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Channel: Visites des musées des Beaux-Arts de province
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AUXERRE - Musée Leblanc-Duvernoy

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Musée Leblanc-Duvernoy
(département : Yonne – 89)

À sa mort en 1926, Paul Leblanc-Duvernoy légua à la ville d’Auxerre sa maison familiale de la rue d’Egleny où, grand amateur de musique, il réunissait ses amis mélomanes et artistes pour des concerts. Sa maison est devenue un petit musée où subsiste en particulier l’extraordinaire décor du salon de musique, composé d’un ensemble de tapisseries de la manufacture de Beauvais qui faisait partie de la célèbre suite intitulée « histoire de l’empereur de Chine ». Le musée est en grande partie consacré à la céramique. Il présente une collection de grès de Puisaye et surtout un important ensemble de faïences françaises régionales, parmi lesquelles de très belles pièces issues de la production nivernaise. Les périodes révolutionnaires y sont particulièrement bien représentées.
S'ajoutent à cela meubles et tableaux, qui enrichissent le décor de leur présence.

Visite du musée Leblanc-Duvernoy le vendredi 4 mai 2018

Dans le vestibule d’entrée
Antoine Etex (1808-88) : Buste du marquis de Louvois (1845)

Salon de musique
Tapisseries de Beauvais du 18e : Quelques épisodes de la vie de l’Empereur Kangxi (1654-1722) pendant son voyage dans le sud de l’Empire (1684-1707).

Bureau « Mazarin » (17e)

François Girardon (1628-1715) : Buste de Michel Letellier, marquis de Louvois. Marbre

Dans l’escalier : une série de portraits
Tommaso Pietro Labruzzi (1739-1805) : Portrait du Père Laire

Jan van de Venne (17e) : Portrait de Vieillard

Charles de La Fosse (1636-1716) : Portrait de Louis XIII enfant et de son gouverneur le marquis de Souvré

Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Alexandre Lessore de Sainte-Foy

Jusepe de Ribera (1591-1652) : Une Fileuse
Alexis Grimou (1678-1733) : L’Espagnolette

Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842) : Enfant jouant à l’Emigrette. (Portrait présumé de Louis XVII)

-Portrait du marquis de Louvois

Salles des faïences d’Auxerre et autres

Edme Marie Cadoux (1853-1939) : Buste de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau. Marbre
Guillaume Voiriot : Françoise Boyard de Marcey

Ec. Française : Confusio Babylonia

François Bruno Deshays de Colleville : Portrait de Louis Sophie Le Tellier de Souvré, marquis de Louvois(1772)

Tableaux non présentés :
Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-89) : La Maîtresse d’école (1741)

Jacques Hupin (17e) : Nature morte aux pièces d’orfèvrerie (2 toiles)

Henri-Antoine de Favannes (1668-1752) : Coriolan quittant sa famille pour combattre contre sa patrie

Henri-Antoine de Favanne : Coriolan supplié par sa femme et sa mère

Charles Le Brun (1619-90) : Le Roi arme sur Terre et sur Mer (1672). Esquisse pour le décor de la galerie des Glaces de Versailles




CLAMECY

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Musée d’Art et d’Histoire Romain Rolland
(département : Nièvre – 58)

Le musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland, à Clamecy, dans le département de la Nièvre, a été fondé en 1876. Il est installé dans l'hôtel de Bellegarde, dans la maison natale de Romain Rolland, dans celle de son grand-père maternel et dans une extension contemporaine. Le fait qu'il se trouve en partie dans la maison natale de Romain Rolland lui a valu le label « Maisons des Illustres ».

Dans le hall d’entrée
Le Cheval fantastique. Une œuvre conçue par trois artistes, Florian Fauchart, Sébastien Sirot et Guilaine Vertueux

Niveau -1
Exposition temporaire : « ThéodoreCaruelle d’Aligny (1798-1871) » - Peintre et dessinateur
Cet artiste qui avait complété ses études par de longs voyages en Italie, et qui sillonna la France, avait été remarqué par le roi et sa famille : Louis-Philippe acquit un de ses tableaux et l’exposait aux Tuileries. Le gouvernement avait commandé en 1843 à Caruelle d’Aligny une mission en Grèce, dont l’artiste dessina les sites les plus célèbres.
Ami de Corot ; il est l’un des premiers à s’être rendu dans la forêt de Fontainebleau pour la peindre.

Jean Gautherin (1840-90): Buste deCaruelle d’Aligny. Bronze

Alphonse Duverger : Portrait de Caruelle d’Aligny (c. 1828 – Nevers)
Théodore

Théodore Caruelle d’Aligny : Etude pour le Songe d’Ossian ( ?) (Varzy)

Théodore Caruelle d’Aligny : Napolitaine (Nevers) et dessin préparatoire

Théodore Caruelle d’Aligny : Environs de Rome

-Plusieurs toiles et dessins préparatoires sur des thèmes différents :
Paysages de France :
-Forêt de Fontainebleau entre Chailly et Barbizon

-Forêt de Fontainebleau à Marlotte (c. 1850)

-Paysage à l’antique

-Une mission artistique en Grèce(suite de dessins)
Acropole d’Athènes – Temple de la Victoire aptère-Colline de musée et mausolée de Philipappus Egine

Niveau 0
Ec. de Salvator Rosa (17e) : Paysage aux Rochers et Torrent

Emile Rousseau (1842-1923) : L’Amour captif. Bronze
Alexandre Evariste Fragonard (1780-1850) : Femmes en pleurs

Jacques Vallin (1760-1831) : Cascades de Tivoli

Niveau 1

Amédée Jullien (1819-87) : La Prairie du Moulin-Neuf à Entrains(1874)

Charles Loupot : Portrait de France Pier (1940)

Charles Loupot : Chevroches (1957)

Salles des peintures
Klaes Molenaer (1628-76) : Paysage d’Hiver

Ec. hollandaise (17e) : Médée magicienne

Pieter Mulier, dit Cavaliere Tempesta(1637-1701) : Paysage et animaux

Jan van Bijlert (1603-71) : Un Berger

Ec. gênoise (17e) : Tête de Vieillard

Anonyme (17e) : Christ agenouillé sur la croix

Jean-François de Troy (1679-1752) : Tête du Christ (1751)

D’après Joos van Cleve (16e) : St Jérôme

Ec. florentine : Apollon et Daphné

Francesco Albani, di L’Albane : L'Annonciation

Roger de Piles (1635-1709) : Portrait de M. de Chènevilles
Ec. de Bologne (17e) : St Jean Baptiste désignant le Christ (à droite)

Ec. autrichienne : La Mort de César ( ?)

Bernardo Strozzi (1581-1644) : Ste Catherine d’Alexandrie

Sébastien Stoskopff (1597-1657) : Nature morte à la Carpe sur une boîte de copeaux (c. 1630-40)

Anonyme (17e) : Nature morte au Brochet, à la Tanche et au Pigeon

Anonyme (17e) : Portrait de femme tenant un Oeillet

Amédée Jullien : Près de Dives, au bout des Falaises

Léopold Leprince (1800-47) : Villageois et leurs enfants

Hector Hanoteau : Mon Jardin en fleurs (1879)

Maler Engler : Retour de la Foire, effet soir

Marie-Anne Herminie Bigé, épouse Collard : autoportrait (1857)

Jules Francheschi : Mme Collard (1873)
Amédée Jullien : Paysage près de Tannay

Amédée Jullien : Le Retour du Marché
Emile Boisseau : Amédée Jullien, fondateur du musée de Clamecy (1889). Bronze

Nicolas André Monsiau : Etablissement de l’Ordre de St Bruno à Paris (Salon de 1824) (à gauche)
Philippe Peyrane : Olinde et Sophronie au tombeau de Clorinde (Salon de 1819)

François Teuphème : Jeune Fille et Poussins. Terre cuite

Louis Mathout : Mauresque d’Alger
Formstecher Emma : Tête d’Alsacienne

Attr. à Horace Vernet (1789-1863) : Tête Turc

Louis-Gabriel Eugène Isabey : Esquisse d’un Contrebandier

Peintures contemporaines
Gerardo Rueda : Sans Titre

Victor Vasarely

François Morellet (à gauche)
Maria Roclore : collage sur carton

Li Jagyong : Monochrome blanc

Mahdjoub Ben Bella : Composition sur une partition de Renaud Gagneux (1988)

Espace archéologique
La pièce principale de cet ensemble est la calotte zodiacale de Chevroches, instrument astrologique qui servait sans doute à un devin ambulant pour prédire l'avenir de ses clients.

« L’Aventure publicitaire » : Affiches et objets publicitaires
St-Raphaël – 

Twining - Café Martin - Cointreau – Valentine, etc.

Niveau 2
-Faïences de Clamecy

Souvenirs de Romain Rolland, écrivain, né à Clamecy en 1866 et mort à Vézelay en 1944 - Prix Nobel de 1915
-Mobilier et objets personnels



10e - Etude d'une "Annonciation" au MBAO

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Une belle « Annonciation » au musée des Beaux-Arts d’Orléans
Par Jean-Louis Gautreau

Ecole flamande (fin 15e-début 16e) : L’Annonciation. Huile/bois - 105 x 78 cm.

Provenance 
Ce tableau provient de l’église St-Michel-de-l’Etape, église qui a été transformée en théâtre privé au 19s. ; de ce théâtre, devenu municipal en 1851, ne subsiste que la façade (intégrée à la façade du nouvel hôtel de ville), place de l’Etape à Orléans. 

L’abbé François-Edmond Desnoyers (1806-1902), historien local, directeur du musée historique d’Orléans, et fondateur de la Société archéologique de l’Orléanais en 1848, a fait don de cette œuvre à la ville d’Orléans en septembre 1882.Elle a été déposée au musée des Beaux-Arts en 1967.

Cette « Annonciation » anonyme est l’un des deux plus anciens tableaux conservés dans les collections du musée des Beaux-Arts d’Orléans.
L’autre œuvre, contemporaine de celle-ci, est un tableau de Matteo di Giovanni (1435-95 - école de Sienne) représentant : « La Viergeà l'enfant entre deux anges ». Réalisée sur un panneau de peuplier vers 1485-90, cette peinture, qui montre malheureusement une certaine usure, n’est plus exposée dans la nouvelle présentation des collections.
Bien que contemporains, les deux panneaux appartiennent à deux mondes différents. « L’Annonciation » est encore le reflet de la fin du monde médiéval dans les pays du nord, alors que la « Vierge » illustre la Renaissance italienne.

Plusieurs versions
Le nom du peintre n’est pas connu, cependant plusieurs versions, toutes légèrement différentes, sont exposées dans divers musées : au musée Carnavalet, au musée national du Moyen Age à Paris, au musée du Berry à Bourges, et au musée des Beaux-Arts de Bordeaux 
Le format de la version de Bordeaux est plus carré, et de nombreux détails sont différents : la forme et le décor du vase contenant le lys, le motif gothique de la fenêtre, le paysage en arrière-plan ; le motif du carrelage est plus complexe dans le tableau de Bordeaux ; trois coussins au lieu de deux sont disposés sur la banquette qui est plus longue ; les anges en procession qui accompagnent l’Archange Gabriel, sont plus nombreux, etc.
Quant à l’enluminure du livre de Marie, nous en reparlerons.

Quelques informations techniques
Les Maîtres flamands peignaient exclusivement sur panneaux de chêne, ce bois étant considéré comme de meilleure qualité. Les artistes flamands et hollandais peignaient sur des panneaux de chêne, alors que les Italiens préféraient le peuplier. La toile ne sera utilisée qu’à partir du XVIe siècle en Italie.

Les planches, de petit format, étaient préparées par un menuisier. Les panneaux de grandes dimensions s'obtiennent par l'assemblage de plusieurs planches, chevillées ou à joints vifs ; ils sont consolidés par des traverses.
Le panneau était ensuite encollé deplusieurs couches de colle de peau légère, car plus la colle est légère, mieux elle pénètre le bois. Puis le panneau est encollé d’une toile de linservant à uniformiser le fond et à empêcher le bois de se dilater ou de se rétracter.
Sur ce support était ensuite apposées plusieurs couches d’un enduitcomposé de plâtre lisse et fin. Cet enduit était appliqué à chaud. Une fois les couches appliquées et sèches, le support était poncé afin de donner un aspect lisse.

Une fois le bois correctement préparé, on peut y poser la couche colorée. Lébauche était exécutée par un vernis léger mélangé avec de l’essence. L’esquisse était légère mais aussi précise que possible. Lorsqu’elle était bien sèche, l’exécution en couleur pouvait se faire.
Les maîtres flamands ne se servaient que de pinceaux à poils doux (écureuils, putois ou martre) afin de donner l’aspect lisse comme de l’émail.
Leurs couleurs étaient plus liquides que celles que l’on trouve aujourd’hui dans le commerce. Elles étaient surtout très transparentes, alors ils superposaient les couches les unes sur les autres en laissant sécher un bon moment entre chacune d’elles.
Le dernière étape, levernissage, n’avait pas lieu avant plusieurs mois, voire un an après l’achèvement de l’œuvre. Le tableau était nettoyé, épousseté et verni par un temps sec, et placé au soleil. Le vernis était obtenu par du copal dissout dans de l’huile cuite, ce qui le rendait poisseux et très lent à sécher.

Etude de la composition
La scène se passe dans la chambre de Marie ; un mobilier et une décoration flamande médiévale attirent notre attention.
Les deux personnages principaux sont Marie et l’Archange Gabriel. Ils sont séparés par une tige fleurie de lys blancs déposée dans un vase orné d’un aigle. Le lys apporté par Gabriel est une allusion à la virginité de Marie. Deux fleurs sont ouvertes, ciq autres sont en boutons ; cela fait probablement référence à la Mater Dolorosa, Notre-Dame-des-sept-douleurs (les sept douleurs subies par Marie en relation avec des épisodes de la vie de son fils, selon la prophétie de Siméon).
Marie est agenouillée devant une table sur laquelle est ouvert un livre d’heures enluminé.

L’archange ailé, tient l’attribut des anges, une baguette de l’ostiaire (chargé de la garde du lieu sacré) ; vêtu d‘une robe blanche et d’une riche chape brodée d’or (à la manière flamande), il apparaît à la Vierge pour lui annoncer qu’elle mettra au monde le fils de Dieu. De son index gauche, il désigne le ciel pour indiquer qu’il rapporte la parole de Dieu. Marie, surprise dans sa lecture, semble sous le coup de l’émotion ; elle suspend sa lecture, mais ne se retourne pas complètement vers l’archange. Ce dernier n’apparaît pas seul, il est accompagné d’une procession d’anges provenant de l’angle supérieur gauche du tableau ; le premier d’entre eux soutient son lourd manteau brodé. Le battement de leurs ailes semble soulever une poussière d’or traversée par une lumière de nature divine.
La colombe de l’Esprit-Saint, entouré d’un halo lumineux circulaire, occupe le centre supérieur du panneau. Les lumières divines qui accompagnent Gabriel et le Saint-Esprit, sont complétées par le halo doré qui entoure la tête de la Vierge : ainsi la Trinité est représentée, avec Jésus, l’enfant à venir.
Remarquons que les lignes de fuite du carrelage semblent converger vers la colombe.
Une fenêtre géminée ouvre sur un paysage ; les deux arcades sont ornées de motifs trilobés, mais les éléments décoratifs qui terminent la partie supérieure de la baie appartiennent clairement au gothique flamboyant.
La composition du tableau fonctionne un peu comme une bande dessinée. La scène principale de l’Annonciation est accompagnée d’une autre scène que l’on découvre, à l’arrière-plan, par l’ouverture de la fenêtre : la Visitation. Marie rencontre Elisabeth, sa cousine selon la tradition, qui est enceinte de Jean que l’on appellera Jean le Baptiste, puisqu’il sera amené, quelques années plus tard, à baptiser Jésus.
Deux scènes associées pour deux naissances à venir : deux prophètes dont l’enseignement va bouleverser la vie du monde connu.

Le mobilier est encore gothique : un lit à baldaquin recouvert d’un drap vert occupe un tiers du tableau. Le lit est soigneusement fait, et un oreiller blanc repose sur un traversin. Il est probable que ces deux derniers détails sont là pour souligner la virginité de Marie. Deux coussins brodés de lys d’or sont posés sur.une banquette (peut-être un coffre), couverte d’une pièce de tissu rouge.

Une remarque rapide sur les couleurs. L’artiste a joué sur les couleurs complémentaires : le rouge (le tissu couvrant la banquette et la table), et le vert (le tissu du lit, la tunique du premier ange accompagnateur, et la robe de la Vierge).

Que représente l’enluminure du livre de Marie ?
L’enluminure, ce détail peu lisible du tableau, est difficile à étudier et à interpréter, cependant, il est possible que le sujet de cette image illustre le message de Dieu à Achaz, roi de Juda (Livre du prophète Isaïe, VII, 14-15), selon lequel une vierge donnera naissance à son fils : « Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel (qui signifie « Dieu est avec nous »)… (1)
En effet, l’enluminure montre un homme agenouillé et couronné ( ?) qui semble avoir une vision : un enfant vêtu de rouge, qui est peut-être le fils à naître.
Dans son Evangile, Matthieu interprète cet épisode de l’Ancien Testament comme une préfiguration de la naissance de Jésus. Ce sujet serait en accord avec le thème du tableau.
Rappelons en passant que le mot « vierge » (dans le livre d’Isaïe) serait le résultat d’une erreur de traduction qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours…

J’étais assez satisfait d’avoir échafaudé cette interprétation, mais un doute subsistait. Cette histoire était séduisante, mais elle me paraissait trop complexe, trop inhabituelle. Dans les tableaux religieux, les sujets traités et les détails sont généralement assez faciles à interpréter. Et en effet, mon hypothèse était erronée.
Par acquis de conscience, en août 2017, je suis retourné au musée des Beaux-Arts de Bordeaux pour prendre une photo de la version bordelaise de l’enluminure de « l’Annonciation ». En agrandissant la photo de mon appareil numérique, je suis resté stupéfait : l’enluminure était la même que celle du tableau d’Orléans (avec de très légers détails différents), mais comme elle était dans un très bon état de conservation, elle était parfaitement identifiable ; elle représentait : « Dieu remettant les Tables de la Loi à Moïse ». Le doute était enfin levé !

