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BOURGES - Hôtel Cujas

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Cathédrale Saint-Etienne de Bourges.

Jean Boucher (1575-1633) : Adoration des Bergers

 

Musée du Berry – Hôtel Cujas

(département : Cher - 18)

Visite du musée du Berry le samedi 10 octobre 2020

L'hôtel Cujas, qui abrite le Musée du Berry, à Bourges, porte le nom du jurisconsulte Jacques Cujas(1520-90). Construit à l'origine pour un marchand florentin du nom de Durand Salvi en 1515, son architecte fut sans doute Guillaume Pelvoysin. Jacques Cujas l'acheta en 1585.

Actuellement, le rez-de-chaussée est consacré aux collections archéologiques, de la préhistoire à la fin des temps gallo-romains. Une de ces salles expose notamment 220 stèles gallo-romaines et des décors provenant de la Bourges antique.

Une petite salle présente des objets funéraires égyptiens dont la momie de Djehdor avec son sarcophage, datés du IVe siècle avant J.C, rapportés d'Egypte par un Berruyer.

On remarque également des bronzes étrusques de l’époque protohistorique, des mosaïques, des peintures murales, de la vaisselle en verre, des terres cuites et des bronzes de l’époque gallo-romaine.

Le premier étage est consacré à l’époque médiévale. Une salle expose 10 pleurants provenant du tombeau du duc Jean de Berry, parmi d'autres œuvres médiévales.

Au second étage, sont réunies des œuvres de peintres italiens, hollandais et français avec des œuvres datant du XVIe au XIXe siècle : Philippe de Champaigne, Jean-Honoré Fragonard, Nicolas Tournier, etc. On trouve également les tableaux du peintre Jean Boucher (1568-1632), dit Boucher de Bourges.

Anonyme : Vue de Bourges au XVIIe siècle

Deuxième étage

Simon Vouet (1590-1649) : Le Temps vaincu par l'Amour, Vénus et l'Espérance (1645-50). Belle composition, mouvement plongeant. Couleurs acidulées.

Jacques Blanchard (1600-38) : Le Vœu de Pierre Tullier

Philippe de Champaigne (1602-74) : Christ en Croix

Jean Boucher (Bourges 1575 - 1633) : Présentation de Nathanaël au Christ par St Philippe (1609). Grande composition. Jésus est assis à droite. Philippe, debout au centre, est vêtu d'un manteau carmin. A gauche, Nathanaël vêtu d'un manteau jaune.

Nicolas Poussin (1594-1665) : Vierge à l’enfant avec st Jean-Baptiste

Jean Boucher : Triptyque de St Jean-Baptiste (1630)

Volet gauche intérieur : Jean Boucher agenouillé

Panneau central : Jean-Baptiste assis désigne l‘agneau

Volet droit intérieur : La Mère de Jean Boucher agenouillée

Le triptyque avec les volets fermés

Volet gauche extérieur : Salomé tenant le plat du supplice

Volet droit extérieur : Décollation de St J-Baptiste

Jean Boucher : St Sébastien lors de son martyre. Inspiré d'un tableau d'Andrea del Sarto (Caen).

Jean Boucher : Omnia vincit Amor - L'Amour partout vainqueur. Sur bois

Jan Vermullen ou Simon Renard de Saint André (1613-77) : Nature morte aux instruments de musique

Nicolas Tournier (1590-1639) : Un Concert

Jan Wildens (1586-1653) : Paysage (début 17e)

Attr. à Emmanuel Witte (17e) : Nature morte aux Figues

Attr. à Simon Vouet : Portrait d’une jeune fille

Anonyme (17e) : Tête de saint Jean-Baptiste

Henri Mauperché (1602-66) : Paysage à l’ânesse de Balaam (c. 1640)

Salle évoquant la tradition des grès de La Borne

Jacques Sébastien Talbot (1769-1841). Épi de faîtage- Fontaine murale à eau – Croix funéraire. Grès

Quelques poteries d’artistes contemporains

 

Nikolaus Knüpfer (1609-55) : Le Jugement de Salomon

Anonyme : Portrait de Joseph Aignan de Lafond (1750). Pastel

D’après François Le Moyne (18e) : Suzanne et l’un des vieillards

J-Baptiste Greuze (1725-1805) : Jeune fille

J-Honoré Fragonard (1732-1806) : Pygmalion

Ec. de Greuze (1725-1805) : Jeune fille donnant la becquée aux oiseaux

Anonyme (Naples début 18e) : Nature morte de fleurs et de fruits et hommage au dieu Pan.

Maurice-Paul Joron (1883-1937) : Portrait de Jean Baffier (1914)

 

Auguste Rodin (1840-1917) : Buste de Georges Hecq (1904). Bronze

Auguste Rodin : La Lorraine (1877). Marbre

Auguste Rodin : Eve (1883). Bronze

Auguste Rodin : Le Minotaure (1885). Bronze

Auguste Rodin : Fugit Amor (1887-92). Bronze

Exposition consacrée au dessinateurMarc-Renier - auteur des illustrations de l’album « Klimt »

 

Premier étage – consacré à la période médiévale

Statues colonne (12e) : Un Évêque et la Reine de Saba

Croix reliquaire

Salle des pleurants

Maquette d’architecture de la Sainte-Chapelle de Bourges, par Gabard (1766)

Les 10 pleurantsprovenant du tombeau du duc du Berry

Et 4 sculptures gothiques

Pierre de Charly : Tête d’ange (c. 1400). Calcaire

Vasque en jaspe rouge (14e)

 

Rez-de-chaussée

Salle égyptienne

Musée lapidaire gallo-romain– importante collection de vestiges archéologiques

Stèles funéraires

Mosaïque romaine

 

La Sainte-Chapelle de Bourges

En 1392, on trouve mention de l'érection d'une Sainte-Chapelle à Bourges. La volonté du duc était de faire élever à Bourges un édifice semblable à la Sainte-Chapelle de Paris.

Elle a été bâtie rapidement de 1392 à 1397 par Drouet de Dammartin et dédiée au Saint-Sauveur. Le 15 juin 1416, le corps de Jean de Berry est déposé dans la Sainte-Chapelle, puis inhumé dans son tombeau au centre de la nef.

Une rivalité entre le chapitre de la Sainte-Chapelle et celui de la cathédrale n'est pas étrangère au destin du monument. En effet, le cardinal de La Rochefoucauld, archevêque de Bourges, en souhaitait le démantèlement.

En 1693, la Sainte-Chapelle fut incendiée et la toiture étant mal réparée, une partie du pignon s'écroula en 1756. Le chapitre avait les moyens suffisants pour les réparations, mais crut bénéfique et adroit de réclamer un soutien auprès de l'archevêque. Celui-ci saisit alors l'occasion pour faire détruire l'édifice.

Le tombeau du duc de Berry a été déposé dans la crypte de la cathédrale de Bourges.

Reconstitution - Le tombeau commandé par Jean de France, duc de Berry (1340-1416), pour être érigé dans la Sainte-Chapelle de Bourges comprenait un gisant sur une dalle de marbre, avec un soubassement décoré de quarante pleurants sous arcatures.

Le tombeau est en marbre blanc incrusté de marbre noir. Le duc y est représenté en tenue d'apparat, ceint de la couronne ducale, un ours enchaîné de fleurs de lys à ces pieds.

En juin 2016, le musée du Louvre a préempté deux pleurants en marbre du cortège funéraire du duc de Berry par Jean de Cambrai. Ils ont été acquis pour 5 millions d’Euros.

Sur les 40 qui entouraient le tombeau du duc Jean, 27 pleurants connus sont dispersés à travers le monde.

Dixpleurants se trouvent au musée du Berry. Ils ont été offerts par la famille de Vogüé

Quatre autres pleurants se trouvent au château de La Verrerie, appartenant à la famille de Vogüé, à Oizon (près de la Chapelle d'Angillon, Cher). Ils ont été sculptés par Jean de Cambrai, Etienne Bobillet, Paul Mosselman.

Les autres sont dispersés dans divers musées :

Quatre autressont au Louvre.

Au musée Rodinà Paris un pleurant acheté par Rodin, faisait partie de sa collection personnelle.

Un pleurant en albâtre est à la fondation Custodia à Paris (ex collection Fritz Lugt)

Deux pleurants sont au Metropolitande New York.

Deux autres sont conservés au Musée de l'Ermitage

Deux pleurants sont dans une collection privée - et un autre, connu, n’est pas localisé.

 

Église St-Bonnet– plusieurs œuvres de Jean Boucher

Saint André

L’Éducation de la Vierge (1616)

Les Adieux de St Pierre et St Paul(1630)

 

Jardin des Près-Fichaux

Joseph Bernard (1866-1931) : Harmonie (1910)) . Bronze

 

 

 

 

 

 


BOURGES - Hôtel Lallemant

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 Hôtel Lallemant

(département : Cher – 18)

Visite du musée des arts décoratifs le samedi 24 octobre 2020

L'hôtel Lallemant a gardé le nom de ses constructeurs, Jean Lallemant, trois membres de même prénom (le père et ses deux fils) d'une riche famille de marchands originaire d'Allemagne et arrivée à Bourges au XIIIe siècle. Ils exerçaient des charges municipales et de finances. Les terres où se dresse l'édifice ont été acquises le 6 novembre 1467. Les bâtiments antérieurs ont été détruits par le grand incendie de Bourges en juillet 1487. La construction de l'hôtel eut lieu entre 1495 et 1518. L'ensemble constitue un exemple remarquable de la fin du style Louis XII et de la première renaissance française. Les façades de ce bâtiment présentent un décor italianisant d'une qualité exceptionnelle

L'Hôtel Lallemant est bâti sur le rempart gallo-romain de la ville. Cette position particulière explique le passage incliné commandant tous les accès : intérieurs par l'escalier en vis en œuvre, et extérieurs en faisant communiquer la cour haute (actuel accès des visiteurs). et la cour basse (où se trouvait l'entrée principale).

Tourelle au belvédère donnant sur la cour haute

Passage voûté reliant la cour haute à la cour basse

Façade donnant sur la cour basse

Ancienne entrée principale donnant sur la cour basse


Salle 1 – Salle des tapisseries

L’une date de 1466 et « c’est la seule qui nous reste sur 57 tapisseries » originellement présentes à la cathédrale de Bourges. D’un style « assez naïf », elle célèbre les reliques miraculeuses de Saint Etienne, qui a donné son nom à la cathédrale.

Les trois autres tapisseries, également d’une grande valeur patrimoniale, datent des années 1500 et sont les restes d’une tenture de chœur constituée à l’origine de quatre pièces. Elles abordent des épisodes de la vie de Saint Ursin, autre saint berrichon, et étaient à l’origine présentées dans la collégiale Saint-Ursin, démolie en 1799.

De gauche à droite : La rencontre du Christ et de saint Ursin – Saint Ursin assistant au martyre de saint Etienne – Saint Ursin chassé de Bourges

 

Salle 2

Anonyme (16e) : Portraitde Gabriel Labbé de Montevron. Échevin de Bourges

Tapisserie – Le Printemps (17e - Manufacture des Gobelins)

Anonyme (16e) : Portrait présumé du petit-fils de Jacques Cœur

 

Salle 3 – salle des peintures

Entourage de Colijn de Coter (16e) : Annonciation (1500-1510). D’autres versions connues à Bordeaux, Orléans, Paris (musées de Cluny et Carnavalet)

Anonyme (16e) : Ste Ursule. Bois peint.

Attr. au maître de la rédemption au Prado : Triptyque de la Vierge en majesté parmi les anges, Ste Catherine d’Alexandrie et Ste Agnès (1480-1500)

Ec. française ou de Brescia (16e) : Concert vocal et Concert instrumental

Ec. italienne ou française (16e) : Sainte Famille avec J-Baptiste enfant.  Composition inspirée de Raphaël.

Ec. de Fontainebleau (16e) : Vénus et Amour

D’après Véronèse (16e) : St Marc et St Marcellin encouragés par St Sébastien sur le chemin du Martyre

Ec. française (16e) : Vierge à l’enfant avec un donateur religieux. Entourée de 2 saints : l’Empereur Charlemagne (à gauche) et  . Sur bois

D’après Francesco Rosselli : Le Triomphe de la Mort (1500-1520). Sur bois

 

Salle 4 - Salle des émaux sur cuivre et des vitraux (rondels) (15e-16e)

Série des empereurs romains (peints par Marcantonio Raimondi)

 Salle des professeurs de l’université de Bourges (16e)

De gauche à droite :

Portrait d’André Alciat (1492-1550)

Portrait de François Hotman (1524-90)

Portrait de François Duaran (1509-59)

Portrait de Jacques Cujas (1522-90) (17e)

Portrait de Hugues Doneau (1527-91)

Portrait de François Broë (mort en 1636)

Portrait de François Ragueau (16e)

Portrait de Jacques Cujas (1522-90) (17e)

 

Salle voûtée du rez-de-chaussée

Médaillons provenant de l’hôtel Genton, rue de Paradis à Bourges. Terre cuite vernissée

Statues de St Roch (à gauche) et Ste Catherine d’Alexandrie (16e). Pierre

Deux médaillons en marbre provenant du château de Castelnau (Plou) : Vespasien et Drusus (16e)

 

 

 

BOURGES - M. Estève

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Hôtel des échevins - Musée Estève

Visite du musée Estève le samedi 24 octobre 2020

Cet hôtel a été construit après le grand incendie de Bourges (22 juillet 1487), de 1489 à 1490 par les sculpteurs Jacquet de Persigny et Jacquet Gendre. Il a été agrandi au début du XVIIe siècle par l'architecte Jean Le Juge ; l'édifice abrita le siège de l'Assemblée des Échevins, qui le délaissèrent pour le palais Jacques-Coeur, plus spacieux, vers 1682. Il devient alors le Petit Collège jésuite, qui l'occupa jusqu'en 1762.

Vendu comme bien national à la Révolution, il reçoit l'école normale en 1833 et devient le Petit Lycée qui dépendra plus tard du lycée du nom d'un de ses anciens élèves, Alain Fournier. Edouard Branly y enseigna.

Il accueille depuis 1987 le musée Estève, consacré au peintre abstrait Maurice Estève (1904-2001) : donation de Monique et Maurice Estève de 222 oeuvres. Le musée se déploie sur trois niveaux et présente des huiles sur toile, des œuvres sur papier et deux tapisseries.

Un « stabile » d’Alexandre Calder (1898-1976) se dressedevant le musée

Rez-de-chaussée – salle 1

Pommes, Chapeau et Sabots (1923)

Paysage au Printemps (1924)

Paysanne endormie aux rideaux verts (1924).  C’est la grand-mère de l’artiste, un instant assoupie dans la maison natale de Culan

Châtaigneraie (1927)

Figure au Châle vert (1927)

Bodableu (1972). Tapisserie


Salle 2

Femme au Paysage (1929)

Les Cavaliers (1929)

La Forêt (1929)

Le Grand Couple (1930)

Les premiers pas (1930)

La Toilette verte (1934)

Toilette à l’Enfant rouge (1934)

Deux Personnages assis (1934)

Jeune Fille au Livre (1936)

Le Peintre (1937)

Christine aux Amis (1938)

 

Premier étage - Salle 1

Ensemble de 4 tableaux :

Paris a deux mille ans (1951 – 2eà partir de la gauche)

Terre Adélie (1955 – 3eà partir de la gauche)

De la Terre à la Lune (1980 - 4eà partir de la gauche)

Paris a deux mille ans (1951)

De la Terre à la Lune (1980)

Jeune Femme au Collier (1944)

Le Sculpteur (1947)

Badour (1958)

Forétin (1966)

Peoros (1979)

Skibet (1979)

Hiva (1982)

Et d’autres œuvres

 

Salle 2

Cinq toiles (de gauche à droite) : Samsâra(1977) – Taralin (1976) – Hommage à Stevenson (1978) – Charasson (1981) - Toril noir (1977)

Samsâra (1977)

Toril noir (1977)

Et d’autres œuvres

 

Salle 3 – Salles des dessins, fusains, aquarelles

C.26 – Chez Maurice Estève (1956). Collage

A.1102 (1974). Aquarelle

Chantlune (1964). Tapisserie 

 

 

 

 

NEVERS - Chapelle St-Sylvain

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 Chapelle Saint Sylvain et Chapelle Sainte Bernadette

Visite des deux chapelles le 27 février 2016


1 - Chapelle St-Sylvain
- Le premier édifice semble avoir été érigé par les chanoines de l’abbaye Saint-Martin en 1269. En 1317, la chapelle est agrandie et couverte de voûtes d'ogives. Aux XVIe et XVIIe siècles, elle sert de funérarium pour les corps des seigneurs de Nevers, décédés hors de la ville, avant la cérémonie religieuse dans la cathédrale St-Cyr. Ils y restaient le temps nécessaire à l’embaumement et au recueillement.

Elle est vendue bien national en 1791 afin d’être transformée en maison d’habitation.

Actuellement, la chapelle Saint-Sylvain est habitée par Jacqueline et Michel Philippart.

« On habitait la maison à côté. On louait la partie arrière de la chapelle comme garage, puis on l’a achetée. En démontant des cloisons, j’ai vu des peintures. Nous avons acheté la partie avant en 1999, et l’année suivante, nous avons découvert deux visages médiévaux. »

Début 2000, lors de travaux de nettoyage des murs, des peintures murales ont été mises au jour, de part et d'autre de la baie centrale du chevet. La partie droite représente trois personnages masculins auréolés se tenant sous une arcature. Les deux personnages qui se font face sont postérieurs à celui représenté plus bas. Il s'agit à gauche d'un évêque ou d'un pape, et à droite d'un moine. L'identification de ce dernier fut aisée : tonsure marquée, chevelure et barbe bouclée, présence d'un livre, bonhomie bienveillante... autant d'attributs de saint Sylvain. Classé monument historique, l’édifice fait l’objet de longs et patients travaux de réhabilitation.

