Quantcast
Channel: Visites des musées des Beaux-Arts de province
Viewing all 189 articles
Browse latest View live

VESOUL

$
0
0

Eglise Saint-Georges
Olivier Pichat : St Georges Terrassant le Dragon

Gustave Courtois : St Sébastien



Musée Georges Garret
( département : Haute-Saône)

Visite du musée de Vesoul, le 6 septembre 2019

Créé en 1882, le musée municipal de Vesoul réunit déjà un nombre conséquent de peintures et sculptures achetées par la municipalité ou plus souvent offertes par les artistes ou quelques généreux donateurs.
Vers 1938, le musée municipal est transféré dans une annexe du nouvel Hôtel de Ville.  Il y prend le nom de "Musée Georges-Garret", en hommage à l’ancien maire qui avait oeuvré pour réunir des collections dispersées au fil des décennies en divers lieux de la ville.
En 1964, le musée inaugure une nouvelle section d’Archéologie présentant des objets de l’Antiquité ou du Moyen Age, découverts sur le territoire de la Haute-Saône.

Dans le courant des années 1970, consciente de la nécessité d’offrir aux visiteurs un cadre à la mesure des collections présentées, la municipalité entreprend de restaurer l’ancien couvent des Ursulines, vaste bâtiment du 17e siècle situé dans le quartier historique de Vesoul. Les collections d’Art et d’Histoire sont déployées dans les quatorze salles du nouveau musée qui ouvre ses portes en 1981.
Les salles sont distribuées sur deux niveaux : au premier, les  expositions temporaires et la section archéologique ; au  second, une grande partie de la section Beaux-Arts est dédiée à l’art de la seconde moitié du XIXe siècle autour du peintre et sculpteur Jean-Léon Gérôme.
Le fonds Gérôme est composé d’un ensemble unique de 150 œuvres.
Cependant, la plupart des oeuvres majeures se trouvent au USA.


Raoul Larche (1860-1912) : Les Violettes. Marbre

Au rez-de-Chaussée

Section d’archéologie préhistorique et gallo-romaine
Stèle funéraire trouvée à Luxeuil

Au premier étage
Les salles se succèdent dans les quatre ailes du bâtiment entourant une cour carrée.

Salle 1 - Jean-Léon Gérôme (né à Vesoul, 1824-1904)
J-Baptiste Carpeaux : Buste de Léon Gérôme. Bronze

Léon Gérôme : Une âme emportée par un ange (1853)
-Portrait de M. Leblond (1844)

-Nominor Leo (1883)

-Etude de Cheval

-St Vincent de Paul (1847)

-Tanagra. Bronze

Salle 2
Jean-Léon Gérôme : Femmes au bain (1898)

-La Chasse au Lion. Toile inachevée

-Colosses de Thèbes - Memnon et Sésostris

Plâtre. Modèle pour un monument à Chantilly. Bas-relief recto-verso :
-La Prise de la Smalah d’Abd El Kader
-Le duc d’Aumale recevant la soumission d’Abd El Kader (1899)

-Le duc d’Aumale. Statue équestre en plâtre patiné, pour un monument au duc d’Aumale à Chantilly
-Les Mouettes (c. 1900)

-Paysages d’Orient (1868). 6 études

-Arabe effaroucheur d’alouettes (1900)

Louis-Auguste Girardot (1856-1933) : Les Nomades (1890)

Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929) : Ruelle à Alger (1898)
-Portrait de Gérôme en habit d’Académicien(1902) (à droite)

Salle 3
Léon Gérôme : La Douleur. Bronze

-La Joueuse de boules (1902). Bronze. L'original, en marbre polychrome, de cette statue est conservé aux Etats-Unis dans une collection particulière. Mais il en existe d'autres versions plus petites en bronze doré, en ivoire et en plâtre.
-Autoportrait terminant « La Joueuse de boules ». La Joueuse de boules, grande statue de marbre que Gérôme achève de polychromer, fut présentée au Salon de 1902. Nous le voyons vers la fin de sa vie dans son atelier, près d'une grande baie. La tonalité brun-rougeâtre rappelle certains Daumier et une composition en diagonale permet d'approcher du centre la sculpture et la tête de Gérôme. Celui-ci travaillant souvent à deux tableaux similaires en même temps, il existe une autre version avec comme seul changement notable, la statue vue un peu plus de dos. L'illusionnisme de la touche permet de rapprocher ce tableau du thème de Pygmalion, celui qui donna vie à son œuvre.

-L’Aigle expirant de Waterloo (1902). Bronze
-Portrait équestre de Frédéric le Grand(1899). Bronze

Fernand Cormon : Le Sculpteur au travail (1891)

Léopold Bernstamm : Buste de Gérôme polychromant « Tanagra » (1897). Bronze

Jean-Léon Gérôme : Buste de Bellone (1892)

Jean-Léon Gérôme : La Danse, Loïe Fuller (1893). Marbre et 2 toiles

Salle 4
Léon Gérôme : Omphale (1877). Marbre

Jean-Léon Gérôme : Phryné (1868). Marbre

-L’Oracle aux serpents (1899)

-Veillée funèbre ou L’Aréopage (1855)

-La Vérité au fond d’un puits (1895). Étude préparatoire
- 
Jean-Léon Gérôme: La Vérité sortant du puits (Musée Jeanne Beaujeu, Moulins)

Jean-Léon Gérôme : Dante et Virgile aux Enfers

-L’Industrie métallurgique. Marbre

-Le Prophète désobéissant (1895)

-L’entrée du Christ à Jérusalem (1897)

-L’Odyssée (18588)

Jean-Léon Gérôme : Mirmillon (1875)
Jean-Léon Gérôme : Gladiateur jouant du cor

-Cave Canem. Prisonnier de guerre à Rome1880). Sur le thème de l'asservissement des peuples dans la Rome antique, Gérôme s'inspire du roman Salammbô de Gustave Flaubert.
 -Le Mendiant. Bronze doré

-Fin de la Corrida (1870)

-Ils conspirent. Esquisse
-Portrait de Jules Clément Chaplain

Emile Schuffenecker : La mort d’Abel, le premier meurtre (1881)

Gustave  Courtois (né à Vesoul, 1852-1923) : Octave au tombeau d’Alexandre le Grand (1878)

Salle 5
Jules-Alexis Muenier (1963-1942) : nombreuses œuvres
-Sur la porte. Paysans francs-comtois

Jules-Alexis Muenier : A l’Ombre
-La Conversation (1887) (à droite)

Georges Laëthier : Vieillard à la source (1900). Terre cuite

René Xavier Prinet : Le Réfectoire de l’orphelinat de Morey

Georges Griveau : Vieux Paysan

Pascal Dagnan-Bouveret : Le peintre et sa femme (1884)
Eugène Chaffanel (1868-1929): L’Aveugle (1885)

Gustave Courtois : Portrait de Mme Dagnan

Pascal Dagnan-Bouveret : Le Pain bénit à Corre (1886)

Pascal Dagnan-Bouveret : La Vieille Julie de Quincey

Pierre Georges Jeanniot : Les Flanqueurs (1884)

Salle 6
Gustave Courtois : Mme Dagnan
Pascal Dagnan-Bouveret : plusieurs portraits

Antoine Bourdelle : Tête de Coquelin Cadet en Mascarille
Jules Alexis Muenier : La Leçon de clavecin (1911)

Pascal Dagnan-Bouveret : Hernani

Albert Edelfelt : Dagnan-Bouveret au travail (1881)

Gustave Courtois : Mme Dagnan

Salle 7 - Paysages
Julien-Michel Gué (1789-1843) : La Route du Tyrol (1838)
Etc.

Salle 8

Louis Bouchet (1759-1842) : Portrait d'homme (1802)

Anonyme (18e) : Portrait du duc de Berry

Attr. Henri Beaubrun (18e) : Portrait d'homme

Pierre Subleyras (1699-1749) : Portrait de femme enturbannée (c. 1735)

Henri Blandin : Défilé de la compagnie des sapeurs-pompiers place Neuve à Vesoul

Henri Blandin : Place du Palais de Justice à Vesoul

Christ aux liens (16e). Pierre polychrome

Johann Gebhard : Le Martyre de Ste Ursule
Catari Pepyn : Portrait de femme (1640)

Attr. Claude Brulley (1604-60) : Triptyque de la Vierge 
Salle 8 vue depuis l'autre extrémité




BESANCON

$
0
0


La cathédrale Saint-Jean

Vue des 5 grandes toiles dans l’abside du Saint-Suaire
 
Jean-François de Troy : Le Christ au jardin des Oliviers (1751)

  
Charles-Joseph Natoire : La Mise au Tombeau


Carle van Loo : La Résurrection (1750)

Charles-Joseph Natoire : La Descente de croix

Jean-François de Troy : Le Portement de croix (1751)
 

Fra Bartolomeo : La Vierge aux saints (1512




Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie
(département : Doubs – 25)

Le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon constitue le premier exemple de musée en France puisque son origine remonte à 1694, un siècle avant l'œuvre de la Révolution Française qui, jetant les bases d'une première politique d'instruction publique et culturelle sur le plan national, initie la création des principaux musées de France.

Les collections du musée sont essentiellement le fruit de 4 grandes donations. L'abbé Boisot lègue en 1694sa collection (manuscrits, livres imprimés, médailles, 11 tableaux et 4 bustes provenant de la famille Granvelle) aux Bénédictins de la ville, à condition que ces collections soient accessibles au public deux fois par semaine. Cette "bibliothèque-musée Boisot" est fréquentée durant tout le XVIIIe siècle. Puis, en 1819, arrive le legs de Pierre-Adrien Pâris (38 peintures, 183 dessins dont ceux, célébrissimes, de Fragonard), architecte du roi, et celui de Jean Gigouxen 1894 (plus de 3 000 dessins et 460 tableaux des écoles espagnoles, anglaise, nordique, allemande ...), et enfin la dernière grande donation est celle de George Bessonet son épouse en 1960 (112 tableaux, 220 dessins de l’époque moderne et contemporaine).

Le musée est installé depuis 1843dans une ancienne halle à grain, en plein centre ville. Le bâtiment étant devenu trop petit suite à la donation Besson, il fut réaménagé de 1967à 1970par Louis Miquel, un élève de Le Corbusier. La cour intérieure du bâtiment est alors remplie d'une structure en béton brut composée de plans inclinés.
Le musée connaît une nouvelle réhabilitation pour une durée de 22 mois à partir d'octobre 2015. Ce nouveau projet a pour objectifs l'augmentation de la surface d'exposition (1 000 m2), la rénovation de la grande verrière protégeant la cour du bâtiment, l'amélioration de la cohérence du circuit de visite, la rénovation du hall d’accueil, et la mise en conformité des systèmes de sécurité.
La complexité du parcours permet parfois d’oublier de passer dans certaines salles, ce qui m’est arrivé…


Deuxième visite du musée des Beaux-Arts de Besançon, le vendredi 6 septembre 2019

Salle 13
Bernard Van Orley (1487-1541) : Notre-Dame des 7 douleurs

Vue des salles du rez-de-chaussée
Lavinia Fontana : Portrait de femme

Ec. française (16e) : Portrait d’un homme âgé de 28 ans

François Clouet (1516-73) : Portrait de François de Scepeaux, seigneur de Vieilleville

Ec. florentine (15e) : Portrait de jeune homme

Entour. Gérard David (16e) : Ecclésiastique en prière

Ec. nordique : Portrait d’homme

Claude Arnoux (1510-80) : Buste d’Humbert Lulier, seigneur de Pressigny. Terre cuite

Giovanni Girolamo Savoldo : Tête de Vieillard

Salle 14
Espace des 5 Cranach :
Lucas Cranach (1472-1553) : La Nymphe à la Source

Lucas Cranach : Courtisane et Vieillard (c. 1530)

Lucas Cranach : Adam et Eve (c. 1510)

Lucas Cranach le jeune (1515-86) : Lucrèce se donnant la Mort (1540)


Dosso Dossi ‘1489-1542) : Voyageurs dans une forêt

Giovanni Bellini (1430-1516) : L’Ivresse de Noé

Jacopo Robusti, dit Le Tintoret (1518-94) : Portrait d’homme à la fenêtre

Atel. Tiziano Vecellio, dit Le Titien (16e) : Portrait d’homme

Jacopo dal Ponte, dit Jacopo Bassano (1510-92) : Scène de marché

Lambert Sustris (1515-60) : Allégorie sur la poursuite de le Fortune

Jan Brueghel : Le Paradis terrestre avec la création d’Adam

Ambrosius Bosschaert (1573-1621) : Vanité. Bouquet de fleurs dans un vase avec papillon et grenouille

Atel. Tintoret : Portrait de Famille

Ec. de Franche-Comté (16e) : Vierge de L’Annonciation

Agnolo di Cosimo, dit Le Bronzino (1503-72) : Déploration sur le Christ mort

Salle 19
François de Nomé : Les Enfers

Louis de Caulery : Enée et Anchise fuyant Troie

Jean Maublanc (1582-1642) : Enée et Anchise fuyant Troie

Dirck Verhaert : Incendie de Troie

Ec. génoise (17e) : St François pénitent

Ec. bolonaise (17e) : Ste Marie-Madeleine pénitente

Elisabetta Sirani (1638-65) : Ste Marie-Madeleine pénitente

Simon Vouet : Le Ravissement de Ste Marie-Madeleine (c. 1640)

Jusepe de Ribera : Les Larmes de St Pierre

Gérard Seghers : St Pierre repentant
Andrea Sacchi : St Pierre





Salle 21

Maître de Hovingham (17e) : Les Jardins d’Armide

Atel. Philippe de Champaigne : Portrait d’homme

Ec. française ou flamande (17e) : Portrait d’un enfant mort

Claude Vignon : L’Adoration des Mages

Attr. Valentin de Boulogne : Querelle de Joueurs dans un corps de garde
D’après Georges de La Tour : St Joseph charpentier(original au Louvre)

Ec. flamande : Portrait d’un Magistrat

Lubin Baugin : Le Christ au tombeau veillé par un Ange

Simon Vouet : Les Anges portant les instruments de la Passion

Suiveur de Simon Vouet : L’Archange St Michel terrassant le Dragon (à gauche)

Ec. française : La Mort de Didon (1760)

Guillaume Courtois (17e) : Le Bon Samaritain

Bernardo Strozzi : Portrait d’homme
Monsù Bernardo : Portrait de femme

Pieter de Grebber : Portrait de famille en Sainte Famille

Jacob Jordaens : Deux Chanteurs et un musicien

Jacob Jordaens : Double étude de tête de Vieillard

Paul de Vos (paysage) et Jan Wildens (animaux) : Deux phoques sur un rivage

Antoon van Dyck : Tête de Vieillard

Peter Paul Rubens et atel. : Le Portement de Croix (à gauche)
Peter Paul Rubens : Allégorie de la Prise d’Anvers

Série de natures mortes le long d’un plan incliné
Pierre Dupuis : Nature morte aux Pèches

Jurian van Streck : Nature morte au Hareng

Pieter Claesz : Nature morte à la Tourte entamée

Willem Claesz Heda : Nature morte à la timbale renversée

Otto Marcus van Schrieck : Sous-bois avec oiseaux, papillons et lézards

J-Baptiste Belin de Fontenay : Fleurs dans un vase en verre

Attr. Paul Bril : La Fuite en Égypte

Jan van Goyen : Cavaliers revenant de la chasse

Jan II Brueghel : Noli me tangere

Jacob van der Croos : Barque au bord d’une rivière

Albert Cuyp : Vache et moutons dans un pâturage

Jacob Salomon Van Ruysdael : Entrée d’un village – Paysage

Valerio Castello : Charité romaine


Luca Giordano : Philos Chilon

Attr. Jusepe de Ribera : L’Architecte

Giovanni Battista Beinaschi : St Paul

Massimo Stanzione : Loth et ses Filles

Onofrio Palumbo : St Sébastien soigné par Irène

Francisco de Zurbaran (1598-1654) : Nature morte au bol de chocolat (c. 1640)


Francisco José de Goya y Lucientes, dit Francisco de Goya (1746-1828) : Les Cannibales dépeçant leur victimes(Vers 1800)
-Les Cannibales contemplant des restes humains

-
 


Albert Marquet : Le vieux port à Marseille (1917)
Louis Valtat (1869-1952) : Rochers rouges à Anthéor (1901)

Paul Signac : Venise - La Voile jaune (1904)
Albert Marquet : La Seine à Grenelle (1922)

Pierre Bonnard : La place de Clichy (1912)

Pierre Bonnard : Le Café du Petit Poucet (1928)

Albert Marquet : Les deux Amies

Henri Matisse : Nature morte au Lierre (1916)

Pierre Bonnard : Marthe à sa toilette (1919)

Pierre Bonnard : Bouquet de coquelicots (1918) (à droite)
Suzanne Valadon : Fleurs sur fond rose (à gauche)

Suzanne Valadon : Canard
André Lhote – Edouard Pignon – François Desnoyer -

Charles Lapicque : Plusieurs toiles – Ostie

Grande salle consacrée au XIXe siècle
En raison d’une grande fatigue, et de la complexité fantaisiste du parcours muséal, j’ai « oublié » d’entrer dans la plus grande salle du musée…
Pour pallier cette lacune, j’ai dû faire des emprunts, en particulier à « La tribune de l’art ».

Gustave Courbet (1819-77) : L’Hallali du Cerf (1867). 355 x 505 cm

Gustave Courbet : Les Paysans revenant de la Foire
-Chasseurs dans la neige 

Gustave Courtois : Dante et Virgile

Louis Charles Timbal (1821-80) : L’Agonie du Christ au jardin des Oliviers (1867)

Paul Delaroche (1797-1856) : Jeune fille dans une Vasque
Édouard Baille: Dante et Virgile aux Enfers 

Benjamin-Constant : Les Derniers Rebelles
Hippolyte Flandrin : Étude de Sainte-Pélagie
baron François Gérard : Portrait du poète Jean-François Ducis 
Johann Melchior Wyrsch : Académie d'homme

Johannes Bernardus Duvivier : Scène de Déluge


Théodore Géricault : Portait de Mustapha 
-Tête de naufragé 
Théodore Chasseriau : Étude de femme suppliante 
Jean-Dominique Ingres : Portrait l’architecte Jean-Baptiste Desdéban
Jean-Léon Gérôme : Portrait de jeune Femme 

Charles Gleyre : Portrait de Thérèse Gaugiran-Nanteuil

Joseph-François Ducq : Portrait de Pierre-Adrien Päris (1812)

James Tissot : Le petit Nemrod

Georges Michel : La Plaine de Saint-Denis




Jules-Alexis Muenier : La Leçon de catéchisme

Théodule Ribot : La Charbonnière


Jean Gigoux : L’Atelier du peintre




Fernand Cormon : Jalousie au sérail


Jules Richomme - Théobald Chartran –
 


Sculptures
Just Becquet : Joseph en Égypte 

Jean-Baptiste Clésinger (sculpteur originaire de Besançon) : plusieurs œuvres
-Combat de taureaux romains. Terre cuite


Sur un mur  - Paysages 19e 
Gustave Courbet : Le Ruisseau de la Brègne (1865)

Jean-Pierre Péquignot (1756-1807) : Paysage des environs de Naples : Cava dei Tirreni, 1803

Achille Bénouville (1815-1891) : Adam et Ève chassés du Paradis terrestre, 1841
Nestor Bavoux – Antonin Fanart, etc.

Henri-Joseph Harpignies(1819-1916) : Les bords de l’Aumance
Johann Wilhelm Lindlar : Il Monto Rosa. Vue prise des montagnes de Panda

Mur couvert de portraits du 18e s.
Hyacinthe Rigaud (3) – Nicolas de Largillierre (3) – Gaspard Gresly– etc.
Au centre – Alexandre Roslin : Portrait d’Abel François Poisson de Vandières, marquis de Marigny 
J-Baptiste Greuze : Portrait du comte Paul Stroganof

François-Nicolas Delaistre : Huit esquisses d’anges en terre cuite, pour des sculptures de la cathédrale d’Orléans

Adriaen Brouwer : Scène de Cabaret

Luc Breton : Piéta. Terre cuite

Luc Breton : St Jérôme. Plâtre

Anonyme (19e) : Étude anatomique

Joseph Benoît Suvée (1743-1807) : Cornelia mère des Gracques (c. 1790) (en haut)
Jacques-Louis David (1748-1825) : Portrait de Michel Gérard (en bas, à gauche)
-Portrait de l’abbé Henri Grégoire
-Portrait de Pierre Louis, Prieur de la Marne

Carle van Loo : Thésée vainqueur du taureau de Marathon (1732)

J-François de Troy : Le Repos de Diane (1720)

François Lemoyne : Tancrède se rendant aux armes de Clorinde (1722)
Etienne Jeaurat : St François de Paule ressuscitant un enfant (1748)

Placido Costanzi : 3 toiles
-Le Repos pendant la Fuite en Égypte (à gauche)
-La Présentation au Temple
-Le Christ parmi les Docteurs

Salle 31
Mur couvert de tableaux : Jean-Germain Drouais, Joseph-Benoît Suvée, Jean Barbault, Louis Jean François Lagrenée, Hubert Robert.
François-André Vincent (1746-1816) : Portrait de Pierre Jacques Onésyme Bergeret de Grancourt (1774)
François-André Vincent : Portrait de Diane, Levrette de Bergeret de Grancourt (1774)

Jean Barbault : Mascarade des quatre parties du monde (1751)

Sur le mur opposé
François Boucher (1703-70) : Dix esquisses pour la seconde « Tenture chinoise » (1742)
Le Festin de l'Empereur de Chine

Rez-de-chaussée
Salle 12
Pierre Bonnard : Portrait de George Besson

Léon Bonnat (1833-1922) : Portrait du peintre Jean Gigoux

Henry Scheffer : Portrait du Dr Jean-Nicolas Marjole

Sébastien Melchior Cornu : Autoportrait (1832)

Jean Gigoux (1806-94) : Portrait du général de division François-Xavier Donzelot

Louis-Robert Carrier-Belleuse (1824-87) : (Fils du sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse) Joueurs d’Échecs


2012 - Redécouverte et restauration d'une grande toile:
Jean Gigoux : les derniers moments de Léonard de Vinci (1835). 344 x 488 cm


Salle d’archéologie préhistorique et gallo-romaine
Taureau à trois cornes d'Avrigney, 1er siècle, alliage cuivreux. Hauteur 48 cm. Découvert à Avrigney (Haute-Saône) en 1756

Salle médiévale  


Une très importante collection de dessins
Carracci

Simon Vouet






St Sébastien (Le Mans)
 
Ismaël 
L'Abysse
Exposition temporaire consacrée à Just Becquet (1829-1907), sculpteur né à Besançon
Je n'ai pas vu cette exposition par manque d'information




LANGRES - Musée d'Art

$
0
0



Cathédrale Saint-Mammès
Claus de Werve(connu entre 1396 et1439) : Christ au tombeau. Pierre
La cathédrale de Langres conservait avant 1789 un groupe sculpté du début du XVe siècle représentant la Mise au tombeau. Les sept personnages qui entouraient le corps du Christ, connus par une description faite au XVIIIe siècle par un historien local, ont disparu dans la tourmente révolutionnaire, et seule cette dernière figure a survécu.



