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Channel: Visites des musées des Beaux-Arts de province
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BOULOGNE-BILLANCOURT

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Espace Landowski - Musée des Années 30
(département : Hauts-de-Seine)

Visite du musée des Années 30, le samedi 10 mars 2012

L’espace Landowski est un rond point culturel qui donne accès au Musée. Le grand totem en façade est une réplique en béton et résine de l’Arbre cubiste des frères sculpteurs Joël et Jean Martel, fait en collaboration avec Mallet-Stevens pour l’exposition internationale de Paris en 1925.
Le Musée des années 30 est pluridisciplinaire et regroupe peintures, sculptures, céramiques, mobilier, accessoires et maquettes d’immeubles sur le thème unique de l’époque de l’entre deux guerres : 1920 à 1940. Toutes ces œuvres sont proposées en une approche thématique : Ecole de Paris, orientalisme, art colonial, etc.
C'est le plus important musée de France entièrement consacré à cette époque. Il se développe sur 4 niveaux.

En 1983, Emmanuel Bréon prend la succession du docteur Besançon, mort à 103 ans, et donne une nouvelle direction à la politique du musée, en le recentrant sur l'exploration du patrimoine des années 1930.
À cette époque, en effet, de nombreux artistes, architectes, peintres, sculpteurs, cinéastes, sont attirés dans cette ville où les prix des terrains et des ateliers restent abordables. Rebaptisé « musée des Années 30 » en 1994, le musée s'installe en 1998 dans ses nouveaux locaux de l'Espace Landowski. Suivant l'idée qu'un tel musée devait rendre compte de tous les aspects artistiques de ce début de XXe siècle, le musée des Années 1930 présente une série d'œuvres orientalistes. Sont exposées de nombreuses œuvres issues des réserves du musée des Arts africains et océaniens.
Sur 3 000 m² de surface d'exposition, le musée présente 800 peintures, 1 500 sculptures, 20 000 dessins, ainsi que du mobilier, des céramiques, des affiches originales et documents d'archives.
De nombreux dons et acquisitions : le peintre Henri de Waroquier a légué 900 dessins et une trentaine de peintures.
J'ai ressenti un vrai coup de coeur pour ce musée : l'architecture est intéressante, et les collections, d'une richesse et d'une diversité étonnantes, sont présentées agréablement ; elles manifestent une véritable volonté commune entre la municipalité et
les conservateurs successifs, de constituer un musée passionnant.

Hall du centre Paul Landowski
Carlo Sarrabezolles (1888-1971) : Pallas Athena ou Minerve (1925). Plâtre patiné.

Charles Malfray (1887-1940) : Consolation (1920). Plâtre.

Auguste Guénot (1882-1966) : Adolescent à la Grappe (1930). Bronze.


Rez-de-chaussée
Georges Sabbagh (1887-1951) : L’Eglise de la Clarté à Perros-Guirec (1920)
Alfred Muller : Maternité. Plâtre.
Paul Cornet : Baigneuse marchant (1946). Bronze.
Roger de Villiers : La Source (1937). Plâtre patiné.
Alfred Janniot (1889-1969) : Les Arts majeurs (1946). Tapisserie.

Alfred Janniot : Diane (1940). Marbre.

Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Dunoyer de Segonzac et Boussingault peignant (1914).

Vue d'ensemble de la salle du rez-de-chaussée

Paul Landowski : Le Pugiliste (1920). Grand plâtre et petit bronze. Le modèle est Georges Carpentier, célèbre boxeur.
Paul Landowski : Hymne à l’Aurore (1908). Plâtre.

Robert Wlérick : Rolande (1942). Plâtre.
Alfred Janniot : Eros ou Femmes et Amour (1922). Pierre.
André Greck (1912-93) : Apollon (1940). Plâtre patiné.

Joseph Bernard (1866-1931) : Femme à la Cruche.
Jean et Joêl Martel : Trinité (1929). Totem.
Joseph Bernard : Femme à l’Enfant (1912).

Jacques Zwobada (1900-67) : Maternité (1939). Ce bas-relief se trouvait dans le bureau du ministre Jean Zay.
Alfred Jean Halou : Danseuse (1925).


Quatrième étage - La visite commence par l'étage supérieur du bâtiment.

Paul Landowski : Maquette des fontaines de la Porte de Saint-Cloud : Les Sources de la Seine (1936). Plâtre.
Max Blondat : La Victoire (1920). Terre cuite.

Henri Arnold : Première Offrande ou Fillette à la Colombe (1923). Plâtre.

Mobilier Ruhlmann conçu pour le sculpteur Joseph Bernard.
Auguste Clergeau : La Sieste (1934). Peinture sur le mur à droite. Emile-Jacques Ruhlmann : Table de jeu – Meuble au Char.

Don de la société L'Oréal : ce bureau monumental, attribué à Jacques-Émile Ruhlmann, a provoqué une polémique. En effet, Florence Camard, expert mondial de Ruhlmann, réfute l’authenticité de ce meuble.

Bernard Boutet de Monvel (1881-1949) : Le Pensionnat de Nemours (1909).

Pascal Boureille : Le Potier (1940). Plâtre.

Max Blondat : Amour endormi (1911). Terre cuite.

Pierre Petit (1900-69) : Vitrail "Les Biches" (1928 - détail)

Maquettes de villas et immeubles : Le Corbusier, Mallet-Stevens, etc.

Jacques-Emile Blanche : Portrait de Robert Mallet-Stevens (1933).

Adolphe Gumery (1861-1943) : Le plus beau Voyage (1932).
Maurice Ehlinger : Nonchalance ou Rêverie (1931).
J.-Gabriel Domergue : Femme au Miroir (1930).


Troisième étage

Paul Jouve (1878-1973) : Grand Duc cloué (1935).

Paul Jouve : Panthère noire, pattes croisées (1960).

Paul Jouve : Panthère marchant de face. Peinture.
Jacques Loutchansky : Bison (1933). Pierre.
Olga Yversen : Cacatoès (1940). Pierre.
Paul Jouve : Tête de taureau (1937). Bronze.

Paul Jouve : Jeune Panthère assise (1934). Bronze.
-Lionne et son petit (1945). Bronze.
Richard Fath : Chat siamois (1933). Terre cuite.
Charles Virion : Eléphants d’Afrique (1895-1900). Bronze.
Berthe Martine : Deux Biches (1934). Bronze.
Paul Simon : Orang-outang (1947).
Marcel Derny : Tigre royal (1940). Grès.

Othon Friesz : Honfleur.
Auguste Chabaud –André Dauchez –
Marcel Mouillot - Jean Aujame.

Henry de Waroquier (1881-1970) : Le Poulet de Bresse

Gaston Louis Roux : La Chute d’Icare (1929).
Henri Delcambre : Femme enceinte (1948). Bronze.
Elie Lascaux : Saint-Cloud (1932).

Pablo Gargallo (1881-1934) : Le Grand Arlequin (1931)
Suzanne Roger – André Beaudin (bronze) –

Juan Gris : Panier et Siphon (1925).

Salle consacrée à l'orientalisme et à l'art colonial

Georges Hamard : Buste de Femme Peuhl (1938)

Paul-Elie Dubois : Pastorale au Hoggar (1947)
Raymond Heudebert : Indigènes traversant un Oued (1931).
Jean Bouchaud : Autour d’un Puits au Dahomey (1933).

Suzanne Castille : Femme Mangbétou (1930). Fond de feuilles d’argent.

Henri Albert Lagriffoul : Tête de Soudanais (1940). Bronze.

Emile Monier (1883-1970) : Jeune Homme Peuhl (1935)

Antoine Lyée de Belleau : Jeune Somalien assis (1936).
J.-Charles Duval : Au Djebel Druze (Syrie) (1925).

Paul Jouve (1878-1973) : Touaregs devant un Bivouac

Evariste Jonchère (1892-1956) : Rythme africain (1951). Grand plâtre patiné.

Une des salles

Evariste Jonchère : Danseuse royale cambodgienne (1930).

Emile Monier (1883-1970) : Gombélé (1930). Buste d’un chef Sénoufo. Bronze.
Léon Cauvy (1874-1933) : Les Ouled-Naïls (1932). A l'arrière-plan.

Raymond Delamarre (1890-1986) : La Force et l’Intelligence (1930). Maquette d’un monument à la défense du canal de Suez.

Salle consacrée aux gravures de Augustin Rouart


Louis Billotey (1833-1940) : St Sébastien (1929).

Philippe Lejeune (né en 1924) : Le Repas chez Simon (1950)
Paul Landowski.

Georges Desvallières (1861-1950) : La Bonté (1930)


Deuxième étage

Gilbert Privat : Baigneuse aux Tresses (1930)

Paul Landowski : Sun Yat Sen (1930). Plâtre original.

Oscat Miestchaninoff : L’Homme au chapeau haut de Forme (1922). Portrait du peintre Isaac Païlès.

Georges Rohner (1913-2000) : Le Noyé (1939)
Raymond Daussy – André Marchand

Hans Johan Witt : Moines franciscains devant la Basilique d’Assise (1927).

Pierre-Marie Poisson : Claude (1928).
Paul Belmondo : Buste de J.-Paul enfant.

Henry de Waroquier : Portrait de Mme Waroquier (1922)

Tamara de Lempicka : Portrait de Thadesz Lempicki (1928). Magnifique portrait du mari de Tamara. Réalisé au moment de leur séparation, le tableau est resté inachevé : la main gauche qui devait porter l'alliance n'a pas été peinte.

Alfred Courmes : Portrait de la Sœur de l’Artiste (1921)
Alexandre Zinoviev : L’Homme à la Colonne (1913-14)

Paul Robert Baze : Portrait d’un Homme (1932)
René Letourneur : Jean Jaurès (1939). Plâtre original.
Robert Wlérick – Charles Despiau

Carlo Sarrabezolles : Le Génie de la Mer (1935)

Yves Brayer : L’Officier et la Dame (1932)

André Maire : Ronda, Vue d’Espagne (1933)

Jean Despujols : La Partie de Pêche (1925)
Maurice de Vlaminck

Alexandre Zinoviev : Le Marin (1915)


Consulter le site desAmis du musée des Années 30





VARZY

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Musée Auguste Grasset
(département : Nièvre)

Visite le dimanche 29 avril 2012.

C’est en 1862 qu'Auguste Grasset s’installe à Varzy. A bien des égards, ce petit bourgeois nivernais est l’héritier des collectionneurs du 17e siècle : curieux de tout, voulant tout, acceptant tout, sa manie de l’objet ne connaît pas de limites. Ses contemporains le décrivent comme un sempiternel quémandeur ou comme une variété de rapiat qui n’a de cesse d’enrichir son musée. Ses centres d'intérêt très variés donnent à ses collections l'allure d'un cabinet de curiosités.
Le legs de ses collections à la ville comporte plus de 3 000 pièces.


Rex Paulain Barrat (Varzy, 1914-74) : Plusieurs toiles.
Les Marais du Nohain –
Automne sur le Canal –
Le Vielleux (1950) – Le petit Violoniste - etc.


Premier étage
Ec. espagnole (16e) : SteTrinité.


Ec. de Jan Massys (1509-73) : Judith et Holopherne.

Ec. italienne (16e) : St Jérôme.
Ec. italienne (16e) : St Jérôme.

Ec. de Jan II Brueghel (16e) : Le Paradis terrestre.

Paulus Moreelse : Princesse à l’Oiseau (1609)

Philippe Peyrane (1780-1865) : La Mort du général Kléber (1810)

Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) : La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime (1808)
Ec. française (19e) : La Mort de Lucrèce.


Jules Chamerlat (1828-68) : Jérusalem !

Philippe Peyrane : Elève de David. L’Apparition d’Isman à Soliman.

Ary Scheffer : La Mort de Malvina (1811)
CFT Caruelle d’Aligny : Etude pour le Songe d’Ossian.
Emile Boisseau : La Jeunesse entre l’Amour et l’Amitié. Bronze.


Paysages
-Alexandre François Loisel – CharlesDesavary – Hyppolite Lebas – Camille Moreau
– Fritz Niederhausern-Koechlin
(1828-88)


Adrien Dauzats : La Ville de Loja (Andalousie)

Jean Remond : Paysage (1817)
Charles Daubigny – CFT Caruelled’Aligny.
J.-François Colson : Portrait d’Hélène Vassel (1787)
Philippe Peyrane : Portrait de Femme (1829)
Louis Galloche (1670-1761) : La Chasse au Cerf.

Michel Boyer (1667-1724) : 2 pendants

Michel Boyer : Port au Soleil couchant
Repas dans une architecture.

Deuxième étage

Anonyme : Femme allaitant (c. 1760)

Robert Lefèvre : L’Amour aiguisant ses traits (1801)

Egbert van Heemskerk : Scène de Cabaret (deux versions)

Nicolas van Houbraken (17e) : Nature morte.

Baron François Gérard (d’après) : Portrait de Charles X. En buste.
Ec. David de Heem : Nature morte aux fruits.
J.-Victor Bertin : Scène de Baignade. Petit panneau.
Ec. française (17e) : Nativité – Ste Famille allant à Jérusalem.
Henri Harpignies – Jules Monteigner.


Emile Bidault : Le Château de Coucy (1861)

Louis Tixier (1839-81) : En sortant du Bal (1865) (A gauche).
Alfred Garcement – Hector Hanoteau – Edouard Pail.

-Collection d'objets d'Océanie


-Collection égyptienne

-Collection d’instruments de musique anciens

-Collection de céramiques



PARCAY-les-PINS

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Musée Jules Desbois
(département : Maine-et-Loire)

JulesDesbois (1851-1935), ami et collaborateur de Rodin, est l’un des meilleurs sculpteurs de son temps. Arts décoratifs, sculpture d’édition, groupes monumentaux célèbrent le corps humain, mêlant sensualité du modelé et maîtrise du mouvement.
Parçay-les-Pins,sa commune natale, a voulu rendre hommage à cet “enfant du pays” : le musée donne à voir et à comprendre son œuvre sculpté aux multiples facettes. Le musée,situé en face de la maison natale de l’artiste, a été ouvert en 2001 dans une ancienne maison et ses dépendances. Une centaine de ses œuvres sont présentées dans un parcours de sept salles.

Visite le dimanche 3 juin 2012

Jules Desbois : Satyre et Nymphe (1886). Marbre.
-Satyre et Nymphe. Esquisse, plâtre patiné.
-Alda Moreno (1910). Plâtre.
-Masque mortuaire de Jules Desbois (1935). Plâtre, par Paul Moreau-Vauthier.

-Portrait de Marie Desbois.
Peinture
-Portrait de Jules Desbois (père). Peinture.

Salle présentant de nombreux objets d’art et statuettes réalisées par Jules Desbois.
Gourde en étain - Assiette en étain – Légumier en argent – Vide-poches – Vases - Pichets,etc.

-Léda et le Cygne. Bronze. Au premier plan.
-Léda sur le Cygne (1915). Plâtre.
-Eté. Marbre.
-Le Printemps (1900). Bronze.

-La Dryade (1903). Marbre.

-Léda et le Cygne (1892-94). Grand marbre.
-La Muse de la Peinture (1917). Grand plâtre.
-Torse d’homme (1925). Plâtre. La grande version en bronze est au Musée d'Orsay.

-La Mort casquée (c. 1920). Bois.
-La Mort casquée (c. 1920). Terre cuite.
-La Mort casquée (c. 1930). Bronze.

-La Misère (1894). Grand plâtre patiné.Vieille femme décharnée accroupie.

-Buste de Rodin. Pierre.

-Valmy 1792(1926). Plâtre grandeur définitive.
-Valmy 1792. Petite esquisse préparatoire en plâtre.

La grande version en marbre de "Valmy 1792" se trouve au Panthéonà Paris.


-Fragmentsdu Monument aux Morts d’Angers (1920-21). Plâtre.

-L'Hiver (1904). Petit plâtre et bronze

-L’Hiver(1907). Grand marbre.
-La Source (1918). Pierre.

-Le Rocherde Sisyphe (1909). Pierre.

2c - Mes VISITES - expos et musées

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Expositions et musées

Je me suis amusé à noter les expositions, les musées et les châteaux, que j'ai visités au cours de ces dernières années (seulement à partir de l'an 2000). 

Une liste dépourvue de commentaires :

Vendredi 29 novembre 2013 – Paris 
Musée Marmottan : « Les Sœurs de Napoléon – Trois destins italiens »

Petit Palais : « Jordaens (1593-1678) – La gloire d’Anvers »

Lundi 4 novembre 2013 - Paris 
-Visite de l’Hôtel de Beauharnais (Résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne)
-Pinacothèque : « La Dynastie Brueghel » – « Goya et la modernité » – « Chu The Chun »


Mercredi 30 octobre 2013
-Moulins– Musée Anne de Beaujeu : « Rochegrosse – Les fastes de la décadence»
-Moulins - Centre National du Costume de Scène (CNCS) : Collection Rudolf Noureev

-Nevers– Musée municipal de la Faïence 
-Cathédrale (ensemble de vitraux contemporains)

Dimanche 20 octobre 2013 
-Tours : Expo "François-André Vincent" (St Jérôme dans le désert)

-Château de Langeais



Jeudi 10 octobre 2013 - Paris
-Grand-Palais : « Vallotton – Le feu sous la glace »


Mercredi 25 septembre 2013 
-Chaumont-sur-Tharonne : « Sculpt’en Sologne ». Exposition collective de sculpteurs. (2 oeuvres de Bernard Foucher : bois, métal, plexiglas - bois, marbre)
-Château de Blancafort

Dimanche 22 septembre 2013
-Sens : Musée municipal (trésor : Sainte Châsse) – cathédrale
-Château de Tanlay 
–Château d’Ancy-le-Franc (galerie de Pharsale)
-Abbaye de Fontenay

Dimanche 15 septembre 2013Paris – Journées du Patrimoine
-Caserne des célestins de la Garde républicaine
-Hôtel de Salm : Légion d’Honneur
-La Sorbonne


Mardi 2 septembre 2013
-Château de Dampierre-sur-Boutonne
-Citadelle de Parthenay
-Airvault– Abbatiale de St-Jouin-de-Marnes– Donjon de Moncontour
-Thouars(Escalier d’Honneur du château, par Lemercier)

Mardi 27 août 2013 - Acquitaine
-Château de Haut-Langoiran
-RionsCadillacSte-Croix-du-MontVerdelais– Château Malromé– Moulin fortifié de Bagas– Moulin fortifié de LoubensLa Réole

Mercredi 21 août 2013 - Aquitaine
-Château de Bellocq– Château de LaàsPau (musée) – ND de BétharramLourdes
Jeudi 22 août
-Château fort de Lourdes
-Grottes de BétharramTarbes (musée) – St-JustinLabastide-d’Armagnac 

Samedi 29 juin 2013 - Paris 
Louvre : « Un Allemand à la Cour de Louis XIV, de Dürer à Van Dyck, la collection nordique d’Everhard Jabach ».(E. Jabach par Van Dyck)

Mercredi 26 juin 2013– Château de Pierrefonds
Arras : « Roulez carrosses !» - les carrosses de Versailles
Jeudi 27 juinLens : musée Louvre-Lens : « l’Europe de Rubens »


Vendredi 14 juin 2013 - Paris
Pinacothèque : « Tamara de Lempicka – La reine de l’Art Déco »

Galerie G. Sarti :  "Peintres caravagesques italiens – Peintres de la réalité"

Dimanche 26 mai Château de Cheverny
Vente Rouillac : Un somptueux coffre japonais, ayant appartenu au cardinal Mazarin, a été acquis par le Rijksmuseum d'Amsterdam pour un montant de 7,3 millions d'€.