Conclusion
Ce séduisant panneau de dévotion, soigneusement peint, est intéressant car il illustre une pratique assez répandue. Comme le sujet semblait plaire, le ou les peintres ont copié le tableau original qui ne semble pas avoir été identifié, en introduisant de légères et nombreuses variantes dans chacune des versions.

Enluminure du livre d'Heures de Marie (inversé) - version Orléans

L'Annonciation (version de Bordeaux)
Enluminure du livre d'Heures de Marie (inversé) - version Bordeaux


VEZELAY - musée Zervos

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Musée Zervos – maison Romain-Rolland (Collection d’art moderne)
(Département : Yonne – 89)

Le musée est installé dans une maison ancienne où l'écrivain Romain Rolland a vécu à partir de 1938 et où il est mort en 1944. Le musée, ouvert en 2006, abrite les plus belles pièces de la collection léguée en 1970 à la ville de Vézelay par Christian Zervos. Critique et éditeur d’art, fondateur de la revue Les Cahiers d’Art publiée de 1926 à 1960, Christian Zervos côtoya les plus grands artistes du XXe siècle. Ce musée est une merveille méconnue.
Les collections sont réparties sur 4 niveaux.
Façade côté sud

Visite du musée Zervos à Vézelay le samedi 5 mai 2018

Rez-de-Chaussée
Salle des années 1920
1-Charles Despiau (1874-1945) : Tête de Femme. Bronze

2-Jean Lurçat (1892-1966) : Les Mâts (1931). Huile sur toile

3-Louis Marcoussis (1883-1941) : Nature morte, bocal aux poissons rouges(1925). H sur carton

4- Louis Marcoussis (1883-1941) : Papillon de nuit (1928). Huile sur toile
5-Amédée Ozenfant (1886-1966) : Composition (1929). Huile sur toile

6-Raoul Dufy (1877-1953) : Caltagirone (1923). Huile sur toile
(et 2 dessins dans une vitrine : décors pour un ballet. Gouaches)

Dans un couloir
Francisco Bores (1898-1972) : Nature morte aux pommes (1927). Huile sur toile
-Deux femmes (1928). Huile sur toile

Salle à manger de Romain Rolland
Salle des sculptures
 
1-Henri Laurens (1885-1954) : Femme debout à la draperie (1926). Bronze 
2-Henri Laurens : La Guitare (instruments de musique) (1935). Fonte

3-Henri Laurens : Cariatide (1930). Plâtre (au premier plan)
4-Henri Laurens : Deux Femmes assises (1930). Plâtre

5-Alexandre Calder (1898-1976) : Mobile noir (1954). Métal (voir ci-dessus, photo de la salle)
6-Alexandre Calder : Composition (1945). Huile sur toile

7-Alexandre Calder : Sans titre (L’Araignée– 1946). Encre
8-Alexandre Calder : Tête (1946). Litho

Salle Picasso
1-Pablo Picasso (1881- 1973) : Jacqueline de profil (1957). Litho

2-Alexandre Calder : Mobile « Harmonie des Sphères » (1945). Métal

3-Julio Gonzàles (1876-1942) : Tête au Miroir (c. 1934). Bronze
4-Pablo Picasso : Branche de Groseillier (1920). Huile sur bois. Petit format
Julio Gonzàles : Composition (1941). Encre
Julio Gonzàles : Composition (1934). Encre

5-Pablo Picasso : Piero à la presse et à l’Oiseau (1969). Huile sur toile

6-Pablo Picasso : Tête de Garçon II (1962). Linogravure
7-Pablo Picasso : Jacqueline aux cheveux flous, en buste (1962)

8-Pablo Picasso : Mousquetaire à l’épée (1969). Huile sur carton

Fernand Léger (1881-1955) : Composition murale (1936). Peinture transposée sur toile

Premier étage
Chambre-cabinet de travail de Romain Rolland
Ec. espagnole 17e) : Gentilhomme en armure
Alphonse de Chateaubriant (1877-1951) : Paysage. Etude d’arbre. dessin
Frans Masereel (1881-1972) : Planche de 15 vignettes

Le Corbusier (1887-1965) : Tête de femme (1939)
Frans Masereel : Couple. Dessin encre

Salle des années 1950
1-Joseph Sima (1891-1971) : Terre Lumière (1962). Hst

2-Maria-Elena Vieira da Silva (1908-92) : Paysage (1955). Encre

3-Alberto Giacometti : Nu dans un intérieur (1952). Hst

4-Serge Poliakoff (1900-69) : Composition. H sur panneau

5-Maria-Elena Vieira da Silva : Composition (1956). Hst

6-Wolfgang Paalen : Feu et Flammes(1953). Hst

Victor Brauner (1881-1973) : Composition aux 4 animaux (1961). Hst
-Femme en pied (1945). H et encre sur bois
-Tête (1956). H sur contreplaqué
-Tête de Femme (1956). H sur panneau
-L’Interrogation (1932). Gouache

Wilfredo Lam (1902-82) : Composition à l’Oiseau (1953). Hst

Salle des années 1930
1-Alberto Giacometti (1901-66) : Malgré les mains (1932). Plâtre

2-Jean Hélion (1904-87) : Composition (1938). Hst

3-Jean Hélion : Sans titre (Equilibre) (1934). Hst

4-Vassily Kandinsky (1866-1944) : Formes noires sur blanc (1934). Hst

5-Max Ernst(1891-1976) : La Sauterelle (1934). Hst

6-Nicolas Ghika (Kyriacos) (1906-94) : Composition (1934). Hst

7-John Xceron (1890-1967) : Composition (1931). Hst

8-Hans Hartung (1904-89) : Composition T1938-20. Hst

Vassily Kandinsky (1866-1944) : Une Figure flottante (1942). H sur bois

Joan Miro (1893-1983) : Personnages (1937). H et encre sur bois
Vassily Kandinsky : Composition (1939). Eau-forte

Sous les combles
2 vases de Picasso. Céramiques 

Etienne Hajdu (1907-96) : 2 sculptures en marbre 

Fragment de Kouros (Grèce, VI-Ve s. av JC). Acquis par le sculpteur Etienne Hajdu en 1957 lors d’un voyage à l’île de Paros.

Henri Laurens (1885-1954) : Le Boxeur (1920). Terre cuite

Henri Laurens : Ondine (1932). Plâtre
-Femme nue sur un dauphin ou L’Eau. Bronze
-Femme nue sur un animal fabuleux ou La Terre. Bronze

Pablo Picasso : Grand Poisson (1956). Plat
-Danseurs et joueur de diaule (1956). Plat
-Le Verre sous la Lampe (1964). Terre
-Tête (1950).
-Visage géométrique aux traits (1956). Plat

Zervos et les antiquités
Egypte (en haut) et Grèce continentale (en bas)

Les Cyclades
Au centre – Tête de figure féminine couchée du type de Spedos récent. Provenant probablement du trésor de Keros (vers  2400 av JC). Marbre. Tête très élégante en forme de lyre.
A droite – Figure féminine couchée du type de Spedos récent. Attribué au sculpteur Schuster (2400 av JC). Marbre

Jardin-terrasse et Maison du jardinier
Valenti Italo (1912-95) : Composition (1963). Plusieurs collages

Gino Severini (1883-1966) : Compositions. Mosaïques
Nombreuses éditions d’art « Cahiers d’Art »

Hans Bellmer (1902-75) : Femme. Collage et dessin

Max Ernst (1891-1976) : Portrait de Paul Eluard (1922). Collage

John D. Graham (1886-1961) : Composition (1929). Hst

César Domela (1900-92) : Composition (1964).

César Domela : Projet pour une couverture des Cahiers d’Art n° 1 (1953)
César Domela : Arabesque (1949). Fusain
César Domela : Composition (1966). Papiers teintés, technique mixte


Sous-sols médiévaux
Jean Hélion (1904-87) : Allégorie journalière (1951-53). Technique mixte sur toile
-Sans titre (2 chapeaux) (1947). Fusain
-Deux études. Tête de femme (1951). Fusain

Jean Hélion : Homme au Banc (1950). Hst


Jean Hélion : Grand Luxembourg (1955). Esquisse
Photographie de l’état définitif du Grand Luxembourg. Hst 3 x 4 m. Aujourd’hui, marouflée sur un mur  de la Southern Illinois University à Edwardsville (Illinois, USA)

Jean Hélion : Sans titre. Terre labourée, Belle-île-en Mer (1959). Hst

Jean Hélion : Le Grand Brabant (1957). Hst





Musée de l’œuvre Viollet-le-Duc(à droite de la basilique)



BAZOCHES - Château

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Château de Bazoches-du-Morvan – Vauban
(Département : Nièvre - 58)

C'est au XIIe siècle que Jean de Bazoches fait construire le château que nous connaissons.
Le château passe ensuite des Bazoches aux Chastellux, Montmorillon et aux Laperrière.
En février 1675, Sébastien Le Prestre marquis de Vauban, achète Bazoches qui avait appartenu à ses aïeux maternels. La somme de 80 000 livres reçue de Louis XIV après la prise de Maastricht lui permet de régler 69 000 livres à la veuve du comte de Melun.
Il fait alors modifier l'architecture et l'aménagement intérieur du château. Bazoches devient la demeure familiale de sa femme et de ses enfants ; lui-même n'y fait que de rares et brefs séjours entre les campagnes militaires et le service du roi.
Le château est également une garnison militaire : Vauban fait construire une grande galerie afin d'y installer ses ingénieurs militaires. C'est là que sont réalisés les études et les plans des nombreuses places fortes que Vauban aménage au cours de sa carrière.
Les actuels propriétaires, descendants de la fille aînée de Vauban, Charlotte de Vauban mariée au comte de Mesgrigny d'Aulnay, gardent de nombreux souvenirs de Vauban

Actuels propriétaires : Amaury Drouihlet de Sigalas (Parents : Arnaud D. de Sigalas et Hélène Hurault de Vibraye) et son épouse, descendants tous deux de Vauban par Charlotte, sa fille aînée.

Visite du château de Bazoches le samedi 5 mai 2018

Cour intérieure pentagonale


1-Salle des gardes et prison (dans le fond)
Dans l’ancienne prison, des armures, des armes et objets médiévaux


2-Salon rose dans la tour
Copie d’époque d’un portrait de Vauban par H. Rigaud

Atel. de Véronèse : Job et le Festin
-6 fauteuils Louis XVI par Jacob


2-Grand salon
Frères Beaubrun : Portrait d’Henriette d’Angleterre, sœur de Louis XIII, épouse de Charles 1er d’Angleterre
« Cabinet » hollandais (17e)
Quentin de LaTour : 2 portraits de famille (de chaque côté du portrait d'Henriette d'Angleterre)

Anonyme (18e) : Portrait de Denys Angram d’Alleray(qui a acquis le château en 1748

Grande tapisserie d’Aubusson (17e)


3-Grande Galerie
Quatre grands murs des généalogies : Le Prestre de Vauban – Drouihlet de Sigalas et Hurault de Vibraye, propriétaires du château de Bazoches
Tableau généalogique des Le Prestre de Vauban

Portrait de Charlotte de Vauban, fille du Maréchal
-Portrait de Vauban

Armure de siège de Vauban

Dans la bibliothèque : un portrait de Louis XIV par Rigaud

Plan-relief de Neu-Brisach.(Alsace)


4-Salle à manger - pièces d'argenterie présentées dans un vaisselier
5-Antichambre


6-Chambre de Vauban
Franz Van der Meulen : Portrait équestre de Louis XIV

Atel de Rigaud : Portraits de Philippe d’Orléans – Louis XIV 

Atel de Rigaud : Le Grand Dauphin
-Claude Lefèbvre : Portrait du Maréchal de Turenne


7-Bureau de Vauban
Pierre Mignard : Portrait du duc de Bourgogne
-Sur le manteau de la cheminée  2 petits paysages méditerranéens par Lacroix de Marseille
-Six petits portraits : 3 de FrançoisQuesnel : Louis XII, François II, Charles IX
- et 3 de FrançoisClouet : François 1er, Henri II, Henri III


8-Salon jaune
Maquette d’un « vaisseau 74 canons » de la Marine Royale de Louis XVI 

Adriaen Thomas Key (1544-89) : Portrait d’un gentilhomme


Bibliothèques (plusieurs)
Paire de commodes Louis XV
Cartel Boulle (18e)


Chambre de la Maréchale -Grand plan de Paris (Turgot)

Portrait de la Maréchale

Pierre Mignard (1612-95) : Portrait de Mme de Grignan, fille de Mme de Sévigné


Chapelle du château de Bazoches

Jean Senelle (1605-71) :Vierge à l’enfant

Simon Vouet (1590-1649) : La Mort de sainte Madeleine

Sur la voûte ogivale, peintures de Jean Mosnier(1633) - Les 4 vertus cardinales : La Force – La Tempérance – la Justice et la Prudence. Dans un écoinçon, au-dessus de l’autel : Les Tables de la Loi.

Saint Sébastien


Château de Bazoches - Château du Maréchal de Vauban


Dans l'église du village de Bazoches : Tombeau de Vauban 

Sur l'ordre de Napoléon 1er, le coeur de Vauban a été transféré sous le Dôme des Invalides à Paris 
Mausolée de Vauban réalisé par Antoine Etex en 1852






ORLEANS - MBA 3 - 18e

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Vendredi 14 mai 2018 - Inauguration des salles du XVIIIe siècle 


Musée des Beaux-Arts d'Orléans - 3


Sur le palier du premier étage
Cabinet de dessins
Giambattista Tiepolo 

Laurent Blanchard 

J-Guillaume Moitte : Homme drapé, vu de face (1772)

Hubert Robert : Intérieur du Colisée

entourage de Mengs : Guerrier nu
- Hugues Taraval - Jean-Simon Berthélemy - etc.


Guy Noël Aubry : Portrait de Philippe, duc d’Orléans et Régent (1749)

Léon Cogniet : Mme Adelaïde, princesse d’Orléans, sœur du roi Louis-Philippe

Laurent Blanchard (1762-1819) : Portrait de Madame de Saint-Amand 


Salle 11 – A la cour de Louis XIV
Charles de La Fosse (1636-1716) Le Christ en croix (c. 1680)

Claude-Guy Hallé (1652-1736) : L'Adoration des Mages (1701)

Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait d’Augustin Maupeau (1710-11)

Atel. de Hyacinthe Rigaud : Portrait d’Homme (1705-10)

Nicolas Fouché (1653-1733) : Portrait de Charlotte de Lorraine (c. 1695)

Jacob van Loo (1614-70) : Portrait de femme en sainte Catherine d’Alexandrie. Attributs de Catherine ajoutés postérieurement

Charles et Henri Beaubrun (17e) : Portrait d’Anne-Marie Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier, dite La Grande Mademoiselle devant Orléans. En déesse guerrière, Bellone (1652)

J-Baptiste Poultier (1653-1719) : Louis XIV de profil (1683-85). Bas-reliefs en marbre 
François Fontenelle : Portrait d’Homme de profil (1686-88). Bas-reliefs en marbre 

Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Portrait de Joseph Lainé de Sainte-Marie(c. 1710). Conseiller du roi, trésorier de France au bureau des finances de la généralité d'Orléans.

Atel. de Hyacinthe Rigaud : Portrait de Louis XIV en costume de sacre(1701). Format réduit

Pierre Ernou (1665-1739) : Portrait d’un Gentilhomme

D’apr. René-Antoine Houasse : L’Horreur ou Tombeau violé par un Soldat (c. 1677)

Noël Coypel (1628-1707) : Psyché admise dans l’Olympe – Les Noces de Psyché. Copie des fresques de Raphaël au plafond de la villa Farnesine


Salle 12 – Fin du règne de Louis XIV
 
Etienne Allegrain (1644-1736) : Paysage à la Charrette de foin (c. 1700)

Anonyme France : Portrait d’un Gentilhomme (1705-15)

Gabriel Pérelle (1604-77) : Paysage au Pêcheur

Anonyme (Italie ?) : Portrait d’un Homme assis (c. 1700)

J-Baptiste Santerre (1651-1717) : Les Curieuses (1704)

François Desportes (1661-1743) : 2 études d’animaux et une étude de melons et jambons (fin 17e - à gauche) 

D’apr. Melchior de Hondecoeter (1636-95) : Paon, canard, tadorne de Belon, poule et coq dans un parc
François Desportes : 3 petits paysages (à droite)

Nicolas de Largillierre : Autoportrait (c. 1726-29)

Antoine Monnoyer (1671-1747) : Corbeille remplie de fleurs dans un paysage(c. 1730-35)

François Jouvenet (1664-1749) : Portrait de Femme (1696)

François de Troy (1679-1752) : Anne-Louise Bénédicte de Bourbon-Condé, duchesse du Maine

J-Baptiste Santerre et atel. : Allégorie de la Peinture (c. 1704 - à gauche)
Anonyme France : Portrait d’un sculpteur (1710-20)

Atel. Pierre Gobert (1662-1744) : Portrait d’une Princesse cueillant des fleurs à un Oranger (1690-1700)


Salle 13 – De la Régence du duc d’Orléans à Louis XV, la légèreté retrouvée
Nicolas de Largillierre : Sainte Femme au pied de la croix (c. 1700)

Pierre-Jacques Cazes (1676-1754) : Le Sacrifice de Polyxène (c. 1715-34)

Henri-Antoine de Favanne (1668-1752) : La Chute de Phaëton (1713-16). Etude pour le plafond du château de Chanteloup

Alexis Grimou (1678-1733) : Tête de jeune garçon (c. 1715 - à gauche)
Alexis Grimou : Portrait du peintre orléanais Jacques Dominé (c. 1710). Ex-collection Aignan-Thomas Desfriches
Alexis Grimou : Jeune homme en cuirasse (1728)

Anonyme France (18e) : Le Goûter de Chasse

Nicolas Bertin (18e) : Abigaïl, femme de Nabal, fait apporter des vivres au roi David (1710-20)

J-François de Troy : Loth et ses Filles (1727)

Charles de La Fosse (1636-1716) : Jacob demande à Laban la main de Rachel(1715)

Nicolas de Largillierre : Portrait de femme en robe bleue (1729). Femme mûre, replète, assez disgracieuse. Manteau bleu brodé d'or, chemise blanche à dentelles. Tenue volontairement négligée.