Une collection privée - Michel Philippart, lui-même artiste peintre, a l’idée de commander, au culot,  des œuvres à des artistes : « J’ai contacté ceux que j’aime, pour qu’ils fassent une œuvre spécifique pour le bâtiment, pérenne et gratuite. C’était une offre d’être humain à être humain. Un bon dossier. Le premier qui a accepté, c’est François Morellet ; il a fait deux vitraux dans sa vie, l’un est au Louvre, le second ici. Une porte s’est ouverte, et d’autres ont suivi. Aujourd’hui, il n’y a plus de place. C’est un cabinet de curiosités unique. »

A partir de 2010, des artistes célèbres ont réalisé une œuvre spécifique pour cet édifice, en écho aux peintres du Moyen-Âge qui ont réalisé des visages et des tracés géométriques sur les murs : Claude Viallat, François Morellet, Claude Parent, Bernard Rancillac, Jean Le Gac, François Boisrond ont ainsi transformé cette modeste chapelle en un édifice exceptionnel et unique : lien entre la peinture médiévale et l'art contemporain. Un collage d'Erró se trouve désormais dans l'édifice. Ainsi, cette chapelle est devenue incontournable pour les amateurs d'arts ancien et actuel. Se trouvent côte à côte, les peintures médiévales dégagées depuis 2003 et des œuvres contemporaines qui s'en sont inspirées.
En 2013 : Vitraux de Colette Deblé, Gérard Guyomard et un néon de Claude Lévêque, artiste essentiel dans l'art contemporain.
En 2014 : vitrail d'Ivan Messac, toile de LEM, sculpture de Richard Di Rosa, photos lumineuses de Gisèle Didi et de Thierry Vasseur

Un lieu étonnant à découvrir absolument.

Je remercie Claude Viviani d'avoir accepté de me communiquer une douzaines de ses propre photos pour compléter les illustrations dont je disposais. 

                                                          Plan et entrée de la chapelle                                                                  1 - Premier étage - (sous la voûte ogivale)                                                                

Carole Georges et Jean-François Dumont
(céramistes) : 10 assiettes dont les traits rouges dessinent une croix (en haut)

Claude Parent (1923-2016 – architecte) : Dessin à l’encre (à mi-hauteur)

François Morellet (1926-2016) : dessin sur panneau (en bas) - Entre les ogives, on voit les tracés géométriques médiévaux qui ont inspiré Morellet.                                                                                                              

                                                            Fresques médiévales - Faux rideau

Plats de Claude Parent et François Morellet (reprise des motifs dessinés)

Photo montage de Claude Parent

                                               Vue d’ensemble du niveau supérieur de la chapelle.

Dominique Gauthier (né en 1953) : peinture (en haut, à gauche)

François Morellet (en bas, à gauche)

Ivan Messac (né « en 1948) : « St Sylvain terrassant le dragon ». Vitrail.

Lem : « St Sylvain »(2015). Peinture (à droite)

Claude Lévêque (né en 1953) : « Chute ». Néon (suspendu à la clé de voûte)

Au niveau su sol, la dalle de verre, puits de lumière, permet de voir l’étage inférieur.

L'artiste souhaite garder l'anonymat : Vitrail (Donald) (à gauche)

Abbé Nicolas Boon (1920-81) : « Scène de la Visitation »

Lucien Verdenet : Peinture en forme de L

François Boisrond (né en 1959) : peinture (en bas, à droite)

Jean Le Gac (né en 1936) 

François  Morellet : Vitrail. Il a utilisé les décors médiévaux peints sur les murs pour ses superpositions de trames.

Claude Parent : Vitrail

Ernest T. 
: toile N 191 (en bas, à droite)

Erro (né en 1932) : Collage

Bernard Rancillac (né en 1931) : pilier violet

Colette Deblé : « Mère de Dieu ». Silhouette, tissu collé sur carton (et pilier Rancillac)


Gisèle Didi 
(née en 1970): photo lumineuse (à gauche)

Thierry Vasseur : photo lumineuse (à droite)

Jacqueline Sirjean (née en 1945) : « Soleil levant ». Vitrail en dalles de verre                                           
Jacqueline Sirjean

Richard di Rosa (né en 1963) : « Ange ». Sculpture

Colette Deblé (née en 1944) : « Les Dames de Nevers ». Vitrail

Marc Vérat (né en 1951) : Vitrail

Gérard Guyomard (né en 1936) : « Mickey l’ange de la montagne ». Vitrail

Claude Viallat (né en 1936)


2 - Au-rez-de-chaussée - Niveau d’habitation de M. et Mme Philippart

Au pied de l’escalier :

La Malfa : toile (Nonne en bikini) (en haut)

Texte de Taroop & Glabel : « CROIRE OU RIRE / IL FAUT CHOISIR »

Michel Philippart (né en 1946) :

Interprétation d’une aquarelle de Martin des Amoignes                                                                                 
                                                Autre toile

Ensemble de toiles de la période géométrique

"Le Poids du Passé, Chute d’un Chêne" (1988)

                                                                   Tableaux-téléviseurs

Vue vers le premier étage à travers un plafond de verre.

 

                                                                     Façade sud
2 - Église sainte Bernadette du Banlay

Elle a été élevée en 1966 sur les plans de Paul Virilio et Claude Parent, fondateurs de la théorie de la « fonction oblique » ou « architecture oblique ».

En passant dans la rue du Banlay, on est intrigué par cette singulière construction qui fait penser à un bunker de la Seconde Guerre mondiale. Son cocréateur Paul Virilio a en effet été fort impressionné par ces monuments, qu'il compare notamment aux tombeaux aztèques dans son livre Bunker archéologie, édité en 1958.

L’église a été classée au titre de Monument Historique en mai 2000, puis a reçu de la préfecture de Dijon le 25 février 2005 le label du « Patrimoine du XXe siècle ».

                                                           Entrée sur la façade ouest

                                                        Plan de l'église et de son environnement

                                                                            Intérieur

                                                                Autel (bloc de pierre)

                                                       Tabernacle taillé dans un bloc de pierre

                                                                Fonts baptismaux

                                                                              Vitraux

 

10h - "Vénus et l'Amour" de Auger Lucas

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Étude d’une toile à sujet mythologique, réalisée par un artiste peu connu, Auger Lucas 

Attr. à Auger Lucas (1685-1765) : Vénus et l’Amour dans la forge de Vulcain(c. 1720 – Musée des Beaux-Arts d’Orléans). Huile sur toile - 0,81 x 1 m

Ce tableau est un legs de Mlle Denise Lucas. Il est entré dans les collections du musée le 28 mars 1990. Au moment du legs, le tableau était attribué à Louis Jean François Lagrenée (1724-1805). Cette attribution a été remise en question.

Le peintre

L’attribution de ce tableau à Auger Lucas (1685-1765) est encore incertaine. Ce peintre est le petit-fils du portraitiste Robert Levrac-Tounières (1667-1752), auprès de qui il a pu probablement se former, avant d’intégrer l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture. En 1705, il remporte le Grand Prix de Rome pour une peinture d’histoire : « Judithamenée par des soldats dans la tente d’Holopherne ». En 1724, il est reçu académicien, avec son Morceau de Réception : « Acis et Galatée surpris par le Cyclope Polyphème » (château de Versailles).

Après un parcours académique classique, le jeune Lucas se spécialise dans la peinture de scènes allégoriques et mythologiques, parmi lesquelles la série de toiles des quatre saisons, conservée au Musée des Beaux-Arts de Nantes.

Cependant, ce peintre doit son succès à un autre type de production. En effet, il est également connu sous le surnom de « Maître des Carrosses », en référence à son travail dans l'ornementation de panneaux peints fixés sur les carrosses ; les sujets mythologiques sont fréquents.

Cette spécialisation fait que les œuvres de Lucas sont plutôt rares sur le marché de l’art. En effet, les panneaux étaient exposés aux intempéries, et la plupart des voitures du XVIIIe siècle on été détruites. La plus ancienne berline, issue des ateliers de carrosserie parisiens, conservée dans les collections publiques françaises, se trouve au château d’Eu. Elle a été commandée en 1727 pour Jean V de Portugal.

En 1991, un panneau peint a été identifié comme étant le seul élément connu qui ornait le carrosse du couronnement de Louis XVI, détruit en 1794.

Histoire et sujet

Bien que le titre ne le mentionne pas, le thème représenté semble aisément identifiable ; le grand bouclier occupe une telle place qu’il nous met sur la piste. Il s’agit de Vulcain décorant le bouclier d’Énée.

En douze chants, L’Énéide de Virgilefait le récit des épreuves rencontrées par le Troyen Énée (fils d'Anchise, apparenté à la famille royale de Troie), depuis la chute de Troie jusqu’à son installation dans le Latium.

L’Énéide commence par l’arrivée à Carthage des Troyens en fuite. Énée fait à Didon, reine de Carthage, un long récit de la prise et de la destruction de Troie par les Grecs, et lui raconte sa fuite, portant son vieux père Anchise sur ses épaules, et tenant son fils Ascagne par la main. Énée emporte aussi les statues des dieux de la cité, ainsi que le Palladium. Un groupe de Troyens les accompagne dans leur voyage.

Quand les Troyens quittent Carthage, ils se dirigent vers le Latium (région d'Italie centrale, incluant, actuellement, Rome).

Des oracles font comprendre à Latinus, roi des Laurentes (l’un des peuples du Latium), qu'il doit marier sa fille Lavinia à Énée, et non à Turnus, le jeune roi des Rutules (autre peuple du Latium).

Énée sera le fondateur de Lavinium, ville nommée ainsi en référence à sa seconde épouse.

Ainsi éconduit, Turnus, fou de rage, parcourut l’Italie à la recherche d’alliés, puis décida d'attaquer les Troyens. Vénus, voyant la guerre devenue inévitable, demanda à Vulcain, son époux, de forger des armes pour Énée.

Les Rutules commencèrent par assiéger le campement où s'étaient établis les Troyens, sans succès. Après divers épisodes, Turnus propose à Énée de se battre en duel. Ce dernier accepte, et tue Turnus au terme d'un long combat.

Le Chant VIII deL’Énéide relate les préparatifs de la guerre contre Turnus. Il se termine par la description du bouclier forgé par Vulcain. Destiné à Énée pour mener les combats à venir, il est orné de nombreuses scènes de l’histoire future de Rome. La description du bouclier d'Énée est clairement empruntée à celle du Bouclier d’Achille contenue dans L'Iliade.

Vénus offre à Énée les armes forgées par Vulcain.

« Lui (Énée), charmé des présents de la déesse, et fier d’un tel honneur, ne peut en rassasier ses yeux, et les examine l’un après l’autre ; il admire, il tourne entre ses mains, entre ses bras, le casque ombragé d’une terrible aigrette et qui vomit des flammes, l’épée meurtrière, la roide cuirasse d’un airain couleur de sang, […]. Puis il contemple les cuissards polis faits d’argent et d’or forgés deux fois, et la lance, et le bouclier à l’indescriptible contexture.

Sur ce bouclier le dieu du feu, qui n’ignorait pas les oracles et connaissait bien l’avenir, avait gravé l’histoire de l’Italie et les triomphes des Romains. On y lisait toute la race des futurs descendants d’Ascagne, et la longue série de leurs guerres. On y voyait aussi la Louve, qui venait de mettre bas, couchée dans l’antre verdoyant de Mars ; près d’elle, les deux enfants jouaient suspendus autour de ses mamelles, et tétaient leur nourrice sans effroi […]. Non loin de là, il (Vulcain) avait placé aussi Rome et les Sabines enlevées… »

Sur le bouclier, figurent de nombreux évènements liés à l’histoire de l’Italie, de la fondation de Rome par Romulus, à la bataille d'Actium.

« Telles sont les merveilles qu’Énée admire sur le bouclier de Vulcain, don de sa mère. Sans connaître les évènements, il se plaît à en contempler l’image tandis qu’il charge sur ses épaules les glorieuses destinées de ses descendants. »

La fondation de Lavinium, par Énée, est le premier acte de la fondation de Rome. Le deuxième acte sera accompli par son fils Ascagne, qui sera le fondateur d’Albe.

Troisième acte : Rhéa Silvia était une vestale descendante des rois d’Albe. Mars tomba amoureux de la jeune fille et la viola. Elle donna naissance à des jumeaux, Rémus et Romulus. Ce dernier deviendra le fondateur légendaire de Rome, le 21 avril 753 avant notre ère.

Le moment représenté dans le tableau est celui où Vénus vient séduire son époux pour qu’il fabrique des armes destinées à son fils, afin qu’il puisse combattre victorieusement les Rutules et Turnus, et accomplir ainsi son destin.

Description du tableau

Fils de Jupiter et de Junon, Vulcain est le dieu romain du feu, des volcans, de la forge, et le patron des forgerons.

La scène se déroule dans l’antre du dieu, sous le volcan de l’île de Vulcano, une des îles tyrrhéniennes (ou de l’Etna). A l’entrée de la grotte, on devine des petites plantes qui ont poussé dans les anfractuosités du rocher.

Cette toile est très fortement composée selon un axe vertical médian. La moitié droite appartient au monde souterrain de Vulcain, dans sa forge. Quant à Vénus, elle vient du monde extérieur ; dans la partie gauche, la grotte ouvre sur un vaste paysage marin lumineux, domaine où règne Vénus.

A l’horizon, on devine une île (Lipari ?). Les « nuages » que l’on voit hors de la grotte proviennent probablement de la fumée qui s’échappe du volcan.

Les trois personnages principaux, Vulcain, Vénus et son fils Amour, forment un groupe central pyramidal. La base de cette pyramide va de l’aile du fils de Vénus, au pied gauche de Vulcain. Son sommet est occupé par la tête de Vénus.

Assis dans son atelier, Vulcain est en plein travail. Dans sa main gauche, il tient probablement un ciselet pour graver le bronze du bouclier placé devant lui ; dans sa main droite, il serre un petit marteau à ciseler d’orfèvre. En raison de la chaleur de la forge, il est torse nu ; un manteau brun couvre le bas de son corps.

Très séductrice, enjôleuse, Vénus est penchée vers son époux, Elle lui demande de fabriquer des armes pour Énée, son fils adultérin. Le contraste entre les deux corps est saisissant. Celui de Vénus, gracieux, souple, voluptueux, délicatement rosé, entre en opposition avec celui de Vulcain, musclé, rude et bronzé. Un bandeau blanc maintient en arrière les cheveux du dieu.

Un long voile rose satiné flotte au vent, et dévoile le corps de Vénus plus qu’il ne le dissimule. Ce grand drapé est un vrai « morceau de bravoure », le peintre lui a accordé beaucoup d’importance, et l’a traité avec raffinement. Ce voile aérien vient rompre et agrémenter la composition d’ensemble, plutôt sobre, et lui confère une note baroque.

Vénus porte un diadème en or ; une guirlande de perles serpente dans ses cheveux. Une ceinture en or sertie de pierres précieuses maintient tant bien que mal le tissu rose ; un cabochon de rubis en orne la boucle.

Appuyé sur un nuage, le jeune Amour s’apprête à décocher une flèche en direction de Vulcain. Il aide ainsi sa mère dans son entreprise de séduction. Vulcain ne pourra pas résister aux désirs de son épouse, pourtant notoirement infidèle, et acceptera de fabriquer des armes pour Énée. L’empennage de la flèche d’Amour est composé de plumes roses.

 Les reflets lumineux du grand bouclier de bronze conduisent le regard vers la droite du tableau, où l’on devine deux aides de Vulcain travaillant à la forge. Vulcain est l’équivalent romain d’Héphaïstos et selon la légende grecque, les noms des trois cyclopes qui servent d'assistants au dieu du feu, sont connus : Acamas, Pyracmon et Adnanos.

Sur la droite, le foyer embrasé constitue une ouverture dans la composition. Sur la table, un pot cylindrique en métal gris contient une dizaine de petits outils (ciselets ?) ; à côté, un marteau est posé, en équilibre. Sous la table, on distingue une cuirasse et un casque d’airain, ainsi qu’un autre marteau plus gros. Cet ensemble d’objets constitue, avec le bouclier, unegrandenature morte.

Une autre version du tableau, elle aussi attribuée à Auger Lucas, est conservée au musée Denon de Chalon-sur-Saône. Le cadrage plus large laisse  apparaître, à gauche, trois petits amours jouant avec des colombes ; ils sont rassemblés autour de ce qui semble âtre le char de Vénus.

 Ce tableau évoque avec grâce un épisode très connu de la légendaire fondation de Rome.

 

 

 

 

06b-Premier Empire - Famille impériale

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Premier Empire – La famille impériale et ses proches

Pour célébrer le bicentenaire de la mort de l'Empereur Napoléon 1er 

Portrait posthume de Charles-Marie Bonaparte (Anonyme – Ajaccio, Musée de la maison Bonaparte)

Charles-Marie Bonaparte (1746-1785), par Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1804 - Versailles)

Laetizia Bonaparte, née Ramolino,"Madame Mère" (1750-1836), par François Gérard (c. 1804 - Château de Malmaison).

Laetizia Bonaparte, née Ramolino, "Madame Mère", par François Gérard(Château de Versailles). ll existe plusieurs versions différentes.

Laetizia Bonaparte, née Ramolino (1750-1836), "Madame Mère", par François Gérard(1802)

Laetizia Bonaparte, mère de l’Empereur Napoléon 1er, par Robert Lefèvre (Rome, Museo napoleonico)

 

Le général Bonaparte, par Louis Albert Guislain Bacler d’Albe (Peint à Milan en 1796-97 - Château de Malmaison)

Le général Bonaparte au pont d'Arcole, le 17 novembre 1796, par Antoine-Jean Gros. (Salon de 1801 - Versailles)

Le général Bonaparte et le génie de la Victoire après la bataille du pont de Lodi, par Andrea Appiani(1796)

Le général Bonaparte, par Jacques-Louis David (1797 – Louvre)

Le général Bonaparte à Milan, par Andrea Appiani (musée des Beaux-Arts de Montréal)

Bonaparte traversant les Alpes au col du Grand St Bernard, le 20 mai 1800, par Jacques-Louis David(1748–1825) (1801 - Château de Malmaison). Première version originale

Bonaparte traversant les Alpes au col du Grand St Bernard, le 20 mai 1800, par Jacques-Louis David(1801 – Berlin, Charlottenburg).

Bonaparte traversant les Alpes au col du Grand St Bernard, le 20 mai 1800, par Jacques-Louis David(1802 - Versailles).

Bonaparte traversant les Alpes au col du Grand St Bernard, le 20 mai 1800, par Jacques-Louis David(1803 - Vienne).

Bonaparte traversant les Alpes au col du Grand St Bernard, le 20 mai 1800, par Jacques-Louis David(1803 - Versailles).

Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard

Il existe 5 versions de ce célèbre tableau. Les différences :

1801 - Le premier exemplaire de Malmaison présente Bonaparte avec un manteau jaune-orangé, le crispin du gant est brodé, la robe du cheval est pie, le harnachement est complet, bride complète avec une muserolle, sous-ventrière rouge foncé. L’officier qui tient un sabre à l’arrière-plan est masqué par la queue du cheval. Le visage de Napoléon paraît juvénile.