Musée d’Art et d’Histoire 
(département : haute-Marne - 52)

Fondé en 1841 par la Société historique et archéologique de Langres, le musée est aujourd'hui installé dans une ancienne église augmentée d'un bâtiment contemporain, inauguré en 1995.
En 1836, de jeunes érudits locaux, dont Joseph-Philibert Girault de Prangey (1804-1892), Etienne Pistollet de Saint-Frejeux (1808-1877), et d’autres, expriment le souhait de sauvegarder des inscriptions latines et d’autres découvertes archéologiques. Pour cela, ils fondent la Société archéologique de Langres, devenue Société historique et archéologique de Langres (SHAL) en 1842. Des collections à usage public commencent à être réunies. La ville ayant refusé d'établir une galerie d'antiques dans la cour de l'Hôtel de Ville, l’architecte Luquet suggère de créer un dépôt lapidaire dans une église désaffectée autrefois consacrée à saint Didier, troisième évêque de Langres. L’édifice du XIIe siècle, modifié aux XIIIe, XVIe puis au XVIIe siècle, a été partiellement détruit à la Révolution.
Après d’importants travaux confiés à l’architecte Charles Santa, le musée ouvre en 1841. Actuel musée Baillet, le musée Saint-Didier est donc à l'origine un musée archéologique et un musée de peintures (exposant 21 toiles en 1843).
Quelques collectionneurs marquent l’histoire du musée par l’importance de leurs dons, à l’exemple des frères Charles (1848-1920) et Joseph (1850-1941) Royer en 1943 dans les domaines de l’archéologie, de la numismatique, de la peinture (dont Gustave Courbet et Eugène Delacroix)…
Les peintres et sculpteurs de la fin du XIXe et de la première moitié du XXe siècle liés à l’École de dessin de Langres (Alizard père et fils, Léon Bellemont, Charles Duvent, Jules Hervé Mathé, Jules-René Hervé…) entrent progressivement au musée.
En 2011, la municipalité dépose au musée la toile de José de Ribera« Jésus parmi les docteurs », fleuron des collections langroises. En 2012, le dépôt par le musée national d’art moderne d’une toile de Raoul Dufy représentant Langres, clôt l’actuel parcours de visite.
L’église Saint-Didier (XIIe s.) est intégrée dans le parcours du musée. Intéressant.

Visite du musée le samedi 14 avril 2007 et samedi 7 septembre 2019



Vue intérieure du musée

Au premier étage
Pierre Petitot (né à Langres, 1760-1840 : Grand Prix de Rome en 1788
-Nicolas de Condorcet. Projet pour la place de la Concorde à Paris

Jules-Claude Ziegler (1804-56) : 6 toiles
-La Rosée répandant ses perles sur les fleurs (1844)

Jules-Claude Ziegler: Pluie d’été (1850)

Jules-Claude Ziegler: Daniel dans la Fosse aux lions (1838)

Jules-Claude Ziegler: Giotto dans l’atelier de Cimabue (1835)

Jules-Claude Ziegler: L’Imagination (1839)
-La Vierge de Bourgogne

Joseph Philibert Girault de Prangey (1804-92) : Promenade et tours ‘enceinte du palais de l’Alhambra à Grenade (1836)

Joseph Philibert Girault de Prangey : Vue sur la Place Saint-Marc à Venise (1831)
Joseph Philibert Girault de Prangey : La Chapelle palatine à Palerme (1839)

Joseph-Nicolas Robert-Fleury (1797-1890) : Sujet tiré de la vie de Ribera (1838)

Michel Dumas (1812-85) : Fra Giovanni Angelico da Fiesole (1844)

Michel Dumas : Fra Giovanni Angelico en prière (1845)

Gustave Courbet : Tempête sur la mer

Gustave Courbet : Combe du Jura.

Paul-Jean Flandrin (1811-1902) : Les Gorges de l’Atlas

Eugène Delacroix : Tête de Tigre

Rosa Bonheur : Etude de Lionne
Rosa Bonheur : 2 paysages.

J.-Baptiste Mussot : Faune flûteux. Plâtre inspiré par le Faune du Louvre, mais traité de façon néoclassique ; jeune ado mince et gracile.

J.-Baptiste Mussot : Un joueur de flûte. Plâtre

Didier-Alphonse Lhuillier : Eponyme et Sabinus

Tony Robert-Fleury (1838-1911) : Fils de Joseph-Nicolas  Coriolan désarmé par sa mère.

Albert Maignan : La Voix du Tocsin (1887). Le grand format est au musée d’Amiens

Evariste Luminais : Les Pêcheurs de homards sur la côte de Bretagne (salon de 1852).

Pierre Petitot : Le Génie de la Victoire. Marbre

Pierre Petitot : Diane et Endymion (1792). Plâtre

Joseph-Paul Alizard (né à Langres, 1867-1948) : Plusieurs œuvres
-La Mère Jeannette (1897)

Joseph-Paul Alizard : Un Jour de Pardon, chapelle Saint-Fiacre à Faouët (Morbihan)

Joseph-Paul Alizard : Pour l’Absent pendant la pêche d’Islande (chapelle de Kermaria) (1903)

Joseph-Paul Alizard : Chose vue, un jour de printemps (1900)

Bernard Guidel : Le Berger Aristée

Henri Paul Hudelet (né à Langres, 1849-78) :Le Discobole

Henri Paul Hudelet : Des pêcheurs trouvent sur les bords de l’Ebre la Tête et la Lyre d’Orphée. Haut-relief en plâtre. Au centre, beau jeune homme nu, un genou à terre ; à droite, jeune garçon nu, debout, debout un homme âgé.

Henri Paul Hudelet : Le Joueur de dés (1876). Bronze

Léon Bellemont :Le Catéchisme (1927)

Jules Adler : Portrait du peintre américain Louis Paul Dessar (1888)

Jules Adler : Autoportrait

Emile-Joseph Humblot (1862-1931) : Un coin de Champlitte (1900). Paysage.
-Nombreux paysages de la région.

Antide Marie Péchiné : Allégorie de la ville de Langres (1879). Plâtre

Frédéric-Auguste Bartholdi : Projet pour la statue de Diderot (1884). Plâtre
Frédéric-Auguste Bartholdi (1834-1904) : Monument à Diderot. Bronze

Raoul Dufy : Moisson à Langres (1935)

Edme Gaulle (né à Langres, 1769-1841) : Buste de l’Empereur Napoléon 1er. Marbre
Série de Bustes 

François Devosges (1732-1811) : Portrait du sculpteur Gaulle.

Edme Bouchardon (1698-1762) : Louis XV en Apollon. Marbre 


Vue sur le chœur et la nef de l'église S-Didier

Deuxième salle
Alessandro Magnasco (1667-1740) : Deux Religieux dans une grotte

Peter van Lint (1609-90) : Mariage Mystique de ste Catherine d’Alexandrie
-La Vierge entre les vierges.

Gérard Seghers : Le Christ à la colonne
Cornelisz de Heem (1631-95) : Nature morte aux fruits.
Frans II Francken : David portant la tête de Goliath
Jacques Courtois : Choc de cavalerie.

Gaspard de Crayer : La Charité romaine

Claude Gillot (1673-72) : La Fête de Bacchus (1700)

Charles Le Brun : La Chutes des Anges rebelles. Projet plafonnant.

Pieter van Boucle (1610-73) : Perroquets et oiseaux (1656)

Gabriel Revel : Portrait de femme

Nicolas de Largillierre : Portrait de femme en Diane

Arnold van Boonen : Princesse lorraine

Jean Michelin : Adoration des Bergers

Jean Leclerc (1587-1633) : Adoration des Bergers (1623)
J
ean Tassel (né à Langres, 1608-67) : Martyre de sainte Martine

Jean Tassel : La Pentecôte

Jean Tassel : St Michel terrassant le dragon

Jean Tassel : Mort de saint Joseph (à gauche)

Jean Tassel : Vierge à l’enfant

Jean Tassel : Portrait en pèlerin
Autres œuvres de Jean Tassel : Les soldats maraudeurs –– Crucifixion –Moïse frappant le Rocher.

José de Ribera : Le Christ parmi les Docteurs. On ne sait pas comment cette toile est parvenue à Langres.
En 2011, la municipalité dépose au musée la toile de José de Ribera« Jésus parmi les Docteurs », fleuron des collections langroises.

Au rez-de-chaussée
Victor Thirion (1837-78) : Après l’école. Une jeune adolescente allongée dans l’herbe (1872)

Evariste Luminais : Pillards Gaulois


Autres œuvres :
Edgard Cugnotet (19e) : Le Joueur de Vielle.
Alfred-Emile Lévy (1824-96) : Singes débouchant une bouteille de vin.
François de Troy : Portrait de Jean Racine.
Jean Ranc (1674-1735) : Portrait de femme.
Jacques Bertaux (18e-19e) : Attaque d’un convoi.
Leonardo Coccorante (18e) : 2 pendants. Tableaux d’architecture.

Au sous-sol
Belles collections archéologiques, préhistoriques et gallo-romaines.
Nombreuses stèles et éléments d’architecture
Buste en marbre

Statue en marbre d'un empereur (dépôt du Louvre)

La Mosaïque de Bacchus a été mise au jour en 1985 lors des fouilles archéologiques qui ont précédé la construction du musée.
La Mosaïque de Bacchus est un pavement à décor multiple, elle est la plus grande, la plus riche et la mieux conservée des mosaïques polychromes découvertes à Langres. (25 octogones sur 5 rangs et présentant 13 motifs différents).


Exposition temporaire : avec les collections du musée
Jules-Alfred Hervé, dit Hervé-Mathé (1868-1953) et Jules-René Hervé (1887-1981) – deux peintres, oncle et neveu

Hervé-Mathé : La Dame en Blanc. Portrait de Berthe Mathé (1911). Épouse du peintre

Hervé-Mathé : Le cloître de la cathédrale de Langres

Jules-René Hervé : Procession de la Fête-Dieu (1925)

Jules-René Hervé : Cérémonie dans la cathédrale de Langres

Jules-René Hervé : Joueurs de cartes dans la cuisine

Jules-René Hervé : Groupe d’hommes dans un port
Et de nombreuses autres œuvres


LANGRES - Maison des Lumières

$
0
0

Maison des Lumières Denis Diderot

Visite  de la Maison des Lumières, le samedi 7 septembre 2019

En 1923, Madame du Breuil de Saint-Germain remet l'immeuble à la Société historique et archéologique de Langres, avec la condition d'en faire un musée.
N'étant plus en mesure d'assurer l'entretien du bâtiment la Société transmet le bâtiment à la ville de Langres. La ville entreprend de 2009 à 2013 une importante campagne de restauration de l'immeuble (1.320.500 € de travaux, cofinancés entre autres par la Ville de Langres, la DRAC, à hauteur de 408.200 €, et le mécénat), avec pour objectif d'y installer le musée qu'il abrite aujourd'hui.

La Maison des Lumières Denis Diderot (MLDD) est un musée logé dans l'Hôtel du Breuil de Saint-Germain, un hôtel particulier des XVIe et XVIIIe siècles, et consacré au Siècle des Lumières, à la vie et à l’œuvre de Denis Diderot (1713-84). Il fut inauguré le 5 octobre 2013, le jour du tricentenaire de l'écrivain.
Denis Diderotétait un homme aux curiosités multiples. Il fut tout à la fois philosophe et encyclopédiste, mais aussi romancier, homme de théâtre, critique d'art et homme de science. Si bien que ce philosophe natif de Langres participa largement à la révolution intellectuelle qui marqua le XVIIIe siècle.

De salle en salle, il est possible de suivre les différents aspects de la vie de Diderot et de son environnement culturel et intellectuel.
Cependant, je me suis surtout intéressé aux œuvres d’art présentées.

Rez-de-chaussée
J-Antoine Houdon (1741-1828) : Buste de Diderot. Bronze offert par Diderot
Jean Tassel (1608-67) : Mucius Scaevola devant Porsenna. Au fond de la salle

Auguste Bartholdi (1834-1904) : maquette de la statue de Diderot
Bartholdi : Bronze de Diderot, Place Diderot à Langres

Quelques objets ayant appartenu à Diderot : pendule, encrier et canne

d’après Louis-Michel Van Loo : Portrait de Louis XV

Gabriel-François Doyen : Jupiter et Junon recevant le nectar d’Hébé (1761)

François-André Vincent : L’Enlèvement de dona Mencia de Mosquera (1778)

Louis-Michel Van Loo : Portrait de Diderot (1770)

Charles Fichot : Les Démêlés de Voltaire avec Frédéric II (1837)

Salomon van Ruysdael : Paysage avec vache et paysans (1648)

Entour. Philips Wouwerman : La Halte

Premier étage
Claude Gillot : La Scène des Tréteaux (1771)

Jean-Marie Vien : La Madeleine. D’après Guido Reni

Hugues Taraval (1729-85) :Hercule étouffant les serpents (Salon de 1767)

J-Simon Berthélemy : Apollon ordonne au Soleil et à la Mort de porter le corps de Sarpédon en Lycie (1781). Morceau de Réception. Sarpédon est le fils de Zeus, il a été tué par Patrocle

Séraphin Dénécheau (1831-1912) : Buste de Diderot. D’après Houdon

Jacques-François Delyen (1684-1761) : Portrait de René-Nicolas Berryer, Lieutenant général de la police de Paris (c. 1750). En juillet 1749, Berryer a conduit Diderot au donjon de Vincennes, sur ordre royal, et l'y fait enfermer

Présentation de l’ensemble des volumes de la première édition de l’Encyclopédie
Edme Bouchardon (1698-1762) : Buste de l’Empereur Néron (1750). Marbre

D’après Falconet : Pygmalion voyant sa statue Galatée s’animer. Biscuit

J-Baptiste Oudry (1686-1755) : L’Outarde morte (1748)

J-François de Troy (1679-1752) : Portrait de Racine

J-Baptiste Pigalle (1714-85) : Corneille et Molière. Bronzes


MONTARGIS - Expo Salon de 1819

$
0
0

Musée Girodet

Exposition temporaire – « Girodet Face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819 »
Jusqu’au 12 janvier 2020

Une belle exposition !

Vue le samedi 19 octobre 2019

L'exposition du Musée Girodet évoque, deux siècles plus tard, un évènement culturel important : le Salon de peinture de 1819. Elle nous replonge au temps des plus grands peintres, osant le fabuleux face-à-face entre deux monstres sacrés de la peinture : Girodet et Géricault.

Sortant un peu du cadre habituel de ce blog, j'ai eu envie de montrer cette très intéressante et originale exposition.

Le Salon 1819 a fait grand bruit. « Le Radeau de la Méduse » – sobrement intitulé « Scène de Naufrage » – peint par Géricault est perçu comme une attaque contre la royauté et l’Académie des Beaux-Arts. Peu académique et trop réaliste, son esthétique choque.
En face, le « Pygmalion et Galatée » de Girodet, véritable icône de l’école néoclassique, reçoit tous les éloges des critiques d’art. Les débats fusent et Paris se divise, entre classicisme et nouveauté. L’exposition du Musée Girodet nous offre une rétrospective sur ce Salon parisien historique qui fit sensation auprès de ses contemporains. L’atmosphère grandiose est parfaitement recréée par le musée : les tableaux sont alignés côte à côte dans ses galeries XIXe qui rappellent celles du Louvre. Les chefs-d’œuvre romantiques s’enchaînent comme autrefois.
L’accrochage serré, sur deux ou trois niveaux, rappelle les présentations habituelles au XIXe siècle.
Le Salon de 1819 rassemblait 1 500 œuvres, le musée Girodet en a sélectionné 82, ce qui représente un travail de recherche important.

L’artiste montargois (Girodet) avait triomphé avec Pygmalion et Galatée, tandis que son jeune rival avait dérouté le public avec Le Radeau de la Méduse. C’est pourtant bien cette toile qui est restée dans les mémoires.

Salle obscure- Mur de droite
Jean-Baptiste-Paulin Guérin dit Paulin-Guérin (1783-1855) : Portrait en pied du général Charrette, commandant en chef les armées catholiques et royales dans la Vendée. 216 x 140 cm (Louvre - en dépôt au musée de Cholet)

Nicolas-André Monsiau (1754-1837) : Alexandre visitant Diogène. 150 x 180 cm (1818 - Rouen)

Alexandre-Louis-Robert-Millin Duperreux(1764-1843) : Vue du château de Loches (Jeanned'Arc à Loches), huile sur toile, 115,5 cm x 165,5 cm (Tours)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson(1767-1824) : Pygmalion amoureux de sa statue (Pygmalion et Galatée). 253 x 202 cm (Louvre)

Jean Vignaud (1775-1826) : Amphion apprend de Mercure à jouer de la lyre. 260 x 212 cm (Nîmes)

Jules-Léon Flandrin (1871-1947) (d’après Jean-Dominique Ingres) : Une Odalisque (La Grande Odalisque). 91 x 160 cm (1903 – Montauban)
Jean-Dominique Ingres (1780-1867) : La Grande Odalisque. 91 x 162 cm (1814 - original auLouvre)

Nicolas-André Monsiau : L’Admirable dévouement de M. de Belzunce, évêque de Marseille, durant la peste qui désola cette ville en 1720. 130 x 160 cm (Louvre),
Robert-Lefèvre (1756-1830) : Portrait de feu le marquis de l’Escure, général en chef des Vendéens, en 1793.  215x 150 cm, (1818 – Louvre)

Mur de gauche
Philippe-Jacques Van Brée (1786-1871) : Marie Stuart au moment où on vient la chercher pour aller à la mort. 115 x 136 cm (Louvre)
Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Portrait en pied de M. Henri de la Rochejaquelin, général vendéen.  216 x 142 cm (Louvre -  en dépôt au musée de Cholet)

François-Marius Granet (1775-1849) : Vue intérieure de l'église du couvent de San-Benedetto, près Subiaco. 163 x 193 cm (Louvre - en dépôt au musée de Dreux) - (en haut)
François-Marius Granet : Intérieur du chœur de l’église des Capucins de la place Barberini à Rome. 93,3 x 74,4cm (Lyon)

Etienne-Antoine-Joseph-Eugène Ronjat (1822-1912) d'après Théodore Géricault : Scène de naufrage (Le Radeau de la Méduse). 194 x 286 (1849 - Rochefort)
Le musée a dû se contenter d’une copie du  Radeau de la Méduse. L’original est vraiment très fragile, notamment au niveau de sa couche picturale : le bitume de Judée a tendance à remonter à la surface. Une problématique spécifique aux techniques utilisées par Géricault. Le tableau ne se déplace plus et ne devrait plus jamais être déplacé.
Théodore Géricault : Scène de naufrage (Le Radeau de la Méduse) (1819 – original auLouvre). 4,91 x 7,16 m

Louise-Marie-Jeanne Mauduit (1784-1862) : Henriette de France, reine d’Angleterre, aborde sur les côtes de France. 180 x 221 cm, (Louvre - en dépôt à la ville de Dinan)
Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819) : Paysage historique représentant Mithridate. 100 x 163 cm, (1819 – Toulouse)

Michel-Martin Drolling (1786-1851) : La Force. 137 x 182,5 cm (Amiens)
Charles-Guillaume-Henri-Auguste-François-Louis Steuben(1788-1856) : Portrait du général Jean-Charles Pichegru. 213,5 x 137 cm (Paris, Musée de l'Armée)