J-François Delyen (1684-1761) : Portrait de femme en Source (1742)

Robert Levrac-Tournières (1667-1752) : Portrait de M. Grégoire de Geniez (1734)

En haut : Jean Restout (1692-1768) : Abdolonyme travaillant dans son jardin(1737). Un envoyé d'Alexandre vient le chercher pour lui offrir la couronne royale
Jean Restout : Abdolonyme paraissant devant Alexandre (1737). Récit tiré de l'historien Quinte-Curce. Abdolonyme, descenndant des rois de Sidon, réduit à l'état misérable de jardinier, fut choisi par Alexandre pour recevoir la couronne de ses ancêtres ( en 332 avt J-C)

En bas (de gauche à droite) :

D’apr. Jean Restout : Jésus au jardin des Oliviers (1730-40)

Louis Galloche (1670-1761) : Coriolan dans le camp des Volsques(1747)

Attr. à Auger Lucas (1685-1765) : Vénus et l’Amour dans la forge de Vulcain(1720)
Charles de La Fosse : 2 petites toiles
-Daphné fuyant les poursuites d’Apollon
-Pan et Syrinx (1700-15) 



Salle 14 – L’Italie au XVIIIe

Attr. à Felice Boselli (1650-1732)) : Trophée de chasse avec 2 chiens, un lièvre et oiseaux



Pompeo Batoni (1708-87) : Cérès-Automne – Vulcain-Hiver – Bacchus-Eté 



Felice Giani (1758-1823) : Phaebus confiant le char du soleil à Phaëton 
-La Providence divine avec la Justice, l’Abondance et deux génies



Jean Barbault : La Fille dotée – Chevau-léger (c. 1750)



Sebastiano Ricci (1659-1734) : Vénus et Adonis (1706-07)



Pierre Subleyras (1699-1749) : Un Diacre portant un chandelier – Un Diacre portant un calice (c. 1743). Deux études symétriques pour "La Messe de St Basile", de l'église Santa Maria degli Angeli, à Rome

Anonyme Italie : La Charité romaine (c. 1700)



Anonyme Italie : Le Massacre des Innocents(1707). Terre cuite 





15 - Vue sur le cabinet des pastels
Le cabinet des pastels du musée des Beaux-Arts d'Orléans a la réputation d'être le plus riche de France après le Louvre.Cependant le musée de Saint-Quentin expose plus de 80 pastels, mais ce sont essentiellement des oeuvres de Maurice Quentin de la Tour.




16-1 – Un art de Cour sous Louis XV et la Pompadour 

E. Pottier : Portrait de Louis-Henriette de Bourbon-Conti, duchesse d'Orléans (c. 1759)


J.-Baptiste Greuze (1725-1805) : Portrait de M. Léger de Sorber, chirurgien major
J.-Baptiste Greuze (1725-1805) : Portrait de Mme Marie-Anne Léger de Sorber. Extraordinaire de sensibilité et de délicatesse. Elle est vêtue de soie bleue à bordure de fourrure brune ; l'ovale du visage est souligné par un tissu noir.

Claude-Joseph Vernet (1714-89) : Vue des cascatelles de Tivoli - Les Femmes à la pêche. Paysage "romantique".
 
 



16-2 – L’Orléans des Lumières



17 – Chez Aignan-Thomas Desfriches à la Cartaudière



18 - Vers un retour à l’Antique : Les arts sous Louis XV et Louis XVI






Salle 19 – Les années de la Révolution

Pierre-Paul Prud’hon : Portrait de Louis-Antoine Lavallée. Secrétaire général du Muséum central des Arts et Napoléon (anciens noms du Louvre). Collaborateur de D. Vivant Denon




Robert Lefèvre (1756-1830) : Portrait du peintre Pierre-Narcisse Guérin(1801)

J-Pierre Granger (1779-1840) : Grand Prix de Rome en 1800. Portrait de J-Charles Auguste Simon(1805-06)


Anonyme France : Portrait de femme, ditPortrait de la Gouvernante des enfants (c. 1750)



Anonyme : Portrait du jeune Allou en costume de sans-culotte, à 19 ans (1792-93)


Alexander Roslin (1718-93) : Portrait de Louis Jean-Marie Daubenton(1791)



Jacques Réattu (1760-1833) : Autoportrait supposé du peintre(1790-95)



Nicolas-Antoine Taunay : Le Bivouac révolutionnaire (c. 1790)



Laurent Blanchard (1762-1819) : Le Mariage d’Hercule et Hébé (Salon de 1804). Hébé, fille de Jupiter, était son 'échanson avant que Ganymède prenne sa place



Guillaume Guillon-Lethière : Brutus condamne ses fils à mort (1811). Esquisse (en haut, à gauche)
Guillaume Guillon-Lethière : La Mort de Virginie (début 19e). Esquisse (en bas, à gauche)
Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Grand Prix de Rome en 1797. L’Offrande à Esculape (1803). Esquisse du tableau définitif du musée d'Arras
Anonyme France : Scène de Siège dans l’Antiquité (c. 1795). Esquisse 

Pierre-Narcisse Guérin : L'offrande à Esculape (musée d'Arras)

J-Germain Drouais (1763-88) : Philoctète sur l’île de Lemnos (1788). Dépôt du musée de Chartres.Grand Prix de Rome 1784
Dernière œuvre peinte. Seul Philoctète, ami d’Hercule, a eu le courage d’allumer le bûcher funéraire du héros, mettant fin à ses souffrances. Hercule lui lègue ses flèches. L’une d’elles blessera Philoctète, provoquant un ulcère. Embarqué avec ses compagnons pour la Guerre de Troie, Philoctète, blessé, les importune par ses cris. De plus, la blessure dégage une puanteur intolérable. Ulysse décide ses compagnons à l’abandonner dans l’île de Lemnos, où il restera dix ans. Les grands héros sont morts et la Guerre de Troie s’éternise. L’oracle a annoncé qu’elle ne pourrait se conclure sans les flèches d’Hercule. Ulysse et le fils d’Achille, Néoptolème, se rendent sur l’île et persuadent Philoctète de les accompagner, sinon, ils lui voleront ses flèches. Philoctète cède à la menace, il y gagnera d’être guéri par un médecin. C’est lui qui tuera Pâris.

 

Pierre-Narcisse Guérin : Phèdre et Hippolyte (c. 1802). Esquisse - Tableau final au Louvre 
Pierre-Narcisse Guérin : Phèdre et Hippolyte (1802 - musée du Louvre)

Pierre-Narcisse Guérin : Orphée pleurant sur le tombeau d’Eurydice (1798-1800)

Jacques Gamelin : Le Supplice d’une Vestale (c. 1798). Esquisse
Jacques Gamelin : Andromaque pleurant sur les cendres d’Hector (c. 1798). Esquisse

Fulchran-Jean Harriet (1778-1805) : Portrait d’un jeune garçon tenant un cerceau(1797)

Martin Drölling : La Femme et la Souris (1798) (en haut)
Martin Drölling : Intérieur de Cuisine (1798)

Martin Drölling : Portrait de Michel Belot, beau-père de l’artiste (1791) (à gauche)
Martin Drölling : Autoportrait de l’artiste (c. 1800)
Martin Drölling : Portrait de Louise-Elisabeth Drölling, née Belot, épouse du peintre(c. 1785)





Salle 20 – Les arts sous le 1erEmpire

Anonyme : Buste d’Homme (1815-20). Marbre 
Léon Cogniet (1794-1880) : Nymphe chasseresse (1819)
Léon Cogniet : Briséis pleurant Patrocle (1815).Deuxième prix de Rome en 1815.
Début de « L'Iliade » : Pour se dédommager de la perte de Chryséis, Agamemnon s'empare d'une autre captive troyenne, Briséis, chère à Achille. Furieux, Achille se retire sous sa tente, et refuse de combattre. Les Grecs sont en danger. Agamemnon envoie des présents à Achille, et propose de lui rendre Briséis, sans succès. Patrocle, cousin d'Achille, lui demande de le laisser combattre. Il prend les armes d'Achille. Imprudent, il poursuit les Troyens et tombe sous les coups d'Hector. Briséis pleure sur le corps de Patrocle. Achille décide reprendre le combat.
Ce tableau est resté inachevé sans doute en raison des évènements politiques ; le concours a eu lieu pendant les « Cent jours »…
Le tableau présenté en 1816 au Grand Prix de Rome se trouve au musée de Fécamp : « Oenone refusant de soigner Pâris ».
Cogniet a enfin été lauréat du Grand Prix, en 1817 : « Hélène délivrée par Castor et Pollux »



Léon Cogniet : Caracalla veut tuer son Frère Geta. Esquisse 
Léon Cogniet : Polyxène, fille d’Hécube, doit être immolée sur le tombeau d’Achille (1812-15). Esquisse



J-Philibert Dumet : Ulysse démasquant Circé (1810)



Pierre-Narcisse Guérin : Andromaque et Pyrrhus (1810). Esquisse

Pierre-Narcisse Guérin : Clytemnestre hésitant avant de frapper Agamemnon endormi (1816). Esquisse 
Grande version au Louvre. Une autre petite version en dépôt à Amiens.
Sœur d'Hélène et femme d'Agamemnon, son second mari. Elle ne lui pardonne ni le sacrifice d'Iphigénie (voir Sébastien Bourdon), ni son concubinage avec Cassandre. A son retour triomphal de la guerre de Troie, elle l'assassine avec l'aide de son amant Egisthe.



François Bouchot (1800-42) : Pylade défendant Oreste (1822). Dépôt du musée de Chartres

Pylade soutient Oreste, blessé, tout en combattant les habitants de Tauride.
Pylade est élevé avec son cousin Oreste. L'amitié qui unit les deux héros est si fidèle qu'elle deviendra proverbiale.
Après avoir tué sa mère Clytemnestre, Oreste est frappé de démence, et poursuivi par les Erinyes. Pour l'aider à calmer ses tourments, il part avec Pylade en Tauride afin de dérober une statue d'Artémis, selon une prophétie de l'oracle de Delphes. Mais, ayant été pris, ils furent sur le point d'être immolés à la déesse, suivant la coutume du pays. Ils réussirent à s'échapper avec l'aide d'Iphigénie.



François Bouchot : Brutus condamnant ses fils à mort (d’apr. Guillon-Lethière) (1820). Dépôt de Chartres



Antoine-Jean Gros : Portrait supposé de la Maréchale Lannes (1815-20)



Henri-François Riesener : Portait d’Anne-Louise-Félicité Riesener, née Longroy, et de sa sœur Adélaïde Longroy(1808 - au centre)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Mme de Prony (1810 - étude).



Florent-Fidèle-Constant Bourgeois (1767-1841) : Paysage d’Italie (1805)



Léon Matthieu Cochereau (1793-1817) : Boulevard des Capucines (1809)



J-Baptiste Berré (1777-1838) : Un Aigle s’efforçant d’enlever un Mouton (1812)
Jan Frans Van Daël (1764-1840) : Nature morte de Pêches et de Raisins sur un entablement (1819). Peint sur une plaque de marbre. Très belle oeuvre
Jan Frans Van Daël : Bouquet de Fleurs dans un vase sur un entablement (1810).

A cette époque, les natures mortes n'ont plus valeur de "vanité" comme au siècle précédent. Ce sont simplement des tableaux décoratifs.
 
Julie Philipault (1780(1834) : Portrait de Marie-Sylphide Calès (1800-05)
Léon-Matthieu Cochereau : Cours fait par Prévost pour apprendre à peindre des panoramas (1810-15). Esquisse (à droite)

Michel-Martin Drölling (1786-1851) : Portrait de Femme (1811)








Blog en travaux !



AVALLON

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Musée de l'AvallonnaisJean Desprès

Visite le 8 juillet 2018

Salles d'expositions permanentes du musée de l'Avallonnais

Espace accueil : Adolphe Guillon : Adolphe Irénée Guillon (Paris 1829-Vézelay 1896), peintre paysagiste.

Adolphe Guillon : Noyers gelés pendant le grand hiver de 1880ou Août de 1882 (Salon de 1882)

Adolphe Guillon : Barrage destiné à protéger les roues du grand moulin de Saint-Père contre le bois flotté (1893)

La salle des « pierres qui parlent »: Pour raconter l’histoire d’Avallon
Ensemble de sculptures médiévales

Mosaïque romaine

Couloir Schneit: Achille SCHNEIT : Un peintre du Second Empire qui a transmis le goût de l’art aux futurs créateurs du Musée : Degoix et Gariel
Le Général baron d’Empire Pierre Henry SCHNEIT vient à Avallon avec sa famille en 1848 après les « Journées de Juin ». Son fils Achille Schneit l’accompagne. Élève de Couder et de Picot, il connaît de nombreux artistes comme le peintre Isidore Pils, son ami. Il expose au Salon de 1843 à 1861. Il enseigne le dessin et donne des leçons dans tous les établissements d’instruction d’Avallon.
Nombreuses petites études d’Achille Schneit et des études provenant de sa collection

Achille Schneit (1810-86) : Saint Paul à Ephèse. D’après Eustache Lesueur

Isidore Pils (1813-75) : Tête de Moricaud
 

Isidore Pils : Départ du jeune Tobie

Isidore Pils : Socrate cherchant Alcibiade chez Aspasie

Isidore Pils : Tête de femme romaine
Leloin : Scène de l’Antiquité
Edouard Pils (1823-52) : Frère d’Isidore Pils. Nature morte, Renard et Geai
Isidore Pils : Poésie

Isidore Pils : Soldats à l’entraînementet études de têtes de soldats

Isidore Pils : Etudes de Zouaves

Salle Loiseau-Bailly: G. Loiseau-Bailly, d’origine modeste, un sculpteur d’œuvres monumentales apprécié dans les années 1880.
Georges Loiseau-Bailly : Le Silence, ou Silence autour de l’œuvre d’un créateur (1904). Plâtre original
 

Léonce Pelletier : Georges Loiseau-Bailly sculptant« La petite Morvandelle » (1893)

Ensemble de toiles sur un mur
Mlle Marie Gallaud (1867-1945) : Deuil breton (Salon de 1909). Plâtre (en bas, au centre)
Jules Eugène Lenepveu (1819-98) : Tête de femme romaine parée de bijoux de corail (1878)
Maurice Louis Monnot : La Passoire (1911) (en haut à droite)

Antonin Mercié (1845-1916) : Gloria victis. Bronze

Alfred Boucher (1850-1934) : Jason enlevant la Toison d’or. Plâtre original. Second prix au concours du Prix de Rome de 1876
Un exemplaire en bronze au musée Camille Claudel (ex-musée Boucher-Dubois) de Nogent-sur-Seine

Salle Vigoureux : Un artiste avallonnais disciple de Loiseau-Bailly, auteur de sculptures monumentales dans les années 1920-1930.
Pierre Vigoureux (Avallon, 1884-1965) : Devant la vie et résignation (1907). Plâtre original

Pierre Vigoureux : La Muse du vin (1948). Plâtre original

Achille Schneit : Copie d’après le tableau de Paul Delaroche du Louvre, « Les Enfants d’Edouard » (1861)
Pierre Vigoureux : Jeanne d'Arc. Plâtre original
 
Nombreuses toiles sur les murs

Gaston Pasqueau (1860-97) : Intérieur d’artiste ou d’amateur (1891)

Quost : Fleurs de Printemps (1908)

Léon Dehaisne : Le Fabricant de Jouet (c. 1880)

Salle Jean Desprès: Avallonnais d’adoption et célèbre orfèvre art-déco des années 1920-1930.


Avec ses œuvres, des créations de ses amis Giorgio de CHIRICO, André PIOT, Paul JOUVE
Giorgio de Chirico (1888-1978) : Deux chevaux

Salle des étoiles: Celles crées par Georges ROUAULT et commandées par Monsieur GOLDSMIDT pour le musée d’Avallon, et aussi les œuvres offertes au public par des industriels et des amateurs : les GARIEL, Léon DEGOIX, qui ont su attirer en avallonnais les artistes parisiens.

Georges Rouault (1871-1958) : « Stella Matutina », allégorie du matin(1895)

Georges Rouault (1871-1958) : « Stella Vespertina », allégorie du soir(1895)
Les deux étoiles « Stella Matutina » et « Stella Vespertina », proviennent de l’hôtel particulier du Parc Monceau du collectionneur et amateur d’art Léopold Goldsmith, mécène de Gustave Moreau, maître de Rouault.
 

Anonyme (17e) : Nature morte (2 toiles)

Attr. Hubert Robert : Paysage avec figures
Anonyme : Jeune fille endormie

Simon de Chalons (1506-68) : Le Mariage mystique de sainte Catherine d’Alexandrie ( ?)

Ec. de Salvator Rosa (17e) : Josué arrêtant le soleil

Antoine Vestier (Avallon, 1740-1824) : Portrait de jeune Homme (1788)

Antoine Vestier : Petite fille au Perroquet (1790)

Salle du Miserere : En raison de la présence au Musée de l’Avallonnais des « Stella » de  Georges ROUAULT, la Direction des Musées de France met en dépôt en 1974 un tirage des 58 planches gravées du « Miserere »



Escalier menant au premier étage
Au premier étage
Importante collection sur le peuple Yao (Mien et Mun) résidant au sud de la Chine, et au nord du Vietnam, du Laos et de la Thaîlande, rassemblée par M. Jess G. Pourret. 
Collection donnée à la ville d’Avallon en 2008 et exposée depuis 2011 




Site du musée avallonnais 



SEMUR-en-Auxois

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Musée municipal
(département : Côte-d'or - 21)

Visite du musée de Semur-en-Auxois le dimanche 8 juillet 2018

Installé avec la bibliothèque municipale dans l'ancien couvent des Jacobines (XVIIe siècle), le musée a pour origine la création de l'Ecole de Dessin et de Sculpture fondée en 1834.
Préservé dans son état de la fin du XIXe siècle, le musée entièrement rénové, a conservé son originalité et son identité: la belle muséographie imaginée au siècle dernier a été respectée et fait de ce lieu un modèle du genre. Le musée présente ainsi sur trois niveaux des collections d'archéologie (Ex-voto des Sources de la Seine), de géologie, de zoologie, de Beaux Arts (peintures du XIVe siècle au XIXe siècle : fresque médiévale, tableaux de Corot, Vignon, E. Bouhot..., sculptures du Moyen Age au XIXe siècle : Anges deuillants attribués à Antoine le Moiturier, fonds d'atelier d'Augustin Dumont (plâtres originaux)...) Dans la cour intérieure est présentée une exceptionnelle collection de plaques de cheminée (XVIe- XIXe siècle).