1801 - L’exemplaire de Charlottenburg montre un manteau de ton rouge vermillon. La robe du cheval est alezan, la bride est simple sans muserolle, la sous-ventrière est gris-bleu. Le paysage est enneigé. Les traits de Napoléon sont plus creusés. Le tableau est signé L.DAVID L’AN IX.

1802 - Dans l’exemplaire de Versailles, la robe du cheval est gris pommelé, le harnachement est identique à celui de Charlottenburg, la couleur de la sous-ventrière est bleu. La broderie du gant est simplifiée, le parement de la manche est visible sous le gant, comme est visible l’officier. Le paysage s’est assombri. Le tableau n’est pas signé.

1803 - L’exemplaire du Belvédère est presque identique à celui de Versailles. Le tableau est signé J.L.DAVID L.ANNO X.

1803 - Le second exemplaire de Versailles présente un cheval pie, la bride est complète mais sans la muserolle, la sous-ventrière est rouge. Le manteau est rouge-orangé, le col est noir, la broderie du gant est à peine visible, le tissu de l’écharpe est bleu clair. L’officier est à nouveau masqué par la queue du cheval. Le tableau non daté est signé L.DAVID.

Portrait de Napoléon Bonaparte, Premier Consul, par le Baron François Gérard. (1803 - Chantilly)

Le Premier Consul Bonaparte, par Antoine-Jean Gros (c. 1802 - Malmaison)

Portrait équestre de Bonaparte, Premier consul, à Marengo, distribuant de sabres d’honneur aux grenadiers de la Garde consulaire, par Antoine-Jean Gros (1803 – Malmaison)

Bonaparte, Premier Consul, par Charles Meynier (1804 - Bruxelles)

Portrait de Napoléon Bonaparte, Premier Consul, par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1804 - Musée des Beaux-Arts, Liège)

Le Couronnement de l’Impératrice Joséphine, par Jacques-Louis David (1805 – Louvre)

Le pape Pie VII, par Jacques-Louis David (1805 – Louvre)

Napoléon en costume impérial, par Jacques-Louis David (1805 - Lille) (57 × 50 cm)

Napoléon 1er en costume de sacre, par François Gérard (1805 – Fontainebleau)

Napoléon en costume de sacre, par Jacques-Louis David (1807)

Napoléon 1er sur le trône impérial, par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1806 - musée de l’Armée, Paris)

Napoléon 1er empereur des Français (1769-1821), par Robert Lefèvre (1813)

Napoléon en costume de sacre, par Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson (1812-14 - Montargis). Cinq répliques connues.

Napoléon 1er, roi d’Italie, par Andrea Appiani (1805 - île d’Aix, musée napoléonien)

Napoléon 1er, roi d’Italie, par Andrea Appiani (1805 - Kunsthistorisches Museum, Wien)

Napoléon 1er en uniforme de colonel des grenadiers à pied de la Garde, par François Gérard (c. 1812 – île d’Aix)

Napoléon 1er, par Robert Lefèvre

Napoléon 1eren 1812, par Rober Lefèvre ( 1812 – Apsley House)

Napoléon 1er dans son bureau aux Tuileries, par Jacques-Louis David (1812 - Washington, U.S.A.)

Napoléon sur le champ de bataille de Wagram en juillet 1809, par Joseph Chabord (1810 – Rome, Museo napoleonico)

 

Joséphine Bonaparte couronnant Vénus de myrte sacré, par Andrea Appiani (1796)

Joséphine de Beauharnais (1763-1814), par Antoine-Jean Gros (1809 - Château de Malmaison)

L’Impératrice Joséphine, par Firmin Massot (Malmaison)

Joséphine de Beauharnaisà la Malmaison(née Marie-Joseph-Rose Tascher de La Pagerie), par François Gérard(1801 - Ermitage).

Joséphine de Beauharnais, Impératrice desFrançais, par Pierre Paul Prud'hon (1805 - Louvre)

L'Impératrice Joséphine, par François Gérard (Fontainebleau)

L’impératrice Joséphine, par Robert Lefèvre (1805 – Rome, Italie)

L'impératrice Joséphine, par Henri-François Riesener (1806 – Malmaison)

L'Impératrice Joséphine, en costume de Reine d'Italie, par Andrea Appiani (1807 - Malmaison)

L'empereur Napoléon 1er sur la terrasse du château de Saint-Cloud entouré des enfants de sa famille, par Louis Ducis (1810 – Versailles)

 

Mariage religieux de Napoléon 1eravec Marie-Louise d’Autriche, le 2 avril 1810, par Georges Rouget. Dans le Salon Carré du Louvre. (1810 - Versailles)

L'Impératrice Marie-Louise en grand costume, par François Gérard (Fontainebleau)

Napoléon présente le roi de Rome aux dignitaires de l'empire, 20 mars 1811, par Georges Rouget(Versailles)

Napoléon, Marie-Louise et le roi de Rome, par Alexandre Menjaud (Petit Palais)

 

A suivre...

 

 

Troyes - Saint-Loup

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                                       Musée Saint-Loup

(département : Aube - 10)

Deuxième visite en 1999. Troisième visite le dimanche 23 mai 2021

Le musée est abrité depuis 1830 dans l'ancienne abbaye Saint-Loup, édifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Dans le hall d’entrée

Louis-Charles Beylard (1850-1925) : Méléagre

Cage d’escalier

Paul Dubois(1829-1905) : La Charité. Bronze

NarcisseDíaz de la Peña (1807-76) : Berger et son chien sur un sentier par temps d’orage (1871)

NarcisseDíaz de la Peña : Le Fouillis d’une clairière en automne

Antoine Chintreuil (1816-73) : Le Lever de l'aurore après un orage


Luc-Olivier Merson (1846-1920) : St Edmond roi d’Angleterre martyr (1871)

Eugène Isabey (1803-86) : Marine

Eugène Le Poittevin (1806-70) : Bains de mer à Etretat (1866)

Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : Le Christ au jardin des Oliviers. Grand format

Jules Aviat (1844-1931): Les Forgerons

Gustave Doré (1832-83) : Riunes de trois châteaux

1-Moyen Age et Renaissance

Anonyme(16e) : Le Triomphe de David

Anonyme, d’après Véronèse  (17e) : La Présentation au Temple

Anonyme, d’après Maarten van Cleve (16e) : Les Estropiés. Fête folklorique de l’épiphanie

Frans Floris (1520-70) : Eliézer et Rébecca à la fontaine

Leonardo Grazia da Pistoia (1503-48) : Cléopâtre se donnant la mort

Giorgio Vasari (1511-74) : La Cène 

Francesco Libertini : Léda et le Cygne

Ec. de Fontainebleau : La Musique

Marcello Venusti (1515-79) : Le Christ en croix

Jean Malouelou Henri Bellechose (15e) : Christ en pitié (à gauche)

Giotto et atelier (14e) : Calvaire avec St François d’Assise (à droite)

Barthlomeus Spranger (1546-1611) : Vénus et Amour. Vénus désigne par la fenêtre, Apollon sur son char.

2-16e-17e– Arts des Pays-Bas


Simon Johannes van Douw
 (1630-85) : Le Passage du gué

Pieter van Bloemen (1657-1720) : Le Retour du troupeau

Jans Frans Soolmacker (1635-85) : Halte du troupeau à la fontaine

Peter de Neyn (1597-1639) : Paysage fluvial hollandais.

Lambert Sustris (1520-84) : La naissance de St Jean-Baptiste

Gillis Mostaert le vieux (1528-98) : Village sous la neige.

Pieter Coecke van Aelst (1502-50) : L’Adoration des Mages

Joos van Cleve (1484-1540) : Vierge à l'enfant (à gauche).

Quentin Metsys (1466-1530) : Vierge à l’enfant endormi (à droite)

Hieronymus Francken le jeune (1578-1623) : Scène de bal

Hieronymus Janssens (1624-93) : Le Fils prodigue chez les courtisa
nes

3-Sous Louis XIII – Culte des saints

Jacques de Létin (Troyes, 1597-1661) : Le Martyre de Ste Ursule

Jean Tassel (1608-67) : L’Arbre de Jessé

Philippe de Champaigne(1602-74) : St Paul.

Jean Tassel : St Jean-Baptiste adolescent dans la solitude

Jean Tassel : St Jean-Baptiste quittant la solitude

Pier Francesco Mazzucchelli, dit Il Morazzone (1573-1626) : St Sébastien - St Roch. (2 pendants)

Giuseppe Caletti, d’après Titien (1600-60) : St Sébastien

Francesco Albani (1578-1660) : Christ en croix entouré de deux anges

Louis de Caullery(1580-1621) : Vierge à l’enfant avec St Jean-Baptiste

Raffaello Vanni, dit Il Cavaliere (1590-1673): Retour d’Égypte

Jacques de Létin(Troyes, 1597-1661) : Ste Catherine d’Alexandrie (à gauche)

Giovanni Battista Crespi (1873-1632) : St Charles Borromée en Gloire (à droite)

4-Louis XIII – La grande peinture religieuse

Nicolas Prévost (1604-70) : Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon

Jacques de Létin (Troyes, 1897-1661) : Moïse au Sinaï

Jacques de Létin : Déploration sur le Christ mort

Pieter de Lint, d’après Rubens (1609-90) : Montée au Calvaire - Descente de Croix

Jean Tassel (1608-67) : Adam et Eve.

Jean Tassel : Tobie et l'ange 

Jacques de Létin : La Grammaire

Jean Tassel : Ecce Homo

Giovanni Andrea Sirani (1610-70) : L’Enfant Jésus contemplant la Croix

5-Louis XIII – Peinture profane

Jacob Jordaens, d’après Rubens (1593-1678) : Le Mariage de Marie de Bourgogne avec Maximilien d’Autriche

Nicolas Prévost : Thomyris, reine des Scythes, fait plonger la tête de Cyrus dans une outre pleine de sang

Nicolas Prévost : Syphonisbe, fille d’Asdrubal, reçoit le poison que lui envoie son époux, pour la soustraire à l’esclavage des Romains

Lubin Baugin (1612-63) : L'Enfance de Jupiter.

Anton van Dyck (1599-1641) : Béatrice de Cusance

D’après P.P. Rubens (1577-1640) : L'homme au luth.

Jacques de Létin(Troyes 1597-1661) : Autoportrait 

Anonyme, d’après PaulusMoreelse (17e): Portrait de femme

Jacob Gerritsz Cuyp (1594-1652) : Enfant au petit chien

Philippe de Champaigne (1602-74): Réception d’Henri d’Orléans, duc de Longueville, dans l'Ordre du St Esprit, par le roi Louis XIII, en 1633. (Réplique du même tableau au musée des Augustins, Toulouse)

Jean Boulanger (1606-60) : Allégorie de la Conversation

Pieter de Lint (1609-90) : Allégorie de la Paix et de l’Abondance

Jan Mytens (1614-70) : Portrait allégorique d’une femme en Diane

7-Natures mortes

Jasper Geerards (1620-50) : Nature morte au homard.

Gaetano Cusati (fin 17e-1720) : Fleurs et fruits.

Gaetano Cusati : Fleurs, fruits, chien et paon.

Melchior de Hondecoeter (1636-95) : Oiseaux de basse-cour

Alexandre-François Desportes
(1695-1774) : Chiens, gibier et fruits. Grande composition sur fond de forêt.  

Meiffren Comte (1630-1705) : Nature morte à l’aiguière d’or

Meiffren Comte : Nature morte à l’aiguière d’argent

François Jouvenet (1664-1749) : Nature morte au chou

Jacques Linard (1597-1645) : Nature morte dans un bol Wan Li

Jean-Michel Picart (1600-82) : Vase de fleurs sur une table en marbre

Pierre Dupuis (1610-82) : Corbeille de fruits. Corbeille à droite ; grenade ouverte au centre.

Giuseppe Recco (1634-95) : Nature morte aux Poissons, oursins et langoustes

Damien L’Homme (1584-1671) : Superbe Vanité.

François Girardon (Troyes, 1628-1715) : Buste de Louis XIV. Marbre. Provient du château de Villacerf (Aube). Confiscation révolutionnaire

François Girardon : Buste de Marie-Thérèse. Marbre. Confiscation révolutionnaire

8-Louis XIV – Portraits

Anonyme(17e) : Mme de Thianges

Charles Le Brun (1619-90) : Jésusélevé en croix. Beau.

Louis Ferdinand Elle II (1649-1717) : Portrait d’homme en costume d’opéra-ballet

Louis Ferdinand Elle II : Portrait de Françoise Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan, soutenu par les Grâces.

Nicolas Mignard (1606-68) (frère de Pierre) : Christ en croix

Pierre Mignard (1612-95) : Portrait d’Homme écrivant

Pierre Mignard : Ste Catherine d’Alexandrie

Anonyme(17e) : Le Massacre de Innocents

Anonyme(17e) : Les Marchands chassés du Temple

Antoine Dieu (1682-1727) : Le Départ de Jacob pour la Mésopotamie

Bon Boulogne (1649-1717) : Les Adieux d’Hector et Andromaque

Pierre Mignard : Projet en grisaille pour un frontispice de thèse (Lamoignon)

François Girardon : Les Funérailles de Marie de Lamoignon. Marbre

Charles Le Brun (1619-90) : Prise de la ville et de la citadelle de Gand en 1678

Pierre Mignard (1612-95) : Autoportrait avec St Luc peignant la Vierge (1695)

10-Le temps de Watteau

Jean-Antoine Watteau (1684-1721) : L’Enchanteur – L’Aventurière

Bon Boullogne (16491717) : Vénus, Bacchus et Cérès

Louis de Boulogne (1634-1735).: L’Adoration du Veau d’or

Louis de Boulogne : Le Jugement de Salomon

François Jouvenet (1664-1749) : Le sacrifice d’Iphigénie

Louis de Boulogne : La Conversion de St Paul

Louis de Boulogne : Le Baptême de l’eunuque de  Candoce par l’apôtre Philippe

Jean Raon (1630-1707) : Apollon– Uranie – Calliope – Thalie – Euterpe. Bustes en marbre

11-12-Grande salle

                                       Traîneau du 18e

Alexandre-François Desportes (1661-1743): Gibier gardé par deux chiens

Charles Joseph Natoire (1700-1777) : Commandes de 25 toiles

En 1730, Natoire se lance dans un immense projet décoratif pour le château de La Chapelle-Godefroy appartenant à Philippe Orry (1689-1747 - Contrôleur général des Finances à partir de 1730, puis directeur général des Bâtiments du roi de 1737 à 1745). Quatre séries de tableaux furent réalisées. La première, dite de l’Histoire des Dieux, en comptait neuf. La deuxième série, exécutée peu avant 1735, avait pour thème Les quatre saisons. La Troisième suite (1735-38), en six tableaux, raconte l’Histoire de Clovis. Enfin, la quatrième série consacrée à l’Histoire de Télémaque, en 6 tableaux également, fut terminée en 1740. Confiscation révolutionnaire.

Histoire des Dieux

Jupiter enlevant Io

Jupiter enlevant Ganymède

Jupiter servi par Hébé. Déesse de la jeunesse, fille de Jupiter et de Junon. Echanson des dieux, elle verse le nectar qui les conserve éternellement jeunes. Elle cède ensuite son emploi à Ganymède.

Danaé recevant Jupiter métamorphosé en pluie d’or. Danaé accouchera de Persée.

Léda et le Cygne

L’Amour répandant des Fleurs sur la Terre

Mercure et Amour

Persée délivrant Andromède

La 9e toile est au musée de l’Ermitage

Histoire de Clovis

Clovis couronné par la Victoire fait fleurir la Religion

St Rémi apporte à Clovis la soumission du peuple de Reims

La Bataille de Tolbiac

La Bataille de Vouillé

Le Siège de Bordeaux

Le Repos de la France

Histoire de Télémaque

Télémaque écoutant les conseils de Mentor.Fils d'Ulysse et de Pénélope. Il quitte secrètement Ithaque pour chercher des nouvelles de son père, et pour échapper aux Prétendants qui veulent l'éliminer. Minerve, sous l'apparence d'un sage vieillard, l'inspire et le protège.

Calypso écoutant les conseils d’Amour.  

Les autres toiles de la série sont au musée de l’Ermitage

Charles Joseph Natoire : Jason se saisissant de la Toison d’or

François Boucher (1703-70) : Les Génies des Beaux-Arts

Paysages

Bernardo Bellotto (1721-80) : Vue de Dresde au faubourg de Pirna

Hubert Robert (1733-1808) : Pont romain

Claude Joseph Vernet (1714-89) : Un Naufrage (1750) – La Tempête

Jacob van Strij (1756-1815) : Vaches au bord d’une rivière

Luc Gabriel Gaucher (1693-1759) : Paysage historique

Luigi Campovecchio (1740-1804) : Paysage de la campagne romaine

Etienne Allegrain (1644-1736) : Vue des bords de Seine, hôtel des Invalides

 

Francesco Zugno (1709-87) : St Thomas d’Aquin

Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) : LeRepos de la sainte Famille(1775-78)

Jacques Dumont (1701-81) : Glaucus et Scylla

Andrea Lucatelli (1695-1741) : Diane chassant Callisto

Andrea Lucatelli : Le Jugement de Pâris

Louis Jean-Jacques Durameau (1733-96) : Tête de Silène

Attr. à Johann Heinrich Füssli (1741-1825) : Œdipe et ses filles. Esquisse du tableau de Liverpool.

Nicolas-Bernard Lépicié (1735-84) : Achille instruit dans la musique par le Centaure Chiron.

Joseph-Maris Vien (1716-1809) : La Marchande de fleurs

Joseph-Benoît Suvée (1743-1807) : L’Eté – La Fête à Palès

13-Galerie de portraits 18e

Anonyme (19e) : Charles Georges Soultzener âgé de 11 ans

Anne François Arnaud (Troyes, 1787-1846) : Pierre François Pillard, orfèvre et antiquaire Troyen

Louis-Léopold Boilly (1761-1845) : 4 petits portraits

Anonyme, d’après Chinard : Buste de Mme Récamier. Marbre

Claude André Deseine (1740-1823) : Gabrielle Charpentier, première femme de Danton

Jacques-Louis David (1748-1825) : Portrait d'Antoinette-Gabrielle Charpentier. Epouse de Danton

Jean-Louis Laneuville (1756-1826) : Portrait de Marie-Madeleine Carnut, mère de Danton

Baron Antoine-Jean Gros (1771-1835) : Portrait présumé du "cordonnier Simon", geôlier de Louis XVII

Jacques Aved (1702-66) : Homme à la tabatière

Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) : Portrait d’Esprit de Baculard d'Arnaud. Portrait d'enfant, au regard rêveur ; délicat.