Grande salle– Mur de gauche(en vert, les toiles qui sont en haut des murs)
Pierre-François Delorme (1783-1859) : Descente de Jésus-Christ dans les limbes. 56,4 x 36,3 cm (Paris, Petit-Palais) (en, à gauche)
Louis-Vincent-Léon Pallière (1787-1820) : Saint Pierre guérissant un boiteux à la porte du Temple de Jérusalem. 43,5 x 30 cm (Paris, Petit-Palais) (en haut, à droite)
Pierre-Antoine-Augustin Vafflard (1777-1837) : Saint Ambroise sauvant un prêtre arien de la fureur du peuple. 43,6 x 37,5 cm, (Paris, Petit-Palais)
Jean Vignaud : La Fille de Jaïre, chef de la synagogue, ressuscitée par Jésus-Christ. 39 x 46 cm (Paris, Petit-Palais)

Alexandre-Hyacinthe Dunouy(1757-1843) : Vue prise de la côte de Pausilippe au royaume de Naples. 170 x 236 cm (Louvre - en dépôt depuis 1820 au musée de Fontainebleau)

Antoine-Pierre Mongin (1761-1827) : La Diseuse de bonne aventure. 195 x 144 cm (répétition d’un tableau original exécuté en commun avec Marie-Guillemine Benoist et exposé au Salon de 1812) (Saintes, musée de l'Echevinage) (à gauche)
Philippe Peyrane (1780-1865) : Olinde et Sophronie au tombeau de Clorinde. – (La Jérusalem délivrée). 129,7 x 97,5 cm (Clamecy) (à droite)

Pierre-Paul Prudhon (1758-1823) : L’Assomption de la Vierge. 32,5 x 24,5 cm (Cherbourg). Modello  

Louis-François Lejeune (1776-1848) : Vue de l’attaque du grand convoi, près Salinas, en Biscaye, le 25 mai 1812. 212 x 262 cm (Versailles)

Anthelme-François Lagrénée (1775-1832) : Mademoiselle Georges dans le rôle de Camille des « Horaces », scène de l’imprécation.196 x 146 cm (Paris, Comédie Française)

Jean-Antoine Laurent (1763-1832) : Peau d'âne. 55 x 46 cm (Bourg-en-Bresse, monastère de Brou)
Jean-Baptiste Mallet (1759-1835) : La Nature et l’Honneur. 46 x 38,2 cm (Marseille)

Nicolas-Sébastien Frosté (1790-1856) : Le Bon Samaritain. 277 x 360 cm (Orléans)

Amable-Louis-Claude Pagnest (1790-1819) : Portrait de M. de Nanteuil-Lanorville.  129 x 102 cm (Louvre)

Philippe Crépin (1772-1851) : L’Entrée du môle Saint-Nicolas, île Saint-Domingue (Le Combat de la Poursuivante contre l'Hercule,1803). 195 x 190 cm (Paris, Musée  de la Marine)

Anthelme-François Lagrénée : Portrait de Mademoiselle Bourgoin, dans le rôle d’Aldéir de « Tippo-Saëb ». 206 x 146 cm (Paris, Comédie Française)

Louis Ducis (1773-1847) : Van Dyck consulte la fille qu’il aime sur le tableau qu’il vient d’ébaucher. 81 x 65,5cm (1819 - Louvre - en dépôt au musée de Limoges) (en haut, à gauche)
Louis-François Dejuinne (1786-1844) : Maison de Michel-Ange, telle qu’elle existe encore à Rome. 46 x 41 cm (Paris, coll. particulière) (en bas à gauche)
Pierre-Roch Vigneron (1789-1872) : Christophe Colomb. – Il montre les marques de ses fers à Ferdinand et à Isabelle. 129 x 161,5 cm (Libourne) (au centre)

Anthelme Trimolet (1798-1866) : Intérieur d’un laboratoire de mécanicien dans lequel sont MM. Eynard et Brun, amateurs. 53,7 x 44 cm (Lyon)
Adolphe-Eugène-Gabriel Rhoen (1780-1867) : Enthousiasme des français pour Henri IV(Translation de la statue de Henri IV devant le pavillon de Flore). 34 x 47 cm (Paris, Musée Marmottan – Monet)

Pierre-Athanase Chauvin (1774-1832) : Entrée de Charles VIII dans la ville d'Aqua-Pendente. 190 x 280 cm (Mairie d’Amboise)

Claude Bonnefond (1796-1860) : Un vieillard aveugle conduit par sa petite fille. 100 x 77,5 cm (Genève, coll. particulière)

Jean-Charles Tardieu (1765-1830) : Conversion du duc de Joyeuse. 112 x 99 cm (Meaux) (en haut, à droite)
Jean-Pierre Granger (1779-1840) : Une Jeune nymphe au milieu des amours. 96,5 x 82 cm (Louvre, en dépôt musée de Libourne) (en bas, à droite)


Mur de droite (en partant du fiond)
Abel-Alexandre-Denis de Pujol dit Abel de Pujol (1785-1861) :César allant au Sénat le jour des Ides de mars. 28,4 x 37,2 cm (Valenciennes). Esquisse
Abel de Pujol : César allant au Sénat le jour des Ides de mars. 40,5 x 32 cm, (Valenciennes). Esquisse  

Jérôme-Martin Langlois (1779-1838) : La Générosité d’Alexandre. - Alexandre cède Campaspe, sa maîtresse, à Apelle. 259,5 x324,5 cm (Toulouse)

Louise-Marie-Jeanne Mauduit : Le Prophète Élysée ressuscitant le fils de la veuve de Sarepta. 134 x 144 cm, (Angers)

François-Jean Garnerey (1755-1837) : Place de l’Étape, à Orléans. 45 x 54,8 cm (Orléans, Hôtel Cabu)
Louis Hersent (1777-1860) : Gustave Vasa (L’abdication de Gustave Vasa). 46,3 x 55,3 cm (Paris, coll. particulière)

Jacques-Augustin-Catherine Pajou (1766-1828) : La Reine Marie-Antoinette transférée à la Conciergerie. 31 x 40 cm (Lyon, Galerie Michel Descours). Esquisse
François-Edouard Picot (1786-1868) : L’Amour et Psyché. 43 x 52 cm (Carouge)
Louise-Rose-Julie Duvidal de Montferrier(1797-1865) : Sainte Clotilde, Reine de France, demandant la guérison de son fils. 73,5 x 60 cm, (Bourg-en-Bresse – Monastère de Brou) (à droite)
François-Edouard Picot : L'Amour et Psyché. 233 x 291 cm (1817 - original auLouvre)

Jean-Victor Schnetz (1787-1870) : Le Samaritain secourant le blessé de Jéricho. 295 x 198,5 cm. (en dépôt à la cathédrale Saint-Apollinaire de Valence)


Louis-Vincent-Léon Pallière (1787-1820) : Tobie rendant la vue à son père. 86 x 108 cm (Pau)

Jean-Joseph-Xavier Bidauld(1758-1846) : Paysage historique. – Le Chevalier Bayard parts de Brescia pour aller au siège de Ravenne. 190 x 282 cm (Louvre - en dépôt au musée de Valence)

Alexandre Menjaud (1773-1832) : S. A. R. Mgr. Duc d’Angoulême reçoit chevalier de Saint-Louis un officier blessé à l’attaque du pont de la Drôme. 76,5 x 60 cm (1819 – Bordeaux)

Pierre-Nolasque Bergeret (1782-1863) : Filippo Lippi, esclave à Alger fait le portrait de son maître. 80,7 x 100,3 cm (Cherbourg) 
Guillaume Guillon-Lethière (1760-1832) : Paysage historique – La scène est près de Carthage qu’on aperçoit dans le fond du tableau. Sur le devant Énée et Didon cherchent un abri contre l’orage. 225 x 325 cm (Louvre- dépôt au musée Eugène Leroy de Tourcoing)

T.-B. Bitter (1781-1832) : La Clémence de François 1er. 180 x 152 cm (1818 - Le Mans, Musée Tessé) 
Joseph-Ferdinand Lancrenon(1794-1874) : Tobie rendant la vue à son père. 151,9 x 196 cm (1818 - Louvre, dépôt en1876 au musée de Besançon) (à droite)

Louis Hersent (1777-1860) : Portrait de Monsieur Casimir Périer avec ses enfants. 200 x 160 cm (Vizille, Musée de la Révolution française)

Et d’autres toiles :
Pierre Bouillon (1776-1831) : Jésus-Christ ressuscitant le fils de la veuve de Naïm. 123 x 163cm, (Le Mans)
Abel de Pujol : La Vierge au tombeau. huile sur papier marouflé sur toile ; 60,3 x 39,3 cm. (Valenciennes). Esquisse
Abel de Pujol : La Renaissance des arts.  76,2 x 47,5 cm (Valenciennes). Esquisse pour le plafond du Grand escalier du Musée royal

Dans la bibliothèque
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait du docteur François Ribes. 61 x 50 cm, (1818 – Montargis)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Portrait du violoniste Alexandre Boucher (1819 - Louvre)

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Un Tunisien (Un Mamelouck, Mustapha). 59 x 46 cm (1819 – Montargis)
Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson : Un Dalmate (Tydée). 61,5 x 50,5 cm (1819 - Le Havre)


Au rez-de-chaussée - Salle des Girodet - collections permanentes
Les œuvres de Girodet ont été reproduites dans ce même blog dans le billet consacré au musée Girodet 
Girodet : Portrait de Louis Hector Becquerelde la Chevrotière (c. 1820)
 
Girodet : Homme méditant sur la Mort




EVREUX

$
0
0


Maison des Arts
musée municipal -Ancien évêché
(département : Eure – 27)

L’ancien évêché d’Évreux, bel édifice de la fin du XVe siècle relié à la cathédrale par un cloître, abrite les collections du musée depuis les années soixante. En 1985, la construction d’une aile supplémentaire en sous-sol a permis la mise au jour du rempart gallo-romain. Cette salle accueille les collections archéologiques.

Visite du musée d’Evreux, le samedi 21 septembre 2019 (troisième visite)

Dans l’entrée
Honoré Icard (1843-1917) : David jouant de la Harpe devant Saül. Marbre
Catherine Poncin : La Robe blanche (2018-19)

Rez-de-chaussée
Charles-Pierre, dit Karl Daubigny : Paysage de bord de mer

Ary Scheffer : Portrait de Jacques-Charles Dupont (1830-31)
Henri-Frédéric Schopin (1804-80) : Portrait de Jules Jonin (1835)

Georges Moreau de Tours (1848-1901) : Carnot à la Bataille de Wattignies(1885) 

Maurice Denis : La Cathédrale d’Evreux
Georges Dastor : Vue de la cathédrale d’Evreux

Charles Denet (1853-1939) : Joueurs de dominos

Charles Denet : Les Pileurs (1914). Préparation du cidre

Charles Denet : Le trou Bailli sur l’Iton à Evreux
Boîte de peinture et palette de Charles Denet

Ec. italienne (16e) : Eros et Antéros se disputant. Marbre

Louis-Antoine Sixe, dit Chevalier Sixe : Portrait de Godefroy Charles Henri de la Tour d’Auvergne, duc de Bouillon, prince de Turenne et comte d’Evreux (1755)

J-Laurent Mosnier : Portrait de Marie-Françoise Henriette de Banastre

Salle médiévale
Retable : Vie de la Vierge et St Georges. Albâtre, Angleterre (fin 15e)
Grande châsse

Premier étage
Gaspare Diziani : Décollation d’un Martyre

Giuseppe Diamantini : Tête de Vieillard

Anonyme Italie (18e) : St Antoine

Rosa da Tivoli (17e) : Vue d’un port

Ec. italienne (16e) : La Réconciliation d’Esaü et Jacob
Louis Licherie de Beurie (17e) : Figures des Évangélistes
J-François Huc : Portrait d’un peintre

Charles-Alphnse Dufresnoy : Ste Marguerite foulant aux pieds le dragon

Nicolas Poussin : Apollon et Daphné

Pierre Le Sueur : Un flûtiste vêtu à l’orientale

Jacques Dumont : Portrait d’un Chartreux de Gaillon

P.-Paul Rubens : Portrait de Philippe IV d’Espagne

Ec. française (18e) : Suzanne et les Vieillards

Salon 18e
Henri-pierre Danloux : Portrait de famille en plein air
Dominique Lefèvre-Desforges (1737-69) : Portrait de Charles-François Darnaudin, Architecte (1767)


Ec. flamande (16e) : Scène de Carnaval

Gonzales Coques (Anvers 1618-84) : Une famille dans un intérieur

Francesco d’Ubertino Verdi : Le Frappement du rocher

Dirck Vellert (16e) : La Vierge au Rosaire. La Vierge à l’enfant est assise sur un trône, avec 6 angelots de chaque côté. A droite, ouverture sur un paysage.


Deuxième étage
D’après Corot : Les Chevriers de Castel Gandolfo

Ferdinand Roybet : Portrait d’acteur

Eugène-Ernest Hillemacher (‘1818-87) : Une scène du Bourgeois Gentilhomme(1872)

Gaston La Touche : Au Théâtre

Hippolyte Jean Flandrin : La Florentine

Henri Gervex : Femme endormie (1878)
Ferdinand Anne Piestre, dit Fernand Cormon (1845-1924) : Tête de femme

Fernand Cormon : Gulliver chez les Géants (1912)

Théodore Ribot : La Leçon de Géographie

Jean-Jacques Henner : Femme de profil (1870)

Perre-Antoine-Augustin Vafflard : Emma ou Enginhard ou Les Stratagèmes de l’amour (1809)

Alexandre-Gabriel Decamps (1803-60) : Dans le désert. Un âne
-Environs de Nice
Théodore Ribot : Enfant de troupe (à droite)

Rosa BonheurJohan Barthold JongkindJ-Baptiste Isabey (à droite)

Louis Aston Night : Evreux- bord de l’Iton

Eugène Boudin : Bassin de l’Eure au Havre

Albert Lebourg : Neige au pont du château - Vue d’Evreux
Exposition Catherine Poncin

Première salle d'art contemporain
PierreTal Coat : Au matin
Pierre Tal Coat : Basculant

Raoul Ubac : Pierre

Alexandre Hallan : Le Grand chêne de Viols-le-Fort (2015)

Pierre Pallut : 2/6/89. Œuvre abstraite

Catherine Poncin : Traversées (2015). 3 éléments alignés
Olivier Debré : Les Pins

Anna Mark : Relief, R15 (1992)

Deuxième salle d'art contemporain

Jean Degottex : Vide de l’inaccessible


Marc Devade

Simon Hantaï : Tabula (1981)

Judith Reigl : Strette

Hans Hartung 

Martin Barré

Gérard Schneider

Hans Hartung

Pierre Soulages

Joan Mitchell

Zao Wou ki
J-Pierre Pincemin

Louise Nevelson : Moon Spikes n° 112. Sculpture

Marion Dutoit : La Taupinière. Terre cuite


Marion Dutoit : la fouille archéologique


Francesco Marino di Teana : Architecture


Au sous-sol
Vestiges des remparts gallo-romains et médiévaux
Une pièce exceptionnelle
Statue de Jupiter (Jupiter Stator), trouvée au Vieil-Evreux en 1840. Bronze, cuivre et argent, 2e moitié du 1er siècle.

Œuvres vues lors de précédentes visites :
Van de Vinnen, dit Van de Veen (Hollande) (1629-1702) :Un fumeur. Scène d’intérieur.
Nicolas Maes (1632-93) : Femme dans un jardin.
Georges de La Tour  (Copie 18e) : Sébastien soigné par Irène

Jean Tassel (1608-67) : Portrait de dame Colombe.
Jacopo da Ponte, dit Il Bassano (1515-92) : L’Annonce aux Bergers. Scène dans une cour de ferme.
J.-Baptiste Van Loo (1684-1745) : Portrait de Louis de Bouillon-Condé, comte de Clermont, duc de Châteauroux.
Charles Beaubrun (1604-92) : Portrait du duc de Bourgogne, petit-fils de louis XIV.
-Portrait de la duchesse de Bourgogne.

Antoine de Favray (1706-82) : Souper à Malte vers 1760.
Lépine () : Portrait de Françoise Porlier de Rubelles. (1742)
Nicolas-René Jollain (1732-1804) : Vénus et l’Amour – Flore et Zéphyr.
Martin-Joseph Geeraerts (1707-91) : L’Enfance de Bacchus. 4 dessus de porte en grisaille.
J.Victor Bertin (1767-1842) : Vue de Spolète.
Wiliam Bouguereau (1825-1905) : Étude de tête de jeune femme – Étude de tête de jeune femme voilée..
Isidore Pils (1813-75) : Portrait d’un oriental.
J.-Baptiste Barrois () : Femme à l’éventail (1880).

Georges Antoine Rochegrosse (1859-1938) : L'espiègle

Joseph Bail (1862-1921): Le petit Mitron
Gaston Guignard (1848-1922) : Le soir à l’étang de Cazeaux (Landes).
Paul Désiré Trouillebert (1828-1900) : Paysage. Bord de rivière. Influence de Corot 
Camille Flers (1802-68) : Forêt de Fontainebleau
Jules Dupré : Paysage maritime.
Adolphe Monticelli –
Jules Breton (1827-1905) : 2 œuvres. Paysage maritime.
Julien Gogliardini (1846-1927) – H. Noury J.-Baptiste Guillaumin () -
J.-Baptiste Antoine Guillemet (1843-1918) –
J.-Paul Laurens (1838-1921) : Étude pour un Conventionnel (H. de Ville de Paris).
Adolphe Cals (1810-80) : Vieille femme et enfant.
Évariste-Vital Luminais (1822-96) : Les Captives.

Zacharie Astruc (1865-1907) : Intérieur parisien 
Bryen – Auguste-François Xavier (1814-95).




VERSAILLES - Lambinet

$
0
0

Musée Lambinet
(département : Yvelines – 78)

Cet hôtel particulier a été construit pour Joseph-Barnabé Porchon, en 1751, sur une parcelle de l'étang de Clagny asséché en 1737.
Victor Lambinet est le fils de Jean-François Lambinet, maire de la ville en 1848. Ancien avocat, alors juge au tribunal de Versailles, il achète l'hôtel des Porchon en 1852. Il l'occupe en 1859, avec son fils et avec l'épouse de ce dernier, Nathalie Chevassus, utilisant l'une des ailes de l'hôtel comme immeuble de rapport. Nathalie Lambinet s'affaire pour constituer des collections d’œuvres.
Gustave Clarence Rodolphe Boulanger : Portrait de Mme Lambinet
En 1929, Nathalie Lambinet lègue l'immeuble avec ses collections.

Seconde visite du musée Lambinet, le dimanche13 octobre 2019

Rez-de-chaussée
J-Baptiste Lemoyne : Buste du Maréchal de Saxe (1747)

Augustin Pajou : Homère - Anacréon (1773). Bas-reliefs en terre cuite

Ec. Allemande (16e) : La Cène. Bois polychrome

Ec. française (17e) : Portrait de Louis XIV. Profil en bas-relief. Marbre

Charles-François Iguel (1827-97): Buste de Jean-Antoine Houdon (1872)

J-Antoine Houdon : Voltaire assis. Plâtre

Ec. française (18e) : Portrait du duc d’Enghien, inséré dans une boiserie provenant du Château de Versailles

Peinture des Pays-Bas – 16e-17e
D’après David Vinckboons : La Kermesse

D’après David Vinckboons : La Kermesse d’Audenarde

Attr. Joos de Momper(1564-1635) : Paysage avec un champ de blé

Attr. Joos de Momper(1564-1635) : Village flamand

Hendrick II van Steenwick (1580-1649) : Intérieurd'église Flamande

Adriaen van Ostade (1610-85) : Femme épouillant un personnage


Jan de Reyn (1610-78) : Le fils aîné de Pierre Corneilleen tenue de capitaine des Chevaux-légers de la Maison du roi. Agé de 24 ans (à droite)


Jacob van Hulsdonck : Cerises et prunes dans un plat d’étain

Harmen van Steenwyck : Oiseaux, poissons et fruits

Adriaen Kraen : Nature morte

D’après David Teniers le jeune () : Intérieur de Cabaret

D’après David Teniers le jeune () : Scène d’intérieur flamand

Gérard Seghers : Apparition de la Vierge et l’enfant Jésus à St François-Xavier

Gérard Seghers : St Ignace de Loyola, l’enfant Jésus et la Vierge

Ec. flamande (16e) : L’Adoration des Mages

Ec. flamande (16e) : Vierge à l’enfant

Ec. flamande (16e) : Vierge allaitant l’enfant Jésus

Ec. flamande (16e) : Vierge allaitant l’enfant Jésus

Adrien De Gryeff (1670-1715) : Retour de chasse
Bartholomeus Molenaer () : L'Abattage d'un bœuf

Salle des bustes XVIIIe– dédiée à Jean-Antoine Houdon (1741-1828)
Jean-Antoine Houdon : Portrait de Jean-Charles-Pierre Lenoir. Plâtre original

-Buste de J-Jacques Rousseau (1779). Terre cuite

-Buste J-Jacques Rousseau à l’antique. Moulage

-Buste de La Fayette(1791). Plâtre

-Buste de George Washington. Plâtre teinté


Jean-Antoine Houdon : Claudine Houdon, 3e fille du sculpteur

-Sabine Houdon, fille aînée de l’artiste, à l’âge de 4 ans

-Maquette pour Voltaire assis. Terre cuite

-Buste de Voltaire. Marbre

Peinture XVIe-XVIIe
Ec. française (17e) : Portrait de femme

Ec. française (17e) d’après Pierre Mignard : Porcia, femme de Brutus se donnant la mort

Ec. française (17e) : Louise de Bourbon-Condé, future duchesse du Maine

Louis-Ferdinand Elle : Portrait de la princesse de Guéménée

Louis-Ferdinand Elle : Portrait de femme

Ec. française (17e) : Le comte de Vexin en Jésus – Le duc du Maine en St Jean-Baptiste


Premier étage 
Pièces d'appartement - mobilier XVIIIe
Salle à manger
Chambre
Salon
Ec. française (18e) : L’Annonciation. d’après Guido Reni

Peinture et objets d’art XVIIIe
J-Jacques Bachelier : Chat angora guettant un papillon

Carle van Loo (1705-65) : Enée portant son père Anchise. Réplique. Belle toile

Hubert Robert (1733-1808) : Alexandre le Grand devant le tombeau d'Achille.