Dans le hall d’entrée
Aimé Millet : Moulage en plâtre de la tête de Vercingétorix
bronze sur le site d’Alésia

Ensemble de sculptures en plâtre (fonds d’atelier d’Augustin Dumont)

Augustin Dumont (1801-84) : La Vierge – Blanche de Castille (à gauche)

Augustin Dumont : Louis 1er, prince de Condé – Louis IV dit d’Outre-mer

Augustin Dumont : Napoléon 1er.  Plâtre original
Bronze placé au sommet de la colonne Vendôme à Paris

Augustin Dumont : Le pape Urbain V.  Plâtre original
Le bronze est installé devant la cathédrale de Mende

Augustin Dumont : Le prince Eugène de Beauharnais. Le bronze a été fondu en 1942

Augustin Dumont : Le Maréchal Bugeaud.de Humboldt (à gauche)
Le bronze de Bugeaud est sur la place Bugeaud à Périgueux 

Léopold Steiner (1853-99) : Berger jouant avec un Faune. Bronze déposé à Briançon

Francisque Duret (184-65) : Christ
Augustin Dumont : St Philippe

Augustin Dumont : L’Architecture(à droite)

Augustin Dumont : La Sculpture. Plâtre oriiginal

Augustin Dumont : Le Génie de la Liberté.  Pâtre original
Bronze doré au sommet de la colonne de Juillet, place de la Bastille à Paris
Augustin Dumont : Tête de Napoléon 1er lauré. Plâtre original

J-Pierre Cortot (1787-1843) : Le Soldat de Marathon
Sculpture en marbre au Louvre

Augustin Dumont : La Ville de Mézin offrant une couronne au général Tartas – La Justice – Ste Cécile

Salle médiévale
Gisant de Guillaume de Mont-Saint-Jean (13e). Pierre

Jean de Bruges : Fresque de St Christophe (14e). Provient de la cathédrale

Au premier étage
Mlle Mathilde Thomas : Chien d’arrêt et chien de berger. Plâtre

Collection géologique

Grande salle du deuxième étage
Henri Paul Motte (1846-1922) : Le Siège d'Alésia
Claude-Marie Dubufe : Portrait de A.M. Larribe, préfet de Semur 
 
Sculptures : 
Pierre Travaux : Le Serment d'Annibal. Haut-relief

Jacques Edme Dumont (1761-1844) : Méléagre. Haut-relief 

Augustin Dumont : Le Maréchal Davout, prince d’Eckmühl. Plâtre original

Augustin Dumont : Le Général Carrerra

Pierre Travaux (1822-69) : St Sébastien

Edme Dumont (1720-75) : Milon de Crotone.  Plâtre original
"Milon de Crotone" - une version en Marbre au Louvre

Joseph Anton Weinmüller : Omphaleportant la massue d'Hercule, devant le fronton d’un Pavillon du Louvre
Augustin Dumont : Le Commerce

Augustin Dumont : Le duc de Cazes

Claude Michel Clodion : Le Scamandre suppliant Jupiter
Augustin Dumont : Jeune femme

Augustin Dumont : Leucothoé et Bacchus

Pierre Travaux : L’Education. Plâtre original

Augustin Dumont : L’Amour tourmentant l’Âme. Plâtre original
Version en marbre au musée d'Amiens

Jean Dampt (1854-1945) : St Jean

Augustin Dumont : Mahé de la Bourdonnais. Plâtre original. Bronze à Saint-Malo

F. Creusot : « Moïse » d’après Michel-Ange (1880). Marbre
Augustin Dumont : « La Prudence » et « La Vérité ». Plâtre (sculptures sur le palais de Justice de Paris)

Peintures :
Après des travaux de rénovation, l’inauguration de la salle a eu lieu quelques jours avant ma visite, mais les responsables du musée n’avaient pas eu le temps de remettre les cartels des peintures ( !), ce qui ne m’a pas permis de prendre des notes complètes.

François-Edouard Picot (1786-1868) : Tête de femme couronnée
Merry-Joseph Blondel (1781-1853) : Profil de femme
Horace Vernet : Tête d’Homme barbu

Portraits de Caminade - Bellange - Granger - Louis-Léopold Boilly - etc.

Jean-Baptiste Mauzaisse (1784-1864) : Portrait d’Edme Régnier

Attr. Claude Vignon (1593-1670) : St Antoine

Raymond Quinsac Monvoisin (1790-1870) : Vieil homme et songe

Raymond Quinsac Monvoisin : Moine priant dans des ruines

Etienne Bouhot (1780-1862) : Réception dans une salle médiévale

Etienne Bouhot : Vue du pont Joly

Etienne Bouhot : Porte St-André à Autun (1843)

Eugène Nesle (1822-71) : Intérieur de la collégiale de Semur

Adrien Dauzats (1804-68) : Intérieur de La Madeleine à Troyes

Thomas Blanchet (1614-89) : Cadmus ayant tué le Dragon, Minerve lui ordonne d'en semer les dents

Eugène Louis Ginain : Paysan assis - Cavalier arabe

Laurent de La Hyre : (en haut)
Pieter II Casteels : Marché aux poissons - Vue d'un Port

Jean Turcan (1846-95) : Le Chasseur et la fourmi. Bronze

Théodore Caruelle d’Aligny (1798-1871) : Les Baigneuses

Alexandre Desgoffe (1805-82) : Narcisse

Vincent Nicolas Raverat (1801-65) : Figure d’étude - Amour

Jean-Joseph Dassy (1791-1865) : La Charité

François Nanteuil (1813-73) : La Vigne

Anatole Devosges (1770-1850) : Ajax tenant la statue d'Athéna

Léopold Guterbock (182081) : Salomé avec la tête de St Jean-Baptiste

François-Joseph Heim (1787-1865) : Le Prisonnier

Eugène Nesle : Études anatomiques 

François Dubois (1790-1871) : Étude anatomique

Jacques Sablet (1749-1803) : La Souillon (en haut)
Georges Melchior Kraus (1737-1806) : La Leçon de musique – Le Concert

Maarten van Heemskerck (1498-1574) : Déposition du Christ

St Sébastien soigné par Irène

Camille Corot (1796-1875) : Le Verger

Jean-Charles Rémond : Vue de Loano - et un autre paysage

Deux grandes toiles - Allégorie de La Musique et 


Exposition temporaire : dessins et aquarelles de FrançoisSchuiten 
dessinateur et illustrateur de BD



OIRON - Château

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Château d’Oiron
(département : Deux-Sèvres – 79)

Le château actuel date pour l’essentiel du XVIIe siècle.
Le corps de bâtiment principal, commencé du côté Sud (pavillon de droite) par Louis Gouffier vers 1620, fut terminé dans le même style par La Feuillade vers 1670; le tympan de son fronton décoré de trophées porte un écu portant les armes de François d'Aubusson ("d'or, la croix ancrée de gueules"), qui, mutilé en 1793, fut restauré à la fin du XIXe par Daviau.
L’aile droite, formée d'un portique couvert en terrasse et d'un pavillon est l’œuvre de La Feuillade (1670-1680), et de Madame de Montespan (1700-1707).
Seule l’aile gauche, occupée par des galeries, et le remarquable grand escalier Renaissance à noyau central évidé, "englobé" au XVIIe siècle, et conservé intact dans le corps de logis principal, datent du XVIe siècle.
Là se trouve la grande galerie peinte longue de 55 mètres, une des plus importantes de France, qui illustre en 14 scènes le cycle antique de la guerre de Troie et de l’Enéide, travail attribué par certains historiens d'art à Noël Jallier - inconnu par ailleurs- que Fillon dit recevoir en 1549, 482 livres tournois pour "quatorze grandes histoires" ou, depuis la découverte fortuite d'un dessin préparatoire acquis en avril 2008 par le Musée du Louvre, à un atelier d'Emilie (Italie) ; vers 1930, ces peintures se trouvaient dans leur état originel selon Dumolin, mais ont fait l'objet depuis, de deux restaurations au cours de la fin du XXe siècle.

C’est ainsi, qu’en 1993, il fut décidé de faire appel à des créateurs contemporains pour redonner vie aux intérieurs du château.
L’idée directrice fut de travailler dans l’esprit des cabinets de curiosité des XVIe et XVIIe siècles, qui rassemblaient toute sorte d’objets extraordinaires, provenant soit d’une activité humaine, soit directement créés par la nature, et propres à susciter le questionnement sur le monde, la vie. Ainsi, chaque artiste qui a spécialement travaillé pour Oiron, a conçu une oeuvre respectueuse de son insertion dans l’espace et offrant réflexion au visiteur qui la rencontre.

Plan du château à l'époque de Mme de Montespan

Maquette et plan


Visite du château le dimanche 2 septembre 2018


Rez-de-Chaussée(Galerie des chevaux)
1 – Georg Ettl : Chevaux d’Oiron– 1992

2 – Salle des batailles
      Ian Hamilton Finlay : La Bataille de Midway– 1987

3 – Gloria Friedman : La Vanité des Bâtisseurs– 1993

4 – Salle des anamorphoses
      Piotr Kowalski : Identité 4– 1993
       
     
      Yoon Hee : Catastrophe intime– 1987
      Markus Raetz : Silhouette– 1992

7 – Salle des cartes
      Patrick van Caeckenbergh : Landau– 2000
      Alain Jacquet – Wim Delvoye

11 – Chambre des Mutants
       Giuseppe Penone : Mut - 1992

8 – Salle à manger
      Raoul Marek : Service de table de 150 assiettes personnalisées
      Fabrice Hybert : Les Bonbons très bons d’Oiron - 1993

13 – Couloir des illusions

        Felice Varini : Carré au sol aux 4 ellipses, bleu– 1993
        

       Erik Dietman : La Naissance du Monde– 1990

14 – Escalier Renaissance

      James Lee Years : Corne de Licorne– 1993

15 – Vestibule ou Galerie de portraits

       Christian Boltanski : Les écoliers d’Oiron– 1993-2000
       Alain Bublex : Aerofiat
        
       Laurent Joubert : Des emblèmes - 1993
       Caldar Zanine : Design de monobloc utilitaire (canapé)

16 – Salle des Faïences
       Anne et Patrick Poirier : Memoria Mundi– 1995

17 – Salon de la peinture ultime
       Niele Toroni : Empreintes de pinceaux (à gauche)
       Bertrand Lavier : Jaune Cadmium– 1993
       
       Kazuo Shiraga : Rôen– 1991


18 - Salle des Belles-Lettres rabelaisiennes

19 – Salon du soleil
       Charles Ross : Brûlures solaires– 1992-93
Etc.

     
Premier étage
Braco Dimitrijevic : La dernière bataille de Paolo Uccello - 1992 - Les squelettes se déplacent autour d'un axe central

23 – Chapelle haute
       Kane Kwei : Le Homard – L’Aigle

      
       André Raffray : Etudes de Picasso et du douanier Rousseau

34 – Salle des figures géométriques

       Sol LeWitt : « Wall drawing – 752 »

22 - Galerie du Grand Ecuyer (Renaissance) : Ensemble de 14 grandes scènes peintes à fresque (XVIe s.), relatant des évènements de la guerre de Troie.
Au sol, un pavement de carreaux en terre cuite d’origine, peut-être le plus beau, et sans doute le plus important ensemble conservé en France de cette époque, 
et un plafond à caissons, entièrement peint, datant du XVIIe siècle.
Scène 1 – Prologue : La gloire de François 1er
Scène 2 – L’assemblée des dieux
Scène 3 – Le Jugement de Pâris
Scène 4 – L’Enlèvement d’Hélène
Scène 5 – La Sacrifice d’Iphigénie
Scène 6 – Combat près des vaisseaux
Scène 7 – Le Bûcher de Patrocle

Scène 8 – Scènes de combat
Scène 9 – Combat singulier entre Pâris et Ménélas au bord du Simoïs
Scène 10 – La Mort d’Hector
Scène 11 – La Cheval de Troie
Scène 12 – La Fuite d’Enée avec Anchise et Ascagne. Incendie de Troie
Scène 13 – Les armes (forge de Vulcain) et les combats d’Enée
Scène 14 – Le Rameau d’or – Enée aux Enfers

29 – Salle d‘Armes (grande salle du roi)
       Daniel Spoerri : Corps en morceaux (12 œuvres) – 1991-92

30 – Chambre du roi

31 – Cabinet des Muses



FONTENAY-le-Comte

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Musée vendéen
(département : Vendée – 85)

Le musée fut créé en 1875 à partir du legs effectué par Eugène de Mouillebert, lequel cédait à la ville sa collection de gravures, dessins, peintures et objets d'art. Ce n'est qu'en 1924, à la suite de deux nouveaux legs que le musée est réellement organisé.
Aujourd'hui, le musée, situé dans l'ancien presbytère de l'église Notre-Dame, est consacré à la conservation et la mise en valeur du patrimoine du Sud-Vendée.
Le rez-de-chaussée abrite les collections archéologiques en particulier un ensemble de verreries gallo-romaines datant du IIe siècle après Jésus-Christ qui est probablement l'un des plus riches de France, et le fameux tombeau de la "femme artiste" daté du IIe siècle.
Le premier étage est réservé aux collections ethnologiques (les différentes formes d'habitat, la chasse, la pêche, l'agriculture, l'artisanat du bois avec le mobilier vendéen, le costume régional à travers les coiffes et les bijoux, la collection ornithologique du Docteur Guérin).
Enfin, le dernier niveau possède une galerie des Beaux Arts consacrée aux artistes vendéens du XIXe au XXe siècle, une salle sur les illustres de Fontenay (François Viète, Nicolas Rapin, André Tiraqueau...) ainsi qu'un espace sur l'histoire de Fontenay-le-Comte avec en particulier la maquette de la vieille ville en 1720.

Rez-de-chaussée
Salle d’archéologie
Tombeau d’une femme (IIe s.)

Verres globulaires provenant d’ateliers rhénans (fin IIe – IIIe siècles)

Entrée
Henry Simon : Les Jupons bleus (1931). Et 2 autres oeuvres


Premier étage– ethnographie régionale
Maquette de Fontenay-le-Comte 

Frères J. Martel (1896-1966) : L’Olonnaise. Plâtre
Félix Renaux : Portrait de la mère de l’artiste (1907)

Florent Tessier : Femme au crochet

Edouard Louis Gaborit : Portrait de la mère de l’artiste (1880)

Charles Milcendeau (1872-1919) : Autoportrait

Charles Milcendeau : Avant la Grêle - et dessins

Auguste Lepère : Vue de Paris, gargouille de Notre-Dame

Emile Boutin (1874-1951) : Le Petit Déjeuner

Henri-Arthur Bonnefoy (1839-1917) : Nature morte au Bouquet (au centre)


Deuxième étage
Copie de Nicolas Poussin : Bacchanale (1874)

Paul Baudry (1828-86) : La Faunesse (1870)

Frères J. Martel (1896-1966) : La Femme des Clouzeaux. Sculpture préparatoire au monument aux morts des Clouzeaux
Frères J. Martel : L’Accordéoniste

Arthur Guéniot (1886-1951) : François Viète. Juriste et mathématicien (plâtre)

Paul Dubois (1829-1905) : Buste de Paul Baudry. bronze

Philippe Lapenne : Portrait d’Arsène Charier. Architecte et Maire de la ville

Paul Baudry : Hébé. Etude préparatoire pour les décors de l’opéra de Paris

Atel. des Francken (17e) : Le Festin de Balthazar

Ec. italienne (17e) : Paysage

Henri-Joseph de Forestier (1787-1872) : Grand Prix de Rome en 1813. Hercule combattant le serpent (1867). Hercule combattit Achéloüs métamorphosé en serpent

Paul Baudry : Danaé, d’après Le Corrège

Raveau : Buste de Diane. Bronze

Ferdinand Birotheau (1819-92) : Portrait de Gabriel Espierre (1949). Avocat
Ferdinand Birotheau : Portrait de Mme Espierre (1951)

Anonyme (18e) : Portrait de Mme Bussole d’Amboise

Paul Baudry : Portrait présumé de Mme Villeroy (1884)

Paul Baudry : L’enfant Jésus et la Vierge. Toile inspirée de Raphaël. Inachevée

Paul Baudry : Portrait de Jane Essler (1862)

Paul Baudry : Portrait d’homme (1855)

Thomas Couture (1815-79) : Portrait d’Eugène de Mouillebert (1834)

Jules Robuchon : Buste d’Eugène de Mouillebert. Plâtre

Gaston Chaissac (1910-64) : Yvon le Baugeur

Paul Baudry : Diane chassant l’Amour (1879)

Giulio Romano : Bacchanale monstrueuse. Estampe



Exposition temporaire : « Cabinet de curiosités »

David Roberts (1796-1864) : Ruines africaines

Galopin (19e) : Cavaliers arabes et dessin

Florent Tessier : Fantasia arabe (1880)

Au deuxième étage, une autre salle évoque aussi un cabinet de curiosités. Nombreux dessins de la collection Mouillebert





BORDEAUX - cathédrale

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Cathédrale St André (nef)


Jacob Jordaens : Christ en croix. Influence de Rubens (Voir "Le Christ entre les deux larrons" de Rubens, musée des Augustins, Toulouse), et de Michel-Ange. Position inhabituelle de Jésus : bras tendus vers le ciel. La position de Jésus annonce son élévation future (position dite « janséniste »). Elan vers le ciel, mais le mouvement ascensionnel est contredit par la proximité des personnages qui l'entourent, et qui semblent le retenir sur terre ; il paraît avoir du mal à "décoller" du monde terrestre. Il est encadré par les deux larrons ; à gauche, le "bon" larron, vu de face se tend vers Jésus ; à droite, le "mauvais" larron, montre son dos musculeux au spectateur. Dans la partie supérieure, des éclairs jaillissent d'une trouée de lumière, autour d'un morceau de tissu fixé sur la croix où le texte est écrit en hébreux, en grec et en latin. En bas à droite, St Jean l'Evangéliste, vêtu de rouge, regarde Jésus, et Marie. A gauche, un cavalier s'apprête à percer le flanc de Jésus d'un coup de lance, et un homme présente l'éponge imbibée de vinaigre à l'extrémité de sa lance ; les deux lances sont parallèles. Au centre, Marie Madeleine agenouillée au pied de la croix (au premier plan, un crâne et deux os en croix, et en bas à droite, un régime de bananes ?).

