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Channel: Visites des musées des Beaux-Arts de province
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LENS - Louvre-Lens

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Le Louvre-Lens

Le Louvre-Lens a été officiellement ouvert au public le 12 décembre 2012. Il se déploie sur un parc de vingt hectares. Les bâtiments (5 bâtiments principaux reliés entre eux) ont une surface totale de 28 000 m2, dont 7 000 m2 de surface d’exposition et de réserves visitables, et 1 000 m2abritant les réserves d’œuvres d’art.
Deux-cent-cinq œuvres en provenance du musée du Louvre sont présentées dans La Galerie du Tempslors de son inauguration ; elles y resteront pour une durée de cinq ans au maximum, et un cinquième doit être renouvelé chaque année, à la date anniversaire de l'inauguration. L'œuvre la plus médiatisée est La Liberté guidant le Peuple d'Eugène Delacroix, peinte en 1830, si bien qu'elle est un peu « La Joconde du Louvre-Lens ». L'accès à La Galeriedu temps est gratuit la première année. Les sculptures et les tableaux sont placés de manière chronologique et transversale, du IVe siècle av. J.-C. jusqu'à 1850. Alors que soixante-dix œuvres concernent l'Antiquité, quarante-cinq concernent le Moyen Age, et quatre-vingt-dix pour l'époque moderne.

Visite le jeudi 27 juin 2013

La Galerie du Temps : quelques œuvres sélectionnées
1 - L’Antiquité : Mésopotamie - Egypte – Grèce – Rome, etc.   
-Le Pharaon Psammétique II  (595 avt JC)

-Athlète tenant un disque (Discophore) (130-150 apr JC – Coll.Borghese)

-Jupiter (150 apr JC – Coll. Borghese)

-Marc-Aurèle (160 apr JC – coll. Borghese)

-Hermaphrodite endormi (130-150 apr JC). Ex-collection du pape Pie VI (Braschi). Côté pile et côté face : on peut remarquer qu'Hermaphrodite a été privé de son membre viril (était-il amovible?)

-Mithra, dieu iranien du soleil, sacrifiant un taureau (100-200 apr JC)

-Buste d’Octave-Auguste (à gauche)
-Fragment du décor d’un arc de Triomphe (garde prétorienne)

2 - Le Moyen Age
Triptyque en ivoire : épisodes de la vie de la Vierge - Paris (vers 1315)

Cor de chasse ou de guerre en ivoire (oliphant) - Italie (vers 1090)

Bassin - Egypte ou Syrie (vers 1330)


3 - Les Temps modernes
Carlo Crivelli (1435-95) : St Jacques de la Marche.

Sandro di Mariano Filipepi, dit  Botticelli (1145-1510) : Vierge à l’enfant.

Raffaello Sanzio - Raphaël (1483-1520) : Portrait de Balthazar Castiglione

Baccio Bandinelli (1493-160) : Mercure, dieu des voyageurs et des bergers. Marbre (1512) (à gauche)
Pietro Vannucci, dit Il Perugino (1448-1523) : St Sébastien. Le rapprochement entre les 2 œuvres attire l'attention sur les attitudes semblables.

Joos Van Cleve (1485-1540) : Portrait d’Homme

Hans Maler (1480-1529) : Portrait d’Anton Fugger, banquier, humaniste.

Dietrich Schro : Le Prince Electeur Ottheinrich von de Pfalz. Albâtre(1556)
Jean Goujon : Dalle funéraire d’André Blondel de Rocquencourt. Bronze.

Domenikos Theotokopoulos, dit El Greco (1541-1614) : Portrait d’Antonio de Covarrubias

Lambert Sustris (1520-84) : Vénus et Amour.

Pierre-Paul Rubens (1577-1640) : Le roi Ixion trompé par Junon qu’il voulait séduire. On reconnaît Junon (à droite) à son attribut traditionnel, le Paon.

Nicolas Poussin (1594-1665) : Paysage avec Orphée et Eurydice.

Domenico Fetti (1589-1624) : La Mélancolie.

Antoine Coysevox (1640-1720) : Buste de Charles Le Brun (à gauche)
Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Jules-Hardouin Mansard. Rapprochement. physique entre les deux personnages.
Vittore Ghislandi, dit Fra Galgario : Le comte Galeatius Secco Suardo. (à gauche)
Francesco Maria Schiaffino : Le duc de Richelieu, Maréchal de France, en habit de l’ordre du St-Esprit (1748). Rapprochement des attitudes et des costumes.

Félix Lecomte (1737-1817) : Jean Le Rond d’Alembert. Marbre. Et vue sur l'espace 19e s.

J.-Baptiste Greuze (1725-1805) : Le Fils puni.

J.-Honoré Fragonard : Figure de fantaisie (anciennement « Diderot »)

Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828) : Portrait de Mariana Waldstein, neuvième marquise de Santa Cruz.

Joshua Reynolds, Sir (1723-1792) : Master Hare enfant.

Augustin Pajou : Buste du peintre Elisabeth Louise Vigée-Lebrun. Terre cuite (1783)
Athénienne de Napoléon 1er aux Tuileries, par Biennais. 

Jean-Louis Jaley : Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans. Marbre (1842)

Jean Auguste Dominique Ingres : Portrait de Louis-François Bertin (1832)

Antoine Louis Barye (1795-1875) : Le Lion au Serpent. Bronze.

Eugène Delacroix : La Liberté guidant le Peuple (1830)

Trois petites salles rondes sur 3 thèmes : Le Jour – Vie de l’Homme et vie du monde – L’année.

« Géant » de Valenciennes (au fond), et une version de "Géant" par Raymond Hains 


Exposition temporaire : "L'Europe de Rubens" 
Pierre-Paul Rubens : Prométhée enchaîné


Voir toutes les oeuvres de la Galerie du Temps


 

NIORT

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Musée municipal Bernard d'Agesci.
26 Av. de Limoges. (ancien collège de jeunes filles)
(département : Deux-Sèvres)

Visite du musé Bernard d'Agesci le dimanche 14 juillet 2013.

Le musée Bernard d’Agesci, né d’une politique culturelle ambitieuse, est installé dans l’ancien lycée de jeunes filles Jean Macé situé avenue de Limoges à Niort. Situé en plein cœur de la ville, le Musée abrite 3 collections : Beaux-arts, Histoire Naturelle et un Conservatoire de l'éducation.
Vous pourrez ainsi découvrir les instruments de musique fabriqués par Auguste Tolbecque, grand luthier niortais ; apprécier une magnifique collection de faïences de Parthenay, ou encore lever les yeux vers un étonnant plafond en faïence, réalisé par Prosper Jouneau pour l'exposition universelle de 1889.
Ce vaste et très beau musée, est très agréable à parcourir : collections intéressantes, variées, très bien mises en scène. Il est parfois conçu comme un grand cabinet de curiosité. 

Afin de les protéger, diverses statues provenant de jardins publics de la ville ont été installées dans le jardin du musée. 
Léon-Charles Fourquet : Triptolème enseignant l'Agriculture. Marbre
Ernest Guilbert : Cain maudit
 
Léon Chervet : Giotto enfant. Marbre
Frédéric Etienne Leroux :Somnolence. Marbre 
Jules Isidore Lafrance : Achille. Marbre 

Dans le musée
Baptiste Baujault (1828-99) : Au Gui l’An neuf (Salon de 1870). Plâtre original. Le marbre original est au musée d’Orsay.
Baptiste Baujault : L’Education de Vercingétorix (1896). Plâtre.

Louis-Alphonse Combe-Velluet : Paysage du marais poitevin (1880)

Henri Chapu : Monument funéraire de Marie d’Agoult – A Daniel Stern. Plâtre du monument du Père Lachaise. Femme écrivain connue sous le nom de Daniel Stern.

Alexandre Oliva (1823-90) : Buste de René Caillié.

Paul Dubois : Le Courage ou Valeur militaire. Bronze.

Premier étage

Statue funéraire de Louis de La Trémoille (17e s.). Marbre.


Salle des objets d’art religieux
-Emaux limousins – plaques en ivoire (14e– 17es.)
-Riche collection d‘objets liturgiques (14e– 19es.) : calices, patènes, crucifix.
-Ensemble de précieux vêtements liturgiques.

Anonyme (17e s.) : Panneaux historiés de la chapelle du château de La Mothe Saint-Héray, peints d’après un ensemble gravé de Peter Van der Borcht (1545-1608). Ensemble exceptionnel.
5 grandes séries regroupant 12 ou 16 petits panneaux de chêne, illustrant des scènes de l’Ancien ou du Nouveau Testament.
A-Ensemble de 4 panneaux : parmi lesquels « Jonas tombe du bateau ».
B-Ensemble de 12 panneaux : parmi lesquels « Le Passage de la Mer rouge »

C-Ensemble de 16 panneaux (9 conservés) : parmi lesquels « Création d’Eve » - 
« L’Arche sur le mont Ararat, sortie de l’Arche » 
« Construction de la Tour de Babel ».

D-Ensemble de 16 panneaux : parmi lesquels « Annonciation » - « Adoration des Mages »

E-Ensemble de 16 panneaux : parmi lesquels "Caïn tue Abel" 
-"Construction de l’Arche de Noé" - "Le Déluge : montée des eaux".

F-Ensemble de 16 panneaux : parmi lesquels « Adoration du Veau d’or ».


Pierre Mignard : L’Espérance.
-La Foi. Allégorie, avec une femme et trois putti. Répliques d’atelier.

Julien Thibaudeau (1859-1963) : Entrée du Bosphore à Istanbul.
Plusieurs toiles orientalistes :
Charles Edouard Boutibonne : La Sieste(1881). Nu féminin.
Collection d’objets arabes : provenance : Iran, Turquie, etc.

Ec. française (17e) : La Dame au Livre.

Ec. française (17e) : Portrait d’un Jeune Homme.

Charles et Henri Beaubrun : Anne d’Autriche, Marie-Thérèse et le Grand Dauphin (1630). La Famille royale.
Simon Bernard de Saint-André : Vanité ou Les Bulles de savon. Nature morte.
Charles Parrocel : Combat entre Turcs et Chrétiens.

Georges Trautmann : La Chapelle en ruines – Les Chercheurs de Trésor.
Adriaen Jan van Ostade : Le Cabaret.
Hermann Saft-Leven (1609-85) : Patineurs.

Willem van Mieris : Vendeurs de Légumes (1730) 
- Vendeurs d’oignons (1750).
Willem Grasdorp (1678-1723) : Guirlande de Fleurs.

Alexander Coosemans : Fruits et crustacés.

Hermann van Steenwyck : Poissons, Gibier et Fruits.

Ec. hollandaise (17e) : Gros temps en mer. (à gauche de la photo)
Ec. hollandaise (17e) : Combat naval. (à droite de la photo)
Philips Wouvermans : Un Camp militaire.

Cornelisz Gerritsz Decker : La Chaumière au bord de l’eau.

Stefano Orlandi (1681-1760) : Diane et Actéon.

Simon Vouet (entourage) : Salomé. d’après Guido Reni.
Elena Recco (17e s.) : Nature morte aux Poissons.

Giacinto Diano (1731-1803) : Extase de St Augustin.

Domenico Fetti : Saint Augustin. Belle œuvre. Diagonale du vêtement.

François Desportes : Chien gardant du gibier.

André Bouys (1656-1740) : La duchesse d’Orléans,La Palatine(c. 1700). Manteau violet. Robe orange bordée de dentelles blanches. Elle tient une perle en poire dans sa main gauche
Louis de Boulogne : Thalie (1715)

Pierre Mignard (1612-95) : Françoise d’Aubigné.

Jean Raoux (1677-1734) : Portrait de Jean Restout.
Charles-Antoine Coypel (1694-1752) : Portrait de Démocrite.
-Athalie et Joas.

Alexis Grimou (1678-1733) : Le marquis d’Artaguiette en buveur(1720).

Pierre-Hubert Subleyras : Le Bon Samaritain.
Charles de La Fosse : Vierge de l’Annonciation.

J.-Marc Nattier (1685-1766) : Mme Adelaïde en Diane (1745).
Louis-Michel van Loo : Portrait de Louis XV (1767).

Gaspard Jean Lacroix (1810-78) : Le Coup de Vent.

 
Salle Augustin Bernard, dit Bernard d'Agesci (Niort 1756-1829) : Elève de Restout et Lagrenée.
Sur les 2 photos ci-dessus : La Justice La Muse Erato  – L’Enlèvement d’Europe 
-La jeune Dessinatrice –  La Famille Corneille 
–Mercure et Argus(d’après Salvator Rosa) - L’Abbé Maury.
-Piéta. Trois personnages : Vierge, Jésus et Marie-Madeleine. Grande composition modifiée par le peintre, après un acte de vandalisme.


Deuxième étage– Peintre et sculpteurs régionaux.
Louis-Georges Brillouin (1817-93) : La famille du condamné attendant les derniers adieux.
-Madeleine en prière  – Le Portrait de l’Hôte – La Fin du Voyage.
Louis-Georges Brillouin: Le Colporteur


Collection de bustes :
Gustave Crauk : Buste du général A. Segrétain. (1890). Marbre.
Baptiste Baujault : Buste d’Amable Picard (1877). Marbre.

Collection de pièces d’argenterie

Salle Tolbecque– consacrée à la lutherie et au luthier :
Une Viole de gambe par Auguste Tolbecque (1899)

Salle consacrée aux faïences de Parthenay
Plafond à caissons en faïence de Parthenay (1889), par Prosper Jouneau.


Salle Pierre-Marie Poisson (né à Niort en 1876 - 1953) : ensemble de sculptures orientalistes. (Un bronze de lui au musée d'Orléans : "Buste de son fils Claude")
Pierre-Marie Poisson : Danseuse Ouled-Naïl 

-Danseuses – BaigneusesPetite fille de Bou-Saada - Jeune fille à l'arc. Bronze (1926).
-Claude. Buste du fils de l’artiste.

Corot : Paysage
Frédéric Villeneuve : Les Moulins de Grésy-sur-Aix(Savoie)
Henri Zuber : La Forêt de Hêtres.

Julien Thibaudeau : Plusieurs scènes bretonnes.

Maxime Maufra : Souvenir d’Ecosse (1908).
Eliane Larus : Partie de Pêche (1981)

Henri Geoffroy (1853-1924) : A l'Asile de nuit. Grande composition nocturne sombre. Réalisme populaire.

Etienne-Barthélémy Garnier (1759-1849) : Pâris se contemplant dans un miroir.
Edmond Charles Joseph Yon : La Rivière d’Eure à Acquigny (1881)

François Bonvin (1817-87) : La Charité (1851).

Hippolyte-Félix Lanouë : Bord de la Neva à Saint-Pétersbourg (1855).
Ec. italienne (style de Giotto) : Ecce Homo ou Christ aux Liens. Ex coll. Campana.  

Eugène Nicolas Clément d’Astanières (1841-1918) : Un Bon petit Diable (Salon de 1900). Marbre.


Conservatoire de l’Education - Reconstitution d'une salle de classe.
Emile Louis Picault (1833-1915) : L’Etude affranchit la Pensée. Bronze


Histoire naturelle et collection ornithologique



TARBES

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Musée Massey

Le Musée Massey est installé dans un beau parc. Il a rouvert ses portes le 18 avril 2012. Il est désormais connu dans le monde entier comme le premier Musée international des Hussards
La belle collection de peintures est présentée au premier étage, dans deux grandes salles entièrement rénovées et dotées d’un éclairage de qualité.

Deuxième visite le jeudi 22 août 2013   (petit catalogue).

Edmond Desca (1855-1918) : L’ouragan. Le plâtre a été présenté au Salon de 1883.

Au premier étage
Première salle

Bernardo Strozzi (1581-1644) : Musiciens.
Carlo Francesco Nuvolone (1608-61) : Loth et ses Filles.

Sébastien Vrancx (1573-1647) :L’ancien port d'Anvers, ou Les Enfants de Mercure.
-Les Enfants d'Apollon. Les deux tableaux font partie d'une série intitulée "Les enfants des planètes".

Hans Vrederman de Vries (1525-1606) : Le Massacre des Triumvirs. Au premier plan, un alignement de têtes coupées. Grande composition complexe.
-Réception d’un Souverain.

Ec. de Carracche : Apollon.

Ec. italienne (17e) : Apollon.

Attr.à Frans de Vrient, dit Frans Floris (1516-70) : Le jugement de Pâris. Peinture maniériste flamande. Pâris, assis en bas, à gauche ; Vénus reçoit la pomme de la main de Pâris, Junon et Minerve sont déçues.

Baron François Pascal Simon Gérard(1770-1837) : Elève de David.
Achille retrouvant le corps de son ami Patrocle. Achille est assis au centre ; le torse nu de Patrocle repose sur sa cuisse droite. A droite, une femme lui apporte ses armes. Achille blond a les cheveux nattés !

Donato Creti (1671-1749) : Achille traînant le corps d'Hector autour des murailles de Troie. Achille est au centre, confortablement assis sur son char. La position d'Hector est assez bizarre…
Petrus van Hattich (17e) : Paysage de composition.

Paul de Vos (1595-1678) : Trophée de chasse. Nature morte. Un jeune chevreuil est placé en diagonale. A droite, un plat d'huîtres et une corbeille de fruits.
Ec. flamande (17e) : Chasse au Sanglier.
Ec. hollandaise (17e) : Marine.

Thomas de Keyser (1596-1667) : Portrait d'une jeune Hollandaise. (1631)
Très beau. Jeune femme très élégante, avec une grande fraise blanche très raffinée ; manchettes et coiffe de dentelles ; plastron brodé d'or. Ouverture à l'arrière plan sur un paysage.

Antonio Moro (1520-78) : Portrait d’homme.
Frans II Francken (1581-1642) : Salomon entouré de ses femmes. Clair obscur.


 Deuxième salle

Jacopo Carucci, dit Jacopo da Pontormo (1493-1557) : Christ aux liens.

Tisio dit Benvenuto da Garofalo (1481-1559) : Vierge à l'enfant.

Jan van Scorel (1495-1562) : Adoration des Mages.

Peter Cock (1502-50) : Vierge à l'enfant. Triptyque. A gauche, St Jean l'Evangéliste ; à droite, St Jérôme pénitent.
Federico Baroccio (1535-1612) : La Ste Famille.
Atel. Jean Gossaert : Vierge à l’Enfant.

Hendrick de Clerck (1570-1629) : Adoration des Mages. Grande toile, belle œuvre. 

Attr. à Alonso Cano (1601-67) : Ste Famille.
Mario Balassi : Ste Marguerite.

Theodoor van Thulden (1606-69) : Jésus et Marie-Madeleine.

Johann Georg Platzer (1704-61) : Jésus chassant les marchands du Temple. Très beau, très raffiné. Nombreux détails très finement peints, avec un soin extrême. Au centre, Jésus, vêtu d'une robe rose et d'un manteau bleu roi, lève son bras armé d'un fouet sur un marchand qui s'enfuit dans une attitude extravagante. Au premier plan, des objets renversés et des animaux ; à l'arrière plan, une architecture très complexe s'estompe peu à peu vers le fond (couleurs atténuées pour rendre la profondeur).
Ec. espagnole (17e) : St Jacques.

