainebleau)

Louis Gauffier : La générosité des Femmes romaines (1790 - Poitiers)

Louis Gauffier : Ulysse et Nausicaa(1798)

 

Thomas Hope, anticomane

Jacques Sablet (1749-1803) : Portrait de Thomas Hope jouant au cricket (1798)

Louis Gauffier : Le Repos de la sainte Famille en Égypte (1792 - Poitiers)

 

La peinture en plein air et le paysage

Louis Gauffier : Vue sur la vallée de l’Arno à Florence (1795 - Montpellier)

 

Gauffier, portraitiste à Florence

Jacques Sablet : Portrait d’un artiste dans la Campagne romaine (1789)

Louis Gauffier : Onze réductions de portraits(1794-1801). Ces petites peintures sont des répliques. Gauffier avait l’habitude de peindre des réductions de ses portraits qui lui permettaient d’en peindre d’autres versions, mais aussi de présenter l’étendue de son savoir-faire à de nouveaux clients.

Louis Gauffier : Portrait de Lourenço José Xavier de Lima (1767-1839), futur premier comte de Mafra (1793 – coll. part.)

Louis Gauffier : Portrait de Lourenço José Xavier de Lima (1767-1839), futur premier comte de Mafra, avec son cheval(1795 – coll. part.)

Louis Gauffier : Portrait de Godfrey Vassali Webster, quatrième baronnet (1794)

Louis Gauffier : Portrait de jeune homme avec son chien (1796 – coll. part.)

Louis Gauffier : Portrait de Thomas Penrose(1769-1851) (1798 – Minneapolis)

Louis Gauffier : Portrait du peintre Guillaume Joseph Coclers Van Wyck (1797 – Montpellier)

Louis Gauffier : Portrait de Joseph Saint-Cricq(1771-1803), commissaire ordinaire des guerres de première classe (1801 – Paris, Marmottan)

Louis Gauffier : Portrait de la famille Salucci (1800 – Paris, Marmottan)

Louis Gauffier : Portrait d’un adjudant-commandant de l’armée française dans la campagne toscane (c. 1801)

 

Une journée à Vallombrosa

Louis Gauffier : Vue de Vallombrosa, abbaye des Apennins (1797 – Montpellier)

Louis Gauffier : L’Abbaye de Vallombrosa et le val d’Arno vus du Paradisino (1797 – Philadelphie)

Louis Gauffier : L’Adieu aux Moines de Vallombrosa (1797 – Philadelphie)

François-Xavier Fabre (1766-1837) : Portrait de Francesco Fornacciari, ermite de Vallombrosa (1798 – Montpellier)

 

 

 

 

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