Samedi 18 mai 2013 - Musée de Chambéry
Dimanche 19 mai– Musées de St-Etienne etRiom


Dimanche 21 avril 2013Paris
Louvre : « Giotto e compani » ("St François recevant les stigmates")
-« L’Art du contour » (Egypte)

Dimanche 14 avril - Blois
Fondation du doute (Ben - Fluxus)

Vendredi 12 avrilParis
Musée d’Orsay : L’Ange du Bizarre (William Bouguereau)
Louvre : de l’Allemagne – 1830-1939 (de Friedrich à Beckmann)
-Deux statuettes en ivoire du 13e s. complétant un groupe (acquisition d'un Trésor national)
-Diptyque byzantin (acquisition d'un Trésor national)

Mercredi 3 avril

Mercredi 30 janvier 2013 - Paris
Musée Maillol : Canaletto à Venise
Pinacothèque de Paris : "Hiroshige, l’art du voyage"– "Van Gogh, rêves de Japon"

Dimanche 27 janvier 2013Paris
Musée Delacroix : "Des Fleurs en hiver" 


Lundi 7 janvier 2013Paris
Louvre : « L'Apoxyomène de Croatie ». Magnifique.
-Johann Georg Pinsel. Sculpteur baroque méconnu.
Grand Palais : "Edward Hopper". Un grand peintre passionnant.
– “Bohèmes”


2012
Mercredi 31 octobre 2012 - Paris
Louvre : Luca Penni (dessins) - "Chypre"
Musée des Arts décoratifs : "Van Cleef & Arpels"

Vendredi 19 octobre 2012 - Paris
Louvre : "Arts de l’Islam"

Louvre : "Les dernières années de Raphaël"

Samedi 15 – samedi 22 septembre 2012– Voyage en Puglia – Italie
Samedi 15 – Voyage Orléans-Paris-Lecce
Dimanche 16 – Otrante – Gallipoli– Nardo - Lecce
Lundi 17 – Lecce – Taranto
Mardi 18 – Ostuni – Alberobello (trulli) – Martina Franca - Barletta
Mercredi 19 – Bari – Castel del Monte
Jeudi 20 – Castellana (grottes) – Matera (sassi)
Vendredi 21 – Promontoire de Gargano – Vieste – Monte S. Angelo
Samedi 22 – Trani (port – cathédrale)

Dimanche 9 septembreChâteau de Blois
Expo : « Festins de la Renaissance »



Mercredi 25 août 2012
Montmorillon (octogone) – Prieuré de Villesalem – Abbaye de Fongombault –

Château d’Azay-le-Ferron (beau mobilier)

Dimanche 12 juillet
Toulouse
St Sernin – Chapelle des Carmélites - Musée des Augustins (expo)
-Eglise baroque de Lachapelle
Samedi 11 juillet 2012
Musée des Beaux-Arts d’Agen -
Prieuré roman de Moirax – Musée de Mirande - Musée des Beaux-Arts d’Auch
Samedi 7 juillet 2012Château de Chamerolles (Loiret) : Importante et passionnante expo sur "Femmes artistes - Passion, muses et modèles".

Jeudi 14 juin 2012 - Paris
-Grand Palais : Monumenta – Daniel Buren. Magnifique.
-Musée du Judaïsme : "Les Juifs dans l’orientalisme". Un choix de belles oeuvres.
-Centre Pompidou : "Matisse – paires et séries". Thème intéressant.
-Musée de la Légion d’Honneur : la berline de l’Empereur (histoire du butin)

Dimanche 3 juin 2012
Tours - musée des Beaux-Arts : Expo "Tours 1500 - capitale des arts"
Parçay-les-Pins - musée Jules Desbois
-Château de Giseux

Jeudi 17 mai 2012 - Paris
-Musée du Luxembourg : Cima da Conegliano. Oeuvres de grande qualité, bien présentées.
-Pinacothèque : "Les masques Maya"
-"Modigliani, Soutine et l’aventure de Montparnasse" - collection Jonas Netter

Mardi 24 avril 2012Moulins : Musée Anne de Beaujeu
Jeudi 26 avril – Aix-les-Bains : Musée Faure– Abbaye de Hautecombe.
Dimanche 29 avril 2012Varzy : musée Auguste Grasset

Vendredi 13 avril 2012 - Paris
-Musée Maillol : Artemisia Gentileschi. Un grand peintre encore à découvrir.
-Louvre : La "Sainte Anne" de Léonard de Vinci. Exposition riche et passionnante.
-"Les Belles Heures du duc de Berry" (du Met de New York). Exceptionnel.

Samedi 10 mars 2012 - Paris
-Boulogne-Billancourt : Musée des années 30
-Louvre : "Thomas Cole et la naissance de la peinture de paysage en Amérique"
-Dessins de Paul Delaroche

-"César, le Rhône pour mémoire" (20 ans de fouille dans le Rhône à Arles). Époustouflant !

Jeudi 26 janvier 2012 - Paris
-Grand-Palais : 16 plans-reliefs du musée de l'Armée (Vauban). Magnifique.
-Musée Maillol : "Pompéi". Remarquable mise en scène.
-Musée d’Art moderne de la ville de Paris : Baselitz sculpteur. Une vraie découverte.


2011
Mercredi 7 décembre 2011 - Paris
-Orsay : "Beauté, Morale et Volupté dans l'Angleterre d'Oscar Wilde"
-et nouvelle présentation des salles des Impressionnistes.
-Pinacothèque : "Giacometti et les Etrusques"
-"Collection Kremer"

Jeudi 27 octobre 2011
Brioude (cathédrale) – La Chaise-Dieu (abbaye)
Le Puy-en-Velay (St-Michel de l’Aiguilhe) – Mende (cathédrale)
Vendredi 28 octobre – Lodève (cathédrale) – Mèze.
Samedi 29 octobre – Agde (cathédrale) – Le Cap d’Agde : musée de l’Ephèbe
Sète (musée - cimetière marin) -
Dimanche 30 octobre –Béziers (cathédrale et clocher – 2 musées)
Lundi 31 octobre 2011Narbonne (cathédrale – palais épiscopal – donjon – 2 musées - horreum)
Mardi 1er novembre 2011 – Montagnac (église) – Pézenas (ville)
Mercredi 2 novembre – Millau – Viaduc de Garabit – St-Flour.

Dimanche 24 octobre 2011
Blois : Château – musée des Beaux-Arts

Jeudi 20 octobre 2011 - Paris
-Grand Palais : "Matisse, Cézanne, Picasso : l'aventure des Stein"
-Louvre : « Au royaume d’Alexandre le Grand »
-"La Cité interdite au Louvre"

Dimanche 25 septembre 2011
Rambouillet : château – laiterie de la reine – chaumière

Vendredi 23 septembre 2011
Vernon : musée Alphonse-Georges Poulain - ville
Giverny : Musée des Impressionnismes : "collection Klark" - Maison de Claude Monet
Gaillon : château

Samedi 17 septembre 2011Paris– Journées du patrimoine
-Hôtel de Boisgelin – Ambassade d’Italie Hôtel de Gallifet – Institut culturel italien - Palais du Luxembourg-Sénat - Petit Luxembourg – Hôtel de Villeroy (min. Agriculture) - Hôtel de Clermont (ministère chargé des Relations avec le Parlement)

Mercredi 31 août 2011
Limoges : musée des Beaux-Arts
-Lac de Vassivière : Centre d’Art contemporain

Mercredi 24 août 2011
Mont-de-Marsan : musée Despiau-Wlérick
Aire-sur-l’Adour : collégiale – etc.
Eglise de Brocas – château dePoyanne - Dax

Mercredi 10 août 2011
Montauban : musée Ingres
Gaillac : musée des Beaux-Arts
Castelnau-de-Montmirail – Puycelci - Bruniquel – Cordes-sur-Ciel

Jeudi 11 août 2011
Albi : musée Toulouse-Lautrec
Castres : musée Goya

Mercredi 27 juillet 2011
Mont-de-Marsan : musée Despiau-Wlérick
Château de Morlanne
Bagnères-de-Bigorre : musée

Jeudi 28 juillet 2011
Pau : musée des Beaux-Arts

Jeudi 30 juin 2011Paris
-Orsay : "Manet, inventeur du Moderne"
-Jacquemart-André : "Les frères Caillebotte"
-Pinacothèque : "Hugo Pratt"

Dimanche 12 juin 2011– Château de Troussay
-Château de Fougères-sur-Bièvre

Samedi 28 mai 2011
-Château de Chinon

Dimanche 29 mai 2011
Château de Richelieu et la ville
-Château de Saumur - N-Dame des Ardilliers

Lundi 30 mai 2011
– Abbaye de Fontevraud – Château de Montreuil-Bellay - Candes

Vendredi 22 avril 2011
Flers : Château-musée
Alençon : musée des Beaux-Arts

Jeudi 21 avril 2011
Vannes : Musée La Cohue

Mercredi 20 avril 2011
Cholet : musée d’Art et d’Histoire
Les-Lucs-sur-Boulogne : Historial et mémorial de Vendée

Jeudi 14 avril 2011Paris
-Grand-palais : "Odilon Redon, Prince du Rêve"
-Nature et idéal : "Le paysage à Rome (1600-1650)"
-Légion d’Honneur : "Ecrins impériaux"
-Louvre : "Pietro da Cortone" (dessins)

Jeudi 7 avril 2011
Tours - Musée des Beaux-Arts : Expo "Richelieu à Richelieu". (décor intérieur)
Orléans - Musée des Beaux-Arts : Expo "Richelieu à Richelieu " (décor extérieur du château)

Vendredi 25 mars 2011
Nemours : château-musée : expo sculpteur Sanson
Château de Fontainebleau : Expo "Enfance impériale, le Roi de Rome, fils de Napoléon" - Petits appartements de l’Empereur – galerie des Cerfs

Jeudi 3 mars 2011 - Paris
-Musée du Luxembourg : "Lucas Cranach"
-Louvre : « Les 3 Grâces » de Lucas Cranach. (nouvelle acquisition)
-Beaubourg : Piet Mondrian– "De Stijl" - Jean-Michel Othoniel

Vendredi 4 février 2011 - Paris
-Musée de la Chasse : "collection de Lastic"
-Pinacothèque : collection permanente
-"Collection Romanov"– "Collection Esterhazy".
-Louvre : revu « Antiquité rêvée »
-Franz Xaver Messerschmidt – Dessins de Luca Cambioso
-Œuvres de Tony Cragg.


2010
Dimanche 26 décembre 2010 - Paris
-MAM de la ville de Paris : Jean Michel Basquiat– et - "Photos de Larry Clark"
-Collections permanentes
-ENSBA : « Charles Garnier, un architecte pour un Empire »
-Galerie des Gobelins : « L’heure, le feu, la lumière 1800-1870 – Bronzes du Garde-Meuble impérial et royal ».

Jeudi 9 décembre 2010 - Paris
-Orsay : Expo "Jean-Léon Gérôme - L'Histoire en spectacle".
-Grand-Palais : "France 1500" (2e visite)
-Louvre : « Antiquité rêvée : innovations et résistances au 18e s. »

Mercredi 24 novembre 2010Paris
-Musée de la Vie romantique : tableaux de la galerie Trétiakov
-Musée Maillol : "Trésors des Médicis"
-Pinacothèque : "l’Or des Incas".
-Musée du Louvre : "Dais de Charles VII" (nouvelle acquisition)
-Studiolo d’Urbino – collection Campana - Art grec.

Jeudi 4 novembre 2010Paris
-Grand-Palais : "Monet"
-Galeries nationales : "France 1500 – entre Moyen Age et Renaissance".
-Louvre : les musées de papier – les nouvelles salles d’art grec.

Samedi 18 septembre 2010Paris (Journées du patrimoine)
-L'Ecole militaire, que je ne connaissais pas. Quelques belles salles dans le "château".
-Ambassade de Pologne (Hôtel de Monaco), assez délirant par son décor fin 19e.
-Biennale des Antiquaires (Grand Palais), qui compose toujours un superbe musée temporaire.
-Louvre pour voir (enfin exposé) le grand nœud de diamants d'Eugénie. Et une belle expo sur les beaux dessins achetés au cours des 5 dernières années (plus de mille achetés, qq dizaines présentés)...

Mercredi 25 août 2010
-Rochechouart : musée du château.
-Oradour-sur-Glane
que je n'avais jamais vu...
-
Eymoutiers : Espace Rebeyrolle
-
Guéret : musée des Beaux-Arts

Jeudi 8 juillet – Château de Chamerolles (près d'Orléans) : expo "Foujita et ses amis du Montparnasse"

Samedi 12 juin 2010– Greve in Chianti - Retour
Vendredi 11 juin – Florence
Jeudi 10 juin – Cinqueterre (Ligurie)
Mercredi 9 juin – Pistoia et Vinci
Mardi 8 juin – San Geminiano et Volterra
Lundi 7 juin – Pisa et Carrara
Dimanche 6 juin – Lucca et 2 villas
Samedi 5 juin 2010voyage en Toscane (Italie) - Arrivée à Montecatini Terme.

Dimanche 23 mai 2010
Fontainebleau : Château

Samedi 22 mai 2010
Meaux : musée Bossuet.
Château-Thierry : maison natale de Jean de La Fontaine.

Mercredi 19 mai 2010 - Paris
-Musée d’Orsay : Le Lieu du Crime (Crime et Châtiment) – Expo Meijer de Haan
-Musée Jacquemart-André : Collection Pérez Simon « Du Greco à Dali ».
-Louvre (3 petites expos) : Méroé – Toussaint Dubreuil – Collection "Motais de Narbonne" (peintures françaises et italiennes 17e et 18e s.)
-Centre Pompidou-Beaubourg : "Lucian Freud– L’atelier".

Samedi 17 avril 2010
Tournus : Hôtel-Dieu - Musée Greuze
Autun : Cathédrale St Lazare – Musée Rolin.

Vendredi 16 avril 2010
Mâcon : Musée des Ursulines

Samedi 27 mars 2010Paris
-Musée de l’Armée : ouverture de l'aile rénovée "Louis XIV - Premier Empire - 1870"-Louvre : plafond de Cy Twombly

Jeudi 18 mars 2010 - Paris
-Pinacothèque : "Edvard Munch".
-Musée Maillol : "Vanités de Caravage à Damien Hirst"
-Louvre : "La Sainte Russie - des origines à Pierre le Grand".

Vendredi 19 février 2010 - Paris
-Musée du judaïsme : "La splendeur des Camondo, de Constantinople à Paris".
-Grand-Palais - Monumenta : "Boltanski"
-Marmottan : collection du musée von Heydt à Wuppertal
-Louvre : Vitraux de Morellet– dessins de Battista Franco (vénitien)


2009
Jeudi 19 novembre 2009 – Paris
-Grand-Palais : "De Byzance à Istanbul, un port pour deux continents".
-Musée Cernushi : "Les Bouddhas du Shandong"
-Musée Jean-Jacques Henner.

Vendredi 30 octobre 2009 – Paris
-Pinacothèque : "L’Age d’or hollandais – De Rembrandt à Vermeer".
-Louvre : Les "Caftans de Topkapi au Louvre" - "D'Izmir à Smyrne"
-"Titien, Tintoret, Véronèse." (2e visite).

Jeudi 8 octobre 2009 - Paris
-Musée Cognacq-Jay : "Marguerite Gérard, artiste en 1789".
-Galerie des Gobelins : "Les tapisseries de Louis XIV".

Dimanche 27 septembre 2009 - Château de Chambord.

Jeudi 17 septembre 2009 – Paris
-Grand Palais : Salon du collectionneur
-Louvre : "Titien, Tintoret, Véronèse - Rivalités à Venise".

Jeudi 18 juin 2009 – Paris
-Musée Carnavalet : "Bâtir pour le roi - Jules Hardouin-Mansart"
-Musée des Arts et Métiers
-Tour de Jean sans Peur

Jeudi 28 mai 2009 – Paris
-Hôtel de Soubise (Archives) - Eglise St-Eustache (oeuvre de Pierre et Gilles)
-Musée Jacquemart-André : Expo "Les Primitifs italiens - La collection d'Altenbourg"

Mercredi 20 mai 09 – Paris
-Grand-Palais : "Andy Warhol"
-Petit-Palais : Monastères du Mont Athos - William Blake.
-Louvre : Le tableau de Francisco deGoya (don de Pierre Bergé).
-« Les Funérailles de Monna Lisa », par Yan Pei-Ming.
-« Les premiers retables »
-« Photos du Louvre pendant la guerre ».

Mercredi 6 mai 09 - Nantua : Eglise romane et tableau de Delacroix ("Le Martyre de St Sébastien").
Jeudi 7 mai 09 - Paray-le-Monial : musée du Hiéron.

Mercredi 15 avril 09
-Mémorial de Vimy aux soldats Canadiens morts en 1917.
Béthune : Grand place – Beffroi.
-Coupole de Wizernes : 2e base de lancement de V2 (restée inachevée).
Hazebrouck : musée.

Jeudi 16 avril 2009
St-Omer :
Musée de l'hôtel Sandelin (très beau) - belle cité fortifiée - cathédrale
Eperlècques : bunker - 1ére base de lancement de V2. (non visitée - rendue inutilisable par des bombardements)
Bergues : cité fortifiée (musée fermé)
Dunkerque : Hôtel de Ville - musée des Beaux-Arts - musée d'Art contemporain.

Vendredi 17 avril 09
Gravelines : cité fortifiée (Vauban).
Calais :
Musée des Beaux-Arts - Hôtel de ville (devant, le bronze de Rodin : les Bourgeois).
-Cap Blanc Nez - Cap Gris Nez (bourrés de fortifications allemandes)
A l'entrée de Boulogne-sur-Mer - Monument de la Légion d'Honneur : présenté comme le lieu où s’est déroulée la première remise de la LH, ce qui est une erreur puisque la première a eu lieu aux Invalides un mois auparavant.
-Colonne de la Grande Armée (Wimille) : très beau site, bien mis en valeur.
Boulogne-sur-mer :
château-musée - Ville haute fortifiée - remparts - basilique.

Samedi 18 avril 09
Rouen : musée des Beaux-Arts.

Samedi 21 mars 09
Limoges : musée de la porcelaine Adrien Dubouché– mémorial St Martial -
Visite de la gare
Ambazac - église St Antoine (châsse reliquaire et dalmatique de St Etienne de Muret)
–Eglise de St-Sylvestre (chef-reliquaire de St Etienne de Muret) – Le Dorat : abbatiale romane.

Jeudi 12 mars 09 – Paris
-Musée Maillol–Dina Vierni : "Séraphine Louis"– "Avant-garde russe"
-Louvre : Egypte, « Les Portes du ciel »
-Expo "Ferdinand Georg Waldmüller"

Vendredi 9 janvier 09 - Paris
-Musée Jacquemart-André : "Van Dyck".
-Musée de la Légion d’Honneur : "Honneur et Gloire. Trésors de la collection Spada".


2008
Vendredi 12 décembre 08 – Paris
-Grand Palais : "Emil Nolde"
-Petit Palais : "Pavillon d’or, Pavillon d’argent : bouddhisme Zen".
-Louvre : "Mantegna "(2e fois) - Dessins du musée de Budapest.

Jeudi 11 décembre 08 – Paris
-Centre Pompidou : "Futurisme italien"

Jeudi 20 novembre 08 - Paris
-Institut du monde arabe : « Bonaparte et l’Egypte – Feu et Lumières 1768-1868 ».
-Louvre : "Andrea Mantegna"
-Bronzes français de la Renaissance au siècle des Lumières.
-Nicolai Abildgaard (Danois) – Delacroix
-Picasso : autour de « Femmes d’Alger dans leur appartement ».

Samedi 25 octobre
Compiègne : expo Victoria.
NoyonSt-Quentin : musée Antoine Lécuyer
–Abbaye d’Ourscamp – Sézanne – Provins
Nogent-sur-Seine : musée Paul Dubois - Alfred Boucher

Dimanche 21 septembre 08 – Paris - Journées du patrimoine
-Hôtel du Ministère des Affaires étrangères (Quai d’Orsay) – Hôtel de Noirmoutier (résidence du Préfet de région) - Hôtel de Brienne (Ministère de la Défense) - Hôtel de Béhague (Ambassade de Roumanie) - Hôtel de Bourvallais (Ministère de la Justice)

Lundi 15 septembre - Paris
-24e Biennale des Antiquaire (Grand Palais)
-Musée du Judaïsme : les tableaux des MNR (Musées Nationaux Récupération).

Mardi 9 – samedi 13 septembre 2008 – Berlin
-Pergamon – Altes – Alte – Berliner Dom – Gemälde - Charlottenburg - etc.
Samedi 13 - Potsdam : Palais de Sans-Souci

Dimanche 24 août 2008
Angoulême : musée des Beaux-Arts
Poitiers : musée Rupert de Chièvres – musée Sainte-Croix.

Dimanche 30 juin 2008
Ferrières : Parc et château.
Melun : musée municipal.

Jeudi 12 juin 2008 – Paris
-Orsay : "Lovis Corinth - entre impressionnisme et expressionnisme".
-Louvre : "oeuvres de Jan Fabre"– dessins de Pierre Mignard.
-Musée Carnavalet.
-Bibliothèque historique de la ville de Paris : Expo de photos de André Zucca : « Des Parisiens sous l’Occupation ».

Samedi 17 mai 2008 – Fontainebleau

Vendredi 16 mai 08 – Paris
-Louvre : "Babylone"– "Marie d’Orléans".
-Musée Rodin : "Camille Claudel".
Boulogne-Billancourt - Bibliothèque Marmottan : Expo "Charles Meynier".