Juan Montero de Roxas : Ivresse de Noé (vers 1683). Grand peintre baroque espagnol. Noé étendu, nu, au premier  plan. Ses 3 fils sont à gauche ; l'un d'eux désigne son père en se moquant de lui.
Giacinto Brandi (1621-91) : St Sébastien.

François Pierre Bernard Barry (1813-1905) : Entrée du vieux Port de Marseille.
Charles Lapostolet (1824-90) : Le canal St Martin, Paris.

Jean-Léon Gérôme (1824-1904) : L’Idylle,L'Innocence ou Daphnis et Chloé. A gauche, debout, un beau jeune homme nu, blond, les fesses appuyées contre le rebord d'une fontaine. Il tient un bouquet de fleurs devant son sexe. A droite, une jeune fille intégralement nue, appuyée d'une main sur le rebord de la même fontaine. Entre les deux jeunes gens, un jeune daim.

Adrien Dauzats (1804-68) : Intérieur de l’Eglise St Jean des Rois à Tolède. Grande composition symétrique avec une cérémonie religieuse.
Johann Barthold Jongkind (1819-91) : Marine.
Charles Daubigny : Bords de l'Oise.
Luigi Loir (1845-1916)

Attr. à Le Dominiquin : Le Martyre de St Sébastien. Etude d’un détail.
Hendrick van Balen (1575-1632) : Le Triomphe de Neptune.
Ec. de Fontainebleau (16e-17e) : Le Lai d’Aristote.


D’autres œuvres vues précédemment :
Jean Tassel (1608-67) : Le Charlatan.
Pieter Jacobsz Van Laer(1582-1642) : Scène de marché.

Jean Michelin (1623-96) : Adoration des Bergers. Scène paysanne réaliste ; les bergers ne sont pas idéalisés, et portent des vêtements usagés et déchirés.
J.-Baptiste Leprince (1734-81) : Autoportrait.
Henri Borde : Ensemble d'œuvres.
Peter Wtewael (1560-1638) : La Nativité. Belle composition complexe traitée en clair obscur. Au centre, l'enfant Jésus d'où rayonne une lumière qui éclaire une belle tête de bœuf (à droite), et Marie (à gauche). Au premier plan, un agneau aux pattes liées, prêt pour le sacrifice. Trois sources de lumière : Jésus, la lanterne, l'ange à l'extérieur de la grotte.
William Gove Ferguson (1632-95) : Trophée de chasse avec oiseaux et gibier.
Cornelis Janssens van Ceulen (1593-1661) : Portrait de femme. Raffiné, élégant : elle porte une robe bleue, des perles dans les cheveux, aux oreilles, au cou, et trois rangs au poignet droit.

Antoine Forbera (XVII e) : Les trois âges de la vie. Vanité en trompe-l'œil.
Attr. à Sebastiano del Piombo (1485-1547) : Portrait de Cavalcanti.
G. del Pacchia (1477-1535) : Vierge à l'enfant et les saints. A droite, Pierre ; et Jean Baptiste avec Joseph (?), ou le père de Jean.
Louis Carrier-Belleuse (1848-1913) : Nature morte.
Pierre-Roch Vigneron (1789-1872) : Les Suites d'un duel. Six personnages. A gauche, au premier plan, un jeune homme blond est allongé sur le sol, mortellement blessé, la poitrine découverte ; il est soutenu par ses deux témoins.
François-Vincent-Matthieu Latil (1796-1890) :
Moralité du peuple en l'absence des Lois. Journées révolutionnaires de juillet 1830.
La fille d'un vétéran de la grande Armée. Scène d'intérieur assez pauvre. Une jeune fille pensive, assise dans l'embrasure d'une fenêtre, est penchée sur un travail d'aiguille. A droite, l'uniforme de son père est posé sur un fauteuil.

Jean-Alphonse Roehn (1799-1864) :Boissy d'Anglas, présidant la séance de la Convention du 1er prairial an III, salue la tête de Féraud, député des Hautes Pyrénées. (Voir tableau de Delacroix, sur le même thème)
J.-H. Vanderburch (1796-1854) : Effet de lumière sous une voûte.
Guillaume Chevalier, dit Gavarni (1804-88) : Série de pierres lithographiques.

Maurice Utrillo (1883-1955) : La Préfecture des Hautes-Pyrénées à Tarbes. Sous la neige.


Au rez-de-chaussée
Le musée international des Hussards

La collection rassemble plus de 15 000 objets évoquant 500 ans d’histoire et 34 pays.
Les grandes étapes du parcours muséographique mettent l'accent sur l’originalité tactique qui donna naissance au " phénomène hussard ", son expansion à travers le monde du 16ème au 20ème siècle, la permanence de l'origine hongroise dans l'identité et le rôle de Tarbes comme conservatoire pour la France.
Plus de cent cinquante mannequins et bustes, six cents armes, et une centaine de peintures d'artistes tels que Horace Vernet, Ernest Meissonnier ou Edouard Detaille racontent l’histoire mouvementée de ces hussards de trente pays différents.





12 - Expo : MASCULIN / MASCULIN

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Bien que j'aie consacré ce blog aux musées des Beaux-Arts de Province, je fais une exception en évoquant une magnifique exposition organisée par le musée d’Orsay.

Il fallait la voir absolument !    - dernier jour 12 janvier 2013

 "MASCULIN / MASCULIN - L'Homme nu dans l'art de 1800 à nos jours"

Visite de l'expo MASCULIN / MASCULIN le jeudi 10 octobre 2013

Les 200 oeuvres exposées (70 peintures, une vingtaine de sculptures, des dessins et photographies) sont regroupées en plusieurs ensembles thématiques. 


1-L’idéal classique 
Pierre Puget (1620-94) : Faune. Marbre (Marseille) 

Georges de La Tour (attr.) : St Sébastien soigné par Irène à la Lanterne (Rouen)


Pierre Mignard : Ecce Homo (1690 – Rouen)

Guido Reni : St Sébastien martyr (1620 – Louvre)

Jacques-Louis David : Patrocle (1780 – Cherbourg)

Thomas Lawrence : Satan exhortant ses Légions (Louvre)

Emile Peynot : Torse du Belvédère. Copie en marbre dans le cadre du Grand Prix de Rome (1881 - ensba)

Pierre-Narcisse Guérin : Orphée pleurant sur le tombeau d’Eurydice (Orléans)

Théodore Géricault : Académie d’homme debout(1808-12 – Rouen)

Nicolai Abraham Abildgaard : Philoctète blessé (1775 - Copenhague - ex-collection Rudolf Noureev)

William Blake : L’Ange de la Révélation (1803-05 - Met NYC)

Pierre et Gilles : Mercure. Enzo (2001 – coll. part.). Photographie peinte marouflée sur aluminium.


François Léon Bénouville : La Colère d’Achille (1847 - Montpellier)

Faune Barberini. Marbre (Munich). L'oeuvre présentée à l'exposition est une copie en plâtre du Louvre.

J.-Baptiste Frédéric Desmarais : Le Berger Pâris (1787 - Ottawa)

Gustave Moreau : Prometheus (1868 – musée Gustave Moreau). 2,05 x 1,22 m.

François-Joseph Heim : Thésée vainqueur du Minotaure (1807 – ensba)

Louis Vincent Léon Pallière : Ulysse et Télémaque massacrant les Prétendants de Pénélope (1812 – ensba)

Edward Burne-Jones : La Roue de la Fortune (1875-83 - Orsay)

Giulio Paolini : Mimesi. Plâtre (Nantes)

Pablo Picasso : Les Adolescents (1906 – musée de l’Orangerie).

Photos - Gaudenzio Marconi : Etude d’homme dans la position de la Création d’Adam(1870).

José Maria Sert : Le Monde bienheureux, étude de nu (1927-29).

Fred Holland Day : Jeune homme noir. Chef Ethiopien. Torse.
Edmond Lebel : Etude de nu masculin de dos (1850 - Orsay)

Raymond Voinquel : Hommage à Michel-Ange.

George Hoyningen-Huene (1900-68) : Horst à cheval (1931 - Hambourg)

Wilhelm von Gloeden : Concert de Flûte (1900)

Wilhelm von Gloeden : Modèle italien (1900) 


2-Le nu héroïque

Antonin Mercié : David. Bronze (1872 - Orsay)

Jules-Elie Delaunay (1828-91) : David triomphant (1874 - Nantes)

Nicolai Abraham Abildgaard : Le Suicide d’Adrastos sur le tombeau d’Atys (1774-75 – Aarhus)

George Desvallières (1861-1950) : Tireurs à l’arc (1895 - Orsay). Grand et très beau pastel : 1,37 x 2,27 m 


Gustave Moreau : Le Jeune homme et la Mort. Aquarelle (1881-82 – Orsay). 0,36 x 0,22 m.
Gustave Moreau : Le Jeune homme et la Mort.(Fogg Art Museum, Harvard University, USA) Huile/toile : 2,16 x 1,23 m. Non présent à l'exposition.

Gustave Moreau : Etude pour Hercule et l’hydre de Lerne. Pierre noire et sanguine (1876 – musée G. Moreau)

Pierre et Gilles : Hercule contre l’Hydre de Lerne. J.-Christophe Blin (2006) 
Armand Point : Eros (1896 – coll. part.)


Photos - Frank Eugene Smith : L’Archer(1914 – Munich)

George Platt Lynes (1907-55) : La deuxième naissance de Dionysos (1939).
Raymond Voinquel : Jean Marais (1938).

Herbert List : Plâtres dans l’Académie des Beaux-Arts (1946)


3-Les Dieux du stade

Eugène Jansson (1862-1915) : Epaulé jeté à 2 bras II (1913 – coll. part.)

Arno Breker (1900-91) : La Vie active. Plâtre patiné et doré (à gauche) (1939 – Gal. Alb Antiquités).

Pierre et Gilles : Achille. Staïv Gentis (2011)

Henri-Camille Danger (1857-1939) : Fléau ! (1901 - Orsay)

Kehinde Wiley : Ecce Homo (2009 – New York C)

Pierre et Gilles : Vive la France. Serge, Moussa et Robert (2006)

Antoine Bourdelle : Le Grand Guerrier. Bronze (1900 - musée Bourdelle)

Karl Sterrer : Le Titan, ou Atlas (1910 – Vienne)

Marsden Hartley : Madawaska - Acadian Light-Heavy(1940 – Chicago). Portrait d'un boxeur Acadien.

Alexandre Falguière : Lutteurs(1875 – Orsay)

David LaChapelle : Eminem, About to Blow (1999)

Photos - Patrick Sarfati : Sculptures du Foro italico – “Roma” – DiscoboleRameur (1985)

Jean-Loup Sieff : Yves Saint-Laurent nu, assis (1971).

George Hoyningen-Huene : Portrait de Horst P. Horst (1931 - Hambourg)


4-Dur d’être un héros
Alexandre Cabanel : L’Ange déchu (1847 – Montpellier)

Joseph-Désiré Court (1797-1865) : La Mort d’Hippolyte (1825 –Montpelier).

Johann Heinrich Füssli (1741-1825) : Hercule tuant l’Aigle de Prométhée(1781-85 – Zurich).

Jean Jules Antoine Lecomte du Noüy : Mort pour la Patrie(Salon de 1892 – Angers)

J.-Baptiste Giraud (1752-1830) : Achille blessé. Marbre. Morceau de réception à l’Académie royale de sculpture (1789 – musée Granet). Superbe.

Jean Duseigneur (1808-66) : Roland furieux (1867). Le plâtre a été présenté au Salon de 1831.


5-Nuda veritas
Photos - Richard Avedon : Andy Warhol et des membres de la Factory (1969). A gauche, Joe Dalessandro (nu) ; à droite, Andy Warhol.

Juergen Teller : Autoportrait avec Blanche Neige (2002).

RobertMapplethorpe : Dennis Speight (1980)

Lucian Freud : Parties de Leigh Bowery (1992).

Egon Schiele : Autoportrait 

Egon Schiele : Autoportrait agenouillé (1910)
-Autoportrait nu de dos (1910)

Egon Schiele : Autoportrait en Prédicateur. Crayon et gouache.

Richard Gerstl : Autoportrait à demi nu (1904-05 - Vienne).

Lucian Freud : David et Eli (2003-04)
Egon Schiele : Autoportrait nu (1912 - Vienne). 2 dessins.

Auguste Rodin : L’Age d’airain. Bronze.

Paul Richer : La Poursuite (groupe de 3 coureurs). Plâtre (1900). Trois mouvements différents.
Konrad Helbig : Noir sautant et son ombre (1968)

George Platt Lynes : « Orphée ». Trois photos du ballet de Balanchine.


6-Sans complaisance
Armand Bloch : Le Supplicié. Acajou (1902 – Montbéliard)

William Adolphe Bouguereau : Egalité devant la Mort(1848 – Orsay)

Ron Mueck : Dad Dead. Le père de l'artiste mort. L. 1,02 m.


J.-Jacques Henner : Jésus au Tombeau (1879 – Orsay)

Léon Bonnat: Job (1880 - Bayonne)

Auguste Rodin : Etude de Balzac. Plâtre (1894 – musée Rodin).
Une photo à l'arrière plan :
Nan Goldin : Stefan in the Bathtub, Sag harbor (1999)

Photos - Frank Stürmer : Tudor, Bucarest(2004)
Raymond Voinquel : Pierre (allongé).


7-Im Natur
Ludwig von Hofmann : Six Garçons se baignant (1908 – Zurich)

Georges Paul Leroux : Les Baigneurs du Tibre (1909 – Beauvais)

Hippolyte Flandrin : Jeune homme nu assis (1836 – Louvre)


Wilhelm von Gloeden : Caïn, Taormina (1913 - Vienne). 

Photos – RobertMapplethorpe : Ajitto(1981)

Rudolf Koppitz : Dans les bras de la nature (1923 - Vienne).

Rudolf Koppitz : Le Lanceur de pierre (1923).

George Minne : Agenouillé à la Fontaine. Bronze (1898 – Louvre)

Karloman Moser : Le Printemps (1900).

Ferdinand Hodler : Regard dans l’ infini III (1903-06 - Lausanne).
Frantisek Kupka : Méditation. Pastel en camaïeu (1899)
Edvard Munk : Les Baigneurs (1915 – Oslo)

Vilmos Perlrott Csaba (1880-1955) : Garçons se baignant (Pécs – 1911)

Paul Cézanne : Baigneurs (1890 - Orsay)

Frédéric Bazille : Pêcheur à l’épervier (1868 - ancienne coll. Rau, Remagen)

Photos - Wilhelm von Gloeden : Nu masculin. Pascuale.

Herbert List : Ikarus sur Sfakia. Crète (1937 - Munich).


8-Dans la douleur
Francis Bacon : Figure allongée (1969 – Bâle)

Jules-Elie Delaunay : Ixion précipité dans les Enfers (1876 - Nantes)
George Platt Lynes : Ixion sur sa roue (1938). 

Francis Bacon : Triptyque. Trois personnages dans une pièce (1964 – Centre Pompidou)

Juste Becquet : L’Abîme. Marbre (1901 – Orsay)

Henri Léon Greber : Coup de grisou. Marbre(Orsay)

Louise Bourgeois : Arch of Hysteria (1993). Bronze.
Egon Schiele : Nu allongé à la serviette verte (1910 - Vienne). Aquarelle.

Jean Cocteau : Maison de santé (1928). Dessin.

Adi Nes : Noé (2006).

Kehinde Wiley : Etude pour la Mort d’Abel (2008)

Camille Félix Bellanger : Abel (1874-75).

David LaChapelle : Would-Be Martyr and 72 Viergins (2008).

J.-Jacques Henner : Adam et Eve trouvant le corps d’Abel (1858 - ensba)

Pierre et Gilles : La Mort d’Adonis. Paul (1999)

Henri Foucault : Homme en noir (2008). Couvert de cristaux Swarovski.

George Platt Lynes : LeSomnambule (1935 - Hambourg).


9-Le corps glorieux
Alfred Courmes : Ex-voto à St Sébastien 

Alfred Courmes : St Sébastien de dos à l'écluse St Martin.

Gustave Moreau : St Sébastien

Gustave Moreau : St Sébastien avec l’ange. Dessin.

Claude Ferdinand Gaillard : St Sébastien (1876 – Orsay)

François-Xavier Fabre : St Sébastien expirant (1789 – Montpellier)

Angel Zàrraga : Ex-Voto de St Sébastien (1910 - Mexico)

Horace Le Blanc : Martyre de St Sébastien (1624 – Rouen)

William Bouguereau : La Flagellation du Christ (1880 - La Rochelle)


10-L’objet du désir
Jean Broc : La Mort de Hyacinthe (1801 – Poitiers)

Pierre et Gilles : David et Jonathan. Jean-Yves et Moussa (2005)

Gustave Moreau : Jason et Médée (1865 – Orsay).

Gustave Moreau : Œdipe et le Sphinx (1864 – musée Gust. Moreau). Dessin. 

Pierre et Gilles : Ganymède. Frédéric Lenfant (2001). Triptyque.


Eustache Le Sueur : Ganymède (1630 – coll. part.)

Jean Delville : L’Ecole de Platon (1898 - Orsay) 

Jean-Antoine Idrac : Mercure inventant le caducée. Marbre (1878 - Orsay)


Ferdinand Hodler : Printemps III (1907-10).

Claude Marie Dubufe : Apollon et Cyparisse (1821 – Avignon)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Le Sommeil d’Endymion (1791 – Montargis)


11-La tentation du mâle
Photos - Will McBride : Schloss Salem (1959 - Munich)

Herbert Tobias : La Ballade de la dépendance sexuelle (1954)

Boris Ignatovitch : Le Bain (1935)
Gulielmo Plüschow : Amitié. Deux hommes dans l’embrasure d’une porte.
-Nu masculin allongé de dos (1900).

George Platt Lynes : Nu masculin (1935).

Cecil Beaton : Johnny Weissmuller en Tarzan (1932 - Londres) 

Orlan : L’Origine de la Guerre. En réponse à "L'Origine du Monde " de Courbet..

Zoe Leonard : Pin-Up n° 1, Jennifer Miller en Marilyn Monroe (1995). Femme à barbe, artiste.

Dessins – Jean Cocteau : Les Amants. Le Sommeil (1946-47)

Jean Cocteau : Jeune marin assis (1925-28) 
– Toulon-Le Faron (1931)
Andy Warhol : Homme nu couché (1956)


David Hockney : Bain de soleil (1966 - Cologne)

Extraits du film de David Hockney : « A bigger Splash » (1975).

Alexandre Deineka : La Douche. Après la Bataille (1944 – Kursk)

Paul Cadmus : Le Bain (1951 – New York C)

Paul Cadmus : Finistère (1952 - New York C)

Giorgio de Chirico : Visite aux Bains mystérieux I (1935)

Aristide Maillol : Le jeune Cycliste. Bronze (1907-08 - Orsay)

Extraits du film de James Bidgood : « Pink Narcissus » (1971).