Anonyme (18e) : Portrait de François de Baculard d’Arnaud

Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842) : Portrait de la comtesse de Baussencourt en Cérès. (1830)

Thomas Hudson (1701-79) : Portrait d'une Lady

Thomas Hudson : Portrait d'un Lord

Anonyme (18e) : Louis XV en 1720

Alexandre Roslin (1718-93) : Portrait du duc de Choiseul-Praslin

14-La Révolution néoclassique

Jacques-Nicolas Paillot de Montabert (Troyes 1771-1849) : Diane et Endymion(1817). Néoclassique, tons bleutés, un peu mièvre. A gauche, Endymion endormi, nu, assis sur un bloc de pierre, deux lances entre les cuisses. A droite, Diane, debout, vient l'admirer pendant son sommeil.

Charles Amédée Philippe van Loo (1719-95) : L'Aurore et Céphale.

Anonyme(19e) : Le Berger Faustulus. Terre cuite

Paul Dubois (1829-1905) : Jeanne d’Arc en prières (à gauche)

Paul Dubois : Jeune  femme italienne à la coiffe rouge (à droite)

Victor François Eloi Biennourry : Esope et son maître le philosophe Xantus

Pierre Claude François Delorme : Tête d’expression

Alexandre François Caminade : Jeune fille à la colombe

Étienne Bartholomé Garnier : St Jérôme dans sa retraite (1791)

Pierre-Charles Simart (1806-57) : Le Vieillard et ses enfants (1833). Plâtre

Théodore Géricault (1791-1824) : Copie d'après Le Sueur. Prédication de St Paul à Éphèse

Pierre Claude François Delorme : L’Aurore enlevant Céphale (1829)


Autres œuvres vues précédemment

Hendrik de Clerck (1570-1630) : Famille de Ste Anne.

L. J. Rondot : La ville de Troyes présente un plan à Louis XIV.

Edme Bouchardon (1698-1762) : Etude pour St Bruno.

Jean-François de Troy (1679-1752) : Joseph et la femme de Putiphar. Composition maladroite.

Pierre Paul Prud'hon (1758-1823) : Académie de femme, de dos.

Jean Tassel (1608-67) : St Jean Baptiste - Enée et Anchise fuyant Troie

Etienne-Barthélémy Garnier (1749-1849) : Ajax naufragé.

Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait de Mignard.

René Antoine Houasse (1645-1710) : Portrait équestre de Louis XIV.

J.-G. Cuyp et B. van Bassen : Portrait d'enfant, sur fond de palais.

Adam Willaerts : Paysage maritime.

Jan van Huysum (1682-1749) : Vase de fleurs. Très beau.

Jan van Biljert (1598-1671) : Allégorie des âges de la vie.

Paul Delaroche (1797-1856) : Joas sauvé par Josabeth.

Adrien Dauzats (1804-1868) : Intérieur de l'église de la Madeleine à Troyes

Antonin Mercié: David et Goliath. Bronze

 

Section archéologique
- Apollon de vaupoisson

Cheminée monumentale (16e)

Musée lapidaire sculptures médiévales
– gargouilles - chapiteaux

                                       Groupe sculpté avec un pape. Bois

Dans le parc

Jean-Marie Bonassieux (1810-92) : David tendant sa fronde

En ville

Pierre-Charles Simart (1806-57) : Oreste réfugié à l’autel de Pallas (Place Saint-Nizier)

 

 

 

GIVERNY - Fondation Monet

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 Maison de Claude Monet

Visite le vendredi 23 septembre 2011

Ce village normand est devenu l’un des hauts lieux de l’impressionnisme, grâce à Claude Monet (1840-1926), qui y a peint ses séries de Nymphéaset a ainsi fait connaître Giverny à travers le monde.

Alors que son bail à Poissy se termine en avril 1883, Monet recherche une vaste maison à loyer modique à l'écart de Paris, de ses rivalités et ragots, notamment parce qu'il vit avec une femme mariée, Alice Hoschedé. En visitant les confins du Vexin, il découvre Giverny, un petit village de 279 habitants. Finalement, il tombe sur une « maison de paysan » au lieu-dit le Pressoir, bordée par la rue du Haut ou du Village et le chemin du Roy. Elle est précédée d'un jardin potager et d'un verger. L'ensemble clos de murs s'étend sur 96 ares. Son propriétaire, Louis-Joseph Singeot, consent à la louer et Monet s'y installe le 29 avril 1883. Un mois plus tard, il transforme le jardin, construit trois serres, et achète, de l'autre côté du chemin du Roy, un terrain où, après de nombreuses difficultés administratives, il réussit à creuser un étang. Il construit le pont japonais en 1895. Il achète la propriété en 1890

La maison où vit Claude Monet de 1883 à 1926 est réaménagée par ses soins : gardant le crépi rose, il la repeint aux couleurs de sa palette : portes et volets verts ; salle à manger jaune de chrome vif, ornée d'estampes japonaises des XVIIIe et XIXe siècles à la dominante bleue, cuisine avec ses murs carrelés de faïence bleu et blanc en céramique de Rouen, et ses meubles laqués bleu ciel. De même pour le jardin, il fait détourner un bras de l'Epte pour alimenter un étang franchi par le pont japonais. Collectionneur de revues horticoles, il se montre perfectionniste pour son jardin : engageant jusqu'à sept jardiniers.

Au décès de Claude Monet, le 5 décembre 1926, Michel, son seul fils survivant, hérite de la propriété de Giverny, des tableaux qui s’y trouvent et de l’importante collection de 231 estampes japonaises.

Michel Monetmeurt en 1966 dans un accident de voiture. Sans héritier, il avait légué par testament la propriété et les collections de Giverny à l’Académie des Beaux-Arts qui n’a pas les moyens d’entretenir la propriété. La maison et les jardins sont à l’abandon.

Gérald Van der Kemp et son épouse Florence font appel aux mécènes américains pour sauver Giverny.

Durant trois années, des travaux considérables sont poursuivis. La maison, les ateliers, le mobilier et les estampes sont restaurés. Gérald Van der Kemp et Gilbert Vahé, le jeune chef jardinier formé à l’École nationale supérieure d'horticulture, font renaître les jardins.

En 1980, la Fondation Claude Monet est créée et, le 1er juin, la propriété ouvre ses portes au public.

                                           Façade de la maison

                                      
                                                   Salle à manger

                                       Salon bleu

Quelques estampes

Katsushika Hokusaï (1760-1849): Reconstitution du ponton de Sano dans la province de Kozuke

Yamada Shojiro : Ochanomizu

Andô Hiroshige (1797-1858) : Lateolabrax Japonicus et kinmedai couchés sur un rameau de shiso

Andô Hiroshige : Le Pont du singe

Andô Hiroshige : Asakusa-tambo Tori-No

Kitagawa Utamaro (1753-1806) : Femme au miroir

Yoshu Chikanobu Hitsu : Les pêcheuses d'Awabi plongeant dans la mer de la province de Sagami

                                       Chambre de Claude Monet

                                       Atelier

                                       Cuisine

                                       Vues sur le jardin

                                       Vues sur l’étang

                                       Nénuphars

                                       Vues sur le pont japonais

                                                L’hôtel Baudy

                                Église de Giverny et tombeau de Claude Monet 

 

 

 


GIVERNY - Musée des impressionnismes

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Musée des Impressionnismes Giverny

Visite du musée des impressionnismes en septembre 2011 et 2016

En 2009, le musée des impressionnismes Giverny a remplacé le musée d'art américain qui était géré par la Terra Foundation far American Art, entre 1992 et 2008. Logé dans le même bâtiment, le musée des impressionnismes Giverny est un établissement public de coopération culturelle (EPCC) qui invite à la découverte du courant artistique impressionniste dans toute sa diversité, et jusque dans ses influences et ses suites. Chaque année, deux expositions sont organisées.

Le musée des impressionnismes Giverny est situé à quelques mètres de la maison et des jardins de Claude Monet.

Constitution d’une collection

Le musée développe aussi une collection qui, centrée sur l’impressionnisme, le postimpressionnisme et ses suites, bénéficie de la générosité d’importants donateurs. La première œuvre à entrer dans la collection du musée en 2009 fut un dessin de Pierre Bonnard : Claude Monet et Marthe Bonnard dans la salle à manger de Giverny (vers 1920).

Œuvres présentes dans la collection du musée : Maximilien LuceHiramatsu ReijiMaurice Denis– etc.

Pierre Bonnard : La Seine à Vernon (acquis en 2019)

Gustave Caillebotte : Le Parterre de Marguerite

Les restaurations d’œuvres servent parfois à réparer les erreurs du passé. Ce fut le cas pour le Parterre de Marguerites de Gustave Caillebotte (1848-1894), séparé en quatre tableaux sur châssis jusqu’en 2019, alors qu’il s’agissait originellement d’un grand décor sur toile marouflé sur un mur. Le musée des impressionnismes de Giverny, dont le directeur général, Cyrille Sciama, a sollicité cette restauration auprès du Centre de restauration des musées de France.

Après sept mois de restauration, le « Parterre de Marguerites» de Gustave Caillebottea retrouvé une forme beaucoup plus proche de l'original. Les restaurateurs ont fait en sorte de rassembler la quasi-totalité des fragments (23) connus de ce décor mural réalisé par le peintre impressionniste vers 1893.

Les 4 panneaux ont été acquis en 2016 grâce à une souscription publique et au soutien de nombreux mécènes. C'est un « Parterre de Marguerites » qui vaut 360 000 euros. 

 

1-Exposition 2011 – La collection Clarck à Giverny - de Manet à Renoir

Sterling Clark, héritier du co-fondateur de la société des machines à coudre Singer, a commencé à collectionner les oeuvres d'art en 1910. Installé à Paris, il y épouse la comédienne Francine Clary. Tous deux constituent en 45 ans une collection prestigieuse qui fait une large part à la peinture française du 19e siècle.

Plus de 70 des plus belles toiles de cette collection, parmi lesquelles une vingtaine de Renoir, des Monet, Manet, Pissarro, Sisley, Degas,  Bonnard, Boudin, Caillebotte, Morisot, Cassatt... L'exposition présentera également des oeuvres d'artistes pré-impressionnistes tels que Millet, Corot, et des toiles de peintres académiques comme Bouguereau, Troyon ou Gérôme.

Quelques œuvres :

Jean-Léon Gérôme : Le Charmeur de serpents (1879)

Édouard Manet : Roses mousseuses dans un vase (1882)

Claude Monet : Falaises à Etretat (1885)

Pierre-Auguste Renoir : Loge au théâtre (Au Concert - 1881)

Pierre-Auguste Renoir : Jeune fille endormie (1880)

Pierre-Auguste Renoir : Pommes dans un plat (1883)

Pierre-Auguste Renoir : Fillette au Faucon (Mlle Fleury en Algérienne– 1880)

Edgar Degas : Danseuses (1880)

Edgar Degas : Avant la Course (1882)

Berthe Morisot : Le Bain (1886)

Mary Cassatt : Offrant le Panel au Torero (1873)

Paul Gauguin : Jeune Chrétienne (1894)

Pierre Bonnard : Femme au chien(1891)

 

2-Exposition 2016 – Sorolla, un peintre espagnol à Paris

Joaquin Sorolla y Bastida (Valence, 1863-1923) est connu pour ses scènes de genre alliant réalisme et lyrisme, ainsi que pour ses scènes de plage et sa maîtrise de la couleur blanche dont il use avec brio dans de nombreux tableaux. Son style a été qualifié d'impressionniste, de post-impressionniste ou encore de luministe..

Le Retour de la Pêche(1896)

Mes Enfants (1897 - à gauche)

Clotilde dans l’atelier(1900)

Elena parmi les roses(1907)

Pêcheurs valenciens(1905)

Nageurs, Javea (1905)

Le Bateau blanc, Javea (rochers - 1905)

Enfants au bord de la mer (1903)

L’Été (1904 - à gauche)

Le Bateau blanc, Javea (1905)

Le Bain à la Granja(1907)

Antonio Garcia sur la plage (1909)

Étude

Maria peignant au Pardo(1863)

Instantanés, Biarritz(1906)

Cousant la voile(1896)

Triste héritage(1899)

 

 

 

ORLEANS - Cathédrale

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                                      La cathédrale Sainte-croix

Vers 1277, la cathédrale romane aurait connu un effondrement. Lla première pierre du nouvel édifice est posée le 11 septembre 1287, et le chantier commence par le chevet.

Au XIVe siècle, le chevet est complété par un nouveau chœur. Ralentis à l’époque de la Guerre de Cent Ans et du siège d’Orléans en 1428/1429, les travaux reprennent dans la deuxième moitié du XVe siècle par la croisée du transept.

Durant les Guerres de Religion, la cathédrale est d’abord pillée en 1562. En septembre 1567, la ville passe aux mains des protestants. Dans la nuit du 23 au 24 mars 1568, un petit groupe de huguenots, déçus de voir Condé prêt à traiter avec les catholiques, s'introduit dans la cathédrale et fait sauter les quatre piliers de la croisée du transept qui s'effondrent, entraînant dans leur chute, le clocher, les voûtes du chœur, et la nef. A l’est, subsistent la couronne de chapelles rayonnantes et les murs extérieurs du chœur gothique, seuls vestiges des XIIIeet XIVe siècles

Le 18 avril 1601, le roi Henri IV et la reine Marie de Médicis posèrent la première pierre du nouvel édifice. Le chœur est terminé en 1623.

Le transept nord est achevé en 1643, et le transept sud en 1690. La marque du Roi Soleil apparaît, en introduisant une part de classicisme dans l'édifice.

L'architecte Etienne Martellange y œuvra au XVIIe siècle, succédé au XVIIIe siècle par Jacques V Gabriel qui créa les stalles et la clôture du chœur

En 1739, commence l'édification du portail occidental surmonté des deux tours. La façade, jusqu'à la base des tours, est terminée en 1773.

Après la Révolution, on ne reprend les travaux qu'en 1817. Le roi Charles X inaugure l'achèvement des travaux le 8 mai 1829, pour le 400e anniversaire de la levée du siège des Anglais, par Jeanne d’Arc.

                                           Nef de la cathédrale

Maquette de Jacques V Gabriel pour la façade occidentale de la cathédrale (4,80 m de haut)

Les peintures

Louis-Henri de Rudder (1807-81) : Ecce Homo (1865)

Pierre-Eugène Lacoste
(1818-1908) : Ecce Homo(1854)

Laurent de La Hyre (1606-56) : La Présentation de Jésus au Temple (1648)

Xavier-Alphonse Monchablon (1835-1907) : Sainte Barbe, d’après Palma le Vieux

Marius Barthalot
(1861-1955) : Job(1891). Copie d’après Léon Bonnat

Édouard Krug(1829-1901) : Saint Georges(1878)

Les 4 toiles de Jacques de Létin (1597-1661) ont été réinstallées dans la chapelle St-Yves et la chapelle des Évêques

Jacques de Létin : Le Christ au Jardin des Oliviers

Jacques de Létin: La Flagellation du Christ.

Jacques de Létin : Le Christ portant sa croix.

Jacques de Létin: La Crucifixion

Marie Nicolas
, d’après EustacheLesueur : La Prédication de saint Paul à Éphèse (1877)

Emile-Aubert Lessore (1805-76), d’après Rubens : La Pêche miraculeuse (1849)

d'après Hyacinthe Rigaud (1659-1743) : Portrait du cardinal Pierre de Cambout du Coislin

 

Dans la sacristie

Jean Jouvenet : Le Christ au Jardin des Oliviers

Claude Vignon : Saint Mamert au pied de la croix

Anonyme(16e) : Piéta

Et d'autres petites toiles.

Peintures murales à l’huile (fin 15e)

Il y a quelques années, un reste de peinture murale représentant la Mise au tombeau du Christ avait été découvert dans la première salle de la sacristie de la cathédrale d’Orléans, une ancienne chapelle du XIVe siècle.

En 2010, trois autres scènes de la Passion du Christfurent mise à jour

France (XVe siècle) : Le Christ devant Pilate

La Flagellation

La Crucifixion

 

Les sculptures

Le chemin de croix par Clovis Monceau (1827-1892) – Hauts-reliefs en pierre
Jésus est condamné à mort

Descente de croix et Mise au tombeau

Le Christ meurt sur la croix

Ec. française (18e) : Saint Jean-Baptiste. Pierre

Ec. française (14e) : Vierge à l’enfant. Pierre polychrome

Chapelle Jeanne d’arc - Statues de Jeanne d'Arc et de Mgr Toucher(évêque d'Orléans) par André Vermare

Tombeau de Mgr Dupanloup

Chapelle funéraire

La comtesse de Saint-Pol apporta le cœur de son fils, Léonor d’Orléans (1609-22), dans la cathédrale et l'enterra dans la chapelle, pour honorer la mémoire de son fils elle fait revêtir et paver la chapelle en marbre blanc et noir. Elle confia le soin à Michel Bourdin qui venait de finir le tombeau de Louis XI à Cléry de réaliser la statue de la vierge appelée "la mère des Sept Douleurs"

 

Les vitraux

Un ensemble de vitraux, présentés dans la cathédrale Sainte-Croix, ont été conçus par Jacques Galand et Gibelin, à l'issue d'un concours lancé en 1878 par monseigneur Dupanloup. Dix épisodes de la vie de Jeanne d’Arc.

-Jeanne entend des voix pour la première fois

-Départ de Jeanne de Vaucouleurs

-Jeanne reconnaît le dauphin à Chinon

-Entrée e la Pucelle à Orléans le 29 avril 1429

-Prise du fort des Tourelles et libération de la ville

-Jeanne rend grâce à Dieu dans la cathédrale

-Sacre de Charles VII à Reims

-Jeanne est faite prisonnière à Compiègne

-Jeanne dans sa prison à Rouen

-Jeanne sur le bûcher, place du marché à Rouen, le 30 mai 1431

 

1992 - Pierre Carron (né en 1932), Grand Prix de Rome en 1960, reçoit la commande d'un ensemble de vitraux. Artiste figuratif, il utilisera la mise en plomb. Le travail durera de 1993 à 2003 

Et d'autres vitraux...

 

Le mobilier

                                                Lutrin du 18e

                                                  Lutrin du 18e, acquis en 2010

 

Stalles du chœur – Dans les 20 médaillons, Scènes de laVie de Jésus

Sculptures exécutées de 1702 à 1706 par Jules Degoullons, sous la direction de Mansart.