Mercredi 23 avril 08 - Bourg-en-Bresse : Monastère royal de Brou.
Jeudi 24 avril – Annecy : château-musée.

Lundi 28 avril – Aix-les-Bains : musée Faure.
Chambéry : musée des Beaux-Arts.

Vendredi 11 avril 08 –
Valençay : Visite du château – Musée de l’automobile.
Nouans-les-Fontaines : revu la « Descente de croix », par Jean Fouquet.
St-Aignan/Cher : collégiale, fresques romanes dans la crypte.

Vendredi 4 avril 08 - Paris
-
Luxembourg : Expo « Vlaminck, un instinct fauve » (1900-1915).
-
Grand-Palais : Expo « Marie-Antoinette »-Musée des Arts décoratifs : « Napoléon, symboles des pouvoirs sous l’Empire »

Jeudi 13 mars 08 – Paris
-Cité de l’architecture et du patrimoine.
-Louvre - expos de : Gabriel de St-Aubin – gravures de van Dyck – dessins de Bandinelli.
-Combat de David et Goliath (D. da Volterra) - « Service encyclopédique » (Empire), etc.

Samedi 1er mars 08 – Chambord : Visite du château

Jeudi 21 février 2008 – Paris
-Pinacothèque : expo "Chaïm Soutine"
-Eglise de la Madeleine : Triqueti, Pradier, Rude…
-Musée Antoine Bourdelle, et « Henry Moore et la mythologie ».
-BnF François Mitterrand : « L’Enfer de la bibliothèque ».

Jeudi 24 janvier 08 – Paris - Musée Rodin.

Samedi 12 janvier 2008
Château de Versailles : Exposition : « Quand Versailles était meublé d’argent ».
-Galerie des glaces – Grand appartement de la reine – Appartements de Mesdames – Appartement du dauphin.
Sceaux : Parc et musée de l’Ile-de-France– exposition : « Parcours d’un collectionneur ».


2007
Jeudi 20 décembre 07 - Paris
-Grand Palais : "Gustave Courbet".
-Orsay : "Ferdinand Hodler"
-Musée de la Vie romantique : "J.-Jacques Henner".

Jeudi 8 novembre 07 – Paris
-Musée de l’Armée : les armures – les 2 guerres mondiales (et 2 petites expos)
-Institut néerlandais (Custodia) : ‘’A la Cour de Louis-Napoléon’’.
-Louvre : "Chefs-d’œuvre islamiques de l’Aga Khan" (Museum de Toronto)
-Le Chant du Monde (l’art de l’Iran Safavide).
-Expo "Biedermeier"– dessins français du musée de Darmstadt

Dimanche 28 octobre 2007 – Rueil-Malmaison
-Visite du château de Malmaison – Eglise St-Pierre et St-Paul (tombeaux)

Dimanche 21 octobre 2007 – Montargis.
-Expo "Henry de Triqueti" : décor de la chapelle Wolsey du château de Windsor.

Mercredi 17 octobre : Orléans– Expo Henry de Triqueti

Mercredi 10 octobre 2007 - Fontainebleau
-Appartement du pape – Galerie de Diane
-expo : Picasso à Fontainebleau.
-Musée Napoléon

Lundi 8 octobre 2007 - Paris
-
Luxembourg : Expo "Giuseppe Arcimboldo"

Samedi 15 septembre 2007 - Paris– Journées du patrimoine
-Visite du chantier de restauration du ministère de la Marine (terrasse aménagée sur le toit : magnifique vue aérienne sur la place de la Concorde) - et visite des salons (beau mobilier et objets d'art).
-Eglise de la Madeleine – Hôtel de Charost : Ambassade de Grande-Bretagne (ancienne résidence de Pauline Bonaparte, beau mobilier Empire)
-Jeu de Paume : Expo "Pierre et Gilles, double je". Superbe.
-Visite de la Banque de France : somptueuse galerie dorée.
-Visite du ministère de la Culture - du Conseil d'Etat - et du Conseil constitutionnel : Beau mobilier ancien (Consulat - Empire) et contemporain. Beaux salons officiels, etc.
-Louvre pour revoir les salles consacrées aux arts décoratifs du XIXe. Il y a encore quelques années, les salles Restauration, Charles X, et Louis-Philippe, étaient d'un ennui profond et d'une pauvreté affligeante. Cela a bien changé, des donations importantes et des achats ont permis de remplir les salles d'objets et de mobiliers très intéressants.

Dimanche 2 septembre 2007 - Niort - Fontevraud
-Château médiéval de Coudray-Salbart. En restauration (très intéressant)
-Collégiale de St-Marc-la-Lande.
-Ville de Parthenay : remparts médiévaux et église romane de Parthenay-le-vieil
-Château de St-Loup-sur-Thouet (17e)
-Eglise abbatiale d’Airvault – Eglise abbatiale de St-Jouin-de-Marnes
-Donjon de Moncontour – Abbaye royale de Fontevraud.

Eté 2007
Bordeaux : Musée des Beaux-Arts– Galerie des Beaux-Arts : « André Lhote »
-Château du Bouihl (St-André-de-Cubzac)
Libourne : musée des Beaux-Arts.

Dimanche 24 juin - Saint-Denis
-Visite commentée de la Basilique – Musée d’Art et d’Histoire.

Jeudi 24 mai 2007 - Paris
-Centre Pompidou : Expo "Pierre Klossowski" - et collections permanentes.
-Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme : expo ‘’Rembrandt et la nouvelle Jérusalem’’
-Louvre : revu « Praxitèle »
-Expo collection Louis La Caze.
-Galerie des Gobelins : expo du Mobilier national.


Mercredi 9 mai 2007 - Ecosse
Jeudi 10 mai : Glasgow
-Hunterian Art Gallery (Université) – Kelvingrove Art Gallery.
-Glasgow School of Art et Willow tea Room (Mac Intosh). GOMA (Gallery of Modern Art)

Vendredi 11 mai : Pollok House – Burrell Collection.
-Hall d’entrée et escaliers de l’Hôtel de ville.
-Provand’s Lordship – Saint Mungo Museum - Cathédrale Saint Mungo et cimetière.

Samedi 12 mai - petite incursion vers le sud. Culzean Castle (Coulane) près de Ayr.

Dimanche 13 mai - Edinburgh
-Château et palais royal – National Gallery of Scotland et Royal Scottish Academy
Lundi 14 mai : Dean Gallery - Scottish National Gallery of Modern Art – Scottish National Portrait Gallery – Holyroodhouse (palais royal)
Mardi 15 mai : South Queensferry
-Forth road bridge (suspendu) – Forth rail bridge (victorien) – Hopetoun House. Calton Hill (Edinburgh).

Mercredi 16 mai : petite incursion vers le nord. Stirling – Callender – Dunmore Park – Falkirk - Edinburgh.


Jeudi 12 avril 2007
Reims : Cathédrale et Palais du Tau.
Châlons-en-Champagne : Musée ND-en-Vaux – Musée d’Art et Histoire

Vendredi 13 avril
Metz : Cathédrale – Musées de la Cour d’Or.
Vic-sur-Seille : Musée Georges de La Tour.
Nancy : Musée des Beaux-Arts– Musée Lorrain -
Place Stanislas.

Samedi 14 avril
Epinal : Musée départemental d’Art ancien et contemporain.
Langres : Musée d’Art et d’Histoire.

Jeudi 29 mars 2007 - Paris
-Petit Palais : « Les peintres de la lumière, Sorolla, Sargent ».
-Musée de la Chasse et de la Nature.
-Louvre : « Praxitèle ».

Jeudi 8 mars 2007 - Paris
-Grand Palais : « Trésors engloutis d’Egypte ». 500 objets exceptionnels. Ces objets (statues monumentales, pièces de monnaies, bijoux ou objets de culte…) témoignent de l'importance des trois cités légendaires que sont le port antique d'Alexandrie et ses quartiers royaux, la cité perdue d’Héraklion et Canope Est qui, dans l'Antiquité, comptaient parmi les plus réputés des centres de commerce, de science, de culture et de religion. -Louvre : Expo des dessins de la collection Chennevières. « Armenia sacra » – Orfèvrerie.

Dimanche 21 janvier 2007 : Château de Fontainebleau
-Musée Napoléon – Salle du Jeu de paume (en activité)
-Expo du boudoir de Marie-Antoinette - Appartement de Mme de Maintenon - Chapelle St Saturnin (chapelles haute et basse) - Appartement du Tibre (pavillon du Tibre) – Salle des Colonnes.


2006
Jeudi 21 décembre 2006 - Paris
-Exposition "Pierre et Gilles"à la galerie Jérôme de Noirmont.
-Musée du quai Branly - Et expo temporaire : « D’un regard l’autre ».
-Musée national de la Légion d’Honneur.
-Musée d’Orsay : donation Rispal (Art nouveau) – Expo "Maurice Denis".

Jeudi 23 novembre 06 - Paris.
-Musée des Arts décoratifs.
-Louvre : "William Hogarth"– Dessins et gravures de Rembrandt

Mercredi 8 novembre 06 : Paris
-Musée du Luxembourg : «
Titien, le Pouvoir en face ».-Grand Palais : « Portraits publics – Portraits privés »

Vendredi 27 octobre 06 - Amiens : Cathédrale – Musée de Picardie.

Jeudi 26 octobre 06 - Musée de Dieppe
-Eu : Château-musée– Château fort de Rambures.

Mercredi 25 octobre 06 - Château d’Ecouen
 
-Beauvais : Musée départemental et cathédrale.

Jeudi 19 octobre 06 : Château de Fontainebleau
-Théâtre Napoléon III – Circuit classique (Grands appartements, etc.) Musée chinois – Galerie de peinture.

Mercredi 20 septembre 2006 : Paris
-Biennale des Antiquaires (au Grand Palais – l’équivalent d’un grand musée)
-Musée de l’Orangerie.

Samedi 16 septembre 06
Chevreuse : Château médiéval.
-Site de Port-Royal-des-Champs : ruines de l’abbaye et les granges.
-Château de Dampierre (Ingres) – Ruines de l’abbaye des Vaux de Cernay.

Mercredi 13 septembre 06
Amboise : Visite du musée des beaux-Arts et du château
-Visite de la Pagode de Chanteloup - Château de la Bourdaisière (princes de Broglie)

Lundi 4 septembre 2006 - Paris
-Louvre : Expo des dessins de Hubert Robert. « Les artistes américains et le Louvre »
-« Le Trésor du monde » Joyaux indiens au temps des Grands Moghols. Cette exposition présente les plus belles pièces de la collection de joyaux et d’objets d’art constituée durant de longues années par le cheikh Nasser al-Sabah (Koweit) avec un sens aigu de la beauté et de l’objet rare. Elle témoigne de l’extrême raffinement et de l’opulence au temps des Grands Moghols.
-Musée national Eugène Delacroix.

Dimanche 3 septembre 2006.
Loches : Expo des 2 toiles de Caravage (à la Chancellerie)
Blois : Expo « François 1er, images d’un roi »

Eté 2006 - Bordeaux.
Musée des Beaux-Arts – CAPC - Eglise St Bruno
-Galerie des Beaux-Arts : Expo « Un Regard Fauve »

Dimanche 18 juin 2006 : Paris.
-Musée du Petit Palais 

–Musée national de la céramique à Sèvres 
–Parc national de St-Cloud, jeux d’eau et grande cascade.

Dimanche 4 juin 2006 - Visite de 3 châteaux.
St-Fargeau (Michel Guyot) – Guédelon (château médiéval en construction) – Château de Ratilly (médiéval).

Jeudi 1er juin 2006 - Tours
-Expo "Jean Genet", avec de nombreux documents, et une vingtaine de dessins érotiques de Jean Cocteau : illustrations pour « Querelle de Brest ».

Vendredi 21 avril 2006 - Paris
-Expos "Henri Rousseau" et "Pierre Bonnard" (superbe)
-Chapelle expiatoire
 
-Louvre : Ingres (2e visite)

Mardi 18 avril 2006 : Versailles
Chambre du roi, appartements du dauphin et de la dauphine - Grands appartements,
-expo sur les « Trésors de la cour de saxe » - Jardins, Trianons.

Lundi 17 avril - Caen
-Musée des Beaux-Arts ; expo sur les Splendeurs de Venise dans les collections publiques françaises.
Dimanche 16 avril - Caen.
-Abbaye aux Hommes (messe pascale), château ducal (restaurations), et ville.

Samedi 15 avril : Normandie
Musée de Bayeux– château de Fontaine-Henry
–Deux sites du débarquement : La batterie de Longues-sur-Mer, et le Grand Bunker d’Ouistreham.

Vendredi 14 avril 2006 - Musée de St-Lô– château de Balleroy.

Jeudi 30 mars 2006 - Paris
-Musée Marmottan : Expo Camille Claudel
-ENSBA : expo de la collection de dessins italiens et français de Jean Bonna.
-Louvre : Expo "Ingres"

Jeudi 23 mars 06 - château de Vincennes.

Samedi 18 mars - Orléans
Visite de l’expo Ivan Messac à la galerie « Le Garage ».

Jeudi 23 février - Paris
-Musée de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris ND de Paris –
-Eglise St Nicolas-des-Champs – Eglise St-Merri
-Louvre : Tintoret – Etudes du « Paradis ».
-Luxembourg : la collection Duncan Phillips ("Le Déjeuner des Canotiers")

Samedi 21 janvier 2006
MAC VAL de Vitry-sur-Seine– Expo temporaire Monory.
Dimanche 22 - Paris
-
Fondation Cartier : Expo "Ron Mueck".

Jeudi 12 janvier 2006 - musée d’Orléans : Inauguration de l’expo sur la "Figuration narrative".


2005
Jeudi 24 novembre 2005 : Paris 

-Grand palais : « Mélancolie ». Superbe.  (Wallis) 
-Louvre : Expo "Girodet" (vue 3 fois)

Samedi 15 octobre 2005 : Paris
-Grand Palais : "Klimt – Schiele – Moser – Kokoschka".

Vendredi 23 septembre 2005 - Paris
-Louvre : Expo "Girodet"
-« La France romane au temps des premiers Capétiens » (987-1152)
-« Frans Post (1612-1680) - Le Brésil à la cour de Louis XIV »

Samedi 17 septembre 2005
St-Germain-en-Laye : Le Prieuré - Musée Maurice Denis.

Vendredi 5 août 2005 – Bergerac
-Château de Bannes – Château de Lanquais - Abbaye de Cadouin – Beaumont – Issigeac – St-Avit – Sénieur - Eymet

Vendredi 19 août – Gironde
-Château de Montastruc - Château de la Gaubartie – St-Grorges-de-Mondard
Cendrieux (château de la Pommerie, musée Napoléon)
-Château de Commarque – Château de Puymartin – Jardins de Marqeyssac.

Vendredi 26 août – St-Emilion – Eglises de St-Georges-de-Montagne, de ND-de-Parsac.
-Château de Ferrand
– château de Vayres.
Libourne : musée des Beaux-Arts

Vendredi 3 juin 2005 – Paris
-Grand Palais : "Peintures françaises des XVIIe et XVIIIe s. dans les collections allemandes".

Samedi 12 février 05 – Château de Fontainebleau.


2004
Mardi 14 décembre 2004 – Orléans
MBAOrléans : Expo Max Jacob

Mercredi 24 novembre 2004 – Paris
-Grand Palais : “Turner – Whistler – Monet”.
-Luxembourg : "Véronèse".
-Galerie Emeric Hahn : expo dessins Norblin de la Gourdaine.

Dimanche 14 novembre 2004 - Château de Breteuil.

Samedi 6 novembre 2004 - Paris
-Musée Jacquemart-André : Expo des collections de la Fondation Napoléon.
-Louvre : - "Porphyre. La pierre pourpre, des Ptolémées aux Bonaparte - Des statues colossales de la collection Borghese à l'Aigle de Suger", cette exposition réunit également bustes et vases, permettant notamment de mieux comprendre l'histoire de ces œuvres, souvent difficiles à dater.
-"Primatice, maître de Fontainebleau". L'Italie à la cour de France

Samedi 12 juin 2004 - Cambrai : Musée des Beaux-Arts - Hôtel de Francqueville.

Vendredi 11 juin 2004 - Valenciennes
-Musée des Beaux-Arts. Et exposition : « Watteau et la Fête galante »

Jeudi 10 juin 2004. Lille
-Musée des Beaux-Arts et expo Rubens.
Roubaix : Musée d’Art et d’Industrie. « La Piscine ».

Jeudi 13 mai 04 - Versailles : Trianons et hameau de la reine.

Jeudi 1er avril 04 – Los Angeles : Getty Center.
Mardi 6 avril - Las Vegas : Wynn collection.
Vendredi 9 avril – San Francisco.
-California Palace of the Legion of Honor - San Francisco Museum of Art.
Lundi 12 avril - Los Angeles : LACMA

Samedi 28 février 2004 - Paris
-Musée Marmottan - Louvre

Dimanche 18 janvier 2004 – Paris Musée Marmottan : Frédéric Bazille Musée d’Orsay : « Aux origines de l’Abstraction »

Lundi 5 janvier 2004 – Paris
-Grand-Palais : Edouard Vuillard « Gauguin-Tahiti »


2003
Vendredi 19 décembre 2003 - Paris.
-Musée du Luxembourg : Botticelli.
-Louvre : Terres cuites 1740-1840. L'orfèvre de Napoléon, Martin-Guillaume Biennais
-Léonard de Vinci. Dessins et manuscrits

25 octobre – 6 novembre 2003 - Mexique

Samedi 13 septembre 03 – Cholet (musée)

Jeudi 28 août 03 - Carcassonne (musée).
Vendredi 29 août - Châteaux de Latours - et Toulouse (Augustins-Abattoirs).

Jeudi 22 mai 2003 – Evreux (musée) – Vernon (musée)

30 janvier – 2 Février 2003 – Vienne – Wien (Autriche)
Hofburg - Kunsthistorisches Museum – Belvédère - Gemälde – Léopold - Schönbrunn


2002
Jeudi 5 décembre 2002 - Paris.
-Grand Palais – Expo : Matisse-Picasso.
-Orsay : Manet–Velàzquez.

Samedi 30 octobre 2002 - Meaux : Musée des Beaux-Arts.

Dimanche 1er septembre 2002 – Nouans-les-Fontaines – Montrésor.(château - musée)

Mercredi 15 mai 2002 – Riom (musée) – Clermont-Ferrand – Royat.

Jeudi 16 mai – Montferrand (musée) – Thiers – Roanne (musée) – Ancy-le-Duc

Vendredi 17 mai - Moulins (musée) - Souvigny – Châyeau de Meillant.

Samedi 4 mai 2002 – Château de Bouges
Châteauroux : Musée-Hôtel Bertrand. - Argentomagus

Jeudi 28 février 2002 – Paris
-Grand Palais - Expo Théodore Chassériau
-Musée Carnavalet.


2001
Vendredi 7 décembre 2001 - Paris.
-Galerie Jérôme de Noirmont : "Pierre et Gilles".
-Musée Guimet.
-Musée de la Musique – expo : « Figures de la passion ».

Jeudi 25 octobre 01 – château de Chantilly

Samedi 27 octobre 01 - Reims (musées)

Mardi 7 août 01 – Angoulême (musée)

Mercredi 8 août 01 – Périgueux (musée)

Vendredi 24 août 01 – Bayonne (musée) - Hendaye.

Mars 2001 – juillet – Paris
-"Diamants. Au coeur des étoiles, au coeur de la Terre, au coeur du pouvoir". Le Muséum national d'Histoire naturelle organise la plus grande exposition jamais consacrée au diamant.

Lundi 4 juin 2001
Angers : Musée des Beaux-Arts

Mardi 5 juin 2001
Le Faouët – Ste Barbe – St Nicolas – Quimperlé – Pont-Aven (musée) – Port-Manech
Mercredi 6 juin
Quimper (musée) – Penmarc’h – Echmühl – ND de Tronoën - Audierne.