Attr. François Lemoyne : Les Filles de Loth enivrant leur père

Joseph Vernet : Amants à la pêche

François Boucher : Les Mangeurs de raisins. Biscuit 

Bouquet de Fleurs - Porcelaine de Meissen (18e). Deux bouquets

Peinture XVIIIe
Nicolas Bertin (1668-1736) : Moïse et les filles Jethro. Moïse fouette un groupe de 3 hommes nus (à gauche), sous le regard narquois de 5 jeune filles (à droite)

Nicolas Bertin (1668-1736) : Résurrection de Lazare. Intérieur d'une grotte : Jésus à gauche, Lazare dans l'angle inférieur droit.

Nicolo Cassissa : Nature morte, fleurs et fruits (2 pendants)

Pierre-Antoine Demachy : Caprice architectural avec le château de Clagny à Versailles.

Pierre-Antoine Demachy (1723-1807) : Intérieur de la chapelle de la Providence à l'église St Louis
Pierre-Antoine Demachy : Intérieur de l'église St Symphorien à Versailles.

Ec. française (18e) : Le Déjeuner au jambon.

Hyacinthe Collin de Vermont (Versailles 1693-1761) : 7 esquisses d'une importante série (1735)
- Le berger auquel Harpageavait confié Cyrus pour l'exposer, sauve le jeune prince, et le fait élever par sa femme qui vient de perdre son enfant. (4eépisode) - (en haut)
- Cyrus, accusé par Artambarès, présente sa défense devant Astiages, qui reconnaît en lui son petit-fils. (6eép.)

- Un soldat amène un cheval à Cyrus dont la monture vient d'être tuée sous lui. (17eép.) - (en haut)
- Cyrus déplore la mort d'Abradate et console sa veuve. (18eép.)
- Cyrus s'empare de Babylone. (22eép.)
- La reine Thomyris fait plonger la tête de Cyrus dans un vase plein de sang. (31eép.)
- Alexandre, vainqueur des Perses, fait déposer une couronne d'or sur le tombeau de Cyrus. (32eép.)
Hyacinthe Collin de Vermont: La Présentation de la Vierge au temple


Portraits XVIIIe
Joseph Boze : Portrait du physicien Charles. Pastel

Attr. Louis Tocqué(1696-1772) : Portrait présumé du philosophe Jean d'Alembert

Ec. française : Portrait de l’abbé Louis-Hyacinthe Rousseaux, aumônier de Madame Elisabeth (1785)

Johann Kupecky : Portrait du margrave Carl-Wilhem Friedrich von Brandeburg-Ansbach

Atel Pierre Gobert : Portrait de femme
Ec. suédoise : Portrait de femme

Rosalba Giovanna Carriera (1675-1757) : Portrait de femme


Peinture XIXe
J.-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : Le Batelier, le soir (1860-70)
Charles Caius Renoux : La Chapelle du château de saint-Germain
Ferdinand Wachsmuth (1802-69) : La leçon du chien

Eugène Isabey : Le Départ pour la pêche. Ciel couvert. Beau et fin.

Eugène Isabey (1803-86) : Les Pêcheurs de goémons (1860)

Richard Parkes Arnold Bonington (1802-28) : Marine(1820-28). Petit format

Maximilien Luce : Paris, vue de la Seine, la nuit (1893)
Charles Emile Lambinet : Paysage avec un batelier (1864)
Maxime Maufra : Belle-île-en-mer(1905)

Louis-Léopold Boilly : Une Loge, un jour de spectacle gratuit (1830)

Louis-Léopold Boilly :L'effet du mélodrame (1830). 2 pendants
Louis-Léopold Boilly (1767-1845) : Portrait de Mme de Septeuil
Aristide Maillol : Un Bouquet de Chrysanthèmes
Georges Lacombe (1868-1916) : Portrait de Laure Lacombe, mère de l'artiste
-Portrait de Gabrielle Wenger, belle-mère de l'artiste nabi

Henri Le Sidaner (1862-1939) : Versailles. Le musée Lambinet 

-La Tour au clair de lune. Gerbero (1930)
-La petite table près de la rivière au clair de lune. Nemours 1921. Pastel
- Le Buste. Automne. Versailles
Edouard Dubufe (1819-83) : Portrait du Dr Bourdier - Portrait de Mme Bourdier
Louise Breslau (1856-27) : Portrait de Gabriel Iturri, ami de Robert de Montesquiou. Pastel

Deuxième étage– fermé pour travaux
Les documents concernant la Révolution française sont très présents comme les portraits de Charlotte Corday et de Marat grâce au don de Charles-Joseph Vatel, avocat et historien, oncle de Victor Lambinet.
Jean-Jacques Hauer : La Mort de Marat (1794)

Henry Scheffer (1798-1862) : Arrestation de Charlotte Corday

Autres œuvres :
Jacques de Lajoue (1686-1761) : La terrasse ou Le pavillon de marbre au bout du canal. Composition architecturale imaginaire
Eugène Carrière (1849-1906) : Portrait d'Hélène Bonheur, sœur du musicien Raymond Bonheur.
-Portrait du musicien Raymond Bonheur. 
-Le poète Albert Samain sur son lit de mort - Venise (2 vues).
J.-François Janinet (1817-52) : La fontaine de la villa Sacchetti - La villa Madame à Rome. Aquarelles d'après H. Robert
Louis Moreau l'aîné () : Paysageavec ruines
Etienne Jeaurat (1699-1789) : Joueuse de vielle. Dessin
Charles-Louis Châtelet (1753-95) : Ruines d'un temple. Aquarelle

J.-Baptiste Regnault (1759-1829) : Allégorie relative à la déclaration des Droits de l'homme (1790)
J.-Baptiste Deshays (1729-65): St Pierre délivré de la prison. Esquisse.
Robert Lefèvre (1755-1830) : Le lieutenant-général Wathiez.
J.-Baptiste Blin de Fontenay (1653-1715) : Bouquet de fleurs.
Joseph-Marie Vien (1716-1809) : Esquisse pour "La Chasse", tableau de la salle à manger du Petit Trianon.
Louis-Jean-FrançoisLagrenée () : Joseph et Putiphar. Esquisse

Francesco Caïro (Milan 1607-65) : Sibylle. Beau portrait de femme portant un turban 



SAINT-CLOUD - Avelines

$
0
0


Musée des Avelines

Vue de la façade
Le hall d’entrée avec des colonnes monumentales

Visite du musée des Avelines, le dimanche 13 octobre 2019

Ce musée est installé dans l'ancienne propriété construite en 1936 par un riche industriel pharmaceutique, Daniel Brunet, amateur d'architecture antique. En 1979, le Conseil municipal achète le domaine pour en faire un pôle culturel. Le musée des Avelines ouvre ses portes au public en 1988.
Après des travaux de rénovation, le nouvel espace muséal est entièrement repensé et modernisé. Sur 2 niveaux, selon un code couleur, les grandes salles déploient les collections permanentes sur plus de 400m².
propriété de M. Daniel Brunet, industriel pharmaceutique, rassemble en un même lieu d'une part le patrimoine d'histoire locale, constitué dans l'entre-deux-guerres, et d'autre part la donation de beaux-arts d'un particulier, M. Oulmont.

Collections permanentes
Eugène Carrière (1849-1927) : un ensemble de 14 toiles plus des dessins
-Portrait de Henri Rochefort
-Portrait de Nelly Carrière

Eugène Carrière : Maternité

-Portrait de Marguerite Carrière

Eugène carrière : Portrait de la famille Chausson (à gauche)
-Femme coupant un tissu
-René Carrière dessinant

Eugène Carrière : Le Baiser du soir (1901)

Jean-René Carrière : Buste d’Eugène carrière. Plâtre

Jean-Antoine Houdon (1741-1828) : Buste de Voltaire. Marbre

Boleslas Biegas : Buste d’Emile Verharen. Plâtre

Claude Charles Saunier : Bureau plat à gradin d’époque Louis XVI

Guillaume Dubufe (1853-1909): Esquisse pour le buffet de la gare de Lyon (Musée des Avelines)

Pierre Duval Le Camus : Le Repas frugal (Musée des Avelines) (en haut à gauche)
Pierre Duval Le Camus : Portrait d’homme
Pierre Duval Le Camus : Portrait de Claude-Marie Dubufe sur fond de paysage (1825 – musée des Avelines) (à droite) 
-Macbeth et les Sorcières


Gaston La Touche (1854-1913) : La Pêcher miraculeuse (1877)
-Le Souper des faunes

Claude-Marie Dubufe (1790-1864) : Portrait d’Alexandre Dumas (musée des Avelines)
Jean-Baptiste Carpeaux (1827-75) : Buste de Charles Gounot (1873 - musée des Avelines). Plâtre

Caroline Benedicks-Bruce (1856-1935) : Buste d’Édouard Dantan (1897 - Musée des Avelines)

Edouard-Joseph Dantan (1848-97) : Un coin d'atelier (1881 - musée des Avelines). Son père Antoine-Laurent Dantan sculptant le relief, « L'Ivresse de Silène ». 98x130 cm

Edouard-Joseph Dantan : Mon père (Musée des Avelines)
-La Vocation des Apôtres Pierre et André

Edouard-Joseph Dantan : La Station de Saint-Cloud (1880 - Musée des Avelines)

Benjamin-Eugène Fichel : La Foire de Saint-Cloud (1874 - musée des Avelines)  

Camille Roqueplan (1803-55) : Les Cascades de Saint-Cloud
Les grandes cascades de nos jours (Parc du Château de Saint-Cloud) 

d’après J-Baptiste Carpeaux : Flore accroupie (Musée des Avelines). Biscuit (à gauche)
d’après J-Baptiste Carpeaux : Le prince impérial et son chien Néro. Biscuit
d’après Léopold Bracony : Buste de la princesse de Lamballe. Biscuit

Une partie des collections permanentes n'était pas visible en raison de l'exposition temporaire.



Exposition temporaire : « Les derniers feux du château de Saint-Cloud »
(10 octobre 2019 – 23 février 2020)

L'exposition a pour ambition de faire revivrel’histoire d’un palais disparu. Celui du fastueux château de Saint-Cloud. Bombardé et incendié pendant la guerre de 1870, il ne subsiste rien, que le parc de 460 hectares. Fort heureusement, l’impératrice Eugénieavait senti le vent tourner et, avec la complicité du régisseur du palais, avait fait évacuer au cours du mois d’août 1870, bon nombre de meubles vers Paris. En collaboration avec le Mobilier national, le musée des Avelines propose, le temps d’une exposition, de faire revivre le faste de cette demeure, et invite à une promenade dans les appartements impériaux du château de Saint-Cloudà la fin du règne de Napoléon III. La réunion de plus de cent œuvres et objets provenant de ce lieu oublié est un véritable exploit. Tous témoignent de l’élégance et de l’éclectisme de l’ameublement du palais, et particulièrement du goût de l’impératrice pour le style Louis XVI, associant objets authentiques et belles copies ou interprétations du XIXe siècle, dans un souci d’harmonie parfois audacieux. 
La scénographie confronte de grandes reproductions des photographies des intérieurs, réalisées par Pierre-Ambroise Richebourg en 1868, aux nombreux objets sauvés. Amateurs d’histoire et de beaux meubles contempleront meubles, vases, tapisseries, tableaux, choisis un par un par le couple impérial,.très attaché à cette demeure de villégiature aux portes de Paris. 
Pierre-Ambroise Richebourg, photographe de la Couronne, a capté le raffinement du palais en 1868, deux ans avant sa disparition dans l'incendie d'octobre 1870.

Maquette du parc
Dessin (1675) et reconstitution virtuelle du château
Plan du Château disparu


Panneau d’entrée

Grand vase ornemental avec une monture en bronze

Adolphe-Etienne Viollet-le-Duc : Les Grandes Eaux à Versailles

Edouard Dubufe (1819-83) : Portrait de L’Empereur Napoléon III (1853 - Musée des Avelines,  dépôt du musée d’Orsay). H/toile
A gauche : Coupe de Rivoli. Porcelaine de Sèvres (1859 – Mobilier national)

Grand salon ou salon blanc
Michel-Victor Cruchet : Canapé. Salon blanc (Mobilier national)
Michel-Victor Cruchet : Écran de cheminée. Salon blanc (Mobilier national)
Henri-Léonard Wassmus : Table de famille. Salon blanc (Mobilier national)
Paire de candélabres (Mobilier national)

Paire de vases« étrusque de Naples », 1853, porcelaine de Sèvres, décor d’oiseaux et rubans en relief blanc sous émail, 48 x 26 cm (Mobilier national)
Salon blanc - Photo Richebourg


Salon de Mercure (salle de billard)
Manufacture des Gobelins, d’après P.-P. Rubens : La Reine s’enfuit du château de Blois(Mobilier national)
Jean-Pierre-François Jeanselme : Chaise (Mobilier national)
Salon de Mercure - Photo Richebourg - Le billard a disparu dans l'incendie

Salon de la Vérité
Tapisseries des Gobelins, d’après P.P. Rubens (Cycle de Marie de Médicis)
Pietro Tenerani (1789-1869) : Buste du duc de Reichstadt (Château de Fontainebleau)
Salon de la Vérité - Photo Richebourg

Salon de Vénus
Manufacture des Gobelins, d’après François Gérard : Le duc d’Anjou déclaré roi d’Espagne(Mobilier national). Tapisserie
François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter : Console (1808 – Steinitz)
Salon de Vénus - Photo Richebourg
Reconstitution du Salon de Vénus

Salon de Mars
Manufacture des Gobelins, d’après Antoine-Jean Gros : Bonaparte Premier Consul distribuant des sabres d’honneur aux Grenadiers (Mobilier national). Tapisserie
Salon de Mars - Photo Richebourg


Galerie d’Apollon
Louis Edouard Lemarchand : bas d’armoire vitré (1843 – Versailles. Une série décorait la galerie d'Apollon
Galerie d'Apollon - Photo Richebourg

Cabinet de travail de l’appartement sur l’Orangerie
Henri-Léonard Wassmus et Charles Christofle : Bureau plat (Mobilier national)


Chambre à coucher de l’Empereur
Gustave-Joseph-François Fossey : Bureau ministre de Napoléon III (Mobilier national)
François Gérard d'après : Portrait d'Hortense de Beauharnais
Chambre de l'Empereur - Photo de Richebourg
Guéridon 

Cabinet de travail de l'Empereur 
Franz-Xaver Winterhalter d'après : Portrait de l'Impératrice Eugénie
Cabinet de travail de l'Empereur - Photo de Richebourg - Le grand dressoir de Ribaillier et Mazaroz a disparu dans l'incendie 


Salon des Chambellans de l’Impératrice ou salon rouge
Eugène  Fromentin (1820-76) : Berger, hauts plateaux de la Kabylie. Salon rouge (1861 - Compiègne)
Alfred Dedreux Atel. (1810-60) : Jument de l’Empereur sellée en grand apparat(1853 - Compiègne)
Pierre Charles Comte (1823-95) : Henri III et le duc de Guise. Salon rouge (1855 - Orsay)
Fournier : Salon rouge. Dessin

Grand salon de l’Impératrice
Horace Verrnet (1789-1863) : Le Zouave Trappiste (1856 – musée des  Avelines)
Furet () : Pendule à « L’Etude ».(Mobilier national)
Louis-Auguste Marquis : Candélabres à 8 lumières
Henri-Léonard Wassmus : Table de salon (1855 – Mobilier national)
Jean-Baptiste Fortuné de Fournier : Grand salon de l’Impératrice. Dessin (1863 – Compiègne). Sur le mur, une toile de Murillo, "La Vierge de Séville"

Salle à manger puis cabinet de travail de l’Impératrice
Manufacture des Gobelinsd’après Elisabeth Louise Vigée-Le Brun : Marie-Antoinette et ses enfants (Mobilier national). Tapisserie
Manufacture de Sèvres d’après Etienne-MauriceFalconet : La Baigneuse à l’éponge, la Baigneuse aux roseaux. Biscuits
Cabinet de travail de l'Impératrice, dessin par Fournier. On distingue le grand bureau à cylindre de Louis XV, réalisé par Oeben
Cabinet de toilette de l'Impératrice, dessin par Four,ier


Chambre de l’Impératrice, dessin par Fournier


L'incendie du château
Albert Adam (1833- ?) - Léon Jean-Baptiste Sabatier : Château de Saint-Cloud incendié par les Prussiens, 1872 (Lithographie)
La façade du château après l’incendie

L'escalier d’honneur – photos Richebourg - avant et après l'incendie

Escalier de Marie-Antoinette - avant et après l'incendie

Serrures en bronze retrouvées dans les décombres du château

Pièces d'un service de porcelaine retrouvées dans les décombres du château .

 Emplacement actuel du château










NOGENT-sur-Seine - Camille Claudel

$
0
0


Musée Camille Claudel
(département (Aube)

Visite du musée Camille Claudel,  le dimanche 29 décembre 2019

Le musée Camille Claudel, anciennement musée Paul Dubois-Alfred Boucher, est un musée de sculptures, ouvert le 26 mars 2017, consacré à l'œuvre de Camille Claudel et à la sculpture de l'école française du XIXe siècle. (10 rue Gustave-Flaubert).
Le montant des travaux s'est élevé à douze millions d'euros, pour 2 500 m2dont 400 m2de salle d'expositions temporaires et un auditorium de 120 places. Deux cents sculptures sont présentées, parmi lesquelles quarante trois de Camille Claudel.

Le musée Camille Claudel a pour but de présenter le travail artistique des sculpteurs nogentais en le confrontant aux autres artistes de cette époque. Il s’agit d’une évolution du musée de sculpture Dubois-Boucher ouvert en 1902, enrichi par la collection de Camille Claudel qui est mise en perspective avec le reste des collections du musée. Il est question d’étudier le travail de la sculpture au XIXe siècle, son esthétique et son histoire. En 1902, Paul Dubois et Alfred Boucher font don de leur collection et c’est ainsi que le musée municipal ouvre ses portes en prenant le nom des deux sculpteurs.

Camille Claudel (1864-1943), née à Fère-en-Tardenois dans l'Aisne, emménagea avec sa famille en 1876 à Nogent-sur-Seine à l’âge de douze ans à la suite de la promotion de son père en tant que Conservateur des hypothèques. La famille Claudel emménage dans une maison au centre historique de la ville située sur l'îlot Saint-Epoing et y réside durant trois ans. Camille Claudel fait ses premiers pas dans la sculpture de manière autodidacte quelques années auparavant, c’est pourquoi son père fait appel à Alfred Boucher pour juger son travail. C’est en voyant le potentiel artistique évident de la jeune fille qu’il convainc son père de lui faire prendre des cours de sculpture.

En 2008, la Ville de Nogent-sur-Seine a décidé d'acquérir la maison où vécut Camille Claudel et sa famille, qui se situe dans le centre historique. Le musée Camille Claudel est adossé à un l’ensemble architectural composé de la « Maison Claudel », maison du XVIIIe siècle et d’autres bâtiments, qui a été modifié à la suite de l’achat de la Ville par l’architecte Adelfo Scaranello.

Le musée regroupe environ deux cents sculptures d’artistes du XIXe et XXe siècle et s'organise en quinze salles d'exposition. Le parcours nous mène vers une partie du musée qui s'organise autour de l'âge d'or de la sculpture française. Les œuvres de quarante-quatre sculpteurs dessinent l'environnement artistique dans lequel s'est affirmée Camille Claudel.