Quelques scènes :

Présentation de Jésus au Temple

Le Baptême de Jésus

Jésus chassant les marchands du Temple

Le Baiser de Judas

Ecce Homo

La Crucifixion

La Descente de croix

La Mise au Tombeau

La Résurrection

 

Grandes-OrguesCavaillé-Coll de la cathédrale Sainte-Croix

Il s'agit de l'orgue de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, échangé avec celui de la cathédrale en 1822. Orgues rénovées à plusieurs reprises

 

                                           Trésor de la cathédrale

 

 


THOMERY - Château de Rosa Bonheur

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             Château de By - Musée de l'atelier Rosa Bonheur

(département : Seine-et-Marne - 77)

Visite du musée Rosa Bonheur le dimanche 18 juillet 2021

Le musée de l'atelier Rosa Bonheur est un musée privé situé sur la commune de Thomery (77) dans le château de By qui fut à partir de 1859, et pendant quarante ans, la maison et l'atelier de la peintre animalière Rosa Bonheur (1822- 25 mai 1899).

Peintre animalier du XIXe siècle, Rosa Bonheur est certainement l’artiste peintre la plus célèbre et la plus vendue de son siècle, tant en France qu’en Angleterre et aux États-Unis. Sa carrière internationale est éblouissante.

Elle reçoit la commande d’un tableau, le « Labourage nivernais » qui devait rejoindre le musée des Beaux-Arts de Lyon. Mais au Salon de 1849, son succès est tel que la Direction des beaux-arts décide de conserver la toile au musée du Luxembourg. À la mort de Rosa Bonheur, l'œuvre entra au musée du Louvre, avant d'être transférée, en 1986, au musée d’Orsay

Avec son immense tableau « Le Marché aux chevaux », (2,44 × 5 m) présenté au Salon de 1853, Rosa Bonheur obtient une grande notoriété.

Son agent et ami Ernest Gambard achète le tableau pour 40 000 francs-or. À la suite de ce succès, elle accède à une reconnaissance internationale. Le tableau part ensuite aux Etats-Unis où il est finalement acquis par un Américain pour l'énorme somme de 268 500 francs-or, avant d'être offert au Metropolitan Museum of Art de New York.

En 1859, Rosa Bonheur est une artiste reconnue, recevant de nombreuses visites à son atelier de la rue d’Assas à Paris. Elle rêve d'un lieu à la campagne où elle pourrait vivre au calme, au milieu de la nature et des animaux qu'elle aime particulièrement.

Elle achète le château de By, à la lisière de la forêt de Fontainebleau, et fait appel à l'architecte Jules Saulnier (architecte du moulin de la chocolaterie Menier, à Noisiel) pour construire son atelier. Rosa Bonheur a 37 ans, est au faîte de sa gloire, elle est la première femme française à acheter, à son nom, un bien immobilier grâce au seul fruit de son travail.

Façade côté jardin (parc de 4 ha)

En 1865, l'impératrice Eugénie lui rend visite pour lui remettre la Légion d’honneur. Elle est la première femme artiste à recevoir cette distinction.  Plus tard, elle sera élevée au grade d’officier.

Anna Elizabeth Klumpke (1856-1942) est une artiste peintre américaine.

Le 15 octobre 1889, elle sert d'interprète entre John Arbuckle, un ami de Buffalo Bill, et Rosa Bonheur, la célèbre artiste peintre animalière de l'époque dont la renommée est alors immense aux États-Unis.

À l'occasion de l'Exposition universelle de Paris de 1889, Rosa invite Buffalo Bill (William Frederick Cody – 1846-1917) dans son domaine. À cette occasion, il offre à l’artiste un costume de Sioux (exposé dans le musée). Une amitié forte naît entre eux, et elle fera même son portrait.

Rosa Bonheur : Portrait équestre de William Frederick Cody (1889 – Cody, Buffalo Bill Center, USA)

Anna retourne aux États-Unis. Les deux femmes correspondent pendant neuf ans. En 1897, Anna Klumpke finit par oser demander à Rosa Bonheur l'autorisation de réaliser son portrait ; la réponse de Rosa Bonheur est enthousiaste. Anna Klumpke vient séjourner au château de By. Rosa Bonheur a alors 76 ans, et l'arrivée de l'Américaine lui redonne de la joie de vivre.

Anna Klumpke : Portrait de Rosa Bonheur (1898 – Metropolitan de New York)

Klumpke commence à travailler sur le portrait à l'huile sur toile en juin 1898. Durant les périodes où elle pose pour Klumpke, les deux artistes parlent d'art et de littérature, se racontent des histoires et discutent de religion et de moralité. Klumpke reste vivre avec Bonheur en France, devenant sa compagne.

                                  Anna et Rosa

À la mort de Rosa Bonheur en mai 1899, Anna Klumpke est sa légataire universelle, et devient la propriétaire du château de By et des collections qu'il contient.

Anna Klumpke préservera le domaine avec une immense dévotion, ouvrant l’atelier de Rosa au public afin de faire vivre la mémoire de l’illustre peintre. Elle est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise, au côté de Rosa Bonheur, dans la caveau de la famille Micas.

Choyé par les différentes générations de la famille Klumpke-Dejerine-Sorrel, l’atelier a été repris par Katherine Brault en septembre 2017.

Le Château de Rosa Bonheur est labellisé Maison des illustres.

Visite

Sur le palier – Auguste Cain : Aigle se saisissant d’un lièvre. Haut-relief

Premier salon

Deux sculptures (cheval et chien) de Pierre-Jules Mènre. Plâtre

Pierre-Jules Mène : Une chienne et ses chiots(à gauche)

Rosa bonheur : Une vache couchée

Études d’animaux (peintures)

Vitrine contenant divers souvenirs de l’artiste

Études de lion. Dessin

Le lion chez lui (1881). Gravure (la peinture est à la Ferens Art Gallery - à Kingston upon Hull, UK)

Tenue de Sioux offerte par Buffalo Bill

Atelier

Vue d‘ensemble

Cheminée au chiffre de Rosa Bonheur

L’un des chiens (cheminée), sculpté par Isidore Bonheur (l’un des frères de Rosa)

Autoportrait de Rosa Bonheur, achevé par Anna Klumpke

Rosa Bonheur : Chevaux fuyant un incendie. Toile inachevée

                                      

                                           Bureau et palette de l'artiste 

Édouard Dubufe (1819-83) : Portrait de Rosa Bonheur (prêt)

Quelques études et modèles

Vues de l’atelier (effets personnels et fauteuil)

Deuxième salon et bibliothèque

Dessin préparatoire – Berger avec son troupeau de moutons

Anna Klumpke : Portrait de Rosa Bonheur

 

Quelques œuvres majeures de Rosa Bonheur dans des musées ou collections particulières:

Bœufs et taureaux, race du Cantal (1848 – coll. part.)

Labourage nivernais (1849 – Orsay)

Le Marché aux chevaux (1853 – Metropolitan de New York)

Muletiers espagnols traversant les Pyrénées (1857 – coll. part.)

La Foulaison du blé en Camargue (1864-99 - Bordeaux). 3,13 x 6,50 m.

 

 

ANGOULEME - Trésor cathédrale

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Le trésor de la cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême

Visite de la cathédrale le samedi 7 août 2021

Le Trésor de la cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême a été installé dans un espace désaffecté, au pied de l’ancien clocher Sud, bombardé durant les guerres de religion.

Cette véritable aventure artistique a commencé en 2008, lorsque le plasticien Jean-Michel Othoniel – auteur, entre autres, de l’entrée de la station de métro Palais-Royal, à Paris, et du bosquet du Théâtre d’eau, dans le Domaine de Versailles -, aremporté le concours d’aménagement d’un Trésor dans la cathédrale charentaise. La conception et la réalisation de ce Trésor ont duré 8 années. C’est une œuvre d’art totale (inauguration en septembre 2016).

Dans des vitrines, sont exposées les plus belles pièces (environ 150 pièces) de la collection d’objets liturgiques (composée de plus de 600 pièces) qui dormaient dans la Maison diocésaine d’Angoulême.

Grand vitrail (J.-M.Othoniel) donnant sur le transept sud

Chapelle de jour ornée des portraits des évêques du diocèse d’Angoulême.

Salle1- Le Trésor s’ouvre sur une salle de sculptures. Une Vierge à l’enfant, de Jean Degoulon (XVIIe siècle) trône en son centre, sur un fond de tenture sombre brodée à l’or.

Salle 2 - A l’étage, une seconde salle relativement austère, dite de « L’engagement ».

Elle réunit des objets épiscopaux et des témoignages du courage ecclésiastique dans des périodes sombre.

Objets liturgiques en argent

Salle 3 - La troisième salle du Trésor, la plus vaste, est appelée « Le merveilleux ». Sa décoration est extravagante. Calices, ciboires, ostensoirs et reliquaires brillent dans les vitrines. Jean-Michel Othoniel a réservé le centre de la salle à une statue de Vierge à l’enfant. Des sculptures de Saints en plâtre (Jeanne d’Arc, Bernadette …) ornent les murs. Ceux-ci sont recouverts d’un papier peint couleur or crée pour le Trésor. De même que les carreaux du sol. Leur motif commun, qui se poursuit dans les vitraux, est ce « nœud néo-roman », dessiné par Paul Abadie pour les verrières de la nef de la cathédrale. Ces lignes sinueuses dessinent des entrelacs aléatoires.

Collection d’ostensoirs

Collection d’objets liturgiques

Collection de reliquaires

Collection d’encensoirs - derrière la vitrine, l'un des vitraux de J.-M. Othoniel

Encadré par une résille d’aluminium, un reliquaire d’or créé par Jean-Michel Othoniel, contient un fragment de fémur (sur un coussin finement brodé) de saint Pierre Aumaitre, un jeune missionnaire charentais martyrisé en Corée en 1866, et canonisé en 1984.

Dans la nuit du 12 au 13 novembre 2017, des voleurs se sont introduits dans la salle par le grand vitrail : une couronne de l’enfant Jésus, deux couronnes de la Vierge (dont une en or), et une image votive de la Vierge ont été dérobées.

 

 

ANGOULEME - Beaux-Arts

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 Musée des Beaux-Arts

Ancien évêché, derrière la cathédrale

(département : Charente - 16)

Rénovation de cet article

Visites du musée en 2001 et 2008 – samedi 7 août 2021

Les collections sont réparties sur 3 niveaux :

1 – Collections archéologiques de la Charente de la préhistoire au Moyen Age.

2 – Collection d’Arts d’Afrique et d’Océanie. (don du Dr Lhomme, 1934)

3 – Collection de peintures et sculptures du 16e au 20e s.

Éc. flamande(16e) : Scènes de la vie de Ste Catherine d’Alexandrie. En 6 épisodes.

Paul Bril(1554-1626) : Vénus et Adonis(c.1600). Vénus, de dos, essaie de retenir Adonis. Attitude des 2 personnages empruntée à Titien.

François de Troy(1645-1730) : Samson et Dalila. Samson se réveille le crâne rasé. Trois hommes l'enchaînent. A gauche, Dalila l'observe en se levant de son lit.

Frans Francken II (1581-1642) : L’idolâtrie de Salomon.

Domenico Viani(1636-1700) : Le Christ et la Samaritaine (1690)

Francesco Maria Da Costa (1672-1740) : Vue des ruines romaines avec mort de Cléopâtre (avant 1736)

Etienne-Barthélémy Garnier
(1759-1849) : 2e Grand Prix de Rome en 1777

La Consternation de Priam et de sa famille après le combat d'Achille et d'Hector. La scène se déroule au sommet des murailles de Troie. A l'arrière plan, en haut, le corps d'Hector est traîné derrière le char d'Achille.

A l'extrême gauche, Pâris, vêtu de rouge, se couvre les yeux. A gauche, Hécube (mère d'Hector), et Polyxène (sœur d'Hector) à ses pieds.

Au centre, Andromaque, femme d'Hector, évanouie ; Astyanax, son jeune fils nu, est couché sur sa jambe. A droite, Priam est au centre du groupe principal ; il veut aller réclamer le corps de son fils. (1800)

Louis Hersent() : Portrait de Mme Coudet de Gassicourt(1820).

Louis-Ferdinand Elle(1612-89) : Portrait de Charles de Sainte-Maure, duc de Montausier (c.1660-70)

Attr. à François Gérard (1770-1837) : Amour gravant son nom dans le sable. (avec la pointe de sa flèche)

Pierre Guérin() : La Mort de Galswinthe. Esquisse.

Edouard Toudouze() : La Mort de Jézabel. Trois hommes jettent la veuve du roi Achab (assassiné par ordre du nouveau roi d'Israël), dans une fosse où 5 chiens enragés aboient.

Sculptures :

Émile Antoine Peyronnet (1872-1956) :Étude de Paysan

Emile-Antoine Peyronnet : Autoportrait.

Paul Dubois : Chanteur florentin. Bronze.

Raoul Verlet : La Douleurd’Orphée. Bronze.

D’après Jean de Bologne : Mercuredit de Médicis.

Louis-Robert Carrier-Belleuse (1848-1913) : Faunes et Bacchante portant un vase. Bronze.

Joseph-Auguste Peiffer(1832-86) : Psyché (1870). Marbre.

Salon lambrissé :

Barthélémy van der Helst (1613-70) : Portrait d’un Gentilhomme des Pays-Bas et de sa Femme (c. 1655). Ce tableau ressemble à un portrait de famille du musée d’Orléans. Le portrait de la jeune femme semble être un portrait posthume.

Joris van Son(1623-67) : Table servie (1645). Très belle et riche composition.

David Teniersle jeune (1610-90) : Scène d’Auberge.

D'après Claes Molenaer(1630-76) : Scène de Patinage(c. 1660)

Joos II de Momper : Paysage de montagne avec rivière.

Caspar Netscher
(1639-84) : Les Bulles

Alexandre Desportes
(1661-1743) : Autoportrait au chien(1710)

Leandro Bassano(1557-1622) : Marché aux poissons au bord de la mer (c. 1578). Belle œuvre, clair obscur.

Maître de la Fondation Langmatt, Ec. de Canaletto : Le Grand canal avec l’église San Geremia et le palais Labia – La Rive des Esclaves – Le Canal de la Giudecca (c. 1750)

Melchior Hondecoetter (1636-95) : Nature morte au Lièvre (c 1660)

Antoine-Félix Boisselier le jeune (1790-1857) : Macbeth. Banco et les Sorcières.

Pierre-Auguste Vafflard(1774-1837) : Richard Young enterrant sa fille (1804). Célèbre et étrange tableau préromantique. Scène nocturne traitée dans un camaïeu de gris. Le père marche en portant le cadavre rigide de sa fille enveloppé dans un linceul.

Alphonse Calletfils () : Philoctète à Lemnos (1829). Scène nocturne.

Joseph Parrocel : 2 tableaux. Mêlées de cavalerie

Ec. de Girodet-Trioson (19e) : Apollon et Hyacinthe

 

Henri Martin (1860-1943) : La Tonnellepar temps gris (1930)

Maurice Denis (1870-1943) : Sous-bois à Saint-Gall (1940)

Alphonse Bénassi-Desplantes : L’Atelier(1851)

Ferdinand Roybet : L’Atelier.

Attr. Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : Paysage (en haut)

Henri-Joseph Harpignies (1819-1916) : Chênes (1888) (en bas)

Paul-Désiré Trouillebert (1829-1900) : Bergère et vache, bord de rivière

Jules Noël (1810-81) : Clair de lune sur l’eau. Bretagne(1874)

Jules Dupré (1811-89) : Vieille rue.

Rosa Bonheur (1822-99) : Jeune Taureau sautant la barrière

Félix Ziem (1821-1911) : Marine à Saint-Jean.

Eugène Boudin (1824-98) : Marine. Grand voilier

Auguste Xavier Leprince (1799-1826) : L’Ordination

Eugène Lambert(1825-1900) : Nature morte à la Citrouille

Joseph Navlet(1831-89) : La Bataille du lac de Trasimène entre Romains et Carthaginois (1848)

Charles Frédéric Lauth (1865-1922) : Portrait de la romancière Marcelle Tinayre (1912)

François Flameng(1856-1923) : Jeune femme assise sur une berge (1890)

Edgar de Montzaigle (1867-1930) : Le Bal ou Les Demi-Vierges (1896) 

Maurice de Vlaminck(1876-1958) : Marine

Un ensemble d’œuvres d’artistes charentais du 19e s. :

Raoul Verlet (Angoulême, 1857-1923) :

Mlle Valentine Gaillard, musicienne. Buste en marbre.

Maquette du tombeau de Mme Lazare Weiller. Le couple allongé dans un lit. Plâtre patiné.

La Fleur et le Ruisseau (au premier plan)

Caïn et Abel. Caïn, debout, nu, porte sur son dos le corps d’Abel, nu, renversé. Belle composition en plâtre.

-La Mort de Diagoras (1883). Plâtre. Deux jeunes hommes nus soutiennent un vieil homme.

La Berrichonne. Figure annexe du Monument aux Morts de la Guerre de 70 : aux enfants de l’Indre, Châteauroux (1897)

Sappho ou Le Chant Poétique (1905-09)

Bustes : du comte de Grammont – de Mme de Grammont – d’Antoine-Pierre de Grammont (jeune garçon).

René Pajot(1885-1966) : Femme au Serpent. Bronze

André Juin(1885-1978) : Œdipe et Antigone. Pierre

 

Henry Daras (Rochefort,1850 - Angoulême, 1928) : Élève et ami de Puvis de Chavannes. Symboliste.

Henry Daras : Le Buisson ardent (1895-1900)

Henry Daras : La Résurrection du fils de la veuve de Naïm (1915)  

Henry Daras : Femme pleurant la fin du Jour (c. 1918)

Henry Daras : La Pierre de l'Onction (1923) (à gauche)

Henry Daras : Les Vierges folles (1923) (à droite)

Henry Daras : Moïse sauvé des Eaux

Henry Daras : Les saintes Femmes allant au Tombeau

Josué Gaboriaud(1885-1955) :La Foireà Montbron – Le Déjeuner sur l’herbe – Paysage aux meules de foin.

Armand Vergeaud (Angoulême, 1876-1949) : Le Berceau, etc.

Léonard Jarraud(1848-1926) : plusieurs portraits et nombreux petits paysages.

Léonard Jarraud : Le Cochon (1871)

Léonard Jarraud : Portrait de Robert Laroche en marin (1888)

Vieillard à la Pendule(1874)

René Chrétien (1867-1945) : Marine (1893)

Louis-Edouard May (1807-81) : Consécration de l’église St Martial(1853)

Louis-Edouard May : Passage du bac à Roffit (1866)

Louis-Edouard May : La petite Laitière

Gaston Boucart(1878-1962) : Élève de Gustave Moreau

La Charente à L’Houmeau (1927), etc. Bon paysagiste charentais.