Jeudi 7 juin 2001
Pointe du Raz – Baie des Trépassés – Locronan – Chateaulin – Pleyben – Ménez-Hom – Argol – Crozon – Camaret – pointe de Penhir – Cap Chèvre – Landévennec – Daoulas – Plougastel-Daoulas.
Vendredi 8 juin 2001
Plougastel – Brest (musée) – Pointe St Mathieu - Landernau – La Martyre – Ploudiry – Sizun – Pencran – Lampaul-Guimillau – Guimillau – St Trégonnec .
Samedi 9 juin
Morlaix (musée) - Rennes (musée) – Laval (Musée)

Jeudi 22 mars 2001 - Londres


2000
Vendredi 29 décembre 2000 - Paris.
-Petit Palais - Chine : "La gloire des Empereurs"
-Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris : « L’Ecole de Paris : 1904-1929 la part de l'Autre ».
-Louvre : "L’Albane" (dans la chapelle)

Lundi 13 novembre – Ile de Malte
Valletta : musée des Beaux-Arts.
Mercredi 15 novembre
Mdina : Musée de la cathédrale

Vendredi 10 novembre 2000 - Paris
-Orsay : Donation Philippe Meyer

Samedi 7 octobre 2000 - Paris.
-Musée du Luxembourg : Collection du Dr Rau.
-Mairie du Ve : « Settecento, Rome - Paris »

Mercredi 23 août 2000
Bayonne (musée) - Pau : château et musée.
Jeudi 24 août – Tarbes (musée) - Bagnères-de-Bigorre (musée)
Vendredi 25 août - Auch

Samedi 20 mai 2000 – Rennes (musée).
Dimanche 21 mai 2000 - Cherbourg (musée)
Lundi 22 mai 2000 - Bayeux
(musée)
Mercredi 24 mai - Rouen
(musée)
Jeudi 25 mai - Fécamp
(musée)
Vendredi 26 mai - Amiens
(musée)
Samedi 27 mai – Bernay
(musée) - Alençon (musée)

Samedi 29 avril 2000 – Paris
-Grand Palais : Exposition « 1900 »
-Grand Palais : « Les Esprits, l'or et le chamane - musée de l'Or de Colombie »
-Louvre : gravures et dessins de Rembrandt. « Le Temps »
-« Les Représentations sexuelles dans l’art occidental » (superbe expo de dessins)

Vendredi 28 janvier 2000 – Paris
-Musée Cognacq-Jay – Musée Picasso
Deux églises : St Sulpice – St Paul-St Louis (Delacroix)

AUCH

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Statue de d'Artagnan sur l'un des paliers de l'escalier monumental


Musée - Ancien couvent des Jacobins
(département : Gers)

Visite le mercredi 25 août 2000 – samedi 11 août 2012.

Le musée présente une petite mais intéressante collection de peintures

Jacob Smets (1680-1764) : 4 natures mortes.
Nature morte au bouquet de fleurs - Nature morte au jeu de cartes - Nature morte au panier de raisins -


Jacob Smets : Nature morte au panier de framboises (1736).

J.-Baptiste Smets (1712-89) :(fils de Jacob) L’Annonciation - Abraham chassant Agar.
J.-Baptiste Smets (1712-89) : Pieta.


Nicolas Tournier (1590-1639) : Joueur de flûte et Femme tenant une rose.


Michele Desubleo (1602-76) : Ulysse et Nausicaa.
Henri Louis Aimé Pottin : Idylle (1867).

Gustave de Lasalle-Bordes : Nature morte aux Fruits et aux Gibiers (1850-60).

J-Louis Roumeguerre : Phases de la lumière (1905). 10 petits panneaux.
-Etudes d’atmosphère (1911)
Louis Watteau de Lille : Carnaval des animaux (1785).
Attr. à Sébastien Bourdon : Ste Famille.
Salle consacrée essentiellement aux œuvres du sculpteur Antonin Carlès (1851-1919)En 1921, la veuve d’Antonin Carlès fit don au musée d’Auch du fonds d’atelier de son mari. Il comprenait plus de 70 plâtres originaux dont il reste aujourd’hui moins du tiers.
C’est pourquoi, depuis plusieurs années, le musée poursuit la reconstitution de cet ensemble par l’acquisition d’épreuves de bronze ou de marbre des modèles originaux ayant appartenu à cette collection.

Armand Berton : Portrait d’Antonin Carlès.
Antonin Carlès (1851-1919) : La Gloire (1890-1900).
-Buste de Louis Schneider. Plâtre (1913)

Antonin Carlès : Retour de Chasse (1888). Bronze.


La grande version est installée dans le jardin des Tuileries.


-Bacchus (1903). Bronze.
-Buste de jeune femme. Plâtre.
-Nymphe de l’Oise. Plâtre (1898). Allongée.

-Namouna. Marbre (1885)


Antonin Carlès : Dans les Gaules (1913). Marbre. Jeune Gaulois.
Plusieurs bronzes et plâtres.

Plusieurs toiles de Mario Cavaglieri.
-Les Fiancés réconciliés (1916). Né dans une riche famille bourgeoise à Rovigo (Italie), Mario Cavaglieri abandonne vite ses études juridiques pour se consacrer uniquement à la peinture. Jusqu’en 1925, date à laquelle il s’installe dans le Gers, son œuvre est marquée par l’influence des Nabis, de l’expressionnisme allemand et la Sécession autrichienne. En 1916, pour célébrer les fiançailles d’un couple d’amis, il peint cette grande composition. À la suite d’une brouille, les fiancés se séparent et Mario Cavaglieri doit couper la toile pour les séparer. Réconciliés par la suite, le tableau est alors réuni.


Autres collections :
Depuis quelques années, le musée a entrepris la mise en valeur de plusieurs collections variées : Egypte - Archéologie gallo-romaine - Art du Moyen Age (collections lapidaires) - Art précolombien - Art et traditions populaires de Gascogne - etc.

Maquette d'une maison gallo-romaine
Une sculpture exceptionnelle :Grande sculpture en marbre de l’Empereur Trajan, en provenance de la collection Borghese.


Le musée des Jacobins possède la deuxième collection publique d’art précolombien de France (après le musée du quai Branly) : Art Aztèque, Totonaque, Maya, Zapotèque, etc.
La collection a été constituée par Guillaume Pujosà la fin du XIXe siècle. Présentée dès 1907, elle fut léguée au musée d’Auch en 1921. Acquisition entre 1983 et 2008 de plus d’une centaine d’objets. Entre 2005 et 2008, donation de près de 7 000 pièces provenant du Pérou, Equateur, Colombie, Costa-Rica, Venezuela, Brésil, Mexique.
Un objet exceptionnel : "La Messe de Saint Grégoire" (1539). Mosaîque de plumes sur bois.
Cette œuvre représente le pape Grégoire le Grand (540-604) en train de célébrer la messe en l'église Sainte-Croix-de-Jérusalem de Rome, avec en face de lui sur l'autel la vision du Christ en tant qu'Homme de douleur, en réponse à sa prière pour convertir une personne doutant de la présence réelle.

Et une rare collection d’art sacré latino-américain (sculptures).
Christ aux cheveux naturels (Brésil - 18e s.)


10 - Etude de 2 tableaux : Bisschop - Doomer

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Deux portraits de famille très différents

Le musée des Beaux-Arts d’Orléans a la chance de posséder deux grands portraits de famille réalisés par deux peintres hollandais, ayant vécu à la même époque : Cornelis Bisschop (1630-74) et Lambert Doomer(1624-1700). Ces deux beaux tableaux, traités de façon très différente, méritent d’être étudiés comparativement.

Cornelis Bisschop(Dordrecht, Hollande, 1630-1674) : Portrait de famille (c. 1660). Huile sur toile : 163 x 148 cm. Legs du Lieutenant-colonel Marchand-Raffaintin en 1983.

A son entrée dans les collections du musée, l’œuvre était anonyme ; elle a d’abord été attribuée au portraitiste Bartholomeus van der Helst. Cette toile a été restaurée en 1995, et c’est probablement à cette occasion qu’elle a été attribuée à Cornelis Bisschop.
Le peintre a été formé dans l’atelier de Bol, mais a subi diverses influences d’artistes de son temps.
Le roi du Danemark lui proposa de venir à Copenhague, comme peintre de Cour, peu de temps avant sa mort.

Composition : le cercle de famille
La scène se situe sur une terrasse suggérée par le dallage du sol, et par le paysage évoquant un parc boisé qu’on distingue dans la partie droite de la composition.
Cornelis Bisshop représente une famille de la grande bourgeoisie hollandaise et protestante de Dordrecht. Les membres de la famille posent sans affectation, avec simplicité et naturel. Le raffinement des costumes et les bijoux, indiquent une situation sociale très aisée.
Un bonheur paisible semble régner dans cette famille aimante. Cependant, la tête de la mère est anormalement petite (par rapport au corps) et son visage lisse semble dépourvu d’expression. Cela pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un portrait posthume, réalisé après la mort de la mère, afin de conserverle souvenir de l’harmonie qui régnait au sein de la famille au temps de sa présence. Cette hypothèse semble étayée par le visage légèrement mélancolique du père, et son regard intérieur méditatif.

Le jeu savant et élégant des gestes des bras et des mains unit ici les personnages : le père semble présenter un fruit à la fillette, la main droite très raffinée de la mère montre les garçons placés à gauche. Les mains des deux garçons, de la mère, et de la fillette, toutes dans des positions différentes, décrivent une gracieuse courbe.
Si les deux parents ont une attitude assez retenue, les enfants sont représentés avec un grand naturel et apportent fraîcheur et spontanéitéà la composition.
Les deux garçons, au côté de leur père, ont un air très épanoui, et regardent dans notre direction (vers le peintre) ; le plus âgé, vêtu de noir, s’appuie avec confiance sur la cuisse gauche de son père, ilsemble très attentif à ce qu’il voit. Quant au plus jeune, encore vêtu d’une robe, comme le veut la mode du temps, il est figuré un gâteau à la main qu’il essaie de protéger de la convoitise de son chien. Par ailleurs, on ne peut que remarquer le net strabisme convergent de la fillette placée près de sa mère.

Les vêtements et les couleurs
Dans la bonne société de la Hollande protestante, la richesse ne saurait se montrer de manière trop ostentatoire. Les membres de cette famille sont vêtus d’élégants costumes à la mode des années 1660, inspirés de la mode espagnole. Le noir, signe de moralité, domine dans les costumes austères ; il met en valeur les blancs immaculés (cols, manchettes, robes).
L’homme est assis et s’appuie sur une table couverte d’un tapis précieux, probablement persan (ces tapis étaient de trop grande valeur pour être posés sur le sol), sur lequel est posé un plat en faïence de Delft rempli d’oranges.
L’épouse, plus hiératique dans sa pose, est habillée de luxueux vêtements, prétexte à la description raffinée de plusieurs étoffes : une robe noire laissant voir une magnifique jupe en soie moirée à parements noirs, et un large col blanc en lin amidonné. La robe de la fillette est dans les mêmes tons que celle de sa mère, mais le blanc immaculé domine.
Les habits de cette famille protestante sont peints dans un beau camaïeu de noir, gris, et blanc. Dans la partie inférieure, cette sobriété est brutalement rompue par la grande tache rouge vermillon de la robe du garçonnet, qui éclaire et anime le tableau.
De petites touches de bleu sont réparties sur la toile : la broche de la mère – les petits nœuds du bonnet, le ruban et le bracelet du petit garçon – le nœud à la manche de la fillette.


Lambert Doomer (Amsterdam, 1624-1700) : Portrait de François Wijnants et d’Alida Essingle, en Elquanah et Anne venant recevoir la bénédiction d’Eli. (1668). 130 x 192 cm.
Tableau a été acquis pour 120 000F, auprès de la galerie Julius H. Weitzner à Londres en 1969, avec les indemnités de dommage de guerre.

Lambert Doomer est un peintre baroque, avant tout dessinateur, à l'œuvre assez diversifiée. Vers 1642, il devient l'élève de Rembrandt, mais restera peu sensible à sa manière. Entre 1644 et 1646, il exécute de nombreux dessins au cours de ses voyages en Hollande, en Allemagne, puis en France en compagnie du peintre Willemn Sckellinks. Entre 1669 et 1695, il vit à Alkmaar où il réalise des portraits de notables, et peint des vues de la ville. Il retourne à Amsterdam en 1695 et s'éteint dans cette ville en 1700.
Lors de la récente exposition consacrée à Richelieu (au musée d’Orléans), nous avons pu admirer un très beau dessin aquarellé de Doomer représentant la façade du château du cardinal.

L’histoire racontée par le tableau
Ce portrait de famille est une transposition d’un passage de l’histoire de Samuel (Livre de Samuel 1, 24 à 28). Anne, épouse stérile d’Elquanah, avait fait vœu à Jéhovah de lui consacrer le fruit de ses entrailles, si elle avait un enfant. Le vœu exaucé, Anne présenta son jeune fils Samuelà Eli, pour le consacrer à Dieu.
Eli est selon la Bible le nom de l'un des derniers Juges d’Israël. Il était aussi le Grand Prêtre, et fut le mentor de Samuel qui deviendra une importante figure biblique, à la fois prophète, prêtre et juge.

François Wynants, apothicaire d’Amsterdam (selon une inscription ancienne sur le revers du tableau), commande ce portrait de sa famille peu après son emménagement dans sa maison avec sa femme et ses enfants Dirk et François« junior ».
En remerciement de la naissance récente de son dernier fils François (alias Samuel), son épouse, Alida Essingle (alias Anne, le présente au Grand Prêtre, en souhaitant probablement qu’il embrasse une carrière religieuse. La tenue blanche immaculée de François/Samuel, et l’urne portée par son frère Dirk, renvoient, probablement aux autres enfants du couple, fauchés par la mortalité infantile (le couple a eu 6 enfants, dont 2 ont survécu). Le tableau constitue un acte de reconnaissance et de foi.

Composition – Une mise en scène théâtrale
Ce tableau est aux antipodes du tableau de famille de Cornelis Bisschop. Ce sont les détails surprenants qui en font l’intérêt ; ils permettent de nombreux commentaires, et sont révélateurs de la mentalité des commanditaires.
La moitié gauche de la toile est occupée par le Grand Prêtre Eli, assis sur un monumental trône en marbre. Une colonne centrale sépare le monde religieux du monde profane.
Les quatre membres de la famille Wijnants se dirigent vers Eli. Ils sont disposés les uns derrière les autres, et tous regardent le spectateur (vers le peintre), le prenant à témoin de l’accomplissement du vœu. Le père, au front dégarni, est en retrait, dans une semi obscurité. La mère présente son dernier fils au Grand Prêtre. En pleine lumière, vêtue d’une robe voyante et de bijoux de perles et d’or, elle tient le devant de la scène et dirige la cérémonie ; son visage peu avenant et son regard autoritaire, presquerevêche, à la limite du défi, révèlent bien son caractère. Dans cette famille, c’est certainement elle qui « porte la culotte ». Mais ne pourrait-on attribuer, au moins en partie, la dureté de son regard aux dures épreuves endurées par cette mère lors de la perte successive de ses enfants ?
Les enfants ont les yeux bleus du père ; ils ne semblent guère se réjouir de l’évènement ; si Dirk paraît indifférent, le regard du petit « Samuel » exprime la tristesse ; tous deux acceptent passivement leur rôle. Quelle différence avec les enfants radieux du tableau de Bisschop !

Les vêtements et les couleurs
Le Grand Prêtre porte un étonnant habit sacerdotal très coloré qui est une restitution quasi archéologique. Cet habit anachronique est très spectaculaire. Le bleu et jaune orangé de ses vêtements sont deux couleurs complémentaires. Un broc d’or ou doré repose sur une table recouverte d’un précieux tapis d’Orient.
En revanche, la famille de l’apothicaire porte des habits de leur temps. La mère est vêtue d’une robe voyante rouge vermillon avec des manches à crevés laissant voir la chemise blanche. Le rouge de la robe est repris dans la manche du jeune garçon, dans les attaches du manteau du père, dans les motifs du tapis (à gauche), dans les ornements sacerdotaux du prêtre, ainsi que dans ses babouches.
Le fils aîné (Dirk) porte un élégant et souple vêtement précieux qui semble fait d’un brocard d’argent et d’or ; les boutons et boutonnières sont brodés de fils de mêmes couleurs ; il tient un vase doré. Tout cela est en harmonie avec sa magnifique et abondante chevelure blonde aux larges boucles. Quel contraste avec son jeune frère, destiné au monde religieux, vêtu d’une simple chemise et d’un bonnet blancs. Il semble offert en sacrifice.


Comparaison des tableaux à travers deux éléments significatifs
Je voudrais attirer l’attention sur deux éléments qui me paraissent significatifs : l’utilisation du rouge vermillon, et les bijoux.
Nous découvrons deux utilisations différentes de la même couleur.
Dans le tableau de Bisschop, le rouge vermillon attire l’attention sur le mignon garçonnet rieur, dernier rejeton de la famille. Ce charmant détail égaie toute la toile.
Doomer utilise le vermillon pour la robe de la mère. L’immense surface rouge attire irrésistiblement les yeux du spectateur sur le personnage de la mère, personnage central de la famille, dont on découvre le regard sévère. Ici, le rouge symbolise l’énergie et la détermination.

La représentation des bijoux dans les deux tableaux est aussi révélatrice de la mentalité des deux familles.
Dans le tableau de Bisschop, on perçoit un luxe discret. La mère porte une alliance à l’index de la main droite (tradition protestante), un diamant à l’auriculaire de la main gauche, et un bracelet d’or à chaque poignet. Une broche bleue centrée d’une perle fixe son large col blanc. On remarque aussi une paire de pendants d’oreilles ornés d’une perle en poire, et une fine rangée de perles sur sa coiffe.
La fillette porte en bandoulière une chaînette en or à laquelle pend un médaillon du même métal. Chaque poignet du petit garçon en robe est orné d’un petit bracelet, un précieux hochet en or et cristal de roche est attaché à sa taille par un ruban bleu. Le petit chien noir avec lequel il joue, a un joli collier orné de perles et de morceaux de coraux.

Dans le tableau de Doomer, un luxe ostentatoire domine. La mère porte une importante et coûteuse parure de perles fines (les perles de culture n’existaient pas à cette époque) : collier, bracelet de trois rangs de perles, et de lourds ornements de cheveux, ainsi que des pendants d’oreilles en diamants. Son fils aîné porte une somptueuse tunique, et levase doré est un objet très spectaculaire.  

Bisschopnous décrit la richesse d’une famille de grands bourgeois qui se manifeste par une élégance discrète et raffinée, presque aristocratique. Chez Doomer, la richesse s’exprime par un luxe tapageur qui peut être interprété comme le signe d’une certaine vulgarité propre à de nouveaux riches.

Conclusion
Bisschop nous présente un cercle familial, dans une attitude naturelle et touchante, décrivant un moment calme et harmonieux. Doomer opte pour une mise en scène artificielle, baroque et extravagante qui peut se justifier par la dimension symbolique d’ex-voto que l’on peut accorder à ce tableau.
Un sobre camaïeu de noir, gris, et blanc, chez l’un ; des couleurs éclatantes chez l’autre. Nous pouvons supposer que les couleurs utilisées dans l’un et l’autre cas sont porteuses de valeurs morales et symboliques.

Ces deux tableaux, si différents, nous présentent deux familles appartenant à deux milieux que tout oppose, en dehors de l’aisance financière, mais ils montrent aussi les tempéraments des deux peintres qui font le choix de représenter leurs clients dans des compositions très particulières. Ces deux œuvres de grande qualité offrent de nombreux détails amusants ou séduisants, que nous regardons avec un plaisir sans cesse renouvelé. Et nous ne pouvons qu’admirer le talent des artistes qui ont su pénétrer et révéler le caractère intime de ces deux familles hollandaises, avec une grande perspicacité.

ISSOUDUN

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Musée de l’Hospice St-Roch

 (département : Indre)

Troisième visite le mercredi 3 avril 2013 


Le musée de l’hospice Saint-Roch, installé dans l’ancien Hôtel-Dieu (fondé au XIIe siècle et reconstruit au XVe siècle), présente à travers ses collections archéologiques de l’Age du Fer (objets en bronze provenant de Lizeray, de la tombe à char d’Issoudun…), de l’époque Gallo-romaine (borne milliaire, stèle de Mithra…) et médiévale (dont une remarquable plaque-boucle reliquaire en os du VIe s.), l’histoire de la ville d’Issoudun.
Les anciens bâtiments hospitaliers conservent, une chapelle du 15°s ornée de deux exceptionnels Arbres de Jessé sculptés, ainsi qu’une apothicairerie des 17° et 18°siècles. Parmi la collection de peintures et de mobilier citons le clavecin Jean II Denis, de 1648, le plus ancien daté et signé des collections publiques françaises.
En 1995 l’architecte Pierre Colboc a réalisé un bâtiment destiné aux expositions temporaires, agrandi en 2002 pour recevoir les collections ethnographiques de Papouasie-Nouvelle-Guinée de la congrégation des missionnaires du Sacré-Cœur d’Issoudun, et la donation des artistes Fred Deux et Cécile Reims comprenant des sculptures des cinq continents, et leurs œuvres dessinées et gravées. De nouvelles salles créées en 2007 sont dédiées à l’art contemporain et à l’art moderne, - restitution du salon Art Nouveau de Léonor Fini - et plus particulièrement au Surréalisme, enrichies de dépôts du MNAM Centre Georges Pompidou et du Centre national des arts plastiques FNAC-CNAP.
Le musée d’Issoudun a une histoire très particulière. Parti de l’ancien Hôtel-Dieu, il s’est développé par étapes, dans une architecture moderne, élégante et discrète, à la suite de dons, legs, acquisitions et dépôts. Si les collections permanentes sont limitées, de belles salles permettent  de présenter des expositions temporaires de qualité. Le résultat est étonnant et original. Le symbole de ce projet volontaire de la municipalité et de l’équipe du musée, est la présence, devant l’entrée, d’un beau bronze d’Etienne Martin que bien des musées doivent lui envier. 