Rez-de-chaussée
Dans l’entrée
Camille Claudel : Sakountala (1888). Bronze unique. Plâtre original à Châteauroux

Salle 1 - Quatre sculpteurs à l’origine du musée
Marius Joseph Ramus (1805-88) : Autoportrait (1885). Plâtre
Alexandre Falguière (1831-1900) : Buste dePaul Dubois (1900). Plâtre
Pierre Jamin (1872-1965) : Buste d’Alfred Boucher (1934). Profil haut-relief, plâtre
Alfred Boucher (1850-1934) : Jeune Fille lisant (1879)
Camille Claudel (1864-1943) : La France. Bronze

Salle 2 – Du plâtre au bronze ou au marbre
La deuxième salle renseigne sur les techniques d’élaboration d'une sculpture,  depuis le plâtre original, pour aller vers les matériaux nobles que sont le bronze et le marbre
Explication de la technique de fonte

Emile Laporte : L’Aube (1902) (au centre)

Paul Dubois : Etude pour la tête de La Lorraine (1902)
Alfred Boucher : André Leroux enfant (1880)
-Etude (1884). Terre cuite

Alfred Boucher : Tireur à l’arc (1874). Plâtre

Alfred Boucher : La Faneuse ou Aux champs (1897). Bronze et marbre

Salle 3 – Grande salle

Alfred Boucher : Monument au Dr Ollier (avant 1904) (à droite). Le docteur Léopold Ollier est considéré comme le fondateur de la chirurgie orthopédique moderne. Plâtre monumental ; bronze à Lyon et Les Vaux


Paul Dubois : Statue équestre de Jeanne d’Arc (1889). 
Pour la parvis de la cathédrale de Reims
-Trois études de tête de Jeanne d’Arc

Paul Dubois : Le Souvenir ou L’Alsace-Lorraine (1899-1900). Bronze à Nancy
Vitrine présentant des esquisses préparatoires pour L’Alsace-Lorraine

Gabriel Jules Thomas : L’Age de pierre ou L’Homme combattant un serpent (1893)

Paul Dubois : Narcisse (1862). Plâtre. Le marbre est au musée d’Orsay
Alfred Boucher : L’Inspiration (1900)

Gabriel Jules Thomas : Hippocrate et Hygie (1889)

Henri Chapu (1833-91) : Jeanne d’Arc à Domrémy (1870). Plâtre. Marbre au château de Chantilly

Salle 4 – Paul Dubois, chef de file des néo-florentins
Paul Dubois : La Charité – Le Courage militaire

Paul Dubois : La Foi ou La Prière – L’Etude ou la Méditation
Les quatre plâtres sont à l’origine des quatre bonzes, placés aux quatre coins du cénotaphe au général de Lamoricière, situé dans la cathédrale de Nantes.
Augustin Moreau : Tête florentine (1892)

Paul Dubois : Chanteur florentin du XVe siècle (1895)

Paul Dubois : Sculpteur florentin
-Saint Jean-Baptiste enfant
-Chanteur florentin du XVe siècle (2eversion)

Salle 5 – Les métamorphoses de l’idéal féminin
Eugène Aizelin : Diane au bain. Marbre
Alfred Boucher : Baigneuse (1896)

Auguste Rodin : Bacchantes enlacées (1898)

Marius Ramus : Première pensée d’amour (1845) (à gauche)
Paul Dubois : Eve naissante (1873)
Alexandre Falguière : Eve (1880)
Jules Dalou (1838-1902) : Etude pour le figure de la République(1889)

Antoine Bourdelle (1861-1929) : L’Aurore (1894) – Le Crépuscule (1895). Bronzes

Henri Chapu : La Vérité (après 1890). Bronze doré

Salle 6 – Allégories, mythologies
Emmanuel Annaux : Le Poète et la Sirène (1903)

Emile Laporte : Le Rêve (1893)

Auguste Rodin : Faune et Nymphe ou Le Minotaure (1885). Plâtre

Alfred Boucher : Jason enlevant la Toison d’or (1876)

Jules Franceschi : Hébé (1869). Marbre

Gustave Doré : Nymphe dénichant des Faunes (1880). ¨Plâtre

Salle 7 – Représentation du travail
Alfred Boucher : A la Terre (1891)

Alfred Boucher : Le Batelier – La Terre – La Conférence – Le Travail. Quatre bas-reliefs en plâtre
Quatre bes-reliefs réalisés pour le Monument à Eugène Flachat (1897)

Emile Laporte : Le Terrassier

Alfred Boucher : Le Forgeron

Alfred Boucher : Le Bûcheron – La Bourrasque – A la terre. Bronzes

Alfred Boucher : Faneuse (1897). Plâtre grandeur nature
Ernest Nivet : Paysanne reprisant. Bronze

Salle 8 – La sculpture dans la sphère privée
Vue d’ensemble de la salle. A l’extrême droite, La Charité de Paul Dubois (version réduite en bronze)
-5 bustes de :
Alfred Boucher : Buste de François Joseph Audiffred (1894). Marbre
Léopold Bernstamm : Portrait de femme. Marbre
Lucienne Gillet : Célina
Henri Bouillon– etc.

Emmanuel Frémiet : Char de Minerve – Char de Diane (1878). Esquisse en plâtre faisant partie d'un surtout de table conservé au Palais de l'Elysée. Ainsi que des éléments en bronze

Paul Dubois : Cheminée avec un médaillon représentant La Charité

Alfred Boucher : La Pensée (1897) – Le Rêve – Le Printemps – Le Repos (1892)

Raoul Larche : Jésus devant les Docteurs de la Loi (en haut)
Alfred Boucher : Le Repos. Bronze doré

Louis-Ernest Barrias (1841-1905) : Jeune Fille de Bou-Saada (1890) (à gauche)
Louis Joseph Convers 1860-1915) : Luxuriosa (1900)

Alfred Boucher : Le Baiser (1880). Marbre - Amour déçu (1898). Biscuit – Enfants aux Grenouilles‘1904). Biscuit

Auguste Clésinger : Le Triomphe d’Ariane. Ariane étendue sur le dos d’un tigre. Bronze

Salle 9 – Sujets historiques
Henri Allouard : Loin du monde
Dans une vitrine :
Théodore Rivière : Charles Vi et Odette de Champdivers (1897). Bronze et ivoire
Emmanuel Frémiet : Homme en costume Henri II
Alfred Boucher : Minerve s’armant (1905). Marbre
Alfred Boucher : Jeanne d’Arc écoutant ses voix
Emmanuel Frémiet : Entrée triomphale de Mérovée à Châlons-sur-Marne (1867)
Emile Laporte : Gaulois. Bronze

Premier étage
Salle 10 – Le corps en mouvement
Dans une vitrine : Nombreuses figurines de femmes dansant (petits formats)
Antoine Bourdelle : Le Jeu du Voile (1910) – Projet de monument à Falcon (d’après Isadora Duncan)

Paul Richer : La Poursuite ou La Course (1900). Plâtre

Alfred Boucher : Au But (1886). Bronze. Trois coureurs
Nombreuses photos de l’atelier de Rodin
Auguste Rodin : Femme nue. Debout

Charles Weisser : L’Atelier de Rodin (1888)

Antoine Bourdelle : Auguste Rodin au travail. Bronze
Paul Dubois : La Misère. Terre cuite

Antoine Bourdelle : Guerrier allongé au glaive (1909). Bronze
-Femme aux bras sur la tête (1907)

Antoine Bourdelle : Masque d’Apollon au cou (1909). Bronze

Salle 11.1 - Camille Claudel, vocation précoce sous l’égide d’Alfred Boucher
11.2 - Dans l’atelier de Rodin
Auguste Rodin : Femme accroupie (à gauche)
Camille Claudel : Femme accroupie

Camille Claudel : Jeune Fille à la Gerbe (1886) (à gauche)
Auguste Rodin : Frère et Sœur (1897)
Camille Claudel : L’Homme penché (1886)

Auguste Rodin : L’éternelle Idole. Plâtre patiné (à gauche)
Camille Claudel : L’Abandon. Bronze
Auguste Rodin : L’éternel Printemps. Plâtre

Salle 12 – Camille Claudel portraitiste
Camille Claudel : Mon frère à 16 ans, ou Jeune Romain (1884)

-Tête de Brigand (1885)

-La petite Châtelaine (1899). Plâtre patiné

-Buste de Rodin (1889)
-Jeune Femme aux yeux clos (1885)

-L’Aurore. Deux bronzes

Camille Claudel : Buste de Paul Claudel à 37 ans (1905)


Salle 13 – La Danse
Camille Claudel : La Fortune (1904)

Camille Claudel : La Danse. 4 exemplaires, dont un en grès (à droite)

Retour au rez-de-chaussée
Salle 14 – Autour de L’Age mûr
Camille Claudel : L’Age mûr (1894-1900)

Auguste Rodin : Buste de Camille Claudel (1884). 2 exemplaires en plâtre

Camille Claudel : Torse de Clotho chauve (1893)
-Tête de vieil Aveugle chantant (1890-99)

Camille Claudel : L’Implorante


Salle 15 – Persée et Gorgone
Camille Claudel : La Joueuse de Flûte (1905)

-Les Causeuses (1893). Bronze – Les Causeuses (1896). Plâtre
-Chienne rongeant un os (1898) 
Camille Claudel : Profonde Pensée. Femme agenouillée devant une cheminée (à gauche)
Camille Claudel : Le Rêve au Coin du feu. 2 exemplaires

10g - Allégorie de l'Amour de Th. Willeboirts

$
0
0

Une « Allégorie de l’Amour », par Thomas Willeboirts, dit Bosschaert (1614-54), au musée des Beaux-Arts d’Orléans

Par Jean-Louis Gautreau


Thomas Willeboirts, dit Bosschaert (1613/14-54) : Allégorie de l’Amour (entre 1635-54). 154 x 201 cm

Le musée des Beaux-Arts d’Orléans possède une grande toile spectaculaire d’un artiste assez peu connu.

Le peintre
Thomas Willeboirts, dit Bosschaert rejoint l'atelier de Daniel Seghers à Anvers en 1628. Après huit années d'apprentissage, il devient citoyen de la ville et est admis à la guilde des peintres en 1636 ou 1637. Il ouvre alors son propre atelier, et il est amené à coopérer avec plusieurs autres artistes, en particulier Daniel Seghers, Paul de Vos, Jan Fyt, Jan van den Hoecke, Frans Snyders et Adriaen van Utrecht. Il collabore également avec Peter-Paul Rubens pour la réalisation d'une série de peintures mythologiques commandée par Philippe IV d’Espagne pour la « Torre de la Parada » (un pavillon de chasse dans les environs de Madrid). La « Tour » était surtout connue pour abriter une grande collection de peintures mythologiques d'après Ovide, commandées à Rubens en 1636. Le cycle comptait 63 toiles de grands formats, et fut réalisé à Anvers d'après des ébauches de Rubens qui se réserva la réalisation de 14 toiles ; les autres ont été exécutées par ses collaborateurs habituels.

Entre 1641 et 1647, il travaille pour Frédéric-Henri d’Orange-Nassau (1625-47 - capitaine et amiral général des Provinces-Unies), puis pour sa veuve, Amélie de Solms-Braunfels, qui lui commande des travaux pour la décoration de l'Oranjezaal, pièce principale de la Huis ten Bosch (Palais royal à La Haye). Il travaille aussi pour d’autres grands collectionneurs.
Il est considéré comme l’un des meilleurs suiveurs de Van Dick, mais dans le tableau d’Orléans, l’influence de Rubens prédomine.

Histoire du tableau
Le tableau du musée d’Orléans a été acquis par Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800), en 1753 ou 1755, lors d’un voyage en Hollande. Il était alors attribué à Jan van den Hoerck (sic – le véritable nom du peintre est Jan van den Hoecke). Un thème fréquemment traité à cette époque est celui de « L’Amour vainqueur de tout » qui illustre la devise latine « Omnia vincit Amor ». De nombreux peintres ont peint des « Amour vainqueur ». Il est difficile de ne pas penser à la version de Caravage, datée de 1601-02, qui se trouve au Nationalmuseum de Berlin. Orazio Gentileschi (à Dublin) et Orazio Riminaldi (à Prague) ont aussi abordé ce sujet.
Pendant longtemps, la toile d’Orléans a porté un titre erroné : « Le Génie de la Gloire et des Arts ». Le titre actuel : « Allégorie de l’Amour » est plus approprié.

C’est probablement la veuve ou la fille de Desfriches qui a vendu cette toile à M. Auguste Miron (1769-1847), collectionneur orléanais avisé, ancien membre du Conseil Général, des manufactures et du commerce. En 1823, le tableau est passé en vente à Paris et a été acheté pour 265 Francs par M. Hême, Directeur du musée d’Orléans. Le tableau est alors présenté comme une œuvre de Pierre-Paul Rubens.

Un aspect de l’histoire de ce tableau est particulièrement intéressant. Les historiens d’art ont manifestement rencontré de grandes difficultés pour préciser l’auteur de la toile.
Dans le livre d’inventaire de 1876, le tableau d’Orléans est enregistré comme étant de Rubens.
Dans l’inventaire de 1877, il est seulement « attribué à Rubens », sous un titre erroné : « Le Génie de la Gloire et des Arts ».
En 1878, le tableau est attribué à van den Hoerck (sic). Puis, de nouveau, à Rubens et David Teniers.
En 1991, il est donné à Willeboirts « Bosschaert ».
En 1995, il est réattribué à van den Hoecke (l’orthographe du patronyme est rectifiée).
Depuis, l’attribution à Thomas Willeboirts a été reprise… et c’est sous ce nom qu’il est présenté actuellement dans les salles du musée.
Nous ne connaissons pas la date de cette œuvre, mais nous pouvons la situer entre 1635 et 1654. Elle a été nettoyée et restaurée en 1995.
Elle n’est ressortie des réserves du musée que depuis la rénovation des salles du deuxième étage, en 2016.

Nombre d’artistes, célèbres de leur temps, ont été oublié, en raison de l’évolution des modes. Ils n’ont été remis à leur place qu’à partir de la fin du XIXe siècle.
Alessandro Botticelli a été redécouvert par les peintres préraphaélites dans la seconde moitié du 19e s., Le Greco a été redécouvert vers 1890, Johannes Vermeer, en 1898, Georges de la Tour, en 1915, et l’œuvre de Lubin Baugin n’a été reconstituée qu’à partir de 1963. Les toiles d’Artemisia Gentileschiétaient passées de mode aux XVIIIe et XIXesiècles. Depuis le début du XXe siècle, on assiste à la redécouverte de l’œuvre d’une artiste qui a été célébrissime en son temps.
Quand le fil a été rompu, il est difficile, deux ou trois siècles plus tard, de reconstituer l’œuvre d’artistes qui ont pourtant été très célèbres.De plus, avant le XIXe siècle, peu de peintres signaient leurs œuvres.
Les historiens d’art se trouvent alors confrontés à des peintres suiveurs ou imitateurs d’un artiste de renom, dont les œuvres sont parfois difficiles à distinguer de celles du maître. Les difficultés augmentent quand on soupçonne l’intervention d’un collaborateur spécialisé qui aurait été chargé de certaines parties de la toile (paysage, animaux, fleurs, etc.), comme cela était fréquent dans les pays du nord au XVIIe siècle.

Description
La scène se passe au sommet d’une proéminence dominant un paysage d’où émerge le clocher d’une église.
Amour-Cupidon, sous l’aspect d’un  bel adolescent, est assis à l’ombre d’un arbre, appuyé contre le tronc fortement incliné. Il a un air méditatif, la position de son bras et de sa main droite évoque traditionnellement la mélancolie. Intégralement nu, son sexe est dissimulé par sa jambe droite repliée. Un tissu rouge, maintenu par un cordon, lui couvre partiellement le dos et les reins. Ce tissu est purement décoratif. Le cordon maintient aussi le carquois rempli de flèches. Cupidon semble planter sa flèche dans l’armure qui protégeait le corps d’un homme ; à moins qu’il ne la destine au spectateur qu’il regarde.
Une armure de belle qualité a été jetée sur un tambour d’ordonnance (tambour militaire servant à communiquer les ordres sur le champ de bataille), elle est doublée de velours rouge. Cette armure est étrange, les cuissots (parties couvrant les cuisses) sont écartés, et la doublure rouge les font ressembler à la gueule ouverte d’un monstre menaçant et inquiétant… Le gantelet et le heaume de cette armure sont sur le sol, en bas à droite.
La partie supérieure d’une autre armure (plastron, épaulière, brassard, braconnière), damasquinée d’or et bordée de velours rouge, est appuyée contre le tambour. Un tissu rouge est noué autour du brassard gauche. L’alternance entre les bandes d’acier poli, et les bandes damasquinées d’or rend cette armure plus précieuse.
Cet or peut aussi évoquer le luxe, donc la richesse, le tableau pouvant alors être perçu comme une « Vanité ».
Dans la partie gauche, divers objets sont accumulés, des instruments de musique, une partition, les outils d’un peintre, etc.

Au dos de la toile, figurent deux cachets de cire portant des armoiries, surmontées d’une couronne comtale, non identifiées.

Dans cette toile on perçoit l’influence de Rubens. Il est aussi possible que certaines parties du tableau soient dues à la main d’autres artistes, collaborateurs de Willeboirts.

La symbolique
Ce thème traditionnel illustre l’emprise de l’amour sur les activités humaines, même les plus nobles : la guerre, et les arts.
Les armures et le tambour d’ordonnance évoquent la gloire militaire.
La Musique est illustrée par le tambour de basque (tambourin), le luth et un livret de partitions, posé sur le tambourin. On peut aussi deviner une harpe.
La palette, des pinceaux et le petit portrait d’une jeune femme, symbolisent la Peinture.
La Sculpture est évoquée par une statuette.
Le livre fermé fait penser à la poésie ou à la littérature.
A l’arrière-plan, le globe rappelle l’omniprésence de l’empire de l’amour sur Terre.
L’accumulation d’objets rappelle les vanités très en vogue au XVIIe siècle, dans les pays du nord.

Composition - lumière - couleurs
A droite, on découvre le corps puissant du personnage. Rassemblés à gauche, des objets, évoquant les arts, équilibrent la composition. Au centre, sont regroupés les objets guerriers : les armures aux reflets métalliques, et le tambour.
Pour animer la composition, l’artiste a utilisé une solution courante : les lignes obliques. Le torse de Cupidon est incliné vers la gauche, cette orientation est soulignée par le tronc de l’arbre, par le cuissot de l’armure et par le luth. La composition est stabilisée par la grande horizontale marquée par l’armure renversée sur le tambour.

La scène se déroule par une chaude journée d’été. Le tableau lumineux est très coloré. Le corps ensoleillé de Cupidon attire le regard. La plus belle des deux armures est au centre de la composition. Ses parties brillantes sont rehaussées par l’or des damasquineries.

Le peintre a joué avec les couleurs : le vert du paysage et du feuillage ; le ciel bleu est légèrement nuageux, mais à droite on devine la menace d’un orage ; les jaunes et les ocres de divers objets. La composition est animée et rythmée par des taches rouges : le tissu porté par Amour, le velours intérieur de la grande cuirasse et les bordures de l’autre, le tissu noué autour du brassard, et enfin ce qui semble être le pied d’une harpe.

L’œuvre la plus proche de la version d’Orléans est visible au National Museum de  Stockholm : « L’Amour vainqueur parmi les emblèmes de l’art ». La composition d’ensemble est inversée.
Thomas Willeboirts Bosschaert (1613-14-1654) et Paul de Vos (1591-1678) : L’Amour triomphant parmi les emblèmes de l’art (1645-1650 - Stockholm, Nationalmuseum). 169 x 242 cm
Photo : Didier Rykner – reproduite avec l’aimable autorisation de l’auteur.


Par son histoire, par les difficultés que les historiens d’art ont rencontrées pour tenter d’identifier son auteur, par ses qualités propres, cette toile m’a paru très intéressante, d’autant qu’elle a fait partie des collections d’Aignan-Thomas Desfriches, éminente personnalité orléanaise, et grand collectionneur.


 

ORLEANS -Expo Delaperche

$
0
0
Juin 2020 - Après le déconfinement !!

Exposition au musée des Beaux-Arts d’Orléans
« Jean-Marie Delaperche – un artiste face aux tourments de l’histoire »
 (1er février -  2020)


Né à Orléans en 1771, Jean-Marie Laperche (ou Delaperche) s'initie à l'art auprès de ses parents. Sa mère est pastelliste et son père, bonnetier, commercialise des produits pour les artistes.
Orléans est alors une ville culturelle florissante sous l'impulsion du collectionneur Aignan-Thomas Desfriches et du peintre Jean Bardin. Il part à Paris suivre l'enseignement du peintre néoclassique Jacques-Louis David (comme son frère Constant qui s’oriente vers la sculpture), avant de continuer sa carrière en Russie.

Alors que son frère Constant devient précepteur des enfants de Rohan-Chabot à La Roche Guyon, Jean-Marie s'installe durablement en Russie, en 1805, où il fonde une famille. Lorsque l'armée napoléonienne entre dans Moscou en 1812, en pleine campagne de Russie, le général de Rohan-Chabot (dont les enfants ont Constant Laperche comme précepteur) lui apporte son aide et enrôle ses deux fils aînés comme traducteurs (l'aîné parle russe, polonais et français). 

Il ne les reverra jamais : quelques mois plus tard, tous deux sont retrouvés morts de froid sur le bord d'une route. Les frères Laperche retirent de ce triste destin une particule (ils s'appellent désormais Delaperche) et une rente versée par la famille de Rohan-Chabot auxquels ils restent liés jusqu'à leur mort en 1843.

Jean-Marie Delaperche se plonge durant les trois ans qui suivent dans une production fiévreuse dont témoignent les 91 dessins récemment réapparus. Il s'agit du plus grand ensemble connu de cet artiste de génie au destin dramatique. Plusieurs sont signés et localisés à Moscou, ce qui est une chance pour la redécouverte de cet artiste : à présent que son style très reconnaissable est identifié, il sera possible de lui attribuer des dessins qui seraient anonymes dans des musées ou des collections particulières. Son corpus, jusqu'ici inconnu, va pouvoir être reconstitué !

Le nom de Jean-Marie Delaperche était connu jusqu'ici par les érudits orléanais, grâce aux sources historiques (comme les mémoires de Chabot et celles de son fils le cardinal de Rohan), et grâce à un somptueux dessin acquis par le musée de l'Ermitage à Saint Pétersbourg en 1941.

Cet ensemble de 91 dessins remet au jour l'œuvre habitée de ce dessinateur orléanais qui s'impose comme une des grandes mains de son temps. Son style est toutefois très imprégné d'influences anglaises, inconnues en France, qui le rendent absolument unique dans le panorama des artistes préromantiques.

Le prix de vente des 90 dessins était fixé à 100 000 €. Une campagne de mécénat participatif a été lancée par le musée d’Orléans, pour acquérir cet important lot de dessins. Grâce à la somme rassemblée, ces feuilles exceptionnelles ont pu intégrer les collections de sa ville natale.