Gérard Honthorst - Gerrit van Honthorst (1590-1656) : Jésus devant Caïphe.
Clair obscur. Caïphe est assis à gauche ; Jésus, debout à droite, est vêtu de blanc (partie supérieure rouge) ; au centre de la toile, une bougie allumée. (Même composition à la National Gallery, Londres )

Alessandro Turchi, dit Alexandre Véronèse, dit l'Orbetto (1582-1648) : Résurrection de Jésus.
Claude Guy Hallé (1651-1736) : La Cène. Au premier plan à droite, de dos, Judas.
Copie agrandie d'une œuvre de Simon Vouet.
Houderon : Saint Blaise guérissant les malades, avec St Augustin (à gauche) et St Macaire (à droite).

Luis Pascual Gaudin (1556-1621) : Le Christ portant sa croix.
Charles-Emile Jardin : Résurrection de Lazare (1877). Traité en brutal clair obscur. Impressionnant. Composition originale en zigzag.



Trésor du chanoine Marcadé

Visite le mercredi 29 septembre 2018
A la Révolution, les biens du clergé sont confisqués, vidant ainsi les cathédrales de la quasi-totalité de leurs objets, en particulier les pièces d’orfèvrerie.
A l’aube du XXe siècle, un Bordelais passionné d’art, Barthélémy Marcadé (1866-1951), constitue durant son sacerdoce parisien, une importante collection d’objets liturgiques. Il la présente à partir de 1936 dans la sacristie de l’église Sainte Elisabeth de Hongrie dont il a la charge.
Il achète pendant une cinquantaine d’années, à des antiquaires parisiens, tableaux, statues, enluminures, objets et vêtements liturgiques, datant du XIIIe au XVIIe siècles.
A sa retraite, en 1947, il se retire dans sa région d’origine et fait do de sa collection à l’Etat. Celle-ci est installée la même année en la cathédrale Saint-André de Bordeaux, dans l’ancienne sacristie construite au XIXe siècle. Pour des raisons de sécurité et de conservation des œuvres, cette salle est fermée aux visiteurs.
L’importante campagne de restauration de la salle Marcadé et de l’ensemble de la collection menée par le ministère de la culture en 2014 et 2015 permet d’exposer à nouveau le trésor du chanoine Marcadé enrichi de quelques œuvres de la cathédrale.


Rembrandt Harmenszoonvan Rijn (1606-69) : Crucifixion. Dépôt de l’église du Mas d’Agenais

Entourage de Jacopo Zucchi : Allégorie de la Passion et 3 vertus

Jan Gossaert, dit Mabuse : Vierge à l’enfant avec Ste Catherine d’Alexandrie, St Jean-Baptiste et deux donateurs

Vincent Plassard (1642) : Les Miraculés de Chalon-sur-Saône

Ec. italienne (fin 14e) : Saint Chevalier martyr

Roberto d’Oderisio (14e) : Présentation de la Vierge au Temple

Scolaio de Giovanni : Vierge à l’enfant avec St Julien et St Antoine abbé

Entourage d’Ambrogio de Fossano (1453-1523) : Flagellation

Maître de Roncajette : Le Mariage mystique de ste Catherine d’Alexandrie

Entourage du Pseudo Giovenone (début 16e) : St Sébastien

Anonyme (17e) : St Michel terrassant le Dragon. Sculpture bois

Anonyme (14e) : Vierge à l’enfant (en haut)
Apollonio di Giovanni (15e) : Crucifixion (rn bas à gauche)
Maître du polyptique Sta Mariaà Syracuse : Vierge de l’humilité entre deux anges musiciens

Maître de Jativa (Attr.) : St J-Baptiste – St Louis d’Anjou (fin 15e-début16e)

Entourage d’Antonio Vazquez : La Messe de St Grégoire. Triptyque

Ec. espagnole (16e) : La Circoncision – Le baptême du Christ – La Crucifixion

Lucas d’Heere (1534-84) : Descente de Croix

Juan Correa de Vivar (1510-66) : Le Christ au Jardin des Oliviers. Pierre et Jacques le Majeur sont endormis, Jean s’éveille, ébloui par la scène qu’il observe ; Judas apparaît à l’arrière plan

Jan Sanders van Hemessen (1510-63) : Martyre de St André

Bonifacio de’Pitati, dit Bonifacio Veronese (1487-1553) : Le Repos pendant la Fuite en Egypte

Ec. flamande (fin 15e) : Coffre reliquaire orné des apôtres

Et de nombreuses pièces d’orfèvrerie et vêtements liturgiques 






St-AMAND-MONTROND

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Musée Saint-Vic
(département : Cher – 18)

Construit au XIIIe siècle, cet hôtel particulier était la résidence des abbés commendataires de l'abbaye de Noirlac. Le nom de Saint-Vic est donné en référence à Saint Guy. Au cours du XVIIe siècle, il est transformé en couvent jusqu’à la Révolution où l’Etat y installa la prison.
Après la suppression de la prison en 1934, il faut attendre 1940 pour que la municipalité transfère le Musée dans l’hôtel Saint-Vic, L'inauguration a lieu en juin 1940. Le Musée s’installe au rez-de-chaussée, l’École de dessin est alors au premier étage. Il faut attendre les années 70 pour que le musée dispose de la totalité du bâtiment. 
Petit musée sympathique présentant quelques oeuvres de qualité.

Visite le dimanche 29 septembre 2018

Devant le musée. Bronze de François Cacheux : La Grande Matinée (2007)

Rez-de-chaussée
Marcello Venusti (1572-79) : Le Christ en croix avec la Vierge et St Jean

Francken (16e) : L’Annonciation

Anonyme (17e) : La Conversion de St Paul. Aurait appartenu à la collection du Grand Condé

Hugo van der Goes (15e) : Déploration sur le Christ mort.Copie d'époque (7 versions connues - original à Bruges)

Anonyme (17e) : Crucifixion. Peinture sur bois

Bernardino de Conti (1465-1523) : Portrait de Charles II d’Amboise. Peinture sur bois

Etienne Pinardeau (1605-82) : Nativité (1641). Elève de Jean Boucher

Christ aux liens (16e). Pierre

Sainte Marguerite d’Antioche (16e). Pierre. Elle se convertit au christianisme et fait vœu de chasteté. Elle refuse la main du préfet romain Olibrius qui la jette dans un cachot où un dragon tente de la dévorer. Elle le repousse d’un signe de croix. Elle a été martyrisée et décapitée en 305.

Copie en bronze du buste du Grand Condé, par Coysevox

Anonyme (19e) : Château de Montrond. A été habité par Sully et le Grand Condé

G. Jouanneau (19e) :Le petit château du Vernet (1884). En 1910, le château est vendu et ses principaux éléments architecturaux sont alors exportés aux États-Unis. 

Aigle des Condé, en pierre. Il ornait le château

Collections archéologiques

Exposition d’art animalier :
Sculptures de Christian Hirlay
Peintures de Florence Lemichez : Les Chevaux de l’Apocalypse


Premier étage
Fernand Maillaud (1862-1948) : La Corvée de bois (1920)

Jacques-Alfred Brielman (1836-92) : Laveuses au bord du Cher (3 versions)

Léon Delachaux (1850-1919) : Fileuse – Repassage – Portrait d’homme


Salle des traditions populaires 




MONTLUCON - La Louvière

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Château de la Louvière
(département : Allier – 03)

Visite le dimanche 16 septembre 2018

La Louvière est l'oeuvre d'un homme : François-Joseph Troubat. Cet industriel montluçonnais (fondateur de l’encaustique Diamantine, cires et bougies) commande à l'architecte Sappin des Raynaud un château dont il dessine lui-même les plans du parc, compromis entre un jardin à la française et à l'anglaise. Commencée en 1926, la construction est achevée en 1953.
La Louvière est une "folie" (riche maison de plaisance à l'extérieur de la ville) dont Troubat voulait qu'elle s'inspire du Petit Trianon de Versailles. Il s'agit d'un édifice néo-classique en brique et pierre, à deux niveaux, avec porche central en saillie couronné d'un fronton triangulaire ; le rez-de-chaussée est percé de baies cintrées et l'étage rythmé de pilastres ioniques.
Troubat récupère des éléments de décor lors des démolitions d'hôtels particuliers, achète des tableaux (la collection de peintures présente des pièces de maîtres de l'âge classique, mais aussi des copies), il fait copier des sculptures, créant ainsi un musée qu'il offre à la collectivité.
Dans le grand salon, se trouve notamment la copie du secrétaire à cylindre de Louis XV dont l'original se trouve à Versailles.
Légué à la ville de Montluçon, ce château de la Louvière est un élément aussi riche qu’atypique pour le patrimoine montluçonnais.
L’homme, décédé en 1968, ainsi que sa femme disparue en 1975, reposent dans leur sépulture, face à l’entrée de leur imposante demeure. C’est en 1976 que la ville a pris possession de ce précieux legs, avant une ouverture du jardin au public en 1978. Le château est rarement visitable.


Vestibule
Les deux double-portes en bronze proviennent de l’Hôtel Potocki à Paris.
Les colonnes proviennent de la collection Richard Wallace
Dans la plupart des pièces, on trouve des portraits, des bustes ou des médaillons, représentant le propriétaire, François-Joseph Troubat, et son épouse

Dans le grand salon 
Copie du secrétaire à cylindre de Louis XV (« Bureau du roi », par Oeben et Riesener) qui se trouve au château de Versailles

Copie de la commode de Guillaume Benneman (original à Fontainebleau)

La cheminée provient de la collection Wallace
Les tapisseries sont inspirées de tableaux de peintres flamands

Trois terres cuites : J-Baptiste Carpeaux (1827-75) : Suzanne surprise
Claude Michel Clodion : Nymphe et faune
Groupe : Faune et Nymphes

Grande baie vitrée ouvrant sur le parc


Salle à manger 
et escalier menant aux chambres

Première salle d’exposition
Artd Gelder (1645-1727) : Vertumne et Pomone. Elève de Rembrandt

Terme orné d’un Bacchus

Atel. de J-MarcNattier : Portrait de Sophie, fille de Louis XV

Scène bachique

Atel. de Nattier : Portrait de Victoire, fille de Louis XV

Henri Emilien Rousseau (1875-1933) : Cavaliers arabes

Joseph-Marie Vien (1716-1809) : L’Arche de Noé (1742)

Laurent de La Hyre (1606-56) : Panthée conduite devant Cyrus (c. 1635)

Claude Gellée dit Le Lorrain (1600-82) : Coucher de soleil

Pierre-Paul Rubens : Fête bachique. Une variante de ce tableau figure à Corporation Art Gallery à Glasgow

Bartolomeo Esteban Murillo (1617-82) : Saint François en prière (1669)

Atel. de Delacroix : Madeleine

Fantin-Latour : Devant la Mer

Attr. à François Boucher : Nymphe et faune


Petit salon
Sur la table – J-Baptiste Carpeaux : Flore accroupie. Terre cuite


Deuxième salle d’exposition
Copie réduite en marbre d’Antonio Canova représentant « Napoléon 1er en Mars désarmé et pacificateur »
(original en marbre à Apsley House, résidence de Wellington, Londres - h. 3,45 m)

Scène bachique (à gauche) – Salvator Rosa : Le Convoi
J-Baptiste Carpeaux : Copie du "Pêcheur à la Coquille". Marbre

Jean Dunand (1877-1942) : Capture de zèbres (1936). Panneau de laque 
J-Baptiste Carpeaux : Buste de Femme aux fleurs

Eugène Fromentin (1820-76) : Arabes dans un défilé

Ruysdael (1628-82) : Ferme et cascade

Auguste Rodin : Buste de Michel-Ange. Bronze
Atel. de Fragonard : La Naissance de la Vierge 

Auguste Rodin : Buste de Victor Hugo. bronze
Fantin-Latour : Dans la Forêt

J-Jacques Lagrenée le jeune (1739-1821) : L’Automne

Attr. à Gustave Courbet : Forêt et ruisseau

Jean Dunand : Panthères noires. Panneau de laque coulissant
Paul Sieffert (1874-1957) : La Maja vestida
Paul Sieffert (1874-1957) : La Maja desnuda 

Portrait de François Joseph Troubat en "Prince de la Paix" 


Dans le parc, deux hauts-reliefs



Dans l’église Notre-Dame
Le polyptyque est formé de sept panneaux de chêne (fin 15e). Il représente des épisodes de la « Vie de la Vierge », dans des scènes réalistes et familières. Il est attribué à Jean Roulx et son fils Jacquelin, dits de Molusson, actifs à Bourges de 1461 à 1505, autour de Jean Colombe. L. 3,72 m




13 - Orléans 2018 : Collection Motais de Narbonne

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Exposition au Musée des Beaux-Arts d’Orléans

« De Vouet à Boucher
Au coeur de la collection Motais de Narbonne »
15 septembre 2018 – 13 janvier 20149

Guy et Héléna Motais de Narbonne dans leur appartement parisien

Inauguration de l’exposition au MBA d’Orléans, le vendredi 14 septembre 2018 (discours d’Olivia Voisin, directrice des musées d’Orléans - et de Mme Motais de Narbonne)

NB - Les tableaux de la collection Motais de Narbonne ne sont pas tous reproduits dans cette page (quelques absents)
La collection Motais de Narbonne est complétée de vingt oeuvres provenant de collections publiques ou privées.

Espace 1
Pierre Mignard (1612-95) : Le Temps coupant les ailes de l’Amour(1694)
Pierre Mignard : dessin préparatoire (Louvre)

Gabriel-François Doyen (1726-1806) : Le Sacrifice d’Iphigénie
Ludovico Mazzanti (1686-1775) : Judith et Holopherne

Alexandre Rosi (1627-97) : David tenant la tête de Goliath(1670-80)
Giovanni Andrea Donducci, dit Mastelletta (1575-1655) : Nativité de l’enfant Jésus avec anges
Theodoor Helmbreeker (1633-96) : Pèlerins près d’une fontaine (c. 1670)

Espace 2
François Lemoyne (1688-1737) : Jacob et Rachel au puits (Motais de Narbonne – à gauche)
Jean Restout (1692-1768) : Jacob et Laban (Rouen)

Jacques Blanchard (1600-38) : La Madeleine pénitente (Montpellier– à gauche)
Jacques Blanchard : La Madeleine pénitente (Motais de Narbonne – à droite)

Charles Mellin (1598-1649) : Apollon (1627)

Georges Lallemant (1575-1636) : La Sainte Famille (Rennes)
D’après G. Lallemant : Reprise de la tête de la Vierge du tableau précédent (autre artiste - Motais de N.)

Charles Poerson (1609-67) : L’Annonciation (en haut - Motais de N.)
Charles Poerson (1609-67) : L’Annonciation (musée Carnavalet)

Charles Le Brun (1619-90) : Mucius Scaevola devant Porsenna (1643-45 - Mâcon)
Charles Le Brun : Mucius Scaevola devant Porsenna. Etude préparatoire (Motais de N.)

Espace 3
Joseph Marie Vien (1716-1809) : St Jérôme en prière (1755)
Claude Vignon (1593-1670) : Jeune chanteur (1623)

Antoine Rivalz (1667-1735) : La Mort d’Arria (1701)

Claude Fer (1610-62) : Le Bon Samaritain (c. 1640)

Francesco Cairo (1607-65) : David tenant la tête de Goliath (c. 1630)

Antonio de Bellis (1630-60) : Ste Dorothée (1640-45 - en haut, à gauche)
Anonyme (17e) : Madeleine en extase (en bas)

Mattia Preti (1613-99) : Thomyris faisant plonger la tête de Cyrus dans le sang
Luca Giordano (1634-1705) : Le Christ devant Caïphe (1692)

Espace 4
Giuseppe Bazzani (1690-1769) : Le Christ mort pleuré par les anges (c. 1739)

Pierre Mignard (1606-68) : St Jean-Baptiste au désert (1645-50)

Simon Vouet (1590-1689) : Autoportrait (1627 – à gauche - Lyon)
Simon Vouet : Autoportrait (à droite - Motais de N.)

Nicolas Régnier (1588-1667) : St J-Baptiste (1620-30)
Jacopo Vignali (1592(1664) : Portrait du bienheureux Alessio Strozzi

Espace 5
Simon Renard de Saint-André (1613-77) : Vanité

Francesco Botti (1640-1711) : Le Temps démasquant la Duplicité(1680-1700)

Domenico Maria Viani (1668-1711) : Le Retour du Fils prodigue (Louvre)
Domenico Maria Viani : Parabole du bon grain et de l’ivraie (Motais de N.)