J.-Jacques Henner(1829-1905) : 2 petits formats.

Tête de femme vue de face – Nu de dos.

Joseph  Coomans (1816-99) : La Jeunesse et l’Amour.

Collections archéologiques - Une pièce exceptionnelle

Casque celtique d’Agris. Découvert en 1981, le casque d'Agris est l'un des plus beaux chefs-d’œuvre de l'artisanat et de l'art gaulois. les feuilles d'or sont plaquées sur le bronze avec un soin extrême. Il est daté du 5e s. avant J-C, et a probablement été fabriqué en Gaule de l'ouest

                                       Collections d’Afrique et d’Océanie

                                       Collections du Maghreb

Louis-Eugène Ginain(1818-86) : Fantasia arabe(1864)

 

 

 

ANGOULEME - Murs peints

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Les murs peints d’Angoulême

En 1982, le ministère de la Culture, sous la férule de Jack Lang, lance l'opération « Des murs en France », qui consiste à faire réaliser 13 murs peints dans 13 villes de France par 13 artistes différents. À Angoulême, c'est l'artiste islandais Erróqui réalisera une immense fresque murale représentant une multitude de personnages de bande dessinée(Batman, Tarzan, Tintin, etc.). Laissée à l'abandon pendant des années, la fresque a été rénové en 2013 Elle est considérée aujourd'hui comme le premier mur peint d’Angoulême.

C'est au cours des années 90 que la production de murs peints s'est accélérée, sous l'impulsion d'une politique de la municipalité, appelée « programme murs peints ». L;objectif était de montrer qu'Angoulême est bien la « capitale internationale du neuvième art » (BD).

En 2021, on peut admirer 27 murs peints, ainsi que l’ensemble qui recouvre l’immeuble des archives départementales de la Charente.

 

1982-Erró : Les héros de BD et de dessins animés

1985-Philippe Druillet : Le Combat Spatial

1998-François Schuiten : Avec le Temps

1999-Yslaire : Mémoires du XXe ciel

1999-Franquin : Gaston Lagaffe et Prunelle

1999-Marc-Antoine Mathieu : Réalité, sortie de secours

2000-André Juillard et Yves Sente : Blake et Mortimer

2000-François Boucq : Chassez le naturel

2000-Margerin : Un samedi à Malakoff

2001-Florence Cestac : Le Jardin extraordinaire

2001-Morris : Lucky Luke

2001-Nicolas de Crécy : New York sur Charente

2003-Olivier Berlion et Eric Corbeyran : Sales mioches

2004-Max Cabanes : La Fille des remparts

2005-Zep : Titeuf

2006-Philippe Dupuy et Charles Berbérian : Les coulisses du Théâtre

2013-Michel Ocelot : Kirikou

2020-Fawzi Baghdadli : Le 1erRIMA, ancré dans sa ville

2020-Catel Muller : Le Monde de René Goscinny

 

Immeuble des archives départementales de Charente - François Schuiten : L’Archiviste. Toile tendue sur les quatre faces de l'immeuble

Et des œuvres de : Dupa, Moebius, Turf, Yves Got, Jean Roba, etc.


Et quelques sculptures

1989-Tchang Tchong-Jen : Buste de Hergé. Bronze

1998-Margerin : Lucien(sur le toit de la gare)

2008-Hugo Pratt : Corto Maltese. Bronze

 

 

SAINTES - Echevinage

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Musée de l'échevinage

(département : Charente – 17)

Visite du musée le dimanche 12 septembre 2021

Propriété de la municipalité de Saintes, le musée de L'Echevinage est installé dans l'ancien Hôtel de ville où se côtoient un beffroi de 1587, et une façade du XVIIIe siècle.

Des œuvres du XVIe au XXe siècles y sont rassemblées : scènes de genre, portraits ou paysages, liés aux courants néo-classique, romantique, orientaliste, académique, impressionniste ou réaliste.

Le fonds du musée est constitué à l'origine par la collection de tableaux léguée à la ville par le sénateur, comte Lemercier, le musée est inauguré en 1864 à l'hôtel de ville puis transféré dans le bâtiment actuel en1967.

Salle 1 - Beffroi

1-Peintures à caractère religieux ou historique

Georges Laugée (1853-1937) : Enterrement d’une jeune fille à Etricourt (1887)

Anonyme (18e) : Prise de Namur

Paul Leroy (1860-1942) : Mathatias refuse de sacrifier aux idoles (1882)

Pierre Lacour (1745-1814) : La Paix d’Amiens (1802)

Pierre Lacour : Allégorie de la diversité des religions et des cultes (après 1801)

Riquard de Nantes: Pygmalion et Galatée (1742)

Charles Fouqueray(1869-1956) : Combat entre les chaloupes françaises et les chaloupes anglaises en rade de l’île d’Aix

Nicolas-Antoine Taunay(1755-1830) : Trait de courage. Scène de port ; Un voilier en flammes. Un jeune homme sort de l'eau des blessés rescapés nus. La foule se précipite.

Gillis Coignet (1542-99) : Mars et Vénus (1598)

Anonyme (16e) : Judith tenant la tête d’Holopherne

Anonyme (17e) : L’Annonce à Manué et à sa femme de la naissance de Samson

Charles de La Traverse (1726-80) : Tobit ensevelissant les morts (1748)

Giovanni Battista Paggi (1554-1627): St Christophe portant l’enfant Jésus (fin 16e)

Anonyme (17e) : Adoration des Mages

Anonyme (17e) : Piéta. Sur cuivre

Anonyme (16e) : Vierge à l’enfant. Sur bois de chêne

Anonyme (16e) : St Jean-Baptiste et l’enfant Jésus. Sur bois de chêne

Entour. Bernarfdo Martorell (15e) : Descente de croix

Anonyme (15e) : L’Ensevelissement. Bois polychrome


Salle 2 – Hôtel XVIIIe

2-Paysages - Nature

D’après Paul Gasq : Héro et Léandre (1902-08). Biscuit

Attr. Jacques Fouquières : Paysage animé (début 17e). Sur bois

Jan Brueghelde Velours et Hendrick Van Balen : Allégorie de la Terre (début 17e). Sur bois

Anonyme : Pyrame et Thysbé (début 17e). Sur bois

Anonyme : Paysage en ruines (1631)

Ec. de Gaspard Dughet : Cascade de Tivoli (début 18e)

Alfred deCurzon (1820-95) : Ruines d’un aqueduc romain (fin 19e)

J.-Jacques Delusse(1758-1933) : Noces saintongeaises(1770)

Edmond Yarz (1845-1920) : La Source (19e)

Jules Dupré(1811-89) : Paysage avec rivière et personnages (19e)

Alexandre Raynaud : Peupliers, marais de la Seugne (1957)

Ulysse Gorrin(1884-1965) : La Cathédrale Saint-Pierre de Saintes

Gaston Balande(1880-1971) : Les Arènes de Saintes

Gustave Courbet (1819-77) : La Charente (c. 1862)

Marie-Albert-Tibule Furcy de Lavault (1847-1915) : Paysage, bord de mer à Angoulins (fin 19e)

Louis-Augustin Auguin(1824-1903) : Plusieurs paysages

Louis-Augustin Auguin : Bord de mer à Barzan

Louis-Augustin Auguin : Bords de Charente (1862)

Louis-Augustin Auguin : Ruisseau de La Roche-Corbon (1868)

Louis-Augustin Auguin : Paysage à l’automne (1882)

Paul Huet(1803-69) : Vieux château sur les rochers

Emmanuel Lansyer(1835-93) : Bords de la Garonne à Bacalan.

Eugène Le Gout-Gérard (1856-1924) : Le Port de Concarneau (1907)

3-Peintures orientalistes

Maurice Marinot(1882-1960) : Le Dr Massoulard et deux arabes (1917) – Le Laboureur – Au Maroc (1918)

Adrien Dauzats(1804-68) : Blidah (1840)

FabiusBrest (1823-1900) : Les Bords du Bosphore à Bebeck

Eugène Fromentin(1820-76) : Halte près d'Oran.

Eugène Girardet(1853-1907) : Le Tailleur d'El Kantara.

Gaston Roullet(1847-1925) : Le Fleuve rouge.

4-Natures mortes

Floris Van Schooten (1588-1656) : Nature morte (1650)

Anonyme : Vase chinois sur socle

Marie-Albert-Tibulle Furcy de Lavault : Roses trémières

Eugène Claude(1841-1923) : Prunes

Maurice Marinot : Le Chou (1945)

Maurice Marinot : Le Compotier (1958)

Isaac Païles(1895-1978) : Nature morte, cartes et pipes (1971)

Marc-Antoine Bissière, dit Louttre.B (1926-2012) : Le Boire des Simples au soir (1979)

5-Portraits

Jan Aertsen Marienhof (1626-52) : Atelier d’artiste

Ec. flamande, style de Franz Pourbus (17e) : Portrait de Mme de Castellane

Karel de Moor(1656-1938) : Portrait de femme

Anonyme (début 18e) : Portrait d’homme (Vauban ?)

André Brouillet(1857-1914) : Intérieur d’atelier(1888)

Édouard Dubufe(1819-83) : Portrait de la mère du Baron Echassériau

Marie Petiet(1854-93) : Le Repos du Modèle(1882)

Jules-Charles Aviat(1844-1931) : Portrait du Comte A. Lemercier

Charles-Amable Lenoir(1860-1926) : Heure douce

Louis Berthommé-Saint-André () : Mlle Babinot (1925)

Gaston Balande : Le Père Robert, de Lauzières

Maurice Marinot : Homme à la chemise grise (1947)

Marie-Guillemine Benoist(1786-1826) : Diseuse de bonne aventure.

J.-Jacques Henner(1829-1905) : Portrait de Carolus-Duran.

Auguste Baud-Bovy(1848-99) : Portrait de Jules Castagnary (1870)

Fernand Michel(1913-99) : Les anti-psychiatres

Nicolas Gosse(1782-78) : Portrait d'un saint.

6-Portraits d’enfants

Anonyme (17e) : Jeune Fille à la Rose

Fernand Cormon () : Études de deux Têtes d’enfants

Carolus-Duran(1837-1917) : Germaine Feydeau à 3 ans (1894)

Jean Geoffroy, dit Géo () : Le Compliment (1893)

Gustave-Césaire Garaud() : Sous-bois ou Les gamins, Cascade de Cernay

Madeleine Plantey : Danseuses

Mladen Srbinovic : La petite Flore

André Herviault() : Ma Fille à 6 ans Plage Saint-Benoît, La Baule (1926)

Joseph Bail(1862-1921) : Jeune marmiton portant des rougets (1887). Cigarette aux lèvres.

Barra 1894). Biscuit de Sèvres

Art contemporain

François Morellet(1926-2016) : Sphère. Métal

Anita Tullio(1935-2014) : Sphères Planètes(1975-77). Terre cuite

Pauta Saila, dit Paouta (1916-2009) : Oiseau de nuit

 

 


ORLEANS - MBA - 4 - 19e - 1

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 Salles 19e– Salles 21-22-23-24

Inauguration le 17 septembre 2021

Salle 21 – Le Prix de Rome et le voyage en Italie– Léon Cogniet et Achille-Etna Michallon remportent le Prix de Rome en 1817. Leurs années italiennes marquent un changement radical dans les aspirations de cette nouvelle génération

Léon Cogniet (1794-1880) : Jeune italienne rentrant des champs (1818-22)

Achille-Etna Michallon (1796-1822) : Mazzochi, brigand italien (1820)

Jean-Charles Rémond (1795-1875) : Escalier taillé dans le roc conduisant à Anna Capri (1821-25)

Léon Cogniet : Paysanne des environs de Rome, ou Étude de vieille italienne (c. 1820)

Achille-Etna Michallon : Vue des ravins de Sorrente (c. 1819)

Léon Cogniet : Jeune italienne portant un panier(1818-22 - en haut à G)

Léon Cogniet : Italienne et son enfant (1818-22 - en haut à D)

Léon Cogniet : Moine en méditation près d’un ravin(c. 1822 - en bas)

Léon Cogniet : Jeune Pêcheur napolitain (1818-22)

Léon Cogniet : Cascade (1818-22)

Jean-Charles Rémond : La Baie de Naples, vue des flancs du Vésuve (c. 1821-25 - en haut à D)

Jean-Charles Rémond : Vue de l’île de Capri, côté sud (c. 1821-25 - en bas à G)

Léon Cogniet : L’Artiste dessinant à la villa Médicis(c. 1820-22)

Léon Cogniet : Ruines d’un Temple près d’une montagne(c. 1818-22)

Léon Cogniet : La Vasque de la villa Médicis  à Rome, effet de nuit (1818-22)

Léon Cogniet : Feu d’artifice au château Saint-Ange à Rome (1818-22). Deux versions

Achille-Etna Michallon : Cascade de Terni (c. 1821)

Léon Cogniet : Portrait d’Achille-EtnaMichallon (1822)

Achille-Etna Michallon : Voûtes du Colisée au soleil couchant (c. 1818)

Léon Cogniet : Groupes de bâtiments abandonnés, environs de Rome (1818 - en haut)

Achille-Etna Michallon : Vue de la villa Médicis (c. 1819)

Jean-Charles Rémond : Proserpine enlevée par Pluton (1821)

Auguste Vinchon (1789-1855) : Le Martyre de St-Etienne (d’après Lodovico Cigoli (c. 1815-18)

Alexandre Colin (1798-1875) : Vénus et l’Amour, d’après Lambert Sustris (c. 1818-20)

Charles-Philippe Larivière (1798-1876) : Tête de jeune homme (c. 1825)

Achille-Etna Michallon : Henri IV et le capitaine Michau en forêt de Fontainebleau (1818)

Léon Cogniet : Tête d’homme barbu, étude pour « Caïn et Abel » (c. 1820)

Léon Cogniet : Caïn et Abel  (c. 1820)

Léon Cogniet : Métanus, roi des Volsques, traversant l’Amasène avec sa fille Camille (c. 1822)

 

Salle 22 – Paris dans les années 1820– Naissance de la « nouvelle école » romantique

Léon Cogniet : 4 portraits

-Portrait de Joseph Cogniet, père de l’artiste (c. 1817)

-Portrait de Marguerite Cogniet, née Métuel, mère de l’artiste(c.i1817)

-Portrait de Marie-Amélie Cogniet, sœur de l’artiste (c. 1817)

-Portrait d’un jeune homme, autrefois dit Autoportrait (c. 1817)

Antoine-Féréol-Louis Second, dit Féréol(1795-1870) : Un Écossais assis sur le bord d’un torrent (1824)

Léon Cogniet : Moines sur un chemin la nuit (c. 1827-30)

Raymond-Quinsac Monvoisin (1790-1870) : Rosemonde (1827)

Eugène Devéria (1805-65) : Jeanne d’Arc à Vaucouleurs (1826)

Auguste Couder (1789-1873) : Frédégonde et Chilpéric (c. 1826)

Léon Cogniet : Rébecca enlevée par le templier Brian Bois-Guibert. Sujet tiré d’Ivanhoé de Walter Scott (c. 1828)

Jules-Robert Auguste (1789-1850) : Odalisque

Jules-Robert Auguste : Femme nue assise sortant du bain (c. 1825-30)

Jules-Robert Auguste : Femme nue assis sortant du bain et sa servante (c. 1825-27)

Léon Cogniet : Tête de Lion (1830-40)

Achille-Etna Michallon : Étude d’oriental (1822)

Eugène Delacroix
(1798-1863) : Tête de vieille femme (Étude préparatoire à "scènes des Massacres de Scio") (1824)

Léon Cogniet : Tête de femme et d’enfant (esquisse pour la scène du Massacre des Innocents) (1824)

Léon Cogniet : Femme accroupie avec son enfant(esquisse pour la scène du « Massacre des Innocents ») (1824)

Léon Cogniet : Étude pour la scène du « Massacre des Innocents » (1824)

Léon Cogniet : Hamadryade, d’après l’Hymne à Délos de Callimaque (c. 1830-40)

Anonyme : Portrait de M. Durand (c. 1815-20)

Léon Cogniet : Autoportrait, effet de lampe (1828)

Léon Cogniet : La légende de Ste Odile (c. 1830-35)

Léon Cogniet : Portrait de Charles X, roi de France(1828-30)

Marie-Amélie Cogniet (1798-1869) : Léon Cogniet dans son atelier (c. 1831) (Vénus de Médicis)

Marie-Amélie Cogniet : Intérieur de l’atelier de Léon Cogniet en 1831

Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : Vue de Saint-Paterne à Orléans (c. 1830)

 

Salle 23 -  Le Salon sous la monarchie de Juillet(1830-48)

Achille Giroux (1816-64) : Chevaux au vert(1853 - en haut)

Eugène Giraud (1806-81) : Portrait de fashionables (1835 – acquis en 2020)

Jacques-Raymond Brascassat (1804-67) : Portrait de David Johnston (c. 1830)

Léon Cogniet : Dernier portrait de Mlle B. morte(1843 - en haut à D)

Léon Cogniet : Autoportrait peignant son élève Mlle B. morte (1843)

Léon Cogniet : Tête de la fille du Tintoret (1843 - à gauche)

Léon Cogniet : Le Tintoret peignant sa fille morte  (1843)

La grande version définitive est au musée de Bordeaux

Hugues Fourau (1803-73) : Tête décapitée de Fieschi (1836)

François-Marius Granet (1775-1849) : Veillée mortuaire d’un cardinal (1838)

Pierre Duval Le-Camus (1799-1854) : Portrait de Jean Brumault de Beauregard, évêque d’Orléans (1835)

Aimée Pagès, puis Aimée Brune-Pagès (1803-66) : Étude de femme (1839)

Casimir de Cypierre (1783-1844) : Le Soir (1829) 

Eugène Devéria (1805-65) : Scène de Tartuffe de Molière (Acte IV, scène 6) (1834 – acquis en 2017)

Alexandre-Evariste Fragonard (1780-1850) : L’Évasion du prisonnier (scène tirée de Raoul, sire de Créqui de Monvel et Dalayrac) (1830 – acquis en 2018)

Marie-Amélie Cogniet : La Confession (1842)

Louis-Vincent Fouquet (1803-69) : Intérieur de l’atelier du sculpteur Antoine-Laurent Dantan (1831)

Eugène Devéria : Condé et Mazarin. Scène de la Fronde (c. 1835 – acquis en 2020)

Alfred Johannot (1800-37) : L’Entrée de Mademoiselle de Montpensier à Orléans, pendant la Fronde en 1652 (1833)