Commissaire de l'exposition : Olivia Voisin, Directrice des musées d'Orléans.
(les dessins ne sont pas tous reproduits dans cet article)

Au début de l’expo
Jean-Marie Delaperche :La Mort de Priam (réalisé à Moscou – 1813). Priam a été tué par Néoptolème, fils de Priam

1-Thérèse Delaperche(1743-1814)– Mère de Jean-Marie
-Autoportrait de Thérèse Delaperche, née Leprince (1767)

-Portrait de Paulin Clément de Ris(1787-1807)

-Portrait de Clémentine Clément de Ris(1777-98)

-Portrait de Mme Georges Jacques Danton(1791). Epouse de Danton

-Portrait de Florens Louis Heidsieck(1794). Champagne


2-Une formation parisienne
Jean-Marie Delaperche : Le Charlatan (1795-1800)

-La Mort du général Wolfe (1802). Étude partielle
Benjamin West (1738-1820) : La Mort du général Wolfe (1770 - Ottawa)

Jean-Marie Delaperche : -La Charité romaine (1815-18)

-La Charité romaine (1815-18). Inspiré par Rubens


3-Rêves de succès à Moscou (1805)
Jean-Marie Delaperche : Scène de mal de mer (1805)
-Hussard surgissant lors d’une veillée funèbre (1818)

-Scène de la campagne de Russie : La Victime (1812)
-Scène de la campagne de Russie : Les Retrouvailles (1812)


4-1812 - L’engagement politiquePlutôt royaliste, Jean-Marie est opposé à Napoléon(1812)
Jean-Marie Delaperche : Les Adieux de Louis XVI à sa famille (1814-17)
-La Condamnation de Balthazar (1814)

-LeTriomphe de la Religion et l’apothéose de la famille royale (1815-17)

-Le 20 mars 1815 (1815)

-Les Cent Jours – La Chute de Napoléon(1815)

-Néron épouvanté par l’ampleur de ses crimes(1813). Napoléon est identifié à Néron

-Louis XVII confié au cordonnierSimon (1817-18)

-Le dévouement de Mme Elisabeth, le 20 juin1792 (Vizille - 1817-18)

-Allégorie de l’aide de l’Empereur Alexandre 1erà la restauration de la monarchie en France (1814 – musée de l’Ermitage)


5-Les années de douleur (1813-17)
Jean-Marie Delaperche : Tous les âges passent sur l’aile du Temps (1817)

-L’Age mûr, le temps amène la Réflexion et confond la frivolité

-Le Sage s’appuyant sur la Vertu descend avec résignation dans laTombe (1817)

-Le Naufrage (1815)
-Le Malheur, l’Humanité, la Bienfaisance, l’Égoïsme (1817-20)
-La Chasse aux Amours (1817)

-L’Amour cause des plaisirs et des peines(1817)


6-Un artiste savant
Jean-Marie Delaperche : Autoportrait (1810-12)
-L’Adoration des Bergers (1820-22)
-Le Christ et la femme adultère (1815-17)
-Énée voit en songe le fantôme d’Hector qui lui annonce la chute de Troie (1815)
-Neptune apaise la Tempête (1813-15)
-La Mort d’Archimède (1812-15)
-Alexandre et Diogène (1812-15)
-Le jeune Caton dans la maison de Sylla(1812)
-Trait de courage des Sénateurs romains durant la prise de Rome par les Gaulois (1812-15)

-Le Christ au jardin des Oliviers(1812-15)

-Le Philosophe entre la jalousie et l’innocence (1815-17)

-Le bon Samaritain (1810)


7-Dans la vie culturelle des salons de Moscou
Constant Delaperche ('1780-1843) : Salon de la maréchale princesse de Beauvau (1803)

Jean-Marie Delaperche : Lecture dans un salon (1822)

-Souvenir de bal à Moscou (acquisition 2020)


8-Constant Delaperche chez les Rohant-Chabot(1804-12)
Constant Delaperche : Autoportrait. Inspiré par Caspar David Friedrich

Bas-reliefs de la chapelle du château de la Roche-Guyon - Vie de la Vierge et Jésus - Présentation de la Vierge au Temple

Projet pour la chaire de l’église Saint-Roch, à Paris

Photos de la chaire avant que les quatre Evangélistes soient remplacés par  des figures sculptées assez médiocres. Où sont les sculptures de Constant Delaperche ?

Constant Delaperche : Le Jugement dernier, poème en douze chants (1810-20)


9-Pour une liberté des arts
Jean-Marie Delaperche : Les Artistes du Temps présent (1817)
-La Vérité dévoile la Nature à l’artiste inspiré par le Génie (1806-10)

-Les Beaux-Arts suivant l’élan du génie tendent au sublime (1817-30)

-Gentile Bellini et Mehmet II (1815)

-Les Arts aux mains des tyrans (1815). Seule aquarelle connue


10-Des portraitistes à l’assaut de Paris (1824-43)
Jean-Marie Delaperche : Portrait de son fils Antoine Prosper sous-lieutenant des Chasseurs de la Garde (1830)

Constant Delaperche : Portrait de François-Joseph Noël (1820). Grammairien

Constant Delaperche : Alexandrine Delaperche, née Alexandre (1820-24). Épouse de l’artiste.

-Portrait des enfants de l’artiste (1822)

-Portrait de Charlotte Alexandre (1830). Belle-mère de l’artiste (à gauche)
-Portrait d’Hippolyte Alexandre (1830). Beau-père de l’artiste

Constant et Jean-Marie Delaperche : Saint Roch et les Lépreux (1841 – église paroissiale St Romain à Saint-Rome-de-Tarn)


CHATEAUDUN

$
0
0

 

Musée des Beaux-Arts et d'histoire naturelle

(Département : Eure-et-Loir – 28)

Visite du musée de Châteaudun, le vendredi 18 septembre 2020

Fondé en 1864 par la Société dunoise d'archéologie, le musée a été enrichi à la fin du XIXe siècle par les collections données à la ville ainsi que par des dépôts d’État..

Un petit musée classé « musée de France » aux collections variées et surprenantes. Il n’est pas toujours facile de voir la salle de peintures, car elle est systématiquement utilisée lors des expositions temporaires ‘et les peintures sont alors dissimulées…

Hall d’entrée

Georges Clève (1829-95) : Jeanne d’Arc écoutant ses voix. Marbre

François Flamand (fin 20e) : Le Chat. Bronze  

Paul Tillier : Jeune fille aux roses

Georges Paultre : 2 œuvres

 

Rez-de Chaussée

« Châteaudun dans la tourmente de 1870 »

Plusieurs objets et tableaux évoquent la guerre de 1870, et les ruines de Châteaudun.

Alexandre Protais (1826-90) : Le soir de Saint-Privat, morts pour la patrie

Henri Philippoteaux : La Barricade tournéeen 1870 (1883).

Henri Philippoteaux (1815-84) : Combat sur la place du 18 octobre 1870(Hôtel de ville)

Leboeuf : Infanterie

A. Grasse : Portrait de Marie-Julienne Jarrethout (1894). Cantinière-hospitalière des Francs-tireurs de Paris, défenseur de Châteaudun 

Louis Bate : Buste du général Ernest de Lipowski (1904). Bronze

 

Collection d'objets en provenance de l’Égypte ancienne

Une grande partie de la collection d’ÉmileAmélineau, archéologue dunois, est présentée dans cette salle qui offre un panorama relativement complet des débuts de la civilisation pharaonique. Les objets présentés proviennent en grande partie des fouilles (vases, oushebtis, amulettes…) réalisées à Abydos à la fin du XIXe siècle.

 

Premier étage

Salle de peintures

Joseph Wencker1848-1919) : Ste Elisabeth, reine de Hongrie, soignant un malade. (Salon de 1879) Grande toile. Au centre du tableau, un vieillard nu, la tête bandée, est assis sur le trône (vu de face) : la reine, debout à droite, le soigne. Une servante à gauche.

Jean Restout (1732-97) : Les Noces de Cana. Belle toile ; elle se trouvait dans une église de la ville. Après restauration, elle a été déposée au musée à titre "provisoire". Le Christ est à gauche.

Eloy Chapsal : Abraham et son fils. (1866) Composition triangulaire marquée par la grande cape brun rouge d'Abraham, qui conduit Isaac vers le lieu de sacrifice. Les deux personnages avancent vers la droite ; le manteau d'Abraham recouvre l'épaule d'Isaac.

Pierre Prévost (1764-1823) : La Vallée du Jourdain. Etude pour un panoramique (1817). Grande toile lumineuse. La vallée s'étend vers la droite.

Emile Louis Foubert (1848-1911) : Eglogue ou Pan et Nymphe(Salon de 1883) (à Gauche). L'églogue est un petit poème pastoral qui chante l'amour. Au centre, un femme nue, de face. A l'arrière plan,  à gauche, un jeune Amour adolescent, nu et voilé, souffle dans une double flûte.

Eugène Baudouin : Paysage

Prosper Galerne (1936-1922) : Vue du château de Châteaudunau couchant

Prosper Galerne : Château de Châteaudun

Achille Théodore Cesbron1849-1915) : Le Puits aux Roses.


Auguste Millot : Roses trémières

Félix Charpentier (1858-1924) : Matinado. Plâtre

St Roch (16e). Pierre polychrome

Élément de prdelle : Circoncision (1530). Bois polychrome et doré

Prosper Galerne : Les bords du Loir à Marboué. Petit format

François-Edme Ricois (1795-1881) : Ville de Châteaudun côté du Levant (1872)

Ec. Italienne (17e s.) : Nature morte aux fruits.

Léon Matthieu Cochereau (1793-1817) : Autoportrait dans son atelier

-Intérieur de l’atelier de David

 

Importante collection ornithologique

C’est un ensemble exceptionnel, offert par le Marquis de Tarragon, d’environ 3000 oiseaux et mammifères naturalisés provenant d’Europe, d’Asie, d’Afrique ou encore d’Amérique, allant du minuscule colibri à l’énorme condor des Andes.

Donations au musée de Châteaudun

Collection d’objets en provenance d'Asie

Deux salles sont consacrées à cet art. La première vous propose de découvrir des porcelaines de la Compagnie des Indes ainsi qu’une multitude d’objets asiatiques des plus communs (jouets, masques de théâtre Nô, éventails…) aux plus surprenants. La salle suivante regroupe la collection de Wahl Offroy qui en fit don à la Ville.

Art et tradition populaire – Reconstitution d’un intérieur Beauceron


En ville

Antonin  Mercié (1845-1916) : Monument des Francs-tireurs de la guerre de 1870. Bronze

Eugène-Ernest Chrétien (1840-1909) : Le prisonnier de guerre. Marbre

 

 

PERIGUEUX

$
0
0

Musée d’art et d’archéologie du Périgord

(département : Dordogne – 24)

Troisième visite (2001-2005) du musée du Périgord, le mercredi 9 septembre 2020

Un premier musée a été créé par le comte Wlgrin de Taillefer dans la chapelle des Jésuites, en 1804.

En 1891, à la suite du legs très important du marquis de Saint-Astier de plus de 150 peintures, flamandes, françaises et italiennes, allant du XVIe au XIXe siècle, la ville a décidé de racheter l'ancien couvent des Augustins, où sont exposées les collections du musée archéologique du département de la Dordogne, et les bâtiments autour pour construire un nouveau bâtiment.

Le concours d'architecture est lancé en 1893. Le musée actuel est construit de 1895 à 1898 sur les plans de l'architecte de Limoges Charles Planckaert (il subsiste la chapelle du couvent). Il est aménagé une première fois de 1898 à 1903.

Le premier noyau est à dominante archéologique car il s’est constitué autour de la sauvegarde des vestiges gallo-romains de Périgueux dès 1804. Ce fonds a très vite été étoffé de collections de géologie, de minéralogie, de préhistoire et de pièces des époques médiévales issues des recherches en Périgord.

La section beaux-arts a été créée en 1857. Celle-ci a été constituée par des dons et achats de collections en Région, par des dépôts de l'État, œuvres venant des fonds du musée du Louvre ou œuvres contemporaines achetées aux Salons de Paris. Et en 1891, le très important legs du marquis de Saint-Astier est venu enrichir les collections.

Le parcours proposé est coloré et chronologique, chaque couleur des murs de salles étant associée à une période. Ainsi, le bleu de la salle XVIe et XVIIe siècles témoigne de la présence dominante de cette couleur dans les œuvres de cette époque. Un jaune lumineux recouvre la salle XVIIe siècle en référence aux ors des architectures intérieures classiques et baroques. Le vert en référence au vert Empire soutient les œuvres du XIXe siècle. Les salles XIXe et XXe siècles s'éclaircissent pour tendre vers le blanc qui domine encore les muséographies de ces derniers siècles. C’est donc un gris clair qui a été utilisé pour les salles consacrées à ces périodes.

Intéressante collection de peintures. Accrochage et éclairage désuets.

Dans le hall d’entrée

Marguerite de Lavergne : Primavere (1876)

Dans le cloître

Musée lapidaire et archéologique

Auguste Clésinger : Andromède -1869). Marbre

Jacques-Léonard Maillet : Jeune Chasseur (1863). Bronze

 

1-Salle bleue 

Ec. vénitienne (17e) : Vénus et Adonis.

Ec. italienne (16e) : Le baptême du Christ

Luca Giordano(1626-1705) : St Paul sur le chemin de Damas. Très mouvementé.

Scipione Compagno (1624-80) : La Décapitation de St Janvier à Naples

Cavaliere Giuseppe Recco(1634-95) : Marchand de poissons.

J.-Baptiste Martin, dit Martin des Batailles (1659-1735) : Siège de Namur, juin 1692 (1693)

Ec. flamande (17e) : Fruits retenus par un ruban bleu

Paul Dorival () : Corbeille d’abricots et de fruits variés

Ec. Française (17e) : Le Christ portant un globe

Atel. de Luis Morales (1509-86) : St Jacques et St Jean l'Evangéliste

Atel. de Luis Morales : St Jean-Baptiste et St Paul.

Ec. de Fontainebleau (16e) : Une Fête de divinités marines

Attr. à Peter Huys (16e) : Extraction de la pierre de folie.

Entour. de Clouet (16e) : Portrait de Pierre de Bourdeilles, abbé de Brantôme

Ec. florentine, suite de Bronzino (16e) : Portrait d’un homme en cuirasse

 

2-Salle jaune

Jan Davidsz de Heem(1606-84) : Fruits,vaisselle et crustacés sur une table.

Jan Davidsz de Heem : Fruits, vaisselle et Homard

Bernard de Briat : Intérieur d’une fruitière

Jan Fyt (1609-61) : Le Faucon chaperonné.

Peter Nason(1612-90) : Portrait d’un jeune homme au costume de Théâtre.

 


Jan Abraham Beerstraten
(1622-66) : Vue d’un village, sous la neige.


Abraham Bloemaert
(1564-1651) : Paysage


André Lucatelli
 : Amusements champêtres

Attr. à Sebastiano Ricci (1659-1734) : LesNoces de Cana.

Ec. flamande (17e) : Nain sculpteur

Isaac Denies : Fleurs

J.-Baptiste Joseph de Bay : Buste de Montesquieu

Nicolas Lépicié : La Dévideuse

Attr. à Longhi : La Toilette du matin

Adrien Manglard(1695-1760) : Fin d’une Tempête.

Hubert Robert () : Le vieux pont sur le torrent.

Charles-Joseph Natoire (1700-77) : Danaé.

Antoine Pierre Patel : Paysage avec des ruines romaines

J-Baptiste Oudry () : Chien épagneul arrêtant deux perdrix.

D’après Anne-Baptiste Nivelon : Portrait du Maréchal de Belle-Isle

François Bailleul(18e) : Portrait de Fénelon, archevêque de Cambrai.

Ec. française (18e) : Portrait d’une femme en costume de théâtre

Ec. française (18e) : Surtout de table et vaisselle sur une table de pierre

Pierre-Henri de Valenciennes(1750-1819) : L'Orage.

Pierre Subleyras : Martyre de St Adrien, officier de l’armée romaine, martyrisé en 290

Amand Gautier (1825-94) : Portrait  de Monseigneur Machéco de Prémaux, évêque de Périgueux en 1745

Charles-Antoine Coypel (1694-1752) : Vierge à l'enfant.(1740)

Frans II Francken (1581-1642) : Allégorie de l’occasion (opportunité) (1628)

Frans II Francken: Le Roi Salomon rendant grâce au dieu Moloch à la demande de ses 100 femmes.

Attr. à Jan Van Huysum (1682-1749) : Vase de fleurs

Ec. flamande (18e) : Arc de triomphe et ruines antiques au bord de la mer

Sébastien Francken(1573-1647) : Combat pendant un festin.

Jurian van Streeck : Nature morte avec pêche, citron et raisins

Frans Wouters (1612-59) : Le Triomphe de Silène

 

3-Salle verte

Charles-Emile de Tournemine(1812-72) : Caravane passant un gué au soleil couchant.

Charles Emile Labbé : Le Kief ou le Repos du vendredi

François Michel Pascal : Moine en prière. Marbre


Arthur Waagen
 : Chasseur Kabyle (1886).  Bronze

Louis Augustin Moreau : Gloire à la Musique. Laiton

D’après Jean Bologne : Mercure sortant de la bouche de Zéphir

D’après l’antique : Vénus accroupie. Marbre

Alexandre Falguière (1831-1900) : Buste de la générale Daumesnil(1879)

Jeanne de Montégut : Au bain de mer  (1883). Terre cuite

Carl Sohn
 : Mme Alfred Magne (1862)

Henry Scheffer(1798-1862) : Vierge à l'enfant.

Ec. de David (19e) :  Mars désarmé par les Grâces.

William Adolphe Bouguereau(1825-1905) : Une âme transportée au ciel (1878). Portée par deux anges.

Alexandre Auguste Hirsch(1833-1912) : Calliope enseigne la musique au jeune Orphée (son fils). Néoclassique.

Jules Cogniet : Vue des maisons dites des Consuls à Périgueux(1833)

Adrien Dauzats (1804-68) : Vue de Tolède.

Paul Camille Guigou (1834-71) : Environs de Marseille (1866)

Paul Camille Guigou : Hameau de la Nerthe à Marseille (1868)

Adolphe Appian(1818-98) : La Route de Grolée (Ain) (1864)

Nicolas Didier Broguet : Le Champ de bataille de Rivoli

Jacques-Raymond Brascassat(1804-67) : Bétail au pâturage.

 

4-Salle gris clair

Un mur entièrement recouvert de petits paysages 19e

Jean Chaintrier : Fusion

Conrad Kickert : Table d’écrivain

J.-Gabriel Domergue(1889-1962) : Portrait de Mme Jenny, couturière originaire de Périgueux.

François Flameng : Le caricaturiste Siem (né à Périgueux) sur l’hippodrome d’Ascot

Léon Pierre Félix : Autoportrait (1927)

Léon Pierre Félix : La Leçon de crochet (en haut à gauche)

Paul Leroy : Réunion de famille un jour d’été à Saint-Léon-sur-Vézère

Paul Lunaud : Plumeuses de canards

Ec. française 19e : Portrait d’Adhémar d’Abzac de la Douze, abbé de N-D des Dombes

Jeanne Poupelet (1874-1932) : Enterrement d’un enfant en Périgord. Terre cuite

Auguste Rodin : Le Lion. Bronze

Sculptures de Gilbert Privat (1892-1969) : MaternitéVénus aux oiseaux. Plâtres

Importante donation ÉtienneHajdu (1907-96) (2 salles) : nombreux plâtres originaux - bronzes - marbres

 

Dans l’escalier

J.L. Daniel : Le Vieux Périgueux (à gauche)

Bertoletti : Après-midi nuageux(à droite)

Ernest Eugène Chrétien(1840-1901) : Maudit ! ou La Malédiction de Caïn. Beau marbre.

 

Collection d’art africain

Collection d’objets préhistoriques

 

Œuvres vues lors de précédentes visites :

Joseph Robert-Fleury () : Les derniers moments de Montalone

Léon Bonnat () : Portrait du Dr J.J. Peyrot

Louis Guesnet (1843-1907) : Roland à Roncevaux (Salon de 1873). Grande composition. Roland, à cheval, entouré de "musulmans" sonne du cor. Au premier plan, 3 arabes de 3/4 dos, torses nus.

Salomon Rombouts (mort vers 1702) : Paysage au château.

Bartholomeus Brembergh (1620-60) : Paysage aux ruines.

Francesco del Cairo(1598-1674) : Ste Catherine de Sienne.

Jacques Courtois, dit Le Bourguignon (1621-76) :Combat de cavalerie - Bataille à l'époque romaine.

Johann Morgenstern(1738-1819) : Intérieur d'église.

Abraham Hendrick van Beesten() : Fleurs et fruits sur une table.

Alberto Carlieri(1672-1720) : Salomon recevant la reine de Saba.

Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768) :Le Grand canal de Venise et le pont du Rialto.

Louis Vigée () : Portrait de Jean-Nicolas de Boullongne. Pastel

-Officier de l’armée romaine. Pastel

Maurice Marinot – Bernard Lorjou

Othon Friesz (1879-1949) : Honfleur.

Philippe Parrot (1831-94) – Eugène Béringuier (1874-1949) – etc.