Etienne-Martin : Demeure 17 – Le Puits-Fontaine. Bronze (acquis en 1989-90).
 

-Expo temporaire Nicolas Alquin


Nicolas Alquin : Le Haut du Monde (2012). Plaque de bronze en haut-relief.
-Orion – Helios – Cœur volé


-Expo temporaire Gérard Deschamps (né en 1937) et Raymond Hains (1926-2005).
Deux représentants des « Nouveaux réalistes ».



Donations de Fred Deux et Cécile Reims : nombreuses gravures et dessins. Artistes surréalistes.

 
Fred Deux (dessin) – Cécile Reims (gravure) : Celui qui voit (1993)
Et des œuvres de leur collection. 

Pierre Bettencourt : Les Filles aveugles et le Roi fou (c. 1960)

Masque Lula - Fred Deux et Cécile Reims ont donné en 2000 et 2004 leur collection d’Arts Premiers : Quatre-vingt œuvres dont 35 pièces d’Afrique (notamment du Mali et Nigéria), 24 d’Océanie (Papouasie-Nouvelle-Guinée), 9 d’Amérique centrale et 12 d’Asie. Des œuvres remarquables dont un masque LULA (République démocratique du Congo), un Malanggande Nouvelle-Irlande.
Masque Kepong de l’ancienne collection André Breton.



Collections océaniennes : Objets de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En 2000, la congrégation des missionnaires du Sacré-Cœur, fondée à Issoudun par le Père Jules Chevalier en 1854, cédait sa collection d’objets rapportés de 1884 à 1940 de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Cet important ensemble de plus de mille objets, importés de ses missions d’évangélisation de la Micronésie et de la Mélanésie, provient essentiellement de la région du Golfe de Papouasie, le long de la côte sud de l’île depuis le delta du Purari jusqu’à Samaraï à l'est (sociétés Eléma, Mékéo, Roro, Pokao), ainsi que des Hautes-Terres ou Highlands (sociétés Tawade, Kuni et Fuyughe).
Cette collection comprend des objets de cérémonies, (masques, massues, boucliers, rhombes, tambour, parures), de nombreux témoins de la vie quotidienne, (peignes, gourdes à chaux, pipes, jupes, ceintures en tapas, bilum, charmes), liés à la chasse ou à la pêche (armes de jets, filets, coquillages, oiseaux empaillés) ainsi que plus de 300 plaques de verre photographiques des années trente.
Elle s’enrichit régulièrement de dons complémentaires de pères missionnaires (collections Mongin, Comte, Morand, Seveau…).



Le salon du peintre Léonor Fini
Reconstitution du salon de son appartement de la rue de Vrillière à Paris. Installation au musée d’Issoudun en 2007.



Ec. italienne (18e) : Alexandre le Grand rend hommage au Grand Prêtre Joddua.
Ec. italienne (17e) : Judith et Holopherne.
Jan Brueghel de Velours : Marine, une Tempête.
Ec. hollandaise (16e) : Portrait d’un Homme âgé de 31 ans.
Abraham Begeyn (1637-97) : Plantes, Papillon, Oiseaux, Insectes
Cornelisz de Heem : Fleurs et Fruits sur un entablement.
Frédérick de Moucheron : Paysage.
Alfred Courmes : St Roch.
Raoul Dufy : Sirène au Trident.
Edouard Rosset-Granger : L’accident. Devant la boutique d’une Pharmacie.



L’Apothicairerie (17e-18e) a été réinstallée à son lieu d’origine en 1995 (fondée en 1646). Une des plus belles et complètes de France. Elle présente 379 pots de pharmacie en faïence blanche de Nevers, ainsi que 31 boites en bois décorées, mortiers, instruments de chirurgie, et bibliothèque.



Retable de la chapelle de l’hospice du Saint-Enfant Jésus, dit Les Incurables (17e-18e). Bois polychrome. Restauré en 2001.



Chapelle de l’hospice St Roch : deux Arbres de Jessé.

A gauche, l’Arbre des Prophètes (orné de feuilles de chêne) : les ancêtres spirituels du Christ. (Moïse).

A droite, l’Arbre des rois de Juda (orné de feuilles de figuier) : les ancêtres du Christ, de Jessé à Joseph. (Le roi David).



Bâtons de confréries.


Salles où sont présentées les collections archéologiques : Préhistoire, Egypte, époques Gallo-romaine, et médiévale.

BLOIS - Fondation du doute

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La Fondation du doute - Blois

La façade accueille depuis 1995 le monumental Mur des mots de Ben.

Visite le dimanche 14 avril  2013

La Fondation du Doute a ouvert ses portes le 6 avril 2013. Le mouvement Fluxus est à l'honneur grâce à l'artiste Benjamin Vautier, plus connu sous le pseudo Ben. 40 artistes investissent un lieu qui se veut ludique et d'échanges loin des musées classiques. Un bar aménagé par Ben accueille le visiteur, un ring comme lieu de joutes idéologiques et esthétiques où chacun peut prendre le risque de défier l'autre. Le centre mondial du questionnement en somme. Présentation des artistes par le trublion de l'art contemporain en personne.
 « Fluxus, c’est un cactus dans le cul de l’art », a écrit Benjamin Vautier, alias Ben. L’artiste franco-suisse, surtout connu pour ses « écritures » blanches sur fond noir, a inauguré vendredi 5 avril son nouveau QG Fluxus : la Fondation du doute, à Blois. Pourquoi Blois ? « Parce que c’est un trou perdu. C’est comme Compostelle, faire le chemin jusqu’à la Fondation du doute, c’est déjà douter », glousse Ben, coincé entre ses attachés de presse et une flopée de journalistes. La métaphore ravageuse, c’est son truc. Si vous comptez vous rendre à Blois pour obtenir (enfin) une définition claire de ce que fut Fluxus, cette nébuleuse artistique des années 60 et 70 dont Ben est un pur produit, c’est peine perdue. Vous y verrez près de 300 œuvres d’une cinquantaine d’artistes, performers, plasticiens et musiciens « Fluxus mais aussi post, para et au-delà Fluxus », insiste Ben. Complexe. Pour faire plus simple : des artistes contestataires, qui ont systématiquement remis l’art (et parfois la condition humaine) en question, dans la lignée de Marcel Duchamp et des dadaïstes. Cela dit, les Fluxus ne sont même pas d’accord sur leur manifeste… qui n’a été signé que par leur fondateur George Maciunas.
Pour réincarner cet « esprit » Fluxus en plein cœur de la région Centre, Ben dispose de près de 1000 m2 dans les enceintes de l’école d’art de Blois-Agglopolys, et du conservatoire de musique départemental. Certes ce n’est pas Beaubourg, mais les œuvres présentées - issues notamment de la collection Gino Di Maggio - composent un bel ensemble. On y retrouve, au rang des inspirateurs du mouvement, le compositeur expérimental  John Cage, ou encore le collectif japonais Gutai : ses artistes spécialisés (l’un transperçait des toiles en les traversant de son corps, un autre peignait avec ses pieds…) sont à la base de l’art performance européen et américain. « Qu’est-ce que l’art ? Quelles sont ses limites ? », se demandait Fluxus. 

Ses piliers sont tous là, avec notamment un grand ensemble de portières accidentées de Wolf Vostell (Fandango, 1974), des tableaux pièges astro-gastronomiques de Daniel Spoerri(1975), mais aussi des œuvres importantes de Nam June Paik, Allan Kaprow ou encore Yoko Ono

Tables piégées de Daniel Spoerri.

Nam June Paik : Bouddha.
Et Ben a promis d’accrocher l’italien Piero Manzoni, auteur notamment des Pièces limites, dont des boîtes de conserve artistiquement remplies de ses propres matières fécales (Merda d’artista, 1961).
 
Durant près de vingt ans Fluxus restera fidèle à un humour provocateur, à l’explosion des limites de la pratique artistique, à son désir d’abolir toute frontière entre l’art et la vie.
Fluxus compte parmi ses représentants Éric Anderson, Joseph Beuys, George Brecht, John Cage, Guiseppe Chiari, Philipp Corner, Charles Dreyfus, Jean Dupuis, Robert Filliou, Henry Flynt, Geoff Hendricks, Dick Higgins, Allan Kapprow, Alison Knowles, La Monte Young, Charlotte Moorman, Jackson MacLow, George Maciunas,Nam June Paik, Yoko Ono,Ben Patterson, Willem de Ridder,Serge III, Daniel Spoerri, Benjamin Vautier, Wolf Vostell, Emmett Williams, Groupe Zaj et bien d’autres encore.

Un lieu stimulant où l’humour pointe son nez dans toutes les salles. A voir. 


Une salle d'art postal où il est possible d'envoyer une carte originale, aux frais de La Poste...

Une salle d'exposition temporaire avec des artistes proches de Fluxus

Et un bar décoré par Ben



REGALIA de la Couronne - Joyaux

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Un billet thématique sortant du cadre habituel de ce blog. Juste pour le plaisir des yeux...

Regalia de la Couronne de France
Joyaux ou "Diamants de la Couronne"

A - Regalia de la Couronne de France

Frans II Pourbus : La Vierge de la famille de Vic. Agenouillé, "Charlemagne" porte l'ensemble des Regalia des rois de France, en particulier la couronne de Saint Louis (1617 - Eglise St-Nicolas-des-Champs, Paris)

Dessin de la Sainte Couronne de France (ou couronne de Saint Louis) réalisé d'après le tableau de Pourbus. Détruite à la Révolution (aquarelle, B.N.F.) 

Reconstitution de la couronne dite "de Charlemagne", et de la couronne des reines. Créées pour Philippe Auguste (XIIe), détruites pendant les guerres de Religion. Gouache de Félix Comte, d'après Bernard Morel.

Sceptre de Charles V. Surmonté d'une figure de Charlemagne. Or, perles, pierres précieuses. (Avant 1380 - Louvre)

Hyacinthe Rigaud : Louis XIV en costume de sacre (1638-1715). (vers 1701 - Louvre). Remarquer le grand collier de l'Ordre du saint-Esprit et l'épée du sacre.

Regalia : Couronne, Sceptre, et Main de Justice de Louis XIV (détail du tableau de Rigaud). Fondus à la Révolution.

Epée du sacre, dite ''de Charlemagne'' (Louvre)

Paire d'éperons d'or du sacre des rois de France, (Louvre)

Calice du sacre des rois de France (vers 1200 - palais du Tau, Reims)

"Coupe des Ptolémées". Utilisée comme calice lors du sacre des reines de France. (IIIe siècle avant J.-C - Paris, Cabinet des Médailles). Vue de la coupe avec son pied d'orfèvrerie, avant le vol de 1804 et la destruction du pied.

Patène de serpentine, datant du 1er siècle avant ou après Jésus-Christ, remaniée à l'époque de Charles le Chauve (IXe siècle). Utilisé lors du sacre des reines (Louvre)

Couronne de Louis XV. Paris 1722. Argent doré (vermeil). Et son écrin (Louvre)

Le Fermail du couronnement, servant à fixer le manteau. Vendu pendant la Révolution. (détail du portrait de Louis XV âgé de 13 ans, par Belle)

Jacques-Louis David : Le Couronnement de l’Impératrice Joséphine à Notre-Dame de Paris(1805 – Louvre). 6,21 x 9,79 m.
Jacques-Louis David : "Le Couronnement de l'Impératrice Joséphine" (détail). L'empereur tient la couronne de Joséphine.

François Gérard : Napoléon 1er en costume de sacre (1805 – Fontainebleau). L'Empereur porte les Honneurs qui seront fondus en 1819.

La Couronne de laurier et le Grand collier de la Légion d'Honneur, le Sceptre, la Main de Justice et le Globe, réalisés par Biennais. Ils faisaient partie des "Honneurs de l'Empereur". Fondus en 1819 sur ordre de Louis XVIII. (détails du tableau de Girodet)

Tabatière contenant une feuille d'or de la couronne du sacre de Napoléon 1er. (Fontainebleau)

Tunique du sacre de l'Empereur (1804 - château de Fontainebleau)

Ceinture du sacre de l'Empereur (1804 - château de Fontainebleau)

Epée du sacre de Napoléon 1er. Par Nitot, joaillier (Fontainebleau)

Manteau pourpre du "Petit habillement" du Sacre de Napoléon Ier, avec parements et collet (1804 - Fontainebleau)

Bague dite " du couronnement de l'Impératrice Joséphine" (château de Malmaison)

Couronne dite de « Charlemagne », présente au sacre de Napoléon 1er, par Biennais (1804 - Louvre) 

Main de justice, et sceptre. "Honneurs de Charlemagne" utilisés lors du sacre de Napoléon 1er (Louvre)

Aiguière du sacre en vermeil, par Henri Auguste (1804 - château de Fontainebleau)

Bassin du sacre en vermeil, par Henri Auguste (1804 - château de Fontainebleau)

François Gérard : Le Couronnement de Charles X à Reims (5,14 x 9,72 m) (1827 - château de Versailles)

Francois Gérard : Charles X en grand costume de sacre (1757-1836) (1825 - Versailles)

Couronne du sacre de Charles X. Créée par Ménière et Bapst pour Louis XVIII, remaniée pour le sacre de Charles X. (détruite en 1887) (détail du tableau de Gérard)

Reliquaire de la Sainte Ampoule. Pour le sacre de Charles X (1824 - Reims, Palais du Tau)

Sainte Ampoule, pour le sacre de Charles X. (1824 - Reims, Palais du Tau)

Pain d'offrande du sacre de Charles X, par Jean-Charles Cahier (1825 - Reims, Palais du Tau)

Manteau royal du sacre de Charles X (Reims, Palais du Tau). Commandé par Louis XVIII.

Epée du sacre de Charles X, créée par Evrard Bapst, ornée de 1576 diamants. (1825 - volée au musée du Louvre en 1976)

Franz Xaver Winterhalter (1805-73) : Napoléon III en costume de sacre (1852) et Regalia. L’Empereur n’a jamais été couronné.

Couronne en or de l'Impératrice Eugénie. Exécutée par Gabriel Lemonnier en 1855 (56 émeraudes, et 2 490 diamants). Ancienne collection des "Diamants de la Couronne" (Louvre – don de M. et Mme Roberto Polo en 1988)


B - Joyaux ou "Diamants de la Couronne" (Louvre)

Spinelle rouge, dit''Côte de Bretagne''. Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Attribué au Louvre en 1887). La pierre la plus ancienne.

Insigne de la Toison d'Or porté par Louis XV. Au centre, on reconnaît le spinelle ''Côte de Bretagne''. Et au-dessous, le Diamant Bleu (qui sera retaillé après le vol de 1792).

Le « Régent » (découvert en Inde en 1698 - 140,64 carats). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Attribué au musée du Louvre en 1887)

Le « Sancy » (55,23 carats). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - acquis en 1978)

Le Diamant roseà 5 pans, dit ''Hortensia'' (20 carats). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Attribué au musée du Louvre en 1887)

Broche-pendentif de l’Impératrice Eugénie. (27 gros diamants dont les « Mazarins » 17 et 18). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (attribué au Louvre en 1887). Et son écrin.

Insigne de l'Ordre de l’Eléphant de Danemark, par Evrard Bapst, ayant appartenu à Louis XVIII. Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (déposé au Louvre en 1887)

Épingle : Dauphin, dit le ''Dragon perle'' (XVIe siècle) - Ancienne collection des « Diamants de la Couronne ». (Attribuée au musée du Louvre en 1887)

La Montre du Dey d’Alger, offerte par Husseïn ben El-Husseïn, dey d'Alger, à Charles X. (ornée de 265 diamants). (Attribuée au Louvre en 1887)

L'Aigle de Pologne. Grenat hessonite, 149 rubis, émeraude, perle. Ancienne collection de Louis XIV. (Attribuée au Louvre en 1887)

Grande plaque de l’Ordre du Saint-Esprit. A été offerte par Louis XV, à son gendre l’infant Philippe, duc de Parme (400 brillants et un rubis).(Louvre - acquis en 1953)

Paire de bracelets de rubis et diamants de la duchesse d'Angoulême (fille de Louis XVI). Réutilisation d’une parure de Marie-Louise (72 rubis et 420 brillants). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - don Claude Menier en 1973)

Paire de Boucles d’oreilles de Joséphine. Deux grosses perles poires (Louvre - don Claude Menier en 1973)

Parure complète de saphirs et diamants de la reine Marie-Amélie. Réutilisation d’une parure de la reine Hortense (42 saphirs et 2 147 diamants)(Louvre - acquise en 1985)

Le diadème de perles et diamants de l’impératrice Eugénie (212 perles, et 1998 diamants). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - acquis en 1992pour 3 719 730 F)

Ecrin de la parure en or et mosaïques (Louvre - acquis en 2001)

Parure en or et mosaïques de Marie-Louise(1810), par François-Regnault Nitot. Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - acquise en 2001 pour 609 202 F)

Diadème d’émeraudes et diamants de la duchesse d’Angoulême, par Frédéric et Evrard Bapst (40 émeraudes et 1 031 brillants). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne ». (Louvre - acquis en 2002)

Collier et pendants d’oreille de la parure de diamants et émeraudes offerte par Napoléon à l'impératrice Marie-Louise, par Nitot (38 émeraudes, et 1 256 diamants). (Louvre - acquis en 2004 pour 3,7 M€)

Grand Nœud de ceinture offert par Napoléon III à l'Impératrice Eugénie en 1855 (2634 diamants). Ancienne collection des « Diamants de la Couronne » (Louvre - acquis en avril 2008 pour 10 millions de dollars, soit 6,72 millions d’euros)

Boîte à portrait de Louis XIV - Portrait par Jean I Petitot. (enrichie de 92 diamants) (Louvre - acquis en février 2009 pour 481 000 €)

Coffret contenant plusieurs joyaux célèbres : la grande Opale de Louis XVIII (en haut) - la grande émeraude de Louis XIV (au centre) - etc. (Attribués au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris en 1887)

Le Grand Saphir de Louis XIV (ou « Ruspoli » - 135,80 cts). Ancienne collection des Diamants de la Couronne. (Attribué au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris en 1887)

L’Emeraude dite de Saint Louis (ornait la Sainte Couronne du royaume de France). Collection Muséum national d'Histoire naturelle de Paris

Ecrins des Diamants de la Couronne conservés au musée du Louvre

Coffret à bijoux de Marie-Antoinette (dauphine), par Martin Carlin. Acquis en 1997 pour 14 MF, soit 2,1 M€ (1770 - Versailles)

Serre-bijoux de Marie-Antoinette, par Jean-Ferdinand Schwerdfeger (1787 - Versailles)

Serre-bijoux(dit Grand Ecrin) de l'Impératrice Joséphine, puis de Marie-Louise au château des Tuileries. Réalisé par Jacob-Desmalter (1809 - Louvre)

L'un des meubles serre-bijoux de l'Impératrice Eugénie, par Charon frères (vers 1855 - château de Compiègne)

Toilette-serre-bijoux de l'Impératrice Eugénie (Compiègne)


Quand la nouvelle présentation des joyaux sera achevée dans la vitrine de la galerie d’Apollon du musée du Louvre, nous pourrons admirer un ensemble de bijoux, de provenance royale ou impériale, rassemblant plus de 11 000 pierres et perles.


La vente de 1887
Mis à l’abri pendant la guerre de 1870, les « Diamants de la Couronne » de France furent exposés avec succès à Paris en 1878, à l’occasion de l’Exposition universelle, puis en 1884, au Louvre, dans la salle des Etats. A ce moment, la collection était riche de 77 486 pierres et perles, une des plus belles collections du monde. Mais ils étaient menacés par la haine de la monarchie. La République encore fragile voulut priver à jamais les prétendants de la possibilité d’utiliser les Diamants de la Couronne. L’adversaire le plus efficace de ces derniers fut le fils de Raspail, le député Benjamin Raspail. Il déposa à la Chambre en 1878 une motion demandant la vente, qui fut approuvée, en juin 1882 seulement, par 342 voix contre 85. 
Sur la photo, on reconnaît le grand noeud de diamants (à gauche), et le diadème de perles et diamants (en haut, à droite).
La vente se déroula au Louvre, dans la salle des Etats, en neuf vacations, du 12 au 23 mai 1887. Grâce à la stupidité de certains hommes politiques de la IIIe République, la France a perdu un patrimoine précieux.
Depuis 1953, le musée du Louvre tente de reconstituer en partie cette magnifique collection.