Emile-Edouard Mouchy (1802-59) : Mort de Thomas Becket, archevêque de Cantorbery, sous le règne de Henri II (1834 – acquis en 2015)

Louis-Toussaint Rossignon
(1780-1871) : Savoyards avec un chien et un singe (1831 – acquis en 2020)

Claudius Jacquand (1803-78) : Les deux Orphelins (1846)

Léon Cogniet : Le général Foy au combat d’Orthez, 27 février 1814 (c. 1830)

Léon Cogniet : Le Drapeau défendu (c. 1831 - à droite)

Léon Cogniet : Scène militaire, campagne de Russie(c. 1827 - à gauche)

Pierre-Jean David, dit David d’Angers(1788-1856) : La Patrie appelant ses enfants à la défense de la liberté, dit aussi Le Départ des Volontaires (1831-34). Terre cuite

David d’Angers : La Bataille de Fleurus(24 juin 1795). Terre cuite

David d’Angers : La Bataille d’Héliopolis(20 mars 1800) (1834-34). Terre cuite

Léon Cogniet : Les Drapeaux (1830)

Léon Cogniet : Scène de Juillet, dit aussi Scène de barricades (1930)

Léon Cogniet : Louis-Philippe et son État-major(1830 - en haut à D)

 

Salle 24 – Louis-Philippe et les Orléans

James Pradier (1790-1852) : L’Ange gardien des enfants de France (1842). Bronze

Antoine-Laurent Dantan (1798-1878) : Buste d’Amélie de La Lande (1841). Marbre

Antoine Etex(1808-88) : Buste de Caroline Bouchotte (1840). Marbre

Marie d’Orléans (1813-39) : Jeanne d’Arc pleurant à la vue d’un Anglais blessé (1834). Bronze

Alfred Johannot (1800-37) : L’Entrée de la Grande Mademoiselle à Orléans (1833)

Dominique Papety (1815-49) : Jeanne d’Arc présentée à Charles VII, février 1429, d’après Gillot-Saint-Evre (1836)

Prosper Lafaye (1806-83) : Le Salon néogothique de Marie d’Orléans aux Tuileries (c. 1840 – acquis en 2020)

Henry Scheffer (1798-1862) : Jeanne d’Arc arrivant sur la place de Rouen. Le prêtre qui l’avait trahie se jette à ses pieds et implore son pardon (1835)

Henry Scheffer : L’Entrée de Jeanne d’Arc à Orléans, 8 mai 1429 (1835)

Léon Cogniet : Portrait d’Eugénie-Louise-Adélaïde, princesse d’Orléans, dite Madame Adélaïde, sœur de Louis-Philippe (1838)

Léon Cogniet : Le Passage de l’Isonzo, le 19 mars 1797(c. 1837)

Adrien Dauzats (1804-68) : La Prise de Sétif (1844)

Adrien Dauzats : Le Passage des Portes de Fer (Algérie), le 28 octobre 1839 (1840)

Léon Cogniet : La Bataille du Mont Thabor, le 16 avril 1799 (1843)

Léon Cogniet : Épisode de la campagne d’Égypte, bataille d’Héliopolis, le 20 mars1800(1837)

Léon Cogniet : Tête de jeune Arabe (1829-35). Magnifique portrait aux yeux de braise.

Léon Cogniet : Étude de 3 personnages pour l’Expédition d’Égypte sous les ordres de Bonaparte (1829-35)

Léon Cogniet : Étude d’Égyptien assis pour l’Expédition d’Égypte sous les ordres de Bonaparte (1829-35)

Léon Cogniet : Étude d’ensemble pour l’Expédition d’Égypte sous les ordres de Bonaparte (1829-35)

Léon Cogniet : Étude de tête d’une Égyptienne(1829-35)

Léon Cogniet : Saintes femmes au tombeau. Trois études d'ensemble pour l'église de la Madeleine à Paris. Une étude grandeur finale de la tête de l'un des anges.

Léon Cogniet : Tête d’Ange (étude pour l’église de la Madeleine à Paris)

François-Edouard Picot (1796-1868) : Cybèle, étude pour le plafond des Antiquités romaines (c. 1832)

Antonin Moine (1796-1849) : Bénitier de la Madeleine (c. 1840). bronze

Pierre-Claude-François Delorme (1783-1859) : La Résignation, l’Espérance, la Force, la Charité, la Foi,l’Humilité, le Repentir, la Justice (esquisse pour les peintures murales de la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris) (1842)

Marie d’Orléans : Jeanne d’Arc en prière(1840). Marbre

 

Dans l’escalier

Paul Flandrin (1811-1902) : La Fuite en Égypte (1861)

Jacques-Raymond Brascassat (1804-67) : Tête de bœuf (1838)

Charles Lefebvre (1805-82) : Jacob et Joseph(1863)

Vue de l’escalier menant au 2e niveau inférieur

 

 

ORLEANS - MBA 5 -19e - 2

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Musée des Beaux-Arts d'Orléans

Salles du 19e - Salles 25-26-27-28-29

Inauguration le 17 septembre 2021

Salle 25 – Le renouveau du pastel au XIXe siècle

Jules-Robert Auguste (1789-1850) : Portrait d’un homme noir (1827-30). Pastel

Jules-Robert Auguste : Turc assis par terre (1827-30). Pastel

Théodore Gudin (1802-80) : Bateau à vapeur dans la tempête

Jean-Victor Schnetz (1787-1870) : Étude pour La Conversation de Marie-Madeleine (église de la Madeleine à Paris) (1840-41). Pastel

Eugène Devéria (1805-65) : Portrait de Mme Élisabeth Copeland en tenue de deuil. Pastel

Eugène Devéria : Portrait d’Élise Schlumberger, née Sers (1858). Pastel

Eugène Giraud (1806-81) : Portrait d’une jeune fille (1850). Pastel

 

Salle 26 – Le romantisme sous le second Empire

Dans la vitrine centrale. Terres cuites de Henry de Triqueti

Henry de Triqueti (1803-74) : Icare (1862) et Jésus lisant un verset d’Isaïe(1851). Terre cuite

Henry de Triqueti : Prométhée. Terre cuite

Henry de Triqueti : La mort de Cléopâtre

Léon Cogniet (1794-1880) : Esquisse du portrait de Barbe-Nicole Clicquot et d’Anne de Rochechouard de Mortemart, son arrière-petite-fille(1860-62 - à gauche)

Léon Cogniet: Portrait d’Anne de Rochechouard de Mortemart(1860-62 - rondo)

Léon Cogniet: Portrait de Barbe-Nicole Clicquot, née Ponsardin, dite la Veuve Clicquot (1851-60)

Léon Cogniet: Portrait d’Édouard Werlé, associé de la Veuve Clicquot (1866)

Léon Cogniet: Salle de billard du château de Boursault (c. 1860 - en bas à D)

Léon Cogniet : Portrait de Madame Veuve Clicquot et son arrière petite-fille Anne de Rochechouart de Mortemart, future Duchesse d'Uzès. Le château de Boursault est en arrière-plan. (1860-62 – Château de Brissac). Grande version définitive

Léon-Joseph Billotte (1815-86) : Le Départ pour l’école (1859)

Auguste Préault (1809-79) : Portrait du peintre Gabriel Decamps (1876)

Léon Cogniet : L’Aurore (1855-60). Étude pour le Salon du Zodiaque de l'Hôtel de Ville de Paris (détruit en 1870).

Léon Cogniet : Glacier de nuit (1855-60)

Léon Cogniet : Le Char d’Apollon (1855-60)

Léon Cogniet : Idylle (1855-60)

Henri Lehmann (1814-82) : Vae Victis(c. 1874)

Henry de Triqueti : Faune jouant des cymbales(1847). Plâtre

Henry de Triqueti : Concert d’anges(1861). Plâtre

Henry de Triqueti : Édouard VI, roi d’Angleterre, lisant les Saintes Ecritures (1856). Terre cuite

Henry de Triqueti : Le Prophète Ézéchiel(1857). Marbre (en haut)

Henry de Triqueti : La Mère Moïse embrasse son fils (1852). Terre cuite

Henry de Triqueti : Moïse exposé par sa mère(1857). Marbre

Eugène Devéria : Pigeon ramier suspendu le long d’une muraille (1857)

Atel. Eugène Devéria : Catherine d’Aragon et le cardinal Wolsey (Une scène de Henri VIII de Shakespeare) (1858-60)

Henry de Triqueti : Gaston Phoebus (1860 – terre crue) – Pierre Lescot (1855 – plâtre)

Antoine Etex(1808-88) : Esquisse pour le monument à Jean-Auguste-Dominique Ingres à Montauban (1868)

Amaury-Duval(1808-85) : Tête de jeune fille aux bijoux de corail (1869)

Théodore Chassériau (1819-56) : Bacchantes et Satyres (1841)

Louis Roguet(1824-50) : Buste de M. Boursy(1840-42). Plâtre

Antoine-Laurent Dantan (1798-1878) : Buste de Mlle Delphine Petau (1850-52). Marbre

Antoine-Laurent Dantan : Mains jointes de Mlle Delphine Petau (1850). Marbre

 

Salle 27 – Léon Cogniet professeur. Entre l’École des Beaux-Arts et ses ateliers privés

Louis Roquet(1824-50) : Philoctète quittant l’île de Lemnos (1848)

Dominique Papety (1815-49) :Le Frappement du rocher (Grand Prix de Rome en 1836)

Charles-Octave Blanchard (1714-1842) : Tobie rendant la vue à son père (1835)

Louis-Jean-Noël Duvaud (1818-67) : Samuel sacrant David (1842)

Jules-Ambroise-François Naudin (1817-76) : La Robe de Joseph rapportée à Jacob (1841)

Eugène-Ernest Hillemacher (1818-87) : Œdipe et Antigone s’exilant de Thèbes (1843)

Joseph-Fortuné Layraud (1833-1913) : Sophocle accusé par ses fils (1860)

Joseph-Fortuné Layraud : Joseph se fait reconnaître par ses frères (Grand Prix de Rome en 1863)

Jules-Joseph Lefebvre (1834-1912) : La Mort de Priam (Grand Prix de Rome en 1861). Priam est tué d'un coup de glaive par Néoptolème, le fils d'Achille. 

Le tableau définitif est à l’ENSBA de Paris

Nicolas-François Chifflart (1825-1901) : Périclès au lit de mort de son fils (Grand Prix de Rome en 1851)

Rosalie Thévenin (1819-92) : L’Ange exilé (1861)

Dominique-Antoine Magaud (1817-99) : Orphée et les Bacchantes (c. 1860)

Eugène-Ernest Hillemacher : Lisbetta de Messine (1883 – Conte du Décaméron de Boccace)

Jean-Paul Laurens (1838-1921) : Cavalier vu de dos (1892-95). Esquisse pour la "Répression de la révolte des Maillotins" (27 janvier 1383), pour le décor du Salon Lobau de l’Hôtel de ville de Paris.

Nicolas-François Chifflart : Portrait du peintre Léon Cogniet (c. 1845)

Caroline Thévenin (puis Cogniet) (1813-92) : L’Atelier de jeunes filles artistes de Léon Cogniet (c. 1836)

Caroline Thévenin (puis Cogniet) : Intérieur d’un atelier de jeunes filles (c. 1836)

Charles-Antoine-Bridan (1730-1805) : L’enfant à l’oiseau (1780-1800). Marbre

Félix Sanzel(1829-83) : L’espiègle (1868). Marbre

 

Salle 28 – Alexandre Antigna (1817-78)– Une peinture de la misère

Henri Amédée Fouques (1857-1903) : La Fidélité (1901). Bronze

Alexandre Antigna : Intérieur breton (1861)

Alexandre Antigna : Pauvre femme (1857)

Alexandre Antigna : Étude de jeune fille en buste (1850) – Jeune Breton endormi(1859)

Alexandre Antigna : Cousquet-hi ("Elle dort") (1872)

Vincent Vidal(1811-87) : Étang de Quimerc’h, près de Bannalec (1875)

Alexandre Antigna : Portrait de Mme Grenalgh (1848 - à gauche)

Alexandre Antigna : Autoportrait à l’âge de 35 ans (1852 - à droite)

Alexandre Antigna : Inspiration (1865)

Alexandre Antigna : Jeune fille au voile (1865)

Auguste Hadamard (1823-86) : Portrait d’Yvonne Antigna, seconde fille du peintre(1880)

Alexandre Antigna : Portrait de M. Laîné(1850)

 

Salle 29 – Le Second Empire et l’ailleurs

Théodore Delamarre (1824-89) : Jeune lettré chinois écrivant au pinceau (1874)

Alfred-Désiré Lanson (1851-98) : Jeune Pâtre italien (1873). Plâtre

Alfred Dehodencq (1822-82) : Le vieux Juif marocain (1867)

Alexandre Antigna
: Étude d'Aragonaise (c. 1870)

Alfred-Désiré Lanson (1851-98) : Portrait d’Eudoxe Marcille, directeur du musée de 1870 à 1890 (1878). Marbre

Alexandre Antigna : Les Aragonaises d’Anso(1872)

Alfred-Désiré Lanson : Aragonaise(1882). Bronze

Jean-Baptiste Alexandre Billard de Saint-Laumer (1814-92) : Jeune Égyptienne debout (1875)

Jules Blanchard (1832-1916) : Une Fille du pays de Chanaan (1883). Plâtre

Narcisse Berchère (1819-91) : Enfants gardant les moissons de Dourah, Nubie (1863)

Henri Régnault (1843-71) : Portraitde Khadder, son jeune groom au Maroc(1869-70)

Hippolyte Flandrin (1809-64) : Homme noir prosterné (1846). Étude pour le décor de l’église Saint-Paul de Nîmes

Musée des Beaux-Arts d'Orléans

 

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 Musée des Beaux-Arts d'Orléans

Salle des grands formats – 19e

 Inauguration le vendredi 17 septembre 2021

Mur 1- 9 toiles

Léon Riesener (1808-78) : La Victoire ramène la Paix (1866 - à gauche)

Théobald Chartran (1849-1907) : Jeanne d’Arc(1874)

Pierre Lagarde (1853-1910) : Jeanne d’Arc entendant des voix (1891)

Louis-Maurice Boutet de Monvel : L'Apothéose de la Canaille ou Le Triomphe de Robert Macaire.
Le 22 avril 1885, Le Figaro signale un nouvel incident au Salon. Le tableau, qui est une critique violente de la Commune, a été retiré pour des raisons morales et politiques. Un communard, couronné, et assis sur un trône démoli, tient un couteau sanglant et une bouteille à moitié vide. Robert Macaire (héros de mélodrame : Robert Macaire et son complice Bertrand sont des voleurs et des assassins) étend les mains au-dessus de sa tête comme pour le bénir. La France est couchée aux pieds du voyou. Acheté en 1980 par préemption. Mgr Lustiger, évêque d’Orléans, invité en 1981 à la présentation officielle du tableau, ne peut venir. Coloris tricolores. Le peintre à l’impression que la classe laborieuse, la populace aux mains tendues, est dangereuse.

Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : Dans les Graves. Villerville (1884)

Henri-Pierre Jamet (1858-1940) : Le Devoir (c. 1905)

Eugène Carteron (1848-1928) : Les deux Cortèges (1885 - à gauche)

Eugène Bonneau du Martray (1847-82) : Prêtresse d’Isis (1881)

Alfred de Richemont (1857-1911) : Sainte Cécile Martyre (1888)


 

Mur 2- 8 toiles

Nicolas Sébastien Frosté (1790-56) : Le Bon Samaritain (Salon de 1819)

François Louis Dejuinne (1786-1844) : St Aignan, évêque d’Orléans, invoque le ciel pour le salut de la ville assiégée par les Barbares (1833)

Sébastien Norblin de La Gourdaine
(1796-1884) : La Mort d’Ugolin et de ses enfants dans la tour de la faim (1833 - Photo MBA d'Orléans)

Léon Cogniet (1794-1880) : Portrait de Jeanne d’Amys de Ponceau, deuxième duchesse de Luynes (1850-55 – acquis en 2019)

Sébastien Norblin de La Gourdaine : Cyparisse mourant sur son cerf (1827)

Eugène Devéria (1805-65) : Portrait de L.M. en saint Louis de Gonza
gue
(1839)

Alexandre Antigna (1817-78) : Après le bain(1849)

François Gérard (1770-1837) : Jésus descendant sur la Terre et désignant les ténèbres (1836-37 - inachevé)


Mur 3 - 10 toiles

Alexandre Antigna : Aux écoutes (1867 - en haut à gauche)

Alexandre Antigna : L’Incendie (1850). Réalisme social. Peu après la Révolution de 1848, il s’est engagé dans une voie plus sociale. Dans cette œuvre, du Salon de 1850 (deuxième République), il se veut dénonciateur de la misère et du dénuement des classes laborieuses attirées dans les villes par l’expansion de l’industrie. Critique sociale et exaltation des sentiments propres au romantisme.