Félix-Joseph Barrias (1822-1907) : La Mort de Chopin (Salon de 1885)

  


Musée gallo-romain : Vesunna

architecte : Jean Nouvel 

Maquette de la villa
Villa gallo-romaine et vestiges  romains

Ruine du Temple de Vésone

 

 

 

 

 

 

AURILLAC

$
0
0

 

Musée d’Art et d’Archéologie

(département : Cantal - 15)

Visite du musée d’Aurillac, le vendredi 11 septembre 2020

C’est, par arrêté municipal du 5 février 1853 qu’Hippolyte de Parieu (1790-1876), maire d’Aurillac créa le musée des Peintures, sous la direction du peintre Eloy Chapsal. Les collections présentées dans l’une des salles de l’Hôtel de Ville étaient majoritairement composées de dépôts de l’État et d’œuvres répondant aux critères de l’art officiel au XIXe siècle. Suite au legs d’une trentaine d’œuvres de Joseph Sérieys en 1860, le musée fut transféré en 1865 dans divers bâtiments.

Le conseil municipal, dans sa séance du 30 octobre 1952 donna au musée de Peinture le nom de son fondateur Hippolyte de Parieu.
En 1989, les collections du musée Rames concernant les sciences de la Terre partirent au château Saint-Étienne et celles d’archéologie et d’ethnographie furent rattachées au Musée Hippolyte de Parieu, transféré dans l’ancien couvent de la Visitation au jardin des Carmes.
C’est en 1992 que le musée Hippolyte de Parieu vit ses collections installées dans ce bâtiment rénové, et il devint alors le Musée d’art et d’archéologie, labellisé Musée de France.

Installé dans un ancien couvent de Visitandines (XVIIe siècle), le musée fait partie du Centre Pierre Mendès France depuis 1992. On peut y découvrir une belle collection de parapluies (industrie locale) et d'ombrelles, la reconstitution d'un intérieur cantalien traditionnel (commentaire visuel et sonore). Département d'archéologie cantalienne Département Beaux-arts : Section peinture, section sculpture et section photographie.

Attention ! Le musée n’ouvre que 3 après-midi par semaine, avec des horaires variés !! Se renseigner avant n’est pas toujours suffisant…

Hall d’entrée

Emile Vernet-Lecomte : Judith et Holopherne. Copie d’après Horace Vernet.

Edouard John Menta : Faïences et parapluie

 

Deuxième étage

Paysages XIXe

J-Hubert Tahan (1777-1843) : Aurillac (1815). Deux grandes toiles

Louis Charlot : La Route de Bornes, temps orageux

Grands formats

Emile Signol (1804-1892) : La Vierge mystique – Virginité, maternité, douleur(1842)

Césarine Davin Mirvault (1773-1844) : La Mort de Malek Adheb (épisode des Croisades) (1810)

Jean Lagrenée(1725-1805) : Fidélité d’un Satrape à Darius (1787)

David Casey (1820-85) : Le Martyre de St Hippolyte (1863). Très grand tableau

William Laparra (1873-1920) :Hécube, épouse de Priam, trouvant le corps de son fils Polydore (mauvaises photos...)

Émile Lévy (1826-90) : Noé maudissant Cham (1854)

Émile André Boisseau (1842-1925) : La Fille de Céluta pleurant son enfant mort(1870). Marbre

Louis Charbonnel (1849-85) : Aspasie entourée des Philosophes à Athènes (1874)

 

Espace Premier Empîre
Ec. française
 (19e) : Portrait du chef de bataillon Alexis Delzons(c. 1800)

Ec. française (19e) : Le cheval Cantal, de Napoléon 1er. Réplique du tableau de Géricault (Rouen)

Antoine-Denis Chaudet : Buste de Napoléon (1806). Marbre

Jean-François Garneray (1755-1837) : Portrait du consul Roger Ducos (1840). Troisième consul de Napoléon Bonaparte

CharlesVerhulst : Portrait du général Milhaut (1808)

 

Jeanne Philiberte Ledoux (1767-1840) : Portrait de Jeune Fille (fin 18e) (à gauche)

François Latil (1796-1890) : La Géographie (1822) (à droite)

Jacopo Amigoni (1682-1752) : Enfants jouant avec un Chat

Attr. à Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) : Scène de Chasse (début 18e)

Francesco de Mura (1696-1782) : Scène de Danse

Joseph Vernet (1714-89) : Scène de Tempête

Ec. hollandaise (17e) : Paysage de ruines avec personnages

Att. à Jean-Marc Nattier (1685-1766) : Portrait allégorique d’Henriette de Bourbon, en Hébé (à gauche)

Mariane Loir (1715-67) : Portrait de Mme de Seyne en « Source » (à droite)

Charles Maniglier () : La Fortune (1876). Bronze

 

Ec. de Willem van de Velde (1633-1707) : Marine (17e)

Attr. à Jean-Baptiste  Blin de Fontenay (1653-1715) : Corbeille de fleurs (fin 17e)

Theude Grönland (1817-78) : Fleurs et fruits (1845)

Michel Gourdet (1787-1860) : L’Intendant (1844). Scène d’intérieur


Eugène Oudine
 : Psyché endormie. Marbre

Ernest Hillmacher (1815-87) : Cornelia, mère des Gracques (Rome – 1840)

 

Art religieux

Attr. à Rutilio Manetti (1571-1639) : Portrait de St Philippe Beniti (17e)


Ec. napolitaine
(17e) : Attribué à Giovanni Serodine (1600-30) : L’Ange du Seigneur apparaissant à St Pierre, St Pierre délivré de prison

Giovanni Battista Vanni (1600-80) : La Vierge, l’enfant Jésus et St Sébastien

Cesare Gennari (1637-88) : La Vierge et l’Enfant Jésus

Atel. de Guy François (1580-1650) : Adoration des Bergers

Ec. française (17e) : Mort de St François-Xavier

Ecce Homo (17e). Bois polychrome

 

Portraits 17e-18e

Ec. française : Portrait de Raymond de Cabanes–Comblat (1631)

-Portrait de Françoise de Cabannes-Comblat

Ec. Française (18e) : Portrait d’Antoine Raymond de Lacarrière

Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Portrait d’Anne Jules de Noailles (1698)

 

XIXe siècle

Eloy Chapsal (1811-52) : Le Pèlerin de St Jacques

Charles Théodore Perron (1862-1934) : Espièglerie (1898). Marbre

Louis Charbonnel : Portrait de la grand-mère de l’artiste (1877) (à gauche)

Edouard Marty (1851-1913) : Le Mendiant (à droite)

Paul Nanteuil (1837-1901) : Jeune Pifferaro (1869)

 

Pierre-Henri de Valenciennes : Le Monte Cavo (1783). Paysage des environs de Rome, soleil couchant

Albert Lebourg (1849-1920) : Effet du matin à Clermont-Ferrand (1884)

J-Charles Joseph Rémond : Paysage (1860)

Louis Hersent : Portrait du Dr Civiale (1850)

Thomas Couture (1815-78) : Portrait du peintre Eloy Chapsal (1834)

Eloy Chapsal : Portrait d’une élégante (1834)

Henri Schlesinger : La Romance (1846)

Jules Lecomte du Nouÿ : Ophélie

Evremond de Bérard (1825- ?) : La Chasse du Rajah (1851)

Alexandre Cabanel () : Portrait de Mme de C. (1858)

Alexandre Caminade (1789-1863) : La Liseuse (1852)

-Jeune Fille avec son Serin (1853)

-Jeune fille d’Albano

Louis Watelet : Paysage (1844)

Edouard Hostein : Paysage (1847)

 

XXe siècle

Henri Rachou : L’enfant du Pêcheur (1905)

Henri Lebasque (1865-1937) : L’Ombrelle jaune (1925)

Jean Fernand Trochain (1879-1969) : Matinée de printemps - La Seine à Courbevoie (1911)

William Laparra (1878-1920) : Soleil couchant, Impression d’Espagne(1906)

Famille au repos à Etretat (1906)

-Le Raccommodeur de parapluies

Paul Landowski : Bûcheron des Abruzzes (1905). Bronze

Edouard Marty : Portrait de Paul L. en costume d’escrimeur

Bernard Boutet de Monvel (1884-1949) : New York(1926)

André Beaudin (1895-1979) : Les Fleurs d’eau (1961)

Geneviève Asse (née en 1923) : Ouverture Lumière

Raoul Ubac (1910-85) : Marée basse

Camille Claudel : Buste de Rodin (1888). Bronze

Auguste Rodin : Buste de Victor Hugo (1897).Plâtre

Gorm Hansen (1886-1983) : Le Fervent du tabac (1965). Autoportrait

 

Au premier étage

Collection archéologique

Collection de 700 photos :

-Batho – Faucon – Fontana – Saudek – Catany – Callahan – Freund – Drahos – Fleisher

 

 

BRIVE-la-Gaillarde

$
0
0

Musée d’art et d’histoire - Musée Labenche

(Département : Corrèze – 19)

 Visite du musée de Brive, le jeudi 10 septembre 2020

L'hôtel Labenche a été construit vers 1540 par Jean de Calvimont, seigneur de la Labenche. Il était garde des sceaux et greffier du roi pour le Bas-Limousin. L'hôtel a appartenu successivement aux familles de Calvimont, Dumas, Sabruguet-Damarzid. Louis XIII y résida pendant sa visite à Brive.

L'hôtel a été acheté en 1829 par l'évêque de Tulle pour y installer un petit séminaire vers 1850. Il est ensuite devenu propriété de la ville de Brive-la-Gaillarde en 1906. En 1989, les collections de la ville sont transférées dans l'hôtel Labenche, après la restauration du bâtiment.

 

Tentures et tapisseries– Manufacture royale anglaise de Mortlake (fin 17e)


Ensemble unique en France de dix pièces de tapisseries

Rencontre de Héro et Léandre devant le temple de Cythère

Léandre arrive en nageant à la tour de Héro

Fête de nuit à la lueur des torches  (1640-46). Pièce majeure

Repas de chasse

Chasse au Loup

Mercure et Argus

Mars et Vénus

Mars en armure

La Pêche miraculeuse 

Van Ostade : Paysans dans une taverne

Julien Beneyton : Eleveurs, Bernard et Olivier Brette, et Benjamin Jimenez

Cerrini Giovanni Domenico : Circé

 

Salle des monnaies

Comptant plusieurs milliers de pièces, la collection numismatique du musée Labenche est exposée seulement en partie et couvre une période allant de l’Antiquité jusqu’au 20e siècle.

Ec. de Rubens : L’Ivresse de Bacchus

Salle consacrée à la préhistoire

Salle consacrée à la période gallo-romaine

Salle consacrée à l’art médiéval

-Piéta  (XVe s). Pierre

-La Bernardine (15e)

Galerie des hommes illustres– Histoire de Brive

Ec. francaise (17e) : Portrait d’Antoine de Lestang(1541-1617). Président au parlement de Toulouse (à gauche)

Atel. de Rigaud : Portrait du cardinal Dubois

Sculptures polychromes :

-St Dominique (17-18e) (à gauche)

-Ste Catherine de Sienne (au centre)– St Pierre et St Paul (à droite)

Charles Saurin (19e) : Intérieur d’un monastère (à gauche) – Intérieur d’un couvent

Edme Bouchardon (1698-1762) : Moine. Sanguine (18e)

Attr. à William Hamilton (18e) :« Portrait de Lady Hester Maria Johnston et de son fils Alexander sacrifiant aux Grâces »

On peut lire sur le cartel : « L’Honorable / H.M. JOHNSTON / seule fille de Frances 5ème / LORD NAPIER et SON FILS / l’Honorable Sir / ALEXANDRE JOHNSTON »

J-François Detroy : La Chasse de l’Ours (1735)

Anonyme (18e) : Julie de Lespinasse(1797)

Anonyme (17e) : Paysage aux Bergers d’Arcadie

Giuseppe Cerrachi : Buste du Maréchal Brune

Comolli : Buste de la Maréchale Brune (1809))

J-Jacques Scherrer (1855-1913) : L’Assassinat du maréchal Brune

Dans la vitrine : Souvenirs du Premier Empire - Écritoire de Bonaparte général en chef de l’armée d’Italie (c. 1794 – par Biennais) (à droite)

Mobilier premier Empire - A l'arrière plan, La fête à Compiègne en 1812. Cette tapisserie d’Aubusson a été réalisée d’après un carton de Maurice Orange, peintre d’histoire ; elle représente l’empereurNapoléon 1eret l’impératriceMarie-Louise, à l’apogée de l’Empire, ainsi que les familiers de leur entourage et des personnalités des mondes militaire, religieux et politique de l’époque. Les archives nous révèlent que la transposition tissée sur 12 m² de cette galerie de portraits a nécessité deux ans de travail.  

Anonyme (19e) : Portrait de la Maréchale Brune

Auguste Vinchon (1789-1855) : Portrait de Guillaume Anne-Marie Brune, Maréchal de France

Anonyme (19e) : Portrait du Maréchal Ney (à droite)

Copie réduite du Tableau de J-Louis David : Bonaparte franchissant les Alpes au Grand Saint-Bernard (19e)

Adam Salomon : Buste de Firmin Marbeau. Bronze

Louis Roemaekers : Portrait de Henry Jouvenel. Dessin

Vitrine ; Souvenirs de Henry de Jouvenel

Morera : Guerrier. Bronze

Camille Galand-Dyonnet : André Chadourne, poète, fondateur du journal « Tout Brive »

Alexandre Bertin (fin 19e) : Augustine Rupin et Ernest Rupin

Benjamin Roubaud (1811-47) : Salvator Rosa chez les brigands

Ernest Jules Renoux (20e) : En Été (1903)

Léon Laurent Galand : A la Fenêtre (1907) (à droite)

Eugène Isabey : Marine

Marius Joseph Saïn : Buste du comte Charles de Lasteyrie. Marbre

Félix Ziem : Rue du Caire (à droite)

Kuss (20e) : Bataille atomique ou Bataille héroïque

André Lhote : Femme à la Tour (1948)

Benn : Réflexion devant un Livre (1965)

Charles Despiau : Mme Germaine Campbell-Johnston (1934)

 

Salle d’art médiéval – Éléments décoratifs provenant de l’ancienne église St Sernin de Brive

Évêques (14e-15e)

 

Deuxième étage – Art et tradition populaire

Albert Decamp : Le Tisserand

Léon Galand : Première Communion

Raphaël Gaspéri : Femmes limousines se rendant à la messe - Plateau de Millevaches

Section histoire naturelle

Pierre-Joseph Mousset : La Nuit qui vient (1893)

Gaston Vuillier : La grande cascade à Gimez (Corrèze) (1907)

Collection ornithologique

 

En ville :

Georges Salo : Sisyphe. Pierre

 


MEUDON - Musée Rodin

$
0
0

Musée Rodin de Meudon

(département : Hauts-de-Seine – 92)

 

Allée menant à la villa des Brillants

 Visite du musée Rodin le dimanche 4 octobre 2020

 fin 1893, Auguste Rodin s'installe dans la villa des Brillants, avant de l’acheter en décembre 1895. Jusqu'à la fin de sa vie, il ne cesse d'aménager ce petit domaine en l'agrandissant, en embellissant le parc d'un véritable décor de bassins, de bancs, de pierres, de statues de ses collections, agrandissant au fil des ans la maison principale d'une galerie, d'un atelier pour ses mouleurs et tailleurs de marbre.

Si Rodin qualifiait sa villa de « petit château Louis XIII », Rilke ne la trouvait pas belle ! Rose Beuret, sa compagne de toujours, y régnait en « brave fermière », toujours prête à servir son maître. Avec l’amélioration de leur situation financière, après 1900, Rose put être aidée de Jean, le valet (homme à tout faire), et de Madeleine, la cuisinière. Rose s’occupait aussi d’une véritable ménagerie : les chevaux Moca, Quinola et Rataplan, les chiens Dora et Lulu, deux vaches dont Coquette, des poules et des cygnes, et même une guenon.

En 1900, durant l’Exposition universelle, Rodin avait fait construire, grâce à des mécènes, en face du pont de l’Alma, un pavillon pour une exposition personnelle qui eut un grand succès. L’exposition terminée, en mars 1901, il fit démonter et reconstruire le pavillon de l’Alma à Meudon, presque contre la villa.

Le pavillon de l'Alma, conçu pour durer le temps de l’exposition, dut être démoli en 1931, pour des raisons de sécurité. Il fut remplacé par le bâtiment actuel, édifié juste derrière la façade du château d'Issy-les-Moulineaux reconstruite dans le jardin.

1-Villa des Brillants

Salle à manger. Sur le mur du fond, un grand tableau de Falguière (à gauche)

Ancien atelier avec le lit à baldaquin du sculpteur

 

2-Salle des plâtres

La salle des plâtres a été construite derrière des éléments de la façade du château d’Issy. Devant le bâtiment, le tombeau de Rodin et de sa femme (Rose Beuret) est surmonté du « Penseur ».

Intérieur de la salle des plâtres

L’Homme qui marche (1897 - à droite)

L’Homme qui marche sur une colonne (1900 – à l’arrière-plan)

Saint-Jean-Baptiste (1800 – au centre)

L’Age d’airain (1877 - plâtre) et le bronze (musée d'Orsay)

Monument à Victor Hugo (1898). Plusieurs versions

Monument à Pierre Puvis de Chavannes  (1899-1903)

Cariatide à l’Urne

L’Éternelle idole (1899)

« La Défense de Paris » ou « L’Appel aux armes » (1917-19 - plâtre)

Projet de monument allégorique représentant « La Défense de Paris » en 1870, destiné au rond-point de Courbevoie. La Défense représente un soldat blessé, nu. Un génie ailé le soutient, furieux, les bras tendus à l’horizontale et les poings fermés. Mais le groupe de Rodin fut refusé dès le premier tour, au profit du sculpteur Barrias, plus classique et équilibré. Il dur paraître trop violent. Le groupe fut agrandi au double en 1912, avant d’être repris et de nouveau agrandi, entre 1917 et 1919, pour un comité hollandais qui l’offrit alors comme monument commémoratif à la ville de Verdun.

Muse Whistler drapée (1914-18)

Les Bourgeois de Calais (plâtre) et le bronze (musée Rodin à Paris)

Jean d’Arc, nu monumental (1886)

Pierre de Wissant vêtu (1886)

Apollon vainqueur du serpent Python (1894-1900)

Monument à Claude Lorrain, nu et vêtu (1891 - plâtres)

Monument à Claude Lorrain. Bronze 

Monument à Jules Bastien-Lepage (1897 - plâtre)

Monument à Jules Bastien-Lepage. Bronze à Damvilliers

Monument à Honoré de Balzac. Premières versions

Monument à Balzac. Version définitive en plâtre et bronze

La Méditation ou Voix intérieure (1896)

Le Baiser

Porte de l'Enfer (1880-1917 - plâtre)- et bronze au musée Rodin à Paris

Nombreuses œuvres de petits formats dans des vitrines

 

3-Atelier des antiques

Rodin, collectionneur compulsif. Au début des années 1890, Auguste Rodin commença à collectionner des antiques provenant d’Égypte, de Grèce ou de Rome puis de l'Extrême-Orient. Fragments de Vénus, vases grecs ou figurines égyptiennes envahissaient ses espaces de travail et de vie. Sa célébrité grandissant, de nombreuses commandes lui permirent d'acquérir plus de 6 000 œuvres entre 1893 et 1917.

Vue sur le Val Fleury depuis les jardins

 

MEUDON - M. d'Art et Histoire

$
0
0

Musée d’art et d’histoire

(département : Hauts-de-Seine – 92)

 Visite du musée de Meudon le dimanche 4 octobre 2020

Le musée est installé dans la plus ancienne maison de Meudon. Ambroise Paré, le chirurgien des rois Charles IX et Henri III, l’acheta en 1550. Au milieu du XVIIe siècle, la demeure est agrandie et reçoit un magnifique décor. En 1676, Armande Béjart, veuve de Molière, achète la propriété pour en faire sa maison de campagne. En 1891, la maison est classée au titre des Monuments historiques. En 1941, elle est achetée par la ville de Meudon, qui inaugure un musée d’histoire locale en 1943. En 1973, le musée devient municipal.

En 2006, la famille Grellety-Bosviel fait don à la ville d’une collection de de peintures représentatives de l’histoire du paysage français, depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux années 1950.

Dans les années 1960, la veuve de Jean Arpoffre diverses œuvres au musée.

En 1984, François Stahly fait don de sculptures. En 1984, la fondation de France cède des sculptures figuratives de d’Hélène Guastalla. D’autres dons de collectionneurs enrichissent les collections.

Le jardin du musée est aussi un lieu d’exposition de sculptures anciennes et contemporaines.

Premier étage

Salle des sculptures

En 1995, Eva Chevalier, veuve du critique d’art Denys Chevalier, dépose plus de 130 sculptures. Le musée conserve aussi le fonds d’atelier du sculpteur hongrois Andràs Beck.

Alicia Penalba : Oiseau lunaire (1959). Bronze

Tetsuo Harada (né en 1949) : Evasion n° 2 (1975). Marbre blanc et acajou

Hélène Guastalla (1903-83) : L’Age ingrat. Bronze (en haut, à gauche)

Hélène Guastalla : Bon début (en haut, à droite)

Etienne-Martin (1913-95) : Nuit d’Oppède (1977). Bronze

Fumio Otani : Soclon B (1972). Bois

Philippe Hiquily – Sergio Storel – Francesco Marino di Teana (1920-2012) - etc.