Et deux caricatures :


Voir l'expo sur le site du musée d'Orsay

Vidéo : visite de l'expo (You Tube)


BEAUFORT-en-Vallée

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Musée Joseph Denais
(département : Maine-et-Loire)

Né à Beaufort en 1851 dans une famille bourgeoise sans fortune, Joseph Denais se passionne très tôt pour l’histoire de sa « petite patrie ». Clerc de notaire, il devient journaliste grâce à son engagement dans le milieu catholique social. Volontaire et pugnace, Joseph Denais gagne alors la confiance de Beaufortais qui lui donnent nombre d’objets témoins de la vie locale. Pour compléter les collections amassées lors de ses voyages, il recourt aux dépôts auprès de musées comme Cluny.
Ce cabinet de curiosités est l’aboutissement du rêve de Joseph Denais qui a créé ce musée en 1905. Il est installé dans un curieux bâtiment, agrémenté d'une extension dans une ancienne caisse d'épargne. Il a été récemment rénové par les soins du Conseil Général et inauguré en 2011. La rénovation a respecté l'esprit du lieu, et rend compte du charme de ces accumulations.
Le musée Joseph-Denais de Beaufort-en-Vallée est la dernière collection européenne du XIXe siècle qui relie la conception moderne du musée aux multiples formes qui l'ont anticipée : cabinet de curiosités des encyclopédistes, studioli de la renaissance italienne, etc.
Près de 7 000 objets constitue une collection foisonnante au caractère encyclopédique. Si l’histoire de Beaufort constitue sa « colonne vertébrale », tous les domaines y sont représentés : archéologie, égyptologie, ethnographie, beaux-arts et histoire naturelle. Un parcours de sept salles s’ouvre alors aux visiteurs. Dans la galerie d’histoire naturelle, les collections abordent la minéralogie, la paléontologie, l’ornithologie et la zoologie.
Un musée rare et très agréable à découvrir.

Visite du musée Joseph Denais le dimanche 20 octobre 2013

Le sire Guérin de Fontaine, vainqueur des Anglais en 1421. Plâtre.

Dans l’escalier
David d’Angers : Buste de George Washington (1828). Plâtre patiné.


1-Galerie d’histoire naturelle
Dans la galerie d’histoire naturelle, les collections abordent la minéralogie, la paléontologie, l’ornithologie et la zoologie.

Ferdinand Taluet (1821-1904) : Empédocle. Plâtre (Salon de 1875). Philosophe Grec.

2-Salle des Beaux-Arts
Un ensemble intéressant de sculptures d’artistes académiques du XIXe siècle :
Au premier plan, buste d'Arsène Houssaye, par Jules Noêl

Max Blondat : Jeunesses(1904). Plâtre.
-Plusieurs exemplaires de la « Fontaine de la Jeunesse » à Dijon, Denver, Odessa…

Georges Saulo (1865-1945) : Paradis perdu (1896). Groupe en plâtre.

J.-Marie Boucher : Antique et Moderne. Plâtre (Salon de 1901). Le marbre est au musée de Nantes.

Auguste Bartholdi(1834-1904) : Modèle au 1/3 du groupe principal du Monument commémoratif des Trois Sièges de Belfort (1912). Plâtre. Recto et verso. 
-Le groupe en bronze est à Belfort.

Louis Noël : Beaumarchais – David d’Angers – Le comte Alfred de Falloux, etc. Plâtres.
Lucien Pallez : La Pleureuse. Monument à Henry Litolff. Plâtre (1900).
-Buste de Henry Litolff. Plâtre.
Henry Litolff était un pianiste et compositeur virtuose. Son tombeau (buste et pleureuse en bronze) est l’œuvre de du sculpteur Lucien Pallez (Cimetière de Colombes).

Maximilien Louis Bourgeois : Le peintre Eustache Le Sueur. Plâtre.  
-La sculpture de pierre orne l’Hôtel de Ville de Paris.

Paul Loiseau-Rousseau : Bébé s’amuse. Marbre (1902).

Robert David : Mon Fils Pierre. Marbre (1862)
David d’Angers : Profils en grands médaillons – Rouget de Lisle. Plâtre.
Jérôme Gohier (1746-1830). Plâtre. Membre du Directoire, consul général de France à Amsterdam. 
-Jérôme Gohier. Médaillon en marbre au Père-Lachaise.

Camille Claudel : La petite Châtelaine. Bronze (1895)
Nombreux petits plâtres et terres cuites de plusieurs sculpteurs.

Peintures :
Jules-Eugène Lenepveu : Portrait de Joseph Denais (1893)

Amable Paul Coutan : L’Assomption de la Vierge. Grande toile.

Antoine Talcourt(1638-85) : Annonciation. Ce tableau aurait été donné à l'église par Madame de Montespan que ce tableau représente sous les traits de la Vierge. La sœur de Madame de Montespan, Marie-Madeleine Adelaïde de Rochechouart était abbesse de Fontevrault depuis 1670.

Blanche Noriac : La petite Savetière (Salon de 1897)
Nombreuses petites toiles représentant des paysages des environs de Beaufort.
Armand Cassagne, etc.

Vitrines thématiques présentant divers objets : Faïences - Porcelaines de Sèvres - Verreries, etc.

Autres salles thématiques :
3-Salle de l’archéologie méditerranéenne
Trois momies et de nombreux petits objets égyptiens provenant de fouilles.

4-Beaufort des origines au Moyen Age
Objets d’archéologie locale

5-Beaufort sous l’Ancien Régime

6-Beaufort de la Révolution au XIXe siècle.
-La Révolution à Beaufort
-La Garde nationale
-La Musique municipale
-Les poids et mesures, etc.

7-De la guerre de 1870 à la Première Guerre mondiale

8-Les voyages de Joseph Denais
Objets divers présentés dans des vitrines.


Pour voir le site du musée Joseph Denais

NEVERS

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Musée municipal de la Faïence
(département : Nièvre)

Visite du musée le mercredi 30 octobre 2013

Créé en 1844 par la municipalité de Nevers, le musée est installé depuis 1975 à l'emplacement de l'ancienne abbaye bénédictine Notre-Dame, transformé en hôtel particulier (maison Roussignhol) au XIXe siècle.

En 2003, le musée ferme au public pour préparer les lieux à de grandes transformations. Une année entière est nécessaire pour emballer, répertorier, photographier et mettre en caisse, l’ensemble du fonds. Petit à petit, un autre musée se dessine, composé de vestiges médiévaux mis en valeur, de bâtiments modernes réhabilités et de constructions contemporaines qui donnent à l’établissement, les moyens architecturaux dont il a besoin pour exister. La surface de fonctionnement est multipliée par quatre. Le musée a fait l'objet de travaux de rénovation de 2007 à 2013. (dix ans de travaux)
Aujourd’hui le musée compte environ 19 000 pièces tels que peintures, sculptures, céramiques, verres émaillés, estampes, dessins, meubles, objets monnaies et autres. Une place prépondérante est réservée aux faïences et aux verres émaillés. Mais le fonds Beaux-Arts que possède le musée n’est pas ignoré et certains espaces lui sont dévolus.
Ce nouveau musée est magnifique et très agréable à parcourir. L’intégration d’éléments d’une architecture médiévale dans un espace contemporain est une vraie réussite architecturale.


Salle des Sculptures :
Jean Gautherin (1840-90) : Clotilde de Surville. Plâtre (1877). Le marbre est au musée d’Orsay (1879). Poétesse (1405-98). 
Ernest Tixier : David lançant sa fronde. Marbre. 

Philippe-Louis-Edmond Cougny : Après la Bataille. Plâtre (1879)

André Allar : Mlle Lili ou L’Enfant au chat. Marbre (1878) (de gauche à droite)
Jean Gautherin : Portrait du jeune Pierre L. Plâtre (1883)
Alix Marquet (1875-1939) : Buste deRoger Bureau. Plâtre (1883)
-Jacqueline Leboeuf. Plâtre (1905)

Vitrine contenant des œuvres de sculpteurs animaliers : Etienne-Maurice Perrat – France Bruffault – Auguste Cain – Emmanuel Frémiet– etc.


Premier étage 
Salle des verres émaillés (ou verres filés) - Une étonnante et rare collection de "Paradis".


Salon du 17esiècle
Jacques Courtois, dit Le Bourguignon : Bataille de Cavalerie.

Roger de Piles (1636-1709) : Femme à la Collerette

Bernardo Cavallino (1616-56) : Ste Agathe guérie par St Pierre.

Giuseppe Ruoppoli (1631-1710) : Nature morte aux fruits et fleurs.

Pier Francesco Mola : Le Repos de la Ste Famille.

Bonaventura Peeters (1614-52) : Bataille navale.


Salon du 18esiècle

Pierre-Jacques Cazes : Le Jugement de Pâris 

Pierre-Jacques Cazes : La Toilette de Vénus.

Charles-Antoine Coypel (1694-1752) : Alceste rendue à son époux par Hercule.
Pierre Jouffroy : Vénus et Anchise – Venus et Omphale – L ’Enlèvement de Perséphone – Orion et l’Aurore.

Charles de La Fosse (1636-1716) : Hercule entre la Volupté et la Vertu. Ce tableau ornait le salon du billard du château vieux de Meudon.

Salon Maurice Bardin
Johan Barthold Jongkind : 2 aquarelles – Montapin – Danseuse au tambourin.


Deuxième étage 
Salle des faïences

Sous les combles 
Galerie de peintures du 19e siècle

Emile Clerget (1836-80) : Homard.
Dominique Rozier : Fleurs
Irène Bizard : Oranges.

Anaïs Beauvais (1832-98) : La Sirène et le Berger.

Eugène Jaudelle : La Croisade des enfants.

Amédée Bar : Les Femmes franques.
Auguste Sutat : La Mort de Rachel.

Hector Hanoteau (1823-90) : Les Nénuphars (1885) (la grande toile)

Jules Achille Noël (1810-81) : Le Port de Fécamp (1877)

Ec. de David : Portrait du Dr J.-Baptiste Léveillé, médecin de l’armée de Napoléon.
Théodore Claude Félix Caruelle d’Aligny : Environs de Rome, vue prise à la Serpentara. Nocturne (en bas à droite). 
Antoine-Jean Gros (1771-1835) : Femme au Turban.
Gustave Mohler : Le Père Jean Gelé.

Léon Cogniet (1794-1880) : Portrait de M. André Grinsour.

Urbain Bourgeois (1842-1911) : Scène de Déluge.

Maximilien Luce : Portrait de Félix Fénéon (+ revers) (1903)

Maximilien Luce : Portrait de Mme Fanny Fénéon (1902) (à gauche)
Pierre Hodé (1889-1942) : Le Boxeur Fred Bretonnnel (1925)

Maurice de Vlaminck (1876-1958) : Nature morte.
Moïse Kisling (1891-1953) : Marine.
Maurice Utrillo (1883-1955) : Le Lapin agile.
Suzanne Valadon (1865-1938) : Le Grand Arbre.

Pierre Hodé : Le Port de Honfleur.
Emile Boyer : Le Moulin hollandais.

Francis Picabia : La Rivière, bord de la Doucine.
Edouard Goerg : Sancho Pança – La Jolie Femme.
Moïse Kisling : Nature morte à la Cruche.

Robert Poughéon (1886-1955) : Homme agenouillé. (acquisition récente )

Dessins de : Marcel Gromaire – André Derain.
Georges Seurat : L’Attelage.

Sculptures : Bustes 
Alix Marquet : Buste de Paul-Louis Martin, dit des Amoignes. Plâtre.
Philippe-Louis-Edmond Cougny : Buste de M. Hector Hanoteau. Plâtre.
Jean Gautherin : Théodore Caruelle d’Aligny (1875). Bronze. 



Dans la cathédrale : une exceptionnelle collection de vitraux contemporains
Jean-Michel Alberola
Autres ensembles de vitraux de : Raoul Ubac - Claude Viallat - Gottfried Honegger - François Rouan - etc. 



Plus d'informations sur les faiences et les collections du musée de Nevers



BERNAY

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Musée des Beaux-Arts – Palais abbatial
(Département : Eure)

Ce musée a été créé en 1866 à la suite de la proposition d’Alphonse Assegond de céder sa collection d’objets d’art à la ville de Bernay. Il rassembla une collection unique de faïences du Vieux Rouen et la donna au Musée dont il devint le premier Conservateur. Le Musée des Beaux-Arts est installé dans l’ancien logis abbatial construit à la toute fin 16e et au début 17e siècle. Réparties sur deux niveaux, les collections sont d’un grand intérêt artistique et historique.
Dans le hall d’entrée, la collection de sculptures accueille les visiteurs. Des œuvres d’Albert Miserey, Louis Emile Decorchemont, Raymond Duchamp-Villon. Des moulages réalisés au 19e siècle des plus grandes œuvres de l’histoire de la sculpture jalonnent le parcours de visite.

La collection de faïences, composée de plus de mille pièces, clos la visite du musée et permet d’admirer un bel éventail de faïences de Rouen, de Delft, de Never, de Strasbourg, etc.
Petit musée éclectique et soigneusement présenté. Belle collection  de céramiques anciennes (surtout Rouen XVIIIe), coffres Renaissance, sculptures et peintures.

Deuxième visite le mercredi 11 décembre 2013

Entrée - Salle des sculptures 
Albert-Ernest Miserey (1862-1938) : Le Poison des Borgia. Plâtre (1874)

Louis-Auguste Lévêque (1814-78) : Lesbie. Marbre. (à gauche)
Léon Fagel (1851-1913) : La Sculpture. Plâtre original (1907) (au fond)

A. Pétrelle : Allégorie du rêve. Marbre.

Anonyme : Le Repos de Prométhée. Grand plâtre.

Louis-Emile Decorchemont (1851-1921) : Jeune Martyr. Plâtre (1877)

Raymond Duchamp-Villon (1887-1968) : Les Amants. Bronze.

Thomas Couture : Portrait de Lottin de Laval.

François Escalard : Intérieur de la halle de Bernay (1877).

Michel-Hubert Descours : Portrait de Mme Anne de Ticheville

Michel-Hubert Descours : Portrait de M. Viel – Portrait de Mme Viel (sur le mur)
-Descente de Croix (1732)

Charles Le brun : Le Triomphe de Louis XIV.

Louis Valtat : La Lecture (1893)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Deux pendants - Scènes de genre galantes.
-La Frayeur du Serpent

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : La Frayeur de l'orage.
Charles-François Daubigny : Paysage

André Mare : La Dactylo (1922)

Denis-Pierre Bergeret : Le Cuisinier embarrassé
Barye : Lion marchant. Bronze

Dans l’escalier

Ec. de Melchior de Hondecoeter : Oiseaux et Gibiers. (à gauche)
M. Quost : Fleurs du Matin (1885)
Pieter van Boucle (ou Bouck) (1610-73) : Chien et chat se disputant des poissons.

Premier étage
Giuseppe Gambarini (1680-1725) : L'amour maternel. Autrefois dans un cadre ovale. Ancienne collection Campana.

Carlo Cignani (1628-1719) : La Charité. Une Mère et trois enfants.

Atelier de van Balen : Allégorie de la guerre. Au centre, une femme entourée de nombreuses pièces d'armures ; à l'arrière plan, des scènes de pillages et de meurtres.
Attr. à Nicolas Poussin : L’Enfant Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon

Attr. à Jacopo Robusti, dit LeTintoret : Portrait d'un Procurateur de St Marc.

Collection de céramiques grecques et étrusques. Ancienne collection Campana.

Nombreux tableaux flamands.
Attr. à Gérard Dou : La Main blessée

Jan van Goyen : Les murs de DordrechtLe Château fort de Dordrecht
Peter Neefs :Intérieur d’église gothique

Gillis de Winter : Scène de rue.
Anthonie Victoryns : Le Chirurgien du village
Anonyme : Fumeurs de pipe dans une auberge
Daniel Teniers II : Fumeurs et Musiciens
Adrien Brouwer : Le Dentiste

Adriaen Coorte : Nature morte aux pêches.
Claes Molenaer (1630-76) : Paysage d'hiver en Hollande.
Richard Brakenburg : Moines et Religieuses en goguette

Barent Fabritius : Homme lisant

Alonso Cano : Moine en prière

François Alfred Delobbe (1835-1920) : Pyrame et Thisbé. Nocturne. Un jeune homme nu allongé. Camaïeu de vert. (Salon de 1875)
Héros d'une légende babylonienne rapportée par Ovide. Ce sont deux amoureux dont les parents, brouillés, refusent le mariage. Ils communiquent par une fente dans le mur mitoyen de leurs maisons. Ils décident de s'enfuir et se donnent rendez-vous sous un mûrier. Arrivée la première, Thisbé aperçoit une lionne à la gueule barbouillée de sang. Elle s'enfuit en abandonnant son voile. Pyrame découvre le voile taché de sang, croit que Thisbé a été dévorée, et se perce de son épée. Thisbé revenue vers le mûrier, trouve Pyrame privé de vie, et se tue à son tour. Le mûrier, qui portait des fruits blancs, se gorge de leur sang et devient noir.

H.-François Riesener (1808-78) : Portrait du colonel Hubert de la Huberdière.
François Lemoyne : Une muse.
Lecointe : Le Figuier maudit
Philippe de Loutherbourg (1740-1812) : Marine. Clair de lune.
Jules Noël (1810-81) : Vue de Brest.

Œuvres Orientalistes :
Prosper Marilhat : Vue d’Orient. Mosquée
Carpeaux : Rieuse aux Roses – Rieur Napolitain

Victorien Lottin de Laval : Rue du Caire en 1846 (en haut)
P.H. Théodore Tetar van Elven : Vue d’Orient. Minaret

Anonyme : Portrait de Charles de la Tremoille et sa soeur (à gauche)
Attr. à Pierre Mignard : Portrait du duc de Bourgogne enfant.

Trois petites toiles de : Bonington - Constable - Diaz.
- Maurice Marinot -

Une découverte exceptionnelle :
Le trésor de Berthouville est un trésor archéologique découvert en 1830 par un laboureur sur le territoire de la commune de Berthouville, près de Bernay, en Haute-Normandie. Il comprend une centaine de pièces d'argenterie. Il est actuellement conservé au Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale de France.

NIMES - Carré d'Art

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Carré d’Art
Musée d’art contemporain 

Visite du Carré d'Art le samedi 19 septembre 2015

Inauguré en 1993, l’ouverture de Carré d’art-musée d’art contemporain est un témoin réussi de l’ouverture à l’art contemporain.

Installé depuis 1993 dans le superbe bâtiment conçu par l’architecte britannique Lord Norman Foster, la collectiondu Musée d'Art Contemporain illustre la période des années 1960 à nos jours, avec près de 400 œuvres réunies autour de trois axes majeurs :
- un panorama de l'art français avec la représentation de grands mouvements et des ensembles de figure singulière,
- une identité méditerranéenne autour du sud de la France, de l'Espagne et l'Italie
- une présentation des tendances anglo-saxonnes et germaniques.