J-Baptiste Deshays (1729-65) : Tobie enterrant les morts (en haut, à gauche - et en bas)
Louis Joseph Le Lorrain (1715-59) : Tobie faisant ensevelir les morts de sa tribu à Ninive

J-Baptiste Marie Pierre 1714-89) : Antiochus Epiphane ordonne le massacre des Macchabées (1732)
J-Charles Frontier (1701-63) : Antiochus Epiphane ordonne le massacre des Macchabées

Carle Van Loo (1705-65) : Apothéose de St Grégoire. Etude pour une commande pour une chapelle des Invalides

Jean Restout (1692-1768) : St Jérôme en prière. Tondo

Francesco De Mura (1696-1784) : Le Roi Salomon dirigeant la construction du temple de Jérusalem. Modello

François Boucher (1703-70) : Le Prêtre Joshua cédant les trésors du temple de Jérusalem à Titus
Filippo Lauri (1623-94) : La Montée au Calvaire

Espace 6
Louis Cretey : La tentation de St Antoine

Thomas Blanchet (1614-89) : La Mort de Cléopâtre

Ludovico Mazzanti (1686-1775) : St Louis de Gonzague adorant le crucifix(1740-45)

Giovanni Francesco Barbieri, dit Le Guerchin (1591-1666) : St Pierre apôtre

Alessandro Rosi (1627-97) : La Fuite en Egypte

Espace 7
Louis de Boullogne (1654-1733) : Le Triomphe de Galatée ou Polyphème et Galatée 

Laurent de La Hyre (1606-56) : L’Assomption de la Vierge

Nicolas Colombel (1644-1717) : Portrait d’une femme sous les traits de Vénus

J-Baptiste de Champaigne (1631-81) : Le Christ au désert servi par les anges(1680)

Lubin Baugin (1612-63) : Le Christ en croix - Vierge à l’enfant
Lubin Baugin : Le Christ en croix (à droite - MBA d’Orléans)

Jacques Stella (1596-1657) : Vulcain forgeant les flèches de l’Amour(c. 1644-45)
Jean Tassel (1582-1660) : Le Repos de la sainte famille pendant la fuite en Egypte

Espace 8

François de Nomé (1588-1624) : Intérieur d’église

Jean Lemaire 1601-59) : Personnages dans un paysage de ruines antiques

Donato Creti 1671-1749) : L’Immaculée conception entre st Vincent Ferrier et st Antoine de Padoue

Carlo Maratti, dit Maratta : Judith et Holopherne

Carlo Maratti, dit Maratta : Josué arrête la course du soleil

Gioacchino Assereto (1600-50) : Saint Jean-Baptiste

Michel Rocca (1666-1751) : La Baptême du Christ

Giovanni Battista Crespi, dit Il Cerano : St Pierre et St Paul (1627-28)

Gregorio De Ferrarri (1647-1626) : Le Repos pendant la fuite en Egypte. Don au Musée des Beaux-Arts d’Orléans
Pierre Subleyras (1699-1749) : L’Annonciation en présence d’Ammantate

Espace 9
Jusepe Ribera jeune : St Diacre (1610-30)
Paolo de Matteis (1662-1728) : St Charles Borromée donne la communion aux pestiférés de Milan
J-Baptiste Féret (1665-1739) : L’Enlèvement d’Europe
Claude Deruet (1588-1660) : La Bataille entre les Amazones et les Grecs
Johann Heinrich Schönfeld (1609-83) Brigands attaquant des cavaliers (1682-83 – don au musée de Rennes)
Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Nature morte à la corbeille de prunes
Ranieri Del Pace (1681-1738) : Moïse sauvé des eaux
Sébastien Bourdon (1616-71) : St Charles Borromée secourant les pestiférés
Nicolas Bertin (1668-1736) : Le Christ et la Samaritaine
Antonio Mondino (17e) : La Déploration sur le Christ mort

Anonyme, Peintre caravagesque (17e) : David tenant la tête de Goliath. Dernière acquisition des collectionneurs (avril 2018)

MONTARGIS - Girodet

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Musée Girodet

Visite du musée Girodet, le dimanche 30 décembre 2018 – 8e visite 


Rénovation du musée GIRODET

Installé dans l'ancien hôtel Durzy, le musée, qui porte le nom du célèbre peintre néoclassique Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson, né le 29 janvier 1767 à Montargis, propose de découvrir l'œuvre de ce peintre à travers de nombreuses peintures et des dessins. Mais les collections ne se limitent pas aux œuvres de Girodet puisque l'on peut découvrir des peintures anciennes de grands maîtres européens ainsi que de nombreuses œuvres d'artistes célèbres de l'époque de Girodet (peintures, sculptures, dessins), et aussi une collection archéologique. De nos jours, la municipalité menant une politique culturelle active, le musée s'enrichit régulièrement de nouvelles œuvres et une rénovation des bâtiments a été entreprise à partir de 2008 pour remédier à l'exiguïté de l'espace d'exposition. L'achèvement des travaux était prévu en juin 2016.

Une crue exceptionnelle du Loing s'est produite entre le 30 mai 2016 et le 1er juin 2016 entraînant une entrée d'eau dans les réserves du musée pourtant protégées dans l'ancienne salle des coffres d'une banque qui devait être étanche, mais où l'eau a réussi à s'infiltrer. Le maire de la ville, Jean-Pierre Door, annonce une catastrophe culturelle car une grande partie des 3000 œuvres sont endommagées. Des restaurateurs venant d'Orléans, de Tours ainsi que du musée du quai Branlyà Paris sont venus aider à la restauration des œuvres.
Après d'importants travaux de restauration des oeuvres, l'inauguration du musée a eu lieu le 15 décembre 2018.


Devant le musée :
"Le Chien de Montargis", d'après B. de Monfaucon, groupe, bronze par Gustave Debrie. Salon de 1875.
L'histoire du chien de Montargis : un chien fut autorisé par Charles V à affronter l'assassin de son maître, Aubri de Montdidier, en jugement de Dieu pour mieux le confondre.

Rez-de-Chaussée
Susan D. Durant (1827-73) : Buste d’Henry de Triqueti (1864). Marbre

François-Hippolyte Debon (1807-72) : Portrait d’Alexandre Dumeis (1831)

Alexandre Dumeis : L’Eglise de Montargis (1864)

D’après Claus Sluter : Tête de Christ. Plâtre

Premier étage
Dr Charles Huette (1820-81) : Portrait d’Auguste Théodore, baron de Girardot. Fondateur du musée

Attr. à W. Buyttewech (1591-1624) : Repas sous Henri III – Bal sous Henri III (en bas)

Salle 5
Antoine Etex (1808-88) : Le Radeau de la Méduse (1840). Plâtre d’après le tableau de Géricault.
Le bas-relief en bronze figure sur le tombeau de Géricault au cimetière du Père Lachaise

Francisco de Zurbaran (1598-1664) : St Jérôme pénitent (c. 1650)
St Jérôme, agenouillé, de face ; tête de profil, le regard orienté vers le coin supérieur droit. Opposition entre le vêtement rouge vif qui couvre la partie inférieure de son corps, et le corps vigoureux, mais vieilli, un peu décharné, qui en jaillit. Dans sa main droite, il tient une pierre ; de sa main gauche, il s'appuie sur un crucifix. A droite, une tête de lion surgit de l'ombre. Un crâne, dans le coin inférieur droit. Ancienne collection Soult. Don de la duchesse de Dalmatie.

Henry de Triqueti (1803-74) : Projet pour La Mort de Mgr Affre (Concours de 1849). Terre cuite

Henry de Triqueti : Le Mariage de la Vierge (c. 1859). Plâtre

Henry de Triqueti : L’Ange de la douleur. Maquette du Génie de la France pleurant sur les cendres de Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans (1842). Plâtre

Maître des demi-figures (16e) : Jeune femme écrivant

Edouard Douet (16e) : La Vierge aux Anges

Théodore Géricault () : Les trois Crânes (c. 1815)
6/10/07Découverte - Le musée Girodet publie un court ouvrage de Bruno Chenique dans lequel celui-ci attribue à Théodore Géricault une toile représentant Trois crânes. Cette œuvre est entrée au musée avec l'atelier du sculpteur, mais ne fut répertoriée qu'en 1937. Elle n'était par ailleurs nulle part documentée. S'appuyant sur une analyse stylistique, conforté par le goût de Triqueti pour Géricault et par la présence dans sa collection de plusieurs œuvres de ce dernier, il estime que cette nature morte revient sans aucun doute au peintre.

Une oeuvre importante n’est pas encore présentée :
Henry de Triqueti : Gisant de Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans(1842). Plâtre original
Le cénotaphe en marbre se trouve dans la chapelle St-Ferdinand à Paris


Salle 6 – baron de Triqueti (1803-74)
Henry de Triqueti : Edouard VI lisant les saintes écritures (1857). Plâtre grandeur nature
Nombreuses petites études préparatoires en plâtre ou terre cuite, dans des vitrines
- Edouard VI lisant les saintes écritures. Terre cuite

– Icare ou Le Prisonnier
– Modello de « Piéta » - Le Sommeil – Vittoria Colonna – Faune assis– etc.

Henry de Triqueti : Tête de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans. Plâtre

Henry de Triqueti : « Talitha Cumi », jeune fille lève-toi (1855). Terre cuite

Henry de Triqueti : Portrait de Juliette Ferrus (1860). Marbre
Henry de Triqueti : Jeune Fille et l'Amour (1859). terre cuite

Henry de Triqueti : Jean II le Bon (1857). Terre cuite

Henry de Triqueti : Gisant du Prince Albert de Saxe-Cobourg (1871). Esquisse en terre cuite
Le gisant du prince Albert - Plâtre original grandeur nature, n'est pas présenté

Henry de Triqueti : Deux vases de bronze. "Vase de La Chasse". Ce vase est commandé à Henry de Triqueti par Adolphe Thiers, alors ministre de l’Intérieur, en 1835. Si le modèle de l’œuvre est présenté au Salon de 1836, le vase en bronze, fondu par Richard, Eck et Durand, est exposé au Salon de 1837.  

Henry de Triqueti : Homère se désaltérant (c. 1863)

Henry de Triqueti : La reine de Saba (c. 1867). Dessin – marbre (en haut) et plâtre

Henry de Triqueti : Daniel parmi les Lions

Henry de Triqueti : L’Etude de l’hébreu (1868

Henry de Triqueti : L’Etude de la Musique (1865)


Salle 7 – Fonds d’art ancien
Anonyme de l'Ecole de Fontainebleau, d'après Le Rosso : La Toilette de Mars et Vénus. Un amour, sous les traits d'un adolescent, aide Mars à ôter son armure. A gauche, Vénus, allongée nue sur son lit, attend Mars.

Anonyme (16e) : La Mort de Cléopâtre

Ludovico Carracci : Ecce Homo (c. 1590)

Francesco Solimena (1657-1747) : Assomption de la Vierge (1690). 1,34 x 1,01m. Belle composition, vue en forte contre-plongée. Mouvement ascendant provoqué par les personnages échelonnés sur les marches de l'escalier conduisant à la Vierge. Au premier plan à droite, un brûle parfum. Très bien peint, coups de pinceau sûrs et élégants, les plis des vêtements sont faits d'un seul mouvement de la main ; beaux raccourcis.

Attr. à Angelo Caroselli (1585-1653) : Amour en sentinelle. Un jeune homme assis (plan serré), tenant une poignée de 5 flèches dans sa main gauche. Beau garçon au sourire ironique  

Attr. à Filippo Vitale (17e) : Astronome

Hieronymus Janssens (1624-93) : Galerie de tableaux visitée par des amateurs.
Deux grands tableaux (pendants), à la composition très proche.

Jan Abraham Beerstraten :La Bourse des bateliers à Amsterdam. (1666 - paysage)

Pieter de Molijn : Paysage de dunes (17e)
Anthony Jan van der Cross : Paysage hollandais (17e)

Frans Francken le vieux (17e) : Le Christ aux outrages


Raffaello Rinaldi (17e): Perspective d'un Palais en ruines. Effet de perspective d'une architecture, sans personnages.

Raffaello Rinaldi : Galerie voûtée

Charles-Joseph Natoire (1700-1777) : La Vestale Tucciaportant le crible rempli d'eau pour prouver son innocence. Vestale de l'ancienne Rome. Accusée d'inceste, elle prouve son innocence en transportant de l'eau dans un crible d'airain, depuis le Tibre jusqu'au temple.

Louis de Sylvestre (1675-1760) : Énée recevant de vénus, sa mère, une armure forgée par Vulcain (en haut)
Louis de Sylvestre : La Visitation - La Fuite en Égypte (1769).Deux toiles peintes pour l’oratoire de la dauphine à Versailles

Nicolas-Guy Brenet (1728-92) : Octave accordant la grâce de Métellius, touché par les pleurs et les prières de son fils (1785-86)

Claude-Nicaise Perrin (1754-1831) : L’Amitié de Périclès pour Anaxagore(Salon de 1791)
Anaxagore, philosophe grec, devient le maître et l'ami de Périclès. Ce dernier, parvenu à la tête du gouvernement, semble avoir oublié son vieux maître. Déçu, réduit à la misère, le philosophe se couche et attend la mort. Averti, Périclès se précipite à son chevet et le supplie de vivre pour lui prodiguer ses conseils. "Quand on a besoin d'une lampe, répond Anaxagore, on n'oublie pas d'y mettre de l'huile…"

Claude Joseph Vernet (1714-89) : Marine. Effet de soleil

Louis Galloche (1670-1761) : L'Eté (1751). Pour le Grand Trianon

Pietro Baratta (1659-1729) : Néron. Marbre
Giuseppe Torretti (1694-1774) : Poppée. Marbre


Salle 8 - Salon carré
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1767-1824) : Bayard refusant les présents de son hôtesse à Brescia (1785)
Nicolas-Guy Brenet : Honneurs rendus à Du Guesclin à Châteauneuf de Randon (1778)
Girodet et J.-Pierre Péquignot : Chasseur dans un paysage.

J.-Pierre Péquignot (1765-1807) : Paysage des Apennins

Paul Carpentier : Copie d’un autoportrait de Girodet (1853)

Fortuné Dufau (1770-1821) : Portrait d'enfant

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Etude pour le Père Aubry. Religieux avec un capuchon, dans les "Funérailles d'Atala".

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Louis Hector Becquerel de la Chevrotière (c. 1820)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait du Dr Trioson (1790)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait d’Antoine Etienne Girodet du Verger en habit de gendarme (1785). Frère de l’artiste
AcquisitionLe 20 juin 2007, Christie's Paris proposait un portrait de Girodet représentant le frère de l'artiste. Estimé 20 000 à 30 000€, ce beau tableau un peu austère, peint par Girodet au tout début de sa carrière, attirait difficilement les enchères d'amateurs ou de musées américains qui préfèrent les œuvres plus spectaculaires. Invendu faute d'avoir atteint le prix de réserve, il a été acquis judicieusement après la vente par le Musée de Montargis qui peut ainsi compléter sa collection. Il ira rejoindre le nouvel accrochage des tableaux du maître.
Etienne-Antoine Girodet, frère aîné du peintre, est né à Montargis le 13 janvier 1757. Atteint du démon du jeu, il y perdit de grosses sommes, obligeant sa famille à honorer ses dettes. Il fut pour cette raison déchu de son droit d'aînesse par son père.

Henry de Triqueti : Buste-médaillon de Girodet. Haut-relief en marbre


Salle 9 – Galerie Girodet
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet-Trioson (1767-1824) : Elève de David. Grand Prix de l’Académie en 1789 (Prix de Rome)
Le peintre a eu pour protecteur et ami le Dr Trioson qui l’a adopté après la mort de son propre fils. A la mort du Dr Trioson, Girodet a hérité le château des Bourgoins (Amilly) où il a vécu.

François-Xavier Fabre : La Mort de Camille (1785)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Horace tuant sa sœur Camille (1785). Œuvre de jeunesse, néoclassique ; première peinture d’histoire de Girodet.

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Le sommeil d’Endymion (après 1791). Réplique réduite du tableau du Louvre.

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Un jeune enfant regardant des figures dans un livre (1797). Premier portrait de Benoît-Agnès, fils du Dr Trioson (mort en 1804). Beau et fin. (Salon de 1798)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait du Docteur Trioson donnant une leçon de géographie à son fils (1803). Acquis en 2005
La toile représente le Portrait de M. Trioson, docteur en médecine, donnant une leçon de géographie à son fils. Elle est signée du monogramme ALGDR, et datée de 1803. Bien qu'elle soit mentionnée dans le catalogue du Salon de 1804 sous le numéro 211, elle n'y fut pas exposée et ne fut présentée au public qu'à celui de 1806. Elle avait figuré en 1936 à l'exposition Gros et ses élèves, mais n'avait pas réapparu depuis, même si elle était connue par une photo.
   Le docteur Trioson était le protecteur de Girodet qu'il adopta tardivement en 1809 (l'artiste avait alors 42 ans). Son fils, Benoît-Agnès, dit Ruhehaus, mourut le 18 juin 1804 à l'âge de 13 ans. Deux autres tableaux par Girodet représentant ce dernier sont aujourd'hui connus : leJeune enfant regardant des figures dans un livre, aussi conservé à Montargis, et le Jeune enfant étudiant son rudiment, du Salon de 1800, acheté par le Louvre en 1991.
Le Louvre s'est récemment enrichi spectaculairement de tableaux de Girodet. En 1994, un Portrait de jeune homme en chasseur ; une esquisse pour la Scène de déluge en 2001 et, en 2002, le célèbre Pygmalion et Galatée du Salon de 1819 conservé jusqu'à nos jours au château de Dampierre.

Cette acquisition majeure d’un montant de 2,3 M auquel le Fonds du Patrimoine a contribué à hauteur de 87% a aussi bénéficié du soutien de la région Centre et du Conseil général du Loiret. La Lyonnaise des Eaux-Suez, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, Cegedim, les transports Tendron, la société des Amis des musées de Montargis, le Rotary Club de Montargis et plusieurs particuliers de la région de Montargis ont également contribué à cette acquisition.
Présentée au Salon de 1806, puis lors de la mémorable exposition Gros, ses amis, ses élèves, au Petit-Palais à Paris, en 1936, cette œuvre mythique n’avait pas été revue depuis ; seule une photographie témoignait de son existence. Réapparue sur le marché de l’art en 2002, elle a été acquise en 2005 par l’Agglomération montargoise et rives du Loing (AME)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait du Dr Trioson en redingote blanche (1802)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Napoléon 1er en costume impérial (commande de 1812). Debout, en pied, couronné de lauriers, le bras droit étendu au-dessus du Code Napoléon. Grand format : 253 x 180 cm

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Mme de Prony (1810)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait du Dr Ribes (1818). Médecin et chirurgien
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Mme Reiset (1823)
En 2009, La fondation Lefort-Beaumont (Institut de France) a notamment apporté son concours au Musée Girodet pour l'acquisition d'un exceptionnel portrait féminin peint par Anne-Louis Girodet-Trioson, intitulé « Portrait de Madame Reiset » (née Colette Désirée Thérèse Godefroy (1782-1850). Pour 350 000 €. Une réplique se trouve au Metropolitan de New York.