Deux documents :
Pour plus d'informations sur les Regalia de la Couronne de France 

Pour plus d'informations sur les "Diamants de la Couronne" de France




BERNAY

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Musée des Beaux-Arts – Palais abbatial
(Département : Eure)

Ce musée a été créé en 1866 à la suite de la proposition d’Alphonse Assegond de céder sa collection d’objets d’art à la ville de Bernay. Il rassembla une collection unique de faïences du Vieux Rouen et la donna au Musée dont il devint le premier Conservateur. Le Musée des Beaux-Arts est installé dans l’ancien logis abbatial construit à la toute fin 16e et au début 17e siècle. Réparties sur deux niveaux, les collections sont d’un grand intérêt artistique et historique.
Dans le hall d’entrée, la collection de sculptures accueille les visiteurs. Des œuvres d’Albert Miserey, Louis Emile Decorchemont, Raymond Duchamp-Villon. Des moulages réalisés au 19e siècle des plus grandes œuvres de l’histoire de la sculpture jalonnent le parcours de visite.

La collection de faïences, composée de plus de mille pièces, clos la visite du musée et permet d’admirer un bel éventail de faïences de Rouen, de Delft, de Never, de Strasbourg, etc.
Petit musée éclectique et soigneusement présenté. Belle collection  de céramiques anciennes (surtout Rouen XVIIIe), coffres Renaissance, sculptures et peintures.

Deuxième visite le mercredi 11 décembre 2013

Entrée - Salle des sculptures 
Albert-Ernest Miserey (1862-1938) : Le Poison des Borgia. Plâtre (1874)

Louis-Auguste Lévêque (1814-78) : Lesbie. Marbre. (à gauche)
Léon Fagel (1851-1913) : La Sculpture. Plâtre original (1907) (au fond)

A. Pétrelle : Allégorie du rêve. Marbre.

Anonyme : Le Repos de Prométhée. Grand plâtre.

Louis-Emile Decorchemont (1851-1921) : Jeune Martyr. Plâtre (1877)

Raymond Duchamp-Villon (1887-1968) : Les Amants. Bronze.

Thomas Couture : Portrait de Lottin de Laval.

François Escalard : Intérieur de la halle de Bernay (1877).

Michel-Hubert Descours : Portrait de Mme Anne de Ticheville

Michel-Hubert Descours : Portrait de M. Viel – Portrait de Mme Viel (sur le mur)
-Descente de Croix (1732)

Charles Le brun : Le Triomphe de Louis XIV.

Louis Valtat : La Lecture (1893)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Deux pendants - Scènes de genre galantes.
-La Frayeur du Serpent

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : La Frayeur de l'orage.
Charles-François Daubigny : Paysage

André Mare : La Dactylo (1922)

Denis-Pierre Bergeret : Le Cuisinier embarrassé
Barye : Lion marchant. Bronze

Dans l’escalier

Ec. de Melchior de Hondecoeter : Oiseaux et Gibiers. (à gauche)
M. Quost : Fleurs du Matin (1885)
Pieter van Boucle (ou Bouck) (1610-73) : Chien et chat se disputant des poissons.

Premier étage
Giuseppe Gambarini (1680-1725) : L'amour maternel. Autrefois dans un cadre ovale. Ancienne collection Campana.

Carlo Cignani (1628-1719) : La Charité. Une Mère et trois enfants.

Atelier de van Balen : Allégorie de la guerre. Au centre, une femme entourée de nombreuses pièces d'armures ; à l'arrière plan, des scènes de pillages et de meurtres.
Attr. à Nicolas Poussin : L’Enfant Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon

Attr. à Jacopo Robusti, dit LeTintoret : Portrait d'un Procurateur de St Marc.

Collection de céramiques grecques et étrusques. Ancienne collection Campana.

Nombreux tableaux flamands.
Attr. à Gérard Dou : La Main blessée

Jan van Goyen : Les murs de DordrechtLe Château fort de Dordrecht
Peter Neefs :Intérieur d’église gothique

Gillis de Winter : Scène de rue.
Anthonie Victoryns : Le Chirurgien du village
Anonyme : Fumeurs de pipe dans une auberge
Daniel Teniers II : Fumeurs et Musiciens
Adrien Brouwer : Le Dentiste

Adriaen Coorte : Nature morte aux pêches.
Claes Molenaer (1630-76) : Paysage d'hiver en Hollande.
Richard Brakenburg : Moines et Religieuses en goguette

Barent Fabritius : Homme lisant

Alonso Cano : Moine en prière

François Alfred Delobbe (1835-1920) : Pyrame et Thisbé. Nocturne. Un jeune homme nu allongé. Camaïeu de vert. (Salon de 1875)
Héros d'une légende babylonienne rapportée par Ovide. Ce sont deux amoureux dont les parents, brouillés, refusent le mariage. Ils communiquent par une fente dans le mur mitoyen de leurs maisons. Ils décident de s'enfuir et se donnent rendez-vous sous un mûrier. Arrivée la première, Thisbé aperçoit une lionne à la gueule barbouillée de sang. Elle s'enfuit en abandonnant son voile. Pyrame découvre le voile taché de sang, croit que Thisbé a été dévorée, et se perce de son épée. Thisbé revenue vers le mûrier, trouve Pyrame privé de vie, et se tue à son tour. Le mûrier, qui portait des fruits blancs, se gorge de leur sang et devient noir.

H.-François Riesener (1808-78) : Portrait du colonel Hubert de la Huberdière.
François Lemoyne : Une muse.
Lecointe : Le Figuier maudit
Philippe de Loutherbourg (1740-1812) : Marine. Clair de lune.
Jules Noël (1810-81) : Vue de Brest.

Œuvres Orientalistes :
Prosper Marilhat : Vue d’Orient. Mosquée
Carpeaux : Rieuse aux Roses – Rieur Napolitain

Victorien Lottin de Laval : Rue du Caire en 1846 (en haut)
P.H. Théodore Tetar van Elven : Vue d’Orient. Minaret

Anonyme : Portrait de Charles de la Tremoille et sa soeur (à gauche)
Attr. à Pierre Mignard : Portrait du duc de Bourgogne enfant.

Trois petites toiles de : Bonington - Constable - Diaz.
- Maurice Marinot -

Une découverte exceptionnelle :
Le trésor de Berthouville est un trésor archéologique découvert en 1830 par un laboureur sur le territoire de la commune de Berthouville, près de Bernay, en Haute-Normandie. Il comprend une centaine de pièces d'argenterie. Il est actuellement conservé au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France.

VENDOME

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Musée des Beaux-Arts – Cloître de l'abbaye de la Trinité
(département : Loir-et-Cher)

Les collections riches et variées du musée de Vendôme sont présentées dans une partie des bâtiments de l'ancienne abbaye de la Trinité. Au cours de la découverte des salles, le visiteur peut admirer, à partir des fenêtres du nord, une magnifique vue du clocher roman et de l'église gothique. L'accès aux deux premiers étages se fait par un escalier en pierre du XVIIe qui menait au dortoir des moines.
Des métiers anciens, parfois disparus, sont évoqués dans la salle d'ethnologie à partir d'outils : tanneurs, gantiers, sabotiers. Dans le domaine des beaux-arts, le musée conserve quelques pièces remarquables : harpe de Marie-Antoinette, décor peint du château de Richelieu, table du procès de Babeuf. La salle consacrée aux faïences révèle d'importantes productions de Rouen et Nevers. Le sculpteur Louis Leygue, Grand Prix de Rome en 1931, a fait don d'une grande quantité de sculptures.

Visite du musée, le samedi 29 mars 2014

Emile Chatrousse : Héloïse et Abélard – La Séduction (1859)

Escalier du XVIIe s.

Ferrand : Le Château de Vendôme (1826)

Salle lapidaire

Dans l’escalier
Antonin Mercié : Gloria Victis. Bronze Barbedienne.

Emile Delépine : Le Premier Labeur d’Adam. Plâtre original (1892)

Premier niveau d’exposition 
Salle d'ethnologie locale


Salons XVIIIe s. 

Suite de 4 portraits : de gauche à droite
Louis-René de Vialy : François Philippe Amédée Mouchard de Chaban. Pastel.
Ec. française : Portrait de Jean Mouchard, seigneur de Chaban.
Ec. française : Portrait de Marie-Thérèse de Saulx.
Ec. espagnole (18e) : Dame en Sainte Catherine d’Alexandrie.

Ec. anglaise (18e) : Portrait de Lady Charlotte de Buckingham.

Anonyme (18e) : Portrait d’homme dans une bibliothèque.

Ec. française (18e) : Halte de Chasse.

Ec. hollandaise (18e) : Port d’Italie.

Albert Carrier-Belleuse (1824-87) : Buste de William Shakespeare. Marbre.

Charles Capellaro (1826-99) : Buste de Molière. Marbre.

Venancio Vallmitjana (1830-1919) : Velázquez en pied. Marbre.

St Sébastien (17e). Bois polychrome provenant de l’église de Rocé.

Harpe de Marie-Antoinette datée de 1774

Ec. française (17e) : Portrait de François du Bellay, gouverneur de Vendôme.

Salon Nicolas Prévost

Nicolas Prévost (1604-70) : Ensemble de 6 petits panneaux provenant du château deRichelieu.
Les  3 vertus théologales (réparties sur deux panneaux) : La Foi et l'Espérance (en haut)  

-La Charité (en haut).

Les 4 vertus cardinales (Sur 4 petits panneaux) : La Force(colonne) 

- La Justice (épée et balance) 

- La Tempérance (verse du vin dans une coupe) 

- LaPrudence(miroir tenu dans une main, un serpent enroulé autour du poignet de l'autre bras).

Billet de ce blog consacré au château de Richelieu 

Ec. française (17e) : Portrait en buste de François de Bassompierre, maréchal de France. (au-dessus du buffet)
Anonyme (17e) : Les Funérailles de Patrocle.
Michel Corneille (1603-64) : Apparition de la Vierge à une sainte.   
Léon Alexandre : copie de La Joconde (1871)

Daniel Sarrabat (1666-1749) : Le Sacrifice d’Iphigénie.

Guillaume Van Aelst (1627-83) : Bouquet de Roses (1663)

Victor Rousseau (1865-1954) : Buste de Gabrielle d’Estrées. Bronze.

Dans une salle – Exposition d’art contemporain consacrée à Agnès Paspire Viollet.

Galerie de portraits du 19e s.

Théodule Ribot (1839-1916) : Portrait de la mère Morieu.



Benjamin-Constant (1845-1902) : Le Gardien de Harem


Collection de céramiques de Rouen

Salle 19e s.
Charles Busson (1822-1908) : Château de Lavardin (Salon de 1869). Deux versions.

Charles Busson : Les dernières Feuilles.
Lionel Royer – Charles Dugasseau – Louis Desjobert – Paul Gagneux.

Georges Rochegrosse : Les Maîtres-chanteurs de Nuremberg (Scène 5). Grand format.

Maîtrejean : Le Forgeron (1931). A gauche.
Léon Hayon : Le Retour du Marché (en barque) (Salon de 1883). Au centre.

J.-Baptiste Clésinger : Jeune faune assis. Marbre.

Pierre-Antoine Laurent : Héro et Léandre. Marbre.

Salle Louis Leygue
Louis Leygue : Autoportrait de mai 1923

Nombreuses études de paysages

Louis Leygue : Ensemble de 5 sculptures de bronze.

Louis Leygue : Triptolème. Bronze (1950)

Louis Leygue : La France. Bronze (1955)

Dernier étage
Collections : archéologie – géologie – ornithologie.

Devant l'Hôtel de Ville - Bronze de Louis Leygue : Le Cavalier tombé (1945-1985).


CAHORS

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Musée Henri Martin
(département : Lot)

Le musée de Cahors Henri-Martin est installé depuis 1929 dans l’ancien palais épiscopal concordataire.
Créé en 1833, le musée de Cahors a bénéficié au cours des premières années de la IIIe République, de nombreuses donations et de plusieurs dépôts de l'Etat qui constituent une part importante de ses collections.
Son fonds, constitué d’environ 10 000 objets et documents, intéresse l’archéologie (préhistorique, égyptienne, gallo-romaine et médiévale), l’ethnographie extra-européenne (Océanie), l’histoire (personnalité de Léon Gambetta), l’histoire de l’Art (peinture et sculpture principalement de l’école Française du XVIe au XIXe siècle), et l’art contemporain (photographie et vidéo).
Dans l’attente d’une restructuration complète de l’établissement, seules les œuvres d’Henri Martin sont exposées en permanence. Les autres salles s’animent au rythme des saisons pour permettre la découverte des collections et accueillir les expositions temporaires.

Visite du musée Henri-Martin le mercredi 23 juillet 2014

Henri Bellery-Desfontaines (1867-1909) : Portrait d’Henri Martin (à gauche)

Une cinquantaine de toiles d’Henri Martin (1860-1943) sont présentées
-Le Pont à Labastide-du-Vert

-Orphée

-Chevrière devant une vieille maison à Labastide
-La Justice

-Etude pour Le Châtiment de Caïn

-Charité
-Berger et ses Moutons dans les Causses
-Berger rentrant ses moutons
-Couple en conversation devant une Ferme

-La vieille maison aux derniers rayons (1907)
-Les 3 Muses

-Méditation
En janvier 2012, le musée de Cahors est informé de la découverte à Douai de 43 peintures d'Henri Martin des années 1890-1900 (collection Paul Riff). Grâce à la mobilisation de la population et des entreprises lotoises, à la contribution de l'État, la Ville de Cahors est parvenue à acquérir 16 de ces toiles lors de la vente organisée le 1er avril 2012.
-St François d’Assise
-Jeune Femme à la Robe fleurie

-Rêverie automnale
-Le Christ et la Samaritaine

-Tête profil - Portrait de Femme - Profil au voile

-Etude pour le Monument aux Morts de Cahors

-Monument aux Morts de Cahors (1932). 3 toiles de 3,85 x 2,80 m.
Ce triptyque n’a jamais occupé les trois arcades de l’Hôtel de Ville de Cahors auxquelles il était destiné.

-Saint-Cirq-Lapopie, Place du Carol

-Saint-Cirq-Lapopie
-Les Toits

-Poétesses au bord d’un lac. Etude pour Apollon et les Muses (en haut, à gauche)
-Berger et ses 3 Muses
-Troubadour
-Ouvrier piqueur
-Etude pour « Les Champs-Elysées »

-Etude pour« Les Champs-Elysées »

-Bouquet de Fleurs des Champs

-La Bastide-du-Vert, le Matin

-Autoportrait (1913)
-La Maison du Sabotier
-La Bastide-du-Vert, le Village
-Le Pont de la Bastide-du-Vert
-Vignes en automne

-Barques à Collioure
Etc.

Malheureusement aucune des autres peintures n’est présentée. Pourtant, certaines semblent intéressantes :
-attribué à Antoon Mor van Dashorst, dit Antonio Moro : Portrait de Philippe II enfant (vers 1535)

-Pierre Mignard : Vénus et Vulcain (vers 1650)
-Joseph-Marie Vien : Callisto, Nymphe de Diane sortant du bain(vers 1763)

Alexandre Denis Abel de Pujol (1787-1861) : Sisyphe roule éternellement son Rocher (1819)

Henri de Forestier : Jésus Christ guérissant un jeune homme possédé du démon (1817)
-Paul Huet : Vue générale d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon (1834)

Adolphe Brune : Joseph le nègre (vers 1840)
-Tony Robert-Fleury : Les Danaïdes (vers 1870)
-Jacques-Edmond Leman : Jehan Chandos à Cahors (1876) - Prise de la ville de Cahors par les Anglais
-Henri Scott : Les Funérailles de Gambetta (1883)

Emile Bin : L'Illyssos (1867)
-Jules Valadon : Le Repos éternel (1893)

-Eugène Girardet : Dans les hauts plateaux, après l'orage (1903)

Roger Bissière (1886-1964) : Femme assise (1921) 



Henri Moreau (1890-1956) : Buveur. Marbre





Dans un espace fermé, l’ancienne bibliothèque du palais épiscopal a été reconstituée. Sur les étagères, à la place des livres une collection de masques Dogon est présentée. Ainsi que 2 sculptures en bois représentant des captifs (16e s.).

Il est assez agaçant de constater que dans les musées, les collections permanentes  de peintures ou de sculptures sont souvent sacrifiées pour présenter des expositions temporaires d’un intérêt parfois limité.

Cette fois-ci, c’est une exposition sur les Touaregs qui occupait de nombreuses salles ! Je ne venais pas à Cahors pour voir cela…

RODEZ - Musée Denys-Puech

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Musée des Beaux-Arts Denys-Puech
(département : Aveyron)

Denys Puech (1854-1942) a été 2e Grand Prix de Rome de sculpture à 2 reprises, en 1881 et 1883. En 1884, il est enfin lauréat du Grand Prix de Rome pour Mezence blessé.
En 1903 il fonda à Rodez un musée des Beaux-Arts. Le bâtiment, inauguré en 1910, est conçu en concertation avec l'architecte Boyer pour y conserver la donation de son œuvre.
Dès lors il réalise de nombreuses commandes d'État au long de la Troisième République.

Le musée Denys-Puech est un petit musée intéressant, entièrement consacré à la sculpture sous toutes ses formes (environ 300 m2 d’exposition pour les deux étages consacrés aux collections, et 170 m2 pour la salle d’expositions temporaires).
Le musée a bénéficié d’une donation de 57 peintures anciennes, mais une seule est exposée !

Visite du musée Denys-Puech le mercredi 23 juillet 2014

Au rez-de-chaussée sont présentées de nombreuses sculptures de Denys Puech

Constantin Font : Portrait de Denys Puech

Princesse Anina Gagarine-Stourdza (1866-1918) : Portrait de Denys Puech

Denys Puech : La princesse Anina Gagarine peignant. Bronze

-Enfant au dauphin. Marbre


-La Ville de Paris protégeant la Poésie, la Science et le Travail(1900). Marbre.

-Enfant au Poisson (1899). Marbre
-Baigneuse nouant ses cheveux
-Aurore ou Etoile du Soir. Marbre
-La Pureté

-Tobie retirant un poisson de l’eau(1922)
-Héro pleurant Léandre (bronze à patine verte)
-Les Roses (nu féminin). Plâtre

-Mézence blessé. Plâtre original du Grand prix de Rome (1884 – dépôt ENSBA). Roi étrusque blessé mortellement en combattant Enée.

-La Muse d’André Chénier. Marbre

-La Sirène(enlevant un jeune homme). Plâtre original

-La Sirène couchée. Marbre

Joseph Malet : Le Temps

Victor Constantin Delaigue : Dante Alighieri. Plâtre

Maurice Bompard : peintre orientaliste

-Le Repos du modèle

-Ouled Naïl de Biskra
-Canal à Venise
-Intérieur d’un Patricien vénitien

Ec. italienne (17e) : Vieillard cachetant une lettre

Au premier étage - Collection de sculptures contemporaines :

Francis Mascles : Sans titre 30 (os et acier) (à gauche, fixé au mur)
Claude Viseux – Vladimir Skoda
Nicolas Sanhes – Carmen Perrin – Bernard Pages –

Richard Fauguet (tubulures)

Au sous-sol, d’autres œuvres contemporaines sont visibles.

RODEZ - Musée Soulages

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Musée Pierre Soulages
(département : Aveyron)

Pierre Soulages (né en 1919) est le peintre contemporain le plus connu au monde.
Il a donné très généreusement au Musée Soulages, une première donation en 2005 complétée par une deuxième en 2012.
En septembre 2005, Pierre Soulages consent une première donation d'environ 250 œuvres à la communauté d'agglomération du Grand Rodez. Elle comprend 21 peintures sur toile de 1940 à 1970, 100 peintures sur papier de 1940 à 1970, 49 eaux-fortes (avec les plaques de cuivre), 41 lithographies, 26 sérigraphies, trois bronzes, un fonds documentaire (livres, films, photographies, correspondances, articles, documents) ainsi que la totalité des travaux liés à la création des vitraux de l'abbatiale de Conques (vitraux, essais de verre, cartons grandeur nature, archives et documents divers), mais aussi un ensemble unique, dont des gouaches, des encres et les Brous de noix.