Le maire de Nîmes, Jean Bousquet, missionne le collectionneur d'art contemporain Bob Calle dès 1985 pour monter le projet de la collection permanente du Carré d'Art. Ce dernier assure la direction de cet équipement de 1986 à juin 1993.
Bob Calle est le père de la plasticienne Sophie Calle.

Hall d’entrée :
Richard Long (né en 1945) : Mud Live (1990-93)


Une exposition en hommage à Bob Calle (1920-2015), cancérologue et collectionneur d’art contemporain, a été organisée au Carré d’Art.
Martial Raysse (né en 1936) : carré lumineux

François Dufrêne (1930-82)

Mimmo Rotella (1918-2006)

Raymond Hains (1926-2005)

César Baldaccini, dit César(1921-98)

Robert Filliou (1926-87)

De gauche à droite : Niele Toroni (né en 1937) et Daniel Buren (né en 1938)

De gauche à droite : Claude Viallat (né en 1936)
-André Pierre Arnal (né en1939)
-Simon Hantaï(1922-2008)

Gérard Garouste (né en 1946)

Jean-Michel Alberola (né en 1953) : Suzanne, la Régence ou La Peinture intermédiaire (1984)
-Yves Oppenheim (né en 1948)

Sigmar Polke(1941-2010) : Les 4 Saisons (1988)

Gerhard Richter : Abstraktes Bild (1989)
-Günther Forg (né en 1952)

Christian Boltanski (né en 1944) : Monument 85

Neil Beloufa : Rationalized Room (2015)

Davide-Belula (né en 1978) : Burnt Paintinget empreinte (2013)

Melik-Ohanian (né en 1969) : Girls of Chilwell

Martin Honert : Petit Martin à table (1993)
Sur le mur du fond, une œuvre de Philip Guston

Anne-Marie Schneider (née en 1962) : La Mer bleue (2012)

Marc Pataut (né en 1952) : polyptique photos.
-La table, interview de Mark Ligocki chez son frère Wadeck, rue de Dijon, cité de la Fosse 10, Billy-Montigny (1996-2000)
Nombreuses photos d’artistes différents

Etienne-Martin (1913-95) : Paravent. Recto-verso
Et plusieurs dessins

Thomas Schütte : La Vie de Mohr – Les Collectionneurs (collection de chaussures) (1988-89)

Dieter Roth : Grand Dessus de Table (1982-83)

Kerry-James Marshall : We Mourn Our Loss

Sigmar Polke : Fugitifs


En ville, sur la place du marché
Martial Raysse : Fontaine au crocodile (emblème de la ville)  


Devant les arènes
Serena Carone : Sculpture représentant le torero Nimeno II. Bronze




Jean-Charles Lallement : Monument-pyramide « Aux héros et martyrs du combat pour la liberté – 1940-1944 ». Inauguré en 1954.




MONTPELLIER - Musée Fabre

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Musée Fabre 
(département : Hérault)

Visite le vendredi 18 septembre 2015

Le musée Fabre a été créé à la suite d'une proposition en 1824 du baron François-Xavier Fabre (1766-1837), peintre et collectionneur, de faire don à la ville de ses collections, à condition qu’elles soient à l'origine d’un musée. Le maire de l'époque, Ange-Jean-Michel-Bonaventure Marquis de Dax d’Axat, premier président de la Société des Beaux-Arts de Montpellier, et ami du baron Fabre, est aussi un amateur d’art. Il sera l'initiateur de la création du musée. En janvier 1825 il réunit un conseil municipal extraordinaire au cours duquel la donation est validée par un vote unanime. Après trois ans de travaux financés par la municipalité, le musée ouvre ses portes le 3 décembre 1828.
D’autres collectionneurs ont enrichi les collections : Antoine Valedau (1777-1836), Alfred Bruyas, ami de Gustave Courbet, et la famille de Frédéric Bazille.
Le musée a été fermé de 2003 à 2007 pour permettre un agrandissement et une réorganisation des espaces d'exposition qui ont été portés de 3 000 à quelque 9 000 m2 dont une salle d'expositions temporaires de 1 000 m2. Une nouvelle aile a été créée pour la peinture contemporaine.

Le hall d'entrée est décoré d'une mosaïque conçue par l'artiste Daniel Buren.

A l’occasion de la rénovation du musée, Pierre Soulages a offert 20 toiles emblématiques de sa peinture entre les années 1950 et aujourd'hui. Elles sont exposées dans deux salles spécifiques.

Le Musée Fabre a rouvert ses portes le samedi 3 février 2007, révélant à nouveau la richesse de ses collections qui en font définitivement, maintenant qu’elles peuvent se déployer largement, l’un des trois ou quatre plus grands établissements de province.
En 2007, le fonds comporte 1 800 tableaux, 300 sculptures, 4 000 dessins et 1 500 gravures. Il est complété par une collection de plusieurs milliers d'objets d'art4. Seules 900 œuvres sont exposées.

Devant la richesse, l’importance et la qualité des œuvres on se surprend à se demander quels sont les artistes qui ne sont pas représentés dans ce magnifique musée ?…  
La liste des oeuvres ci-dessous est loin d'être exhaustive.


Pieter II Brueghel : Rixe de Paysans

Anonyme : L’Etude de dessin. Deux jeunes garçons

Pierre-Paul Rubens : Portrait de Frans Francken l’ancien
Pierre-Paul Rubens : Allégorie de l’Autriche attaquée par les Princes Protestants

Cornelisz De Heem (1631-95) : Nature morte de Fruits et de Fruits de Mer
David Teniers (1610-90) : plusieurs œuvres. Tabagie
David III Ryckaert: Un Arracheur de dents
Pieter Neeffs l’ancien (1578-1659) : Intérieur d’une église de nuit

Nicolaes Eliasz, dit Pickenoy (1590-1653) : Portrait d’Homme (1650)
Jacob van Ruysdael : Cascade dans un Bois de Chênes

Gabriel Dou (1613-75) : La Souricière

Jan Havicksz Steen (1626-79) : Comme les Vieux chantent les Enfants piaillent
Jan Havicksz Steen Le Repos devant l’Auberge
Gerard Metsu (1629-67) : Jeune Homme écrivant – Marchande de Harengs
Philips Wouwerman (1619-68) : Marche d’Armée
Adriaen van Ostade : Intérieur d’un Cabaret
Frans van Mieris (1635-81) : L’Enfileuse de Perles

Gerrit Berckheyde : Vue de la place du grand Marché et de l’église St-Bavon à Haarlem
Claes Pietersz Berchem (1620-83) : Les Fagots


Raffaello Sanzio, dit Raphaël : Portrait de Laurent II de Medicis, duc d'Urbin

Alessandro Allori (1535-1607) : Vénus et Amour (1570)
Alessandro Allori : St J-Baptiste dans le Désert 
Francesco Albani (1578-1660) : Adam et Eve chassés du Paradis (1650-60)
Francesco Albani : Loth et ses Filles
Jean Cousin : La Charité
Palma le jeune (1548-1628) : Le Massacre des habitants d’Hippone (1593) 

Andrea Vaccaro (1604-70) : Le Martyre de Ste Agathe (1640)

Paolo Caliari, dit Véronèse : Le Mariage mystique de sainte Catherine

Ghirlandaio : Portrait d’un jeune Homme – Portrait d’une jeune Fille
Jacopo dal Ponte, dit Bassano (1515-92) : Judas et Thamar
Giovanni Francesco Barbieri, dit Guercino ou Le Guerchin (1591-1666): St François en méditation 


Salle des Griffons

Le Guerchin : St Jean-Baptiste

Leonello Spada (1576-1622) : Lamentation sur le Christ mort
Domenico Zampieri, dit Le Dominiquin (1571-1641) : Portait du cardinal Jean de Bonsy, évêque de Béziers (1616)

Nicolas Poussin : Vue de Grottaferrata avec Vénus et Adonis. Les deux parties du tableau ont été séparées au 18e s., et ont été réunies pour la première fois en 2010.


La première est entrée dans les collections du musée grâce au don de François Xavier Fabre en 1825. La seconde a été acquise par Montpellier Agglomération suite au décès de la galeriste américaine Patti Birch pour un montant de 1.8 m€.


Sébastien Bourdon : La Guérison du Démoniaque
Sébastien Bourdon (Montpellier 1616-71) : L'Homme aux Rubans noirs.

Sébastien Bourdon :Déploration sur le Christ mort
-Invention du corps d'une sainte - Le Christ au bas de la Croix.
-Paysage au Moulin
-Portrait du comte palatin Adolf Johan de Pfalz (c. 1652)

Sébastien Bourdon : L'Osteria au Fumeur de Pipe, dit Halte de Bohémiens et de Soldats

Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin (1598-1680) : Autoportrait
Charles Le Brun : St Jean à Patmos

Francisco de Zurbaran (1598-1664) : L’Ange Gabriel

Jean-Alexis Grimou (1678-1733) : Jeune Homme en Cuirasse
Nicolas de Largillierre : Portrait de Bernard Le Bovier de Fontenelle

Eugène Delacroix : Femmes d’Alger dans leur Intérieur (1849)
Eugène Delacroix (1798-1863) : Michel-Ange dans son atelier (vers 1850)


Galerie des colonnes
Jean Raoux (1677-1734) : Pygmalion amoureux de sa statue.

Jean-Baptiste Marie Pierre : Diomède roi de Thrace, tué par Hercule et dévoré par ses propres Chevaux (à gauche)
Michel-François Dandré-Bardon (1700-83) : Tullie faisant passer son char sur le corps de son père (à droite)

Jean Restout (1692-1768) : Le Baptême du Christ (1737). 3,86 x 6,73 m
J-Baptiste Deshays (1729-65) : Hector exposé sur les rives du Scamandre (1759)
J-Jacques Lagrenée : Fermeté de Jubelius Taurea 
J-François de Troy (1679-1752) : Bacchus accueilli par Ariane (1725) 
Joseph Benoît Suvée : Enée, dans l’embrasement de Troie,voulant retourner au combat, est arrêté par sa femme Créüse (1785)

François-Xavier Fabre (1766-1837) : Ulysse et Néoptolème enlèvent à Philoctète l’arc et les flèches d’Hercule (1800). 2,89 x 4,63 m.

François-Xavier Fabre : La Vision de Saül (1803)  
François-Xavier Fabre : La Sainte Famille avec St Jean-Baptiste Enfant (1802)

Antoine Coypel (1661-1722) : Enée et Achate apparaissant dans le Temple à Didon (1717). 3,90 x 5,70 m. 
Antoine Coypel : Enée portant son père Anchise
Antoine Coypel : La Mort de Didon

Charles-Joseph Natoire (1700-77) : Vénus demande à Vulcain des armes pour son Fils Enée 

François-André Vincent (1746-1816) : La Mort de Caton (1775)

Louis de Sylvestre : La Formation de l’Homme par Prométhée aidé du secours de Minerve (1702)
Jean Raoux : La Chasse de Didon et Enée

Jean Raoux : Vestale portant le feu sacré, (1727-28).
Joseph-Marie Vien (1716-1809) : St Jean-Baptiste

Jean-Antoine Houdon (1741-1828) : Voltaire assis(1790). Terre cuite

Jean-Antoine Houdon : L'Hiver-La Frileus.. Marbre

Jacques-Louis David (1748-1825) : Portrait du Médecin Alphonse Leroy (1783)

J-Baptiste Greuze : Plusieurs œuvres. Le petit Mathématicien

J-Baptiste Greuze : Le petit Paresseux
J-Baptiste Greuze : Le Gâteau des Rois
J-Baptiste Greuze : La Prière du Matin

Joshua Reynolds : Le petit Samuel en prière

Joseph-Marie Vien(1716-1809) : St Grégoire le Grand

Jacques-Louis David : Portrait de Philippe-Laurent de Joubert (c. 1786)

Galerie Houdon
François-Xavier Fabre (1766-1837) : Grand Prix de Rome en 1787
St Sébastien expirant (1789). Le titre est inexact puisque Sébastien n’est pas mort de ce premier martyre.

François-Xavier Fabre : La Mortd’Abel (1790)

François-Xavier Fabre : Soldat romain au repos(1788)

François-Xavier Fabre : Le Repos du Gladiateur (1789)

François-Xavier Fabre : La Mort de Narcisse (1814)

François-Xavier Fabre : St Jérôme en oraison

François-Léon Benouville : Grand Prix de Rome en 1845
La Colère d’Achille (1847). Envoi de Rome.

Jacques-Louis David : Grand Prix de Rome en 1774. Hector(1778). Envoi de Rome

Joseph-Marie Vien : Académie masculine

Joseph Désiré Court (1797-1865) : La Mort d'Hippolyte (1825)

François-André Vincent (1746-1816) : Grand Prix de Rome en 1768
St Jérôme dans le désert écoutant les trompettes du Jugement dernier (1777)

François-André Vincent : Bélisaire, réduit à la mendicité, secouru par un officier des troupes de l’Empereur Justinien (1776)
François-André Vincent : Alcibiade recevant les Leçons de Socrate 
Hubert Robert : Paysage

Giovanni Paolo Pannini (1691-1765) : Ruines antiques

François-Xavier Fabre : Autoportrait âgé. Il porte les insignes d'officier de la Légion d'Honneur.

Auguste Préault (1809-79) : Jacques Cœur(1873). Plâtre.
Ambroise-Louis Garneray : La Pêche aux Aloses (1835)
Raymond Quinsac Monvoisin (1790-1870) : Mort de Charles IX (1834)
Frédéric Peyson (1807-77) : Marguerite de Bourgogne assise (1844)
François-Marius Granet (1775-1849) : Montaigne visitant Le Tasse (1820)

Jean-Charles-Joseph Rémond (1795-1875) : La Mort d’Abel
Isidore Dagnan : Le Lac de Neuchâtel

Jules Joseph Aauguste Laurens (1825-1901) : La Mosquée bleue à Taunis en Perse (1872)
Auguste-Barthélémy Glaize (1807-93)  : Portrait de Bruyas – Intérieur du Cabinet de Bruyas (1848)
J-Baptiste Camille Corot : Souvenir de Ville d’Avray

Alexandre Cabanel (1823-89) : Autoportrait(1852)  


Alexandre Cabanel : Portrait d'Alfred Bruyas (1846). Ami et mécène de Gustave Courbet
Alexandre Cabanel : La Mort de Moïse (1851)

Alexandre Cabanel : Cincinnatus recevant les Ambassadeurs de Rome (1843)

J-François Legendre-Héral (1796-1851) : Giotto traçant sur le sable une tête de Bélier. Marbre 
Version en bronze au musée des Beaux-Arts de Lyon

Jules Jollivet : Etude d’homme pour le « Christ au Prétoire »

J-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) : Antiochus et Stratonice
Gustave Doré : Souvenir des Alpes – Paysage(1857)

Alexandre Cabanel : Phèdre

Alexandre Cabanel : L’Ange déchu (1847)

Alexandre Cabanel : Un Penseur, jeune Moine romain (1848)

Alexandre Cabanel : Etude d’Adam (1867)

Alexandre Cabanel : St Jean-Baptiste (1849) 
Emile Lévy (1826-90) : Le Jugement de Midas (1870). Lors un concours musical, le roi Midas a donné le prix à Pan. Pour le punir, Apollon afflige le roi d'oreilles d'âne. 

Jean-Jacques Henner (1829-1905) : Le bon Samaritain (1874)


Salle des sculptures
Louis-Ernest Barrias (1841-1905) : Mozart Enfant. Plâtre

Eugène Delaplanche (1836-91) : Message d’Amour (1874). Marbre

J-Marie Mengue (1855-1939) : Icare. Marbre

Raymond Gayrard : Enfant jouant avec une Levrette. Marbre

Charles Gumery (1827-71) : Faune jouant avec un Chevreau. Bronze

Salle Courbet
Gustave Courbet (1819-77) : Les Baigneuses

Gustave Courbet : Le Pont d’Ambrussum (1857)

Gustave Courbet : Bonjour M. Courbet (1854). La rencontre d'Alfred Bruyas accompagné de son valet et de Gustave Courbet.

Gustave Courbet : Portrait de Baudelaire

Gustave Courbet : Portrait d’Alfred Bruyas (1854)

Gustave Courbet : La Fileuseendormie
Gustave Courbet : Vue de la Tour de Fargues (1857)
Gustave Courbet : Autoportrait au col rayé

Gustave Courbet : Le Bord de Mer à Palavas(1854)


Salle Bazille
Alfred Sisley (1839-99) : Le Héron aux Ailes déployées

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) : Frédéric Bazille peignant le Héron (à gauche)
Frédéric Bazille (1841-70) : Nature morte au Héron (à droite)

Claude Monet (1840-1926) : Jardin en Fleurs à Ste-Adresse
Claude Monet : Trophée de Chasse

Frédéric Bazille (1841-70) : Vue du Village de Castelnau-le Lez (1868)

Frédéric Bazille : La Toilette (1868)

Frédéric Bazille : Jeune Homme nu couché sur l’herbe (1870)
Frédéric Bazille : Rue de Village

Frédéric Bazille : La Négresse aux Pivoines (1870)
Frédéric Bazille : Atelier de la rue de Furstenberg(1881)

Edouard Manet (1932-83) : Portrait d’Antonin Proust (1866)

Emile Friant (1863-1932) : La Lutte(1889)

Berthe Morisot (1841-95) : L'Eté - Jeune Femme assise devant une Fenêtre (1879) 

Natalia Gontcharova (1881-1962) : Portrait de Larionov et de son Ordonnance (1911)
Henri Matisse (1869-1954) : Nature morte aux Couteaux noirs
Kees van Dongen : La petite Danseuse
Robert Delaunay : Nature morte portugaise
Sonia Delaunay : Philomène

Maurice Denis : Autoportrait 
Arpad Szenes - Vieira da Silva

Nicolas de Stael (1914-55) : Ménerbes (1954)

Philippe Hosiasson (1898-1978) : La Steppe (1956) (à gauche)
Germaine Richier (1902-59) : La Chauve-Souris (1946). Bronze doré 

Germaine Richier : Loretto I (1934). Bronze
Germaine Richier : Escrimeuse avec masque(1943). Bronze
Germaine Richier : L’Araignée I (1946). Bronze 
Emile-Antoine Bourdelle : Tête d'Apollon - Tête de l'Eloquence 


Une cour intérieure présentant des oeuvres de Claude Viallat


Salles de la donation Pierre Soulages


Le musée se fait aussi remarquer par une politique d’achat très volontaire, et des enrichissements spectaculaires. 
Quelques acquisitions récentes :
Frédéric Bazille : Ruth et Booz. Acquisition en 2004(1870). 1,38 x 2,02 m
Frédéric Bazille : Fleurs. Acquisition en 2004

François-Xavier Fabre : Portrait du jeune Edgar Clarke (1802). Acquisition en 2007 pour 250 385€. Le portrait en pied de son père, le général Clarke, duc de Feltre, se trouve au musée de Nantes. Celui de sa mère, entourée de ses enfants, est au musée Marmottan, à Paris.
Giovanni David (1749-1790) : Tobie enterrant les morts. Acquisition en 2010

Bernardo Cavallino (1616-56) : La Mort de saint Joseph (v.1640). Acquisition en 2015, pour 250 000€ 

Décembre 2015 - Nouvelle acquisition
Alexandre Cabanel : Portrait d'un jeune Artiste (1842) 



Quelques peintres natifs de Montpellier :

Sébastien Bourdon (1616-71)
Antoine Ranc (1634-1719)
Jean Raoux (1677-1734) 
Joseph-Marie Vien (1716-1809)
François-Xavier Fabre (1766-1837) 
Auguste-Barthélémy Glaize (1807-93)
Alexandre Cabanel (1823-89)
Charles-Guillaume Brun (1825-1908)
Frédéric Bazille (1841-70)


Le musée Fabre conserve également une importante collection de dessins :
Alexandre Cabanel : Etude pour "Le Paradis perdu". Adam (1863)

Alexandre Cabanel : Satan chassé du Paradis (c. 1867)


Exposition temporaire (2015) : « L'Âge d'or de la peinture à Naples, de Ribera à Giordano »

Michelangelo Merisi, dit Il Caravaggio (1571-1610): St Jean-Baptiste (c. 1610 - coll. Villa Borghese)

Andrea Vaccaro (1604-70) : Martyre de St Sébastien (1640). Attaché avant le supplice.