Alexandre Menjaud (1773-1832) : Les Adieux de Girodet à son atelier

François-Louis Dejuinne(1784-1844) : Girodet peignant «Pygmalion et Galatée» en présence de Sommariva (1822 (achat 2007)
Girodet, monté sur un petit escabeau, discute avec deux personnages dont le comte de Sommariva, commanditaire du « Pygmalion et Galatée », pendant qu'il travaille à cette toile, déjà fort avancée. A droite, un modèle féminin se rhabille - ou se déshabille. La scène se déroule sous une lumière artificielle qui permettait à l'artiste de peindre la nuit tout en conservant un éclairage constant. Le musée Granet conserve un dessin de François-Marius Granet représentant La mort qui vient éteindre la lampe de Girodet pendant qu'il peignait la nuit.

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Mardochée (c. 1790)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Mustapha Sussen (1819)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Odalisque (c. 1812)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait d’Indien (1807). En costume oriental chamarré ; la main gauche appuyée sur le pommeau de son sabre - 145 x 113 cm

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Scène de Déluge (Salon de 1806). Réplique d’atelier du tableau du Louvre. 146 x 115 cm

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Le Barde (1806)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Contre l’Or - scène anacréontique(1807)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : L’Enlèvement d’Europe (1807)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait de Melle Lange en Danaé(1799). Portrait "charge". Esquisse de petit format

Mademoiselle Lange fut la cause du célèbre scandale que provoqua le peintre Girodet en la peignant sous les traits de Danaé. En effet, l'actrice n'ayant pas aimé un premier portrait qu'elle lui avait demandé de retirer du Salon de 1799, Girodet se vengea en le lui renvoyant lacéré et en exposant au Salon une toile, réalisée en quelques jours, où elle est ouvertement dépeinte en prostituée : nue, elle recueille des pièces d'or dans une étoffe, tandis qu'un dindon paré de plumes de paon figure son mari Simons et qu'un de ses amants (Leuthraud) est portraituré en masque grotesque, une pièce d'or enfoncée dans l'œil (en bas, à droite).

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait "charge" de Mademoiselle Lange en Danaé (1799 - Minneapolis Institute of Art)

La Bibliothèque

Joseph Vaudechamp (1790-1872) : Portrait du baron Louis d’Ideville
Fanny Robert (1795-1872) : Portrait du pape Pie VII, d’après David

Quelques objets évoquant Girodet


La Salle des mariages au rez-de-chaussée (fin 19e)


De nombreuses œuvres ne sont pas encore exposées ; certaines ont été prêtées pour des expositions
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Les Funérailles d'Atala (1814) : réplique grand format (210 x 280) du tableau du Louvre. Le tableau du Louvre date de 1808 ; la réplique de Montargis a été présentée au Salon de 1814 ; pour la distinguer, Girodet a ajouté un léger collier de barbe à Chactas.

Joseph-Ferdinand Lancrenon(1794-1874) : La Nymphe Orythie enlevée par Borée. (3 m x 2,38 m) (Métamorphoses d'Ovide) Borée enlève fougueusement Orythie dans ses bras, c’est un beau jeune homme nu, vu de 3/4 arrière, en contre-plongée.
- Esquisse pour "Orphée aux enfers".
- Portrait de Mlle de Lancrenon.

Marc Gabriel Charles Gleyre (1806-1874) : La Dispersiondes Apôtres (1845)
Henri Pierre Picou (1824-95) : Les Erinyes (1852)(ancien titre : LeSonge d’Oreste)
Charles-Josuah Chaplin (1825-91) : Le Château de cartes (1865). Une Fillette portant une robe rose construit un château de cartes. Charmant.

Thomas de Barbarin : Horacio.(tiré de Shakespeare) (pastel)
Alexandre Antigna : Tête de jeune fille
François Bonvin :Instruments de musique(nature morte avec cor, violon, etc.)
J.-Baptiste Carpeaux : Esquisse en plâtre du groupe d'Ugolin. (grand bronze à Orsay)
Théodule-Augustin Ribot (1839-1916) : Le Cuisinier (petite toile) - Le Braconnier
Pierre Nolasque Bergeret : La Mort du Titien
Giovanni Peruzzini : St Jérôme
Alexandre-Paul Lemariée(1836-1967) : Le Goûter du Jardinier. Un jeune garçon, assis sur une brouette, casse la croûte
Frans Francken II : Descente de croix
Petit panneau : 22 x 17 cm. Couleurs claires et lumineuses
Adriaen van Ostade : Intérieur d'auberge
S. Bernard Lenoir (1729-89) : Portrait du Dr Trioson (pastel)
Jacques-Louis David : Portrait du dauphin en 1789 (dépôt du musée de Narbonne)


Une belle collection de dessins :
Girodet :Les Ombres d'Evirallena et d'Oscar glissant dans le vent du soir

Girodet : Les Ombres des héros français reçus par Ossian

Girodet : Le Songe de Connal  

Une belle collection de petits bronzes n’est pas encore présentée (et autres petits sujets) :
J.-FrançoisThéodoreGechter : Louis-Philippe en costume de sacre

J.-François Gechter : François 1erà la chasse – La Prière - Bacchante au repos

J.-Jacques Feuchère : "Satan
- Encrier au diable - Femme charmant un serpent - Léda et le Cygne

Feuchère: Benvenuto Cellini – Léonard de Vinci

J.-Jacques Pradier, dit James Pradier : Le duc d’Orléans (Ferdinand)  
James Pradier : Sapho
James Pradier : La chasse. Ado déhanché tenant à bout de bras un chevreuil
Jean-Auguste Barre : La duchesse de Fitz-James
Antonin Moine : Pêcheur endormi

Baron Charles Marochetti (1805-68) : La Mortd’un Ami. Orientaliste

Etienne-Hippolyte Maindron : Autoportrait au ciseau et au maillet (marbre, 40 cm)
Etienne-Hippolyte Maindron (1801-84) : Velléda (bronze)
J.-Pierre David, dit David d’Angers : La Liberté

Joseph Chinard (1756-1813): Autoportrait. Terre cuite

Jacques-Auguste Fauginet : Chasseur africain combattant une lionne
Marie d'Orléans : Jeanne d'Arc. (Statuette)
J.-Baptiste Carpeaux : Etude en terre cuite pour le groupe d’Ugolin

John Hancock (1825-69): Béatrice (1851)

Christophe Fratin (1800-64) : Coupe aux Ours

Félicie de Fauveau : Dague avec fourreau représentant une scène d‘Othello et Desdémone
(autre dague au Louvre : Dague provenant de la grande duchesse de Russie, Marie Nicolaïevna)



10f - Etude comparée d'un tableau de Jean Bardin avec son modello

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Etude comparée d’un tableau de Jean Bardin avec son esquisse préparatoire 
Par Jean-Louis Gautreau
Jean Bardin (1732-1809) : Mars sortant des bras de Vénus pour aller à Troie (vers 1782). 2,39 x 1,78 m. Morceau de Réception

Jean Bardin : Mars voulant sortir des bras de Vénus pour aller à Troie (vers 1782). Etude préparatoire. 0,24 x 0,18 m


Au premier étage du musée des Beaux-Arts d’Orléans, le thème de l’une des salles récemment rénovées est « Vers le retour à l’Antique ». C’est dans cette salle que l’on trouve un tableau imposant de Jean Bardin (Montbard, 1732 – Orléans, 1809) intitulé : « Mars sortant des bras de Vénus pour aller à Troie ». Cette huile sur toile est entrée vers 1851 dans les collections du musée, par don des héritiers du marquis de Lépinière

A côté de la grande version, on peut observer une belle et délicate étude préparatoire du tableau, acquise lors d’une vente au Palais Galliera en 1975, pour 9 190F. Ces deux oeuvres vont nous permettre de comprendre l’évolution de la pensée de l’artiste.

Le peintre
Jean Bardin est né à Montbard, dans le département de la Côte-d'Or, le 31 octobre 1732. À l'âge de seize ans, il rejoint Paris. À dix-neuf ans, il entre dans l'atelier de Louis-Jean-François Lagrenée, dit l'aîné (1725-1805), puis dans celui de Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-89), premier peintre du roi.
En 1765, il remporte le Grand Prix de Rome de peinture, grâce au tableau « Tullia faisant passer son char sur le corps de son père ».
Il commence sa carrière comme peintre, et se crée une réputation avec ses tableaux du « Massacre des Innocents », et de « L'Enlèvement des Sabines ». Avant de partir à Rome, il compose différents tableaux. Celui de « Saint Charles-Borromée donnant la communion aux pestiférés » attire l'attention des connaisseurs.
Il s'installe à Rome en 1768, emmenant avec lui son jeune élève Jean-Baptiste Regnault (1754-1829 – futur Grand Prix de Rome en 1776), et y passe quatre années à perfectionner ses talents et à étudier les grands maîtres de l'École italienne. Revenu à Paris en 1772, il réalise plusieurs grandes compositions parmi lesquelles « Sainte Catherine disputant avec les Docteurs ». Ce dernier tableau lui permet d'obtenir l'agrémentà l'Académie royale de Peinture et Sculpture.
Cette nomination lui vaut une commande royale, une « Adoration des Mages » (1781) pour la chapelle du château de Fontainebleau. Ce sera la seule commande royale.
Les procès verbaux de l’Académie royale de Peinture et Sculpture précisent que le 26 janvier 1782 « Le sieur Bardin, agréé Peintre d’Histoire, a fait apporter l’esquisse du tableau qui lui a été ordonné pour sa réception ». La réceptionétait la seconde étape après l’agrément. L’Académie a accepté l’esquisse qui représente « Mars et Vénus ». Le tableau d’Orléans fut donc exécuté par l’artiste comme « morceau de Réception » à l’Académie royale, mais cette réception officielle n’eut jamais lieu.
En 1785, une réunion d'amateurs qui désirait un artiste pour diriger une école de dessin qu'ils avaient l'intention d'établir à Orléans, s'adresse à M. Cochin, alors secrétaire de l'Académie royale de peinture. Ce dernier sollicite Jean Bardin pour occuper la place de directeur de cette nouvelle école.
Jean Bardin occupe une place à part dans l’histoire des arts à Orléans. Il fut nommé premier directeur et professeur de la première école gratuite de dessin d’Orléans, fondée par Aignan-Thomas Desfriches et le comte de Bizemont, en 1786. Le peintre est arrivé dans la cité au mois d'avril 1786. Sa fille qui était aussi une de ses élèves, enseignera dans cette école.
En 1799, il fut nommé conservateur du Muséum d’Orléans, qui a précédé l’actuel musée des Beaux-Arts, par un arrêté de l’administration départementale du 17 prairial an VII (5 juin 1799). Jean Bardin a participé à l’inventaire des tableaux et œuvres d’art saisis pendant la Révolution.
Sous le Premier Empire, Jean Bardin sera pensionnaire de l'Empereur par décret du 8 juillet 1806.

Le sujet
Le sujet du tableau relate un épisode secondaire de la guerre de Troie. Cette guerre a pour origine l’enlèvement d’Hélène, fille de Jupiter et épouse de Ménélas (roi de Sparte), par Pâris, fils du roi de Troie.
Vénus, épouse de Vulcain, était notoirement infidèle. L’un de ses amants était Mars (dieu de la guerre). Plus tard, Vulcain les surprendra en flagrant délit, devant l’assemblée des dieux.
Dans le tableau, le peintre a choisi de représenter le moment où Mars quitte Vénus pour aller combattre au côté des Troyens. Ascalaphus (le fils de Mars) qui commandait les Béotiens au siège de Troie, ayant été tué, Mars courut le venger lui-même. Malgré l’ordre de Jupiter qui avait défendu aux dieux de prendre parti pour ou contre les Troyens, Mars a soutenu ces derniers, ce qui n’a pas empêché leur défaite.

Description
De par son thème et sa facture, cette toile peut se rattacher au néoclassicisme. Cependant, un élève de Bardin, Jacques-Louis David (1748-1825), en précisera plus tard les règles.
On reconnaît quatre personnages : Mars, Vénus, son fils Amour (Eros ou Cupidon) et un autre petit amour. Mars occupe l’axe vertical central de la toile. Le héros vient visiblement de quitter la couche de Vénus ; pour seuls vêtements, il porte un casque surmonté d’un griffon, et un manteau rouge jeté sur son épaule gauche. Le glaive - que lui tend Amour - et son baudrier doré, lui servent de cache-sexe. Le tableau est visiblement le prétexte à un glorieux nu masculin frontal. De sa main gauche, Mars désigne la ville de Troie en flammes ; il doit s’y rendre pour accomplir son devoir. Son attitude est clairement inspirée de l’Apollon du Belvédère. 
Vénus, dénudée, lascivement penchée vers son amant, tente de le retenir en saisissant une lanière qu’il porte en travers de sa poitrine. Un drap masque son sexe, mais révèle l’ensemble de son corps aux courbes sinueuses. Elle est assise sur les coussins qui recouvrent son char. A droite, le jeune Amour, son fils, est vu de profil. Il tend son glaive à Mars, et l’incite fermement à partir au combat. Il porte un casque emplumé, et un tissu bleu noué en bandoulière. A ses pieds, on devine les autres armes de Mars, son bouclier, sa lance et son armure.
A gauche, en retrait dans l’ombre, un autre petit amour plus enfantin, son arc à la main, semble effrayé. Une colombe blanche s’envole. Il symbolise peut-être l’amour impuissant à retenir l’amant et la paix.
Un détail surprenant est plus nettement perceptible dans l’esquisse : les draps de Vénus sont bleu et blanc, et le manteau de Mars est rouge. Quand au plumet qui orne le casque d’Amour, il est aussi tricolore… Pourtant nous ne sommes pas encore en 1789.
La lumière provient de la partie supérieure gauche de la scène.

Le tableau présente plusieurs variantes par rapport à l’esquisse. La plus importante concerne le jeune Amour. Dans l’esquisse, Amour, petit enfant au corps potelé, est vu de dos ; il tire sur le manteau de Mars pour l’inciter à prendre ses armes amoncelées à droite. Ce mouvement vers la droite distrait le regard du groupe central.   
Dans le grand tableau, Amour paraît nettement plus âgé que dans l’esquisse. Vu de profil, le jeune adolescent est tourné vers Mars, et lui tend son glaive d’un geste impérieux. Ainsi, il contribue à attirer notre attention sur Mars. Les corps de Vénus et de son fils, placés de part et d’autre de Mars, dessinent nettement une composition pyramidale, et le casque au griffon en occupe le sommet. Cette modification de la composition (l’attitude d’Amour) a entraîné un allongement du format du tableau, et la disparition presque complète de l’incendie de la ville de Troie.
Un détail amusant. Dans l’esquisse, l’aile gauche d’Amour sert de cache-sexe au héros ; cette fonction est remplacée par un glaive dans le grand tableau, ce qui est beaucoup plus martial.
Autre détail : les armes de Mars sont disposées différemment dans les deux états, et l’armure à dominante bleue dans le modello, est devenue rouge dans la toile définitive.

1-Dans le tableau, l’attitude d’Amour est plus énergique.
2-Dans le tableau, la main gauche de Mars est ouverte, son geste semble plus ferme que dans l’esquisse. Malgré tout, son regard exprime son regret de devoir quitter Vénus.
3-Dans le tableau, Vénus agrippe la lanière qui barre le torse de Mars, alors que dans l’esquisse, elle semble simplement caresser son flanc. Ces trois modifications accentuent la dynamique de la scène : Vénus tente de retenir son amant en l’implorant : « Reste encore un peu... ». Mais Mars lui signifie son devoir de la quitter : « Désolé, il faut vraiment que j’y aille ! », et Amour intervient en lui tendant son glaive : « Allez, dépêche-toi, ils t’attendent ! ».

La draperie qui couvre le bas du corps de Vénus a été modifiée. Dans la version finale, l’artiste a accentué le côté érotique de la scène en découvrant complètement la hanche droite de la déesse. Si cette option a une fonction esthétique puisqu’elle met en valeur les courbes élégantes et avenantes du corps de Vénus, elle a aussi une intention érotique et elle illustre l’effort du héros qui résiste aux attraits de sa maîtresse pour aller combattre. Les courbes du corps de Vénus contrastent avec la verticalité du corps de son amant.

Il est toujours passionnant de comparer le modello (et les dessins préparatoires) avec l’œuvre finale, il est ainsi possible de suivre la réflexion de l’artiste qui a toujours plusieurs options à sa disposition et qui choisit celle qui, selon lui, est la plus efficace.
 




ORLEANS - MBA-Sculptures-reserves

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Les sculptures sortent des réserves
« Et in Arcadia… Fragments de collection, dans la réserve des sculptures »

Visite en mars 2019
Les plâtres originaux du XIXe s. ont longtemps été négligés dans les réserves des musées français. Peu considérés, ils sont souvent en mauvais état de conservation.
Le musée des Beaux-Arts d’Orléans expose un ensemble de sculptures, pour la plupart jamais présentées ; certaines en bon état, d’autres fortement mutilées. Une campagne de restauration pourrait redonner vie à certaines œuvres de grande qualité.

En attendant, cette belle exposition est intéressante, troublante et émouvante.