En novembre 2012, le couple Soulages octroie une deuxième donation à la communauté d’agglomération du Grand Rodez.
Parmi les nouvelles pièces figure un « outrenoir » de 1986, de 3,24 m sur 3,62 m, datant de 1986. Pierre Soulages a également offert à Rodez treize peintures de la période 1946-1948, une période très recherchée. Au total, lors de l'ouverture, c'est un fond de 500 œuvreset documents qui auront été données par l'artiste.

Le musée a été dessiné et conçu par les catalans RCR arquitectes,associés au cabinet d'architectes Passelac & Roques. Le bâtiment est construit dans le parc du Foirail, près de la cathédrale Notre-Dame et du centre historique de Rodez. Conçu comme « un musée dans un jardin », il prend la forme d'un long socle duquel émergent cinq volumes.

L'inauguration du musée a lieu le 30 mai 2014 en présence du Président de la République François Hollande.

Visite du musée Soulages le jeudi 24 juillet 2014

Les salles sont disposées de manière plus ou moins chronologique.

Une salle est consacrée aux cartons grandeur nature des vitraux conçus pour l’abbaye de Conques.

Salle présentant les peintures les plus anciennes

-14 octobre 1949

Les dessins et estampes sont rassemblés dans des salles spécifiques

Salle 3 – Sur le mur du fond (de gauche à droite) :
Brou de noix (1952) – gouache (1951) – gouache (1952)


-19 novembre 1964

-24 décembre 1990

-5 mars 2012

-Octobre et novembre 1967

-Gouache de 1973. 74,5 x 54 cm

-le grand tableau central est de juillet 2000

-grand tableau composé de 4 panneaux joints – mars 1986. 162 x 724 cm.
Ce tableau est placé dans une pièce totalement obscure, mais il est placé face à un écran blanc violemment éclairé, ce qui modifie la couleur du noir intense qui le recouvre.


Salle de l'Outrenoir

-novembre 1996. 162 x 724 cm. Composé de 4 panneaux. L'importance du jeu de la lumière sur le noir de la peinture est ici très sensible.
Grande salle – A gauche : février-mars 1992. 290 x 654 cm.
A droite : 2 mai 2011.


L’abbatiale de Conques est un chef-d’œuvre d’art roman mondialement reconnu. Une commande de l’Etat en 1886 permet à Pierre Soulages de composer 104 vitraux pour l’abbatiale. Le projet s’est achevé en 1994.

CHATEAU-GONTIER

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Musée d’Art et d’Archéologie – Hôtel Fouquet
(département : Mayenne)

Si vous souhaitez visiter ce musée, il est indispensable de vous informer préalablement sur les jours et heures d’ouverture. Il est rarement ouvert, malgré l’intérêt de certaines pièces des collections.

Le musée a vu le jour grâce à Aristide Boullet-Lacroix, un amateur d'art castrogontérien qui a rapporté des pièces antiques de Grèceet d'Italie, ainsi que 2 vases canopes égyptiens, au milieu du XIXe siècle. Il en fait don à la ville, et celle-ci décide d'ouvrir un musée en 1868. Le bâtiment qui accueille l'institution est un ancien hôtel particulier construit en 1618. Cet hôtel doit son nom au premier propriétaire, François Fouquet de la Bouchefollière, qui était le petit-cousin de Nicolas Fouquet, surintendant de Louis XIV.
Le musée possède également un fonds médiéval. Le fonds de peinture comprend plusieurs toiles anciennes italiennes, hollandaises et françaises des XVIe et XVIIe siècles dont une esquisse de Charles Le Brun.
Le musée possède par ailleurs des dessins, dont un de Camille Claudel.
Le fonds d'art contemporain regroupe quelques peintures et sculptures, ainsi qu’une importante collection de petits bronzes animaliers, tous donnés par le collectionneur Pierre Logé.


Visite du musée de Château-Gontier le jeudi 28 août 2014

1-Salle des antiques
-Tête de jeune fille. Marbre

-Bacchus. Marbre
-Hygie, déesse de la santé. Marbre
-Eucharis. Marbre

-Statue d’un jeune homme avec un petit serviteur. Marbre

-Tête d’Hermès juvénile. Marbre

-Buste d’un Faune. Marbre

-Garçon en toge avec une amulette. Marbre.

-Buste d’homme. Marbre
-Tête de garçon. Marbre

-Buste de Septime-sévère. Marbre
-De nombreux autres fragments en marbre

Une vitrine contient des vases grecs ; une autre, 2 vases canopes égyptiens.


2-Salle des Beaux-Arts

Charles Le Brun (1619-90) : Le Combat de Constantin contre Maxence sur le pont Milvus. Esquisse.
Rauch (19e) : Isola Bella. Dessin

Isaac van Ostade : Danse villageoise devant un cabaret
Eghert van Heemskerk le jeune : Partie de carte dans un cabaret
Klars Molenaer : La Main chaude

Johann Rottenhammer (17e) : Le Festin des Dieux

Johann Rottenhammer (17e) :Le Jugement de Pâris.

Francia (Elève de Léonard de Vinci) : Cléopâtre
Anonyme (17e) : Le Montreur de curiosités

David Teniers : Les Fumeurs
Anonyme (17e Hollandais) : Le Maître d’Ecole

Pierre Mignard : Vierge à l’enfant Jésus et le petit J.-Baptiste
Guillaume-Guillon Lethière (1760-1832) : Brutus condamne ses fils à la mort. Dessin
Philippe Wouwerman : Visite d’une dame à cheval au camp
Ambrosius II  Francken : Madone aux Anges
Anonyme (18e) : Portrait de Femme en costume Louis XV

Anonyme (Italie 15e) : Jésus aux cerises
Raffaello Capponi, dit Raffaellino del Garbo (1466-1524) : Ste Catherine d’Alexandrie


3-Salle des portraits féminins
Kristina van Post (19e) : La Mère de Moïse exposant son enfant sur le Nil

Eugène Romain Thirion : Portrait de Louise Gérard (1891)
Alexandre Julliard : Portrait de Louise Gérard enfant (1857)

J.-Jacques Henner : Profil
Camille Claudel : Portrait de la comtesse Arthur de Maigret. Dessin au fusain

Lucien Lévy-Dhurmer : Lucie Delarue-Mardrus


4-Histoire locale
Pauline Delacroix-Garnier : Portrait du marquis de Charnace
Georges Sauls : Maquette du monument aux morts. Plâtre

Tancrède Abraham : L’Etang de Kernezet (1881)


5-Salle de la double donation Pierre Logé
Dans des vitrines, une importante collection de petits bronzes animaliers.

Quelques œuvres d’art contemporain
Francis Limarat - David Ryan – Bernard Plantive
Christian Ferry : Fruit noir

Philippe Cogné : Sans titre
Eric Fonteneau – J.-Pierre Pincemin – Claude Pasquier
Philippe Favier : Eros Tatanos. Petit dessin à l’encre

Carmelo Arden Quin : 2 œuvres
Et Honoré Daumier




LISIEUX

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Le musée d'Art et d'Histoire (à droite)


Dans la ville de Lisieux, les collections de peintures sont réparties en quatre lieux différents principaux :
1-Le Musée d’Art et d’Histoire
2-L’Eglise St-Jacques
3-La cathédrale St-Pierre
4-Le château de St-Germain-de-Livet (propriété de la ville)

Visite le samedi 18 octobre 2014

1-Musée d’Art et d’Histoire
Le musée d'Art et d'Histoire est installé dans une belle maison à pans de bois du 16e s. Il retrace l’histoire de Lisieux depuis l’époque gallo-romaine jusqu’à nos jours.

Salle d’archéologie gallo-romaine
Belle collection de verres.


Dans la salle médiévale : Fragments de la crosse de l’évêque Pierre Cauchon qui était évêque de Beauvais au moment du procès de Jeanne d’Arc, puis évêque de Lisieux de 1432 à 1442. La crosse a été en partie détruite pendant la seconde guerre mondiale. L'évêque a été inhumé dans la cathédrale de Lisieux.

Cabinet à bijoux flamand (17e). Le volet gauche est orné d’une peinture représentant « La Chute d’Icare » ; sur le volet droit « La Chute de Phaëton »

Marin Bourgeois : Figure allégorique d’une femme casquée (1611)

Salle – Vues des rues de Lisieux avant la seconde guerre mondiale :
J.-Charles Contel (1895-1928) 

Frank Myers Boggs (1855-1926) 
Géo Lefèvre – etc.
Gustave Courbet : Raisins

Pierre Duval-Lecamus : Paysans occupés à préparer le chanvre devant la porte d’une chaumière

Pierre Duval-Lecamus : L’Homme à la statue

Alfred Agache (1843-1915) : Jeune Fille à l’œillet

Louis-Charles-Auguste Couder : Le Serment de Louis-Philippe (1830)



2-Eglise Saint-Jacques
Les peintures de grands formats du musée d’art et d’Histoire sont déposées dans cette église désaffectée. La présentation est sommaire. L’accès n’est possible que lors des expositions temporaires, pourtant l’ensemble est intéressant.

J.-Victor Schnetz : La Vengeance, scène romaine (1866)
Edouard von Heuss : François Guizot, historien et homme d’Etat (1845)

Emery Duchesne : Hauer peignant le portrait de Charlotte Corday (1885)

Georges de Dramard : La Marchande de Marée
Félix-Hippolyte Lanque : Vue prise de l’île de Capri

D’après Winterhalter : Portrait en pied de Louis-Philippe

Pierre Duval-Lecamus : M. Courtin, Procureur impérial à Paris (c. 1810)
Jeanne Bonnefoi : Solitude. Pastel
Laure Brouardel : Autoportrait (1896) – Vue de l’Abbaye aux Hommes

Charles-Alexandre Coesson de la Fosse (1829-1910) : Thésée et Ariane

Charles-Alexandre Coesson de la Fosse : Ariane abandonnée

Nicolas Auguste Hesse : Figure allégorique de la République
Jeanne Donnadieu : Portrait de femme (1891)

Adolphe Weisz : Fiancée, costume slave
Robert Salle : Portrait de Mme Henri Chéron (1908)
Blanche Polonceau : Femme assise (1889)

Jean-Hippolyte Flandrin : Jésus Christ et les petits Enfants (1837-38)

Eugène-Romain Thirion : La Mort de Ste Marie l’Egyptienne

Jules Laure : Milton aveugle dictant son poème du paradis Perdu à ses filles

Edouard Dubufe : Tobie ensevelissant les Morts

Jean-Hippolyte Flandrin : Le Bon Samaritain

Nicolas-Louis-François Gosse (1787-1878) : Jean le Hennuyer, évêque de Lisieux, sauve la vie aux protestants de son diocèse (1834)
Oscar Gué : Louis de Bourbon, 1er du nom, prince de Condé, devant la Cour de François II
Paul Colin : La Ferme Groultà Criqueboeuf

Julien de la Rochenoire : Jeune Taureau dans la vallée d’Auge (1868)

Henri Brispot : Les Comices agricoles

Léon Maxime Faivre : Dernière Victoire (1880). 2,34 x 1,82 m.


3-Dans la cathédrale St-Pierre
Quelques peintures monumentales intéressantes, toutes datées de 1770.

J.-Baptiste Robin : St Pierre guérissant les malades grâce à son ombre (1770)
J.-Baptiste Robin : La Présentationde la Vierge au Temple (1770)

J.-Jacques Lagrenée : St Paul devant l’aréopage (1770)

J.-Joseph Taillasson (1745-1809) : La Délivrance de St Pierre (1770)

Anicet-Charles-Gabriel Lemonnier : La Résurrection de Tabithe (1770)
Larrieu : La Prédication de St Pierre (1770)

Attr. à Carrache : Saint-Sébastien

Pierre Lacour (1745-1814) : La Conversion de St Paul



4-Château de St-Germain-de-Livet
La plus importante collection publique d'œuvres de Léon Riesener est celle du château de Saint-Germain-de-Livet, propriété de la commune de Lisieux, et legs du petit-fils de Léon Riesener, Julien Pillaut. 
Léon Riesener etEugène Delacroixétaientcousins germains.

Dans le Manoir du XVe siècle :
Dans l'ancienne salle des garde : Fresques du XVIe s. représentant La Bataille de Pavie – Bethsabée et David – Judith et Holopherne – Salomé et St Jean.

                             Léon Riesener : Le petit Pâtre (1838)
Dans l’escalier :
Série de portraits de femmes par Léon Riesener. 
Portrait de la duchesse d’Albe (sœur de l’impératrice Eugénie) 
Léon Riesener : Baptême du prince impérial à ND de Paris. Petite toile (modello) 

Léon Riesener : Liliums sur fond de Forêt 
Henri-François Riesener : Education au piano 

Dans l’aile Renaissance :
La chambre de Delacroix a été reconstituée dans une pièce du château (avec son mobilier).
Travaux préparatoires de Léon Riesener : Etude pour un plafond – Scènes religieuse – etc.

 

BAYEUX - MAHB

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Le musée d'art et d'histoire Baron Gérard (MAHB)

Le musée d'art et d'histoire Baron Gérard (MAHB) est l'un des trois musées de la ville de Bayeux.
Le musée a été créé en 1900, à la suite de l'importante donation qu'effectue en 1899 Henri-Alexandre Gérard, neveu et unique héritier du peintre François Gérard. La collection constituée par ce grand amateur d'art est le noyau du fond de peintures du XIXe siècle du musée avec notamment des œuvres de Jacques-Louis David, Antoine-Jean Gros, et Gérard lui-même. Le musée installé dans les parties les plus anciennes de l'ancien palais épiscopal de Bayeux (XIe-XVIe siècle) est fermé à partir de 2001 pour être entièrement redéployé. Sa réouverture le 23 mars 2013 est marquée par le doublement de sa surface d'exposition dans un palais épiscopal entièrement restauré, auquel s'associe une extension contemporaine. Les collections dialoguent ainsi avec les parties les plus prestigieuses de l'édifice : salles basses d'époque romane, chapelle épiscopale de la première Renaissance française, et son important cycle de peintures murales du XVIIe siècle, ancienne salle des audiences du tribunal avec son mobilier original des années 1840. Doté du label « musée de France», il porte, depuis sa réouverture, le nom de MAHB Musée d'art et d'histoire Baron Gérard.

Le parcours muséographique se développe sur 1 700 m2 :
-600 œuvres d’art dont 250 peintures et estampes, avec des œuvres majeures signées Philippe de Champaigne, François Boucher, Gustave Caillebotte, Eugène Boudin, Kees Van Dongen.
-1 000 pièces de porcelaine et de dentelle de Bayeux
-800 pièces archéologiques et ethnographiques.

Le nouveau musée intègre avec élégance des éléments d’architecture médiévale. Les salles sont lumineuses, avec des effets de transparences, des échappées visuelles très originales ; on accède à certaines salles « aériennes » par de petites passerelles. Ce musée est une merveille, et les collections sont magnifiquement présentées.

Visite le dimanche 19 octobre 2014

Dans les salles d’archéologie :
Objets archéologiques gallo-romains  très bien présentés


Michel Corneille : Scène antique

Benjamin Ulmann (1829-84) : Caton expulsé du Sénat.
Nicolas Joseph Vergnaux : St Exupère et le druide du mont Phaunus

Andrea Locatelli (1693-1741) : Paysage romain. Elégante composition verticale.
Alfred Guillard : La Reine Mathilde travaillant à la « Telle du Conquest »
Ec. florentine (XVe) : Adoration des Mages.

Salle médiévale

Ec. Florentine (XVe) : Vierge aux deux anges. Vierge allaitante : la Vierge presse son sein et projette un jet de lait vers la bouche de l'enfant. A l'arrière plan, à gauche, deux anges : l'un regarde l'enfant, l'autre Marie ; leurs regards se croisent. Très belle œuvre dans l'esprit de Botticelli.
Ec. hollandaise (15e) : Vierge à l’Enfant
Ecole de Sienne (XVe) : Vierge à l'enfant et deux anges.

Rémy-Eugène Julien (1797-1868) : La Bataille de Formigny (en 1450).

La Renaissance
Josse II de Momper : Paysage de Montagne

François II Bunel (16e) : La Commedia dell’Arte. Bal costumé sous Charles IX

Frans Floris : L’Education de Jupiter

Girolamo Marchesi de Cotignola (XVIe) : La Mort de Cléopâtre (ancienne coll. Campana)

Hans van Aachen (d’après – 1552-1616) : Le  Jugement de Pâris
Hans Brosamer (1480-1554) : Portrait d’un jeune Homme (1528)
Ec. de Holbein :Portrait présumé de Thomas More

Louis de Caullery : Christ en croix entre les deux larrons
Ec. de Clouet (XVIe) : Portrait du Connétable Anne de Montmorency.

Ec. flamande (fin 16e) : La Pentecôte. sur cuivre 

Francesco da Ponte, dit Bassano : Esaü vendant son droit d’aînesse
Ec. hollandaise (17e) : Portrait dit d’Arminius
Gillis Coignet (1538-1599) : Vanité. De la richesse, de la gloire, du pouvoir, du plaisir. Grande composition
J.-Michel Pilart : Fleurs
Ec. française (17e) : Portrait du baron de Salvert

Pierre Lafaye (17e) : Gisants du Seigneur de Ryes et de son épouse

Premier étage

Luigi Secchi : Buste du cardinal de Richelieu
Pierre-Nicolas Huilliot (1674-1751) : deux Vanités.
-Objets servant à l'étude (un globe et des livres) - Instruments de musique(et une bourse avec des cartes).

Abraham Bloemaert : 2 petits panneaux.
-L’Adoration des Bergers – La Résurrection
Ec. française, d’après La Hyre : Défaite des Anglais en l’île de Ré. Ancien décor du palais des évêques
Charles Beaubrun (entourage): Portrait d’une princesse en Ste Agnès
Ec. française : Le Mariage mystique de Ste Catherine

Sébastien Bourdon (Montpellier 1616-71) : La Charité romaine.

Philippe de Champaigne (1602-74) : Les Têtes de St Pierre et St Paul. Deux têtes coupées posées sur une table, accompagnées des attributs des saints, une clé et une épée.

Philippe de Champaigne : Vierge à la Grappe
Jacques Courtois : Choc de cavalerie
Jacques d’Arthois : Entrée d’une Forêt

David Teniers II (1610-90) : deux pendants.
-Paysage avec Cascade – Paysage au fond d’une gorge.
David Teniers II (entourage) : Orgie flamande

François Snyders (1579-1657) : Nature morte. Gibier et légumes.

Ancienne salle du tribunal de Bayeux (19e)

Joachim Rupalley (1713-80) : Portrait de Mgr Pierre-Jules-César de Rochechouart, évêque de Bayeux de 1753 à 1776.

Ancienne chapelle des évêques (16e-19e) - transformée en salle de délibération du jury.
Inspirée de Zuccaro : La Conversion de St Paul


Salle  9 - XVIIIes.
Jean Raoux : Vestale portant le feu sacré

François Boucher (1703-70) : La Cage. Scène galante entre un jeune homme et une jeune fille. Vivacité des couleurs ; beau travail des tissus ; gracieux mouvement des deux personnages
Alexandre François Desportes(1661-1743) : Chasseur au repos.

Pierre-François Delauney (1759-89) : Autoportrait au chapeau. (en haut, à droite)
-Portraits de M. et de Mme Anfrye. Deux toiles.
-Les Boudeurs


Salle 10 – Salle Baron Gérard - XIXe

Robert Lefèvre (Bayeux 1756-1830) : Autoportrait 
Robert Lefèvre: Jeune personne en Bacchante - Vénus et Amour – Portrait de femme - Mme Lefèvre – Portrait de Manuel

Baron François Gérard(1770-1837) : Elève de David.
-Portrait du Dr Antoine Dubois
-Portrait du maréchal Jacques Law, marquis de Lauriston (1823)
-Saül effrayé par l'ombre de Samuel. Esquisse.
-Portrait du Dr Joseph Soubervielle

Baron François Gérard: Hylas et la Nymphe. Belle composition néoclassique.
Hylas, prince de la mythologie et ami d'hercule, fait partie des Argonautes (Jason). Au cours d'une escale sur la côte de Mysie, il disparaît, enlevé par les nymphes d'une fontaine. Hercule, qui l'aimait, part à sa recherche, et manque le départ du navire de l'expédition, en quête de la Toison d'Or. 
Constance Mayer : Phrosine et Mélidore

Jacques-Louis David (1748-1825) : Le Philosophe.
Glaive de l’Ecole de Mars réalisé par Jacques-Louis David 

Baron Antoine Jean Gros (1771-1835) : Sapho. Scène nocturne. A gauche, la lune se reflète sur la mer ; Sapho s'apprête à se jeter dans le vide. Camaïeu verdâtre.