Pour avoir des informations complémentaires, consulter le site officiel du musée Fabre 


BOULOGNE-BILLANCOURT - musée P.Landowski

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Musée-jardin Paul Landowski
14 rue Max Blondat

Visite du musée Paul Landowski le samedi 10 octobre 2015

Ce très intéressant petit musée n’est ouvert que 3 jours par semaine (mercredi, samedi et dimanche). Injustement méconnu, il conserve de nombreux plâtres originaux et des bronzes en version réduite, de grands projets du sculpteur Paul Landowski(1875-1961), Grand Prix de Rome en 1900.
Quelques œuvres sont présentées en extérieur, dans le jardin. Les autres sculptures sont disposées dans le musée souterrain, sur deux niveaux. 
D'autres oeuvres de Paul Landowski sont présentées au Musée des Années 30 de Boulogne-Billancourt.


Dans le jardin 
Boxeur tombé(1921). Bronze

Monument à Wilbur Wright (1922)
-Jabel. Tête en granit (1930)

Etude pour le Monument à la gloire des Armées françaises (1948). Longue frise en bronze

David combattant (1900)

-Hymne à l’Aurore (1908). Projet pour le "Temple de l’Homme". Mur des Hymnes


-Cantique des Cantiques (1945). Projet pour le "Temple de l’Homme". Mur des Hymnes

-St François et Ste Claire (1925). Projet pour le "Temple de l’Homme" : Mur des Hymnes

-Le Héros (1925). Projet pour le "Temple de l’Homme". Mur des Légendes


Dans le musée (souterrain)
Les Emigrants (1922). Huile/toile (musée Paul Landowski)

Monument des Fantômes
Ce mémorial dressé sur la butte de Chalmont, près d'Oulchy-le-Château, se décompose en trois parties :
1-La première est la statue du 1er plan qui représente La France tenant un bouclier aux trois déesses : liberté, égalité, fraternité.
La France (1922-23). Etude en bronze (musée P.Landowski)

2-La seconde est la série de quatre fois quatre marches qui représentent les quatre années de guerre. 
3-Enfin, la troisième correspond aux Fantômes. Ils sont huit et ont les yeux fermés, cherchant leurs camarades disparus. D'une hauteur de huit mètres, les Fantômes sont une jeune recrue, un sapeur, un mitrailleur, un grenadier, un colonial, un fantassin, un aviateur et le spectre de la mort sortant de son linceul. Ce monument a été inauguré le 21 juillet 1935 par le Président de la République, Albert Lebrun.
Les Fantômes (1922-23). Plâtre original  (musée PLandowski)
Les Fantômes. Butte de Chalmont


Fakir aux Serpents (1906). Bronze (musée Paul Landowski)

Nocturne (1945). Marbre (musée P.Landowski)

La Chute d’Icare (1947). Bronze (musée P.Landowski)

Buste de Mme Landowski (1921). Marbre (musée P.Landowski)

Porteurs d’eau aveugles (1905). Groupe en bronze (musée P.Landowski)
-Les Constellations (1954). Etude en plâtre pour la Columbarium du Père Lachaise (musée P.Landowski).


Un grand projet
Le « Temple de l’Homme » est un ensemble monumental dont Landowski développe le projet tout au long de sa vie. Le sculpteur veut raconter, en 200 mètres de long sur 8 mètres de haut (soit 1200 m²) de murs sculptés, l’histoire de l’humanité : un temple pour y chanter la grandeur de l’esprit humain où tous les grands porteurs de lumière sont assemblés. Ce monument restera à l’état de projet, mais il réalisera de nombreuses études de différents éléments.
A l’intérieur, les 4 murs retracent l’histoire de l’idée libre à travers les siècles : Le Mur de Prométhée, le Mur des Religions, le Mur des Légendes, le Mur des Hymnes.  

Mur de Prométhée. Etude en plâtre pour le "Temple de l’Homme" (musée Paul Landowski)
Il représente la pensée enchaînée, la lutte entre la force et l’intelligence
Prométhée (1925). Etude en plâtre pour le "Temple de l’Homme" (musée P.Landowski)

Mur des Religions (à droite). Etude en plâtre pour le "Temple de l’Homme" (musée P.Landowski)
Le Christ fait face à Prométhée, entouré de Saint-Paul et de Saint-Martin qui défend les païens condamnés.

Mur des Légendes. Au centre, Le Héros. Etude en plâtre pour le "Temple de l’Homme" (P.Landowski)
"Le Héros" est entouré des personnages des légendes célèbres et des grandes mythologies. La sculpture du "Héros" se trouve dans le jardin (voir au début de ce billet)

Mur des Hymnes. Maquette
Les chants gravés sur le mur entourent la Sulamite du Cantique des Cantiques (au centre) ; le couple védique célèbre l’aurore (à droite) ; Saint François et Sainte Claire célèbrent le Cantique des créatures (à gauche). 
Les 3 sculptures sont dans le jardin du musée (voir au début de ce billet).

Sur le parvis, le groupe des Fils de Caïndevait accueillir les visiteurs.
Les Fils de Caïn (1903). Bronze. Projet pour le "Temple de l’Homme" (musée P.Landowski)
Les Fils de Caïn. Bronze. Jardin des Tuileries à Paris

Deux portes devaient en ouvrir l’entrée : la Porte de la Science (qui deviendra la Porte de la Faculté de Médecine de la rue des Saints-Pères) glorifie l’homme maîtrisant la nature ; et la Porte de Psyché qui représente l’amour rédempteur. 
Porte de Psyché (1925). Etude en plâtre pour le "Temple de l’Homme" (musée P. Landowski)
Porte de la Science (1950). Etude en plâtre pour le "Temple de l’Homme" (musée P. Landowski)
Porte réalisée en bronze pour la nouvelle Faculté de Médecine de Paris (rue des Saints-Pères à Paris).

Autres œuvres du musée Paul Landowski :
Dionysos (1943). Bronze
Héraklès et la Biche aux pieds d’airain (1922). Bronze


Monument à Wilbur Wright et aux Précurseurs de l’Aviation (1922) (musée P. Landowski)

Le Mans - Une statue érigée à la gloire de Wilbur Wrightpar Paul Landowski en 1920rappelle les premiers vols de l'un des deux pionniers américains de l'aviation. 


Le Retour éternel ou La Nature(1954). Etude en plâtre pour le Columbarium du Père Lachaise (musée P. Landowski)
Sculpture au Père Lachaise

Etude pour un monument à Gabriel Fauré. Marbre
Combat de Vautours (1908). Bronze 

Danse de la Séduction (1947) – Danse de Douga – Danse de la Pureté – Danse de Parvati. Bronzes
-Buste de Nadine Landowski (1919). Marbre

-Etude en Plâtre pour Les Fontaines de la Porte St-Cloud. La Source de la Seine (1936). 
Photo : Les Fontaines à Paris


Le Pavois. Monument aux morts d’Alger (1928). Etude en plâtre (muée P. Landowski)
A Alger, le monument a été dissimulé dans un coffrage bétonné après l'Indépendance de l'Algérie.

Michel-Ange au travail (1942). Plâtre original (musée P.Landowski)

Ugolin (1945). Plâtre (musée P. Landowski)

-Tête de François Landowski. Terre cuite
-La Becquée. (1919). Petite version en marbre. La grande version est au château de Voisins à St-Hilarion (Yvelines)
-Le Voleur d’Oranges (1905). Bronze
-Bédouine à la Cruche (1905). Bronze
-Le Sanglier d’Erymanthe (1920). Bronze


L'oeuvre la plus célèbre de Paul Landowski se dresse au sommet du mont Corcovado à Rio de Janeiro. Le Christ mesure 30 m de haut
Le Christ Rédempteur (1926) 



Un excellent site sur l’œuvre de Paul Landowski

MAISONS-Laffitte - Château

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Château de Maisons
(département  : Yvelines)

Visite du château de Maisons le dimanche 8 novembre 2015

 
Façade côté cour 
Un détail d'architecture de l'aile gauche

C'est René de Longueil, Président à mortier au Parlement de Paris, Surintendant des Finances en 1651, qui fait construire le château au XVIIe siècle. Il souhaitait y accueillir le Roi Louis XIV lorsque celui-ci se rendait à la chasse dans la forêt de Saint-Germain.

Le château de Maisons, premier grand château "ouvert" avec vestibule central et escalier à jour, regroupe tous les traits novateurs. Le château médiéval s'efface, le château moderne est né.
C'est le célèbre architecte François Mansart qui construisit le château de Maisons entre 1636 et 1646. Il constitue la pièce maîtresse d'une grande composition axée sur une perspective. Modèle de l'architecture à la française avec ses façades majestueuses, ses proportions élégantes, ses toitures hérissées de hautes cheminées, Maisons représente l'exemple parfait d'une fastueuse demeure d'un parlementaire fortuné du 17e siècle : René de Longueil.
Le château de Maisons est l'œuvre la mieux conservée de l'architecte François Mansart, celle qui permet de saisir son génie architectural.
Le vestibule et l'escalier d'honneur, le Cabinet aux miroirs, les décors des cheminées, le plafond à coupole expriment déjà tout le raffinement du Grand Siècle et le goût de l'apparat. De superbes écuries furent réalisées vers 1660, par François Mansart. A la fin du 18e siècle, le domaine de Maisons devint la propriété du comte d'Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X, passionné de chevaux, qui introduisit la mode des courses hippiques. Après la Révolution, le maréchal Lannes acheta le château de Maisons où il reçut la visite de Napoléon. Le banquier Jacques Laffitte lui succéda. Il lotit le grand parc, fit démolir les écuriesafin de vendre les pierres, et contribua au développement de la commune en favorisant l'organisation de réunions de courses. A la fin du 19e siècle, Maisons-sur-Seine devient Maisons-Laffitte. En 1905, l'Etat acheta le château pour le sauver de la destruction. 



Façade côté jardins et vue des jardins vers la Seine 


Maquette du château (l'avant-cour a disparu) 
Les écuries, en bas à gauche
Maquette des écuries (détruites en 1833, lors du lotissement du parc)


Au centre, le grand vestibule, orné d’aigles (armes parlantes des Longueil), et de 4 bas-reliefs évoquant les 4 éléments.

Dans le vestibule, les 2 portes qui donnaient accès aux deux appartements du rez-de-chaussée se trouvent depuis 1797 au musée du Louvre. Ce sont des chefs-d'oeuvre de ferronnerie.
L’une des grilles ferme la galerie d’Apollon
L’autre grille ferme la Salle de la Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix et Saint-Louis (Pavillon de l'horloge du Louvre)


A gauche du vestibule central - l’appartement de René de Longueil :

1-Le second vestibule, orné de 2 toiles :
Nicolas-André Morsiau (1754-1837) : Alexandre domptant Bucéphale (Salon de 1787)

Nicolas-André Morsiau : Vénus secourant Enée
(-Napoléon traversant les Alpes au col du Grand-St-Bernard. Non exposé)

2-L’ex-antichambre de René de Longueil, devenue la salle de billard ou Salon bleu.
Le billard aux sphinges a été réalisé par Mathurin-Louis Cosson en 1864. Il a été acquis par Louis-Philippe pour le palais des Tuileries. 
Sur les murs sont exposés des portraits des différents propriétaires du château :
Le portrait en pied du Maréchal Lannes, d’après François Gérard

Trois portraits du comte d’Artois (futur Charles X)

J.-Martial Frédou (1710-95) : Le comte d'Artois en colonel général des Suisses (acquis en 2004)
-Un portrait de Thomas Colmar et de Jacques Laffitte.

3-L’ancienne chambre de parade de René de Longueil, ou Salon des Captifs.
Belle cheminée ornée d'un portrait de Louis XIII, et de 2 captifs
Deux grandes toiles :
Hubert Robert : La Cascade de Tivoli

Pierre-Jacques Volaire : L’Eruption du Vésuve

Et deux toiles de Jean Valade (1710-87) :
Monsieur Carré de Candé et ses deux fils(1765)
-Le Marquis et la Marquise de Faventines faisant de la musique (1767)

Dans l’aile gauche
4-Salle des estampes (ancienne petite chambre de René de Longueil) où sont présentés les maquettes et plans du château

5-Cabinet de René de Longueil.
Juste d’Egmont : Portrait de Louis XIII (acquis en mars 2015)
Ec. française (17e) : Psyché admise sur l’Olympe 

Plafond du cabinet

A droite du vestibule central (rez-de-chaussée)
1-L’escalier d’honneur.
2-L’appartement du comte d’Artois, frère de Louis XVI, et futur Charles X
3-La salle de stuc (salon de jeux)

4-La salle à manger du comte d’Artois


Au premier étage
Groupe d'angelots illustrant le Chant et la Musique, par Philippe de Buyster 

A gauche, l’appartement du roi :
Perspective vers le grand miroir
 Perspective vers le salon d'Hercule
1-La grande salle ou salle de bal, ornée de 6 grandes toiles représentant des paysages italiens (1819-20) :
Jean-Victor Bertin : Paysage d’Italie avec un Pont 

Jean-Victor Bertin : Paysage d’Italie avec un Lac

Jean-Joseph-Xavier Bidault : Le Phare de Gênes

2-L’antichambre du roi, ou Salon d’Hercule. Belle cheminée surmontée des armoiries des Longueil :
"d'azur aux trois roses d'argent, au chef d'or chargé de trois roses de gueules".

3-La chambre du roi. Ensemble de costumes de deuil portés à la Cour de Versailles. 
A droite du lit, un tableau de Giovanni Battista Salvi, dit Il Sassoferrato : Vierge et l'Enfant
A gauche, "Saint François d'Assise en méditation" 

Claude Vignon (1593-1670) : Allégorie d’Hercule triomphant des Vices et de l’Hérésie.


4-Le grand cabinet du roi à l’italienne et son plafond.
Michel 1er Corneille (1601-64) : Samson et les Philistins (1650). Acquis en septembre 2013
J.-Baptiste Jouvenet : Jésus chassant les Marchand du Temple

J.-Baptiste Jouvenet : Repas chez Simon le Pharisien

5-Le cabinet aux miroirs : parquet en marqueterie, murs, et coupole peinte par Michel Corneille


A droite de l’escalier, l’ancien appartement de la reine, réaménagé par le maréchal Lannes, duc de Montebello.
L’appartement des femmes

La chambre du Maréchal Lannes 

Henri-Pierre Blanchard : Le Retour des restes de Napoléon depuis Sainte-Hélène remontant la Seine sur  un bateau à vapeur


Au sous-sol 
Les Cuisines

La chambre aux Bains et la baignoire de marbre




SENLIS - M. de la Vénerie

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Musée de la Vénerie
 Il est installé dans le logis du Prieur (ancien prieuré St-Maurice), dans le parc du château royal de Senlis

Visite du musée le samedi 7 novembre 2015 (première visite en 2006)

Une belle collection de tableaux, de massacres, trophées, etc.  

Pierre-Denis martin : Rendez-vous de chasse à Bougival (1739)

Paul de Vos (1592-1678) : Bat l’eau de Daim

Sauveur Le Conte (1659-94) : Chasse de Louis XIV devant le château de Vincennes

Pierre-Denis Martin (1663-1742) : Chasse de Louis XIV devant le château de Chantilly

Nicasius Bernaerts (1620-78) : Cerf du Gange. Ce cerf du Gange faisait partie du décor du salon de la Ménagerie royale de Versailles et fut probablement peint d’après nature entre 1664 et 1668.

Jacques-Fernand Gonin : Portrait du comte Bertrand de Valon

Hugues de Beaumont : Portrait de Joseph Porphyre Pinchon

Vision de St Hubert (16e). Sculpture de pierre

Alexandre-François Desportes (1661-1743) : Chasse aux Renards
Alexandre-François Desportes : Têtes de Chevaux, Cerf, Renard et Chien
Gérard Rysbrack (1696-1773) : Chasse au Daim – Chasse au Loup

Paul de Vos : Hallali de Chevreuil (à gauche)
Alexandre-François Desportes : Débuché de Cerf (1719) 
Paul de Vos : Hallali de Sanglier

Paul Tavernier : Bien aller. Le chasseur sonne du cor

Giovanni Boldini (1842-1931) : Olympe Hériot en maître d’équipage (1911)
Boldini fut le portraitiste attitré du Tout-Paris de la Belle Époque. Olympe Hériot, son modèle dans ce tableau, est un homme du monde, neveu de l’un des fondateurs des Magasins du Louvre.

Ec. allemande ou flamande (17e) : Vision de St Hubert

Ec. française (16e) : Diane au Cerf

Louis-Godefroy Jadin (1805-82) : Relais de Chiens de la Vénerie impériale du Rocher de Milly en Forêt de Fontainebleau (1855)
Pierre Jules Mène : Piqueux et ses Chiens. Bronze 
Alexandre-François Desportes : nombreuse études préparatoires

Alexandre-François Desportes : 2 toiles - Chasse au Renard
Louis XII en costume de sacre (16e). Sculpture sur bois.

Jacques-Emile Blanche (1861-1942) : Rendez-vous de chasse en Angleterre.
René-Pierre-Charles Princeteau (1840-1914) : L'Habit rouge. Etude rapide.
J.-Baptiste Oudry () : Tête de loup.
Eugène Carrière () : La Chasse au Loup.

Bernard Boutet de Monvel (1884-1949) : Mme Dominique André en amazone (1912)

Nombreuses gravures et lithos de :
Carle Vernet (1758-1836) - Albrecht Dürer (St Eustache) - etc.
Dessins de : Rosa Bonheur - Pierre-Yves Trémois - etc. 