Charles-Marcel de Pignerolle (1810-83) : Pèlerinage à Lorette (1847)

James Bertrand (1825-87) : Les Cocciaris émigrant, abandonnant la campagne de Rome pendant la saison des fièvres(1865)

William Etty(1787-1849) : Jeanne d’Arc fait une sortie depuis les portes d’Orléans et disperse des ennemis de la France(1846-47 - Photo MBA d'Orléans)

Henri Decaisne (1799-1852) : Françoise de Rimini (1841)


Pierre Dupuis
(1833-1915) : Zénobie soignée par des pâtres (1867)

Ferdinand Humbert (1842-1934) : Le Christ à la colonne (1875)

Alexandre Antigna : Le Roi des moutards(1869)

Arthur Mercier (Orléans, 1835-) : Prométhée enchaîné (1859)

 

 

Mur 4 - 10 toiles

Pierre Dupuis
1853-1915) : Joseph et la femme de Putiphar (1874 - Photo MBA d'Orléans - F. Lauginie)

Christian Brune (1789-1849) : Vue de Thiers en Auvergne (1834)

Paul Huet(1803-69) : Vue du château d’Arques, près de Dieppe (1838-39)

Auguste Glaize (1807-93) : La Postérité à Jeanne d’Arc (1867)

Hippolyte Lazerges (1817-87) : Saint Jean l’Évangéliste (1844)

Adolphe Weber (1842-95) : Le Réveil de Psyché (1867)

Alexandre Antigna : Les deux Voix (1875)

Jean-Paul Laurens (1838-1921) : Saint Jean dans le désert (1868)

Jules Laurens (1825-1901) : Sodome(1873)

Isidore Patrois (1815-84) : Jeanne d’Arc après la journée de Compiègne (1864)

 

Ne sont plus exposés :

Jean-Jacques Henner (1829-1905) : La Mort du tambour Bara. Sans doute l'une des plus belles œuvres de Henner. Un jeune adolescent nu, allongé, vu dans un audacieux raccourci. Magnifique modelé du corps, qui se détache sur un fond brun sombre. A gauche, le tambour forme une tache bleu et blanche. Près du tambour, une tache rouge carminé s'écoule de la tête du jeune Bara. 
Jean-Jacques Henner : La mort de Bara. Étude préparatoire

Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913) : Le Bon Samaritain (1878)

 

Sculptures

Joseph Tournois (1830-91) : Le Joueur de palet (1870). Bronze

Dominique Molknecht (1793-1874) : Vénus sortant du bain (1831)

James Pradier (1790-1852) : Vénus surprise au bain (1829)

Vincent-Emile Feugères des Forts (1825-89) : Sainte Madeleine (1860)

Charles Morblant (1827-86) : Le Sommeil(1880)

 

Dans l’escalier

Eugène-Emmanuel Amaury-Duval (1808-85) : La Pêche (1872)

Pierre Dupuis (1833-1915) : Jeune fille piquée par un serpent, dit aussi Chloé blessée (1866)

 

 

 

MELUN - Vicomté

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       Musée d’Art et d’Histoire - Maison de la Vicomté

(Département : Seine-et-Marne - 77)

Deuxième visite le dimanche 24 octobre 2021

Nicolas Pinot (mort en 1574), avocat du roi, fait construire cet hôtel particulier composé d'abord de deux pavillons carrés. Il devient la demeure à Melun de Nicolas Fouquetà partir de 1654, lui permettant de surveiller les avancements de ses travaux du château de Vaux-le Vicomte entre 1656 et 1660. À partir de 1718, la demeure passe à la famille Guérin. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1927 et abrite le musée d’Art et d’Histoire de Melun à partir de 1966.

Natasha Mondon : Danse des femmes (1968). Verre thermoformé

Rez-de-chaussée

Pierre Lepautre(1703-05) : Atalante. Moulage en résine

Armand Cassagne(1823-1907) : Forêt de Fontainebleau

Armand Cassagne : Lisière de Forêt – Vue sur la plaine

Philippe Désiré(1822-75) : Autoportrait

Antoine-Louis Barye (1795-1875) : Panthère saisissant un cerf du Gange. Bronze

 

Grande salle

Eugène Delacroix(1798-1863) : Étude d’Actéon(1825). Petite toile.

Henri Chapu(né à Mée-sur-Seine, 1833-91) : Grand Prix de Rome en 1855

-Neptune faisant naître le cheval Pégase. Haut-relief en plâtre. Pégase est né du sang de Méduse, décapitée par Persée. Le cheval ailé a été offert à Poséidon-Neptune.

Henri Chapu : Cléobis et Biton (sujet pour le Grand Prix de Rome de 1855). Bas-relief en plâtre

Henri Chapu : Départ de Pénélope et Ulysse (1853 - en haut)

Henri Chapu : Achille à la Cour du roi Licomède. Bas-relief en plâtre (1854)

Henri Chapu : Tyrtée. Bas-relief en plâtre (1854)

Pascal-Adolphe-Jean Dagnan-Bouveret (1852-1929) : Atalante victorieuse (1874). A la fin de la course, Atalante brandit une branche de laurier après avoir tué le jeune concurrent vaincu.

Barthélemy Prieur(1536-1611) : Neptune. Bronze

Jean-Marius Fouque(1822-80) : Débarquement de Marie de Médicis au port de Marseille le 3 novembre 1600. Copie de Rubens

Henri Chapu : Proserpine. Marbre

Diane. Buste en bronze

Pierre-Claude Gautherot(1769-1825) : Pyrame et Thisbé.

La toile représente le moment où Thisbé se suicide avec l’épée de Pyrame en découvrant le corps ensanglanté de son amant. Superbe et grande toile néoclassique. Salon de 1799. (2,25 x 2,91 m)

Jules Lefebvre(1836-1911) : Grand Prix de Rome en 1861.

-La Charité romaine (envoi de Rome en 1863)

Evariste-Vital Luminais(1821-96) : Pirates normands du 9es. Esquisse. Enlèvement d’une jeune femme dénudée. La scène est décrite plus brutalement que dans la toile finale qui est à Moulins.

Joseph Bail : Le Déjeuner

Bartolomeo Guidobono (1624-1709) : Marsyas et Apollon

François Dumont(1751-1831) : Atalante vaincue à la Course (1806)

Henri Chapu : Héro et Léandre. Plâtre

Henri Chapu : Victoire ailée posée sur un rocher. Plâtre

Emmanuel Frémiet(1824-1910) : Faune et Oursons. Petit bronze. Le grand marbre est à Orsay.

 

d'après Jean-Jacques Houdon (1741-1828) : Diane Chasseresse. Bronze (19e)

 

Salle des natures mortes

Frans Ykens(1601-93) : Nature morte au jambon(1640-50)

Jacob van Hulsdonck (Anvers, 1582-1647) : 2 pendants superbes. Ses œuvres sont peu nombreuses et conservées très souvent dans des collections particulières. En France, on en connaît une au musée d'Orléans et une autre au musée Calvet d'Avignon. Les autres, hormis celles des collections particulières, sont réparties dans les musées d'Europe et des États-Unis.

-Nature morte à la Céramique Wan Li et au bouquet d’œillets (acquis en 1993).

-Nature morte à la Corbeille de raisins (acquis en 1993). Seulement 2 autres œuvres dans des collections publiques, en France : Orléans et musée Calvet d’Avignon

Ec. hollandaise(copie 19e) : Fleurssur panneau

Attr. à Willem van Aelst (1626-83) : Vase de Fleurs.

Pieter Gerritsz Van Roestraeten (vers 1627-1700) : Fruit et vaisselle sur une table de marbre.

 

Salle 3

Ernest-Ange Duez(1843-96) : La vieille Pêcheuse de moules (Salon de 1886). Grand format.

Pierre Vallet(1884-1971) : Autoportrait(1921)

eanne Rongier(1852-1900) : Mlle Koch

Jeanne Granes(fin 19e-début 20e) : Portrait du graveur Émile Daumont (1906)

André Cholet (1807- ) : Une Moissonneuse des environs de Bordeaux (1841)

 J.-Baptiste Mauzaisse : Portrait de jeune femme (1817)

J.-Baptiste Mauzaisse(1784-1844) : Monsieur Jean-Baptiste Mauzaisse, père de l’artiste (1827)

J.-Baptiste Mauzaisse(1784-1844) : L’Arioste respecté par les Brigands. L’Arioste en somptueux costume blanc, en pleine lumière, est entouré de brigands. Il symbolise l’Art respecté de tous. (1,55 x 1,90 m). Ludovico Ariosto dit L'Arioste(1474 - 1533, à Ferrare) était un poète italien de la Renaissance. Il ne cessa de travailler à son chef-d’œuvre, le Roland furieux (Orlando furioso– 46 chants). Il passa au service d'Alphonse d'Este, duc de Ferrare. Ce dernier lui confia comme ultime charge le gouvernement de la Garfagnana, une province rude et infestée par le brigandage. Il s'en tira avec honneur.

Louis-Benjamin Marie Devouges (1770-1842) : Jeune homme, peintre d’enluminures (1820-30)

Jean-René Carrière(1888-1982) : Maquette du monument aux morts de la guerre de 1914-1918 (1923). Plâtre

Maquette grandeur nature de la tête des deux personnages : La Patrie et le Poilu. Plâtre

Maquette de la frise des soldats. Plâtre

Monument aux morts de Melun (guerre de 1914-1918 – quai du Maréchal-Foch)

André d’Houdain(1860-1904) : Monument à Pasteur (1897 - disparu)

Pasteur assistant à la vaccination à la ferme de Pouilly-le Fort en 1881. (vaccination anticharbonneuse des moutons). Maquette en plâtre

Maquette de la bergère au mouton. Plâtre

André d’Houdain : Monument à Pasteur. Les éléments en bronze ont été fondus en 1943, pendant la deuxième guerre mondiale

 

Portraits d’enfants

Louis-Maximilien Bourgeois(1939-1901) : Portrait d’Oscar de La Fayette (1815-81). Buste en bronze

Henri Chapu : Le jeune Robert D. (Desmarres). Terre cuite

Henri Chapu : Portrait de Nino Garnier, fils de l’architecte Charles Garnier. Bronze

Henri Chapu : Juliette Massenet, fille du compositeur Jules Massenet. Terre cuite et bronze

Jean-René Carrière : Aline Carrière, jeune fille. Plâtre (à gauche)

Jean-René Carrière : Aline Carrière, enfant. Plâtre

Jean-René Carrière : Tête d’enfant. Plâtre

Charles-René de Paul de Saint-Marceaux (1845-1915) : Le Président de la République Félix Faure. Biscuit

Henri Chapu : Le Président de la République Sadi Carnot. Plâtre

Célestin Blanc(1817-83) : Portrait de la famille Berton (1849)

Louis-Maximilien Bourgeois(1839-1901) : Portrait d’Ernest Bancel-Dupuy, maire de Melun

Attr. à Peter van Bloemen (1657-1720) : Départ pour la Chasse

Attr. à Peter van Bloemen (1657-1720) : Arrivée de la Chasse

Ec. française(16e) : La Cène

Statue de la Confrérie des mariniers de Melun : St Nicolas

                                       Vue de la ville de Melun au Moyen Age

Premier étage

Charles Nicolas Lafond(1774-1835) : Prise de Montereau par Charles VII en 1437

Armand Cassagne : Coucher de soleil ; l’Abreuvoir. Octobre. Forêt de Fontainebleau

Armand Cassagne : La Chaise-Marie. Forêt de Fontainebleau

Eugène Antoine Samuel Lavieille (1820-89) : La Nuit à Moret-sur-Loing (1878)

Henri Chapu : Ferdinand Hérold. Terre cuite. Commande pour la façade de l’Hôtel de ville de paris (1882)

Georges Stein(1870-1955) : Melun, vue de la Seine depuis la promenade de Vaux

Georges Stein : Le Pont aux fruits le soir

Armand Cassagne : Nice

Armand Cassagne (1823-1907) : Route sableuse du Mont Pierreux. Fontainebleau

Armand Cassagne : Les Grands bois après le givre de 1872

Armand Cassagne : Atelier en forêt. Les Roches du Mont Ussy. Juillet. Dessin

Jacques Henry Delpy () : Soir sur la Seine (1933)

Armand Cassagne : Le Chêne centenaire. Effet du soir. Dessin à la sanguine

 

Vus précédemment en 2008 :

Pierre-Alphonse Fessard(1798-1844) : Buste du peintre Le Valentin. Marbre (1822)

Battista Zelotti (1525-78) : Le Christ mort descendu de la croix pour être mis au tombeau.

Giovanni Francesco Bezzi, dit Nosadella (1510-71) : La Nuit. Sur bois.

 

Frédéric Jager : Homme apprenant à son fils à monter à cheval. Bronze. Avenue Georges Pompidou (vers le nord de la ville de Melun). (auparavant, cette œuvre était exposée dans les jardins de l’Hôtel de ville). 

 

 

Quant au musée Chapu de Mée-sur-Seine (ville natale du sculpteur), il ouvre, selon le responsable du musée, "de temps en temps". Les horaires officiels d'ouverture : samedi et dimanche de de 14h à 17h, ne sont pas respectés - Le dimanche 7 novembre 221, j'ai trouvé porte close malgré un appel téléphonique préalable. Lamentable !

 

Château du Champ-de-Bataille

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                             Château du Champ de Bataille

(département : Eure – 27)

Dernière visite en septembre 2019

En 1651, le comte Alexandre de Créqui-Bernieulles (1628-1702), frondeur et ami du prince de Condé, est exilé par le cardinal Mazarin, qui gouverne la France pendant la minorité du roi Louis XIV, sous la régence d'Anna d’Autriche.

Alexandre de Créquy, assigné à résidence, a hérité de sa mère, une forêt où est situé un rendez-vous de chasse, près du Neubourg.

Il décide alors de s'y faire construire un palais, le château du Champ-de-Bataille, qui lui rappellerait les fastes de la cour des rois de France  Les travaux durent de 1653 à 1665. Construit sur un plan carré, le château se compose de deux vastes corps de bâtiment, construits face à face, selon une architecture identique

En 1708, son neveu, Gabriel René, marquis de Mailloc, hérite du château et des dettes. Puis le château passe dans la famille d’Harcourt. Au milieu du XVIIIe siècle, Anne-François d’Harcourt, devenu en 1784 duc de Beuvron, fait du château du Champ-de-Bataille sa résidence principale, et agrandit son domaine.

Pendant la Révolution, le château, inhabité et séquestré, est pillé en 1795, puis reste inoccupé. Il  passe entre les mains de plusieurs propriétaires,

Depuis son achat en 1992, Jacques Garcia, célèbre architecte d'intérieur et décorateur, a mené au Champ de Bataille des travaux de rénovation. Il a voulu restituer l'intérieur du château dans un état qui a pu être celui de l'ancien régime. Les pièces sont somptueusement meublées. Des collections d'art et d'ameublement y sont présentées. Certains objets et meubles ont une provenance royale.

Le propriétaire a modifié la distribution des pièces ; il a aussi décloisonné plusieurs petites pièces, afin de restituer les grands volumes d'origine. Dans la partie privée du château, il a créé une vaste bibliothèque sur deux niveaux.

Les jardins ont fait l’objet de travaux considérables, et le grand canal a été recreusé.

Un palais indien du XVIIe siècle a été remonté pierre par pierre dans une partie des jardins.

Entrée par l’aile des communs

Cour intérieure vers l’aile des communs

Cour intérieure vers le château

Façade du château côté jardin

 

Rez-de-Chaussée

Vestibule d’honneur - réaménagé par le duc de Beuvron sous le règne de Louis XVI.

Jacques Garcia derrière une vasque en Porphyre

Deux des quatre chaises à porteurs

Calèche pour enfants - Cette calèche d'enfant du XVIIIe siècle, présente dans le vestibule d'honneur du Château, a appartenu à la fille de Madame de Pompadour

 

Étage noble

La chapelle, dédiée à saint Alexandre, a été aménagée en 1785. Un petit escalier permet d’accéder au balcon réservé, donnant sur le chœur de la chapelle.

Chambre de parade - Mobilier et décor Louis XV

Sur la cheminée, buste de Louis XV jeune

Sur le bureau, une réduction d’un Hermaphrodite

Sur un meuble d’appui Boulle, quelques porcelaines

Cabinet des porcelaines
- une collection de porcelaines de Chine et du Japon datant des XVII et XVIII siècles.

 

Salon d’Aurore et Céphale– Mobilier Louis XV. Au plafond, une toile sur ce thème

Portrait de Louis XIV jeune (à droite)

 

Salon d’Apollon ou Grand salon

A l’une des extrémités, grand portrait de Louis XIV

Sur un mur, une grande toile représentant Apollon et Daphné

Une paire de cabinets en laque du Japon (17e - exceptionnelles montures en argent du Japon)

Deux bustes à l’Antique en porphyre provenant de la collection de Mazarin

Vases et objets en porphyre –

Sur la table : collection de bronzes ; le plus important, Apollon et Daphné

Fauteuils et chaises Louis XIV

Profil de Louis XIV – bas-relief en marbre

Sur le pourtour du plafond, fresques sur les travaux d’hercule

 

Grande salle à manger d’apparat – poêles en céramique

Dans une niche, un service en porcelaine de Sèvres à décor d’oiseau, proche de celui de Louis XVI

 

Salon de compagnie

Mobilier Louis XVI

Portraits de Marie-Antoinette

Le Fleuve Nil d’après l’Antique. Bronze

Deux petits meubles Boulle sur pieds

Collection de tabatières présentée sur une console Louis XVI

Argenterie  - 4 vases en porphyre

 

Salle de billard

Mobilier Louis XVI provenant du boudoir de Fontainebleau. Paravent provenant de la chambre à coucher de la reine à Fontainebleau

Beau bronze en partie doré : Minerve accompagnée de la Prudence et de l’Abondance

Girodet : Les Funérailles d’Atala (petit format)

François Gérard : Daphnis et Chloé(petit format)

 

Escalier d’honneur - bustes à l’antique et porphyre

 

Grande bibliothèque sur deux niveaux avec galerie

 

Rez-de-Chaussée 

- Salon : Paires d’armures de samouraïs – collection de bustes anciens

Service de porcelaine au marly mauve

- Petite salle à manger– Service de porcelaine aux roses qui a appartenu à Louis XV pour ses appartements privés – Console louis XVI

Pyramide commémorative en marbre noir – dédié par la marquise de Charrette à sa chatte « Chata »

Sous-sol : La grande cuisine

Salle à manger du personnel

 

Les jardins

La pièce d’eau est ornée du Temple du Trésor de Léda. Léda était l'épouse du roi de Sparte. Elle fut aimée de Jupiter, qui s’était transformé en cygne pour lui plaire. Des œufs qu’elle mit au monde sortirent deux couples de jumeaux : Castor et Pollux, Hélène et Clytemnestre.

Le Temple du Trésor de Léda est une étonnante évocation de la Grèce antique avec son temple et, de chaque côté du miroir d'eau, des tonnelles et des vignes. Le temple est de style romain. Toutefois, il est une création de Jacques Garcia. Il est composé de colonnes et de statues antiques, d'une corniche d'époque romaine et de blocs de pierre provenant du mur d'enceinte de la ville de Rouen datant du XIIIe siècle. L'intérieur est tapissé de cristaux et de pierres semi-précieuses. Il a été construit en 2003.

 

La grande serre

Salon d’hiver –  Jacques Garcia et Patrick Pottier (paysagiste des jardins)

Gustave Doré : La Parque et l’Amour. Bronze

 

Le grand canal, appeléle Reflet, mesure 550 mètres de long. Il forme un lac artificiel d'un hectare. La grande fontaine

 

Le Pavillon des rêves et ses jardins

C’est un palais Moghol du XVIIIe siècle, remonté pierre par pierre, autour d'un lac artificiel d'un hectare. Aboutissement de 20 années d’acquisitions d’éléments authentiques en Inde par le propriétaire du château

Le pavillon d'entrée

Intérieur du pavillon d'entrée

Petit pavillon de marbre blanc en bordure de la pièce d'eau

Pièce d'eau et bâtiment principal du palais (à gauche)

Terrasse couverte en marbre

Trône en marbre

Bâtiment principal du palais

Intérieur du palais

Une merveille à découvrir !

 

 

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