Marie-Guillemine Benoist : Le général Raphaël de Casabianca en costume de Sénateur
Pierre-Narcisse Guérin () : Clytemnestre s’apprêtant à tuer Agamemnon. Format intermédiaire ; petite esquisse à Orléans – Grand format au Louvre.

Alexandre Menjaud : Portrait de Mme Genas-Duhomme

Pierre-Adrien Graillon : Agonie du maréchal Lannes sur le champ de bataille d’Essling(1843). Terre cuite.


Salle consacrée à la dentelle de Bayeux

Louis Frédéric Panchet : La Dentellière

Ec. française (19e) : Portrait d’Emile Lefèvre, collégien à Caen

Léon Gustave Ravanne (1854-1904) : La Vente du poisson à Grandcamp. Lumineux.


Salle Caillebotte

Marguerite Godin : Scène champêtre. Avec 3 enfants
-Grisilédis

Victor Gabriel Gilbert (1847-1933) : La Demoiselle. Rue de Paris, sous la pluie.
Gustave Moreau de Tours(1848-1901) : Maternité.
Henri-Jules-Jean Geoffreoy(1853-1924) : Enfant pauvre.

Jules-Louis Rame (1855-1927) : Plusieurs œuvres et études. Paysage de neige.
Camille Corot (1796-75) : Paysage aux trois peupliers.
Eugène Boudin (1824-98) : Rue de Fervaques.
Albert-Charles Lebourg (1849-1928) : Quais à Paris - Paysage. Rue de Meudon

Gustave Caillebotte (1848-93) : Portraits à la campagne. Grande et très belle toile. Quatre femmes, assises dans un jardin, lisent, cousent ou brodent sans communiquer entre elles. Trois femmes âgées, vêtues de noir ; au premier plan, à gauche, une jeune femme, vêtue de bleu, vue de trois-quarts arrière. Une tache de jaune-orangé sur le store ; une tache de vert du banc ; une tache de rouge du massif de fleurs. Evoque formidablement l'éducation compassée d'une certaine bourgeoisie de province.
Henri-Edmond Cross, dit Delacroix (1856-1910) : Fleurs dans un Vase

Charles Alexandre Coessin de la Fosse : Le Vieillard et les 3 jeunes Hommes

Grand mur couvert de tableaux de petits maîtres
Victor Théophile Tesnière(1820-1904) : L'ancien port de Caen.
Rudolphe Ribarz (1848-1904) – Edouard-Aimé PilsHenri PlaceGeorges Michel – Gaspard Jean Lacroix
Albert-Félix-Justin de la Cour, comte de Balleroy(1828-73) : Scènes de chasse.
Etc.

Louis Claude Mouchot (1830-91) : Rue du Caire.
Philippe-Auguste Jeanron : L’île de Calypso

Eugène Fromentin (1820-76) : Le Nil.

Paul Alexandre Protais : La Garde du drapeau

François auguste Biard : Kayaks esquimaux, le Baiser
François auguste Biard : Chasseurs norvégiens au Spitzberg


Salle des porcelaines de Bayeux


Salle du XXe s.
Marie-Auguste Ménard : Nausicaa
Jules-Louis Rame : Sous-bois – Vallée du Laizon

Amy-Katherine Browning : Le Châle rouge (1912)

Suzanne Duchemin : Portrait d’une Dame au petit chien blanc
Françoise Imbert – Jacques Deshaies – Claude Quiesse – Jacques Pasquier – etc.
Estampes de Dado – Alain Janne– etc.

Et d’autres œuvres :
Heinrich Trippenmeker, dit Aldegrever : Loth et ses filles. Très belle et très fine gravure.
Hans Brosio (1506-54) : Portrait d’un jeune Homme.

Paul Bril (1554-1626) : Famille en voyage.
Carlo Cignani (1628-1719) : Ste Famille.
Pierre Mignard (1610-95) : Une princesse de Maison royale. Une petite fille, avec un agneau à ses pieds, tient une couronne de fleurs.
J.-Baptiste Blain de Fontenay(1653-1715) : deux pendants. Vases de fleurs.
Louis-Jean-François Lagrenée(1725-1805) : Génies des Arts inspectant un porte-folio.
Alexis Grimou (1680-1740) : Portrait de l'acteur Le Kain.
Pierre Gobert (1662-1744) : Mlle de Conti.

Joseph Robert Fleury (1797-1890) : Jeux d'enfants.
Michel Martin Drölling (1786-1851) : Le duc de Nemours. Jeune garçon bouclé.
Charles Chaplin (1825-91) : Rue d'Auvergne.
Jacques-Raymond Brascassat(1804-67) : Sous-bois - Le Taureau





Etude d'un tableau de Mattia Preti

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Une toile caravagesque de Mattia Preti au musée d’Orléans
St Paul et St Antoine, Ermites dans le Désert
Par Jean-Louis Gautreau 

Mattia Preti (Taverna, 1613 - La Valette, 1699) : St Paul et St Antoine, Ermites dans le Désert.
1,79 x 1,25 m. St Antoine d’Egypte à gauche, St Paul de Thèbes à droite.

Le musée des Beaux-Arts d’Orléans a consacré une salle aux peintures qui manifestent l’influence de Michelangelo Merisi da Caravaggio, que nous appelons communément Le Caravage. Parmi ces peintres caravagesques, ou ayant reçu l’influence du maître, nous trouvons Antonio de Bellis (nous avons étudié cette toile dans le bulletin n° 31, 2011), Guido Reni, Annibale Carracci, une importante œuvre de jeunesse de Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, et Mattia Preti qui est représenté par une belle œuvre : St Paul et St Antoine, Ermites dans le Désert.

Quelle est la provenance de ce  tableau ?
Après la bataille d’Eckmühl,Napoléon entra dans Vienne en mai 1809. Par le traité de Vienne qui mit un terme à la campagne autrichienne de Napoléon, la galerie de peinture autrichienne installée au Palais du Belvédère devait céder un certains nombre de tableaux.
Avant l’arrivée de Napoléon, Heinrich Füger, directeur de la galerie de peinture viennoise, avait réussi à envoyer à l'étranger, pour leur sauvegarde, la majeure partie des toiles les plus précieuses de la collection. Les pièces restantes étaient considérées comme moins importantes.
Malgré ces mesures d’évacuation, Dominique-Vivant Denon, directeur du Musée Napoléon (ce musée deviendra le musée du Louvre), fut capable de saisir environ 404 peintures de la galerie du Belvédère, pendant l’été 1809.
Les œuvres choisies par Denon furent emballées dans 63 caisses en bois qui arrivèrent à Paris à la fin d’octobre. Le tableau de Mattia Preti fit partie de cet envoi, il entra en 1810 au musée Napoléon. Il s’agit donc d’une saisie napoléonienne.
Après la défaite finale de Napoléon en 1815, commença un long processus de restitution. Curieusement, lors de ces restitutions, le tableau de Mattia Preti est resté au Louvre (40 autres œuvres n’ont pas été rendues). Le 20 novembre 1872, il est envoyé en dépôt au musée d’Orléans.

Le peintre
Mattia Preti (Taverna, 1613La Valette, 1699) dit aussi il Cavaliere Calabrese est un peintre italien de l'école napolitaine, qui a aussi été très actif à Malte.
Cet peintre caravagesque, a été extrêmement célèbre à son époque. Il est né dans la petite ville de Taverna en Calabre, d’où son surnom « Il Calabrese ». On dit qu’il a fait son apprentissage dans l’atelier du peintre caravagesque Giovanni Battista Caracciolo.
Probablement avant 1630, Preti rejoignit son frère Gregorio (également peintre), à Rome, où il devint familier des techniques de Caravage et de son école, ainsi que du travail de Guercino, Rubens, Reni, et Giovanni Lanfranco.
Vers 1641, il est fait Chevalier dans l’Ordre de St Jean de Jérusalem, sur la recommandation du pape Urbain VIII. En 1650-51, il reçoit la commande d’importants ensembles de fresques à Rome et Modène. Durant les années 1653-1659, il travailla à Naples, où il fut influencé par l’autre peintre napolitain majeur de cette époque, Luca Giordano.
Il s’établit à Malte vers 1659, pour près de quarante ans. Il y travaillera la majeure partie du reste de sa vie. On trouve des tableaux de Preti dans de nombreuses églises baroques des villages de Malte, ainsi que dans l’île de Gozo.
Sur fond de très beaux clairs-obscurs, il représente les scènes sacrées transposées dans la vie simple de tous les jours, ramenant ainsi les personnages de la Bible et du Nouveau Testament à la dimension des humbles.
Son œuvre la plus célèbre est la décoration de la voûte de la co-cathédrale Saint-Jean, à La Valette (actuellement Valletta, capitale de l’île de Malte) qui retrace l’histoire de saint Jean. Il réalisa gratuitement cet ensemble de fresques, travail considérable qui dura cinq ans. Il a peint également plusieurs des retables répartis dans les chapelles latérales.
Grâce à sa réputation croissante, il reçut des commandes de toute l’Europe.

Le sujet
Saint Antoine d'Égypte (251- vers 356) est  considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien. Né en Egypte (Fayyoum) dans une famille Copte d’assez riches agriculteurs fervents chrétiens, il devient orphelin à dix-huit ans. A l'âge de vingt ans, il prend l'Évangileà la lettre, et distribue tous ses biens aux pauvres ; en 285, il part vivre en ermite en plein désert, imitant les nombreux anachorètes qui vivaient dans la pauvreté et la chasteté aux alentours des bourgs. Là, il subit les tentations du Diable, mais Antoine résiste à tout, et ne se laisse pas détourner par les visions enchanteresses qui se multiplient.
Saint Antoine s'éloigne davantage pour s'isoler. Il va en Thébaïde (région de Thèbes) où il est vénéré par de nombreux visiteurs, pour ses conseils de sagesse.
A l’âge de 90 ans, St Antoine apprend, par révélation pendant son sommeil, qu’il y a dans le désert un moine plus parfait que lui. Aussitôt, il se met en marche. Il rencontre un loup qui le conduit à la cellule où saint Paul de Thèbes, premier ermite, s’était retiré, il y avait environ 60 ans. Mais Antoine trouve la porte fermée. Paul ne veut voir aucun être humain. Enfin, Paul cède à l’insistance d’Antoine, et les deux ermites tombent dans les bras l’un de l’autre, et s’entretiennent des choses de Dieu. Quand l’heure du repas arriva, un corbeau apporta une double ration de pain ; il pourvoyait habituellement à la subsistance de Paul. Ce dernier mourut peu de temps après le départ d'Antoine (vers l’an 340).

Les reliques de saint Antoine sont conservées dans l’église abbatiale de la belle Abbaye de St Antoine, à St-Antoine-l’Abbaye (près de Saint-Romans, Isère).

Etude de la toile
Le tableau décrit un moment précis de la rencontre entre Antoine et Paul. Paul a accepté de recevoir Antoine, ils ont certainement déjà échangé quelques propos et ont pris conscience de la convergence de leurs méditations, et de leurs recherches spirituelles. Tous deux lèvent les yeux vers cette violente lumière qui les éclaire et les éblouit. Devant cette lumière qui est certainement d’essence divine, les deux hommes, les bras écartés, manifestent leur surprise, leur admiration, et semblent en contemplation, en extase, devant une vision céleste qu’ils partagent.
Dans l’angle supérieur droit, un corbeau apparaît dans la seule ouverture sur le ciel. Perché sur une branche de l’arbre dont on devine le tronc derrière les têtes des deux saints, il tient en son bec une miche de pain qu’il leur destine.
Paul (à droite) vu  de trois-quarts arrière, est assis ; partiellement dénudé, il semble porter, selon la tradition, une tunique faite de feuilles de palmier tressées par lui-même. Son corps légèrement décharné évoque sa vie ascétique. Face à lui, Antoine, vêtu d’une simple bure noire, lève les yeux et les mains vers le ciel. Les pieds nus des deux hommes sont salis par la marche. Les deux saints ne sont pas idéalisés, les visages sont certainement peints d’après un modèle vivant ; il est même possible que ce soit le même modèle, vu sous deux angles différents.
La gamme chromatique est très réduite. L’ensemble de la toile est traitée dans un camaïeu de bruns et d’ocres, en accord avec l’austérité du sujet. L’aspect doré du vêtement de Paul en feuilles séchées et tressées est souligné par un tissu « blanc » qui couvre le haut de sa cuisse. Chaque détail rappelle la vie rustique que mènent les deux hommes.

L’organisation des éléments éclairés est très intéressante.
C’est une toile typiquement caravagesque, caractérisée par de violents contrastes de lumière. Les parties dénudées des corps - les visages, les mains, les jambes et les pieds - sont violemment éclairées.

Ce qui m’a toujours fasciné dans ce tableau, c’est le fait que ces zones éclairées constituent un réseau de lignes agencées de façon très géométrique. Si l’on relie le visage de saint Antoine et ses deux mains, on obtient aisément un triangle isocèle, et le plus long côté du triangle passe par la tête de Paul. Un première grande oblique est marquée par le bras gauche de Paul ; mais elle part de la main gauche d’Antoine et se prolonge jusqu’à la main gauche de Paul. Une seconde oblique, parallèle à la première, suit la cuisse gauche de Paul et se poursuit jusqu’au pied droit d’Antoine. Une oblique, perpendiculaire aux deux premières relie la main gauche de Paul et sa cheville gauche, en passant par sa jambe. Une dernière petite oblique est indiquée par son pied gauche. Ce jeu de lignes perpendiculaires en zigzag est tout à fait étonnant, et il oblige l’œil du spectateur à parcourir toute la surface de la toile.
Il serait probablement possible d’affiner la recherche sur la composition remarquable de cette toile.

Chaque fois que je passe devant ce tableau, je m’arrête quelques instants pour le contempler. Les raisons sont diverses : même si les circonstances de sa présence à Orléans sont discutables, son histoire et sa provenance prestigieuse présentent un intérêt majeur ; mais aussi le fait que cette œuvre typiquement caravagesque soit illustrée par ces spectaculaires zones de lumière qui structurent la toile avec une vigueur, une rigueur et une sobriété exceptionnelles. Quel talent !

02d - Mes Conférences

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Une nouvelle rubrique :

Dans le cadre de l'ACORFI, association franco-italienne d'Orléans, je participe à son animation en faisant une conférence chaque année sur un sujet touchant à l'art italien. Claude Viviani, adhérent de longue date de cette association, a mis en forme les images, et a assuré l'enregistrement sonore. Merci à lui.
Ne vous inquiétez pas, seules les 2 ou 3 premières phrases sont en italien (accent approximatif) - après, les commentaires sont en français.
Les liens permettent d'accéder aux diaporamas sonorisés.


Février 2013 - Artemisia Gentileschi (1593 – 1654)

Artemisia Gentileschi - Première femme célèbre de l’histoire de l’art 
– Ses combats – Sa gloire





La galerie Borghese et ses collections
Achat des antiques par Napoléon 1er 

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Février 2015 - La Basilica San Marco di Venezia 
Le montage son-image a été réalisé par Marie-Chantal Chalot

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CHAUMONT-sur-Loire

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Le domaine de Chaumont-sur-Loire 
(département : Loir-et-Cher) 

Dernière visite du château le dimanche 19 avril 2015

La forteresse de Chaumont-sur-Loire fut bâtie vers l’an 1000 pour surveiller la frontière entre les comtés de Blois et d’Anjou. En 1465, Louis XI fait brûler et raser le château qui sera reconstruit quelques années plus tard.
Propriété de la famille d’Amboise durant 500 ans, c’est Charles II d’Amboise qui inaugure sa métamorphose en château d’agrément dans le style Renaissance.
En 1550, Catherine de Médicis acquiert le domaine, mais ne lance pas de grands chantiers sur le château, dont elle se sépare en 1560, au profit de Diane de Poitiers.
En 1875, Marie-Charlotte-Constance Say achète le château et se marie avec le prince Henri-Amédée de Broglie. Cédé à l’Etat en 1938 par la Princesse d'Orléans et Bourbon, le Domaine de Chaumont-sur-Loire est la propriété de la Région Centre depuis 2007, et Etablissement Public de Coopération Culturelle depuis janvier 2008.
Si la visite du château est intéressante, le domaine est devenu célèbre grâce au festival international des jardins qui se tient depuis 1992. Chaque année une vingtaine d’artistes paysagers de divers pays réalisent des compositions étonnantes et variées.
Le domaine de Chaumont est aussi un centre d’arts et de nature. Depuis 2012, des œuvres contemporainespérennes, d'autres temporaires, sont installées dans le château et le parc.
Ce lieu est vraiment à découvrir.


1-Dans le château
Gabriel Orozco (Mexique) : Fleurs fantômes. Peintures inspirées de restes de papiers peints trouvés dans les combles du château

Edward Burtynsky (photographe canadien)

Yannis Kounellis (Grèce) : Forêt de poutres et de cloches. Dans les cuisines du château

Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger (Allemagne) : Installation dans la chapelle

2-Dans les écuries
Vincent Barré (France) a sculpté une mystique couronne de bois, de bronze et de cire sous l’Auvent des Écuries.

Patrick Blanc (France) : Sculpture végétale

Dans le manège - Tunga (Brésil) – L’élément central de l’installation est un énorme tronc d’arbre fossilisé et poli. L'artiste Tunga, présent le jour de l'inauguration de l'exposition temporaire (3 avril 2015).

3-Dans les communs
El Anatsui (né en 1944 - Ghanéen qui vit au Nigéria). Immense tenture composée de petits éléments métalliques de récupération.

Xavier Zimmerman (Photographe français). Sur ces photos de paysages, seul le premier plan est net.

Henrique Oliveira (Brésil) a inventé une forme phénoménale, mi-animale, mi-végétale, sortie du grenier d’une grange : « Momento Focundo ».


4-Dans le parc historique
C’est au prince Henri-Amédée de Broglie que le château doit la création de son parc historique, conçu à partir de 1884 par Henri Duchêne, l’un des plus grands architectes paysagistes français de la fin du XIXe siècle.
Armin Schubert  (Autriche) : Objets sphériques

Christian Lapie (France) : La Constellation du fleuve

Tadashi kawamata (Japon) : Cabanes dans les arbres

Tadashi kawamata : Promenade sous les arbres

Tadashi kawamata : Promontoire s'élançant vers la Loire

Anne et Patrick Poirier (France) : L’œil de la Mémoire

Anne et Patrick Poirier : Capella dans la clairière– Composée de 8 dalles de marbre sur lesquelles sont gravées des inscriptions :.
A l’extérieur (en partant de la dalle de gauche) : OUBLI / Rêve / EMOTION / PASSION / RAISON / IMAGINATION / OBSERVATION / OUBLI
A l’intérieur (en partant de la dalle de gauche) : FRANCHIE / LA PORTE ETROITE / VERS LE CŒUR… / MAIS… NON, / VOUS NE VERREZ RIEN / SI VOUS RESTEZ AINSI / SPECTATEURS / EBAHIS DE L’APPARENCE
Au centre de la capella, un cerveau de pierre est posé sur le sol.

Antti Laitinen (Finlande) : L’Arbre chevalier


Nikolay Polissky (Russie) : Les Racines de la Loire. L'artiste a construit une stupéfiante figure géante formée de milliers de ceps de vigne.

François Méchain (France) : L’Arbre aux Echelles. Les échelles légères se balancent au gré du vent.

Vincent Barré (France) : Chaos. L'artiste a posé de puissantes formes, enserrant le paysage.

Cornélia Konrads (Allemagne) : Passage et Intérieur en passant

Patrick Dougherty (USA) : Architectures végétales

Rainer Gross (Allemagne) : Construction de bois entre les troncs d'arbre.

Giuseppe Penone (Italie)


5-Dans les Prés du Goualoup
Chris Drury(Britannique) : Carbon Pool. Drury a conçu une immense et fascinante spirale de troncs de pins, de vingt mètres de diamètre, qui semble engloutir le regard et l’imaginaire du visiteur. 


Marc Nucera (France). Sculpteur végétal (bois)

Yu Kongjiang (Chine) : Un petit jardin, "Rond & Carré", promenade entre Terre et Ciel

Andrea Branzi (Italie) : Racinto Sacro. Eléments de verre translucide.

Fujiko Nakaya (artiste Japonaise) a décidé de recréer l'intérieur d'un nuage (à l'aide de brumisateurs)

Shodo Suzuki (Japon) : L'Archipel


6-Festival des Jardins (23e édition en 2014 - le thème : "Les 7 péchés capitaux")
Green without Greed  (USA)


Pour l'Amour de Tongariro (France). Evocation des volcans de Nouvelle-Zélande

Le Jardin d'Arpagon - Ma Cassette (France)

Le Domaine de Narcisse (Italie)


Pour en savoir plus sur le domaine de Chaumont et ses activités

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