Sous les combles, une belle collection de costumes de chasse

SENLIS - M. d'Art et d'Archéologie

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Musée d'Art et d'archéologie
Ancien évêché
(département : Oise)

Visite du musée de Senlis le samedi 7 novembre 2015 (visite précédente le dimanche 29 octobre 2006).

Le musée occupe l’ancien palais épiscopal installé au pied du chevet de la cathédrale. Il a rouvert ses portes au public le 24 novembre 2012 après d’importants travaux de rénovation. Le résultat est spectaculaire. On y découvre de superbes voûtes ogivales adossées au mur d'enceinte gallo-romain du bas-Empire (fin IIIe s. - début IVe s.). 
Comme le musée a été l'objet de travaux d'amélioration importants, j'ai préféré refaire intégralement ce billet.

Dans le Hall d’entrée
Maquette du centre ancien de la ville  


Deux belles salles gothiques superposées, voûtées d'ogives

Au niveau du rez-de-chaussée, une première salle gothique du 14e s. est appuyée au mur d’enceinte gallo-romain. Les colonnes sont cylindriques.


Tête d’homme barbu, dite « Tête de Senlis » (13e)



Claude Vignon (1593-1670) : St Ambroise.




Socle de la statue de l’Empereur Claude (48 apr JC)
Lors de fouilles effectuées en 1949 et 1952 dans le parc du Château Royal de Senlis, plus de 800 morceaux de bronze ont été mis au jour. 

Après restauration et assemblage, ces morceaux se sont révélés être le socle d’une statue, gravé d’une inscription :
« A Tibère Claude César Auguste Germanicus, grand Pontife, revêtu de la puissance tribunitienne pour la 8e fois, consul pour la 4e fois, salué imperator pour la 16e fois, Père de la Patrie, censeur. En hommage officiel de la cité des Sulbanectes. »


La statue et son socle ont été volontairement détruits lors des troubles survenus à la fin du 1er siècle. De la statue en pied et plus grande que nature, il n’a été retrouvé que quelques morceaux de draperies, et un petit dieu Océan. L’empereur devait porter une toge et, sous celle-ci, probablement une cuirasse ornée de la statuette du dieu Océan. 

Francesco Solimena (1657-1747) : Combat des Centaures et des Lapithes

Caspar Netscher (1639-84) : Allégorie des Saisons.  Au centre, Pomone (printemps) tient une rose dans sa main, avec Amour à sa gauche ; à droite, Cérès (été) ; à gauche, Bacchus (automne) - derrière Bacchus, l'hiver (dans l'ombre). 




Anonyme (19e) : Adieux d’Eucharis et Télémaque

Eugène Thirion (1839-1910) : Persée vainqueur de Méduse (1867). Beau tableau proche de Gustave Moreau


Au sous-sol
Au-dessous de la première salle, on découvre une seconde salle gothique ornée de colonnes polygonales. Les ogives s’appuient sur le mur gallo-romain dont les fondations sont constituées de gros blocs provenant d’édifices gallo-romains détruits. Les deux salles servaient de cellier et de magasin.

Ensemble important d’ex-voto provenant du temple gallo-romain de la forêt d’Halatte (à quelques kilomètres de Senlis).
Dans le prolongement de cette salle, des fouilles archéologiques ont mis au jour les vestiges d’une domus (maison) gallo-romaine.


André-François-Joseph Truphème (1820-88) : L'Oiseleur (1878). Marbre. Jeune homme tenant un rapace par les ailes.

Dans l’escalier (18e s.)
Edouard Gelhay : Aux Enfants assistés, l’Abandon (1886) (à gauche)
Emile Renard (1850-1930) : Matines (1894) (à droite)

Au premier étage
Exposition consacrée à Thomas Couture (1815-79)
La chapelle du chancelier Guérin a servi d’atelier à Thomas Couture dans les années 1860. Plusieurs oeuvres sont présentées.

Tony Noël : Buste du peintre Thomas Couture. Marbre
Thomas Couture : Homme en buste. Etude pour « Les Romains de la Décadence » (c. 1845)

Thomas Couture : La Noblesse héréditaire
-Diverses études pour « La Noblesse héréditaire »

St Rieul (c. 1860)

Exposition temporaire consacrée à : « Thomas Couture (1815-79) – méthode et entretiens d’atelier »
Joseph-Paul-Marie Soumy : Les Romains de la Décadence. D’après Thomas Couture. Version réduite – la grande version est au musée d’Orsay.
Edmond-Eugène Valton : Portrait de Thomas Couture

Thomas Couture : Damoclès (1866 – Caen)

Portrait de la baronne Marie-Marguerite d’Astier de la Vigerie (1847 – Senlis). Acquis en 2003
Chats au coin du feu (1877 – Senlis)
Portrait de Berthe Couture (1879 – Compiègne)
Portrait d’Homme (1851 – Senlis)

Portrait de jeune Garçon (1846 – acquis en 2011)
 (1840)
Portrait de Jean Couture (1840 – Senlis)
Le Sacrifice de Noé – Flagellation du Christ (1838 - Senlis) – Jeune Fille endormie –

Baudelaire et la Présidente Sabatier (c. 1850 - Clermont-Ferrand)

Etude pour « Le Baptême du Prince impérial », Dame agenouillée (1856 - Compiègne)

Académie masculine (1848 - Senlis)
-Elève américaine peignant (1878)
-Etude pour « L’Enrôlement des Volontaires ». L'oeuvre finale, restée inachevée, est au musée de Beauvais.
-L'Empire s'appuyant sur l'Eglise et sur l'armée pour terrasser l'Anarchie (c. 1856). Etude pour le décor du pavillon Denon au Louvre

Thomas Couture (1815-79) : Rentrant de l'audience
Thomas Couture : Etude de canon - Nature morte au coq - Tête de Pierrot (étude) - Anatomie féminine - Femme agenouillée de dos - Jeune italienne - Etude de cuirasse.

Chambre des Anges

La Galerie Renaissance - Dans les vitrines, des éléments de retables
 
Francis Tattegrain : Chevet de la cathédrale de Senlis avant 1895

Vierge à l'Enfant, dite « Vierge de la Victoire » (c. 1340). Statue de marbre blanc rehaussé de dorures, cadeau d'un Pape à l'abbaye de la Victoire à Senlis.


Autres salles :
Francis Tattegrain : Retour de Pêche à Berck (1878)

Philippe de Champaigne (1602-74) : Fuite en Egypte (1655). Beau petit tableau.

Antoine Pesne : Scène pastorale

Giovanni Antonio Galli, dit Spadarino (1585-1653) : St Sébastien

Luca Giordano (1634-1705) : Philosophe (1660)

Alessandro Gherardini ou Lorenzo Pasinelli : St Luc peignant la Vierge (fin 17e)

Eugène Boudin : Sur la Plage de Trouville

Camille Corot : Paysanne en forêt de Fontainebleau
Adolphe-Félix Cals (1810-1880) : Portrait de Léonie-Rose Davy

Célestin André Marie Serenne : Un Chagrin de Famille (1888)

Paul Sérusier (1864-1927) : Tisserand breton

Fernand Pelez (1848-1913) : Victime


Anonyme (fin 16e) : Conversion de St Paul (à gauche) 
Charles-Amédée-Philippe van Loo, dit Van Loo de Prusse (1719-95) : Guérison miraculeuse de St Roch (1760).

Francesco Solimena (1657-1747) (Attr.) : Adoration des Mages 
J.-François Millet II, dit Francisque fils (1665-1723) : Paysage à la grotte avec sarcophage antique.
J.-Victor Bertin (1767-1842) : Château de la Reine Blanche.

Deux sallessont consacrées à une sélection de"peintres naïfs"
Séraphine Louis (née à Arsy, près de Senlis, en 1864 - 1942)
Quatre grandes toiles magnifiques :

Les Grandes Marguerites (1929-30) 

L'Arbre de Vie (1928) 

Bouquet de Fleurs (1927) (à gauche) 

L’Arbre de Paradis (1929-30)

Et plusieurs petites œuvres de Séraphine Louis

Les Grenades  (c. 1915). Acquis en 1987
– Orange et 3 quartiers d’Orange (1915) - Les Raisins - Fleurs dans un panier – Les Cassis – Les Chardons – Grappes et Feuilles roses (1925-30)

Louis Vivin : Chevet de N-Dame de Paris - Venise

Camille Bombois : Plusieurs œuvres célèbres.
Athlète forain –

Camille Bombois : Nu aux bras levés (1925)
Séraphine Louis : Fleurs rouges sur fond vert

Camille Bombois : Le Sacré-Cœur (1932)(à gauche) 
Dominique Peyronnet : Le Château de la Reine Blanche aux étangs de Commelles (1933) (au centre)
Louis Vivin : La Cathédrale N-Dame de Paris (en haut, à droite)

Dominique Peyronnet : Sieste estivale (1933). Beau nu féminin
Louis Vivin : LaCathédrale de Reims (1923)
Camille Bombois : Les Lutteurs (1922-23)
André Bauchant : La Rencontre(1928)
Camille Bombois : Eglise de Cheny (1932)
Charles Royer: Maisons de banlieue.

André Bauchant : Fête de la Libération (1945)

Helmut von Hügel, dit Helmut Kolle (1899-1931) : 2 toiles
Portrait d’Anne-Marie Uhde (1929-35). Sœur du grand collectionneur et marchand d'art Wilhelm Uhde. Le peintre était l’amant de Wilhelm Uhde. Wilhelm Uhde et sa soeur ont fait connaître Séraphine Louis.
Anne-Marie Uhde : plusieurs toiles


Pour des informations complémentaires sur le musée d’Art et d’Histoire de Senlis
 

PONTOISE - Tavet-Delacour

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Musée Tavet-Delacour
(département : Val d’Oise)

Visite le dimanche 8 novembre 2015

Ce bel hôtel particulier a été édifié à la fin du XVe siècle, par le cardinal et archevêque de Rouen, Guillaume d’Estouteville, pour le Grand Vicaire de Pontoise.
Cet hôtel, avec ses tourelles d’angle, ses toits en poivrière, ses fenêtres à meneaux et ses poutres intérieures, est un rare témoin de l’architecture civile de la fin du style gothique.
A la Révolution, l’Eglise vend cet édifice qui se transforme en préfecture, puis en tribunal civil.
En 1886, M. Tavet proposa à la ville d’y installer ses collections et d’y créer un musée. Le musée Tavet-Delacour conserve les collections historiques de la ville (non exposées).

Les collections du musée furent enrichies par la donation Otto Freundlich en 1968, constituée par le fonds d’atelier de l’artiste. Le musée Tavet-Delacour conserve l’ensemble le plus important au monde de ses œuvres.
Le Musée s’est depuis spécialisé en art moderne et contemporain, il a acquis ou reçu en don des œuvres de Hans Arp, Albert Gleizes, Geer van Velde, Aurelie Nemours, Masurovsky, Shirley Goldfarb, Jean Legros, Roger Chastel, Diego Giacometti, Auguste Herbin, Georges Valmier, Hans Reichel, Adolf Fleischmann, Pablo Gargallo ou Marcelle Cahn

Au rez-de-chaussée

Salle Otto Freundlich (1878-1943)
Ce sculpteur et peintre allemand, l’un des maîtres de la naissance de l’Art Moderne, fut, dès 1911, l’un des précurseurs de l’abstraction.
Victime du nazisme, il connut le triste privilège de voir ses œuvres figurer dans l’exposition « Die Entartete Kunst » (« L’Art dégénéré ») organisée par les nazis dès 1937 dans plusieurs grandes villes comme Munich ou Berlin. A la suite de cette exposition, nombre de ses œuvres conservées par les grands musées allemands furent détruites à partir de 1939.
Réfugié en France, il sera dénoncé (origine juive) puis arrêté en 1943. Déporté, il fut assassiné au camp d’extermination de Sobibor (Lublin-Maïdanek) en mars 1943.

Otto Freundlich : Composition (1938)

Diptyque (1937)

Composition (1941). Vitrail
-Otto Freundlich : Composition (1939). Tempera sur papier

Composition (1938). Huile/toile 

Composition (1931). Huile/toile
-Otto Freundlich : Composition inachevée
-Gravures et dessins...


Au premier étage : des œuvres d’artistes du XXe siècle (pour la plupart, abstraits)
Albert Gleizes (1881-1953)
Gunther Fruhtrunk
Jeanne Kosnick-Kloss (1892-1966) : 3 œuvres

-Aurélie Nemours - Shirley Goldfarb (1925-80)
-Jan-Meyer Roger : Sculpture en acier

Claude Pasquer : Cadence n°4 (1989-2000) (à gauche)
Josef Neuhaus (1923-99) : Plastik (1973). Acrylique sur bois
Günther Fruhtunk (1923-82) (sur le mur du  fond)

-Emile Gilioli (1911-77) : Belledone(1974). Acier poli

Otto Freundlich : Relief(1936). Bronze

Jean Arp (1886-1966) : Concrétion humaine (1935)

Leo Breuer (1893-1975) : Composition constructiviste (1951) (de gauche à droite)
-Cercles bleus (1950)
-Opposition vert-rouge-Vibration(1951-61)

-Sonia Delaunay (1885-1979) : 3 gouaches sur papier

Hernandez et Fernandez : 3 diptyques (1998). (2 sont visibles sur la photo)
Diego Giacometti (1902-85) : Console « aux grenouilles ». Bronze patiné

Georges Ayats : 5 acryliques sur toile
Diego Giacometti : Console « aux grenouilles », et 2 fauteuils « Têtes de Lionnes ». Bronze patiné

Klaus Staudt - Gudrun Piper
Guy de Lusigny : 3 gouaches sur papier
André Heurtaux (1898-1983) : Composition n° 75 (1953)
Joan Pala

Marcelle Cahn (1895-1981): 3 Sphères (1962) (à gauche)
Jean Gorin (1899-1981) : Composition n° 2 (1958) (à droite)

-Eve Gramatzki (1935-2003) –Jean Signovert - Heinrich Höerle (1895-1936)

Jean Arp (1886-1966) : Initiale d’une Tête (1960) (à gauche)
Shirley Goldfarb (1978) (à droite)

Geer Van Velde (1898-1977) : Composition(1962)

Pablo Gargallo (1881-1934) : Torse de jeune Gitan (1923)

Salle Henri Nouveau (1901-59) : plusieurs œuvres

-Carlos Cairoli (1926-95) : Translation (1982). Acier et plexiglas


Au second étage
Une exposition consacrée aux « céramiques Art Nouveau », acquises lors de l’Exposition Universelle de 1900. 


Dans le jardin
Otto Freundlich : Ascension (1929). Bronze


PONTOISE - M. Camille Pissarro

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Musée Camille Pissarro
(département : Val d’Oise)

*A la fin du billet, des tableaux anciens dans les églises de Pontoise

Visite du musée Camille Pissarro le samedi 7 novembre 2015

Ce musée, conçu comme une extension du musée Tavet-Delacour, fut inauguré en 1980, pour rendre hommage au peintre impressionniste Camille Pissarro (1830-1903). Il est installé dans une maison bourgeoise de la fin du XIXe siècle, située à l’emplacement de l'ancien château royal de Pontoise, détruit en 1742 ; elle domine la vallée de l'Oise. Le parc de cette demeure est formé d’un plateau rocheux entouré de remparts.
Les œuvres, d’artistes du XIXe siècle ayant séjourné dans la région, sont présentées par rotations.
Le musée conserve également une riche collection d’œuvres sur papier.


Camille Pissarro (1830-1903) : Péniche sur la Seine (1864)

Charles-François Daubigny (1817-78) : Sous-bois à Valmondois (1877)

Gustave Caillebotte (1848-94) : Les Bords de Seine au petit Gennevilliers(1892)

Henri Matisse (1869-1954) : Nature morte aux Livres (1890)

Louis Hayet (1864-1940) : Paysage du Vexin (1889)

Louis Hayet : Fête foraine, la nuit (c. 1888)

Louis Hayet : Nature morte aux oranges (coll. privée)

Georges Manzana-Pissarro (3efils de Camille Pissarro – 1871-1961) : Neige sur la Seine(1902)

Camille Pissarro : La Brouette, Verger(1874)

Paul Signac (1863-1935) : La Seineà Herblay (opus 214) (1890)

Lucien Pissarro (aîné des 7 enfants – 1863-1944) : La Forêt de Pins (1892)

Edouard Béliard (1832-1912) : Pontoise, Vue depuis l'écluse (1872-75)

Edouard Béliard : Promenade des fossés à Pontoise (1872-75)

Octave Linet (1870-1962) : Le Quai Bucherel à Pontoise
Octave Linet : Neuville-sur-Oise

Clovis Cousin (1818-89) : 2 toiles
William Thornley (1857-1935) : Vue du Chevet de St-Maclou

Auguste Moynier : L’Oise à Valhermeil (1882)

Ludovic Piette (1826– 78) :Le Marché à la volaille, place de l'Hôtel de Ville Pontoise (1878)

Ludovic Piette :Le Marché aux légumes, Pontoise, place du Petit Martroy (1876)

Ludovic Piette : Le Marché aux légumes, Pontoise, place du Petit Martroy (1876)

Ludovic Piette : Le Marché place du Grand Martroy (1876)

Ludovic Piette :Fête, boulevard des Fossés, Pontoise (1877)

Ludovic Piette :Vue prise en haut de la rue du Château (1875)




D’intéressantes peintures anciennes sont à découvrir dans les églises de la ville.

Dans la Cathédrale Saint-Maclou
La plupart des peintures conservées dans la cathédrale Saint-Maclou proviennent des établissements religieux, fermés à la Révolution.

Ec. française (17e) :  Le Couronnement de la Vierge. Huile sur toile.

d'après Pierre Mignard : La Montée au Calvaire. Huile sur bois. Copie anonyme d'une œuvre de Pierre Mignard du dernier quart du XVIIe siècle

Jean Jouvenet : La Déposition de la Croix (1708). Huile sur toile.
Cette œuvre a été donnée par le cardinal de Bouillon (1643-1715), abbé de Saint-Martin de Pontoise, aux Jésuites de la ville pour orner le maître-autel de leur chapelle consacrée à la Sainte-Trinité.
Après la dissolution de la Compagnie, en 1762, la toile passa en vente publique le 24 février 1765. Elle fut acquise par la confrérie de la Passion de Saint-Maclou, pour orner le retable de sa chapelle, commandé en 1740.

Ec. Française (17e) : Jésus et la Samaritaine. Huile sur toile attribuée à l'entourage de Philippe de Champaigne. 3,40 x 2 m.

Ec. Française (17e) : Le Christ et le paralytique à la piscine probatique. Huile sur toile attribuée à l'entourage de Philippe de Champaigne. 3,45 x 2 m.