Ladislas Kijno (1921-2012) : Stèle à Van – Hommage aux martyrs du Vietnam (1967)

Dietrich Mohr : Ouverture de midi (1985)

César Baldaccini, dit César (1921-98) : Plaque Chevalier (1967). Bronze

Emile Gilioli (1911-77) : Développementarchitectural du cercle (1970). Acier

François Stahly (1911-2006) : Relief au marteau (1952). Bronze

José Subirà-Puig (1925-2015) : Torse noir (1993). Bois

Sébastien Tamari : La Jeune fille. Bois

Philippe Scrive (né en 1927) : Bouclier (1982). Bois

De nombreuses œuvres de petits formats dans les vitrines.

András Beck (1911-85) : Incommunicabilité ou Dialogue de sourds(1978). Bronze

András Beck : J’ai aimé un cheval (1967-76). Bronze

Et d’autres œuvres de petits formats.

François et Claude Stahly : L’Hiver (1969). Tapisserie


Parvine Curie
(née en 1936) : Le Voyageur (1981). Bronze (à droite)

Parvine Curie (née en 1936) : Banyan-claustra (1982). Bois (à gauche)

Parvine Curie : Mère Poblet. Bronze

Parvine Curie : Grande Porte (1979). Bois

 

René Laubiès (1924-2006) : Signes (1952)

Olivier Debré (1920-99) : Esquisse pour la mairie de Boulogne-Billancourt

Gustave Singier (1909-84) : Nuit de Soleil (1950)

Gustave Singier : La Ville ensablée (1951)

 

Grande salle

Alfred Manessier (1911-93) : Printanier (1956) (à gauche)

René Collamarini (1904-83) : Fantaisie (1974). Bois (au centre)

Jean Le Moal : L’Oiseleur (1938) (à droite)

Jean Bertholle : Paysage de Lumière (1963)

Karl-Jean Longuet : Orphée (1952). Bronze

François Stahly : Porte (1957-60)

François Stahly : Ville imaginaire (1966). Bronze

Pierre Tal Coat : Suspendu !

Etienne Hajdu : Le Bourgeon

François Stahly : Étoile de mer (1959-60). Bois

Une peinture de Roger Bissière (à droite de la photo)

François Stahly : Stèle (1980)

Serge Poliakoff : Orographie castillane (1960) (à gauche)

Emile Gilioli : La Sphère (1947). Bronze (à droite)

Antoine Poncet () : La Mesure lumineuse (1959). Bronze

András Beck : Lueur (1962). Bronze(au centre)

 

Juana Muller : Le Totem (1950). Bronze

Jean Le Moal : Cérès (1938). Fresque

Jean Arp (1886-1966) : Composition (1964). Gravure

Sophie Taeuber-Arp : 4 plans irréguliers et éléments courbes (1939). Gouache(à gauche)

Jean Arp : Amphore de Muse (1969). Plâtre (au centre)

Zao Wou Ki : Le Soleil dans la Vallée de l’Arve (1951) (à droite)

Zao Wou Ki : Sans titre (1959)

Jean Arp : Porte d’Oiseaux. Tapisserie

 

Salon XVIIIe

Attr. à Nicolas Baullery : L’Abjuration d’Henri IV en la basilique Saint-Denis, le 25 juillet 1593 (c. 1560-1630)

L’oeuvre, unique représentation peinte de cet évènement historique, a probablement été exécutée pour la famille de Guise, propriétaire du château de Meudon

Tapisserie d’après un carton de Charles Antoine Coypel(1694-1752) : L’Evanouissement d’Armide (c. 1737). Manufacture des Gobelins

Cette tapisserie avait été placée dans l’antichambre de Madame Adélaïde, fille de Louis XV, au château de Bellevue.

Anonyme franco-flamand (17e) : Crucifixion

 

Anonyme d’après Corrège (17e) ; Le Mariage mystique de Ste Catherine d’Alexandrie

Anonyme d’après Nicolas Poussin (17e) : L’Adoration des Bergers

 

Salles consacrées à l’histoire de Meudon

Attr. à Pierre-Denis Martin (1663-1742) : Louis XIV recevant les condoléances du nonce et des ambassadeurs suite à la mort du Grand Dauphin, le lundi 27 avril 1711, dans la chambre du roi au château de Versailles (c. 1711-12)

Ec. française (17e) : Portrait de Louis de France, fils de Louis XIV, appelé le Grand dauphin


Maquette du domaine royal de Meudon en 1710, au temps du Grand Dauphin

Vues actuelles

Maquette de la grotte de Meudon vers1690

De la Chaize : St Martin (17e). Bois polychrome

 

Antoine Bourdelle : Monument à Rodin. Bronze (à droite)

Claude Emile Schuffenecker : Le dernier Paysan de Meudon (1884)

Louis Tauzin  (1842-1915) : Blanchisseuses au Bas-Meudon (c. 1890

Prosper Galerne : La Seine au Bas-Meudon

Auguste Rodin : La France (1904). Bronze

Claude Emile Schuffenecker : Le Chariot de foin à Meudon

 

Alexandre-Hyacinthe Dunouy (1757-1841) : Le Pont de Sèvres et l’île Seguin (c. 1821)

Ernest Meissonnier (1815-91) : Portrait de Pierre Jules Hetzel (1883)

 

La peinture française de paysages

Jacques Raymond Brascassat :

Alexandre-Gabriel Decamps (1803-60) : Moïse devant le Buisson ardent. Paysage biblique (1842)

Georges Michel (1763-1843) : L’Orage (c. 1835)


Paul Huet
 : les 2 paysages à gauche

Antoine-Louis Barye (1795-1875) - Narcisse Díaz de la Peña (au centre)

Gustave Doré (à droite)

Eugène Boudin : Le Port de Camaret (1877)

Paul Guigou (1834-71) : Paysage méditerranéen (1857)

Alexandre Calame (1810-64) : Vue d’un lac de montagne en Savoie(1858)

Stanislas Lépine (1835-92) : Bords de Seine en aval de Paris (1878)

Albert Lebourg (1849-1928) : Le Port de La Rochelle (c. 1900)

Alfred Sisley (1839-1899) : Le Chemin des petits près à By (1880)

Armand Guillaumin (1841-1927) : Le Pont Charraud – Bords de la Creuse(c. 1905)

Henri Le Sidaner (1862-1939) : Pêcheurs en bords de Seine (c. 1892-93)

Antoine Bourdelle : Grande Bacchante aux raisins. Bronze

 

Henry Moret (1856-1913) : Brumes du matin sur les côtes de Bretagne(1901)

Paul Sérusier (1864-1927) : Le Huelgoat (Finistère) (1891-94)

Charles Victor Guilloux (1866-1949) : Le Sentier (1895)

Albert Marquet (1875-1947) : L’église des Sables d’Olonne vue des quais du port de la Chaume (1921)

Albert Marquet : L’île aux Cygnes (1919)

André Lhote (1885-1962) : Paysage de la Drome (1935-40)

Henri Charles Manguin (1874-1949) : Tain L’Herrmitage, vallée du Rhône (1943)

Charles Lapicque (1898-1988) : Le pont de Frynaudour (1957)


Antoine Bourdelle
(1861-1929) : Jour d’Automne (1940)

 

Dans les jardins en terrasses

De nombreuses œuvres de sculpteurs modernes et contemporains

Au premier plan à droite, un marbre d’Hélène Guastalla

Léon-Ernest Drivier (1878-1951) : Idylle

 

 

 

 

COSNE-COURS-sur-Loire

$
0
0

Musée de la Loire

(Département : Nièvre – 58)

Visite du musée de la Loire  le samedi 10 octobre 2020

A lafin des années 1980, la Ville décide de réhabiliter une partie de l’ancien couvent des Augustins pour y installer le musée. Une partie des bâtiments est alors inscrite au titre des Monuments historiques en 1977, tandis que sa cheminéemonumentaleest classée depuis 1957 au titre des Objets d’art mobiliers. Le musée ouvre ses portes en 1991et accueille depuis  les visiteurs autour de deux collections permanentes.

D'une part, une collection « Loire », permettant une approche ethnographique du fleuve à partir de peintures de paysages, faïences, maquettes de bateaux et objets du quotidien.

D'autre part, une collection « Beaux-Arts », dédiée à l'Ecole de Paris. En effet, en 1970, un événement inattendu bouleverse l’identité du musée. Émile Loiseau (violoniste dans l’orchestre de l’opéra Garnier), amateur d'art éclairé, a légué au musée de Cosne, sa très belle collection de peintures modernes. Ce legs composé d’une trentaine d’artistes, soit plus de soixante œuvres, comprend notamment des œuvres de Maurice de Vlaminck, Henri Manguin, Maurice Utrillo, Pinchus Krémègne, Henri Epstein, Raoul Dufy et Marc Chagall.

Rez-de-chaussée - Musée de la Loire

Eugène Messemin (1880-1944) : « Triptyque »

-Dragage de sable en LoireDragueur de sable en Loire (1924) - Bords de Loire

Dragueur de sable en Loire et Bords de Loire

Dans la vitrine : Faïences de Nevers

J-Claude Barat (1786-1855) : L’arrivée de Ver-Vert chez les Visitandines de Saintes (début 20e)

Deux statuettes représentant :St Nicolas, patron des Mariniers (18e) (à droite)

Cheminée classée 

Anonyme (début 19e) : Paysage avec gabare et pêcheurs

André Deslignières (1880-1968) : Nevers, le port de Médine (milieu 20e)

Maquette du pont-canal du Guétin

Anonyme : Paysage de Loire animé, devant une taverne (début 19e)

Claude Rameau (1876-1955) : Les Roches, Tracy-sur-Loire (20e)

Rex Barrat (1914-74) : La Plage à Pouilly-sur-Loire (1950)

J-Camille Cipra (1893-1952) : Paysage de Loire (1930)

Ensemble de lavis, aquarelles, gravures sur le thème de la Loire

-Louis Joseph Soulas, etc.


Premier étage - Collection « Beaux-Arts »

Henri-Joseph Harpignies (1819-1916) : Lever de Lune, Étang de Grand-Rue (1884)

Henri-Joseph Harpignies : Paysage, prairie à Hérisson (1889)

Léon Raffin (1906-96) : Bords de Seine

Jules Emile Zingg (1882-1942) : Automne en Auvergne. Aquarelle

Jules Emile Zingg : Marine à La Clarté (1918)

Henri Epstein (1892-1944 – mort déporté à Auschwitz) : Village corse (1925)

Pinchus Krémègne (1890-1981) : Vue de Céret (1920)

J-Emile Zingg : L’Hiver – vallée de l’Allan

Maurice Le Couëzec (1881-1940) : Marins et Prostituées (1924). Crayon et aquarelle

Maurice de Vlaminck (1876-1958) : Village au bord de la Seine (1912-14)

Maurice de Vlaminck : Nature morte. Aquarelle


Henri Epstein
 : Nature morte aux figues (début 20e)

Jean Burkhalter (1895-1982) : Le Quatuor (début 20e)

Maurice Le Couëzec : Le Café La Villette (1922). Crayon et aquarelle

Samuel Granovsky (1882-1942 – mort déporté à Auschwitz) : Nu accroupi (1920). Pastel

Maurice Le Couëzec : L’Homme de Landivisiau (1924). Crayon et aquarelle

J-Emile Zingg : Élégantes à la plage (1932)

Marc Chagall (1887-1985) : Le Café (1910). Crayon et gouache

Ferdinand Raffin : David devant Saül (1923). Gouache

Serge Soudeikine (1882-1946) : Projet de décors et costumes (1920)

Serge Soudeikine : Affiche pour le Théâtre de la Chauve-souris (c. 1920)

Maurice Utrillo (1883-1955) : Le Moulin de la Galette. Gouache

Maurice Utrillo : L’Église Sainte-Marie d’Eaubonne

André Utter (1886-1948) : Portrait de femme de profil. Pastel

Raoul Dufy (1877-1953) : Vue d’une fenêtre ouverte (1910)

 

Petite section archéologique

 

 

 

 

 

 

 

COLOMBES

$
0
0

Musée municipal d’art et d’histoire

(département : Les Hauts-de-Seine – 92)

Visite du musée de Colombes le dimanche 18 octobre 2020

Maquette du bâtiment

Rez-de-chaussée - Grande salle de peintures

Mur 1

Théodore Ribot
 (1839-1916) : La Tireuse de cartes (1889)

D’après Pierre-Paul Prud’hon : Crucifixion (1870)

Paul-Michel Dupuy : Bateliers au pont Henri IV (1904)

 

Mur 2

Théodore Ribot
 : Autoportrait (1890)

Attr. à Hendrick van Balen (17e) : Le Triomphe de David

Georges Lattès : Paysage de rivière avec péniche (1940)

Attr. à Théodore van Thulden (1606-76) : La Rencontre de Jacob et Esaü

 

Mur 3

Paulin Bertrand (1852-1940) : Arbres en fleurs

Gustave Bienvêtu (1850-1916) : La vieille commode fleurie (1909) (en haut à droite)

Gustave Bienvêtu :  Composition florale (en haut à gauche)

 

Mur 4

Victorine Meurent (née à Colombes, 1844-1927) : Le Jour des Rameaux (1885). Victorine Meurent a été le modèle de d’Édouard Manet pour « Olympia »

Victorine Meurent : Le Briquet (1896)

Louis Boullogne le jeune (1654-1733) : Ordination de St Augustin

Léon Fagel (1851-1913) : Grand Prix de Rome 1879 - Buste de Jean-Joseph Henrotte(1882)

Vitrail provenant d'une église de Colombes et vestiges archéologiques

Au premier étage – salle consacrée à l’histoire de la commune de Colombes

L’arrivée de la modernité et le développement des industries innovantes est marqué à Colombes par les parfumeurs avec Guerlain, Sauzé, Kerkoff ; l’aéronautique avec Gnôme et Rhône, Amiot ; l’automobile de Facel-Véga et d’Hispano-Suiza ; la téléphonie d’Ericsson. Fleuron de l’histoire de la ville, le stade Yves du Manoir, lieu mythique de la 8e Olympiade (1924), et des plus grandes rencontres sportives jusque dans les années 1970, est agréablement évoqué.

J-Louis Tirpenne : Petit château à Colombes (1866)

Léon Fagel : Buste de J-Joseph Henrotte (Rome 1882). Marbre

Marie-Jeanne Louise Chaumet-Sousselier : Portrait de Gustave Bienvêtu

Gustave Bienvêtu : Pour la fête de ce soir (1878)

Georges Paul Bodin : Buste de Gustave Bienvêtu (1914). Plâtre

Gustave Bienvêtu : Roses et Pavots (1878).

Gustave Bienvêtu : Anémones et plusieurs dessins de fleurs

 

Exposition Biennale du verre  de Colombes 2020

Julie Legrand : Transsubstantiation

Julie Legrand : Mandorle

Julie Legrand : Atomisation

Pauline Bétin

Gérald Vatrin : Bolini – Vue du ciel – Bassi

Vincent Breed : « Gourmandises »

Charlotte Charbonnel – Sandrine Isambert – Arnaux VasseuxLaurence Brabant -  etc.

 

 

COURBEVOIE - M.Roybet Fould

$
0
0

 

Musée Roybet Fould

(département : Les Hauts-de-Seine – 92)

Visite du musée Roybet le dimanche 18 octobre 2020

Le musée Roybet Fould (Pavillon de la Suède et de la Norvège) et le Pavillon des Indes anglaises sont deux anciennes villas-ateliers construites à partir d’architectures de l’Exposition universelle de Paris de 1878, remontées dans le parc de Bécon vers 1885.

Le pavillon de la Suède et de la Norvège a été acquis par le prince roumain Georges Stirbey au moment du démontage de l’exposition (1879) pour agrémenter le domaine de Bécon. Le prince en fit don à Consuelo Fould (1862-1827), sa fille adoptive, qui commanda à un architecte parisien une extension pour y installer son atelier de peinture. Elle lèguera le lieu à la ville de Courbevoie, en 1927, sous réserve qu’il devienne un musée consacré à son maître et ami, le peintre Ferdinand Roybet (1840-1920).

Le musée Roybet Fould ouvre ses portes en 1951. Au fil du temps, il présente des artistes qui vécurent à Courbevoie : Jean-Baptiste Carpeaux, Léon Comerre, Victor Ségoffin, Adolphe Lalire, Auguste Durst, Ary Scheffer, etc.

Salle 1

Ferdinand Roybet (1840-1920) : Autoportrait à la palette (1900)

Giulio Bergonzoli (1822-68) : L’Amour des Anges (1865). Marbre

Wilhelmine Joséphine Simonin, dite Valérie Simonin dite Gustave Haller (1836-1919 – épouse du prince Stirbey) : Buste du prince Gorges Stirbey. Marbre

Diplomate roumain, le prince Georges B. Stirbey(1832-1925) grandit à Paris où il fait ses études. S’il participe à la construction d’un Etat roumain, il est écarté du pouvoir et contraint à l’exil. Il se retire en France. Dès 1869, il fait l’acquisition des terrains de l’ancien domaine de Bécon avec son amie, Valérie Simonin, épouse séparée de Gustave Fould. Avec elle, il aménage le parc.

Grand collectionneur de peintures et de sculptures, le prince fait l’acquisition, en 1874, d’un marbre de J-B Carpeaux, « L’Amour blessé » lors de sa présentation au Salon, à Paris. Cet achat marque le point de départ d’une relation amicale avec le sculpteur dont le réseau est également celui de Valérie Simonin (connue sous le pseudonyme de Gustave Haller), ancienne comédienne, sculpteur et écrivain. En février 1875, J-B Carpeaux occupe la villa Stirbey à Nice, avant de rejoindre, à la fin du mois de juin, la villa préparée pour lui à Courbevoie, à proximité du château. Il y décède le 12 octobre 1875.

J-Baptiste Carpeaux (1827-75) : L’Amour blessé (1874). Terre cuite

J-Baptiste Chatigny (1834-86) : Ascanio, ciseleur florentin du 16es. (1865) 

Frrdinand Roybet : Le Duo (1867)

Ferdinand Roybet : Main chaude (1896). Au centre de la composition, on découvre Juana Romani (jeune maîtresse du peintre) qui pose en servante égrillarde ; elle lève la main sur une servante au physique généreux qui n'est autre que sa mère, Ana Maria Manuela.

D’après Rembrandt, Ferdinand Roybet : Portrait d’Herman Doomer (1864) 


Salle 2

Victor Joseph Ségoffin (1867-1925) : Portrait d’Homme

Anonyme (19e) : Buste de J-Baptiste Carpeaux. Bronze

Ferdinand Roybet : La Chanson à boire (1885)

J-Baptiste Carpeaux : Flore (1866). Terre cuite (à droite)

J-Baptiste Carpeaux : Buste du peintre Léon Gérôme (1871) – Buste d’une jeune fille (1860)

Ferdinand Roybet : Portrait du peintre Antoine Guillemet (1900).

Ferdinand Roybet : L’Astronome (1905)

Ferdinand Roybet : Le Géographe (c. 1890 - Bordeaux)

Ferdinand Roybet : Le Refus des Impôts (1909)

Couloir dans la partie du musée provenant du Pavillon d la Suède et de la Norvège

Salle 3

Théodule Ribot (1839-1916) : Portrait de la fille de l’artiste (1875) (à gauche)

Ferdinand Roybet : Fillette à la poupée (1865)

Gustave Deloye
(1838-99) : Buste du peintre Théodore Ribot (1877). Terre cuite (à gauche)

Gustave Deloye : Buste du peintre Ferdinand Roybet (1891). Bronze (à droite)

Consuelo Fould (1862-1827) : Zuleika (1901). Sur le pan de mur, à droite, une petite étude préparatoire de « Zuleika »

Mlle Georges Achille-Fould : Magnificence, Tulipe (1906)

Consuelo Fould (1862-1927): Vers la Foi (1916)

 

Salle 4

Raymond Besse : L’Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul à Courbevoie

Maurice Armand Buffet (1909-2000) : Le Château de Bécon

Georges CanonCourio (1920-2000) : Place à Courbevoie

 

Salle 5 – consacrée à Consuelo Fould (1862-1827)

Ferdinand Roybet : Portrait de Consuelo Fould au château de Bécon

Consuelo Fould : Les Druidesses apaisant la tempête (1911). Et une petite étude préparatoire

Consuelo Fould : La vision de Thérèse

Consuelo Fould : Etude pour « Un Passage risqué » (à gauche)

Consuelo Fould : Etude pour « Le Philtre » (à droite)

Consuelo Fould : La Ballerine au bouquet (1890)

Consuelo Fould : Bouquet de Lilas

 

Salle 6 – consacrée à Consuelo Fould

Consuelo Fould : La Marchande d’Allumettes (1890) (à gauche)

Consuelo Fould : La Chiffonnière (1886) (à droite)

Consuelo Fould : L’œuf du Jour ou Retour de marché (1890)

Consuelo Fould : Portrait du marquis Foulques de Grasse ou Joueur de mandoline (1903)

Consuelo Fould : Table en marbre, maison de Méléagre à Pompéi (avril 1879)

Consuelo Fould : Autoportrait. Dessin

 

Le Pavillon des Indes britanniquesest l’ancienne Villa-atelier  de l’artiste-peintre Mlle Georges Achille-Fould (1865-1951), petite-fille du ministre de Napoléon III, Achille Fould. L’édifice a fait l’objet d’une importante restauration entre 2010 et 2013. L’ancien atelier de Mlle Achille-Fould accueille aujourd’hui des artistes en résidence dans la cadre de partenariat avec des écoles d’art.

Juana Romani (1869-1924) : Le Modèle

Ferdinand Roybet : Dans l’Atelier de Ferdinand Roybet

 

 

 

 

Viewing all 189 articles
Browse latest View live