Louis-Auguste Bérard (1865-1920) : Un Fauconnier tenant un faucon. Plâtre

Anonyme : Buste colossal de Laurent de Médicis. Plâtre

Antoine-Louis Barye (1795-75) : Jaguar dévorant un Lièvre. Plâtre

Léo Elchinger (1971-1942) : Les Otaries– élément central d’une fontaine. Terre cuite

André Greck (1912-93) : Les Bretonnes dans la Tempête. Plâtre

Jean-Benoît Salesses (1817-73) : La Vierge et le Christ (1852). Deux hauts-reliefs en plâtre

Charles Jean-Marie Degeorge (1837-88) : Buste de Stanislas Julien

Charles Alexandre Malfray (1887-1940) : L’Effroi. Esquisse en plâtre pour le monument aux morts de Pithiviers

Charles Alexandre Malfray : Torse de baigneuse. Plâtre

Alfred Désiré Lanson (Orléans, 1851-98) : La Douleur maternelle. Grand Prix de Rome en 1876

Alfred Désiré Lanson : Le Rapt. Très mutilée, mais le cheval est complet.

Alfred Désiré Lanson : Portrait de Louis Roguet. Bronze
Louis Roguet (1824-50) : Philoctète partant pour le siège de Troie (1848). Plâtre. Grand Prix de Rome en 1849
Louis Roguet : Buste de M. Boursy, directeur général des contributions indirectes. Plâtre

Vincent Émile Feugère des Forts (1825-89) : Un Chevrier. Plâtre

Charles Jean-Cléophas Desvergnes (Bellegarde, 1860-1928) : St Sébastien. Plâtre. Grand Prix de Rome en 1889

Charles Jean-Cléophas Desvergnes : Le Courage. Plâtre

Francisque Duret (1804-65) : Mercure inventeur de la Lyre (1931). Plâtre. Grand Prix de Rome en 1823

Eugène Thiviers (1845-1920) : Amphitrite. Plâtre

Alfred Désiré Lanson : L’Age de Fer. Plâtre. Non exposé
Le bronze de Lanson, L'Age de Fer, se trouvait dans le jardin de la mairie d'Orléans. Il a été fondu pendant l'Occupation allemande de la dernière guerre
Le marbre est exposé dans la mairie de Commentry (Allier)

Adolphe-Louis Geoffroy (1844-1945) : Statue de Jeanne d’Arc. Fragments, bronze

Antique romain représentant « Hercule », Marbre provenant de la collection Campana

Anonyme : Mascarons de pierre (17e) provenant du château de Richelieu (donation Pilté-Grenet)

Anonyme  (17e) : Buste de Minerve. Marbre

Joseph Tournois (1930-91) : Le Joueur de palet. Bronze. Grand Prix de Rome en 1857

Etienne François Captier (1842-1902) : Faune dansant. Bronze (à droite)
Jules Blanchard (1816-32) : L’Équilibriste. Bronze (à gauche)

Et beaucoup d'autres...


Quelques sculptures exposées dans les salles du musée :
Dans le hall d’entrée
Alfred Désiré Lanson : Jason tenant la Toison d’or. Bronze

Alfred Désiré Lanson : Buste d’Eudoxe Marcille. Marbre 

J-Baptiste Pigalle (1714-85) : Buste de Paul Zaigre. Terre cuite

Ossip Zadkine (1890-1967) : Le Violoncelliste. Bronze

Une œuvre entrée récemment dans les collections du musée d'Orléans
Jacques Zwobada (1900-67) : La Jeunesse ou Maternité (1939). Plâtre préparatoire pour la sculpture en pierre,  qui se trouvait dans le bureau du ministre Jean Zay. Le bas-relief en pierre est exposé au Musée des années 30, à Boulogne-Billancourt



ORLEANS - MBA-Et in Arcadia-2-Ugo Schiavi

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Exposition Temporaire : "Et in Arcadia..." Acte 2
Visite le samedi 22 juin 2019








































































Moulage de la statue en bronze de Jeanne d'Arc (de Marie d'Orléans), par Ugo Schiavi (devant l'Hôtel de Ville)






Une belle exposition, judicieuse et très réussie...




BEAUNE

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Les Hospices – Hôtel-Dieu

Visite le vendredi 5 mars 2004. (2e visite)

Rogier van der Weyden (1400-64) : Le Jugement dernier. Célèbre et magnifique polyptyque
Le polyptique fermé



Musée des Beaux-Arts
(département : Côte d’Or – 21)

Visite du musée des Beaux-Arts de Beaune le jeudi 5 septembre 2019

Plusieurs projets n'aboutissent pas. Il faut attendre 2001/2002 pour voir l'installation du musée dans les locaux de la Porte Marie de Bourgogne.

Dans le Hall d’entrée
Paul Day : Les Amoureux (2009). Terre cuite

Auguste Préault : Ondine (1860). Bronze

Hippolyte Michaud (né à Beaune, 1823-86) : La Mansarde (1865)

Peintures
Salle Félix Ziem (né à Beaune, 1821-1911) : Quelques œuvres parmi les 35 conservées au musée

Felix Ziem : Lagune dans la Méditerranée, ou Pêcheurs de Camargue rentrant au port(1883)

-Place St Marc (1870)
-
-Jardin Français à Venise

-Le Palais des Doges

-La Porte du Jardin

-St Georges Majeure

-Le Reposoir
-Flamands roses

-La Caravane

Ziem :La Porte arabe (à droite)
Félix Jules Naigeon : Rue de Biskra (Algérie) (à gauche)

Félix Jules Naigeon : Vue d’une rue d’Alger (1855)

-LOued El Kantara, au village rouge (1904)

Edouard Darviot (1859-1921) : Intérieur arabe. Plusieurs œuvres
Emile Boivin (1846-1920) : Marché arabe

Jean Naigeon (1757-1832) : Gaspard Monge en habit de sénateur(1817). Première commande de la ville de Beaune pour son futur musée

Robert Lefèvre () : Portrait d’une princesse polonaise (1811)

Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : La Cueillette (1843)

Hippolyte Michaud (Beaune, 1823-86) : Portrait de femme au ruban bleu (1858)

-Autoportrait (1840-45) (à gauche)
-Autoportrait (1855) (à droite)

Hippolyte Michaud : Le Bal masqué

Hippolyte Michaud : Deus Jacet – Christ mort (Salon de 1881)

Jean-Baptiste Mauzaisse (1784-1844) : Portrait du père de l’artiste (1826)
-Portrait de la tante de l’artiste (1826)

Emile Lecomte (1821-1900) : Les Contes de la reine de Navarre (Salon de 1855)

Edouard Paupion (1854-1912) : Grand-mère

Pablo Picasso (1881- ) : Chevaux à l’abreuvoir (1905-08). Gravure

Le Corbusier : La Main ouverte (1948-55) (à gauche)
Fernand Léger : Composition (1950). Litho
-La Plante verte  (1936). Gouache
Anonyme (16e) : St Vernier. St protecteur des vignerons. Bois

Girolamo Troppa (fin 17e) : La Bénédiction de Jacob
Ec. hollandaise (17e) : Paysage animé

Entourage de Nicolas Lancret (18e) : Le Concert Champêtre


Ec. française (17e) : Suzanne et les vieillards

Attr. à Jean Raoux : La Liseuse (1716-28)

Attr. à Marie-Guillemeine Benoist (1768-1826) : Portrait de Mme Grassini
Jean-Joseph Bidault (1758-1846) : Paysage antique

Jean Naigeon (né à Beaune, 1757-1832) : Portrait du baron de Jousanvault dans son cabinet (1779). Il désigne un portrait de femme, le Génie incarne son goût pour la peinture
Jean Naigeon : Autoportrait (c. 1890)

Ec. hollandaise (17e) : Bord de mer et marché de poissons

Joost Cornelisz Droochsloot (1586-1666) : Scène de guerre (1648)

Ec. nordique (fin 16e) : Hercule terrassant Cacus. Marbre

Atel. Brueghel de velours : Allégorie des 4 éléments – L’Air - la Terre - l’Eau - le Feu (de haut en bas)

D’après P.P. Rubens : Cérès et deux nymphes (c. 1630)

Hieronymus Francken dit le jeune (1578-1628) : Ste Elisabeth de Hongrie soignant les malades

Atel. Sébastien Vrancx (1578-1647) : L’Escarmouche (en haut) – Le Combat – La Halte. Relate le soulèvement contre l’autorité espagnole

Ec. flamande: Lucrèce de donnant la mort (c. 1530) 

Ec. crétoise (16e) : La Croix vivante
Johann Michel Baader (1736-92) : Jeune Savoyard attachant sa chaussure(1781)

Ec. bourguignonne (fin 12e) : Vierge à l’enfant. Bois

Félix Jules Naigeon : Le Saut du Doubs

Hippolyte Michaud : Le Baiser de l’enfant


Exposition temporaire de dessins et aquarelles d’Emile Goussery (1867-1941) et de sa fille Marie Paris-Goussery : Vues de Beaune


Emile Goussery : Source de l’Aigue. Aquarelle

Sylvère Seguin (1904-27) : Caïn maudit (1926). Gravure – second Grand Prix de Rome en 1926

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Victor Ambroise Segoffin : Maquette du monument à Ziem. Plâtre


Collection de stèles funéraires gallo-romaines


DOLE

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Collégiale Notre-Dame

Dans la nef, entre les colonnes
Laurent Pêcheux (18e) : Ensemble de 12 grandes toiles. « Cycle de la vie du Christ »
-L’Annonciation

–L’Adoration des Bergers

–L’Adoration des Mages

–Présentation au Temple

–Jésus parmi les Docteurs de la Loi


-Résurrection de Lazare (1779). Copie d'un tableau de Salvatore Rosa

-La Cène

–Crucifixion

–Descente de Croix (1871). Copie d'un tableau de Daniele da Volterra

–La Résurrection

-La Pentecôte

-L'Ascension



Musée des Beaux-Arts et d’archéologie – Pavillon des Officiers

Musée fondé en 1821.
En 1980, le musée déménage dans un bâtiment ancien, le Pavillon des officiers, édifice d’architecture militaire comtoise du XVIIIesiècle, rénové et réhabilité par l'architecte Louis Miquel.Élève pendant deux ans de Le Corbusier, Louis Miquel défend une architecture d'esprit brutaliste, marquée notamment par son goût pour le béton brut. Pour l'ouverture du « nouveau » musée de Dole, il livre un bâtiment qui, tout en respectant le bâtiment ancien, son plan en L, sa structure et ses volumes, se veut moderne dans sa sobriété et dans l'utilisation, comme une signature forte, du béton brut pour réaliser des balcons intérieurs.
Beaux volumes intérieurs modernes.

Les œuvres sont présentées de salle en salle, autour d’un certain nombre de thèmes. Les toiles anciennes sont confrontées à des oeuvres contemporaines.

Visite le jeudi 3 mars 2004 - et le jeudi 5 septembre 2019

Dans le hall d’entrée
César : Compression plate. Carrosserie de voiture

Premier étage
Jules Machard : Angélique attachée au rocher (1869)

Auguste Pointelin (1839-1933) : Sur un plateau du Jura, automne (1876)

Serban Savu (né en 1978) : Algorithm of Stilnus (2010)
Frans Wouters : Concert champêtre (1654)

Etienne Allegrain (1644-1736) : Paysage animé. (2 pendants)

Pierre Antoine Patel (1646-1707) : 2 pendants – Soleil levant - Soleil couchant

Lazare Bruandet : Voyageurs dans la forêt (c. 1790)

Victor Wolfvoet (1612-52) : St Joseph et l'enfant Jésus

Ernest Courtois (1859-1955) : Le Lit de la Cigogne (1896)

Gustave Courbet : Le Chemineau (c. 1845)

Claudius Jacquand (1804-78) : La Mort d’Adelaïde de Comminges (1830)

Roland Gaubert (1914-97) : 10 rue Galante (1936)

Lucien Fleury (1928-2004) : Parré (1997)
Max Claudet (1840-93) : Vouivre se désaltérant. Terre cuite émaillée

Paul Rebeyrolle (1926-2005) : Margareth (1996)

Entour. Joachim Asserreto : Faune  portant des fruits (c. 1610)

Faustin Besson (né à Dole, 1821-82) : La Jeunesse de Lantara (1849)

Maître de la fertilité de l’œuf (18e) : Gnomes et grotesques

Gaspard Gresly (1712-56) : Diogène cherchant un homme.

Gustave Brun (Dôle 1817-81) : nombreuses œuvres
-Le Porteur de contraintes. Scène de genre

Gustave Brun : Requête au propriétaire  (1865)

Isidore Pils (1815-75) : Les Hébreux en captivité

Xavier Bourges, d’après J-Antoine Laurent : Galilée dans sa prison (1827)

Hervé Télémaque : Toussaint Louverture à New York (1960)

Prague (17e) : Ju7e) : Judith et sa servante

Entour. Valerio Castello : Lucrèce

D’après Guido Reni (17e) : Lucrèce se poignardant

Ec. franc-comtoise (17e) : Portrait de Jean Boyvin (1639)

Ec. franc-comtoise (17e) : Portrait d’Antoine Brun (1648)

Adrien Etienne Gaudez : Le Devoir ou Cincinnatus(1870). Bronze

BenJamin Vautier, dit Ben : La Liberté ou la Mort (1989)

Erro : Le Chariot de feu (1983)

Atel. Joos de Momper  le jeune (1564-1635) : Le Massacre des saints Innocents (à gauche)

Giovanni Battista Beinashi : L’Enlèvement des Sabines
-Le Sacrifice de Mucius Scaevola

Nicolas Labbé (17e) : Siège de Dole en 1636-37
Pierre Denis Martin, dit Martin des Gobelins (1673-1742) : Siège de Besançon, mai 1674
– Siège de Gray, février 1674 
Martin des Gobelins : Siège de Dole, juin 1674

Adam Frans van der Meulen (1632-90) : Louis XIV devant Dole en février 1668

Erro : Sans titre. Sujet : un colonial avec un noir

Gustave Brun : Échange de bons procédés (1878)

Pierre  Justin Ouvrié d’après Gérard : Portrait de Charles X (1879)

Monique Daniche : Portrait du Chirurgien Claude Antoine Lombard (1799)

Claude Lefèbvre : Portrait de Mme de Sillery et son fils

J.-Denis Attiret (Dole 1702-68) : Peintre missionnaire en Chine ; peintre officiel de la Cour de l’empereur Quianlong.
-Portrait de concubine – Paysage avec ruines antiques et moines

J.-Denis Attiret : Etude académique. Terre cuite

J.-Charles Nicaise Perrin (1754-1831) : St Louis en prière

D’après Rogier van der Weyden : Portrait de Charles le Téméraire

Maître du triptyque d’Autun (16e) : Mise au tombeau

Olivier Blanckart : E Che Homo (1999). Sculpture évoquant la mort du « Che ». Papier Kraft et autres.

Gustave Brun (1817-81) : La Mort et le Mourant
Gustave Brun : Le Cimetière d’Azans (1878)

Jan Tengnagel (17e) : Junon sollicitant les Enfers

Ec. italienne (17e) : Scène de Sabbat

Cesare Gennari (17e) : Artémise reine de Carie

Bertholet Flémal (17e) : Bacchus et Erigone (c. 1660)

Entour. Andrea Solario (16e) : Tête de St Jean-Baptiste

Sérigraphies de RenéMonory et Andy Warhol

Jules césar Hilaire Leboeuf de Valadon(1772-1847) : Vanité

Felice Torelli (1667-1748) : St Charles Borromée donnant la communion aux pestiférés
Felice Torelli : Le Christ et les pèlerins

Simon Vouet (1590-1649) : Mort de Didon (1642). Beau

Nicola Grassi (1682-1748) : Descente de Croix

Atel. Dolois (15e) : Pieta. Pierre

Olivier Blanckart : Moi en Gustave Courbet (2011)

Laurent Pêcheux (1729-1821) : La Crucifixion
-4 modelos correspondant à 4 grandes toiles exposées dans la collégiale N.D.

D’après Frans Francken le jeune : Le Portement de Croix (c. 1530)

Narcisse Diaz de la Pena : Une Mare en forêt

Napoléon Fourquet : Serment d’amitié. Moulage plâtre

Victor Huguenin (Dole, 1802-60) : Prométhée enchaîné au Rocher

Salle d’archéologie préhistorique

Salle médiévale


Exposition temporaire : Jean Messagier (1920-99)
Jean Messagier, mort en 1999 à Montbéliard, fait partie des grandes figures de la peinture française de la seconde moitié du XXe siècle. Considéré comme un peintre abstrait, en raison de son oeuvre des années 50-60, Messagier est un créateur touche-à-tout, peintre, sculpteur, poète, graveur, etc.


Œuvres vues en 2004 :
Maître de St Gilles (15e) : Vierge à l’enfant.
Anonyme Bourguignon (16e) : Mise au tombeau. Avec 2 donateurs religieux. Le Golgotha en haut à gauche.

Albani Francesco, dit L'Albane (1578-1660) : Latone et les Paysans de Lycie

Pieter van Boucle (1600-73) : Nature morte de fruits, légumes et fleurs.

Pieter Jansz Quast (1606-47) : Le Chirurgien du village.
Herman van Swanevelt (1600-55) : Paysage.

Ec. allemande (18e) : Descente de croix. Beau.
Giovanni Battista Pittoni (1687-1767) : Le sacrifice de Polyxène sur la tombe d’Achille.

Charles-Antoine Coypel (1694-1752) : L’Évanouissement d’Atalide.

Paul-Désiré TrouillebertLéon Victor DupréGeorges Michel – J.B. Jongkind -

Edouard Jérôme Paupion : Les Rogations

Edouard Jérôme Paupion : Les deux Coqs

Nombreuses œuvres du FRAC. :
J.-Pierre Raynaud – François Dufrêne – Raymond Hains – Jacques Villeglé –
Arman – Daniel Spoerri –Gérard Fromanger – Bernard Rancillac

Gérard Gosiorowski (1930-86) : Mondal. Beau jeune homme en slip de bain courant sur la plage. Noir et blanc.

Deuxième étage 
Sarkis - Charles Belle - Silvia Bâchli

Yves Bélorgey : Façades d’immeubles imaginaires, grandeur nature, en noir et blanc. Crayon. 



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