Ec. française (17e) : Le Massacre de sainte Ursule et des 11 000 Vierges. Huile sur toile
-Anonyme (17e) : Saint François de Paule. Huile sur toile. 3 x1,80 m
-Anonyme (17e) : Saint François et Saint Dominique arrêtant les traits de la justice divine Huile sur toile : 2,70 mx 1,90 m. Provient probablement du couvent des Cordeliers de Pontoise.
-Anonyme (18e: Dieu le Père. Huile sur toile. 2,00 m x 1,20 m. Deprovenance incertaine, mais ayant fait partie d'un retable.
-Louis de Malignon : Le Baptême du Christ (1893)

Dans ledéambulatoire de la cathédrale Saint-Maclou 
Abraham Godijn, d'Anvers : Une série de sept tableaux peints à l'huile sur toile, représentant « les sept Sacrements » (Le Baptême du Christ, la Cène(Eucharistie), les Noces de Cana (Mariage), saint Pierre recevant les clés (Ordination), etc.), hauts de 1,20 m et larges de 1,50 m. Œuvres réalisées entre 1723 et 1724, provenant de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise 

Dans la chapelle de la Passion, une belle "Mise au Tombeau" de 1550

 
Dans l’Eglise Notre-Dame

Ec. française (milieu 16e) : L’Adoration des Bergers. Huile sur bois. 92 x 69 cm.

Anonyme (18e) : La Sainte Trinité. Huile sur bois

Anonyme (16e) :L’Adoration des Mages.

Anonyme (17e) : La Bénédiction de Jacob. Huile sur toile. 2,30 x2,05 m. Copie d'après la fresque peinte vers 1518 par Raphaël aux loges du Vatican. . Donné par le curé Louis Duval dans son testament de 1738

Giuseppe Caletti ? (17e) : Le Martyre de saint Sébastien. Huile sur toile. 2,00 x1,20 m. Provient de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise

Raffaello Vanni (1596-1657) (attr. à) : Le Mariage mystique de sainte Catherine d’Alexandrie. Huile sur toile. 1,70 x1,35 m. Provient du carmel de Pontoise 

Noël Hallé (1711-81) : L’Agonie au jardin Gethsémani (1777). Huile sur toile. 2,92 x1,94 m. Œuvre exécutée pour l'église du monastère des filles de la Visitation de Paris, donnée à l'église vers 1843.
François-André Vincent (1746-1816) : Un Saint recevant la confirmation, ou L'arrivée de saint Bruno à Grenoble (c. 1760). Huile sur bois. 1,07 x 0,66 m
-Un tableau représentant Jésus et les Docteurs(1647). Huile sur toile, haut de 143 cm et large de 103 cm, dans le style de Nicolas Poussin et de Jacques Stella
-Un tableau d'autel représentant L’Assomption (première moitié du 18e). Huile sur toile. 2,70 x 1,53 m. Dans le style de Jean Jouvenet et Charles Lamy

Ec. de Bologne (17e) : Vierge de l'Immaculée Conception. Huile sur toile

Ec. française (17e) : La Cène. Huile sur bois


Autres illustrations de l'église Notre-Dame de Pontoise



10c - Etude d'un tableau de Léon Cogniet

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Une belle toile néoclassique de Léon Cogniet au musée d’Orléans
« Briséis pleurant Patrocle »

par Jean-Louis Gautreau

Léon Cogniet (1794-1880) : Briséis pleurant Patrocle. Huile sur toile. 1,13 x 1,46 m. Deuxième prix de Rome en 1815.
Provenance de l’œuvre
Léon Cogniet est décédé le 20 novembre 1880 ; le 29 janvier 1883, sa veuve, Caroline Cogniet, fait un premier don de deux tableaux au musée des Beaux-Arts d’Orléans:
-Un élégant « Autoportrait, effet de lampe » (1840), montrant le peintre coiffé d’une casquette, et vêtu d’une chemise et d’un gilet blancs.
-et le tableau qui nous intéresse : « Briséis pleurant Patrocle » (1815)

Ce don est probablement symbolique. Il semble naturel que Mme Cogniet offre le bel autoportrait de son mari. Quant au second tableau, Cogniet l’avait toujours conservé, et il devait considérer que cette œuvre était importante, ne serait-ce que sur le plan affectif, bien qu’elle lui rappelât son premier échec au Prix de Rome.
Mais ce don annonce une autre décision. Léon Cogniet n’était pas Orléanais, mais les liens d’amitié qui avaient uni le peintre et le directeur du musée, Eudoxe Marcille (1814-1890), valurent à la ville un spectaculaire enrichissement. Mme Cogniet, certainement en accord avec son mari, a décidé de léguer tout le fonds d’atelier du peintre. Par son testament du 12 juin 1891, Catherine, dite Caroline Thévenin, veuve du peintre Léon Cogniet, léguait sans condition, à sa sœur Rosalie, l’ensemble de ses biens. Le tout devant revenir au musée d’Orléans à la mort de celle-ci.
Caroline décéda le 14 février 1892 à midi. Sa sœur ayant confirmé le testament le même jour à 21h, mourut le lendemain à 4h du matin.
Au printemps 1892, 16 caisses, contenant 1 240 dessins et 167 peintures, furent déposées au musée des Beaux-Arts d’Orléans.

Le peintre
Léon Cogniet est un artiste-peintreet lithographenéoclassique et romantique. Il entre en 1812à l'École des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833), aux côtés d'Eugène Delacroix et de Théodore Géricault.
Le 29 juillet 1815, les membres de la Classe des Beaux-Arts de l’Institut décernent le premier Grand Prix de Rome à Jean Alaux avec « Briséis pleurant Patrocle ». Léon Cogniet, qui n’a que 20 ans, doit se contenter du Second Prix (tableau d’Orléans).
Après un second échec en 1816avec « Œnone refusant de secourir Pâris blessé » (musée de Fécamp), son « Hélène délivrée par Castor et Pollux »(Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris) lui vaut le Prix de Romeen 1817. Il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome de 1817à 1822. Il est accompagné de son ami le peintre Achille-Etna Michallon (1), premier lauréat du « Prix de Rome de paysage historique », une catégorie nouvellement créée.
Le succès lui sourit à son retour en France, au Salon de 1824 où Delacroix expose « Scène de Massacre de Scio ». Cogniet montre une Scène du « Massacre des Innocents » (musée de Rennes) (2), où sa peinture se détache du néo-classicisme et de ses canons idéaux.
En 1828, il reçoit la commande d’une toile destinée à un plafond de la galerie Campana au musée du Louvre : « Expédition d’Egypte sous les ordres de Bonaparte » (œuvre achevée en 1835). (3)
Son plus grand succès lui vient en 1843 avec Le Tintoret peignant sa fille morte (musée des Beaux-Arts de Bordeaux) (4), après quoi il se consacre principalement aux portraits et à l'enseignement. Il est professeur de dessin à Paris au Lycée Louis-le-Grand de 1831à 1876, et à l'École polytechnique de 1847à 1861, et il nommé professeur de peinture à l'École des Beaux-Arts de Paris en 1851. Il en démissionne en 1863 après avoir enseigné à plusieurs générations d'artistes.

(1) Le musée d’Orléans conserve plusieurs études peintes de Michallon réalisées en Italie, et son portrait par Léon Cogniet.
(2) Plusieurs études préparatoires peintes de cette œuvre sont visibles au musée d’Orléans.
(3 Plusieurs études préparatoires peintes de cette œuvre sont conservées au musée d’Orléans.
(4) Plusieurs études préparatoires peintes de cette œuvre sont visibles au musée d’Orléans.

Le sujet
Cet épisode de la guerre de Troie est tiré de « L'Iliade » : Pour se dédommager de la perte de Chryséis, Agamemnon s'empare d'une autre captive troyenne, Briséis, protégée de Patrocle, et aimée d’Achille. Furieux, ce dernier se retire sous sa tente, et refuse de combattre. Les Grecs sont en danger. Agamemnon envoie des présents à Achille, et propose de lui rendre Briséis, sans succès. Patrocle, ami d'Achille, lui demande de le laisser combattre. Il prend les armes d'Achille. Imprudent, il est tué au cours d’un duel acharné contre Hector, l’un des fils de Priam. Briséis se jette sur le corps de Patrocle, accablée de douleur. Achille décide alors de reprendre le combat contre les Troyens. Il tuera Hector, et sera mortellement blessé par Pâris. Le tableau décrit le moment où Achille décide de reprendre les armes à la vue de son ami mort.

Dans quelles circonstances cette toile a-t-elle été peinte ?
En 1815, Léon Cogniet se présente Grand Prix de Rome pour la première fois. Les meilleurs élèves de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris se présentent à ce concours prestigieux qui se déroule en trois étapes.
1-La première épreuve consiste à réaliser une esquisse peinte à l’huile sur un sujet d’histoire biblique ou mythologique.
2-La deuxième épreuve est une étude de nu d’après un modèle masculin.
3-Au cours de la troisième épreuve, un nouveau sujet est donné aux candidats qui doivent réaliser une esquisse sur papier, et une grande peinture à l’huile sur toile de 113 x 146 cm.
Le format de la toile de Cogniet correspond aux dimensions habituelles des toiles utilisées pour la dernière épreuve du Grand Prix de Rome.

Pourquoi certaines parties de la toile sont-elles restées inachevées. ?
En effet, dans l’angle inférieur droit, plusieurs éléments sont restés à l’état d’esquisse : le glaive, le bouclier, l’armure, et le casque d’Achille, le drap sous la tête de Patrocle, et le montant du lit.

Cette année-là, le concours du Prix de Rome s’est déroulé pendant une période de grande agitation politique : les « Cent Jours » (1er mars 1815 – 22 juin 1815). L’Empereur débarque à Golfe-Juan le 1er mars.
1- Le sujet de la première épreuve est donné le 13 mars (Napoléon 1er est à Lyon). Le 19 mars, Louis XVIII part en exil. Le 20 mars, Napoléon arrive aux Tuileries.
2- Les résultats de la deuxième épreuve sont publiés le 27 mars.
3- Le sujet définitif de la troisième épreuve : « Briséis pleurant Patrocle » est donné le 31 mars. Cette épreuve durait 72 jours, les toiles ont dû être remises vers la mi-juin. L’Empereur a abdiqué le 22 juin.

La troisième phase du concours a été fréquemment interrompue par les évènements politiquesqui agitèrent la capitale. Même si les élèves étaient coupés du monde, ils recevaient certainement des informations qui devaient perturber leur travail. Les prises de position politique n’étaient probablement pas absentes de leurs préoccupations. Ceci explique l’inachèvement partiel de la toile de Cogniet.

Etude de l’œuvre
Ce tableau typiquement néoclassique, est presque un archétype. Il correspond fidèlement à l’enseignement de Jacques-Louis David, transmis par Guérin, le maître de Cogniet. A ce titre, cette toile a été parfois jugée assez « scolaire ».
Selon les règles initiées par David :
-L’action principale se réfère à l’antiquité gréco-romaine.
-La composition est théâtralisée. La scène représente le moment de la plus extrême tension : Achille sort de sa réserve, et décide de partir venger son ami.
-Les éléments principaux de la  composition sont répartis entre verticalité et horizontalité. Les cinq hommes debout, rassemblés dans le tiers gauche, marquent la verticalité, tandis que les deux personnages de droitesuivent plutôt un mouvement horizontal (le corps de Patrocle est horizontal).
-Le héros qui se détache du groupe de gauche est représenté nu (nu héroïque). Achille est le seul personnage qui se distingue de cette façon.
-Les couleurs sont un camaïeu de brun, et d’ocre souligné par des taches de rouge « davidien »(rouge vermillon).

Nous pouvons dénombrer dix personnages et deux silhouettes féminines à peine discernables (à droite).
A gauche, se dressent cinq personnages quiexpriment la tension. Achille, le regard fixe, comme halluciné, se détache des quatre hommes vêtus. Son poing gauche est serré, de sa main droite, il semble repousser le bras de l’homme âgé qui tente peut-être de le retenir (Cet homme est probablement Nestor à qui Achille avait remis le prix de la sagesse). Tout cela exprime la colère intérieure d’Achille et sa détermination à venger son ami mort.La nudité du héros est idéalisée, son glaive sert de cache-sexe comme dans les célèbres tableaux de David : L’Intervention des Sabines (1799 – Louvre), et Léonidas aux Thermopyles(1814 - Louvre).
A droite, le groupe Patrocle-Briséis s’oppose à cette verticalité. Le corps de Briséis exprime un état d’abandon, il suit une longue courbe souple qui part du milieu inférieur du tableau et enveloppe le corps gisant de Patrocle, couché horizontalement.
A l’arrière plan, nous distinguons plusieurs femmes éplorées.
Les armes d’Achille, rassemblées dans l’angle inférieur droit, forment une belle nature morte, et viennent consolider la composition en équilibrant le groupe vertical de gauche.

Les emprunts de Cogniet
-Le groupe de Briséis et Patrocle est une citation littérale de « Andromaque pleurant Hector mort » de Gavin Hamilton (1758 - Edimbourg, The National Gallery of Scotland)
-Pour la composition du sujet central, Cogniet s’est également inspiré d’un dessin connu (ou la gravure) de John Flaxman représentant « Achille pleurant sur le corps de Patrocle » (1793). Le peintre a remplacé Achille par Briséis, dans la même position. Sur ce dessin, on retrouve la présence du casque et du bouclier.
-La femme affligée assise au second plan, au centre de la composition, doit beaucoup à la Camille du « Serment des Horaces » de David.

Les couleurs
Le rouge davidien appartient à Achille. A gauche de la composition, le manteau d’Achille et ses chaussures sont de cette couleur. A droite, la crête du casque et des éléments de l’armure devaient reprendre cette couleur. Deux personnages sont vêtus de rouge sombre. Des reflets rouges apparaissent sur le drap, au niveau des pieds de Patrocle. Le groupe central est traité dans un camaïeu d’ocres et de blancs.

Le fonds graphique du musée d’Orléans conserve un certain nombre d’études pour ce tableau :
-Une étude à l’huile sur papier (28 x 38cm), dans un mauvais état de conservation, est probablement le modello préparatoire au tableau final.
-Un ensemble intéressant de six dessins illustrent les étapes du travail de conception. Deux dessins sont des études montrant Briséis couchée sur le corps de Patrocle. Deux autres dessins sont des études de la composition d’ensemble. Un autre est une étude aboutie de la tête de Briséis, et le dernier dessin est une belle étude du vêtement du personnage âgé (Nestor), debout à l’extrême gauche. Les quatre derniers dessins sont rehaussés de blanc.

Cette toile est une œuvre de qualité, réalisée par un jeune peintre talentueux appelé à devenir un Maître respecté. Les évènements politiques ont empêché le peintre de terminer son travail, ce qui l’a sans doute pénalisé lors de l’attribution des prix. Mais ce côté inachevé rend l’œuvre plus intéressante et émouvante car elle devient un document historique qui témoigne de son temps et de la sensibilité du jeune Léon Cogniet.

 


ROCHEFORT

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Musée d’Art et d’Histoire
Hôtel Hèbre de Saint-Clément
63 Av Charles de Gaulle
(département : Charente-Maritime)

Visite le mercredi 7 septembre 2016

Le musée Hèbre de Saint-Clément était fermé depuis le 7 octobre 2002 et fut rouvert fin 2006 après sa restructuration. L’ancien hôtel du XVIIIe siècle a été détruit excepté les façades sur rues qui ont été conservées. Ces travaux ont été réalisés par l'architecte Pierre Louis Faloci. Les espaces muséaux sont répartis sur cinq niveaux. 

Hall d'entrée

Thérèse de Champ-Renaud (1861-1921) : Jeune femme faisant le portrait d’un Jardinier

Louis Carrier-Belleuse : Une petite Curieuse (1882) - Marchande de Journaux

Anonyme : Corbeille de Fleurs

Charles-Emile Callende de Champmartin (1797-1883) : Le Massacre des Janissaires (L'Affaire des casernes lors de la révolution de Constantinople) (1826). 1,62 x 4,72 m.

Alexandre Laemlein (1813-71) : Vision de Zacharie (Salon de 1850). 4,72 x 7,29 m.
"Les 4 chars" : Le premier char est guidé par une femme représentant la paix et brandissant un rameau d'olivier. La paix et la Justice divines sont destinées au monde entier.
Le deuxième aurige ressemble à Mercure. Il va vers le nord, vers Babylone. Dans l'Apocalypse, monté lui aussi sur un cheval noir, il tient une balance à la main et s'apprête à répandre la famine sur toute la terre. Ici il se désolidarise du premier char pour prendre la même direction que les chevaux blancs. Si l'on en croit ce que dit l'ange à Zacharie, il précède les chevaux blancs et se dirige ver le pays du septentrion (Babylone).
Le troisième char aux chevaux blancs est le seul qui soit guidé par un ange qui ressemble à ceux de Gustave Doré. Selon les exégètes chrétiens du texte juif, il annoncerait le Christ.
Le dernier aurige figurerait si on le rapproche du quatrième Cavalier de l'Apocalypse (monté sur des chevaux tachetés de rouge) la mort... Dans la vision de Zacharie, il se dirige vers le pays du midi. Est-ce pour cette raison qu'il a la couleur des peuples d'Afrique?

La donation de la collection d’Alphonse Alexandre Fiocchi est à l’origine de la création du musée.
Charles Gosselin : Le Sphinx de Versailles

Pierre-Louis Charlet : Les Orphelines de la Mer(1875) (à gauche)
Jean-Jules Geoffroy : La Crèche(1897) (à droite)

Henri-Antoine de Moulignon (1821-97) : La Mendiante arabe (Salon de 1861)
Louis-Augustin Auguin : Le Soir dans les Pins  (à droite)
-Un autre paysage d’Auguin

Louis-Augustin Auguin : 3 Paysages marins - « Sables de Montalivet »
-Pierre-Marie Beyle : Les Vacances de Pâques (1883)
-Antoine Chintreuil : La Plaine au temps des Avoines, lever de Lune

Etienne Antoine Eugène Ronjat : Copie du « Radeau de la Méduse » de Géricault

Ambroise Louis Garneray : Combat de la Frégate « Virginie » (1797) (haut à gauche)
Johann Rudolph Bühlmann : La Baie de Naples vue d’Ischia, Soleil levant
-Entrée du Golfe et île de Capri, Soleil couchant
Jules André : Vue prise à St Dié
Abram Paul : Portrait d’un Breton

J-Marie Jugelet : La Vigie de Koat Ven (Bretagne)

J-Antoine Théodore Gudin : Marine

Robert Jacques François Lefèvre (1756-1830) : Phocion (au centre)
J-François Bernard : Le Retour de l’Enfant prodigue
Cornelius van Poelenburgh : Le Repos de la sainte Famille

J-Baptiste Pater (1695-1736) : La Leçon de Musique

Pierre Pentmans : Réunion de Notables

Anonyme (17e) : Femme hollandaise (à gauche)
Anonyme (d’après Coello Sanchez) : Portrait d’Anne, archiduchesse d’Autriche, reine d’Espagne 

Anonyme (d'après Gérard van Honthorst) : Portrait d'Elisabeth de Hervorden (c. 1640)

Achille-Etna Michallon (1796-1822) : Paysage

François-Antoine Léon Fleury : Une Vue de Pompéi


Plan relief de la ville et du port de Rochefort (1837) - en bas, au premier plan, la corderie royale.
Corderie royale de Rochefort


Collection ethnologiques : culture Kanak et Papouasie

Collection consacrée à Pierre Loti
Marie Bon : Portrait de Julien Viaud en Enseigne de vaisseau

Edmond de Pury : Portrait de Pierre Loti en Guerrier persan (1895)

Costume d’Osiris porté par Pierre Loti
Pierre Loti déguisé en Osiris pour un bal masqué
Nombreux objets provenant des collections personnelles de Pierre Loti

Présentation des objets provenant de la maison de Pierre Loti pendant les travaux de restauration de la maison (en cours).


ETAMPES

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Musée intercommunal - dans une aile de l'Hôtel de ville
 (département : Essonne)

Visite du musée d'Etampes le jeudi 29 septembre 2016

Le musée fut créé en 1874 à la suite de la donation de l'artiste peintre et sculpteur Elias Robert. Il fut installé dans les locaux de l'hôtel-de-ville au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
Outre les œuvres du peintre et sculpteur Elias Robert, le musée présente des réalisations du peintre orientaliste Narcisse Berchère, de Félix Giacomotti, de Louise Abbéma, d'Edouard Béliard. Elle conserve un buste en plâtre de Geoffroy Saint-Hilaire par Jean-François Legendre-Héral qui en 1877 était dans le bureau du maire
Ce qui m’a étonné lors de ma visite, c’est de voir que les nombreuses acquisitions récentes et les restaurations étaient signalées par des étiquettes, montrant ainsi le dynamisme de l’équipe dirigeante qui effectue des achats de qualité, avec le soutien de la municipalité.


Vue d'ensemble de la première salle (au sol, une mosaïque romaine)
Antependium (fin 16e) : Annonciation (panneau central) – St PierreSte Catherine d’Alexandrie. Chêne polychrome. (à gauche, en bas)
Anonyme : Les Pèlerins d’Emmaüs. Copie d’après Titien (Louvre)(au-dessus de l'antependium)

Anonyme (15e) : Adoration des mages

Anonyme (1732) : Portrait de Gabrielle de la Fayolle, révérende Mère de l’Hôtel Dieu d’Etampes
Anonyme : Ex-voto de Gabriel Cordetz (1663)

Salle 18es.
Jacques Dumont, dit Dumont le Romain (1701-81) : Diane Chasseresse

J-Martial Fredou (1711-95) : Portrait de Mme Regnault de Romanet(1788). Pastel
J-Pierre Sauvage : Portrait de Mme de Marabail (1748)

Venard : Allégorie de l’Etude

Anonyme : Portrait de Désiré Jean Chrétien Hugo (1790). En uniforme révolutionnaire
Anonyme : Charles Boivin, curé de Notre-Dame et échevin d’Etampes
Jean Pillement : Scène mythologique. Dessin (à droite de la photo)

D’après Hubert Robert : Les Marches du Palais Durazzi à Gênes
Simon Mathurin Lantara (1729-78) : plusieurs dessins

Henry-Louis Richou (1850-1929) : Buste de Jean Etienne Guettard. Marbre (au centre)

Salle Narcisse Berchère(Etampes, 1819-91) – peintre orientaliste
-Mosquée Abou-Leila, Boulak (Le Caire)(c. 1850). Huile sur toile (acquisition 2000)
-Mosquée Abou-Leila, Boulak (Le Caire). Aquarelle (acquisition 2010)

-Repos à l’Oasis (1869) (acquisition 2006)

-Les Palmiers

-Les Jardins de l’Hôtel Dieu d’Etampes. Acquarelle (1894)

-Le Nil (vue nocturne) (1851) (acquisition 1994)

-Bergère porteuse d’eau près d’une mare
-Désert du Sinaï – Tez Afnat (1860). Aquarelle (acquisition (2014)

-Au vieux Caire
-Nature morte au Pichet et aux Poires(1850)

Coffre à tiroirs commandé par Narcisse Berchère pour protéger les 3 albums contenant les dessins et aquarelles donnés en 1889 au musée d’Etampes.
Vitrines contenant documents et souvenirs de N. Berchère

Gustave Moreau (1826-98) : Portrait de Narcisse Berchère (1852). Dessin au crayon

Eugène Fromentin (1820-76) : Dromadaire couché (1853). Fusain

Sculptures :
Louis Valentin Robert, dit Elias (1819-94) : L’Enfant Dieu, ou L’Enfant Jésus assis (1846 – Salon de 1847). Marbre
Et sa version réduite en bronze

Louis Valentin Robert, dit Elias : Buste de Mme la vicomtesse de Viard(Salon de 1868). Marbre

Louis Valentin Robert, dit Elias : Projet pour la ville de Domrémy d’un monument à Jeanne d’Arc (1867). Plâtre. Projet non réalisé.
L’un des bas-reliefs sur le socle : « Jeanne au Siège d’Orléans »

Jean-François Legendre-Héral : Buste de Geoffroy Saint-Hilaire. Plâtre

Pierre Léauté (Etampes, 1905-84) : Vue d’Etampes (1927) (acquisition 2015)


Dans la Salle d’archéologie
Exposition d'oeuvres de Le Cyclop (street artiste), composées à partir de peintures du musée.
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Exposition temporaire de Jacques Boussard(1915-89)
-Janine à la Coupe de Fruits (1951)
-Le Guéridon (1955)

A cause des deux expositions temporaires, je n’ai pas pu voir l’intégralité des collections permanentes du musée. Ce billet reste donc à compléter

Je n'ai pas vu les oeuvres de Louise Abbéma (1853-1927) :
Louise Abbéma : Dans les Fleurs (1892)





Pierre Léauté (1905-84) : Monument aux victimes des 14 juin 1940 et 10 juin 1944. Grand bronze
Au centre ville d'Etampes (square de la Libération) 


ISSOUDUN

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Musée de l’Hospice St-Roch
(département : Indre)

Visite le mercredi 3 avril 2013 – dernière visite (4e) le jeudi 6 octobre 2016

Ce billet a été entièrement rénové et complété

Le musée de l’hospice Saint-Roch, installé dans l’ancien Hôtel-Dieu (fondé au XIIe siècle et reconstruit au XVe siècle), présente à travers ses collections archéologiques de l’Age du Fer (objets en bronze provenant de Lizeray, de la tombe à char d’Issoudun…), de l’époque Gallo-romaine (borne milliaire, stèle de Mithra…) et médiévale (dont une remarquable plaque-boucle reliquaire en os du VIe s.), l’histoire de la ville d’Issoudun.
Les anciens bâtiments hospitaliers conservent, une chapelle du 15es. ornée de deux exceptionnels Arbres de Jessé sculptés, ainsi qu’une apothicairerie des 17e et 18esiècles. Parmi la collection de peintures et de mobilier citons le clavecin Jean II Denis, de 1648, le plus ancien daté et signé des collections publiques françaises.
En 1995 l’architecte Pierre Colboc a réalisé un bâtiment destiné aux expositions temporaires, agrandi en 2002 pour recevoir les collections ethnographiques de Papouasie-Nouvelle-Guinée de la congrégation des missionnaires du Sacré-Cœur d’Issoudun, et la donation des artistes Fred Deux et Cécile Reims comprenant des sculptures des cinq continents, et leurs œuvres dessinées et gravées. De nouvelles salles créées en 2007 sont dédiées à l’art contemporain et à l’art moderne, - restitution du salon Art Nouveau de Léonor Fini - et plus particulièrement au Surréalisme, enrichies de dépôts du MNAM Centre Georges Pompidou et du Centre national des arts plastiques FNAC-CNAP.

Le musée d’Issoudun a une histoire très particulière. Parti de l’ancien hospice, il s’est développé par étapes, dans une architecture moderne, élégante et discrète, à la suite de dons, legs, acquisitions et dépôts. Si les collections permanentes sont limitées, de belles salles permettent  de présenter des expositions temporaires de qualité. Le résultat est étonnant et original. Le symbole de ce projet volontaire de la municipalité et de l’équipe du musée, est la présence, devant l’entrée, d’un beau bronze d’Etienne Martin que bien des musées doivent lui envier.

Etienne-Martin : Demeure 17 – Le Puits-Fontaine (acquis en 1989-90). Bronze

Collections anciennes
Ec. italienne (17e) d’après Rubens : La Conversion de St Paul (à droite)
Ec. italienne (18e) : Alexandre le Grand rend hommage au Grand Prêtre Joddua.

Ec. italienne (18e) : Judith et la tête d’Holopherne
-Ec. française (18e) : Adoration des Bergers

Jan I Brueghel, dit de Velours (1568-1625) : Marine, une Tempête
Frédérick de Moucheron (1633-86) : Paysage

Ec. hollandaise (16e) : Portrait d’un Homme âgé de 31 ans

Cornelisz de Heem : Fleurs et Fruits sur un entablement

Abraham Begeyn (1637-97) : Plantes, Papillon, Oiseaux, Insectes

Anonyme d’après Rubens (17e) : Le Jardin d’Amour ou Conversation à la mode 
Clavecin Jean II Denis, de 1648, le plus ancien daté et signé des collections publiques françaises

Retable (17e-18e) de la chapelle de l’hospice du Saint-Enfant Jésus, dit Les Incurables. Bois polychrome. Restauré en 2001.

Salles où sont présentées les collections archéologiques : Préhistoire, Egypte, époque Gallo-romaine.
Salles de sculptures médiévales
Maquette de l’Hôtel Dieu (fin 19e)

Dans la Chapelle de l’Hospice St-Roch (15e) – deux Arbres de Jessé.
A gauche, l’Arbre des Prophètes (un chêne), figurant les ancêtres spirituels du Christ, de Jessé à Joseph

A droite, l’Arbre des Rois de Judée (un figuier), figurant les ancêtres du Christ, de Jessé à Joseph. Le roi David

Bâtons de confréries.

Officine de l’apothicairerie (tisanerie et potager)

L'apothicairerie fut fondée en 1646 par Jean Perrot, administrateur de l'Hôtel-Dieu.
La pharmacie se compose de 379 pots en faïence de Nevers et de 31 boîtes en bois ou silènes richement décorés, dans lesquelles étaient conservées les plantes exotiques, cornes et autres écorces. Cet ensemble, un des plus complets de France, est représentatif de la médecine du XVIIe siècle. Il est complété par des collections importantes d'instruments de chirurgie et de dentisterie.

Edouard Rosset-Granger : L’Accident (1902). Devant la boutique d’une pharmacie.

Raoul Dufy (1877-1953) : Sirène au Trident

Alfred Courmes (1898-1993) : St Roch


Le parcours de l’Océanie et de l’Afrique
Le musée consacre de nouveaux espaces aux arts extra-européens, avec des œuvres d’Afrique et d’Océanie provenant de deux donations : celle de Fred et Cécile Deux, et celle de la congrégation des Missionnaires du Sacré-Cœur.

La donation Fred et Cécile Deux
Ils ont donné en 2000 et 2004 leur collection d’Arts Premiers : Quatre-vingt œuvres dont 35 pièces d’Afrique (notamment du Mali et Nigéria), 24 d’Océanie (Papouasie-Nouvelle-Guinée), 9 d’Amérique centrale et 12 d’Asie.
Cette collection est emblématique de l’intérêt porté par les artistes contemporains aux arts des continents lointains, notamment dans la mouvance du surréalisme.
Cette collection remarquable comprend deux pièces rarissimes :
Masque Lula (Afrique – RDC)

Masque Kepong (Nouvelle-Irlande), issu de l’ancienne collection d’André Breton.
Et une Porte Dogon

La salle d’exposition présente ces objets dans une atmosphère intime rappelant qu’ils ont longtemps fait partie du quotidien des artistes, avant qu’ils n’en fassent la donation au musée.

Les donations de Fred Deux et Cécile Reims comportent de nombreuses gravures et dessins de ces 2 artistes surréalistes :
Fred Deux (dessin) – Cécile Reims (gravure) : Celui qui voit (1993)
-Dessins de Fred Deux

Pierre Bettencourt : Les Filles aveugles et le Roi fou (c. 1960)

Hans Bellmer : Autoportrait. Gravure de Cécile Reims

Monique Appel : La Sorcière (1970) - et 2 dessins de Fred Deux

Fred Deux : La Charrue Antilope (à gauche)
Joseph Sima : Chaos (1969) (à droite)
-Sebastian Matta (gravure à l’eau forte)

Brigitte Terziev : L’Ermite. Sculpture métal

Paul Duchein : Chambre de Fred Deux (1992)


La collection des Missionnaires du Sacré-Cœur.
Cette collection intimement liée à l’histoire d’Issoudun en est pourtant géographiquement aux antipodes. En effet : la congrégation des Missionnaires du Sacré-Cœur, fondé en 1881 à Issoudun par le Père Jules Chevalier, a envoyé ses émissaires dans le monde entier, et tout particulièrement en Océanie (Papouasie – Nouvelle-Guinée). Les objets et les œuvres rapportés jusqu’au milieu du XXe siècle par les missionnaires constituent une collection unique en son genre, dans laquelle on trouve des parures, des sculptures, des coquillages, des objets du quotidien, et de nombreuses plaques photographiques du début du XXe siècle.


Le salon parisien de Léonor Fini (1908-1996)
Le musée consacre une salle permanente à Léonor Fini qui permet de découvrir à la fois l'artiste et la femme. Cette salle s'organise autour de la reconstitution à l'identique du salon de son appartement de la rue de la Vrillière à Paris. Installation au musée d’Issoudun en 2007.

L’équipe du musée organise chaque année de belles expositions d’art contemporain.
Quelques exemples d’expositions temporaires :
2003 : Bernard Rancillac
2012 : Jesùs Rafael Soto
2013 : Expo temporaire Nicolas Alquin
Nicolas Alquin : Le Haut du Monde (2012). Plaque de bronze en haut-relief.
-Expo temporaire Gérard Deschamps (né en 1937) (en haut) - et Raymond Hains (1926-2005).
Deux représentants des « Nouveaux réalistes ».
2015 : VladimirVeličković
2016 : Valerio Adami


Octobre 2016 - Exposition : « Zao Wou Ki collectionneur »
- 35 peintures de Zao Wou ki introduisent l’exposition (ces œuvres ne font pas partie de la donation).
L’épouse du peintre a fait don à la ville d’Issoudun de la collection personnelle de Zao Wou ki : Une cinquantaine d’artistes, 90 œuvres essentiellement abstraites. 

Henri Michaux (ensemble de dessins)

Pierre Tal Coat (en haut, à gauche) – Mario Prassinos (en bas, à gauche) - Hans Hartung (à droite)
Bram Van Velde – J-Michel Meurice – Gustave Singier – Pierre Alechinsky –
Jean Dubuffet – Alfred Manessier – Asger Jorn – J-Charles Viguier –
Sam Szafran – Arpad Szenes – Vieira da Silva – Roberto Matta –
Bernard Saby – Albert Féraud – Gérald Schneider – Willi Baumeister –
Zoran Music – André Marfaing – Kumi Sugaï – Edouardo Chillida –
Bernard Dufour – Pierrette Bloch

Georges Mathieu (à gauche)– Pierre Soulages –
Norman Bluhm – Robert Müller – Marc Tobey – Paul Jenkins –
J-Paul Riopelle – Joan Mitchell – James Brook – Conrad Marca-Relli –
Pablo Picasso (dessin encre) – Max Ernst –

Antonin Artaud (autoportrait)
– Wols – Hans Reichel – Alberto Giacometti –

Paul Klee

Et quelques sculptures :
Etienne Hajdu
-Christine Boumeester - Robert Müller


DOURDAN - château-musée

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Château-musée

Visite le dimanche 9 octobre 2016

Le château de Dourdan est achevé vers 1222 par le roi Philippe Auguste. Il est l'un des seuls édifices d'Île-de-France qui ait conservé l'essentiel de ses structures défensives : fossés secs, courtines, tours et châtelet d'entrée.

Lorsque le roi séjournait au château de Dourdan, il résidait dans un bâtiment situé le long de la courtine sud. La célèbre enluminure du mois d'avril des Très Riches Heures du duc de Berry (vers 1410) est le seul témoignage de cet édifice aujourd'hui disparu.
Saint Louis hérite du château de son ancêtre Philippe Auguste. Il le cède en douaire à sa mère Blanche de Castille, puis à sa femme Marguerite de Provence.

Pendant les guerres de Religion, le château, tenu par la Ligue, est gravement endommagé, notamment lors du siège de 1591 soutenu par l'armée royale de Henri IV. Le château perd alors toutes ses parties supérieures : toitures, chemins de ronde... Au début du XVIIe siècle, Harlay de Sancy puis Sully, s'attachent à lui redonner une apparence.
En 1672, le château est octroyé à Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, qui le transforme en prison. Devenu prison départementale à la Révolution Française, il abrite des détenus jusqu'en 1852. Le château est alors racheté par un propriétaire privé dourdannais, Amédée Guénée. Il est ensuite légué à la famille Guyot en 1863. Joseph Guyot (1836-1924), érudit et historien, passe sa vie à restaurer le château.

Labellisée Musée de France en 2003, la maison-musée abrite des collections de qualité (entrée dan la cour du château)


La plupart des œuvres religieuses présentées proviennent de l’ancien Hôtel-Dieu.

Le Cocq : Vierge en prière (1720)

Pieter Coecke van Aelst (1502-50) : Vierge au Perroquet

Copie de Nicolas Poussin (18e) : Annonciation

Charles-Joseph Natoire (1700-77) : Assomption d’un saint

Copie d’Antoine Coypel : Le Baptême du Christ (18e)

Anonyme (19e) : Vierge à l'Enfant avec St J-Baptiste

Anonyme (19e) : Portrait de J-Baptiste Etienne, supérieur général des Congrégations de saint Vincent de Paul (à gauche)
Anonyme (18e) : Portrait de saint Vincent de Paul(1581-1660)


Anonyme (18e) : Madeleine pénitente

Copie de Pierre Mignard (19e) : Vierge à la Grappe

Ensemble de sculptures religieuses (17e-18e)

Anonyme (18e) : Portrait de Jean-Louis Poussepin (1746)
Portrait de Marie-Thérèse Desbonest, épouse Poussepin(1746)

Collections de Anne et François Poncetton (1877-1950) - céramiques

Anonyme (19e) : Portrait en pied de Charles-François Lebrun, duc de Plaisance
Anonyme (19e) : Portrait de Frédéric Demetz

Gabrielle Capet : Portrait de Mme Demetz, épouse de J-Pierre Demetz (1815)
Anonyme (19e) : Portrait d’homme (1846)

Dans un salon
Anonyme (18e) : Portrait de César Thibaut de la Brousse, marquis de Verteillac (enfant) (à droite)
Theodoor van Thulden (17e) : Ste Cécile


Les salles ont conservé la décoration et le mobilier de la maison de Joseph Guyot (vers 1900)

Georges Chauvel (1886-1962) : Danseuse aux Raisins (1922). Bronze

Georges Chauvel : trois autres sculptures (bustes)



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